L’eau, un défi planétaire
Le 5e Colloque international sur les ressources en eau et le développement durable, organisé, hier, à Sidi Fredj, par l’Ecole nationale supérieure de l’hydraulique (ENSH) a été une occasion pour les scientifiques venus d’Europe, du Maghreb, du Moyen-Orient, du Canada et du Brésil d’échanger leur expériences. Ils ont ainsi exposé des études faites sur l’eau qui, selon les participants, va devenir de plus en plus rare sur une planète dont le nombre d’habitants devrait passer de 6 à 9 milliards en 2050.Selon Mohamed Saïd Benhafid, directeur de l’ENSH, l’eau et l’environnement sont ainsi devenus une priorité en Algérie. Les travaux de ce colloque ont, surtout, traité des sujets liés à la mobilisation, l’amélioration de la distribution, l’utilisation de la ressource hydrique et la préservation de l’environnement. La question de l’introduction des technologies de dessalement de l’eau de mer qui constitue une piste d’avenir, a été aussi évoquée. Le Dr Dominique Loudiere, ex-directeur de l’Ecole hydrique de Strasbourg, a réfuté l’idée, selon laquelle, il existe une corrélation entre le manque d’eau et les changements climatiques, tout en précisant que le problème lié au manque d’eau se pose dans plusieurs régions de la planète. « La France et l’Algérie sont touchées par la rareté de l’eau. Le changement de climat est souvent mis en cause, mais je pense que ce n’est pas le cas. Quand on regarde l’histoire, on note qu’il y a eu toujours de grandes catastrophes inhérentes à de trop fortes précipitations ou, au contraire, aux sécheresses », estime l’expert français.
Source Horizons M. Benkeddada
Le Pèlerin