Selon le détail des chiffres des 10 année de référence, le nombre de candidats à l’émigration ainsi que ceux qui ont pu décrocher le visa nécessaire est inversement proportionnel à la situation sécuritaire du pays. Plus la situation du pays se stabilise et plus il y a d’Algériens qui quittent le pays pour s’établir au Canada.
Les Emirats arabes unis, l’Algérie, le Liban et le Maroc sont les quatre principaux pays arabes pourvoyeurs d’immigrants pour le Canada. A eux quatre, ils ont totalisé en 2005 près de 13 000 candidats vers l’eldorado, pour la plupart des jeunes de moins de 45 ans.
L’écrasante majorité des candidats de nationalité algérienne choisissent la province du Québec pour leur maîtrise de la langue française, un des critères majeurs, à côté de la qualification professionnelle, pour l’obtention du visa d’immigrant.
Le processus commence par une évaluation gratuite en ligne (www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr) sur les chances d’être sélectionné par le Québec ou le Canada. La réponse est instantanée et gratuite, et si l’on vous y invite, poursuivez le processus, sachant que le gouvernement canadien n’agrée aucun intermédiaire, pas même les cabinets d’avocats.
Ces derniers, dont certains ont même ouverts des bureaux en Algérie, ne font que remplir soigneusement les formulaires et réunir les documents nécessaires. Il faut compter un délai de 18 mois en moyenne à partir du dépôt de la candidature et l’octroi effectif du visa d’immigration.
Le 16 octobre dernier, le ministère de l’Immigration du Québec a rendu publique la nouvelle liste des domaines de formations sanctionnées par un diplôme favorisant la sélection du candidat. La liste comprend les filières qui octroient le maximum de points (12 points) aux diplômés en biochimie, chimie, probabilités et statistiques, techniques de génie mécanique, techniques de transformation des matériaux composites, techniques de transformation des matières plastiques.
Les personnes ayant des qualifications en boucherie de détail, boulangerie, fabrication de moules, matriçage, usinage sur machines-outils à commande numérique, sont eux aussi favorisés avec un maximum de 12 points.
Source «Le Jeune Indépendant», 26 octobre 2006, information relayée par
Le Pèlerin