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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 23:36
Les remèdes beauté de grand-mère !!
L’eau de rose


En plus de son délicat parfum, elle a des vertues non négligeables. L’eau de rose a un effet désaltérant et tonifiant sur la peau. Elle gomme les marques de fatigue, assainit et régénère l’épiderme, purifie les peaux acnéiques et est un anti-rides naturel. Bref, à utiliser à volonté...

Comment l’utiliser?

Il suffit d’en imbiber un coton et d’appliquer sur votre visage. Sinon, pendant les grosses chaleurs, préférez la vaporiser directement sur la peau en fines gouttelettes et absorber le surplus d’eau en posant délicatement un mouchoir sur votre visage.

La recette?

- 4 roses avec des belles pétales parfumées que vous aurez fait séché.
- 50 cl d’eau minérale

Faire bouillir l’eau, l’enlever du feu, puis y laisser infuser les pétales de roses pendant une trentaine de minutes. Filtrer, laisser refroidir et conserver dans un flacon en verre.
 
Source Forum d’Algérie
 
Le Pèlerin
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 23:22

La Station d’el Hamma opérationnelle en Décembre 2007

Deux millions d’habitants bénéficieront de l’eau
 
Opérationnelle à partir de décembre de l’année en cours, la station de dessalement de l’eau de mer d’El Hamma profitera à deux millions de personnes. C’est ce qu’a déclaré, hier, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, lors d’une visite de travail et d’inspection effectuée sur les lieux.
 
Premier problème auquel les Algérois font face, notamment en été, le manque de ce liquide précieux est désormais réglé. L’eau coulera donc à flots.
Les travaux avancent normalement. Aucun retard n’a été signalé. Les travaux de construction ont avancé à 90%. Il ne reste que de menues retouches. Le matériel nécessaire est disponible à 100%. La station de dessalement d’eau d’El Hamma est d’une capacité de 200 000 m3.
En termes de prévention, les responsables de ce projet de grande envergure ont pris la décision de tester chaque appareil afin de détecter les pannes, qui pourraient être préjudiciables pour la station. Le ministre, qui a eu des explications de la part des responsables en charge du projet, s’est montrésatisfait quant au taux d’avancement des travaux.
Pour sa part, le directeur général de Algerian Energy Company, M. Sari a indiqué que plusieurs stations de dessalement de l’eau de mer sont en cours de construction. Il s’agit, entre autres, de la station de Skikda, dont la capacité de dessalement est de 100 000 m3. Il a fait savoir, dans le même contexte, que d’autres projets similaires, dont le dossier est actuellement au stade de l’évaluation technique, seront lancés prochainement. Parmi ces derniers, M. Sari citera celui de Cap Djenet. C’est dire que les responsables concernés comptent mettre les bouchées doubles pour en finir une fois pour toutes avec le sempiternel problème de l’eau potable.
 
 
Source La Tribune
 
Le Pèlerin
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 23:14
Ah ces Papiers, faut-il les conserver ou les jeter ?
 


Ils sont là parfois depuis très longtemps, ils s’entassent, prennent de la place et vous vous demandez si vous en aurez besoin un jour mais vous n’osez pas les jeter; si les papiers administratifs vous causent du souci, voici un petit guide pour savoir quand vous pourrez faire le grand ménage !

1. Assurances de responsabilité
A conserver pendant deux ans : les quittances de cotisation et la preuve du règlement, le double de votre lettre demandant la résiliation du contrat et l'accusé de réception, la correspondance avec votre assureur concernant le règlement d'un sinistre. En revanche, vous ne devez jamais jeter les contrats d'assurance automobile et professionnelle couvrant votre responsabilité.
Si vous avez été victime d'un accident, conservez précieusement les factures, expertises et certificats médicaux jusqu'à ce que vous ayez été totalement indemnisé. Si vous avez été gravement blessé, conservez le dossier toute votre vie, en cas d’éventuelles séquelles plusieurs années après. 

2. Assurances sur les biens, la vie et assurance décès 

Concernant les meubles et immeubles, conservez tant qu’il sont assurés : les contrats d'assurance, les doubles de la correspondance avec votre assureur, les factures d'achat de meubles et objets de valeur, les factures de réparation de tous vos biens, y compris votre voiture, les factures d'achat de matériel que vous transportez.
Enfin, concernant l’assurance sur la vie et l’assurance décès, vous devez conserver au moins quatre ans les avis d'échéance et preuves de paiement des contrats bénéficiant de la réduction fiscale. Si vous avez bénéficié d’une assurance de ce type après le décès d’un proche, conservez votre dossier pendant quatre ans afin de pouvoir prouver que la somme perçue n’était pas soumise à l’impôt sur les successions. 

3. Logement : Si vous êtes locataire ou propriétaire occupant

Vous devez conserver les factures EDF-GDF pendant cinq ans; les factures d'eau pendant quatre ans si l'eau est distribuée par la commune, deux ans si elle est distribuée par une entreprise privée; les factures de téléphone pendant un an et les factures des agents immobiliers pendant dix ans.
Si vous avez fait des travaux, vous devez conserver pendant dix ans: la commande, le contrat passé, la réception des travaux, l'ensemble des dommages et malfaçons qui ont pu se révéler ainsi que les factures des entrepreneurs et architectes.

4. Logement : Si vous êtes locataire 

A garder toute la durée de la location et cinq ans après le départ du logement : le bail, la correspondance échangée avec le bailleur, le contrat d'assurance, l’acte de cautionnement ainsi que le contrat d'abonnement téléphonique. Le constat de l'état du local et de l'immeuble doit être conservé pendant toute la durée de la location. Vous devez aussi conserver les quittances de loyer durant cinq ans.
L’état des lieux ainsi que la quittance du versement du
dépôt
de garantie doivent être gardés au-delà de la location et jusqu'au remboursement du dépôt de garantie. Enfin, gardez les factures de vos diverses réparations ou installations faites pour améliorer l'habitat pendant dix ans ou trente s’il s'agit d'un artisan inscrit au registre des métiers.

5. Logement : Si vous êtes propriétaire

Vous devez conserver votre titre de propriété jusqu’à la revente, les factures du notaire durant 5 ans pour ses honoraires et 2 ans pour les taxes et les frais que vous avez engagés. Vous devez aussi, éventuellement, conserver pendant dix ans le règlement de copropriété, les comptes de copropriété, la correspondance avec le syndic, les procès-verbaux des assemblées générales. Si vous louez, conservez pendant toute la durée de la location l’engagement de location ou de bail, le constat

 6. Sécurité sociale, santé

Conserver les justificatifs de paiement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales pendant cinq ans ; les décomptes de remboursement de prestations d'assurance maladie pendant deux ans à partir du paiement des prestations. Vous devez aussi garder le décompte de versements d'indemnités journalières au minimum jusqu'à la liquidation des droits. Quant à l’avis de versement du capital décès, il doit être conservé deux ans à partir du jour du décès. Concernant les documents médicaux, les certificats, les carnets de vaccination doivent être conservés à vie. Les ordonnances, deux ans, et les examens médicaux, résultats d'analyses et radiographies, aussi longtemps que nécessaire. 

7. Impôts et taxes

Il est conseillé de conserver ses déclarations de revenus, ainsi que les justificatifs des réductions et déductions demandées dans ces déclarations, ses avis d'imposition, les justificatifs du règlement de ses impôts ainsi que ses avis de redevance télévision et les justificatifs de paiement pendant trois ans. Ainsi, la déclaration des revenus de 2004 devra être conservée jusqu’à la fin 2007.
En ce qui concerne les avis d’impôts locaux ainsi que les justificatifs de paiement, ils doivent être conservés au moins jusqu’à la fin de l’année suivant l’imposition.

8. Vie professionnelle
Si vous êtes salarié, vous devez conserver tous vos bulletins de salaire jusqu'à la liquidation de la retraite. Aussi, vous devez garder jusqu’à la retraite : les contrats de travail et lettres d'engagement, les lettres de licenciement, les doubles ou reçus pour solde de tout compte, les certificats de travail, les avis d'arrêt de travail en cas de maladie ou d'accident, le bulletin de versement des prestations de la Sécurité sociale.
Si vous êtes chômeur, il est préférable de conserver les documents concernant les allocations chômage (avis de paiement) indéfiniment, ils pourront être réclamés pour le calcul de la retraite.

9. Documents familiaux

La plupart des documents ayant attrait à la famille sont à conserver à vie, parmi eux : la copie et extrait d'acte de naissance, le jugement d'adoption, l’acte de reconnaissance d’un enfant, le contrat de mariage, le livret de famille, les documents relatifs aux biens apportés ou acquis lors du mariage par donation ou legs, le jugement prononçant le divorce ou la séparation de corps, les documents relatifs aux successions (en particulier si la succession comprend des biens immobiliers), les testaments.
 
10. Banque et CCP
Les talons de chèques, les relevés de comptes bancaires et postaux doivent être conservés pendant dix ans (ils constituent un commencement de preuve par écrit en cas de litige) ; les bordereaux de versement ou d'ordre de virement jusqu'à ce que les opérations aient été portées au compte, ou, eux aussi, pendant une période de dix ans.
Concernant les ordres de prélèvement automatique, ils peuvent être jetés dès qu’ils ne sont plus valides.
Par ailleurs, si vous possédez un chèque bancaire daté de plus d’un an et huit jours, sachez qu’il n’est plus valable.
 
 
Source PlanetMag 

Le Pèlerin
 
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 23:10

Prochaines élections locales
Cap Carbon, un enjeu majeur pour conquérir Arzew

La ville d’Arzew était connue jadis pour sa pêcherie et sa corniche qui s’étale sur plusieurs kilomètres, jusqu’à la petite plage de Cap Carbon. 

Arzew-sept-2005-le-cap-carbon.jpg

 

Arzew-sept-2005-font.-des-gazelles.jpg


Quelques kilomètres avant d’y arriver, « la fontaine des gazelles », qui exhibe une succession de petites maisons érigées en bord de mer, passe presque pour un « modèle ». Autre lieu, autres mœurs. Des habitations individuelles, villas et cabanons de types coloniaux. Les premières ont poussé vers 1950, nous confiera un vieux, autour du restaurant, haut lieu de la gastronomie régionale. Le rivage se découpe en criques et plages minuscules, que des lieux fréquentés par de nombreux amateurs de pêche sous toutes ses formes. Des années plus tard, la plupart des anciens ont, peu à peu, commencé à quitter les lieux. Paradoxalement, « Fontaine des gazelles » a été victime de sa réputation de « quartier huppé », il n’a jamais fait l’objet d’un plan prioritaire, ni d’aménagement, alors que les conditions de vie y sont loin d’être idéales. Autrefois, Cap Carbon était un petit coin de paradis, avec une petite plage où les familles se donnaient à cœur joie aux plaisirs de la mer. Il y régnait une telle atmosphère de convivialité qu’un étranger avait tout le mal du monde à s’intégrer. Avec le temps, à Cap Carbon, les vieux repères se sont perdus dans l’immensité anarchique des habitations. Des bâtisses et des constructions individuelles ont poussé aux alentours, si bien que seul un œil averti distingue, dans la rupture des toits, dans une dépression en contrebas de la route, l’incroyable évidence, tout au long de la corniche, des habitations anarchiquement bâties s’accrochent encore au flanc pelé de la colline qui regarde la mer. Actuellement, les conditions d’hygiène et de salubrité sont épouvantables. La plage est complètement envahie par les algues marines. Le centre de transit, construit en 1994 pour abriter les familles dont les habitations menaçaient ruines, malgré l’opération de relogement dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, se trouve en bordure d’un immense terrain vague, en allant vers Sidi Moussa, devenu par la force des choses une décharge publique à ciel ouvert. Ainsi, les habitants connaissent sur le bout des doigts les règles du système « D », dans des maisons mal protégées des intempéries. Le courrier arrive quand il peut. C’est-à-dire quand le facteur titulaire n’est pas tombé malade ou n’est pas parti en vacances. L’autre centre est une ancienne base de vie laissée par les coopérants italiens venus au début des années 80 pour construire la cité des 1 500 logements d’Arzew. Cap Carbon a perdu de sa superbe, de cette splendeur qui a fait de lui, des années durant, un des lieux les plus prisés de la région.

Un paysage idyllique

De nos jours, il est tout sauf un paradis pour les touristes. Ceux qui y résident ne l’ont pas choisi, ils le subissent. Cette localité coincée au fond d’un cul-de-sac semblait vouée à l’oubli. Peu à peu, les illusions se sont effritées, au rythme du délabrement des baraques et autres cabanons désormais en dur... Car les conditions de vie n’ont jamais changé. Les eaux usées se déversent directement dans la mer, les liaisons téléphoniques y sont éphémères et les coupures électriques y sont légion. Le visiteur est vite surpris par des pancartes accrochées sur les murs et des écriteaux sur les façades des maisons indiquant que telle ou telle habitation est en vente ou en location. Cet état de fait est en lui-même significatif de la désillusion et de l’exode qui semble frapper les sédentaires de cette bourgade. Malgré quelques aménagements réalisés par les autorités locales, les riverains de cette localité font face à une multitude de problèmes. « Les fins de semaines, dira Djamel, sont un calvaire pour nous. Les consommateurs de boissons alcoolisées dépassent parfois les limites et assez souvent cela fini par des bagarres et des échauffourées interminables. La circulation automobile est l’une de nos principales préoccupations et constitue un danger permanent pour nous et nos enfants. La prolifération de débits de boissons et autres bars restaurants sur la côte attire beaucoup de clients ». Il est évident que les riverains font quotidiennement face à moult difficultés, l’absence d’infrastructures de soins, le manque de moyens de transport une fois la nuit tombée, de centre commercial, … mais le plus dramatique c’est que la ville d’Arzew, malgré son statut de ville côtière, ne dispose pas de plage digne de ce nom. En effet, son cachet de ville, susceptible d’attirer des touristes ou autres vacanciers, s’effrite chaque année un peu plus. A ce jour, aucun plan d’aménagement, ni de projet de réalisation d’une infrastructure capable d’accueillir d’éventuels vacanciers, n’est inscrit. Cependant, sa proximité avec la mer semble être une fatalité, les plages d’antan ont disparu les unes après les autres, les Sablettes, Fontaine des gazelles, etc. La corniche d’Arzew qui, rappelons-le, s’étale sur plusieurs kilomètres, avec ses spécificités et le phare d’Arzew, qui est en lui même une attraction, peut accéder à un statut de zone d’extension touristique (ZET), pour peu que la volonté y soit. En tout état de cause, les candidats aux élections locales de novembre prochain doivent intégrer cette dimension dans leurs préoccupations, sous peine de se voir refuser les suffrages des électeurs.

L'auteur

Ait Saidi Ahcène,

Source El Watan

Le Pèlerin

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 07:11
Baril de pétrole contre sacs de blé
 
 
 
Avec la troisième semaine de Ramadhan, l’inquiétude demeure chez la plupart des citoyens, préoccupés par la montée du phénomène des attentats suicide et l’inflation sur les prix des produits alimentaires de base.

La baisse promise et attendue sur celui de la pomme de terre par exemple n’a pas eu l’effet attendu, elle ne s’est pas traduite de manière concrète pour le consommateur. A peine 10 DA sur le kilo, même cédée à 60 DA, elle reste encore hors de portée pour la majorité des petites bourses, alors que l’importation de ce tubercule a bénéficié de substantielles réductions de droits de douanes qui ont profité apparemment beaucoup plus aux importateurs et aux grossistes qu’aux consommateurs. A telle enseigne que le gouvernement n’a pour l’instant trouvé qu’une seule « parade » pour tenter de contrer la hausse sur le long terme, celle de créer un office de la pomme de terre. Cela soulève encore plus fortement la question du rôle de contrôle et de régulation de l’Etat. De contrôle beaucoup plus, puisque précisément le gouvernement a opté pour faire face à cette inflation conjoncturelle, liée au mois de Ramadhan, pour des mesures tout aussi limitées dans le temps. On saura à terme si de telles dispositions douanières dans les conditions d’un marché, aussi déstructuré en matière de distribution, ont eu des répercutions positives et ont réduit les effets haussiers des prix à l’international… Quant à la solution somme toute qui consiste à mettre des offices de « pomme de terre », n’aura qu’une portée limitée. Il existe des structures semblables pour les céréales ou encore le lait, ce qui n’a pourtant pas empêché l’apparition de tensions sur le marché national, comme ce fut le cas pour la poudre de lait par exemple. Le gouvernement de M. Belkhadem ne semble pas, pour l’instant, être préoccupé par une approche, à long terme, de la disponibilité des produits agricoles. Notamment ceux importés pour leur majeure partie comme les céréales, le lait et dans une moindre mesure la pomme de terre. Approche qui prendrait en compte non seulement la dépendance à l’égard des marchés extérieurs mais aussi de l’évolution de l’agriculture mondiale. Il ne s’agit pas seulement pour le pays d’être en en mesure d’absorber, de manière conjoncturelle, le « choc » du lait, des céréales sur le marché international, mais plutôt de mettre en chantier un véritable programme au profit de l’agriculture nationale, en vue de réduire progressivement sur le long terme le recours à l’importation pour des produits de large consommation. C’est peut-être là l’occasion de dresser le bilan du PNDA et d’apporter les correctifs qui s’imposent pour ce qui est du développement des cultures dites « stratégiques ». Les mesures d’urgence comme celles qui consistent à agir sur les droits et taxes pour des importations en provenance d’Europe, risquent dans l’immédiat de ne pas servir à grand-chose. Ces derniers jours l’euro a atteint son cours le plus élevé depuis son entrée sur les marchés financiers en 1999, par rapport au dollar. Rien n’indique pour l’instant que cette hausse qui arrange l’économie américaine ne se poursuivra pas pour les prochains mois. De quelle manière devra-t-on alors procéder pour empêcher que les opérateurs algériens ne « répercutent » pas cette hausse de la monnaie européenne sur le consommateur algérien ? A cela viennent s’ajouter les autres tensions sur le marché international, du fait de la très forte demande en produits céréaliers et en lait. Tensions liées entre autres à la sécheresse qu’ont connue certains pays producteurs et les restructurations opérées par les agricultures européennes notamment. Les reconversions des cultures au profit des biocarburants et la conjugaison de l’application rigoureuse d’une politique agricole communautaire européenne font qu’aujourd’hui des pays jadis excédentaires se retrouvent confrontés à des déficits. L’Allemagne, par exemple, a connu en été une hausse de plus 20% sur le prix du lait et de 50% sur les produits dérivés… Les consommateurs italiens ont boudé durant une journée les pastas en signe de protestation contre l’augmentation sensible des prix due à la hausse des cours des céréales. Il est sans doute utile de souligner qu’au moment où le prix du baril de pétrole franchissait la « barre » des 80 dollars, celui du blé avait atteint son cours historique de 9 dollars le boisseau de 27 litres à la Bourse de Chicago. Les prix européens des céréales ont augmenté, pour leur part, de 58% entre juin et septembre. En France, la tonne de poudre de lait écrémé se négocie actuellement à plus de 4000 euros, contre 2200 euros seulement, soulignent des experts. Tandis que l’intérêt pour les biocarburants fait que la moitié de la canne à sucre brésilienne et 20% du maïs américain servent à la fabrication de l’éthanol. Plus de la moitié du colza cultivé en Europe est destinée à la production du « biodiesel ». Les avis aujourd’hui divergent quant à savoir si ces tendances vont se maintenir à la hausse et dans la durée pour les produits qui nous intéressent. C’est dire l’opportunité, pour ne pas dire la nécessité qui revient au gouvernement de doter le pays de moyens à l’agriculture afin de répondre à la demande nationale et de pallier par la même les difficultés d’approvisionner le marché en produits alimentaires compte tenu de ces aléas externes. Les moyens financiers existent grâce au cours du pétrole fortement favorable, reste à savoir si la volonté et les compétences y sont.

Source El Watan
 
Le Pèlerin
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 07:08
Paris et Washington convoitent le Marché Algérien
La «guerre» du nucléaire s’amplifie

La France est bien placée pour réaliser ce partenariat, mais c’est à l’Algérie de voir où résident ses propres intérêts et le dernier mot lui revient.

Le dossier du nucléaire civil algérien n’est pas clos avec le protocole d’accord signé, en juin dernier, avec les Etats-Unis. Paris ne lâche pas prise et veut avoir sa part de ce marché qui assurera à l’Algérie son passage vers l’après-pétrole. «Nous (la France, Ndlr) on propose une coopération alors qu’avec les Américains, l’Algérie a signé un protocole, ce qui est un exercice purement académique», ont affirmé des sources diplomatiques françaises autorisées. La Chine, la Russie, l’Allemagne et l’Afrique du Sud ont également proposé leur coopération avec l’Algérie. «La France est bien placée pour réaliser ce partenariat dont a besoin l’Algérie. Mais c’est à l’Algérie que revient le dernier mot et c’est à elle de voir où résident ses propres intérêts», a ajouté la même source ayant requis l’anonymat, précisant que la question sera abordée prochainement à Paris et elle sera au centre des discussions lors de la visite du président Sarkozy en décembre prochain à Alger. Notre source souligne que le principe du nucléaire civil n’est ni un caprice ni une vue de l’esprit du président «Sarkozy qui a défendu ce principe déjà au temps où il était ministre de l’Intérieur, il s’agit d’une conviction».
Seulement voilà, avant la coopération nucléaire entre l’Algérie et la France, il y a la coopération économique qui n’arrive pas à décoller. Environ 300 millions de dollars d’investissements directs et pas plus de 250 entreprises installées en Algérie. Des chiffres dérisoires comparativement aux investissements au Maroc et à la Tunisie où le nombre d’entreprises est deux fois plus grand. L’épisode de l’usine Renault installée à Tanger vient semer un vent de suspicion dans les relations économiques, pourtant censées aller crescendo en Algérie qui constitue un marché potentiel pour la France.
Pour la simple illustration, les meilleures ventes du fabricant Renault sur tout le continent africain ont été réalisées en Algérie.
«Il faut voir du côté des responsables algériens qui doivent s’interroger sur le fait que Renault installe son usine à Tanger», note notre source comme pour renvoyer la balle du côté algérien. «Pour l’installation de cette usine, Tanger était en compétition avec une ville roumaine, et une autre indienne mais pas avec l’Algérie, elle ne figurait pas sur la liste des compétiteurs, cette question aussi, il faut la poser aux responsables algériens. A cela, il faut ajouter les problèmes de la bureaucratie, de la disponibilité du foncier.» La visite du président français aura comme autre objectif la convention de coopération. Les deux parties indiqueront de manière claire quelles seront les institutions qui vont la faire fonctionner.
De même que l’élaboration d’un document-cadre qui fixera des priorités pour les cinq années à venir. Notre source indique que les deux textes ont déjà été communiqués aux autorités algériennes et françaises. L’un des projets les plus ambitieux entre les deux pays est celui de l’université algéro-française. «Il ne s’agit pas de refaire l’Université algérienne, mais de créer des pôles de spécialités qui n’existent pas en Algérie, comme le droit des affaires, des écoles d’études médicales spécialisées comme la greffe rénale, la cardiologie pédiatrique.» Des projets à double tranchant.
En effet, la formation des cadres de haut niveau doit s’accompagner d’autres mesures comme une rémunération conséquente, un environnement de travail adéquat et un matériel requis pour accomplir convenablement les différentes tâches. Ce qui n’est pas actuellement le cas en Algérie.
Evidemment, les responsables français n’ignorent pas cet aspect. Et de ce point de vue, l’hémorragie ne fera que s’accentuer et la France peut se targuer alors d’une émigration très bien choisie et formée à moindres frais.
Le président français abordera également à Alger, selon la même source, son projet d’Union méditerranéenne. M.Sarkozy a déjà désigné Allain Le Roi, ex-directeur des affaires économiques au Quai d’Orsay et représentant de l’Union européenne en Moldavie, à la tête de ce projet. Quel sera le champ de cette union? Méditerranée occidentale? Les pays du Forum méditerranéen? les 5+5? Rien n’est encore décidé pour le moment, mais ce conglomérat ne va pas regrouper tous les pays de la Méditerranée. «On ne va pas refaire Barcelone. Il annonce qu’un sommet sera organisé en fin 2008.» Il reste que l’aspect sécuritaire est le domaine où la coopération est effective entre les deux pays. «Au plan sécuritaire nous avons une coopération à la fois discrète et efficace», insiste la source diplomatique qui ajoute: «Elle repose sur la base de la confiance et sur la conviction que la stabilité de l’Algérie concerne d’abord l’Algérie et la France». Les derniers attentats contre les deux ressortissants français à Lakhdaria n’ont pas altéré cette coopération. «Nous sommes confiants sur la façon dont la sécurité de nos ressortissants est assurée. On sait que le risque zéro n’existe pas mais nous sommes confiants». De cette coopération découle la vente d’armes à l’Algérie.
Apparemment, il n’y a plus de restrictions. «On a fait savoir aux autorités algériennes que la France aura une attitude ouverte à toute demande.» L’armée algérienne et la police se modernisent et de ce fait, «on a été saisis de plusieurs demandes et aucune n’a reçu une réponse négative. Les autorités françaises ont une attitude très ouverte aux demandes».
 
Source L’Expression
 
Le Pèlerin
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 06:56

Algérie - Change informel

L’Euro monte, le blanchiment et la fuite des capitaux aussi

La hausse constante de l’euro depuis deux mois donne l’urticaire aux pseudos importateurs. Officiellement, 1 euro s’échange en banque à 99,5 DA et aujourd’hui chez le cambiste à 109,50 DA.
Le seuil rouge a déclenché une grande angoisse chez les personnes voulant partir à La Mecque pour une omra, chez des gens qui veulent se soigner en France ou de simples personnes voulant faire du tourisme. Devant l’inaccessibilité de ces derniers pour faire le change auprès des banques algériennes, ils se rabattent fatalement sur les cambistes. Les cambistes “travaillent” à ciel ouvert dans un marché de change informel au vu et au su des autorités. L’euro y est librement convertible en dinars ; des liasses de billets à la main, des jeunes cambistes clandestins déambulent près du marché couvert du centre-ville de Bordj-Bou-Arréridj à l’affût du moindre client. Ils proposent aux passants des euros contre des dinars. Il existe des espaces aménagés en bureaux discrets où se rencontrent gros clients et cambistes pour peaufiner leurs comptes à l’abri des regards. Les coffres des voitures bourrés de milliards de centimes en dinars emballés dans des cartons ou des sacs en plastiques noir. Ces nababs achètent des euros quelle que soit sa valeur sur le marché. Les cambistes, selon eux, arrivent à vendre de 100 000 à 300 000 euros par jour. ll va sans dire que le marché parallèle brasse des capitaux importants. Mais qui sont ces gens qui ont des milliards de dinars “hors banque” ? S’agit-il d’un blanchiment d’argent destiné au financement de la criminalité, ou sont-ils destinés à un transfert de capitaux en euros vers les pays étrangers en raison de la situation politique algérienne? Les cambistes sont formels, le flux financier en euros est destiné à l’étranger. Il paraît que les devises passent par une banque tunisienne et de cette dernière vers d’autres pays, en l’occurrence Dubaï, car de nombreux Algériens ont investi dans ce pays. Loin d’être un délit sans victimes, le blanchiment d’argent et la fuite des capitaux ont de lourdes conséquences sur l’économie algérienne. Ce qui est étrange, comment ces milliards de dinars ont été acquis pour être échangés contre l’euro ? Il ne peut s’agir que d’un réseau criminel à plusieurs fonctions. En effet, le réseau criminel permet le contact entre un acteur illégal et un autre légal (politiciens, fonctionnaires, opérateurs économiques, entrepreneurs) ou illégal (autre familiale) le réseau selon une cadre de l’IGF qui veut garder l’anonymat, se caractérise alors par l’enchevêtrement de ses activités et par la multiplicité des métiers exercés officiellement par ses membres. Il ajoute que le réseau est une instance qui intègre de façon inséparable l’économique et le social puisque pour accumuler du pouvoir financier et politique et de solidarité en instituant des systèmes de droits et d’obligation qui s’imposent à l’individu. Le réseau criminel présente l’avantage de correspondre à la réalité de toutes les grandes organisations mafieuses contemporaines. Ce cadre de l’IGF a constaté durant son activité une grande analogie des objectifs poursuivis et de méthodes employées, ces organisations ont pour finalité la conquête de positions dominantes sur les marchés illégaux et légaux ; dans ce contexte, le recours à la corruption est une règle indépassable. Donc si dans la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, les cambistes brassent près de 30 millions d’euros par an minimum, qu’en est-il à Sétif à El-Eulma et dans d’autres villes d’Algérie ? Il doit y avoir des milliards d’euros chaque année qui se trouvent entre les mains de quelques nababs qu’ils transfèrent vers l’étranger, ce que l’on appelle la fuite de capitaux et blanchiment d’argent, puisque les cambistes ne sont pas payés par remise de chèque bancaire, ce qui aurait permis à nos banques de contrôler le flux financier en devises et en dinars “hors banque”. Surtout lorsque l’on sait que le financement du terrorisme provient du blanchiment d’argent ! Il y a péril en la demeure et il appartient à l’Etat qui a le droit et le devoir d’enquêter sur l’origine des fonds “hors banque” afin de lutter contre toute forme de délinquance financière, de terrorisme et de corruption des fonctionnaires.
Layachi Salah-Eddine

 

Source Le Soir d’Algérie

 

Le Pèlerin

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 06:54

Après le scandale de l’enseignante terrorisée par ses élèves révélé par liberté

L’État va chasser les “taliban” de l’école
 
Une collaboration entre les ministères de l’Éducation et de l’Intérieur sera mise en œuvre pour traquer les comportements intégristes dans les établissements scolaires.
L’intégrisme est de retour dans nos écoles. C’est là une vérité palpable. En témoigne le cas incroyable de cette enseignante de français à qui un groupe d’élèves de 2e année secondaire avait intimé l’ordre de porter le hidjab, car selon eux, laisser apparaître ses jambes pendant le mois de Ramadhan est “haram”. Ce qu’a vécu cette enseignante aura eu tout de même le mérite d’interpeller au plus haut niveau les responsables de l’État qui ont décidé d’agir avec fermeté. C’est en tout cas ce que nous avons cru comprendre, à travers les propos du ministre de l’Éducation qui nous a fait part de la détermination de l’État “à sévir” face à ce phénomène. Comme première réaction à la menace subie par cette enseignante, Boubekeur Benbouzid a décidé la mise en place d’une commission d’enquête en chargeant personnellement trois directeurs de l’éducation de la wilaya d’Alger pour prendre attache avec l’établissement dans lequel le fait s’est produit. Mais le plus important, c’est ce qui se passera à l’avenir. En effet, Boubekeur Benbouzid nous a parlé d’un travail en commun qui se fera désormais entre son département et le ministère de l’Intérieur.  “C’est pour donner un signal fort, que personne ne bouge”, nous a-t-il déclaré hier. Quelle forme prendra cette collaboration ? Verra-t-on dans les prochains jours des brigades de police faire des descentes inopinées dans les établissements scolaires à problème ? Ce qui est sûr, c’est que Benbouzid a décidé de frapper sans plus tarder pour endiguer ce phénomène d’intolérance que lui-même avait combattu dans les années quatre vingt-dix en expurgeant les manuels scolaires des contenus intégristes, à l’image de “la toilette du mort” ou “le jugement dernier” enseignés aux élèves en guise d’éducation religieuse. Sévir donc sera désormais le mot d’ordre. Et cela en traduisant devant le conseil de discipline tout élève qui se rendrait coupable d’actes d’intolérance vis-à-vis des enseignants. Ces mêmes enseignants sont également invités à porter systématiquement à la connaissance de l’administration des faits témoignant d’une attitude intolérante de la part des élèves. Outre le bâton, à travers une plus grande rigueur disciplinaire, le ministre de l’Éducation compte faire aussi dans la prévention, notamment dans les quartiers où les établissements scolaires où les élèves sont exposés à la tentation intégriste.
    
Rigueur disciplinaire et prise en charge psychologique
Le ministre de l’Éducation compte dans ce cadre mettre en place des équipes de psychologues qui seront chargées du suivi des élèves. Des cantines scolaires seront mises à leur disposition à titre gracieux. Et, sans doute le maillon fort de ce dispositif, doter ces établissements d’ordinateurs de façon à leur offrir une alternative aux cybercafés du quartier où ils se connectent sur les sites djihadistes. Ce sont là donc là les grands axes de la démarche que les pouvoirs publics comptent mettre en œuvre pour faire barrage à la menace intégriste qui pèsent sur certains lycées, notamment dans les quartiers populaires comme Bourouba d’où est issu le kamikaze qui s’est fait exploser dans la caserne de Dellys. Si l’école à une part de responsabilité dans le regain de ce phénomène, elle n’est pas la seule, selon le ministre de l’Éducation qui met le doigt sur un autre point fondamental, à savoir le rôle des parents. Ils sont démissionnaires, selon lui, et n’assument pas leur part de responsabilité dans la prise en charge de l’enfant. D’où de son point de vue la nécessité d’une articulation plus efficace entre parents et administration scolaire. Outre ce problème lié à une nouvelle poussée d’intégrisme dans l’institution scolaire, le ministre de l’Éducation a évoqué un autre dossier qui est au cœur de l’actualité nationale, à savoir la nouvelle grille des salaires. D’emblée, le ministre de l’Éducation précise qu’il s’agit d’une grille nationale, c'est-à-dire une grille qui touche tous les fonctionnaires. Mais selon lui, les enseignants en seront les principaux bénéficiaires. M. Benbouzid persiste à dire que cette grille “est une révolution”. En fait, les enseignants auront une augmentation générale et une autre augmentation qui découlera de l’application du statut particulier, lequel va privilégier le diplôme. Le ministre de l’Éducation s’est, à ce propos, félicité du dialogue engagé avec les partenaires syndicaux qu’il a eu à rencontrer il y a deux semaines. Au passage, il rappelle qu’il n’a jamais été question de suppression de postes budgétaires dans les lycées, bien au contraire.
La nouvelle grille des salaires profitera aux enseignants
C’est là une précision par rapport à ce qui a été rapporté dans la presse, sur la foi des propos tenus par le responsable du CLA lors du dernier rassemblement devant la Direction de l’éducation du centre d’Alger. Tout en reconnaissant que les salaires dans le secteur de l’enseignement ne sont pas à la hauteur de ce qu’ils auraient dû être, Benbouzid estime qu’avec les augmentations successives obtenues ces dernières années, les enseignants ont quasiment réussi “à doubler” leurs salaires.
Autre point : la réforme. Selon lui 80% des recommandations de la commission Benzaghou appliquées, comme en témoigne le travail des commissions d’évaluation. Une application qui se fait avec des ajustements et de la rectification apportée en cours de route. Cependant Benbouzid, contrairement à ses prédécesseurs, veut éviter de tomber dans le piège de l’idéologie qui a miné l’école. Seul le pragmatisme, la performance et l’efficacité comptent pour lui quand il s’agit de faire des évaluations. Et c’est dans cet esprit qu’un travail avec le ministre de l’Enseignement supérieur est en train d’être mené au sujet de l’enseignement des matières scientifiques. En partant du fait qu’au niveau des grandes écoles et de l’université algériennes, les matières scientifiques sont enseignées en français, il n’est pas exclu que l’on opte pour cette langue comme cela se faisait par le passé. Il s’agira en fait, à travers cette option, si elle venait à être retenue, de mettre un terme à une forme de déperdition. C’est-à-dire qu’il existe de nombreux élèves qui font des études brillantes dans les filières scientifiques en arabe dans les lycées, mais une fois à l’université, ils n’arrivent plus à suivre, à cause de l’obstacle de la langue et finissent par opter pour des filières littéraires en désespoir de cause, où carrément abandonner avec les frustrations qu’une telle situation génère. Loin de toutes considérations idéologiques, Benbouzid et son collègue Harraoubia veulent remédier à cette situation, conséquente d’une politique d’arabisation irréfléchie. D’ailleurs, dans les nouveaux manuels de mathématiques, les symboles sont en caractère latin et des annexes de terminologie y figurent aussi. Une manière de familiariser déjà l’élève à lire de droite à gauche et le préparer ainsi aux études universitaires où dans les filières scientifiques, c’est la langue de Descartes qui est en usage. Comme cela se fait chez nos voisins marocains et tunisiens où la bataille d’arrière-garde des langues n’a jamais eu lieu.
 
Source Liberté
 
Le Pèlerin
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 06:47
Algérie - Traces de culture

Le secteur de la culture, en Algérie, a longtemps fait figure de parent pauvre. Et de fait, il est démuni au regard du budget qui lui est alloué et au vu de l’ampleur de ses missions. Car c’est un secteur qui ne peut pas être une entité bureaucratique et repliée sur elle-même, car alors les budgets les plus colossaux ne serviraient à rien. C’est la vision stratégique qui fait la part des choses, car il s’agit de savoir quel rôle assigne l’Etat à la culture tant sur le plan national que dans les liens du pays avec le monde. A quoi servirait-il de disposer de fonds illimités si c’est pour les dilapider gratuitement sans que cela ne bénéficie à l’Algérie en termes d’image de marque ? Le problème réside assez largement dans le fait que l’Etat ne peut pas être juge et partie de la problématique culturelle. Au-delà de ses missions de régulation, la puissance publique – dans un contexte de marché – ne peut pas s’investir comme l’un des acteurs des activités ainsi régulées, c’est-à-dire s’impliquer dans la production culturelle. Sans doute est-ce aussi le rôle qui peut être assigné à des opérateurs publics ou privés qui ont à prendre le risque de financer l’activité culturelle en amont et en aval. Construire des enceintes pour le cinéma, le théâtre, ou la musique ne devrait plus relever de la seule responsabilité de l’Etat qui, par contre, a la prérogative de définir le cadre juridique et réglementaire de l’activité culturelle dont la nature est d’une grande diversité. Il y a lieu de baliser le terrain législatif pour que des promoteurs soient en mesure de bâtir les complexes cinématographiques dont l’Algérie a besoin, sans préjudice pour la pérennité d’un musée du cinéma qui est à la charge de l’Etat, car lui seul a les capacités de diffusion culturelle sur une grande échelle sans en demander la contrepartie du profit. Mais l’initiative privée est encore très timorée sur le terrain de l’investissement dans la culture, car depuis l’indépendance du pays, c’est la logique de l’Etat-mécène qui a toujours prévalu et le réflexe a toujours consisté à s’en remettre à la manne de l’argent public pour impulser l’action culturelle, y compris lorsque l’entrée dans l’économie de marché avait réduit la part du tout-Etat dans la problématique culturelle. Il est évident aujourd’hui que chaque sou compte et doit être utilisé à bon escient pour que le fait culturel retrouve toute sa plénitude dans le pays et qu’il donne de l’Algérie la meilleure image : celle d’une société qui assume l’esprit d’ouverture sur le monde et ne redoute pas les défis de la modernité et de l’invention. Cette dimension ne se mesure pas, à la taille d’un Etat, à l’aune de la rentabilité ou du profit, mais à son affirmation dans le concert des Nations et de l’universalité .

 

Source El Watan

Le Pèlerin

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 06:43
Véhicules de tourisme diesel - La vignette automobile majorée de 100%
L’avant-projet portant loi de finances pour le prochain exercice prévoit de nouvelles mesures fiscales parmi lesquelles celles concernant les véhicules carburant au diesel.
Le gouvernement propose ainsi de revoir l’article 300 du code du timbre déterminant les tarifs de la vignette automobile. Les véhicules de tourisme à motorisation diesel s’acquitteront du double du montant de la vignette. Dans son exposé des motifs, l’Exécutif inscrit ladite mesure dans le cadre de la politique de lutte contre la pollution, notamment à effet de serre. Pour le gouvernement, « il s’avère utile de renforcer le dispositif législatif et réglementaire permettant de consacrer cette politique avec des mesures incitatives ». L’objectif ainsi poursuivi est d’amener les consommateurs à utiliser les carburants propres. Parallèlement, ces carburants bénéficieront d’une suppression des taxes, ajoute le document de l’avant-projet. La loi de finances actuellement en vigueur avait vu des dispositions à vocation écologique adoptées. Il s’agit, entre autres, de la réduction du taux de la TVA de 17% à 7% pour les équipements et accessoires destinés au GPL/C et du GNC/C et pour le gaz de pétrole liquéfié sous forme de GPL/C. En même temps, une réduction de un (1) dinar à 0,10 DA de la taxe sur les essences avec plomb (normale et super) a été décidée. Considéré comme carburant ultra-polluant, le gasoil sera taxé plus cher. D’après l’avant-projet, il est proposé une majoration de la taxe sur le gasoil qui passe de 0,30 DA à 0,60 DA par litre. Pour rappel, cette taxe a été instituée par la LF 2007 et s’élevait à 0,30 DA/litre. Les recettes que générerait la taxe additionnelle sur le gasoil alimenteraient à parts égales le Fonds national pour l’environnement et la dépollution et le Fonds national pour la maîtrise de l’énergie. Avant, les revenus de la taxe étaient entièrement versés au Fonds de dépollution. En y ajoutant celui de la maîtrise de l’énergie, les concepteurs de la loi veulent « une meilleure prise en charge des actions de promotion et de développement des énergies renouvelables ».
 
Source El Watan
 
Le Pèlerin
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