Affaire Mécili : pourquoi la justice française a demandé au diplomate Hasseni de subir des tests ADN- Exclusif
L'instruction du dossier du diplomate Mohamed Ziane Hasseni se poursuit. Hichem Aboud, l'un des principaux témoins dans l'affaire de l'inculpation en France du diplomate algérien, a été entendu mercredi 17 décembre, par le juge parisien Baudouin Thouvenot, en charge de l'affaire. Il aurait confirmé la thèse de l'homonymie soutenue par la défense de M. Hasseni. Pour sa part, l'ancien colonel des services secrets Mohamed Samraoui a été convoqué pour une audition qui devrait avoir lieu aujourd'hui. Mais sa présence à Paris n'a pas été confirmée.
Avant l'audition des deux principaux témoins, Mohamed Ziane Hasseni s'était soumis à des tests ADN, à la demande du juge Thouvenot. Selon des informations exclusives obtenues par toutsurlalgerie (www.tsa-algerie.com) auprès de source proche du dossier, l'ADN de M. Hasseni est destinée à être comparée avec celle trouvée sur les douilles des trois balles récupérées sur les lieux du crime il y a 21 ans. La justice française cherche à travers ce test à prouver si éventuellement M. Hasseni avait lui-même remis les balles au tueur de l'avocat et opposant Ali Mécili.
En plus des douilles des balles, la justice française dispose d'une deuxième preuve matérielle : l'ordre de mission trouvé sur le tueur après son arrestation. Là encore, l'examen graphologique subi par le Mohamed Ziane Hasseni en même temps que les tests ADN est destiné à confirmer si l'ordre de mission avait été signé par le diplomate, comme l'affirme la défense de la famille Mécili.
Vendredi matin, les résultats de ces tests n'étaient pas officiellement connus. Ils devraient constituer l'un des éléments déterminants sur lesquels le juge Thouvenot pourrait s'appuyer pour déclarer M. Hasseni innocent ou, au contraire, de l'envoyer aux assises pour un procès.
Source TSA
Le Pèlerin