S’aventurer à le traverser, c’est courir un grand danger, et cela même si le véhicule est un tout-terrain. Le seul moyen, ce sont la maintenance et l’entretien de la chaussée par l’enlèvement régulier de ce sable. Accumulé, il est difficile de la franchir. Même au niveau de l’axe Adrar-Timimoun, plus exactement au niveau de la daïra d’Aougrout, où des travaux de réfection sont entrepris, aucune plaque de signalisation indiquant des travaux. Le conducteur le plus prudent pourrait être victime de l’irréparable. Pourtant, il suffirait d’y penser avant. Oui, mais c’est après les fâcheuses conséquences que l’on se dit : “Ah, oui, il fallait, je leur ai dit.” Des mots rabâchés qui n’ont aucun sens là-bas, la prévention aurait été meilleure. Le sable fait partie de la nature et la nature est difficile à dompter, mais grâce à un programme régulier et efficace, on parviendra à lutter contre l’avancée de des sables. Ce oued qui parvenait sans difficulté aucune à franchir les endroits les plus reculés pour atteindre finalement Reggane n‘y est plus. Son cours a été dévié durant l’ère coloniale au niveau de la région de Kerzaz. Le faire “renaître” aujourd’hui serait judicieux et son eau pourrait être d’un grand secours aux innombrables palmeraies qui parcourent toute cette région et un microclimat s’installerait avec toutes les conséquences que l’on imagine.