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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 08:48

60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme
L’Algérie à la traîne


Il y a progrès en matière des droits de l’homme, affirme M.Ksentini. Au contraire, rétorque le Dr Abbas, représentant de Amnesty International Algérie.

La Déclaration universelle des droits de l’homme fête, aujourd’hui, ses 60 ans d’existence. Le 10 décembre 1948, les 58 Etats membres de l’Assemblée générale des Nations unies, à l’époque, adoptent la Déclaration universelle des droits de l’homme au palais de Chaillot à Paris. Depuis, la Journée des droits de l’homme est célébrée chaque 10 décembre partout dans le monde. Ratifiée par la majorité des pays, dont l’Algérie, cette déclaration incarne le cadre juridique dans lequel évoluent les Etats signataires. C’est dans le cadre de cette déclaration que tous les crimes et violations des droits humains sont dénoncés par les organisations et associations des droits humanitaires.
Reconnue comme le fondement du droit international relatif aux droits de l’homme, la Déclaration universelle des droits de l’homme (Dudh), apparaît aujourd’hui beaucoup plus comme un idéal qu’une réalité vécue par tous et partout à travers le monde. La première clause du texte, composée de trente articles et rédigée par une commission de 8 juristes de différentes nationalités, souligne que «tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité».
Elle exprime l’engagement du monde entier à rétablir la dignité et la valeur de la personne humaine, après les violences et les atrocités vécues lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais qu’en est-il en réalité? La majorité des pays bafouent les droits qu’ils ont eux-mêmes signés, a noté Amnesty International dans son dernier rapport. En Algérie, si depuis son adoption beaucoup a été fait, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire. Le champ politique national demeure à l’état d’idée, réduit à un simple formalisme.
La liberté de la presse reste fragile et est conditionnée par des paramètres pas toujours en phase avec les libertés et particulièrement la liberté d’expression. Les syndicats autonomes, quoique légaux continuent d’être marginalisés.
Cette année encore, cette célébration intervient dans une atmosphère marquée par une morosité politique qui ne dit pas son nom. Et ce n’est pas le semblant de débat sur l’abolition de la peine de mort qui contredit l’absence de véritable débat public.
Encore moins les déclarations des «anciens» qui rassurent les citoyens du contraire. Le fait est que plusieurs clauses de cette déclaration sont violées de jour comme de nuit sans que personne ne réagisse.
L’article 18 de ladite déclaration consacre à «toute personne le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites». L’Algérie respecte-t-elle les dispositions de cet article? L’article 19 reconnaît à tout individu le droit à «la liberté d’opinion et d’expression», ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. Ce qui est, bien évidemment, loin d’être le cas. Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Cncppdh), Farouk Ksentini, estime que la situation des droits de l’homme en Algérie ne cesse de s’améliorer.
Point de vue pas du tout partagé par le Dr Abbas, président de la section algérienne de Amnesty International, selon lequel la situation ne cesse de régresser. Joint au téléphone, le Dr Abbas a déclaré que «la violence sous toutes ses formes, conjugale, dans la rue...est en train de croître comme toutes les formes de libertés sont en train de se rétrécir».
Pour revenir au cadre protocolaire de l’événement, il convient de signaler que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a lancé la campagne de la commémoration du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui sera célébrée par toute la famille des Nations unies. Placée sous le thème «Dignité et justice pour tous», cette campagne vise à renforcer la vision de la Déclaration universelle des droits de l’homme en tant qu’engagement en faveur de la dignité et de la justice universelles

Source L’Expression

Le Pèlerin

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 08:31

Union Pour la Méditerranée - L’Algérie cible le poste de secrétaire général



Des pays de la rive Nord avaient affiché, dans les coulisses, leur soutien à l’Algérie pour occuper ce poste qui devrait revenir à un pays maghrébin.

L’Algérie ne se contentera pas, finalement, de la simple figuration au sein de l’UPM. Elle veut une place à part entière dans l’organigramme de l’Union pour la Méditerranée. Des sources diplomatiques très proches du dossier ont confirmé à L’Expression que l’Algérie envisage de présenter sa candidature au poste de secrétaire général de l’UPM. Ces mêmes sources révèlent que des discussions ont été engagées dans ce sens entre l’Algérie et quelques pays influents de l’Union. La diplomatie algérienne serait entrée en contact avec certains pays, des deux rives, membres de l’UPM.
Se référant aux dires du même interlocuteur, l’Algérie a eu le soutien de quelques pays de la rive Nord. D’autres avaient affirmé leur soutien aux diplomates algériens. Mieux encore, ces pays avaient confirmé à l’Algérie qu’elle «sera favorisée». «Si l’Algérie présente un candidat potentiel, elle sera favorisée», a-t-on dévoilé. Selon la même source, l’Algérie négocierait avec les autres pays, notamment de la rive Sud, afin de les convaincre de sa volonté d’aller de l’avant.
Officiellement, la Jordanie est le seul pays candidat à ce poste. La période de candidature est ouverte depuis une semaine. La liste des pays candidats sera rendue publique dans quelques mois. Cette même source déclare que ce poste «doit revenir automatiquement à un pays maghrébin». Explication: les pays du Nord ont eu des postes clés au sein de l’UPM. La France assure la présidence de l’UPM.
L’Espagne abritera le siège du secrétariat général. Ainsi, aucun pays de la rive Sud n’a manifesté sa propension à briguer des postes de responsabilité au sein de l’UPM. Certes, les pays orientaux ont eu leur part du gâteau. L’Egypte assure la coprésidence de l’UPM avec la France. Les postes de secrétaires généraux-adjoints reviennent à Israël, la Palestine, Chypre, la Grèce, Malte et la Turquie. De ce fait, si la logique est respectée, le poste de secrétaire général reviendra de facto à un pays maghrébin. A noter que la Tunisie n’a pas affiché son souhait de se porter candidate. Car le pays de Benali avait souhaité abriter le siège du secrétariat général avant de retirer sa candidature. A la veille de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres, qui s’est tenue les 3 et 4 novembre dernier à Marseille, le pouvoir tunisien s’est désisté en faveur de l’Espagne et notamment de la ville de Barcelone.
Le Maroc n’a pas, jusqu’à preuve du contraire, exprimé son désir d’occuper ce poste, selon la même source. D’ailleurs, le roi du Maroc, Mohammed VI, n’avait même pas assisté au lancement de l’UPM le 13 juillet 2008 à Paris. Cependant, la même source réitère que tous les pays membres sont unanimes à dire que le poste de secrétaire général devrait revenir à un pays du Maghreb.
Cette information a fait trop de bruit dans les couloirs du ministère algérien des Affaires étrangères. «L’Algérie a accepté de participer au Sommet du lancement de l’UPM à Paris, car il ne fallait pas opter pour la politique de la chaise vide. Mais, une fois membre, elle a son mot à dire», a-t-on appris. Et de poursuivre: «On n’exclut pas une éventuelle candidature de notre pays au poste de secrétaire général. Pour l’instant, rien n’a été fait et beaucoup de choses peuvent être faites.» Ces mêmes sources confirment que Alger avait demandé à Paris de la soutenir à ce poste pour accepter, en contrepartie, de participer au Sommet du lancement qui a eu lieu dans la capitale française le 13 juillet dernier. Les réserves émises par l’Algérie ont fini, selon la même source, par arracher un fort appui de la France et de certains autres pays européens.
Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, n’a pas cessé, lors de sa visite en Algérie, de réaffirmer que cette dernière «a un rôle-clé et très important à jouer dans la rive Sud, dans ce projet».
A noter, qu’officiellement, l’Algérie n’a pas affiché cette volonté et ce souhait. Mais dans les coulisses, les choses semblent aller dans ce sens

Source L’Expression


Le Pèlerin

 

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 00:42

Une fois fabriquées en Algérie, les voitures chinoises entreront-elles un jour en Tunisie ?


Elles ne sont pas belles. Elles ne sont pas fiables. Elles ne sont pas puissantes. Elles ne sont pas conformes aux normes. Et, "cerise sur le gâteau", elles ne sont pas rassurantes. Leur avantage ? Le prix imbattable. Mais en dépit de leur prix, sans commune mesure avec les autres marques, les voitures chinoises traînent une sale réputation, maintenue à vrai dire par les lobbies européens. A cause de cette réputation et de la non-conformité avec les normes draconiennes de plusieurs pays, les véhicules chinois auront beaucoup de mal à pénétrer certains marchés comme ceux de la Tunisie, du Maroc ou des pays européens.
Ce n’est cependant pas le cas en Algérie (ou en Libye) où l’on retrouve un grand nombre de modèles et de marques originaires de Chine. Certains modèles semblent même être des contrefaçons de modèles européens de haut de gamme.
Décidés à changer cette image et à redorer leur blason, les constructeurs chinois viennent d’adopter une nouvelle stratégie. Ainsi, une caravane d’une bonne vingtaine de véhicules chinois, composée d’hommes d’affaires et de constructeurs automobiles de Chine, a démarré cette semaine en Algérie.
Cette manifestation d’envergure, première du genre à l’échelle du Maghreb, écrit le quotidien algérien La Tribune, vise à rendre visibles les investissements chinois dans le domaine automobile depuis quelques années en Algérie et dans le monde.
Les Chinois cherchent à réduire les taxes dont leurs véhicules sont assujettis en Algérie, afin que l’assemblage de véhicules touristiques et autres ait de meilleures perspectives. D’ores et déjà, trois usines de montage sont sur le point d’être installées.
Les Chinois entendent même dépasser le simple montage de véhicules pour s’installer, à terme, en Algérie et y construire carrément leurs propres véhicules touristiques, des 4x4, des bus, des camions... Actuellement, 30.000 véhicules chinois sont vendus chez nos voisins de l’Ouest.
Il est bon de signaler, au passage, que l’industrie automobile chinoise compte plus de 140 groupes automobiles et produit près de 9 millions de véhicules par an.
Parmi les voitures chinoises intéressant le marché algérien, il y a (Zotye) Giantmotor, Foryota, JMC, Foton, Hafei, Zibo, CIMC, Xiang Machinery, CNHTC et Zonlda. « Des perspectives reluisantes pour le secteur automobile, mais aussi pour la main-d’œuvre locale, faisant infléchir la barre du chômage en Algérie. En attendant, les Algériens se ruent sur les voitures chinoises dont les prix sont à portée de main. », indique La Tribune.
La question qui se pose désormais est la concurrence que pourra faire ce marché (dont la création semble imminente) aux marques européennes vendues en Tunisie. Jusque là, Citroën, Peugeot, Renault, BMW, Fiat, Mercedes Volkswagen et autres sont "protégées" sur le marché tunisien, grâce à la "loi" non dite des quotas et aux normes tunisiennes draconiennes.
Mais qu’en sera-t-il demain une fois que ces normes seront respectées par les Chinois ? On peut toujours interdire l’importation chinoise vu l’absence d’accords de libre échange entre la Tunisie et la Chine. Mais si ces véhicules sont construits en Algérie ? Les accords bilatéraux entre nos deux pays permettront-ils encore un "protectionnisme" non déclaré des marques européennes ? Le consommateur tunisien lambda, dès lors que sa sécurité est garantie, n’en a cure des marques européennes et de leur prestige quand il trouve une voiture à un excellent prix inférieur à 10.000 dinars. Les Chinois ne le cachent d’ailleurs pas et l’avouent clairement : en s’implantant en Algérie, c’est tout le marché automobile africain qu’ils comptent conquérir.
La menace automobile chinoise s’apprête donc à conquérir de nouveaux marchés appartenant traditionnellement aux Français, Allemands et Italiens. La donne est là et nos concessionnaires, Stafim, Aures, Artes, Moteur ou Ennakl ont grand intérêt à se préparer bien à l’avance.

Source
Businessnews.tn

Le Pèlerin

 


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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 00:15

Algérie - Les autorités pensent déjà à l’après-pétrole : La première centrale nucléaire algérienne en 2020

Une première centrale nucléaire en Algérie est projetée en 2020, a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, lors d’une conférence de presse tenue en marge de la Semaine de l’énergie, hier à l’hôtel Hilton. Les études pour l’après-pétrole portent jusqu’à l’année 2050 et une première centrale nucléaire dédiée à l’électricité est au programme, selon le ministre. Mais avant cela, il faut qu’une loi réglemente l’activité et une agence de sûreté et de sécurité pour gérer l’activité et favoriser la recherche et le développement. A ce propos, le ministre a indiqué qu’un projet de loi sur l’utilisation du nucléaire à des fins civiles devrait être prêt au début de l’année 2009.
Le solaire est l’autre secteur appelé à se développer pour préparer l’après-pétrole en matière d’approvisionnement énergétique et la centrale hybride de Hassi R’mel n’est que la première d’une série de centrales solaires. Le contenu de la Semaine de l’énergie a d’ailleurs été orienté principalement sur les énergies renouvelables, considérées comme des défis pour l’avenir mais aussi des opportunités vu les potentialités que recèle l’Algérie. La présence à la Semaine de l’énergie qui se tient à Alger de la commissaire européenne à la concurrence, Mme Neeli Kross, a été l’occasion de poursuivre les discussions sur un accord stratégique entre l’Algérie et l’UE sur l’énergie.
« On a discuté avec la commissaire européenne à la concurrence, Mme Neelie Kross, et on s’est mis d’accord pour qu’il y ait une continuation dans ce travail sur cet accord stratégique », a indiqué M. Khelil. Le ministre a ajouté que deux experts de l’UE sont attendus prochainement à Alger pour continuer les discussions. L’Algérie va participer à la réunion des ministres des pays producteurs et exportateurs du gaz. « J’ai donné mon accord pour participer à la réunion du 23 décembre des ministres du Forum des pays producteurs et exportateurs du gaz (FPEG) qui doit discuter de l’organisation », a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines. Le groupe d’experts doit finaliser les statuts de l’Organisation lors d’une réunion qui se tiendra le 26 novembre à Moscou. Le texte sera présenté aux ministres pour adoption. Selon le ministre, on ne prévoit pas la création d’une OPEP du gaz. Il sera un Forum d’échange d’expériences pour développer les relations commerciales et des projets en commun. L’OPEP ne disposera peut-être pas, le 29 novembre prochain au Caire, des données pour prendre une décision en faisant référence à l’application de la décision de réduire la production de 1,5 mbj prise le 24 octobre, a indiqué le ministre de l’Energie et président de l’OPEP. « Cette information, on ne l’aura qu’après le mois de novembre, début décembre, on le saura avec précision », a indiqué M. Khelil en réponse à une question sur le respect par les pays membres de la décision.
A une question sur la déclaration iranienne de proposer une réduction de 1 à 1,5 mbj lors de la prochaine réunion de l’OPEP au Caire, le ministre a indiqué : « En ce qui concerne les déclarations des membres, ils sont libres de déclarer ce qu’ils veulent, c’est un souhait. Maintenant, est-ce qu’il sera exaucé, cela dépend de la conférence, cela dépend du consensus qu’il y aura là-dessus. » « Pour le moment, nous avons une consultation parce que probablement, les données que nous aurons ne seront pas suffisantes pour nous permettre de prendre une décision réaliste, il ne s’agit pas de dire on va couper pour dire qu’on va couper. Si on n’a pas rempli nos engagements, si en plus on dit qu’on va couper et on découvre plus tard que non seulement on n’a pas rempli nos engagements du 1er mais aussi le 2e, ça ne va plus être crédible », a indiqué le ministre. « Il faut que l’Organisation devienne crédible », a-t-il ajouté.
« Pour qu’elle soit crédible, il faut que le marché voie que nous allons vraiment diminuer. C’est comme ça que le marché va réagir. Pour le moment, le marché ne réagit pas et ne nous prend pas au sérieux parce qu’ils (traders) n’ont pas l’information sur le terrain. Il y a certaines informations... des clients disent que nous n’avons pas reçu... », a ajouté le ministre. Pour le ministre, qui a confirmé que l’objectif est d’atteindre un prix situé entre 70 et 90 dollars, le marché va réagir en décembre vu l’impact de la réduction.

 Source El Watan

Le Pèlerin

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 00:12

Vive la littérature française... !

 

 

" Que peut-il ?   Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un
homme de génie eût changé la face de la France,
de l'Europe  peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien
faire.  Dieu sait pourtant que le Président se démène :
il fait rage, il  touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant
créer, il décrète ; il  cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est
le mouvement perpétuel ;  mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L'homme qui, après sa prise du  pouvoir a épousé une princesse étrangère
est un carriériste avantageux.  Il  aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui  brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent,  l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut  qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit  et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est  impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera  le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave,  la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à  travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".

Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "Réédité chez Actes Sud

….Vous pensiez à qui  ?...  

 

Le Pèlerin              

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 00:11

Quel est le sexe des ordinateurs?


Réponse d'un informaticien 

Un micro-ordinateur est de sexe féminin pour les 5 raisons suivantes :

- À l'exception de son concepteur, personne ne comprend sa logique interne.
- Avant de faire impression, il doit être aperçu.
- Les menus qu'il affiche sont copieux mais beaucoup d'options sont indisponibles.
- La moindre erreur est stockée en mémoire pour être ressortie au moment le plus inopportun.
- Vous découvrez vite qu'il coûte un budget énorme en accessoires et en maintenance.

Réponse d'une informaticienne 

Un micro-ordinateur est de sexe masculin pour les 5 raisons suivantes :- Pour capter son attention, il faut d'abord l'allumer.
 - Il contient plein d'informations, mais il est sans imagination.
- Il est incapable de vider la poubelle sans injonction de votre part.
- Il est supposé vous aider, mais la plupart du temps c'est lui qui constitue le problème.
- Vous réalisez vite que si vous aviez attendu plus longtemps avant de l'acquérir, vous auriez eu un modèle plus performant

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 08:07

Miss France 2009. Le sacre de l'Ariégeoise Chloë Mortaud


L 'Ariégeoise Chloë Mortaud, 19 ans, est la nouvelle Miss France. Elle a été élue hier soir par le public de TF1 et le jury du concours Miss France. Chloë Mortaud a laissé éclater sa joie, et couler quelques larmes. A Bénac, dans l'Ariège, où vit la famille de cette étudiante, tout le monde était rivé à son poste de télévision.

C'est la première fois, depuis un demi-siècle, qu'une Miss Midi-Pyrénées décroche le titre. Jusqu'à présent, la région était éclatée en plusieurs comités, ce qui défavorisait les candidates.

Le fait d'avoir joué groupé a sans doute été un atout pour Chloë. Son élégance a fait le reste. Elle a décroché la couronne devant 35 autres candidates. Les trois autres Miss du Sud, Anna Nieto de Dordogne, Sophie Lopez de Figeac et Cindy Filipiak de Canet-en-Roussillon, n'ont pas passé les premières sélections.

L'élection s'est déroulée hier soir dans le cadre majestueux du Puy-du-Fou pour une bataille de Miss. Un concours d'élégance, loin des intrigues du film que le réalisateur Patrice Leconte va présenter sur grand écran le 19 janvier prochain. Le film s'appelle « La guerre des Miss ». Mais la réalité, hier soir, n'a pas dépassé la fiction : Geneviève de Fontenay et Miss France 2 008 ont évité de se crêper le chignon en direct.

Le réalisateur Patrice Leconte et l'acteur belge Benoît Poelvoorde étaient hier soir présents sur le plateau de TF1. Ils faisaient partie du jury, présidé cette année par Line Renaud. Le couturier-peintre Kenzo, la chanteuse Anggun étaient à leurs côtés.

Jean-Pierre Foucault, maître de cérémonie, n'a pas escamoté la polémique entre Valérie Bègue et Geneviève de Fontenay. Bien au contraire. Pour TF1 et la société Endemol, rien de tel pour pimenter une soirée d'élection en légère perte d'audience : 9,3 millions de téléspectateurs en décembre 2007, contre 12 millions, il y a quelques années.

Le suspense a été entretenu une bonne partie de la soirée. L'élection a même failli passer au second plan.

La chorégraphe Laura Treves n'a pourtant pas ménagé ses efforts pour transformer les candidates en danseuses de casino. En professionnelle de la scène, Line Renaud a admiré la performance des jeunes filles.

Elles étaient 36, venues de plusieurs départements de France. Miss Albigeois Midi-Pyrénées, Chloë Mortaud avait hérité du dossard n° 30. Pour le dernier défilé, elle avait revêtu une robe jaune. C'était la bonne couleur.

Bio express

Naissance en 1987 à Lisieux.

En 1997, la famille de Chloë Mortaud s'installe en Ariège. L a jeune Franco-Américaine est inscrite à l'école primaire de Serres-sur-Arget.

2007 : Chloë passe son bac au lycée Gabriel Fauré de Pamiers.

2008 : la jeune fille est étudiante en BTS commerce international à Toulouse. Elle devient Miss France.

La première de Midi-Pyrénées

Chloë Mortaud est la première Miss Midi-Pyrénées à devenir Miss France, depuis que Madame de Fontenay préside le concours, c'est-à-dire depuis un demi-siècle.

En 1952, Josiane Pouy, Miss Gascogne, avait été élue Miss France par un autre comité.

Dans le Sud, trois autres jeunes femmes ont décroché la couronne.

En Aquitaine, Peggy Zlotkowski a été élue Miss France en 1989; la jeune fille était originaire de Monflanquin. Melody Vibert a décroché le titre en 1995.

En Languedoc-Roussillon, Alexandra Rosenfeld a été élue Miss France en 2006.


Source La Dépêche du Midi


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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 07:45

Pyrénées. Neige et soleil : affluence inattendue sur les pistes

La saison a véritablement démarré ce week-end. La plupart des stations ont accueilli de nombreux skieurs -
Le plaisir de renouer avec la glisse

 

La perspective de trouver un bon manteau neigeux et une bonne météo a guidé de nombreux citadins vers les stations pyrénéennes. Malgré quelques variantes, le beau temps était présent en de nombreux endroits avant le retour de l'offensive du froid attendue surtout à partir de mardi. A Saint-Lary, on était plutôt ravi de cette ouverture de la saison hivernale avec 1,50 m de neige tout en haut des pistes. Parmi les skieurs, un afflux de clientèle espagnole.

Il est vrai qu'on se trouvait hier dans le fameux pont de l'Imaculada. « Beaucoup de monde, beaucoup de neige ; on n'en espérait pas tant », résume l'Office du tourisme de Saint-Lary. Par contre côté hôtellerie, on assiste semble-t-il à un changement de tendance par rapport à l'an passé. Beaucoup moins de réservations ont été enregistrées en amont, avec de plus en plus d'arrivées de dernière minute.

Côté Haute-Garonne cette fois, c'est la même satisfaction affichée. A Superbagnères où 75 % du domaine skiable était ouvert ce week-end, on partage la bonne surprise d'une fréquentation inattendue, à la faveur aussi d'un temps ensoleillé marqué seulement par quelques nuages épars.

Peyragudes se frotte aussi les mains. Un nouvel équipement, une météo de rêve : un cocktail idéal, comme le confirme la directrice de la Maison de Peyragudes, Virginie Viau : « Pour ce week-end, la météo était très favorable, ce qui évidemment est très positif. Depuis vendredi, nous bénéficions de la clientèle espagnole venue très nombreuse. Samedi, nous avons ouvert le nouveau télésiège débrayable à six places qui remplace le télésiège fixe à trois places et le téléski. La montée, longue de 1,5 kilomètre, est possible désormais en cinq minutes. C'est un vrai plus en matière de confort et de rapidité pour les clients ». De fait, le taux de remplissage s'est révélé très satisfaisant ce week-end.

Pour Virginie Viau, ces conditions exceptionnelles conjuguées à une météo favorable ont permis d'ouvrir cette année avec un week-end d'avance.

Ces nouveaux équipements étaient inaugurés, samedi, par le président de région, Martin Malvy. L'occasion de fêter aussi les vingt ans de la station.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 07:34

Elle a battu le record du monde en petit bassin du 200 m nage libre.

Une irrésistible ascension. L'année 2008 restera l'année Coralie Balmy. L'acte de naissance au niveau mondial est daté du 25 mars à Eindhoven aux Pays-Bas quand elle devient vice-championne d'Europe du 400 m nage libre derrière l'Italienne Pellegrini. Plus que la place sur le podium, c'est le temps qui interpelle puisque la Toulousaine explose son temps de cinq secondes (4'04''15), soit la huitième meilleure performance mondiale de tous les temps. Assurément, la plus grosse progression de la natation française. Une entrée dans la cour des grandes. Et des espoirs maintenant justifiés.
Paradoxalement, c'est lors des championnats de France à Dunkerque, un mois plus tard, qu'elle entre dans le grand bain médiatique. Parce qu'elle est devenue la fille qui a battu Laure Manaudou, invaincue sur sa distance fétiche depuis quatre ans. Les pleurs de Laure Manaudou, sur le podium, marqueront le public et éclipseront un peu la performance de la Toulousaine. C'est d'ailleurs un peu le destin de Coralie Balmy jusque-là : vivre dans l'ombre de Laure Manaudou.
Avec ce titre national et une qualification olympique en prime pour Pékin, la sociétaire des Dauphins du TOEC n'en continue pas moins son ascension. De son propre aveu, elle a appris à gérer le stress, à serrer les dents quand elle est à la lutte dans le bassin (elles étaient quatre Manaudou, Balmy, Potec, Etienne sur cette finale du 400 m nage libre à Dunkerque). Elle se débarrasse progressivement de sa peur et d'un blocage qui ont miné son début de carrière en 2006 et 2007.
Cet été, ses premiers Jeux-Olympiques lui ont laissé quelques regrets avec une quatrième place, la Toulousaine échouant à quatre centièmes du bronze olympique. Elle n'a néanmoins rien à se reprocher, améliorant tous ses temps.

De fait, à la rentrée, Coralie Balmy est devenue le nouveau chef de file sportif de son club, les Dauphins du TOEC. Grâce à ses résultats mais pas à sa demande. Car la discrétion est son credo. Et l'inévitable médiatisation de son idylle avec Alain Bernard lui pèse. Pas au point de lui faire perdre de vue ses objectifs en terme sportif. Preuve en est le coup d'éclat de ce week-end dans la piscine d'Angers. La nageuse toulousaine a bien préparé son coup en signant deux performances mondiales sur 200 m et 400 m libre, il y a trois semaines en Coupe du Monde.

À Angers, la Toulousaine, âgée de 21 ans, a donc battu le record du monde du 200 m nage libre en petit bassin, effaçant des tablettes la marque mondiale détenue depuis trois ans par l'Australienne Lisbeth Lenton. Elle s'est imposée en 1 min 53 sec 18/100 dérobant au passage le record d'Europe détenu par Manaudou (1'53''48). Désormais, Coralie Balmy n'est plus dans l'ombre de la championne olympique d'Athènes. Elle est désormais en pleine lumière. Par son seul talent.

Digest Championne d'Europe

- Née le 2 juin 1987 à La Trinité (Martinique)
- 1, 80 m pour 67 kg
- Licenciée aux Dauphins du TOEC
- Entraîneurs: Frédéric Barale et Lucien Lacoste
- Palmarès aux JO: 4 ème sur 400 m à Pékin et 12 ème sur 800 m.
- Championne d'Europe en 2008 au titre du relais 4 x 200 m.

«Ce n'est que du bonus»

Coralie Balmy a échoué de peu à rééditer l'exploit sur 400 m nage libre, où elle s'est imposée en 3 min 56 sec 35, avec plus de trois secondes sur Camille Muffat.

Ce record était-il un objectif?

«Je suis très heureuse. Mon plus grand souhait en venant ici, c'était d'améliorer ma performance qui (était) de 1'54''0. et voilà je repars avec le record du monde. C'est que du bonus.»

Vos performances, il y trois semaines en Coupe du Monde, étaient quelque part annonciatrices de votre performance...

Cela concrétise un travail depuis le début de l'année spécialement. Ce record montre que je suis en pleine progression et que j'ai encore de la marge pour faire des meilleurs temps encore.

Comment s'est déroulée votre course?

«J'étais sereine, j'avais confiance en moi. C'est parti très vite mais je n'avais pas peur. Je savais ce que je pouvais faire et je me suis accrochée jusqu'au bout. De tels moments donnent des ailes.»

Source La Dépêche du Midi


Le Pèlerin

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 00:46

Carthage chrétienne

Par François Decret Professeur honoraire des universités Ancien professeur à l’Institut « Augustinianum », université du Latran, Rome

 

 

 

 

 

 

Il était de la vocation de Carthage, grand port cosmopolite, d'accueillir, outre les marchandises du bassin méditerranéen, les idées nouvelles venues de Rome, d'Asie Mineure, d'Égypte et de Syrie. C'est ainsi qu'à la fin du Ier siècle, colons, commerçants et soldats comptent parmi les agents de propagation du christianisme. François Decret auteur du Christianisme en Afrique du Nord ancienne, (Le Seuil, 1996), fait ici un portrait de cette Église de Carthage, en butte aux persécutions, où s'illustrèrent aussi bien Tertullien, Cyprien et Augustin, que des martyrs anonymes.

Aux origines de l'Église d'Afrique

Seconde ville d'Occident après Rome...,

Carthage comptait au IVe siècle une population dépassant cent mille habitants – et atteignant peut-être même, avec ses importants faubourgs, près de trois cent mille. Pour sa part, le géographe grec Strabon (58 av. J.-C. – 20/25 après J.-C.), qui écrivait un siècle et demi environ après la troisième guerre punique (149-146 av. J.-C.), parlait même de sept cent mille habitants, estimation insoutenable, vu les limites de son extension, pour la seule capitale punique. Grand port cosmopolite, où se rencontraient des religions venues d'Afrique, d'Égypte, de Grèce et d'Orient, la cité était en relation directe avec Rome, certes, mais aussi avec tous les centres économiques d'Orient. C'est vers Rome, c'est-à-dire d'abord vers Pouzzoles, que convergeaient les principales voies maritimes et la route africaine était la plus importante des voies maritimes de Méditerranée occidentale. Elle partait de Carthage et, pendant la belle saison, après l'équinoxe du printemps jusqu'à celui d'automne, reliait la capitale de la Proconsulaire à la côte orientale de la Sardaigne, avant de cingler vers les ports italiens.

Mais Carthage était également reliée à Éphèse, en Asie Mineure, et aux grandes cités d'Alexandrie en Égypte et d'Antioche en Syrie, qui comptaient parmi les plus peuplées de l'Empire et qui, par leur dynamisme et leurs entreprises, drainaient largement vers elles le commerce méditerranéen. Or Alexandrie et Antioche étaient aussi les deux principaux centres d'évangélisation. C'est sans doute principalement par l'antique fondation punique, que le christianisme aborda sur ces côtes.

Carthage, au cœur de la Méditerranée, entre Rome et les Églises d'Orient

Le christianisme parvint-il à cette terre d'Afrique en arrivant de Rome ou d'Orient ? Si aucun document n'apporte certes de réponse claire à la question, il est probable que c'est à la fois par ces deux courants convergents que l'évangélisation est apparue. Nous n'entendons pas dire là toutefois que la hiérarchie ecclésiastique de la capitale de l'Empire, à commencer par le pape, soit elle-même spécialement intervenue dans cette expansion. En réalité, ce sont les immigrés venus d'Italie pour s'installer dans ces provinces comme colons, et aussi les commerçants et les soldats, qui ont dû compter parmi les agents de la propagation du christianisme. Mais il n'étaient pas les seuls, ni peut-être les plus actifs, à y travailler.

Augustin rappelle lui-même le prestige éminent de Carthage, l'autorité dont jouissait la cité et sa proximité des pays d'outre-mer. Dénonçant l'obstination des donatistes, il rappelle en effet que les évêques de Carthage ont non seulement été en relation constante avec l'Église de Rome, mais aussi, ajoute-t-il, « avec toutes les autres régions d'où l'Évangile est venu en Afrique elle-même » (Lettres, 43, 7). Il accuse ainsi les schismatiques de s'être coupés des liens qui unissaient l'Eglise catholique africaine aux Églises orientales qui sont à ses origines.

On a parfois avancé que l'ancien courant religieux punique, propageant un hénothéisme sémitique loin du polythéisme traditionnel, avaient ouvert ou du moins facilité les voies au christianisme. En fait, cette thèse ne saurait être soutenue. Pour ne citer que deux exemples choisis en Berbérie, on connaît assez les allusions malveillantes de l'Africain Apulée, pourtant fort instruit des croyances locales, qui dans ses Métamorphoses (IX, 14, 5), stigmatise à sa façon la foi monothéiste. Et, deux siècles plus tard, le manichéen africain Faustus de Milev (Mila) se faisait gloire d'être passé directement des croyances polythéistes de ses ancêtres à la foi chrétienne. On pourrait aussi citer les familles de proches d'Augustin comme Honoratus et Alypius, à Carthage, où le paganisme traditionnel était toujours vivace.

La diffusion du christianisme y bénéficia-t-elle, comme on l'écrit parfois, de la Diaspora  juive ? On a cru hâtivement que l'antique nécropole juive du Djebel Khaoui, près de Gamart, au nord de Carthage, contenait des fragments d'inscriptions chrétiennes, ce qui serait la preuve de l'entente dans un premier temps entre les deux communautés. Mais, comme le souligne lui-même C. Delattre, l'inventeur de ces fouilles, « ces débris sont insuffisants pour en déduire quoi que ce soit ». Certes, les communautés juives africaines étaient très anciennes et celle de Carthage fut particulièrement florissante, mais selon Tertullien, les synagogues étaient devenues les « sources de la persécution » (Scorpiace, 10, 10) ; le polémiste s'étendait aussi sur des frictions entre chrétiens et juifs (Aduersus Iudaeos). Il semble bien toutefois que l'auteur traduisait là une situation qui s'était instaurée plus tardivement et il pourrait s'agir de querelles scripturaires.

On ne peut évoquer les premiers développements de l'Église de Carthage sans se référer à chaque pas aux écrits de ce chrétien contestataire, Tertullien, qui écrivait : « On ne naît pas chrétien, on le devient » (Sur le témoignage de l'âme, 1), et embarrassait la hiérarchie ecclésiastique quand il rejetait une Église « collection d'évêques » (De la pudeur, 21, 9,10 et 16-17 ).

L'Église de Carthage, ses martyrs, son développement et son organisation

Il est possible que les premières associations de chrétiens se soient organisées autour des collèges funéraires – collèges protégés par la loi romaine et dont les membres avaient le privilège d'assurer, sur des enclos inviolables, les rites funéraires de leurs défunts. De très bonne heure, l'Église de Carthage prit coutume de se rassembler sur ses cimetières communautaires et c'est dans une area chrétienne, sur la Via Mappaliensis, la rue des cabanes, que fut inhumé le corps de Cyprien après son supplice. C'était en effet le temps des persécutions.

Le 17 juillet de l'année 180, à Carthage, comparaissaient devant le tribunal du gouverneur douze chrétiens et chrétiennes originaires de Scilli, dans le voisinage de la métropole. Ayant refusé d'abandonner leur croyance, ils furent conduits au supplice et décapités. C'est avec ces Actes, relatant l'exécution de cinq femmes et de sept hommes, que l'Église d'Afrique entre dans l'histoire. En 197, lors d'une nouvelle persécution, des chrétiens comparaissaient chaque jour devant les tribunaux. Quelques-uns furent torturés, certains étaient relégués dans les îles, d'autres, décapités, d'autres livrés aux bêtes féroces, brûlés, crucifiés.

C'est en application de la législation datant de Septime Sévère que fut frappé un groupe de martyrs, illustre entre tous par la relation qui nous est parvenue, la Passion des saintes Perpétue, Félicité et de leurs compagnons, eux aussi livrés aux bêtes, dans l'amphithéâtre de Carthage le 7 mars 203. On rappellera enfin le martyre du glorieux Cyprien, élu évêque de Carthage au début 249. Recherché par les agents du proconsul, il attendit que celui-ci fût de retour dans sa cité pour se rendre et y subir le martyre (14 septembre 258) : « Il convient, écrit-il, que ce soit dans la ville où il est la tête de l'Église du Seigneur, qu'un évêque confesse le Seigneur, et qu'ainsi l'éclat de la confession rejaillisse sur tout le peuple » (Lettres, 81, 1, 1).

Avant même la création de lieux de culte, les chrétiens se rassemblaient dans des maisons, qui devinrent le noyau d'églises. La Carthage chrétienne s'étendit d'abord principalement à travers les faubourgs. Dans ces quartiers pauvres, sans vestiges de quelque ampleur, les sanctuaires étaient les seuls monuments qui pouvaient retenir l'attention des chercheurs. Au temps où saint Augustin vivait dans la cité, on y comptait déjà une douzaine d'églises. C'est à partir de 400 environ que, sous l'action dynamique de l'évêque d'Hippone et l'impulsion de quelques évêques, en premier lieu Aurelius de Carthage, primat de la Proconsulaire, les grands propriétaires terriens et l'aristocratie citadine se rallièrent au catholicisme, où ils voyaient leur intérêt, l'Église intégrant alors les diverses couches sociales.

L'Église de Tertullien et de Cyprien

Sans doute, la chrétienté de Carthage devint-elle de très bonne heure la plus célèbre de celles d'Occident. C'est d'abord par ses martyrs qu'elle tint une place majeure dans l'histoire du christianisme et grâce aussi à ses représentants, les plus éminents de ce temps : à commencer par Tertullien, d'un génie rude et passionné. « Le maître », comme le définissait son compatriote Cyprien, s'insurgeait avec vigueur contre ces lois scélérates frappant les fidèles de l'Église : « Allez-y, bons gouverneurs, d'autant plus agréables à la populace que vous lui sacrifiez des chrétiens ! Torturez, suppliciez, condamnez, écrasez ! La preuve de notre innocence, c'est votre ignominie... Mais plus vous nous fauchez, plus vous nous multipliez : c'est une semence que le sang des chrétiens ! » (Apologétique, 50, 12-14). Contre des lois qui conduisent les magistrats à des forfaitures au regard des droits naturels, le polémiste réclame le respect de la liberté de conscience auquel ont droit tous les hommes.

Avec Tertullien, « acris et vehementis ingenii », il faut donner la place qui lui convient, la première, à Cyprien. « Le pape de Carthage » s'imposait pour ses qualités d'homme d'action, d'organisateur, d'écrivain aussi – avec une œuvre théologique importante où se dessine un style pastoral, limpide, dépouillé certes, mais ardent. Il s'imposait surtout pour son ascendant, sa spiritualité militante enfin. Chef spirituel d'élite, il prit la tête de l'Église d'Afrique brisée par la persécution, en même temps qu'on sollicitait ses conseils dans les Églises d'Espagne et de Gaule. Cyprien ne craignait d'ailleurs pas, à l'occasion de querelles disciplinaires, de s'opposer aux directives romaines pour défendre la tradition africaine. Ainsi, lors de la crise du « rebaptême » des lapsi, hérétiques et schismatiques désirant revenir à l'Église, face au pontife romain Etienne Ier qui, pour imposer son primat, menaçait les rebelles d'excommunication, Cyprien et toute la hiérarchie africaine rejetèrent les consignes de Rome. Les canons de l'Église d'Afrique témoignent de la jalousie avec laquelle elle sauvegarda ses privilèges, s'opposant ainsi au recours à Rome d'un clerc et ne reconnaissant pas les décisions du tribunal pontifical.

« L'Église est formée de l'évêque, du clergé et des chrétiens restés fidèles », écrivait Cyprien (Lettres, 33). Les laïcs n'étaient pas de simples ouailles au service des pasteurs, mais ils étaient consultés sur toutes les décisions concernant la communauté : promotion et ordination des clercs, aucune mesure n'était prise sans leur avis. Dès le milieu du IIIe siècle, on voit ainsi apparaître à Carthage, les ordres suivants : exorcistes, acolytes, lecteurs, sous-diacres, diacres, prêtres, évêque.

Le collège épiscopal était déjà fort développé et, vers 220, l'évêque de la cité Agrippinus réunissait en concile « un grand nombre » de ses collègues venus de la Proconsulaire et de la Numidie. Dans les années 236-240, une nouvelle assemblée se tint sous Donatus prédécesseur de Cyprien, rassemblant quatre-vingt-dix évêques. La « tradition synodale » se manifesta avec force tout au long des dix années d'épiscopat de Cyprien. C'est ainsi que, de 251 à 256, sept conciles se tinrent à Carthage pour répondre aux divers problèmes découlant des persécutions.

L'Eglise de Carthage à la tête de la chrétienté africaine

Les circonscriptions ecclésiastiques, qui s'identifieront avec les civiles, au nombre de six, à partir de 393, n'étaient pas encore organisées au temps de Cyprien, et le métropolitain de Carthage avait alors autorité sur toute l'Afrique romaine. Mais, avec la crise donatiste, apparue dans les années 307, conséquence des rivalités de prélats ambitieux et avides d'occuper le siège du primat d'Afrique, un schisme épiscopal venait à nouveau briser l'unité de la chrétienté. Pour tenter d'y mettre fin, le 1er juin 411, l'empereur Honorius faisait ouvrir à Carthage une Conférence d'évêques des deux partis. Étaient présents à l'ouverture 286 catholiques et 279 donatistes, les deux Églises possédant des sièges épiscopaux en nombre sensiblement égal. Présidée par un commissaire impérial, la Conférence devait rétablir l'unité de la chrétienté africaine autour de la Catholica. La rupture allait toutefois se poursuivre, souterraine, avec des soubresauts violents. Mais déjà les Vandales ariens arrivaient et en 439, Carthage tombait.

La persécution contre les catholiques devenus les nouveaux « hérétiques » était désormais officiellement légitimée. Les quelque cinq cents clercs de Carthage furent flagellés et relégués outre-mer, et quatre-vingt-dix périrent dans les deux années qui suivirent. La cité se trouva sans évêque. Il y eut des apostasies dans le clergé, certains clercs recevant le baptême arien.

Dès 533, le siècle vandale prenait fin et l'Afrique revenait sous le giron de l'empereur byzantin Justinien. L'épiscopat se renforça d'abord en Proconsulaire, doublant ses effectifs et passant de quarante-huit évêques, lors l'assemblée de 525, à près de la centaine en 646. Mais, revers de la médaille, la libération de l'oppression vandale allait bientôt soumettre les clercs au rôle de simples exécutants du pouvoir. Les évêques africains refusant de se plier aux volontés de l'empereur, Justinien réagit vivement. Châtiments et exil frappèrent les réfractaires, remplacés par des hommes à la dévotion du prince, et l'Eglise d'Afrique fut mise au pas. Les siècles de la grande Catholica étaient bien révolus. Sans compter que, au marasme où s'enfonçait l'Afrique byzantine, s'ajoutait la situation insurrectionnelle agitant des confédérations de tribus sédentaires constituées en principautés.

Bien plus tard, en 1053, le pape Léon IX évoquera le temps où les conciles africains réunissaient des centaines d'évêques, alors que désormais, in tota Africa,on n'en comptait que cinq. Et, dans une lettre de 1076 adressée par le pape Grégoire VII à l'évêque de Carthage Cyriacus, on apprend que celui-ci était le dernier évêque d'Afrique du Nord. Certes, l'Eglise d'Afrique continuait à tenir une place de premier plan dans l'Occident chrétien, mais c'était celle des Tertullien, des Cyprien et surtout d'Augustin, figures entrées à jamais dans la légende.

Source Clio.fr

Le Pèlerin

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