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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 23:00

Aisance financière et risque de transfert massif de capitaux




Face à un cours du Brent qui est passé de 17,91 dollars US en 1999, 29,03 en 2003, 54,64 en 2005, 65,4 fin 2006, à 75 fin 2007 et une moyenne qui dépassera 100 dollars en 2008 (avec un cours de plus de 130 dollars le baril ces cinq derniers mois avec une relative baisse depuis fin juillet 2008 à la fois pour des raisons économiques

, de récession de l’économie mondiale, mais la croissance de l’économie mondiale étant, heureusement, tirée par les pays émergents comme la Chine, l’Inde, la Russie et le Brésil), nous assistons à l’accroissement des réserves de change qui ont progressé fortement, passant d’environ 4 milliards de dollars US en 1999 à 56,18 en 2005, 77,78 milliards de dollars à fin 2006 à 110,18 milliards de dollars à fin décembre 2007 et plus de 130 milliards de dollars fin juillet 2008. Cela eut un impact sur les recettes de l’?tat artificiellement augmentées avec un cours officiel de plus de 70 DA un dollar et plus de 100 DA un euro, et par voie de conséquence l’importance des liquidités au niveau des banques primaires. Dans ce cadre, il est utile de signaler qu’un baril de 100 dollars et des réserves de change de 130 milliards de dollars équivalent en termes de parité de pouvoir d’achat euros respectivement à moins de 50 et 65 milliards d’euros du fait du dérapage du dollar par rapport à l’euro d’environ 55% entre 2000/2008. Mais avec ce paradoxe que le taux d’épargne est en moyenne en 2006/2007 de 56,3% et le taux d’investissement 31%, 25% des revenus du pays n’étant ni consommés ni investis. Cette aisance financière a permis le remboursement par anticipation de la dette extérieure. Car en 20 ans (1986/2006), l’Algérie a payé 118 milliards de dollars dont 84 milliards de dollars de remboursement du principal et 34 milliards de dollars pour les intérêts (tout en rappelant la cessation de paiement et le rééchelonnement de 1994). De 30 milliards de dollars US en 1999, l’encours de la dette extérieure à moyen et long terme passe à 15,5 milliards de dollars en 2004, tombe à 5 milliards de dollars fin 2006 et à 4,90 milliards de dollars US fin 2007, soit environ 3,6% du PIB et les réserves de devises permettent 40 mois d’importations de biens et services fin 2007.
Cette aisance financière a permis, par ailleurs, la réduction de la dette publique intérieure qui est passée de 1 779 milliards de dinars fin 2006 à 1050 fin 2008, 15% du PIB contre 32,6% fin 1999. Car la dette interne algérienne fin 2006 était composée de la dette courante (bons du Trésor sur le marché et sur formule), évaluée à 403 milliards de dinars, et des dettes dites d’assainissement, estimées à 1 376 milliards de dinars. Face à cette aisance financière, dans la foulée, l’assainissement des entreprises publiques qui a déjà coûté au Trésor plus de 40 milliards de dollars US entre 1991et 2007, la loi de finances 2008 prévoit encore 4 milliards de dollars US. Cependant, le problème majeur posé est le suivant : en ne s’attaquant pas à l’essence du mal qui ronge le corps social, qui est un blocage systématique, tant des entreprises publiques que de la mauvaise gestion de l’administration et des services collectifs, renvoyant à la refonte de l’?tat gestionnaire devant passer à l’?tat régulateur en économie de marché, ne risque-t-on pas à terme de voir de nouveau croître cette dette publique ? Cependant, si cette aisance financière a permis des dépenses importantes relevant des dépenses publiques, essentiellement le programme de soutien à la relance économique 2004/2009 étant passé successivement de 100 milliards de dollars fin 2006, à 140 milliards de dollars fin 2007 et la loi de finances complémentaire 2008 l’estimant à 200 milliards de dollars, l’accroissement du produit intérieur brut (le taux de croissance) n’est pas proportionnel à ces importantes dépenses monétaires avec 50% relevant des hydrocarbures et 80% des 50% restants tirés par les hydrocarbures indirectement, donnant un PIB relevant des entreprises hors hydrocarbures seules créatrices de richesses durables à peine de 10% ; ceci tant reflété par les exportations hors hydrocarbures moins de 2% en moyenne en 2006/2008 dont 50% de déchets ferreux et semi-ferreux.
Paradoxe, le PIB global évalué à environ 130 milliards de dollars fin 2007 avoisine les réserves de change, montrant clairement que l’économie algérienne est fondamentalement une économie rentière et que l’impact sur la sphère réelle et surtout sociale est faible. Ainsi, le taux de chômage, selon le rapport 2007 réalisé par l’économiste Kangni Kpolar, au sein de l’administration du FMI, sans le travail informel, avec une demande additionnelle de 500 000 unités par an, serait de 22% en 2004, 21% en 2005 et 20% en moyenne en 2006/2007 tenant compte des emplois fictifs rentes créées, la probabilité d’être chômeur augmentant avec le niveau de qualification renvoyant à un échec relatif de la réforme de l’école dont les normes de qualité avec la santé (visitez nos hôpitaux) se détériorent malgré des moyens importants mis à leur disposition (le niveau de l’éducation a dégringolé par rapport aux normes internationales et les universités algériennes ont été classées 6 995e sur 7 000, soit les 5 dernières de la classe au niveau mondial par l’indicateur international de Schangaï en 2007), alors que les compétences locales existent, qu’il s’agit d’abord de retenir nos émigrés étant attentifs à la situation de leurs collègues.
Cela pose des actions concrètes sur la revalorisation de l’élite du pays à tous les niveaux (entrepreneurs, cadres, artistes, femmes et hommes de culture, universitaires notamment). Car ce taux de chômage contraste avec le dernier taux donné par l’ONS fin 2007, l’estimant à 13,8% fin 2007 contre 11,8% en 2006. Lié à cet aspect comme élément de calcul du pouvoir d’achat réel des Algériens, le taux d’inflation officiel de 3,5% en 2007, selon l’organisme officiel de la statistique (ONS), a été corrigé le 3 mars 2008 par le gouverneur de la Banque d’Algérie, l’estimant à 4,7% (montrant les contradictions du système d’information par deux voies officielles) certainement supérieur en 2008, les subventions de l’?tat permettant de compresser artificiellement ce taux, et selon un document du centre de recherche américain Casey Research, le 6 mars 2008, il serait de 12% en 2007. Comme le taux d’inflation joue comme facteur de concentration du revenu, le ménage moyen algérien consacre plus de 58,22% selon une enquête du Cneap (on peut extrapoler à plus de 70% pour les années 2007/2008) de son budget aux dépenses alimentaires dont seulement 10% pour la viande et avec un endettement croissant auprès des banques (prêts pour l’achat de voitures, logements, électroménagers), dont le montant est estimé à 200 milliards de dinars (3 milliards de dollars environ), sachant qu’un prêt entre 5 et 10 ans de 100 nécessitera un remboursement 140 à 170, donc un appauvrissement à terme tenant compte que le SNMG algérien est actuellement à 120 euros. Mais cela n’est pas propre à l’Algérie, il est généralisable à presque l’ensemble des pays pétroliers comme le Venezuela et certains pays du Golfe comme je l’ai démontré dans l’interview le 3 août 2008 à la télévision française France 24 et récemment le 10 août 2008 à Radio France Internationale. Quant à l’indice de développement humain réalisé par le Pnud, beaucoup plus fiable que le PNB par tête d’habitant incluant les aspects sociaux (éducation, santé), l’Algérie pour 2007 est classée 102e sur 177 contre la 103e place en 2005/2006. Et pour clôturer cette rétrospective, le rapport élaboré à la demande du gouvernement algérien, le bilan du programme de soutien à la relance économique 2004/2009 par la Banque mondiale sous la direction de Théodore O. Ahlers, ex-directeur du département Maghreb — Moyen-Orient en 2007, les résultats sont mitigés, ce dernier n’a pas réussi à inverser les tendances profondes de la crise économique que connaît l’Algérie, assistant à un gaspillage des ressources financières et à un renforcement de la dynamique rentière. Le constat est que chaque projet a fait l’objet de six réévaluations en moyenne avec des retards pour certains projets de 6,5 ans. Ce rapport préconise plus de cohérence, éviter de compiler des projets avec des affectations budgétaires spécifiques sans objectifs précis sur les impacts économiques et sociaux et surtout de garantir une bonne gouvernance et dynamiser le secteur privé algérien concurrentiel dont l’émergence est freinée par de multiples contraintes d’environnement (bureaucratie), le système socio-éducatif, l’inexistence d’un marché du foncier libre et surtout la léthargie du système financier. Car malgré bon nombre de banques privées, la moyenne 2006/2007, le secteur public représente toujours 90% du marché des ressources et des crédits et, selon certains experts internationaux, contredisant les données officielles, globalement le secteur public absorbe 87,5% des crédits bancaires contre 32% au Maroc ; le rapport des crédits bancaires domestiques (ceux alloués au privé) au PIB qui est seulement de 26%, alors que ce même rapport atteint 76% pour le Maroc et 78% pour la Tunisie. Toutefois, pour plus d’objectivité, je rappelle le rapport 2007 de la Banque d’Algérie, la distribution des crédits à l’économie via le financement des entreprises privées et les ménages est en hausse, mais conjuguée à l’augmentation des créances à risques. L’encours des crédits distribués au secteur public représente 47,2% du total des crédits à l’économie, tandis que les crédits du secteur privé dans l’encours total des crédits distribués par les banques se situent à 52,9%. Mais les banques publiques sont malades de leurs clients, surtout les entreprises publiques entraînent des recapitalisations répétées. Après plus de 4 milliards de dollars entre 2000/2003, 40 milliards de DA est le montant de l’enveloppe que les pouvoirs publics en Algérie ont décidé de consacrer à la recapitalisation des banques publiques et ce, dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour 2008.
Face à cette situation de la panne de la réforme globale et de cette aisance financière, les transferts de devises à travers la balance des paiements qui concernent les dividendes nets, les importations plus le capital avancé partie devises venant de l’étranger pourraient atteindre entre 2010/2015 plus de 10 milliards de dollars par an de bénéfices et plus de 50 milliards de dollars par an avec les importations évaluées à 30 milliards de dollars en 2008 par la loi de finances complémentaire. Le montant est plus important si l’on compte des capitaux avancés puisque le montant de 10 milliards de dollars ne concerne que les dividendes nets. Si l’on estimait que les 10 milliards de dollars représentent 20% du taux de profit (supérieur à 30%), les capitaux avancés seraient de 50 milliards de dollars par an à cet horizon 2010/2015.
Ceci est corroboré par la Banque d’Algérie qui vient, dans son dernier rapport de conjoncture, de mettre en évidence le fort taux de rentabilité des banques étrangères. Cela est lié aux mécanismes au risque massif de transfert de capitaux horizon 2010/2015, mettant en péril la sécurité du pays en hypothéquant les générations futures. En effet, les banques étrangères implantées en Algérie ont enregistré en 2007 un taux de rentabilité exceptionnellement élevé de 28,01% contre 23,40% en 2006 et 25,43% en 2005, ce qui donnerait pour les autres secteurs économiques transférant les devises un taux de rentabilité supérieur. Toujours selon ce rapport, en France, le taux de rentabilité des banques se situe entre 12 et 14%, selon des données de l’OCDE et au Maroc, ce taux ne dépasse pas les 15%. Ainsi, le capital total transféré avec les capitaux avancés dépasserait les 100 milliards de dollars inclus le rythme infernal d’importations allant vers plus de 40 milliards de dollars par an horizon 2010/2015, l’Algérie important presque tout. La facture alimentaire a dépassé 5 milliards de dollars en 2005. Il est prévu uniquement pour l’importation du blé subventionné 2 milliards de dollars en 2008, et malgré l’achoppement des négociations récentes de l’OMC sur le volet agricole (2) horizon 2012/2015, la tendance irait vers zéro, ce qui donnera uniquement pour les biens alimentaires une augmentation de 25% environ ; montant auquel il faudrait adjoindre la pression démographique allant vers 10 milliards de dollars minimum par an horizon 2010 en cas de non-redressement du secteur agricole. Rappelons que la Banque d’Algérie dans sa note de fin juillet 2008 a révélé que les sociétés étrangères établies en Algérie ont transféré en devises le montant de 15 milliards 700 millions de dollars durant la période allant de 2005 à 2007, contre 6 milliards 500 millions de dollars de 2001 à 2004, soit un total de 22 milliards 200 millions de dollars de 2001 à 2007, dont une grande part pour les services dont l’assistance technique alors que nos compétences fuient le pays.
Avec un cours de 50 dollars le baril, et en cas de non-dynamisation des exportations hors hydrocarbures, le risque est de voir la Sonatrach accaparer pour son autofinancement (la loi des hydrocarbures l’obligeant à participer au minimum pour 51% en cas de partenariat et investir 100% pour ses propres projets) une fraction dépassant les 50%, ne  laissant presque rien pour le reste de l’économie. Et ce, d’autant plus que les engagements internationaux de l’Algérie, notamment  l’accord avec l’Europe pour une zone de libre-échange applicable depuis le 1er septembre 2005, il est stipulé que la libre circulation et le transfert des capitaux sont des conditions fondamentales qui régissent cet accord. Aussi, comme je l’ai démontré récemment dans une contribution au quotidien Liberté, les entreprises peuvent revendre quand elles veulent, en fonction des critères qui leur sont propres (la loi du profit qui régit toute entreprise), une partie ou tout de leurs actions.
Pour celles cotées en Bourse, cela peut se faire au jour le jour sans aucune possibilité pour tout ?tat de pouvoir intervenir. C’est la loi du marché, certains responsables algériens manquant de culture économique, ne comprenant pas l’évolution du monde et notamment des mécanismes boursiers internationaux, pensent aux injonctions administratives qui n’ont plus d’effet. Il s’agit pour l’?tat régulateur de mettre en place des mécanismes concurrentiels et ce, grâce à une bonne gouvernance et non favoriser, comme actuellement, les monopoles pour encadrer l’économie et faire en sorte que le surplus interne créé soit alors supérieur à 130 milliards de dollars par an à prix constant 2008, donc supérieur aux transferts de capitaux devant favoriser les entreprises qui créent de la valeur à moyen et long terme supposant la levée des contraintes d’environnement et un climat de confiance dans les affaires. Aussi, en cas d’avantages accordés aux entreprises (TVA équipement, exonération d’impôts pour une gestion courante transitoire), des clauses strictes doivent être comprises dans le contrat, mais conformes à la législation internationale lorsqu’il y a cession avant terme. L’Algérie ne souffrant pas de moyens de financement, la problématique est l’accumulation locale du savoir-faire organisationnel et technologique. Car, pour éviter une crise majeure tant politique que socio-économique, il faudra, entre 2010/2015, avoir un doublement du produit intérieur brut de dollars US, avec une diminution des sections rentes, le PIB qui fluctue pour la période 2006/2007 entre 120/130 milliards de dollars à prix courant. Aussi, un redressement urgent s’avère nécessaire car il y va de la sécurité nationale.

Source Liberté

Le Pèlerin

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 07:36

Crise : ce qui nous attend



Un Eurogroupe face à la crise

 

Économie. Hormis New York, les Bourses sont repassées dans le vert, mais les menaces de récession planent plus que jamais sur les économies mondiales.

Avant hier encore, les Bourses ont retrouvé le sourire. Paris a clôturé en hausse de 2,75%, Londres progressait de 3,23% alors que Tokyo décollait de 14,15%. Mais en soirée, New York a clôturé à -0,69%. Hier toutes les bourses rechutaient lourdement à nouveau...et aujourd'hui la bourse de Tokyo rechutait encore....
Nicolas Sarkozy ne veut pas relâcher la pression. Le Président de la République recevait hier à l'élysée pour la troisième fois en deux semaines les banquiers et les assureurs. Le but était de leur présenter dans le détail son plan de relance de 360 milliards d'euros pour le secteur bancaire. L'objectif est surtout de rassurer les Français et les entreprises sur l'accès au crédit. Pas question que le robinet du crédit se ferme. « Le président a insisté sur le fait que tout le monde devait jouer le jeu », a rapporté la présidente du Medef Laurence Parisot.
Le message semble avoir été entendu fort et clair par les banquiers : « Nous nous engageons à proposer une offre de crédit, notamment aux ménages et aux petites et moyennes entreprises » a assuré le président de la Fédération bancaire française (FBF) Georges Pauget. Car si l'économie venait à manquer de crédit, ce sont des pans entiers d'activités qui seraient touchés. Déjà l'immobilier s'essouffle. Le rythme des transactions ne cesser de se ralentir. Dans le bâtiment et les travaux publics, les intérimaires ne sont plus renouvelés… Autant de clignotants qui font craindre des lendemains qui déchantent.

La récession en 2009

Alors que le plan de 360 milliards était en examen à l'Assemblée Nationale hier soir, le PS et les Verts ont annoncé qu'ils s'abstiendraient de le voter. Le PC votera contre mais le président du PRG, Jean-Michel Baylet, a demandé à ses parlementaires de le voter. C'est dans ce contexte que la Banque de France a dévoilé hier que la croissance serait encore négative (-0,1 %) pour le troisième trimestre après -0,3 % au 2e trimestre. Le pays sera donc bien en récession à la fin de l'année. Pour 2009, la croissance ne serait au mieux que de 1 % faisant craindre le gonflement des bataillons de chômeurs.
Espoir. Le plan de relance européen de 1 500 milliards d'euros a ramené le calme à la Bourse.
Lendemains noirs. Mais la crise financière contamine petit à petit l'économie réelle qui va plonger dans une récession sévère dès 2009.

Les questions que vous vous posez

Qui va payer le plan de relance ?

L'état est prêt à débloquer 360 milliards. Mais il ne mettra la main à la poche que si une banque est défaillante ou s'il veut entrer au capital d'établissements. Mais s'il doit payer, l'état contractera un emprunt pour se financer et au final ce sera bien le contribuable qui paiera.

Les impôts vont-ils augmenter ?
Le ministre du Budget, Éric Woerth, a avoué que ce plan de relance allait alourdir la dette. En revanche difficile pour le gouvernement d'augmenter les impôts après avoir instauré une dizaine de taxes entre 2007 et 2008.
Les banques accorderont-elles plus ou moins de crédit ?
Ménages et entreprises auront du mal à décrocher leur crédit. Sans apport, les projets immobiliers ne seront plus financés. Déjà un ménage sur cinq qui était éligible à un prêt ne l'est plus. Mais certaines banques comme la Banque Populaire Occitane espèrent capter des clients en ouvrant une enveloppe de crédits exceptionnels de 330 M€ pour les artisans, agriculteurs, PME et profession libérale.

L'immobilier va-t-il s'effondrer ?

Les acheteurs seront favorisés par la baisse déjà amorcée des prix de l'immobilier. Les vendeurs seront moins à la fête. Le retournement du secteur fera perdre un demi point de croissance à l'économie. La baisse va s'accentuer fortement en 2009.

La récession va-t-elle affecter l'emploi ?

Le bâtiment sera le premier touché. Le PDG du promoteur Nexity pronostique 180 000 suppressions de postes. L'Unedic table sur 46 000 chômeurs de plus en 2008 alors qu'elle prévoyait une baisse de 80 000 en juin.

La crise économique durera-t-elle ?

Les experts tablent sur une récession d'au moins un an et demi. Le risque est de vivre une crise à la japonaise qui avait duré dix ans pendant les années 90 à cause d'une croissance zéro due à la faillite de plusieurs banques.
Le pouvoir d'achat va-t-il encore souffrir ?
Après une forte flambée au premier semestre (+3,6 %), l'inflation devrait ralentir mais ne disparaîtra pas. La décrue du baril de pétrole ne suffira pas à compenser la flambée des autres matières premières et des produits de consommation en 2009.

Et les salaires ?

Face à l'érosion de leur pouvoir d'achat, les employés mettront la pression sur leur patron pour que les salaires suivent l'inflation. Des conflits sociaux en perspective…

L'essence poursuivra-t-elle sa baisse ?

Oui car la récession fera chuter la consommation. Le baril vaut 80 dollars contre 147 en juin.

votre avis Comment voyez-vous l'avenir ?

Alex Daoud, 31 ans, ouvrier, Toulouse. Nous sommes au ralenti. Dans mon entreprise qui fait du bâtiment, on a senti une nette baisse. Les chantiers sont un peu au ralenti. Après, toutes les boîtes sont différentes. Certaines proposent plus d'emplois que d'autres. Mais j'espère que cela ne va pas trop nous affecter et que l'on ne va pas nous annuler les chantiers.
Aimé Chabalier, 72 ans, agriculteur à Lavilledieu (82). Il faudra toujours de l'agriculture. J'ai exploité durant de nombreuses années ma propriété agricole, c'est maintenant mon fils Yves qui a pris le relais. J'espère que la crise actuelle va se résorber pour ne pas trop noircir l'avenir. De toute façon l'agriculture sera toujours nécessaire et vitale pour les humains.
Maurice Miquel 75 ans, retraité, Salles d'Aude. Quatre sous de côté. Nous, on est des petits, alors quand on entend parler des millions et des milliards, de krach boursier… Je suis un ancien mineur de Carmaux, j'ai mis quatre sous de côté pour la vieillesse et la maladie. J'ai travaillé 33 ans et demi. Qu'est-ce qu'ils vont devenir si le pays vient à dévaluer ? J'espère que ça va repartir.
Daniel Eclache, PDG de Phodé, expert olfactif, Albi. Des entreprises vont souffrir. Au plan financier, notre situation est bonne. La remontée du dollar doit aussi nous aider. Mais nous risquons d'être touchés comme tout le monde en 2009 et 2010 avec la baisse du pouvoir d'achat et le ralentissement de l'économie. Cela va faire mal à beaucoup d'entreprises.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 07:29

L’Algérie est-elle à l’abri de la crise financière 





Bonne nouvelle, l’Algérie est un pays créancier net ! Entendre : un pays qui s’acquitte de ses dettes auprès de ses créanciers. Autre bonne nouvelle, l’économie algérienne serait à l’abri de la dépression financière qui secoue la planète finance ! En bref, à écouter certains discours, à lire certains écrits, on a cette impression d’une Algérie protégée par une immense digue contre laquelle viendrait se fracasser cette crise financière.
Comment, par quel miracle ? On voudrait bien qu’on nous l’explique. Rappelons quelques évidences. Pour éviter l’effondrement du système monétaire et financier international, les marchés financiers sont depuis quelques semaines sous perfusion des banques centrales. C’est auprès des banques centrales que les banques en difficulté se sont fournies en liquidité. Mais au lieu de mettre ces masses d’argent en circulation, les banques ont choisi la prudence, en les mettant sous dépôt. De fait, l’argent ne circulait plus, ou circulait à dose homéopathique, en tout cas de manière très insuffisante pour enrayer la crise. Il a fallu de nouveau que les Etats les plus riches de la planète mettent la main à la poche — 1 700 milliards d’euros rien que pour la seule UE — pour que les principales Bourses réagissent à la hausse. Les finances mondiales sont-elles pour autant quittes ? Le doute reste permis. Car cette crise a montré que c’est le capitalisme en tant que système qui est en cause. La thèse du marché autorégulateur pour venir à bout de la crise a failli. Il n’y avait d’autre moyen pour l’enrayer que le retour des Etats et un début de régulation institutionnelle. Reste que les solutions préconisées par l’UE, notamment, s’inscrivent dans la logique du capitalisme, et qu’à la longue, éponger le passif des banques en difficulté, et boucher des trous qui se multiplient risque à terme de s’avérer insuffisant. Qui plus est, ces Etats, qui ont assuré le sauvetage momentané des banques et autres institutions financières, se sont bien gardés de répondre à la question de savoir qui va payer la note ! Les premiers à être mis à contribution seront les contribuables de ces pays. Mais cela ne sera pas suffisant. Les plans de rigueur qui accompagneront les mesures décidées par ces Etats riches vont se traduire par la mise en faillite de milliers d’entreprises. Les banques, soumises à de nouveaux critères de rentabilité, ne prêteront des capitaux qu’aux entreprises rentables commercialement et financièrement. De plus, il n’est pas sûr que le loyer de l’argent — le crédit à l’économie réelle — soit moins cher afin de relancer une machine économique qui a eu à pâtir de cette crise. Il suffit de savoir qu’en l’espace de quelques mois, cette crise s’est traduite par la perte de plus de 700 000 emplois aux Etats-Unis, qu’en France, le chômage est reparti à la hausse... Les pays du Tiers-Monde, notamment des pays comme l’Algérie, grand consommateur des produits européens puisqu’on ne fabrique presque rien, vont sans doute payer la note via des importations que cette crise va renchérir. Quand on sait que l’Algérie consacre plus de 35 milliards de dollars aux importations, il est permis de penser que cette facture va augmenter dans des proportions importantes. Et si dans le même temps, le prix du baril reste en dessous des 100 dollars — il est de 81 dollars actuellement — l’Algérie sera contrainte de puiser dans ses réserves de change pour financer ses importations et faire marcher la machine institutionnelle et économique. Par conséquent, il ne faut pas se faire d’illusion, le système capitaliste mondial saura faire répercuter le prix consacré au sauvetage des banques sur les pays du Tiers-Monde. Ces derniers — les plus riches d’entre eux — seront mis à contribution. L’Algérie l’est déjà puisqu’elle a investi 43 milliards de dollars dans l’achat de bons de Trésor US, permettant ainsi de financer leur déficit budgétaire. Et elle le sera encore. Dire, par conséquent, que l’Algérie est à l’abri de la crise n’est pas sérieux

 

 

Source le Soir d’Algérie

 

Le Pèlerin

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 07:25

12e sommet de la Francophonie à Québec
Bouteflika y participera comme invité spécial


Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, participera, en qualité d’invité spécial, au 12e Sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui se tiendra à Québec du 17 au 19 octobre, a indiqué hier la présidence de la République dans un communiqué. La participation du chef de l’Etat à ce Sommet intervient à l’invitation de MM.Stephan Harper et Jean Charest, respectivement Premiers ministres du Canada et du Québec, précise la même source. Le président de la République sera l’hôte d’honneur de Mme Michelle Jean, Gouverneure générale du Canada, ajoute-t-on de même source. L’interrogation soulevée par L’Expression dans son édition précédente a été confirmée par la participation du chef de l’Etat. Cela étant, rien n’indique que l’Algérie adhèrera ou non à ce regroupement linguistique dont les objectifs ont changé depuis les années 60.
La Francophonie de 2008 n’est plus celle des années 70 et les barrières idéologiques ont été levées depuis. C’est l’intérêt et rien que l’intérêt qui prime dans les regroupements régionaux et internationaux. L’Algérie a bien participé au Sommet de l’UPM, en juillet dernier à côté de la délégation israélienne. Ce Sommet, qui sera consacré aux questions relatives à la paix, à la sécurité, à la démocratie, à la gouvernance économique et à l’environnement, se penchera également sur la question de la crise financière qui mobilise l’attention de la communauté internationale, indique la même source. L’adhésion de l’Algérie à la Francophonie est très convoitée en ce sens qu’elle constitue le premier pays francophone après la France

 

Source l’Expression

 

Le Pèlerin

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 23:13

Humour - Départ en vacances

 

Le père  rassemble sa progéniture.
- Les enfants, cette année, nous avons décidé de partir en  vacances en
pension complète !
- C'est quoi la pension complète ? demande le plus  jeune.
- La  pension complète c'est le top ! Nous allons dormir dans un hôtel où
une dame viendra le matin refaire nos lits, faire le ménage, remettre  des
serviettes propres ; au restaurant de l'hôtel, on pourra aller  prendre un
copieux petit déjeuner, des cuisiniers nous prépareront  notre déjeuner et
notre dîner pendant que nous nous promènerons. C'est  super, non ?
- Oui, oui ! Répond le petit  sur un air dubitatif.
- Quelque chose ne va pas ? s'inquiète le  père.
- Non, non, c'est très bien, mais alors, je me  demande pourquoi on amène   maman !

De la part d’une Correspondante

Le Pèlerin

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 23:03

   Bougeons… et en ville….Marchons…


Au marcheur méritant qui sait en déjouer les pièges (bruit pollution, omniprésence de la voiture) pour y découvrir les lieux qui l'enchantent. « Ma promenade préférée me conduit du jardin du Palais Royal jusqu'au jardin du Luxembourg en passant par le Louvre et la Seine, confie une amie parisienne. Quand je réalise que je viens de passer huit heures à mon bureau sans interruption, que j'ai mal au dos et que cela me porte sur le système, je sors et je marche d'un bon pas sur ces chemins qui m'apaisent. » Excellent moyen de renouer avec soi-même quand tout s'agite autour de soi, la flânerie urbaine est également une expérience d'ouverture au monde. Une fine pluie sur le visage, les premières fleurs du printemps, l'odeur de la terre mouillée, une vitrine qui attire le regard : celui qui va à pied jouit à sa guise du temps et de l'espace.

Il s'offre ce luxe ! ….Petits bonheurs piétons Gaëlle, 31 ans

« Me perdre dans les rues de ma ville, sans plan ni boussole, est mon plus grand plaisir.En musardant, je pousse des portes, je découvre des jardins, je fais de belles rencontres... Ces moments de flânerie, où je me sens ailleurs, débarrassée de mon rôle social, matérialisent ma liberté. »

« Le flâneur des villes se délivre de l'urgence, affirme l'anthropologue David Le Breton. Il avance à son rythme, s'imprègne des saveurs du monde, se met en disponibilité de découvertes. A sa façon, l'homme en marche résiste à sa condition d'homme assis et réapprend à vivre par le corps. » 

Gymnastique douce

Depuis l'homme de Neandertal, notre corps n'a pas foncièrement changé. Bipède nous étions, bipèdes nous sommes restés, et notre nature profonde est de marcher d'un lieu à un autre. « Marcher, que ce soit en ville ou en pleine nature, c'est se donner une chance de retrouver l'équilibre de notre corps d'homme mis à mal par la sédentarité, atteste Sophie Duméry membre de la commission médicale de la Fédération française de randonnée pédestre (FFRP)

1.Marcher à cinq kilomètres à l'heure (c'est-à-dire d’un bon pas), une demi-heure à une heure par jour, tout en respirant pleinement, permet de prévenir et de lutter contre les maladies cardio-vasculaires, l'obésité, le diabète, l'ostéoporose et la maladie d'Alzheimer. C'est aussi se délester des tensions et respirer mieux en mettant son souffle au rythme de son pas. » Comme si les rues, les jardins, les marchés, les trottoirs des villes pouvaient nous rendre plus présent à notre corps, et donc à nous-même... Cécile Gateff a connu ces moments où le corps se dérobe. Atteinte d'un dysfonctionnement de la thyroïde à l'origine de nombreux malaises, elle fut longtemps dans           l'impossibilité de se déplacer seule dans Paris. Dans Marcher pour vivre, elle décrit comment la marche a participé de sa guérison en complément de son traitement. « Privée de mes longues balades en ville, je devais me contenter d'allers-retours dans une entrée de garage pour renforcer ma résistance, me dépenser physiquement et éliminer les toxines, raconte-t-elle. Aussi réduits semblaient mes efforts, j'y puisais pourtant de plus en plus de confiance, je dormais mieux, je luttais mieux. C'est incroyable le pouvoir de la marche ! Aujourd'hui, lorsque je rentre du travail en marchant, j'éprouve une joie profonde à poser un pied devant l'autre. Je ne suis plus qu'un souffle et ce souffle, c'est la vie. »  

Danielle, 60 ans

« Pour moi, les villes sont des terrains de jeux que l'on n'a jamais fini d'explorer. Quand j'arrive dans une ville étrangère, je l'aborde avec gourmandise, comme une aventurière. ..Je traque les signes sur ma route et quand je tombe sur une jolie fontaine, une façade qui me plaît, je sors mon appareil de photos. Je collecte toutes ces impressions de voyage comme des trésors. »       

Des Effets antistress

Trente et un millions de Français (presque un sur deux !) déclarent marcher « pour le plaisir ». Parmi eux, de plus en plus de piétons citadins accros à leur promenade de santé. Des flâneurs sur bitume qui, le regard haut et fureteur, marchent jusqu'à ce que joie s'ensuive. « Au début, j'avais simplement besoin de m'oxygéner le cerveau, se souvient Sylviane, 58 ans. J'ai commencé par un quart d'heure de marche quotidienne, puis mon corps en a réclamé plus. Quand je marche, je n'arrive plus à rentrer chez moi : je ressens une excitation profonde en même temps qu'une sorte de béatitude totale. Je plane ! » Le délicieux vertige que décrit Sylviane ressemble à l'état de flux décrit dans les conclusions d'une étude réalisée à l'université de Duke, aux Etats-Unis3 : un état de plaisir dû à la sécrétion des endorphines, hormones cousines de la morphine, qui bloquent les circuits de la douleur et inondent le cerveau émotionnel. Selon les chercheurs américains, une demi-heure de « marche vive » pratiquée, sans courir, trois à cinq fois par semaine, aurait le même effet qu'un antidépresseur. La marche, un antidote simple et gratuit pour l'urbain stressé 7 Franck, 42 ans, chef d'une entreprise qui vient de déposer le bilan, confirme avec enthousiasme : « Quand je traverse les quartiers de Paris, il me semble que je retrouve ma place dans la société. Porté par le bouillonnement des rues, je peux déposer mon fardeau de soucis dans le corps de la ville. Ainsi, je me sens porté et prêt à repartir du bon pied. »

Une voie de transformation

« L'aventure est au coin de la rue. » Comme le souligne André Breton dans Nadja, la flânerie citadine réintroduit l'imprévu dans notre quotidien. Soudain, au hasard des lieux, des rencontres, des visages, on se laisse surprendre par ses idées, ses intuitions ou encore ses audaces, qu'on est libres de capter au vol ou de laisser filer... « Un jour, au cours d'une balade, je suis tombée en arrêt devant la vitrine d'une galerie d'art, s'étonne Gaëlle, 31 ans. Il y avait là une sculpture très grande (et surtout très chère) qui me fascinait, je ne sais trop pourquoi. J'ai fait la folie de ma vie, je l'ai achetée d'un coup et je n'ai jamais regretté. »

En dépit de la foule et du bruit, marcher « rêveusement » nous reconnecte à nos désirs profonds. « C'est un détour pour se rassembler à soi et se relier à ses ressources d'endurance et de créativité », insiste David Le Breton, pour qui se perdre en ville est à la fois une respiration des sens et du sens : une façon de s'inventer des chemins là où l'horizon semblait bouché.

La Marche détend des pieds à la tête. Elle affûte les sens, titille la curiosité, provoque les rencontres... La marche en ville : un formidable moyen de cheminer vers soi.

Seul ou à deux, en méditant ou en conversant, battre le pavé de nos villes nous entraîne toujours au-delà du connu, sur le chemin de la métamorphose. Comme un voyage qui commencerait juste en bas de chez soi.

Allez, on se lance!

1. On recherche les itinéraires les moins pollués et les heures de faible fréquentation.

2. On saute du métro ou du bus quelques stations avant son arrêt habituel.

3. On trouve un square agréable proche de son lieu de travail pour marcher pendant ses pauses.

4. On commence par des marches de courte durée (dix à vingt minutes) et on augmente progressivement son temps de balade.

5 On note ses heures de promenade sur son agenda et on les respecte. L'essentiel est d'être régulier.

6. On porte son attention sur ses sensations et sur sa posture. Epaules basses, poitrine ouverte et respiration abdominale, c'est ainsi que l'on se détend le mieux.

7 On avance à vive allure (cinq ou six kilomètres à l'heure) pour bénéficier de l'effet antistress.

8 On laisse ses peurs et ses pensées négatives à la maison. Une fois dehors, on ne pense plus qu'à oxygéner le corps et l'esprit

9 On prévoit un chapeau, de la crème solaire et de l'eau pour s'hydrater régulièrement. On emporte aussi un livre, un carnet de croquis, son appareil photos, au cas où.

10 Et surtout, on éteint son portable !

Source Fédération Française de Randonnées Pédestres (FFRP)

Le Pèlerin

 

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 23:26

Humour - Soirée romantique...

 

 

Après une soirée, un jeune garçon ramène sa copine chez ses parents, dans un quartier très huppé.
Ils sont sur le point de s'embrasser pour se dire bonne nuit devant la porte d'entrée, lorsque le garçon commence à se sentir excité.
Avec un air confiant, il se penche vers elle en souriant, une main appuyée sur le mur, et lui dit :
- Chérie, me ferais-tu une pipe ?
Horrifiée, elle répond :
- Es-tu malade ? Mes parents pourraient nous voir !
- Oh alleeez ! Qui va nous voir à cette heure ? demande-t-il d'une voix déjà haletante.
- Non, s'il te plaît. Imagines-tu si on se fait prendre ? La fille du juge local se doit d'être exemplaire !
- Oooh alleeez ! Il n'y a personne aux alentours, ils dorment tous.
- P-A-S Q-U-E-S-T-I-O-N. C'est trop risqué !
- Oooh s'il te plaît, s'il te plaiiiiit, je t'aime tellement !
- Non, non, et non. Je t'aime aussi, mais je ne peux pas !
- Je t'en suppliiiiiiiiie...
- Donne-moi une seule bonne raison, dit-elle.
Le jeune homme se lance alors dans une argumentation passionnée de dix bonnes minutes sur les besoins et pulsions masculines, d'une voix de plus en plus rauque.
Soudain, la lumière dans l'escalier s'allume, et la soeur aînée de la jeune fille apparaît en pyjama, les cheveux en bataille, les yeux bouffis, et leur annonce d'une voix endormie :
- Papa m'a dit de te dire soit tu lui fais sa pipe, soit c'est moi qui lui fais sa pipe. En cas de besoin, maman dit qu'elle peut descendre elle-même et la lui faire. 

Mais par pitié
, dis-lui d'enlever sa main de l'interphone... !!!


De la part d’une Correspondante

 Le Pèlerin

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 23:15

Bolognaise de calamars

Coût : 3 euros (s) par personne

I
ngrédients pour 4 personnes

500 g de calamars
100 g de pâtes, variété papillon
8 copeaux de parmesan
4 tomates
1 oignon
1 gousse d’ail
1 bouquet garni
2 cuillères à soupe de basilic concassé grossièrement
1 cuillère à café de concentré de tomate
10 g de beurre
5 cuillères à soupe d’huile d’olive
Sel fin, gros sel et poivre du moulin

Préparation

1) Détailler 500 g de calamars en petits dés d’½ cm environ. Peler et hacher finement 1 oignon et 1 gousse d’ail en prenant soin de dégermer cette dernière. Monder 4 tomates, les fendre en 4, les épépiner et couper la pulpe en petits dés.

2) Chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans un poêlon, ajouter et faire suer l’oignon haché, puis les petits dés de calamars, bien mélanger avec une spatule en bois, saler légèrement et poivrer. Ajouter ensuite les petits dés de tomate, 1 cuillère à café de concentré de tomate, la gousse d’ail hachée, bien mélanger, 1 bouquet garni, et laisser mijoter 1h30 sur feu doux en remuant régulièrement.

Cette bolognaise de calamars peut se réaliser la veille, dans ce cas, la laisser refroidir à température ambiante, puis la réserver au réfrigérateur.

3) Faire bouillir 2 litres d’eau dans une casserole. Lorsque l’eau est à ébullition, la saler, ajouter 1 cuillère à soupe d’huile d’olive, plonger ensuite 100 g de pâtes, les cuire 10 minutes environ (suivre le temps recommandé sur le paquet), puis les égoutter.

4) Chauffer un petit morceau de beurre avec 1 cuillère à soupe d’huile d’olive dans un poêlon, ajouter les pâtes égouttées, et bien mélanger afin de les enrober de la matière grasse, elles doivent être bien chaudes.

5) Dresser dans 4 assiettes creuses : Dresser les pâtes dans les assiettes, répartir dessus la bolognaise de calamars, parsemer le tout de basilic concassé grossièrement, ajouter 1 petit trait d’huile d’olive et 2 copeaux de parmesan dans chaque assiette. Servir et déguster sans attendre cette bolognaise de calamars avec un vin rouge frais, un coteau varois par exemple
.

Source http://bonappetitbiensur.france3.fr

Le Pèlerin

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 23:07

La maladie d’Alzheimer – Six conseils pour l’éviter

 

La maladie d’Alzheimer touchera bientôt une personne sur quatre de plus de 65 ans en France. On peut heureusement prévenir la maladie ! Nos conseils.

1. Alzheimer : optez pour les vitamines E et C

Certaines vitamines sont conseillées pour prévenir la maladie d’Alzheimer. C’est le cas par exemple des vitamines E et C ! Selon deux études publiées en 2002 dans le Journal of American Medical Association (JAMA), leurs propriétés anti oxydantes favoriseraient la prévention de cette maladie. L’apport conseillé en vitamine E est de 12 mg par jour, et pour la vitamine C de 110 mg par jour.
- Les aliments riches en vitamine E sont : les huiles végétales, les céréales, les fruits secs (noix, amandes, etc.), la patate douce, les mangues.
- Les aliments riches en vitamine C sont : cassis, poivron, citron, chou-fleur, melon, orange...

2. Alzheimer : essayez la vitamine B

Selon une récente étude suédoise, les vitamines B12 et B9 (folate) préviendraient la maladie d’Alzheimer. Pour preuve, parmi les 370 personnes âgées de plus de 75 ans et suivies pendant trois ans par les chercheurs, 78 ont développé une forme de démence sénile, dont la maladie d’Alzheimer. Or, sur ces 78 participants, 46 avaient une déficience en vitamine B12 ou B9. L’explication ? Le déficit en ces deux vitamines renforcerait la mort des neurones, un phénomène fortement impliqué dans la maladie d’Alzheimer.
- Les aliments riches en vitamines B12 et B9 sont : bananes, légumes, brocolis et légumineuses (haricots, petits pois, pois chiches).

3. Alzheimer : mangez du poisson

Selon une étude américaine, un régime riche en oméga-3 réduirait de 47 % le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Il constitue aussi un bon moyen de prévention des maladies cardio-vasculaires. Les acides gras oméga-3 sont particulièrement présents dans le saumon, les sardines, le maquereau et le thon. L’huile de poisson, moins riche, est aussi une source intéressante en oméga-3.
Pour de meilleurs résultats, il est conseillé de consommer au moins deux portions de poisson par semaine.

4. Alzheimer : faites un peu d’exercice !

Selon une étude américaine réalisée sur 1 740 patients, âgés de 65 ans et plus, faire de l’exercice au moins trois fois par semaine réduirait jusqu’à 40 % le risque de développer la maladie d’Alzheimer ! Pourquoi ?
- Un, parce que le sport améliore la santé cardio-vasculaire, notamment en diminuant le risque d’obésité et de diabète, ce qui a des effets bénéfiques sur le cerveau.
- Deux, parce que l’exercice physique réduit les risques d’hypertension artérielle et d’athérosclérose (encrassement des artères), qui favorisent la survenue d’une maladie d’Alzheimer. Il est conseillé de faire au moins une demi-heure de marche à pied par jour.

5. Alzheimer : stimulez votre cerveau !

Jouer aux échecs, aux dames, faire des mots croisés, des sudoku ou encore lire de nouveaux genres littéraires stimulerait le cerveau et la mémoire, et diminuerait ainsi le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
C’est ce qui a été démontré par le Dr Robert Wilson de l’université Rush à Chicago. Après 5 ans de recherches menées sur 775 personnes âgées d’environ 80 ans, les personnes qui s’adonnaient à des activités de réflexion avaient un risque d’Alzheimer 40 % plus faible !

6. Alzheimer : ne restez pas seul !

Rester socialement actif, voir régulièrement ses amis, ses voisins et les membres de sa famille préviendrait la survenue de la maladie d’Alzheimer. C’est ce qui a été avancé par les chercheurs du centre médical de l’université Rush de Chicago. Ils ont pour cela évalué la solitude et la démence chez 823 personnes, âgées de 81 ans en moyenne, pendant plus de quatre ans.
Leur explication ? La solitude diminuerait les capacités sociales et affaiblirait le système neuronal qui serait moins apte à pallier les problèmes liés à l’âge, tels que la maladie d’Alzheimer.

Source Medisite

Le Pèlerin

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 23:00

Algérie – Le RCD seule force d’opposition


 

 

Les débats sur la loi de finances et du budget pour l’année 2009 ont été marqués par la montée au créneau du groupe parlementaire du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). La formation de Saïd Sadi confirme qu’elle reste la seule et unique force d’opposition dans une Assemblée totalement acquise au pouvoir.
Lors des quatre journées de débat sur la loi de finances 2009, les interventions des députés RCD se sont avérées être les seules voix discordantes aux «orientations» du pouvoir en place. Contrairement aux propos lénifiants et ronflants de la grande majorité des intervenants, les élus de ce parti se sont attaqués de face à des sujets sensibles : projet de révision de la Constitution, politique de réconciliation nationale, contrôle des deniers publics, répercussion de la crise financière mondiale sur l’économie nationale… Une offensive en règle menée par 12 des 19 membres du groupe parlementaire du RCD. Samedi, dernière journée des débats, a été marqué par les interventions de Noureddine Aït Hamouda et de Saïd Sadi. Des interventions qui ont obligé les représentants de l’Alliance présidentielle à réagir. La première réponse est à mettre sur le compte du Rassemblement national démocratique (RND). Seddik Chiheb, député de ce parti, a conseillé «à son frère Noureddine Aït Hamouda» de ne pas faire le jeu du «colonialisme positif». Tout en se montrant ferme, Chiheb exprimera ses reproches sur un ton courtois. Visiblement dépassé par les évènements, le groupe parlementaire du Front de libération nationale (FLN) a opté pour une tout autre tactique. Ce n’est non pas un parlementaire qui a été chargé de répondre publiquement aux élus du RCD, mais un des membres du gouvernement : Mahmoud Khoudri. Intervenant samedi soir dans le cadre des réponses de l’exécutif, le ministre chargé des Relations avec le Parlement s’est lancé dans une véritable plaidoirie dans le but de «laver l’affront» des élus RCD. Mahmoud Khoudri profitera, bien sûr, de la diffusion en direct de la plénière à la télévision. Usant d’un ton paternaliste et agissant en donneur de leçons, Khoudri se heurtera à la colère des élus du RCD. Ces derniers exigeront que le ministre consacre son intervention aux seules activités de son département. Mais l’intervention du président de l’APN ne fera qu’envenimer la situation lorsqu’il intimera l’ordre de se taire au député Mohsen Bellabès. «Le président de l’Assemblée, prompt à interpeller les députés du RCD, a menacé un député dans l’exercice de ses fonctions, alors qu’il n’a pas osé interpeller le ministre chargé des Relations avec le Parlement pendant qu’il déblatérait sur un sujet qui n’avait rien à voir avec la mission qui lui a été confiée», dira Saïd Sadi à la presse, quelques minutes après le clash qui a opposé ses députés à ceux du FLN. Dans un communiqué de presse rendu public hier, le RCD a dénoncé «les dérives parlementaires d’une extrême gravité». «Censé donner le bilan de son département, M. Khoudri se découvre une âme de maquisard de la 25e heure et s’adonne à des surenchères nationalistes propres aux individus soucieux de faire oublier un passé trouble. Sans donner la moindre raison, lui qui avait soutenu le contrat de Rome, il insulte le groupe parlementaire du RCD en tentant de jeter le doute sur le patriotisme de ses députés», souligne cette formation. Dans ce communiqué, le Rassemblement pour la culture et la démocratie appelle également à s’élever «contre toute forme d’arbitraire, notamment lorsqu’il porte atteinte à la dignité des institutions de la République».

 

Source le Soir d’Algérie

 

Le Pèlerin

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