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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 00:01

Algérie : les griefs de la France à l’égard de la politique algérienne

 
A quelques jours de la visite d’Etat de Nicolas Sarkozy en Algérie, Paris s’interroge sur l’avenir de sa relation avec Alger. Depuis quelques mois, les Algériens mènent une politique étrangère jugée «déroutante» par les Français. Un sentiment qui s’est accentué au lendemain de la visite de travail de Nicolas Sarkozy à Alger, en juillet dernier. «L’Algérie semble en décalage avec les réalités du monde. Personne ne comprend sa vision stratégique», estiment les milieux diplomatique et économique français.

Explication de texte : au plan diplomatique, l’Algérie mène un dialogue sécuritaire avec l’OTAN ; n’a plus de politique africaine qui a caractérisé sa diplomatie au début du règne de Bouteflika ; absente de la scène diplomatique arabe ; gère difficilement ses relations de voisinage avec des pays comme la France et l’Espagne…

Dans le domaine économique, «la stratégie algérienne est marquée par une dispersion dans le choix des alliances : l’Algérie ne possède pas un partenaire clairement identifié», soulignent les mêmes sources. Les Français pointent du doigt un retour en force de réflexes protectionnistes qui bloquent le processus de privatisation. «Un tel réflexe aurait été facile à comprendre si l’Algérie avait réellement une vraie industrie à protéger. L’industrie algérienne n’exporte pas et en la maintenant dans cet état, l’Algérie perd des points de croissance précieux», explique un industriel français. A Paris, après les récents passages de Hamid Temmar et Chakib Khelil dans la capitale française, on estime que le programme de privatisation du gouvernement algérien est déjà un échec.

Pour les Français, l’Algérie fait également un mauvais usage de son énergie et peine à utiliser cette dernière comme un outil d’influence diplomatique. «Dans ce contexte, le refus d’une alliance entre Gaz de France et Sonatrach était une erreur stratégique. Chakib Khelil n’a aucune vision stratégique. Il se comporte comme un trader qui vient vendre son gaz au plus offrant», analyse un spécialiste des relations bilatérales. «L’Algérie est aujourd’hui le pays de l’OPEP où l’industrie évolue le moins bien. Sans hydrocarbures, on se demande comment ce pays ferait», poursuit le même spécialiste.

Au plan de la coopération militaire, les choses ne vont guère mieux. Les propositions françaises dans les domaines de la formation, de la vente d’équipements et même du transfert de technologies se sont heurtées au silence de la partie algérienne. «Les Algériens n’ont donné aucune réponse : ni positive ni négative aux propositions des Français», explique une source proche du dossier.

Enfin, au plan de la politique intérieure algérienne, les Français évoquent le «désordre institutionnel» qui règne dans le pays. Le retour des attentats de ces dernières semaines est considéré comme «la confirmation de ce « désordre». «Depuis le second mandat de Bouteflika, on a beaucoup de mal à comprendre ce qui se passe à la tête du pouvoir. Qui est influent, qui l’est moins ? Quel est le rôle de l’armée ? Quel est le poids réel de l’exécutif ?», souligne le spécialiste.

Résultat : «faute de perspective claire avec l’Algérie, Sarkozy préfère avancer avec les Marocains. Ils sont plus concrets», conclut notre interlocuteur.
 
Source Forum Algérie
 
Le Pèlerin

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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 00:04
Le Centre de Santé de la ville d'Hussein-Dey 


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Le Centre de Santé - Avril 2005

 
Le Centre de Santé a été inauguré en juin 1948 par Henry Prince, Maire d’Hussein-Dey.
Le Centre se situait en face de la Place d’Hussein-Dey, entre le Cours complémentaire Jules Ferry et le Stade municipal.
Le Centre, comme il n’en existait aucun autre en Algérie, voire en Afrique du Nord, était destiné, avant tout, aux enfants. C’est ainsi que régulièrement les enfants de nos écoles s’y acheminent en longues files sous la conduite de leurs maîtres, pour y trouver une réponse à leurs problèmes de santé.
Le Centre connut un tel succès qu’au cours des deux premières années, plus de cent mille consultations furent données, pour le bonheur de ceux qui en étaient les instigateurs. Ces Pionniers durent en effet, batailler avec acharnement pour vaincre des résistances à tous les échelons de la vie publique.
Les promoteurs du Centre prétendaient en effet que la prévention et le dépistage précoce en s’adressant à l’enfant dès sa conception et son jeune âge étaient un investissement en faveur de tous et qu’ainsi tout le monde avait à y gagner…. Il ne s’agissait plus seulement de soigner selon les normes classiques, il fallait doter le Centre d’un cerveau, d’un cœur, d’une âme. Il fallait protéger l’enfant sur le plan physiologique et prévenir certaines tares et combler certaines lacunes en liaison avec l’enseignement. Il fallait des examens, des analyses, des mensurations. Il fallait un fichier, des tests, une gymnastique corrective. Et, aussi, non seulement examiner les enfants au Centre, mais encore les suivre dans leurs classes, dans leurs foyers, dans leurs jeux.
Les parents devaient se sentir rassurés. Les enfants devaient prendre conscience de leur être, de leur devenir. Les bases mêmes du corps social changeaient. A l’isolement trop souvent déprimant se substituait la solidarité effective. On ne s’intéressait plus seulement à l’être touché par la maladie. La collectivité se penchait avec sollicitude sur chacun de ses membres.
Ce discours était bien loin de convaincre les nombreux élus et les autorités administratives de l’époque….Cela semblait disparate, hasardeux. Comment ne pas douter?
Le succès fut pourtant éminemment rapide. Les meilleures bonnes volontés répondirent présentes, qu’ils fussent membres du corps médical, du corps enseignant ou du personnel administratif à tous les échelons de la hiérarchie.
Ce généreux élan provoquait un élan de dévouement, pétri d'altruisme et l’assurance de travailler avec clairvoyance pour les générations à venir.
Ce centre eut un succès à peine espéré et fut pour la ville d’Hussein-Dey une grande réalisation, sans négliger pour autant les autres projets à caractère social que la ville d’Hussein-Dey réalisera avec la même ardeur.
 
Le Fonctionnement du Centre de Santé
 
Dirigé par le Docteur Mattei, le Centre de Santé englobait tout ce qui a trait à la médecine sociale et à la médecine des soins :
 
- Un Bureau de Bienfaisance Service d'Hygiène
- Un Service d'Assistance.
 
-   14 médecins, dont un radiologue, un chirurgien-dentiste et deux sages-femmes, assurent les différentes consultations qui comprennent :
 
-  Médecine générale
- Médecine infantile
- Prénatale
- Gynécologie
- Chirurgie
- Urologie
- Phtisiologie
– O R L
- Ophtalmologie
- Dermato-Vénérologie
- Neuropsychiatrie
- Stomatologie
- Hygiène Scolaire (en 1942, voir ci-dessous).
 
- Un Service de consultation de dépistage des tumeurs
 
D'importants résultats ont été obtenus dans le Domaine du dépistage de la tuberculose, de la lutte antivénérienne et du dépistage des tumeurs ; ce qui permit de réduire considérablement les frais d'hospitalisations, une charge écrasante pour la Commune.
L'expérience du Centre de Santé d'Hussein-Dey est décisive.
 
 
Le Service d'hygiène scolaire (SHS)
 
Créé en 1942, interrompu au début des hostilités, le Service d'hygiène scolaire, composé d’un examinateur scolaire, assisté de 3 adjoints, fut remis en fonction en 1946. Il n'atteint son plein et efficace développement qu'à l'ouverture du Centre de Santé de notre commune. La protection de la santé des enfants soumis à l'obligation scolaire est d'une utilité primordiale. Elle va influencer la santé physique et morale des citoyens de notre ville et aboutir à leur épanouissement dans notre société. Le SHS collaborera avec les services de la Santé pour une meilleure efficacité dans la lutte contre les épidémies et la maladie en général.
 
Je me souviens des nombreuses visites à ce centre de Santé alors que j’étais scolaire à Jules Ferry….Je me souviens de ces consultations très judicieuses de cette Doctoresse qui nous examinaient les uns après les autres…..
Je me souviens de ces séances de vaccination où toute la classe en slip était assise sur de longs banc en enfilade…alors là c’était la séance du lancer des aiguilles dans nos épaules généralement peu charnues, avant que la doctoresse munie d’une grosse seringue nous distille sans refaire le plein le précieux liquide qui devait nous protéger de la maladie….J’en ai encore un frisson dans le dos…En face le professeur responsable nous promettait une récompense si nous ne bronchions pas…..
 
Sources : Archives de la ville d’Hussein-Dey, recherches Internet et souvenirs personnels

Le Pèlerin
 
 
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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 00:42
Aux cimes de Tikjda
Là où la vie est belle

Sous les arbres millénaires, à l’auberge de l’Hôtel du Djurdjura ou encore plus loin à Aswal, les familles affluent chaque jour. La montagne somptueuse, l’air pur et les paysages féeriques les y invitent.
Vendredi: il est 9 h. La circulation est réduite. Les automobilistes se font rares sur la RN 33 menant de Bouira à Tikjda. Il fait frais. En quittant la ville de Haïzer, encore endormie, le chemin devient de plus en plus difficile d’accès, mais depuis, la récente réfection du bitume a facilité bien des choses aux automobilistes. De village en village, la montée est agréable tant la fraîcheur des lieux invite à l’escapade. Premier arrêt, le cantonnement de la garde communale. Grande bâtisse, la structure domine et semble veiller sur tout ce qui bouge.
Depuis la terrasse et les embouchures donnant de tous les côtés de la petite forteresse, les éléments de la garde sont aux aguets. Ici, on n’a pas le droit de se sentir abandonné, au contraire, comme l’air pur qui emplit les lieux, la sécurité est inhalée à pleins poumons. On entend même le silence. Un silence où planent une confiance totale et un bien-être incommensurable. «Ici c’est la paix, tout est tranquille. Les familles qui y viennent se sentent en sécurité. Regardez-les d’ailleurs, elles préfèrent s’éclipser au milieu des arbres pour pique-niquer dans la convivialité», soutient un responsable de l’Hôtel du Djurdjura. Passé le temps de la peur, la vie a repris de plus belle à Tikjda. Le parc est entièrement sécurisé. Sur les lieux, les forces chargées d’accomplir cette noble mission sont constamment en éveil et ne baissent pas la garde.

Le roi magot
9h45. nous arrivons tout en haut. La vue est magnifique. La nature nous tend les bras.
La station climatique nous fait face, alors que nous arrivons à proximité d’un ex-chalet nouvellement transformé en café-restaurant. 300 mètres plus loin, un groupe de la garde communale nous reçoit avec le sourire et l’un deux nous fait signe de passer. Notre voiture entame un sentier étroit, semi-bitumé et nous avançons sous de grands chênes, sapins et autres arbres millénaires. Au fur et à mesure, nous découvrons la diversité des espèces qui peuplent le Parc national du Djurdjura. «La réserve protégée s’étend sur 18 550 hectares, elle est classée réserve biosphère depuis 1997», nous fera savoir M.Kaci, le brigadier en chef des gardes-forestiers.
Cinq minutes plus tard, nous débouchons sur une bifurcation. Trois ou quatre singes magots nous souhaitent la bienvenue.
L’un d’eux grimpe les escaliers de l’Hôtel Djurdjura. Sans doute cherche-t-il quelque chose à se mettre sous la dent. Avant les années sanglantes et le fameux incendie qui avait ravagé, le 30 août 2000, quelque 2000 ha de la réserve du parc, les singes ne s’aventurent jamais loin de chez eux, c’est-à-dire au milieu des arbres. Mais le sinistre ayant détruit le site et faisant disparaître des milliers d’arbres, la nourriture de ces animaux est devenue rare. C’est pour cette raison, d’ailleurs, que les bêtes vivant dans la forêt quittent souvent les bois pour aller se nourrir dans les vergers et les jardins du voisinage causant des pertes incommensurables tant à la faune qu’à la flore. Aujourd’hui, les séquelles de la catastrophe sont toujours visibles à Tikjda où une bonne partie de la flore peine à se régénérer.
En face de nous, une plaque annonce l’altitude du site: 1475 m au-dessus de la mer. Sur la droite, la route continue vers Bouira, sur la gauche, une autre monte vers Aswal (à 10 km environ) où se trouve le centre d’entraînement pour les équipes nationales. Nous empruntons le chemin du milieu, celui qui mène à l’Hôtel Djurdjura et, plus loin, vers le complexe sportif. Nous accédons au parking où nous garons notre véhicule après avoir été autorisés à stationner par les agents de sécurité.
Une vue d’ensemble nous donne une idée de l’ampleur de la nuisance et de la dévastation terroriste des lieux durant la tragédie nationale.
Les séquelles sont toujours présentes car une grande partie de l’hôtel porte toujours les traces de la désolation. La direction de l’hôtel fait de son mieux pour parer au plus urgent en entamant des réparations par-ci, par-là. Mais cela ne suffit pas et le gros des travaux, notamment la réhabilitation de l’un des trois pavillons comprenant quelque 64 chambres et une suite, n’est pas encore à l’ordre du jour.
La question relève de l’EGT Centre (Entreprise de la gestion touristique du Centre) qui, à ce jour, n’a pris aucune initiative concernant la réfection de la partie endommagée de l’établissement. Cela n’empêche nullement l’hôtel et l’auberge attenante de fonctionner actuellement à plein temps avec une capacité d’accueil de 29 chambres et 6 appartements.
De plus, les prix affichés sont étonnamment accessibles et, en hiver comme en été, la direction accorde des tarifs étudiés et offre même des nuitées gratuites à ses clients.
En effet, en affichant le prix de la chambre à 1300 DA et celui de l’appartement à 4000 DA en période de haute saison, la direction de l’Hôtel du Djurdjura veut vraiment faire de la promotion. Le seul inconvénient est le fait que seules quelques agences de voyages jouent leur rôle comme il se doit. Elles préfèrent faire de la publicité au profit d’établissements étrangers que de faire connaître à leur clientèle les atouts touristiques du pays. A l’intérieur, une cafétéria est ouverte et une vaste terrasse entoure la piscine.
Les lieux sont accessibles aux locataires de l’hôtel seulement mais les familles de passage ouvrent également droit à la visite. Pour sa clientèle (groupes de jeunes, couples, familles, délégations étrangères...), la direction de l’hôtel organise, en outre, des randonnées pédestres et des visites guidées grâce à l’aide précieuse des agents et des gardes forestiers du Parc du Djurdjura.

Au paradis des Verts

Nombreux sont les fans de Tikjda qui viennent tout au long de l’année goûter à ses plaisirs. Parmi eux nous avons rencontré le jeune Issaâd d’Alger. Il était au bord de la piscine en compagnie de sa petite famille. «Je viens à Tikjda depuis ma tendre enfance. Le site m’attire et c’est ici que je me sens à l’aise, en été comme en hiver. Seul, en groupe ou en famille, Tikjda a toujours été ma destination privilégiée. On vient se ressourcer. On fait du camping, on organise des randonnées pédestres ou en VTT et c’est magnifique. Tout ce qu’on fait ici n’a pas de prix», affirme notre interlocuteur qui regrette que les autorités n’accordent pas suffisamment d’intérêt à ce pôle touristique aux multiples atouts. «C’est désolant de voir le site abandonné à son triste sort, alors qu’il suffit de peu pour relancer le tourisme dans cet immense paradis. La réhabilitation des pistes de ski et des remontées mécaniques tarde à venir...», ajouta cet amoureux de Tikjda.
Actuellement, la station de Tikjda manque de beaucoup de commodités mais il suffit que les autorités de la wilaya s’engagent pour que le site retrouve ses lettres de noblesse. Les quelques familles rencontrées sur les lieux, espèrent trouver à l’avenir des espaces de loisir, pour leurs enfants. «On vient souvent ici mais les enfants ne trouvent pas où jouer. On aurait aimé trouver un parc d’attraction et des manèges. Cela manque énormément et, de ce fait, beaucoup de familles vont ailleurs et ne viennent pas à Tikjda», nous dira un père de famille venu de Béjaïa. Les mêmes propos sont tenus par M. Kaci, le premier responsable du Parc national du Djurdjura, qui souhaite, lui aussi, qu’un jour les enfants trouvent où jouer à Tikjda. Rencontré au niveau du centre d’information et d’orientation, notre interlocuteur revient longuement sur l’environnement et le respect de Dame nature, sur le rôle qu’accomplissent ses coéquipiers et lui en matière de sensibilisation des visiteurs et sur les espèces animales et végétales qui peuplent la réserve forestière. Il citera, entre autres, le singe magot, le chacal, le renard, la hyène rayée, le vautour fauve, la perdrix grise, l’aigle royal... que le Djurdjura accueille.
Il est midi passé, depuis la terrasse de l’auberge où nous nous sommes rendus, de l’autre côté de la route située en contrebas, une famille de plusieurs personnes déroule un grand tapis à l’ombre d’un chêne. Soudain, une série de klaxons rompt le silence. Un cortège nuptial traverse les lieux, des voitures venues du côté de Tizi Ouzou se succèdent puis disparaissent.
Le restaurant situé au premier étage assure une centaine de couverts à chaque repas. Quelques tables sont déjà occupées et le personnel de service veille au grain. En ce moment, l’hôtel compte une cinquantaine de locataires venus de différentes régions du pays. La semaine passée, une délégation française y avait séjourné pendant quelques jours. Celle-ci participa au deuxième festival de montagne qu’organise l’association Mimouna de Haïzer et elle devrait revenir vers le site avant de quitter le pays, apprend-on des responsables de l’hôtel.
Dehors, la grisaille de la matinée a laissé place à un soleil de plomb. Nous faisons quelques pas sous les rayons dorés.
Avant de quitter les lieux, nous nous rendons au bureau du brigadier en chef de la garde forestière, situé à quelques mètres de là où nous abordons différents sujets en relation avec le site paradisiaque
.
Source: L’Expression
Le Pèlerin
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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 00:33

Tipasa. Activités artisanales

Arts et savoir-faire

La moitié ouest de la wilaya de Tipasa recèle des richesses aux couleurs naturelles impressionnantes, mais également des métiers de l’artisanat qui ont du mal à survivre en ces temps « modernes ». Il fait beau et la chaleur suffocante annonce déjà les couleurs pour les estivants qui veulent s’aventurer à l’intérieur du territoire de la wilaya de Tipasa.

Il est déjà 9h25, le portail entièrement rouillé de l’unité de production de céramique est fermé. Cette unité, qui fabrique des objets en céramique inédits, sombre dans l’oubli et de surcroît n’intéresse plus personne, en dépit des visites successives des membres du gouvernement, qui ont promis monts et merveilles aux travailleurs. Un équipement vétuste, en panne, tandis que la main-d’œuvre qualifiée, à l’abandon, ne sait plus à quel saint se vouer, pour continuer à vivre de leur savoir-faire et de leur génie. Une halte à la Maison du tapis traditionnel de Cherchell nous fait voyager à travers les différentes régions du pays, à travers les motifs et les couleurs des tapis accrochés aux dix métiers qui demeurent opérationnels. On peut aussi y voir une quantité de tapis exposée à l’étage supérieur. Malheureusement, à l’origine une trentaine de métiers faisaient travailler plus de 300 ouvrières, actuellement il n’en reste que quelques-unes et le nombre de métiers à chuté jusqu’à 10. Cette unité de production de tapis traditionnels de Cherchell de réputation mondiale et capable de produire 23 types de tapis traditionnels de toutes les régions d’Algérie, y compris persan, vit aujourd’hui dans l’incertitude, à l’aube de son centenaire. Elle a commencé à produire les tapis en 1908. Pour subvenir aux charges de leurs unités, les responsables n’ont pas hésité à transformer une salle d’une cinquantaine de mètres carrés en une salle des fêtes, d’une part, et, d’autre part, à rentabiliser son espace extérieur en le transformant en un parking pour véhicules. Les tapis traditionnels de Cherchell ont été exportés vers les palais de l’empire japonais et du royaume britannique. Notre passage dans cette unité a coïncidé avec le début de la mise en place du coton et de la laine de mouton, afin de fabriquer, pour la première fois dans les annales de cette unité, un tapis de couloir mesurant 16,35 m de long et 4 m de large. La matière première (laine / coton) pour la réalisation d’un tapis coûte cher. A proximité de cette unité, dans l’un des bâtiments bâti durant la période coloniale, habite une artisane âgée de 86 ans. Hadja Houria vit de ce métier depuis l’âge de 14 ans. Ses doigts produisent des merveilles avec le coton blanc. « El fetla » produite par cette artisane fait réagir agréablement les rares visiteurs à son domicile. « Oui, mon métier m’a permis de faire vivre mes enfants, nous dit-elle, mais voyez-vous maintenant, mon âge ne me permet pas de travailler comme dans le passé. C’est un métier passionnant qui exige de la patience, de l’intelligence et de l’amour. C’est avec ces matériaux que j’arrive à fabriquer mes œuvres », conclut-elle. Nous nous dirigeons encore vers l’ouest de la wilaya de Tipaza, exactement à Hadjret-Ennous et nous y surprenons l’artisan Younès Boutrif. Il sculpte de différentes roches et du marbre. Il innove pour créer ses œuvres artistiques. Sa matière première émane de toutes les régions d’Algérie. Il nous exhibe la lettre envoyée par le pape Jean-Paul II, en guise d’encouragement et de remerciement. Avec une barbe poussiéreuse et le torse nu, Boutrif explique aux visiteurs la signification de ses œuvres, en mettant l’accent sur leur traçabilité. Quant au prix, c’est au visiteur de proposer et au sculpteur de juger si le coût est acceptable ou pas. Nous quittons le petit musée de Younès Boutrif pour nous rendre chez Si Djelloul Meski, qui habite à Messelmoune, un village dans lequel se trouve la fameuse ferme de Stigès, qui avait abrité la réunion secrète présidée par le général américain Clarck, au mois d’octobre 1942. Au milieu des maisons construites dans une anarchie totale due au laxisme des responsables locaux, nous empruntons un chemin étroit et nous découvrons des ustensiles de cuisine fabriqués de la main de ce patriote. « Les incendies de forêt, cette année, nous ont empêchés de nous approvisionner en troncs d’arbres », nous dit-il. Il s’agit d’arbres rustiques plantés, depuis des années, dans les zones montagneuses lointaines de Bouhlal. L’artisan et patriote si Djelloul achète les troncs d’arbres auprès des agriculteurs. La destruction des espaces naturels et particulièrement des forêts, lui font très mal. La petite pioche, qui lui sert à découper les troncs d’arbres, date depuis 1953. « Elle appartient à mon père, nous dit-il, j’ai appris le métier en sa compagnie, et j’arrive à fabriquer ces plats pour le couscous, utilisés à l’occasion des grandes fêtes, ces cuillères et ces louches en bois », conclut-il avec fierté. Abdallah de Bou Ismaïl nous appelle au téléphone, pour nous informer de sa nouvelle création. Il sculpte ses produits sur les os séchés des mammifères marins. Il est également l’un parmi d’autres artisans, qui vit dans la précarité totale, en dépit des œuvres qu’il crée et réalise avec maestria avec ses doigts. On fait appel à Abdallah dès qu’un mammifère marin s’échoue sur la côte. Il se charge de récupérer tout le squelette du poisson en décomposition. Autant d’artisans qui vivent dans l’anonymat total dans une wilaya qui se targue de sa vocation touristique, autant d’endroits naturels paradisiaques encore vierges ; des atouts d’une valeur inestimable, en mesure de garantir un meilleur avenir économique et social qui mériterait au moins un intérêt. Le sort de la wilaya de Tipaza peut se transformer, si un effort en direction de ces deux aspects est consenti. Les mises en scène initiées officiellement ont trop duré sans résoudre les problèmes de dégradation de l’environnement naturel et la situation précaire des artisans.

Source El Watan

 

Le Pèlerin

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 00:31
La flambée du pétrole, une opportunité pour la France
 
A 40 dollars le baril de pétrole, l’énergie nucléaire est fortement compétitif. « A 100 dollars le baril - seuil psychologique qui marque un troisième choc pétrolier -, elle devient une véritable rente », dit Philippe Chalmin, le spécialiste français des matières premières. Surtout pour un pays comme la France qui, depuis une quarantaine d’années, aura investi près de 80 milliards d’euros dans l’atome pour assurer son indépendance énergétique. 78 % de la production française d’électricité relève ainsi du nucléaire (17 % de la consommation globale d’énergie), proportion qui place l’Hexagone en tête des grandes nations atomiques du monde.

Dans ce contexte particulier, Nicolas Sarkozy a décidé de faire tomber les tabous : « La France est prête à aider tout pays qui veut se doter de l’énergie nucléaire civile », a-t-il déclaré à l’ONU le 24 septembre dernier devant les représentants de 150 pays, dont 80 chefs d’Etat. Une provocation en pleine crise iranienne ? Plutôt une manière de définir une doctrine pour une France décidée à devenir l’acteur majeur d’un monde converti au nucléaire civil. Et d’affirmer les ambitions de notre filière industrielle menée par deux champions mondiaux, Areva et EDF, sur un gâteau mondial estimé par l’Agence internationale de l’énergie à plus de 100 milliards d’euros pour les deux prochaines décennies.

On avait ainsi connu un Jacques Chirac VRP multicartes de l’industrie aéronautique. Nicolas Sarkozy se pose, lui, en ambassadeur mondial de l’atome. Sans état d’âme. Et le président français n’a pas tardé à mettre en musique sa nouvelle doctrine. En visite à Rabat, il proposait le 22 octobre dernier que le Maroc « se dote d’une filière civile en partenariat avec la France ». En Libye, la résolution de l’affaire des infirmières bulgares aura eu son pendant nucléaire. Partout, Areva poursuit une intense activité commerciale dans un monde largement converti à l’atome.

Pour cela, il aura fallu une véritable révolution qui permette à une industrie décriée et en perte de vitesse - portant le spectre des accidents de Tchernobyl et de Three Mile Island - de figurer désormais comme une activité respectable, capable de générer la nouvelle révolution industrielle du troisième millénaire. Une multiplicité de facteurs complexes se sont imbriqués en un temps record. D’abord, la prise de conscience par les gouvernements de l’assèchement inexorable des réserves mondiales de pétrole et de gaz. D’où le sentiment d’aller droit dans un mur, alors qu’on attend en quarante ans un doublement mondial des consommations d’énergie, et que les énergies renouvelables peinent à représenter une production de masse. Autre menace nous prenant à revers au rythme galopant d’une marée : celui du réchauffement climatique, qui disqualifie autant le pétrole que le charbon ; ce dernier étant véritablement calamiteux en termes de rejets, malgré des réserves pléthoriques.

Or, le nucléaire dégage aussi peu de dioxyde de carbone que l’énergie éolienne ! La France affiche ainsi l’un des plus bas taux de rejet de CO2 lié à l’énergie des pays de l’OCDE, avec 1,68 tonne par habitant (contre 2,4 pour la Grande-Bretagne, 2,8 pour l’Allemagne, et 5,36 pour les Etats-Unis). Mutation spectaculaire, autrefois cauchemar des Verts, le nucléaire est devenu - c’est une révolution ! - écologique.

Une ruée planétaire

Le co-fondateur et ancien directeur de Greenpeace, Patrick Moore, a même lancé le 16 avril 2006 un véritable plaidoyer, inimaginable il y a encore quelques années, en faveur de l’atome. « En trente ans, mes idées ont évolué... Le nucléaire est peut-être la source d’énergie qui peut préserver notre planète. Les mouvements verts doivent revoir leur position », a-t-il écrit dans le Washington Times.

Un sentiment aujourd’hui qui prévaut autant à l’ONU qu’au sein de l’Europe, dont 35 % de la production électrique provient de l’atome. La Commission européenne, qui veut réduire les émissions de CO2 de 20 % à l’échéance 2020, s’est prononcée en janvier dernier en faveur d’une « nouvelle révolution industrielle » intégrant le nucléaire. En précisant qu’à cette date, la capture obligatoire du CO2 provoquera un surcoût de 25 à 30 % du charbon et du gaz, ce qui rendra l’atome encore plus attractif.

« Encore faut-il le rendre acceptable par les opinions européennes », précise Pierre Gadonneix, patron d’EDF. En Europe en 2005, un eurobaromètre mené auprès de 25 000 citoyens a montré que 55 % des habitants y étaient opposés contre 37 % favorables. Mais - évolution non négligeable -, dans cette étude, 62 % des habitants estimaient que le nucléaire permettait de diversifier ses sources d’énergie contre 41 % quatre ans plus tôt. Le signe d’un renversement de tendance que la hausse actuelle du baril devrait encore accroître.

Autant d’éléments qui font que, d’un bout à l’autre de la planète, c’est la ruée. Les 439 centrales exploitées dans 31 pays ne représentent que 17 % de la production d’électricité mondiale. Mais 33 nouveaux sites sont déjà en cours de construction. Chaque jour voit émerger de nouveaux projets : mi-2007, on en recensait 222 (dont 96 déjà planifiés), soit un bond de 46 % en un an. Et la France est aujourd’hui la mieux placée pour prendre une part prépondérante dans ce marché colossal qui devrait courir le long du siècle.

Car la vitrine nucléaire du monde, c’est l’Hexagone. La décision d’installer à Flamanville (Manche) une centrale de troisième génération relève d’ailleurs de cette logique : montrer aux clients internationaux que la technologie française est la meilleure du monde. Les projets pharaoniques dans l’Hexagone se poursuivent : Iter, qui prépare l’eldorado nucléaire via la fusion, constitue l’un des deux plus grands programmes scientifiques de la planète (10 milliards d’euros sur trente ans) et vient de poser sa première pierre à Cadarache. Au même endroit, on réfléchit aux surgénérateurs de la quatrième génération. Areva investit par ailleurs 3 milliards d’euros dans la plus grande usine d’enrichissement du monde à Tricastin, près de Valence : Georges Besse II prendra la suite d’Eurodif (un quart de l’uranium enrichi du globe) en 2014.

Les résultats économiques sont eux aussi scrutés à la loupe par nos partenaires et concurrents. Or le choix atomique fait par la France, juste après le choc pétrolier de 1973, se révèle visionnaire. Notre taux d’indépendance avoisine les 50 %. Sur une facture énergétique de 46 milliards d’euros en 2006 toutes énergies confondues, le nucléaire a évité l’importation de 13,5 milliards d’euros de gaz supplémentaire. La « rente nucléaire » profite autant aux entreprises qu’aux particuliers. Il y a non seulement la stabilité des tarifs de l’électricité qui nous rend moins vulnérables au prix du gaz. Mais en outre, selon Eurostat, la France est devenue le pays de l’Europe des Quinze où le prix de l’électricité à usage industriel est le plus bas. Et pour l’électricité à usage domestique, « les tarifs sont inférieurs de 20 % à la moyenne de l’Europe des Quinze », commente l’Observatoire de l’énergie.
 
Source Forum Algérie
 
 
Le Pèlerin
 
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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 00:03

C’est du délire

 
" Après coup, craquer l'allumette a été ma grosse erreur. Mais j'essayais seulement de récupérer le hamster. " a raconté Eric Tomaszewski aux docteurs stupéfiés du Service des Grands Brûlés de l'hôpital de Salt Lake City. Tomaszewski et son partenaire homosexuel Andrew Kiki Farnum ont été admis pour un traitement d'urgence après qu'une sodomie eut sérieusement mal tourné. " J'ai poussé un tube en carton dans son rectum et glissé Raggot, notre hamster, à l'intérieur ", a-t-il expliqué. " Comme d'habitude, Kiki a crié "Armageddon! " pour indiquer qu'il en avait assez. J'ai essayé de récupérer Raggot mais il ne sortait pas, j'ai donc regardé dans le tube et craqué une allumette, pensant que la lumière pouvait l'attirer ". A une conférence de presse, un porte-parole de l'hôpital a décrit ce qui s'est passé ensuite: L'allumette a enflammé une poche de gaz intestinal et une flamme a jailli du tube, enflammant les cheveux de M. Tomaszewski et brûlant sévèrement sa figure. Elle a aussi mis le feu au pelage du hamster, qui, à son tour, a enflammé une poche plus grande de gaz plus loin dans l'intestin, propulsant le rongeur comme un boulet de canon. Tomaszewski a été brûlé au deuxième degré et a eu le nez cassé par l'impact avec le hamster, tandis que Farnum a été brûlé au premier et au deuxième degré à l'anus et sur la partie inférieure de son intestin.
 
Source: Los Angeles Times
 
Le Pèlerin
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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 00:59

Fort de l’eau - Bordj El Kiffan by night

Encore un air de vacances
Bordj El Kiffan demeure un endroit attirant pour de nombreuses familles algéroises.

Dès la tombée de la nuit, les abords de la rue Ali Khodja se transforment en aires de stationnement. Celles qui arrivent en retard sont astreintes à un rituel : faire un ou deux tours pour trouver un coin où garer sa voiture. Destination : plage de la Sirène. Des palmiers ainsi que des ficus qui s’élèvent majestueusement attestent que l’endroit fut très réputé autrefois. Ce qui n’est plus le cas actuellement. Les propriétaires de quelques échoppes aménagées près du rivage, pour la dégustation des glaces, guettent le moindre client. En voyant une famille s’approcher, un des jeunes gérants lance à l’adresse de son compagnon : « Pas de raï ! Mets un peu de châabi. Ça peut amener par là, quelques consommateurs ». En vain ! La nuit jette son voile sur les alentours. Sur l’étroite bande de sable, des familles se regroupent autour d’une table entourée. Profitant de l’obscurité, certaines femmes, interdiction oblige, gardent leurs longues tenues et décrochent une trempette inespérée en compagnie de leur progéniture. En remontant l’allée jonchée de sacs d’ordures, on atteint le boulodrome. Absorbés par le jeu, les pointeurs et les tireurs réussissent à chaque point, ovationnés par les mordus de la pétanque. Un peu plus loin, les quelques bars, qui ont échappé aux actes arbitraires, accueillent leur clientèle d’une manière décente. Retour vers la rue Ali Khodja. De part et d’autre de l’ex-rue de France, les terrasses, bordées par des ficus superbement alignés, sont suffisamment éclairées. Toutes les tables sont occupées par des familles, acceptant de vider quelque peu la bourse, pour se donner un air de vacances. Pendant que certains convives sont attablés autour d’un frite-merguez accompagné de brochettes, d’autres se contentent de savourer un hérisson ou un chocolat liégeois. Débordés par la demande, les serveurs s’affairent à satisfaire les clients. L’établissement Aliouat, qui vient d’être relooké, est le premier visité. L’espace réservé à la préparation des glaces est laissé ouvert, de manière à ce que le client soit rassuré sur la propreté des lieux. Des tableaux, représentant des lieux célèbres de Paris, trônent à l’intérieur du salon au sol d’un vert émeraude. Effet de pure coïncidence ou d’une réminiscence ? Cet endroit agréable de Bordj El Kiffan, Fort de L’eau pour les intimes, était surnommé autrefois Le petit Paris. Très optimiste, le gérant, vantant les mérites des spécialités des aquafortins, affirme que « l’établissement connaît chaque soir, une affluence considérable de clients. L’ambiance reprend à Bordj El Kiffan. Des familles algéroises et même celles qui viennent des villes limitrophes ont renoué avec ces terrasses qui leur permettent de passer des moments agréables en dépensant moins qu’ailleurs », a-t-il déclaré. Un client qui s’est présenté pour régler l’addition, a toutefois, remarqué : « Le tracé du tramway risque de nous priver d’une de nos destinations préférées. Les pouvoirs publics doivent préserver ces magnifiques ficus et cet endroit attirant et pleins de souvenirs tout en proposant un tracé adéquat pour le tram ». Le deuxième établissement visité est le fameux Iceberg. D’après le propriétaire, les prix des glaces n’ont pas augmenté, malgré les fluctuations qu’ont connues les produits laitiers. En effet, les prix proposés sur les menus, sont situés entre 70 et 250 DA. « Nous avons opté pour la quantité. Les familles modestes ne sont pas exclues de notre établissement, car nos prix sont abordables. Pour preuve, une famille d’Oranais de passage dans notre salon a eu l’agréable surprise de payer 700 DA. Elle s’attendait pourtant à payer le double », a-t-il précisé. Minuit, les terrasses se vident, mais certains clients, attirés par la fraîcheur nocturne et l’attrait de la discussion, demeurent encore rivés sur leurs chaises. Pourvu que ça dure ! 
Source El Watan
 
Le Pèlerin
 
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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 00:10
Constipation pachydermique
 
Le Darwin Award 1998 a été décerné, une fois n'est pas coutume, a un allemand. Feu Werner R. était gardien de zoo. L'éléphant du parc, qui faisait l'admiration des foules, était depuis un certain temps fort malade, comme ça arrive à tout un chacun, de constipation. Le brave Werner lui a donc administré une bonne vingtaine de laxatifs spécialement conçus pour déboucher les intestins des éléphants. Il n'aurait pas dû stationner sous l'anus de la bête : sans crier gare, une véritable nuée ardente de gaz nauséabonds et empoisonnés allaient l'étourdir et le clouer par terre. Puis, les intestins du pachyderme libérèrent 120 kilos de matière fécale qui attendaient la depuis une semaine, et se déversèrent sur le brave gardien qui trépassa dans d'atroces souffrances...
 
De la part d’une Correspondante
 
Le Pèlerin
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 00:58

Top 10 du FBI

 
Chaque année le FBI enquête sur plus de 36.000 meurtres ou affaires de coups et blessures volontaires ou non ayant entraîné la mort. Chaque année également est publié le " Top 10 " des affaires jugées les plus " croustillantes ".
Bon " amusement " ....... !
 
10. Alex MIJTUS, 36 ans, a été assassiné par son épouse au moyen d'un vibromasseur de 30 centimètres de long. Madame MIJTUS en avait assez des pratiques sexuelles bizarres de son époux et lors d'une " folle nuit d'amour " elle enfonça complètement le vibromasseur dans l'anus de son mari. Le mouvement rotatif du vibromasseur provoqua des lésions à plusieurs organes internes. Alex MIJTUS mourut quelques heures plus tard des suites d'une hémorragie interne.
 
9. Debby MILLS-NEWBROUGHTON, 99 ans, mourut alors qu'elle traversait la chaussée. La vieille dame allait avoir 100 ans le lendemain. Alors que sa fille l'emmenait, dans sa chaise roulante, à une fête organisée pour son anniversaire, elle fut heurtée par la camionnette du pâtissier qui venait livrer son gâteau d'anniversaire.
 
8. Peter STONE, 42 ans, a perdu la vie par la faute de sa fille Samantha âgée de 8 ans. La fillette avait été envoyée au lit sans manger. Trouvant la mesure par trop injuste, Samantha estima que son père n'avait pas non plus le droit de manger et versa une grande quantité de " mort aux rats " dans son café. Le père devait décéder après avoir avalé une bonne gorgée du breuvage. Le juge estima que Samantha n'était pas en âge de prévoir les conséquences de son acte et lui infligea une peine assortie d'un sursis pour la totalité. Un mois après un jugement contradictoire fut prononcé parce que la fillette avait essayé d'assassiner sa mère de la même façon.
 
7. Javier HALOS a été assassiné par son propriétaire à l'aide d'une lunette de WC. HALOS n'ayant plus payé son loyer depuis 8 ans, son propriétaire, Kirk WESTON, lui assena un coup mortel avec la lunette du WC quand il se rendit compte depuis quand son locataire ne l'avait plus payé.
 
6. Mummod FOLI, un jeune barman de 22 ans, a été abattu par un gangster pour avoir, accidentellement, débarrassé trop vite le verre de ce consommateur. Le gangster en était tellement irrité qu'il obligea le barman à avaler 27 litres de Coca-Cola, ce qui lui fut évidemment fatal.
 
5. Helena SIMMS, épouse du célèbre spécialiste en sciences nucléaires Harold SIMMS, a été assassinée par son mari quand celui-ci découvrit qu'elle avait une liaison amoureuse avec leur voisin. Harold recouvrit les tubes d'ombre à paupières de son épouse avec une solution à base d'uranium hautement radioactive. Elle mourut 3 mois plus tard. Malgré le fait qu'Helena SIMMS présentait de multiples symptômes physiques dont une perte de poids, perte des cheveux et même d'un lobe d'oreille, elle n'alla jamais consulter un médecin.
 
4.Le Sergent John Joe WINTER assassina son épouse infidèle en bourrant son véhicule de TNT (Trinitrotoluène). Les 750 kilos d'explosifs furent mis à feu à distance par l'infortuné mari. L'explosion fut si forte qu'elle fut perçue à 15 kilomètres à la ronde. La voiture de la victime fut totalement pulvérisée et on ne retrouva pas la moindre trace ni du véhicule ni du corps. Par contre, un cratère de 55 mètres de profondeur sur 500 mètres de large s'était formé à l'endroit de l'explosion.
 
3. Michael LEWIS décida d'assassiner son partenaire homosexuel après une dispute. Il drogua son ami Tony BERRY et lui mit sur les épaules un grand panneau publicitaire blanc. D'un côté du panneau était inscrit le texte " Death to all Niggers! " et de l'autre côté " God loves the KKK ". Lewis conduisit son ami dans les faubourgs de New York, à Harlem, et l'y abandonna. Deux minutes plus tard, Tony BERRY avait perdu la vie.
 
2. Mary DRIDELY, Joseph COLES et Haven GILLIES moururent alors qu'ils passaient devant un hôtel à New York. Ils furent tués par David SMEE (7ans) et sa jeune soeur âgée de 6 ans. Les deux enfants étaient restés seuls sans surveillance des parents depuis plusieurs heures dans la chambre d'hôtel située au 27ième étage de l'immeuble. Ils s'ennuyaient et décidèrent d'essayer d'écraser " les petites fourmis qu'ils voyaient circuler en bas ". Les enfants commencèrent à jeter des fruits mais s'en prirent ensuite à différents objets de mobilier dont des chaises et même des postes de télévision.
 
1. Et celle jugée la meilleure ?!? Gail QUEENS, 23 ans, a été assassinée par son petit ami, Mathew KELLAWAY, parce qu'elle refusait de faire l'amour. KELLAWAY était employé comme soigneur dans un zoo et avait convié sa petite amie à venir assister au repas des lions. Mathew KELLAWAY amena son amie dans un local vitré d'où, lui avait-il garanti, elle aurait la meilleure vue sur le repas des fauves. Tout à coup, la jeune fille aperçut des gens de l'autre côté de la vitre. Elle frappa le verre en leur criant qu'ils se trouvaient du mauvais côté de celle-ci. Quand elle réalisa que c'était elle-même qui se trouvait du mauvais côté, trois lions affamés furent lâchés dans la pièce. Gail décéda deux jours plus tard dans un hôpital des suites de ses nombreuses blessures.
 
De la part d’une Correspondante
 
Le Pèlerin
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 00:44

Selon un diplomate français Un «très fort intérêt» de l'Algérie au projet d'Union méditerranéenne

 
Le projet d’Union méditerranéenne, proposé en octobre dernier par le président français Nicolas Sarkozy, suscite un «très fort intérêt» de la part de l’Algérie. C’est ce qu’a déclaré, hier, Alain Le Roy, ambassadeur français chargé du projet d’Union de la Méditerranée à l’issue de sa visite de deux jours en Algérie. «J’ai eu le sentiment d’un très fort intérêt de mes interlocuteurs pour le projet d’Union de la Méditerranée, auquel j’ai constaté qu’ils avaient déjà beaucoup réfléchi et qu’ils soutenaient. Ils m’ont fait de très utiles suggestions que je vais rapporter à Paris», a-t-il souligné. L’ambassadeur français, qui avait été reçu par Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, et Cherif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, était venu à Alger pour préparer la visite du président Sarkozy prévue pour le début du mois de décembre.

Ces déclarations interviennent après seulement deux jours de celles faites par M. Medelci qui avait annoncé à Bruxelles que l’Algérie était «favorable» à ce projet mais à condition qu’il régénère les deux cadres de coopération existants, notamment le processus de Barcelone. Le ministre avait estimé «évident» que si ce projet consiste à initier des projets de co-développement méditerranéens, l’Algérie ne pourrait qu’être d’accord. L’Algérie, qui prône une approche proactive des pays du sud de la Méditerranée, notamment des pays membres de l’UMA, ne «perçoit pas ce projet comme un risque pour le processus de Barcelone et la Politique européenne de voisinage», selon le ministre. L’initiative du président français sera, d’ailleurs, au programme de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UMA prévue le 30 novembre prochain à Rabat.

Et même si la diplomatie française ne cesse de réitérer, ces dernières semaines, que ce projet vise en premier à resserrer les liens avec les pays du pourtour méditerranéen, il n’en demeure que les pays de l’Euromed ont exprimé leurs inquiétudes que la nouvelle initiative entre «en collision» avec les deux autres cadres de coopération de l’Union européenne. Bruxelles et certains partenaires de la France dans l’Euromed restent sceptiques et voient dans ce projet un risque de collision avec des mécanismes déjà existants. D’ailleurs la Commission européenne (CE), par le biais de sa commissaire européenne aux Relations extérieures, n’avait pas caché son scepticisme et avait demandé à Paris des «clarifications» lors de la réunion de Lisbonne.

Les partenaires de la France au sein de l’Euromed préfèrent, en effet, évoquer une «coopération renforcée» entre les deux rives de la Méditerranée sur la base des deux processus existants, particulièrement le processus de Barcelone qui avait été lancé en 1995 et qui rassemble les 27 membres de l’UE et ses 10 partenaires méditerranéens (Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie, Autorité palestinienne et Turquie), auxquels se sont joints au début du mois l’Albanie et la Mauritanie. L’Union européenne avait aussi développé depuis 2004, parallèlement à l’Euromed, une «Politique européenne de voisinage» à l’adresse des pays du Sud et de l’Est de l’Union. Il est à rappeler que le président français, élu en mai 2007, avait invité, en octobre dernier, les chefs d’Etat de la Méditerranée à une réunion en France en juin 2008 pour jeter les bases «d’une Union économique, politique et culturelle».
 
Source Le Quotidien d’Oran
 
Le Pèlerin
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