Corruption et détournement de biens publics
Les dignitaires africains dans le collimateur de la justice française
Dans le collimateur du tribunal se trouvent pour l’instant Denis Sassou Nguessou, président du Congo, Teodoro Obiang-Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale et le sulfureux Omar Bongo, président du Gabon.
Sa fille, Pascaline, s’est contentée d’un petit bijou, en l’occurrence une Mercedes classe E55 qui coûte pas moins de 75 558 euros (environ 8 millions de dinars). Mais comment toutes ces acquisitions sont devenues possibles ? Pour de nombreux Africains (Gabonais ou Congolais), tous ces biens ont été achetés grâce à l’argent public qui revient de droit aux peuples africains. C’est ce que pense également la branche française de l’association Transparency International, dont le responsable, Me William Bourdon, affirme avoir déjà reçu des menaces de deux personnes se présentant comme des émissaires du Gabon. Mais les temps commencent à changer. A Paris ou dans d’autres villes, des associations africaines commencent à déposer des plaintes auprès des tribunaux pour corruption et trafic d’influence, détournement de fonds... Personnes visées : les dignitaires du continent noir. Ces derniers, bien qu’ils soient protégés par l’immunité diplomatique, craignent tout de même pour leurs progénitures et leurs épouses qui risquent de se faire arrêter à tout moment. Qu’en est-il des biens mal acquis par certains dignitaires algériens, notamment au temps de l’Amicale des Algériens en France ? Si, pour l’instant, rien n’est encore révélé sur la place publique, il n’est pas exclu que des associations déposent une plainte contre telle ou telle personnalité ou groupe de personnes.
Source El Watan
Le Pèlerin