Algérie - Vaincre
Afin d’éviter des situations catastrophiques, qu’il a eu à vivre par le passé avec l’EN, où l’on a vu la sélection sombrer dans un climat de tension à quelques heures seulement d’un match capital en raison des réactions négatives de certains joueurs, qui acceptent mal leurs nouveaux statuts, le patron de la barre technique des Verts a devancé les évènements.
Contrairement à son habitude, le coach national a arrêté à l’avance sa stratégie pour jouer contre la Slovénie. Tirant, apparemment, les enseignements de sa riche expérience, Rabah Saâdane n’a pas pris le risque, cette fois-ci, de voir son groupe voler en éclats à la veille d’une confrontation aussi importante pour la qualification de l’Algérie au second tour du mondial. De l’avis de tous les spécialistes, les verts n’ont pas d’autre choix que de vaincre l’équipe slovène s’ils ne veulent pas quitter l’Afrique du sud dès la fin du premier tour de la compétition. C’est également ce que pensent les coéquipiers de Madjid Bougherra. Afin d’éviter des situations catastrophiques, qu’il a eu à vivre par le passé avec l’EN, où l’on a vu la sélection sombrer dans un climat de tension à quelques heures seulement d’un match capital en raison des réactions négatives de certains joueurs, qui acceptent mal leurs nouveaux statuts, le patron de la barre technique des verts a devancé les évènements.
En informant les concernés, titulaires habituels et futurs titulaires, de ses intentions, il a réussi à éviter de plonger le groupe dans une tension inutile, dont les conséquences auraient été catastrophiques lors de la confrontation de demain. Depuis hier, le climat est plus serein au sein du groupe et l’on s’attelle à peaufiner la tactique de jeu pour prendre la mesure d’un adversaire, qui est loin d’être aussi facile à battre que ne le pensent certains.
D’ailleurs, bien conscient de cela, Rabah Saâdane n’a eu de cesse de mettre en garde ses éléments contre toute idée de sous-estimer les protégés de son homologue slovène Mathiaz Kek, lesquels ont le mérite d’avoir écarté en barrage la redoutable Russie. Il appartient maintenant à nos joueurs de faire preuve de beaucoup d’application demain sur la pelouse de Polokwane pour ne pas décevoir les 35 millions d’Algériens qui retiendront leur souffle durant les quatre-vingt-dix minutes que durera le match. Un résultat négatif sera mal accepté, car pour une fois, l’État n’a pas lésiné sur les moyens pour que l’équipe nationale bénéficie de tous les moyens pour se préparer à cette compétition.
Source Liberté Merzak Tigrine
Le Pèlerin