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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 23:22

Selon Ziegler, 500 entreprises affament le monde

Des métaux jusqu’aux produits agricoles, le marché mondial des matières premières est en baisse, ces derniers jours, alors que le pétrole enregistre toujours des hausses vertigineuses.

La question s’impose : à quoi est du cette chute des prix ? Les analystes,   estiment que «la tendance des cours de la majorité des matières premières échangées sur les marchés mondiaux tels le blé, le maïs et le soja a été baissière sous l’effet de la remonté du dollar et dans un contexte où le pétrole était en hausse continue». Et d’ajouter que «les cours du pétrole continuaient à aligner les records en raison de tensions géopolitiques et sociales dans différentes zones de production».
Certains observateurs convergent à dire que c’est un repli des cours des matières premières très prononcé ou une simple pause, qui devrait bientôt reprendre.
Les prix du blé, du maïs et des graines de soja se sont, en effet,  repliés la semaine dernière sur le marché à terme de Chicago. A titre d’exemple, selon l’information rapportée par APS, le contrat de maïs a clôturé vendredi 20 avril, à 5,7725 dollars, contre 5,9950 dollars vendredi dernier, soit une baisse hebdomadaire de 3,71%. Le contrat de soja, selon la même source, a fini à 13,37 dollars, contre 13,6150 en fin de semaine dernière, en retrait de 1,79%. Le contrat de blé a terminé à 8,1550 dollars le boisseau, contre 8,85 le  20 avril en clôture. Il a perdu, selon la même source, 7,85% sur la semaine. De leur côté, les métaux précieux ont mis un terme à leur reprise des deux semaines précédentes, les cours marquant un net recul dans le sillage du regain de vitalité du dollar. Par ailleurs, l’information publié sur le London Bullion Market, et rapportée par l’APS, fait état d’une légère baisse du prix de l’or, en annonçant que «l’once d’or valait 891,50 dollars vendredi à la clôture, contre 908,75 vendredi dernier». En ce qui concerne l’once d’argent, il valait 16,68 dollars vendredi à la clôture, contre 18,18 vendredi dernier. Et si on se remettait à l’information diffusée sur le New York Mercantile Exchange, le prix du pétrole continue à enregistrer une flambée vertigineuse, puisque le baril de Light Sweet Crude, livraison en juin, a frôlé mardi dernier le seuil symbolique de 120 dollars, atteignant le record absolu de 119,90 dollars. Il a clôturé vendredi dernier à 118,52 dollars le baril contre à 116,69 une semaine plus tôt. Selon la même source, à Londres, le Brent de la mer du Nord, connu pour être plus lourd et plus soufré que le brut coté à New York et par conséquent généralement un peu moins cher, a continué à enchaîner les records tout au long de la semaine, avec un dernier pic vendredi à 117,56 dollars le baril avant de clôturer à 116,34 contre 113,92 une semaine plus tôt.
Dans son nouvel essai, l’Empire de la honte, le sociologue et intellectuel subversif genevois et rapporter spécial sur le droit à l’alimentation de la commission de l’ONU pour les droits de l’homme, M. Jean Ziegler accuse «les sociétés transcontinentales privées d’entretenir la famine, de détruire la nature et de subvertir la démocratie». L’Empire de la honte, selon lui, «c’est l’empire des entreprises transcontinentales privées, dirigées par les cosmocrates. Les 500 plus puissantes d’entre elles ont contrôlé l’an passé 52% du produit mondial brut, c’est-à-dire de toutes les richesses produites sur la planète».  Ziegler n’hésite pas à qualifier les dirigeants de ces multinationales de «meurtriers du monde, qui tuent de faim et d’épidémie 100 000 personnes par jour».
Pour conclure, la crise mondiale étant due plus à la spéculation «œuvre» d’une poignée de grands fortunés de ce monde, ceci prouve l’incapacité des gouvernements de faire face aux appétits féroces de quelques centaines de multinationales qui affament des millions.

Source La Nouvelle République

Le Pèlerin

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 23:15

En raison de la cherté de l’accès à internet en Algérie

La lente connexion au très haut débit

 



Si internet en Algérie a construit sa toile par petites touches successives, il reste, selon les utilisateurs, notamment les professionnels, encore très cher. Le haut débit est loin d’être une réalité dans notre pays. C’est un constat presque unanime.

Une analyse des offres de connexion ADSL en Algérie, comparativement à nos voisins du Maghreb, d’une part, et par rapport à la France, d’autre part, nous indique le retard de celles-ci en Algérie. Et cela sous deux aspects distincts. Aujourd’hui, les offres en Algérie sont généralement des débits inférieurs à 1 Mbps, alors que nos voisins marocains, par exemple, sont déjà au très haut débit avec des offres de 20 Mbps (offre Menara) et en plus pour des offres aux particuliers. Les offres professionnelles très haut débit viennent récemment étoffer les offres des ISP en Algérie, mais à des niveaux de prix sans aucune commune mesure avec nos voisins : ils sont environ 20 fois supérieurs. Le second aspect concerne les offres ADSL destinées aux particuliers qui sont globalement 2 fois supérieures. On constate que les prix pratiqués en France ou chez nos voisins du Maghreb sont sensiblement du même ordre. Le pouvoir d’achat en Algérie est pourtant inférieur à ces pays, ce qui aggrave le constat. Selon Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, « le nombre d’internautes est passé de 10 000 en 2000 à 4 millions à fin septembre 2007, soit près de 12% de la population ». Ce chiffre semble être contesté par certains observateurs et paraît nettement exagéré. Il y aurait au grand maximum 2 500 000 internautes dont 225 000 abonnés au haut débit contre 2 millions en Tunisie et 200 millions aux USA, alors que le gouvernement prévoit d’atteindre 3 millions de personnes connectées d’ici à fin 2008. Pour diminuer les prix, il y a deux procédés : les mesures administratives ou le développement de la concurrence. La première est interdite, car le pays a opté pour l’économie de marché. Les injonctions ministérielles sont comme des pilules amères à avaler. Le secteur des télécommunications a été complètement restructuré avec des opérateurs et une autorité de régulation de la poste et des télécommunications, autorité indépendante chargée selon la loi de réguler le marché d’une manière objective et transparente. Globalement, la concurrence se fait entre les supports (fixe, ADSL, sans fil) et entre opérateurs. Cependant, pour que le jeu de la concurrence soit libre, il faut impérativement aller vers le dégroupage qui consiste à acheter et vendre la dernière partie du réseau vers les abonnés. En donnant un accès au réseau téléphonique d’Algérie Télécom, le dégroupage autorise la libre concurrence sur le marché des télécommunications. En effet, un opérateur tiers n’arriverait jamais, par lui-même, à développer un réseau équivalent à celui de l’opérateur historique. Utiliser les lignes téléphoniques d’Algérie Télécom permet donc aux opérateurs tiers de gérer leurs coûts d’exploitation et de répercuter sur les factures des clients les économies faites. A terme, le dégroupage va permettre l’apparition de nouveaux fournisseurs, une diversification des offres et surtout une baisse des tarifs des abonnements. La loi 2000-03 du 5 août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications le prévoit, mais il n’y a pas de textes ni les conditions d’application.

Absence d’une garantie minimum pour les débits

« Internet sans le haut débit n’est pas internet, surtout pour les professionnels », souligne un cadre dans une banque algérienne. Le haut débit est un levier économique important. « La large bande apparaît de plus en plus comme un véritable agent catalyseur du succès économique dans l’économie de l’information. De plus en plus, le succès économique d’une nation passe par la possibilité d’accéder à la large bande à des conditions abordables pour la population », note un rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Au niveau des pouvoirs publics, l’accès à haut débit est un outil de développement économique et de progrès social. Comme de nombreux pays l’ont également constaté, le haut débit peut également faciliter la prestation des services publics (téléenseignement, télésanté, cybergouvernance...). En Algérie, les ISP (fournisseurs d’accès) se sont plaints à plusieurs reprises d’Algérie Télécom, car selon eux, l’opérateur historique ne leur propose pas de bons prix. Ils ne peuvent pas ainsi rivaliser. Algérie Télécom est accusé de monopole. La cherté des lignes spécialisées est aussi un frein au développement de l’internet en Algérie. Djaweb possède 655 lignes spécialisées et l’Eepad en a 32 lignes spécialisées. Les clients qui peuvent investir dans ce genre de communications sont généralement les banques et les grandes entreprises publiques. Mais même celles-là se plaignent de l’absence d’une garantie minimum pour les débits. Cette situation de « quasi-monopole » n’a pas manqué d’influer négativement sur les prix, le débit et la qualité de la connexion. En effet, alors que dans les pays nantis, on propose des packs (ADSL 20 Méga/S + chaînes TV + téléphone fixe illimité) à des prix avoisinant 2500 DA/mois (25 euros en moyenne), nous en sommes encore chez nous à des connections de 256 Kb/s pour le même prix et sans bouquet TV, sans parler des problèmes de saturation et de « bug » dont se plaignent de nombreux internautes algériens. Plus de la moitié des internautes consultent à partir du lieu de travail ou pour les plus jeunes des cybercafés. Les coûts des équipements et des connexions devraient tenir compte des ressources financières. Un exemple parmi tant d’autres : le salaire minimum en France est de 1200 euros, le coût d’un PC est de 600 euros (50% du revenu) et le coût d’une connexion ADSL + tél + TV est de 30 euros/mois (2,5% du revenu mensuel). Si les mêmes pourcentages du salaire minimum (12 000 DA) étaient retenus, le coût d’un PC serait de 6000 DA alors qu’il fait actuellement 3 à 4 fois le SMIG algérien, et celui d’une connexion de 300 DA. Celui qui a fait ces comparatifs n’est autre que Youcef Mentalecheta, ancien directeur du programme intergouvernemental d’informatique de l’Unesco. Certes, depuis quelques années, les tarifs ont baissé sur le marché du haut débit en Algérie. Cependant, les débits n’ont pas beaucoup augmenté.

Source El Watan

Le Pèlerin

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 23:04

Sommes-nous à l’abri de la famine ?

 

 

 

La flambée des prix des produits alimentaires sur les cours mondiaux fait craindre le pire pour de nombreux pays, africains notamment.

L’Algérie, dont la sécurité alimentaire se fonde sur les ressources en hydrocarbures, est considérée par bon nombre d’experts en la matière comme un pays dont la vulnérabilité va crescendo. En effet, les besoins alimentaires de la population algérienne sont satisfaits grâce aux importations, lesquelles sont passées d’environ 2,8 milliards dollars US en 2000 à 4,8 milliards dollars en 2007. Avec une politique agricole qui a lamentablement échoué, l’Algérie renforce son insertion dans le marché mondial de l’alimentation, passant du slogan en vogue jadis de l’autosuffisance alimentaire à la sécurité alimentaire, plus que jamais d’actualité depuis la flambée des prix de l’or noir. « Le déficit de la balance du commerce extérieur agricole met en évidence la faiblesse, voire l’absence des politiques quant à la dynamique à apporter dans ce domaine », a indiqué Talamali Laïd, cadre à l’Institut national des études stratégiques globales, dans une communication lors du colloque international sur la sécurité alimentaire et mondialisation, tenu récemment à Alger. Pour lui, « si les valeurs à l’importation tendent à connaître une évolution exponentielle compte tenu du niveau des prix mondiaux en réponse entre autres à la crise pétrolière, il n’en demeure pas moins que les exportations agricoles traduisent les limites des mécanismes mis en place, car on assiste à une régression en prix constants des quantités exportées ». De son côté, l’ex-ministre de l’Agriculture (1991-1993), Mohamed Elyas Mesli, a estimé que « la machine à hacher le sol » a été utilisée sans retenue. En 1958, la superficie moyenne par exploitation était de 13 ha pour chuter autour de 8 ha actuellement, dit-il. Selon ses dires, 600 000 exploitations ont une superficie moyenne inférieure à 5 ha, 170 000 s’étendent sur moins d’un hectare et 800 000, soit 80% du nombre total des exploitations, ont chacune moins de 10 ha. A cet inconvénient s’ajoute un autre non moins sérieux : 60% des terres propriétés des fellahs ne possèdent pas de titre de propriété ! Tandis que le statut des terres de l’Etat confiées aux EAC et EAI reste entier 20 ans après la promulgation de la loi 87-19. Pour cet ex-ministre, l’agriculture traîne un autre désavantage ayant trait au niveau d’instruction des agriculteurs, affirmant que 67% des agriculteurs n’ont aucun niveau d’instruction, alors que 5% seulement ont moins de 30 ans, ce qui est loin de refléter la pyramide des âges de la population, estime-t-il. De son côté, l’économiste et ex-ministre Hocine Benissad a estimé que l’Algérie indépendante, en donnant la priorité aux hydrocarbures et à l’industrie de base, a relativement négligé l’agriculture et les activités en aval. Cependant, affirme-t-il, « force est de constater que, depuis la déréglementation drastique du commerce extérieur, intervenue au début des années 1990, c’est l’agriculture et l’industrie agroalimentaire qui ont le plus résisté aux coûteuses restructurations d’activité liées, entre autres, à l’exacerbation de la concurrence étrangère ». Pour lui, l’industrie agroalimentaire représente 35% de la valeur ajoutée de l’industrie et 55% de son produit. L’écart entre ces deux données, explique-t-il, par le poids de ses intrants, largement importés. Pour M. Benissad, l’Algérie possède des atouts pour promouvoir et diversifier ses exportations agroalimentaires. Des atouts relevant, entres autres, des ressources naturelles significatives : une offre de travail élastique, celle des jeunes, pour la plupart alphabétisés et en mesure d’être performants sous la direction d’un « leadership » approprié ; un marché local de plus de 34 millions de personnes et un processus relativement avancé de déréglementation, ainsi qu’un taux de change du dinar sous-évalué.

Source El Watan

Le Pèlerin

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 23:00

Kouchner demain à Alger pour parler «union pour la

 Méditerranée»

 Ci-dessous Bernard Kouchner à gauche
sur la photo lors de la visite en Tunisie

 

Bernard Kouchner sera demain à Alger afin d’aborder avec les responsables algériens le dossier de l’union pour la Méditerranée, a annoncé hier son ministère. «Le principal objectif de ce déplacement est d’aborder avec nos partenaires algériens le dossier de l’union pour la Méditerranée, dont l’Algérie doit être un acteur majeur», a déclaré la porte-parole du ministère Pascale Andréani. M. Kouchner «sera porteur d’un message du président» Nicolas Sarkozy et «la relation bilatérale franco-algérienne sera également à l’ordre du jour six mois après la visite d’Etat du président» français, selon la porte-parole. «Cette visite sera, enfin, l’occasion d’aborder l’ensemble des questions régionales et internationales», a souligné la porte-parole du Quai d’Orsay. Le président Sarkozy avait proposé à l’Algérie, lors d’une visite officielle en décembre, de construire «l’union méditerranéenne» sur la base de «l’amitié franco-algérienne». L’Egypte a annoncé jeudi la tenue, le 24 mai au Caire, d’une réunion ministérielle des pays arabes concernés par le «processus de Barcelone» afin de se concerter sur l’initiative française de créer «l’union pour la Méditerranée». Outre les Palestiniens, neuf pays arabes sont concernés par le dialogue euro-méditerranéen de Barcelone, lancé en 1995 par l’Union européenne en direction des pays du Sud : Egypte, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie, Syrie, Jordanie et Liban. Le président Sarkozy veut lancer le 13 juillet l’union pour la Méditerranée, un projet de partenariat entre l’UE et ses voisins du sud de la Méditerranée. Il avait proposé début mars que l’union pour la Méditerranée soit «co-présidée par un président de la rive du Nord et un président de la rive du Sud» et son Premier ministre François Fillon a proposé récemment à Rabat que le siège soit situé dans un pays du Sud. Par ailleurs, et malgré leurs désaccords sur bien des sujets, les pays membres de la Ligue arabe entendent se concerter, le 24 mai prochain au Caire, sur l’initiative française de créer une union pour la Méditerranée, a annoncé le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé jeudi dernier et repris par l’AFP.
Le communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères précise que la réunion vise à «coordonner les positions des pays arabes au sujet de la proposition faite par le président français Nicolas Sarkozy de créer l’union pour la Méditerranée».
Le ministère égyptien a précisé que cet appel est destiné aux pays arabes concernés par le processus de Barcelone. Il s’agit, en plus de l’Egypte, de l’Autorité palestinienne, de la Syrie, de la Jordanie, du Liban, de la Libye, de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc. Cet appel de l’Egypte intervient alors que les initiateurs du projet, notamment le président Nicolas Sarkozy, ont proposé que la future union, qui verra officiellement le jour le 13 juillet prochain à Paris, ait un président européen et un autre du Sud, avant que le Premier ministre français, François Fillon, en déplacement au Maroc fin avril dernier, ne souhaite qu’un des pays de la rive sud de la Méditerranée abrite le siège de la future organisation.
A rappeler que le projet de l’union pour la Méditerranée a été proposé par le président français, Nicolas Sarkozy, au soir de son élection à la présidence de la République française le 6 mai 2007. Resté dans un premier temps à l’état d’idée, le projet a fini par être adopté, après d’âpres négociations notamment avec l’Allemagne, laquelle ne veut pas d’un projet qui se fasse en dehors de l’Union européenne, par les 27 pays de l’ensemble européen au mois de février dernier.
Les pays du Sud, eux, n’ont toujours pas donné leur accord, du moins dans l’ensemble, même si de pays comme l’Egypte, dont le président s’est déplacé à Paris au mois d’avril dernier, et le Maroc ont déjà affiché leur adhésion. Certains autres pays, notamment arabes, restent réticents notamment à l’idée de partager un même espace qu’Israël, qui fait partie du contour méditerranéen, mais qui n’entretient pas de relations diplomatiques avec beaucoup de pays de la région. A rappeler aussi que les pays européens sont liés avec ceux du sud de la Méditerranée par un projet appelé processus de Barcelone. Instauré en 1995, le projet a pour objectif d’aider les pays de la région sur le plan économique, mais aussi politique.
Mais l’initiative, comme d’ailleurs celle des 5+5, n’a pas donné les résultats escomptés. Toutes les projections en sont restées au stade des intentions sans résultats tangibles sur le terrain. Le premier sommet consacré à l’union pour la Méditerranée se déroulera le 13 juillet prochain à Paris, pendant la présidence française de l’Union européenne qui commencera au début du même mois. 

Source Horizons

Le Pèlerin

 



Source : AFP

Le Pèlerin

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 23:00

Bernard Kouchner lundi à Alger

 Ci-dessous Bernard Kouchner à gauche
sur la photo lors de la visite en Tunisie


Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, se rendra lundi en Algérie afin d'aborder avec les responsables algériens le dossier de l'Union pour la méditerranée, a annoncé vendredi son ministère.

"Le principal objectif de ce déplacement est d'aborder avec nos partenaires algériens le dossier de l'Union pour la Méditerranée, dont l'Algérie doit être un acteur majeur", a déclaré la porte-parole du ministère, Pascale Andréani.

M. Kouchner "sera porteur d'un message du président" Nicolas Sarkozy et "la relation bilatérale franco-algérienne sera également à l'ordre du jour six mois après la visite d'Etat du président" français, selon la porte-parole.
"Cette visite sera enfin l'occasion d'aborder l'ensemble des questions régionales et internationales", a souligné la porte-parole du Quai d'Orsay.

Le président Sarkozy avait proposé à l'Algérie, lors d'une visite officielle en décembre, de construire "l'Union méditerranéenne" sur la base de "l'amitié franco-algérienne".

Source : AFP

Le Pèlerin

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 23:00

Algérie

13 Mai 1958 – Il y a 50 ans déjà

 





Le 13 Mai 1958 ont eu lieu des évènements majeurs pour l’Algérie. Que l’on soit pour ou contre, faute de pouvoir discerner et statuer sur la vérité, je vous propose des témoignages vous de vous faire une opinion…. Alors scolaire à Hussein-Dey, j’ai vécu ces évènements en espérant que nous resterions en Algérie….C’est à partir de ces instants que les affaires se sont radicalisées et que toute cohabitation est devenue impossible….Dommage

 

1 Un témoignage plutôt opposé au déroulement des opérations   

France-Télévision et le ministre de la défense au secours de l'OAS ? : Un documentaire dédié à un officier putchiste sur une chaîne publique

Le samedi 10 mai en fin de soirée, la chaîne du service public "France 3" propose un film documentaire d'Alain de Sédouy intitulé "Le Destin d'un capitaine". Sa diffusion est prévue dans le cadre du magazine “Passé sous silence” :

Inspiré par Georges Oudinot, ce film est par ailleurs présenté comme suit :

"Après la bataille de Dien Bien Phu, le capitaine Georges Oudinot rejoint l'Algérie où il est nommé chef des SAS, les sections administratives spécialisées, à Beni Douala, en Kabylie. Il est alors loin de réaliser l'ampleur des velléités indépendantistes et les choix difficiles auxquels il va être confronté, entre discipline et sens de l'honneur. Cinquante ans plus tard, en compagnie de son épouse et de ses compagnons de l'époque, Georges Oudinot se souvient... À travers son histoire se dessine la genèse de la guerre d'Algérie."

… et également en ces termes :

"Lors de la guerre d'Algérie, l'armée française fut engagée dans une mission de maintien de la paix et de lutte contre le sous-développement, puis, après la radicalisation du FLN, dans une lutte antiterroriste. En faisant du peuple son arme principale, le FLN a conduit l'armée à recourir à des méthodes de combat contraires à ses traditions et à ses valeurs, en particulier l'usage de la torture dans la recherche du renseignement. La crise morale de l'institution militaire française, amorcée en Indochine, fut consommée dès cet instant, et connut son apogée lors du putsch des généraux, en 1960. Il s'ensuivit l'exode des Européens et le massacre des harkis, victimes expiatoires de la guerre."

Il convient de rappeler que le capitaine putschiste Georges Oudinot est l’auteur de "Un béret rouge en... képi bleu ! : Mission en Kabylie 1956-1961, Carnets d'un chef de SAS, Beni-Douala". Sur son site Internet (
www.adimad-oas.com), l’association de factieux, nostalgiques de la France coloniale en Algérie, dénommée "Adimad" assure la promotion de ce livre dans les termes ci-après : « Septembre 1955. Le capitaine Oudinot revient d'Indochine, amer d'avoir dû quitter ses compagnons d'arme, les "paras vietnamiens". II a beaucoup réfléchi à cette guerre subversive perdue et comme la plupart des officiers d'Indochine, il est convaincu que lors des conflits latents, l'objectif de l'agresseur sera désormais la prise en main des populations pour les soumettre à une idéologie révolutionnaire.

"Homme de guerre, il se sent concerné par la situation alarmante de l'Algérie où une mouvance subversive indépendantiste minoritaire très active profite de la sous-administration endémique du bled pour instaurer, par le racket et l'assassinat, un climat insurrectionnel généralisé."

"La gravité de la situation contraint le gouvernement à faire appel à l'Armée et le gouverneur général Soustelle obtient, pour étoffer le maillage administratif, que soit mis sur pied un service des Affaires algériennes inspiré du service des Affaires indigènes du Maroc. Les officiers de ce nouveau service, qui portent le traditionnel képi bleu à croissant d'or de leurs "Anciens", prennent en charge de nouvelles circonscriptions : les Sections Administratives Spécialisées (SAS) créées par fractionnement des communes mixtes. Leur mission immédiate consiste à rétablir le contact avec la population, en liaison étroite avec l'Armée, et à réactiver l'Administration sous toutes ses formes. Aux yeux du capitaine Oudinot, " l'officier SAS " ainsi défini est le maillon qui manquait entre les domaines civil et militaire, confrontés à une situation de non-droit. Une fois de plus, il se porte "volontaire". En mai 1956, il est nommé chef de la SAS de Beni-Douala, en Grande Kabylie. ».

Les recherches, sur Internet, concernant le contexte dans lequel le film "Le Destin d'un capitaine" a été réalisé conduisent au très officiel site de la Garnison de Paris (
http://www.garnison-paris.terre.defense.gouv.fr), éditrice d’un rapport bimensuel dont le n° 6 (16-30 avril 2008) comporte, en page 2, un encart consacré au documentaire en question (cf. pièce jointe). Il y apparaît que l’autorité militaire en a assuré la projection en avant-première, le jeudi 17 avril 2008, dans les locaux de l’École militaire à Paris.

Cette présentation a été organisée conjointement avec le "Secours de France", commanditaire du film. Composée d’anciens activistes et sympathisants de l’OAS, l’association "Secours de France", cousine germaine de l’Adimad, était représentée par deux de ses dirigeants lors d’un hommage au chef des commandos Delta de l’OAS, le lieutenant déserteur Roger Degueldre, sur le lieu de sa sépulture (cimetière des Gonards à Versailles), le 7 juillet dernier, à l’occasion du quarante-cinquième anniversaire de son exécution après condamnation à mort par la Cour militaire de justice le 28 juin 1962.

Ainsi cautionnée par le ministère de la défense, l’initiative de la promotion d’un documentaire dédié à un capitaine félon vient renforcer le sentiment à la fois d’une résurgence de l’OAS atteignant le cœur de la République et d’une contribution du Gouvernement à la réhabilitation de cette organisation séditieuse.

C’est ce sur quoi je souhaitais appeler tout particulièrement votre attention, au lendemain de la rencontre entre l’ancienne ministre de la défense avec le président Bouteflika et de ses déclarations à la presse algérienne : « À travers cette visite en Algérie, j'ai voulu manifester la volonté de la France de renforcer encore davantage les liens historiques et étroits qui existent entre nos deux pays dans un domaine de coopération particulier, celui de la protection de nos concitoyens contre les risques et les menaces du terrorisme » !

Jean-François Gavoury
Président de l’Association nationale
pour la protection de la mémoire
des victimes de l’OAS (ANPROMEVO
)

 2 Un témoignage pro européen

 Le 13 mai 1958, les Algérois d'origine européenne en appellent au général de Gaulle pour maintenir la souveraineté de la France sur l'Algérie. L'insurrection va avoir raison de la IVe République... et inutilement prolonger la guerre d'Algérie en mettant fin aux espoirs nés quelques mois plus tôt.

Sabotage d'une solution politique

Au début de l'année 1958, Pierre Pflimlin, député MRP (chrétien-démocrate) de Strasbourg, est pressenti pour la présidence du Conseil. Mais il est soupçonné de vouloir négocier un cessez-le-feu avec les rebelles du FLN qui luttent pour l'indépendance de l'Algérie.

Les gaullistes qui militent corps et âme pour le retour du général de Gaulle au pouvoir encouragent les pieds-noirs à la sédition. Ils laissent entendre que le Général est la personnalité la mieux placée pour maintenir les trois départements algériens au sein de la République.

Le 10 mai 1958, Alain de Sérigny, directeur de l'Écho d'Alger, publie un éditorial où il en appelle à de Gaulle pour sauver l'Algérie française que les partis traditionnels et le prochain gouvernement s'apprêtent à lâcher : «Je vous en conjure, parlez, parlez vite, mon général...»

Vrai-faux coup d'État

Le 13 mai 1958 est le jour de l'investiture de Pierre Pflimlin. À Alger a lieu une manifestation d'anciens combattants à la mémoire de trois militaires du contingent faits prisonniers par les fellaghas et fusillés en Tunisie.

Profitant de la manifestation, les partisans de l'Algérie française donnent l'assaut au bâtiment du gouvernement général sous la conduite de Pierre Lagaillarde, un leader étudiant. Après la mise à sac du gouvernement général, les émeutiers nomment un Comité de salut public.

Le général Jacques Massu, qui a reçu de Félix Gaillard les pleins pouvoirs civils et militaires à Alger, en accepte la présidence. Il envoie à Paris un télégramme : «... exigeons création à Paris d'un gouvernement de salut public, seul capable de conserver l'Algérie partie intégrante de la métropole». Les députés, qui n'apprécient pas cette intrusion, investissent comme prévu Pierre Pflimlin. C'est la rupture avec Alger.

Le 14 mai, à 5 heures du matin, Massu lance un nouvel appel : «Le comité de salut public supplie le général de Gaulle de bien vouloir rompre le silence en vue de la constitution d'un gouvernement de salut public qui seul peut sauver l'Algérie de l'abandon».

Le lendemain, 15 mai 1958, le général Raoul Salan, qui commande l'armée en Algérie, prononce une allocution devant le comité de salut public, à l'intérieur du Gouvernement général d'Alger : «Vive la France, vive l'Algérie française, vive le général de Gaulle !»

Puis il se rend sur le balcon et s'adresse à la foule rassemblée sur le Forum : «Nous gagnerons parce que nous l'avons mérité et que là est la voie sacrée pour la grandeur de la France. Mes amis, je crie : «Vive la France ! Vive l'Algérie française !»... Il se retourne vers l'intérieur mais se heurte à la haute silhouette du gaulliste Léon Delbecque qui lui souffle : «Vive de Gaulle, mon général !» Revenant vers le micro, Salan reprend la phrase : «Vive de Gaulle !»

Les dés sont jetés avec cet appel public au Général, éjecté de l'activité politique en 1947 mais toujours très désireux de donner à la France des institutions plus stables que la IVe République.

De Gaulle, le retour

De sa retraite de Colombey-les-Deux-Eglises, de Gaulle fait répondre le jour même qu'il se tient prêt à «assumer les pouvoirs de la République».

Le 19 mai, il donne une conférence de presse pour dire qu'il refuse de recevoir le pouvoir des factieux d'Alger. Aux journalistes qui s'inquiètent de l'éventualité d'une dictature, il lance : «Croit-on qu'à 67 ans, je vais commencer une carrière de dictateur ?».

Le 27 mai, de Gaulle affirme dans un communiqué qu'il entame le processus régulier pour «l'établissement d'un gouvernement républicain». Stupeur dans la classe politique. Serait-ce un coup d'État ?

Pour dénouer la situation, René Coty, le président de la République, se résout le 1er juin, dans un message au Parlement, à en appeler au «plus illustre des Français... Celui qui, aux heures les plus sombres de notre histoire, fut notre chef pour la reconquête de la liberté et qui, ayant réalisé autour de lui l'unanimité nationale, refusa la dictature pour établir la République».

Le général forme sans attendre un gouvernement de rassemblement avec Guy Mollet, chef de la SFIO (parti socialiste), Antoine Pinay (Centre National des Indépendants, droite), Pierre Pflimlin, MRP (chrétien démocrate), Michel Debré (gaulliste),...

Investi de la présidence du Conseil, le général Charles de Gaulle s'attelle à la mise sur pied d'une nouvelle Constitution. Elle est approuvée par référendum le 28 septembre 1958 avec 79,2% de Oui et toujours en vigueur.

Le 21 décembre 1958, Charles de Gaulle est élu président de la République et de la Communauté française par un collège électoral. C'est le premier président de la Ve République.

Sources Fré.fr et http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19580513

 

Cordialement

Le Pèlerin

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 15:09

Décès de Pascal Sevran, chantre de la chanson française.

 

 

Parolier, chanteur, écrivain, producteur et animateur de télévision, Pascal Sevran, décédé vendredi à l'âge de 62 ans à Limoges des suites d'un cancer du poumon, a défendu pendant 25 ans la chanson française d'antan sur le petit écran.

Né le 16 octobre 1945 d'un père chauffeur de taxi et d'une mère couturière, Pascal Sevran, de son vrai nom Jean-Claude Jouhaud, était un autodidacte.

Doté du seul certificat d'études, il rêve de devenir chanteur et fréquente le Petit conservatoire de Mireille. Il y rencontre le philosophe Emmanuel Berl (époux de Mireille) et devient son secrétaire particulier.

Il commence à écrire des chansons (quelque 500) dont "Il venait d'avoir 18 ans" pour Dalida, qui devient l'une de ses grandes amies. C'est dans la loge de la chanteuse qu'il rencontre en 1977 François Mitterrand, pas encore président de la République, avec lequel il entretiendra jusqu'au bout une amitié indéfectible.

En 1984, il anime sur TF1 l'émission qui le rendra célèbre: "La chance aux chansons", diffusée en semaine l'après-midi pendant 17 ans, sur TF1 puis sur France 2. En 2001, l'émission devient dominicale et change de nom ("Chanter la vie").

Passionné de littérature, Pascal Sevran était également auteur. Il avait reçu le Prix Roger Nimier en 1979 pour "Le passé supplémentaire". Après la mort de son compagnon de longue date, en 1998, il a écrit son journal intime, dont certains tomes se sont vendus à près de 100.000 exemplaires.

Fin 2006, il avait provoqué un tollé en tenant des propos controversés sur la sexualité des Noirs, lors d'un entretien avec Var Matin. Des personnalités, y compris de gauche, avaient pris sa défense en assurant que Pascal Sevran ne méritait pas l'étiquette de raciste, mais il avait reçu un sévère avertissement de son employeur, France 2.

Il était officier de la Légion d'honneur.

Son décès a été annoncé par un communiqué. "La famille de Monsieur Pascal Sevran a la profonde douleur d'annoncer son décès, survenu le vendredi 9 mai 2008 à 10 heures à Limoges, des suites d'un cancer du poumon", indique le document.

Un hommage lui sera rendu le mardi 13 mai 2008 à 10 heures 30 en l'Eglise Saint-Louis-en-l'Ile de Paris. Les obsèques seront célébrées dans l'intimité familiale, précise le communiqué.

Pour mieux connaitre sa vie et son œuvre, je vous prie de bien vouloir cliquer sur les liens ci-dessous :


 

http://www.lemonde.fr/carnet/article/2008/05/09/l-animateur-de-television-pascal-sevran-est-mort_1043126_3382.html

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/05/09/01011-20080509FILWWW00429-sevranamoureux-de-la-chansondelanoe.php

http://www.musiqueray.org/actualites/sevran-un-salarie-d_europe-1-modifie-sa-bio-sur-wikipedia/2007001065.html

Source AFP

 Le Pèlerin

 

 

 

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 07:12

 Premiers détails sur la vente de quatre FREMM à l'Algérie


 

Comme la lettre spécialisée Maghreb Confidentiel l'avait révélé voici quelques semaines, la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie en novembre 2007 a ouvert la voie à un énorme contrat d'armement : l'achat par Alger de quatre exemplaires de la frégate ultramoderne FREMM. Le Point peut ajouter qu'Alger est en outre intéressée par plusieurs autres achats en France, dont celui de deux exemplaires du Bâtiment de projection et de commandement de type Mistral . Pour faire bonne mesure, les discussions portent sur l'acquisition clés en main de deux infrastructures navales considérables : une base navale complète et un chantier de construction navale. Tout ce que Paris compte de marchands d'armes est mobilisé autour des ces gigantesques et néanmoins toujours hypothétiques contrats, dont les négociations sont pilotées en personne et en direct depuis l'Élysée par les deux hommes qui ont pris la haute main sur ce type de dossier : le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant, et le chef de l'état-major particulier de la présidence, l'amiral Édouard Guillaud.

Concurrence exacerbée

À Paris, tout le monde fait profil bas. Difficile d'arracher une confidence où que ce soit et l'Élysée est muet. Pourtant, les choses avancent, apparemment hors des procédures habituelles. Des réseaux commerciaux français informels, mais très actifs en Algérie où la corruption des décideurs est une règle de base ont été écartés. On nous a affirmé de plusieurs sources que d'autres intermédiaires cherchent à se mettre en place, mais dans un contexte concurrentiel exacerbé. Chacun pousse ses pions, tous les industriels sont certains d'avoir déniché la perle rare qui ouvre les portes des "vrais" décideurs algériens : les Russes, qui tiennent jusqu'à présent d'une main ferme les marchés militaires en Algérie, ont déjà annoncé qu'ils avaient remporté celui des frégates, comme l'indiquait il y a peu la revue
Kommersant . Mais ni les Britanniques, ni les Allemands, ni les Français n'ont renoncé.

Les officiels comme les industriels français sont certains qu'il est possible de remporter ce marché à la condition que certaines règles soient respectées. Un homme bien informé des négociations en cours explique : "Nous ne paierons pas de pots-de-vin. Les Algériens veulent un contrat d'État à État. Ils ont la garantie du gouvernement français que les prix proposés par les industriels seront dérivés de ceux payés pour ses propres navires par notre marine nationale. Augmentés de 3 % de frais généraux, des frais financiers éventuels et des coûts spécifiques des adaptations qu'ils exigeraient." Mais quand il s'agit de connaître les prix proposés, c'est motus. Seule référence, le prix non confirmé auquel une FREMM a été récemment vendue au Maroc : 500 millions d'euros. On imagine ce que représente le possible contrat algérien : un pactole ! Quoique... Pour les BPC de type Mistral, il n'est plus tout à fait certain que les Algériens soient toujours intéressés. Quant à la base navale, qui concernerait une extension de Mers-el-Kebir, les contours du projet sont encore vagues. Et pour ce qui est du chantier naval, on est encore loin d'un accord. Les Algériens exigent enfin que ce soit la marine nationale qui forme leurs équipages (une part substantielle de la facture), alors que Paris a monté une structure spécialisée, la NAVFCO, branche spécialisée du groupe paraétatique
Défense Conseil International . Mais on est là dans les infimes détails...

La volonté algérienne de se doter d'une marine moderne, tout en se rapprochant de l'Otan, est une véritable aubaine pour les vendeurs d'armes français. Notamment parce que le pays est riche, solvable et dispose d'un cash considérable. Le poids du passé semble ne plus entrer en ligne de compte, dès lors qu'il s'agit de parler business. Mais attention aux embuscades. De source bien informée sur ce dossier, mais travaillant pour un industriel européen, on se persuade que les Algériens ont déjà pris la décision de se fournir auprès de... l'Allemagne ! Il faudra attendre pour connaître la réponse, car rien ne se décidera avant la fin de cette année, au plus tôt.

 

Source Le Point

Le Pèlerin

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 07:02

Boom immobilier au Maroc

Du 8 au 11 mai, au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, le Smap Immo propose aux Français des idées pour s'offrir des logements de rêve sous le soleil marocain.

Le salon de l'immobilier marocain en Europe se déroulera du 8 au 11 mai, au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. Organisée avec le soutien du ministère marocain de l'Habitat, cette cinquième édition du Smap Immo réunit plus de 130 exposants venus de toutes les régions du Maroc, avec une offre immobilière très large, pour les acquéreurs en quête d'une résidence secondaire comme pour ceux qui souhaitent s'installer sur place (environ 35 000 Français ont déjà fait ce choix), ou encore pour les investisseurs particuliers. Et pour tous les budgets.

Cette année, un espace particulier, le Pavillon d'excellence, est même réservé aux programmes haut de gamme, pour une clientèle dotée d'un fort pouvoir d'achat, prête à débourser de 700 000 à quelque 2 millions d'euros pour retrouver la douceur du climat marocain et des services ad hoc (gardiennage…). Un Salon à l'image du boom immobilier que connaît le Maroc et de la diversité de l'offre locale.

Là-bas, les grues sont partout dans les rues, et malgré le dynamisme de la construction, les prix flambent. «C'est un boom, pas une bulle», insiste Ahmed Taoufiq Hejira, le ministre marocain de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace.

Envolée des prix
Mais quelques chiffres en disent long. La consommation de ciment est passée de 7,5 millions de tonnes en 2003 à 13 millions fin 2007. Et les prévisions à l'horizon 2012 tablent sur au moins 20 millions de tonnes. Dans un pays où pourtant seuls 20 % de la population se rend dans une banque pour emprunter, les encours du crédit ont plus que doublé. Une frénésie qui n'est pas loin de rappeler l'emballement, il y a quelques années, de l'immobilier en Espagne, toute proche. Un spectre que les autorités s'empressent d'écarter.

«Le Maroc a un déficit de 640 000 logements, auquel il convient de rajouter les logements insalubres à remplacer. Au total, le pays aurait besoin d'un million de nouvelles unités», souligne Ahmed Taoufiq Hejira.

Sans compter la demande nouvelle des ménages qui s'installent et qui sont nombreux dans ce pays où 60 % de la population a moins de trente ans. Cette demande additionnelle est évaluée chaque année de 30 000 à 40 000 logements.

Et l'offre peine à combler ces besoins. «L'an dernier, nous avons construit plus de 120 000 logements. Et c'était la troisième année consécutive que nous dépassions les 100 000 unités», rappelle le ministre. Mais cela ne suffit pas pour l'instant à calmer l'envolée des prix, attisée par la spéculation.

À l'image de ce promoteur de Tanger, à la tête d'un gigantesque ensemble de plus de 1 300 logements, dont de nombreuses villas. La commercialisation n'a toujours pas débuté, alors que les travaux sont sur le point de démarrer. Car son calcul est simple : plus il attend pour vendre et fixer ses prix, plus il vendra cher. Chaque jour qui passe lui rapporte un peu plus ! Et rien ne le presse car il est soutenu par les banques.

Depuis 2004, à Tanger, par exemple, selon les notaires marocains, les prix des terrains ont été multipliés par trois ou quatre, et les logements ont facilement doublé. Les appartements neufs en centre-ville, qui valaient alors autour de 700 € le mètre carré, atteignent aujourd'hui 1 300 ou 1 400 €. Dans les villes les plus recherchées, comme Rabat, Marrakech ou Agadir, le prix moyen avoisine désormais 2 000 € le mètre carré et grimpe même à 2 500 € pour les quartiers les plus huppés. Signe évocateur de cette tension, la pratique des dessous-de-table (le «noir» dans le vocabulaire local) est devenue quasiment incontournable sur le marché. Ils peuvent atteindre jusqu'à 40 % du prix de vente.

Si, malgré cette envolée, les prix marocains semblent toujours attrayants pour les Français, habitués à des tarifs bien plus élevés dans les grandes villes de l'Hexagone, ils sont en revanche de plus en plus difficiles à supporter pour les Marocains eux-mêmes. Les premières victimes sont les ménages les plus modestes. Mais la classe moyenne connaît, elle aussi, aujourd'hui dans ce pays des difficultés croissantes pour se loger.

Source ActuDz.com

 

Le Pèlerin

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 06:42

Multimédias – France -   Loi sur le piratage : répression à tous les étages



 

Messages d’avertissement, coupures pour six mois ou un an, amendes pour les opérateurs qui ne collaborent pas : le projet de loi contre le piratage se précise. Les acteurs du web en appellent au gouvernement.

Le gouvernement prépare un nouvel arsenal contre le piratageLe projet de loi sur le piratage révèle sa vraie nature. Examiné par le Conseil d’Etat avant d’être défendu par le gouvernement devant l’Assemblée, le texte circule désormais sur internet et créé la polémique. En cause, son caractère particulièrement répressif. Alors que le développement de plates-formes sans DRM et la révision de la chronologie des médias sont expédiés en quelques lignes, la majeure partie du document de 25 pages est en effet consacrée à la batterie de mesures censées convaincre les Français de ne plus télécharger illégalement.

Pour faire bonne figure, les auteurs du projet jouent toutefois sur les mots. Les messages d’avertissement, envoyés aux pirates par la nouvelle Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur l'internet, sont ainsi qualifiés de « recommandations ». Recommandations qu’il sera particulièrement judicieux de suivre. Car en cas de récidive, l’autorité pourra décider d’une coupure de l’abonnement de six mois à un an, que les fournisseurs d’accès devront entériner sous peine d’amende de 5000 euros. Une perte plus courte pourra être aménagée si le fautif reconnaît les faits. Privé d’internet, il devra en tout cas continuer à payer son abonnement, sera fiché et ne pourra pas souscrire à une autre offre. En revanche, le téléphone et la télévision, en « triple play », seront préservés.

Pour les acteurs de l’internet, c’est déjà trop. « Bannir, même temporairement, des internautes de la société de l'information, ce n'est pas seulement les empêcher de télécharger des contenus illicites, c'est aussi et surtout leur interdire toute utilisation d'un vecteur de communication et d'expression devenu indispensable », estime l’Association des services internet communautaires (ASIC), dans un courrier envoyé au gouvernement dont le site PCInpact a fait état. L’association, qui réunit des groupes comme Google, Dailymotion, Yahoo et Microsoft, juge cette sanction « disproportionnée » et rappelle que le mécanisme de la « réponse graduée » a été condamné par le Parlement européen. Le 10 avril, les eurodéputés ont en effet adopté un amendement, déposé par les socialistes Michel Rocard et Guy Bono, appelant à éviter de couper l'abonnement des internautes.

Une obligation de surveillance
En amont, la procédure de détection du piratage est aussi mise en cause. « L’ensemble de ce dispositif ne repose pas sur le délit de contrefaçon mais sur une obligation de surveillance », détaille le projet de loi dans son introduction. Concrètement, c’est à chacun de s’assurer que son accès n’est pas utilisé pour du piratage. Aux familles d’assumer la prévention. Seule issue pour éviter la coupure, l’installation sur son poste d’outils de « sécurisation efficaces », c’est-à-dire de filtrage, qui pourront être proposés par le FAI. « Reste à démontrer que de tels dispositifs de filtrage "efficaces" existent comme le prétend la loi, à expliquer comment prouver qu'ils étaient installés [et] ont été contournés », dénonce cette fois la Quadrature du Net, qui se présente comme « un collectif de citoyens français qui informe sur des projets législatifs menaçant les libertés publiques ».

Le débat parlementaire s’annonce donc houleux. La semaine dernière, les producteurs de disques avaient appelé le gouvernement à accélérer l’adoption de la loi. « Il ne serait pas acceptable, vu les engagements du Président de la République, que le texte passe en première lecture à l'automne », déclarait le directeur général du Snep, Hervé Rony. « Il faut des dizaines de milliers de messages pour que les gens aient le sentiment que les choses changent », espérait-il alors, en marge de la publication des chiffres du secteur, toujours en net déclin. « La baisse est plus forte que ce qu'on craignait et on ne sait pas où elle s'arrêtera », commentait alors Hervé Rony.

Source JDN

Le Pèlerin

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