Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
  • Contact

De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

Recherche

Archives

4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 23:37

Algérie - Corne d’Or de Tipasa - Promotion du tourisme, dites-vous ?

cornedor.jpg

 

L’un des meilleurs complexes touristiques du pays, le centre la Corne d’Or de Tipasa se dégrade d’année en année. C’est du moins l’avis de beaucoup de familles qui y ont séjourné ces derniers temps. “En plus du service qui laisse à désirer, les responsables ont, pour combler leur manque à gagner, opté pour une formule bien étrange : celle d’autoriser un concessionnaire automobile à organiser des soirées au niveau du théâtre, en ramenant des chanteurs en mal de job. Le malheur est que les locataires du complexe sont relégués aux derniers rangs pour laisser place aux gens venus de l’extérieur. Quant aux enfants qui espèrent avoir droit à un spectacle de clowns, ils n’ont qu’à endurer les hurlements des raïmen à la petite semaine. On n’a pas idée de parquer six ou sept voitures dans le complexe au détriment des vacanciers qui paient, mine de rien, l’équivalent de 150 euros par personne et par jour. Une somme qui permet de mener une vie de château en Tunisie”, confirme une dame qui s’est adressée à notre rédaction.

Source Liberté

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 08:02

Algérie - Cherchell (Tipasa) Grande animation culturelle

cherchell-animation-culturelle.jpg

Les artistes et intellectuels de la ville de Cherchell se sont investis dans l’animation durant la saison estivale, en organisant des activités culturelles variées afin de sortir leur commune de sa léthargie et offrir aux vacanciers un programme d’animation riche.

Les pionniers sont, sans conteste, les responsables de l’Unac (Union nationale des arts culturels) de la wilaya de Tipasa qui organisent pour la dixième année consécutive «la rencontre nationale des artistes peintres», qui, selon les organisateurs, est aussi une opportunité de se retrouver entre artistes, de voir du pays tout en faisant connaître leurs œuvres.

Une dizaine d’artistes peintres venus d’Alger, de Mostaganem, de Souk Ahras, de Mascara, de Tipasa et de Paris exposent dans le hall de la bibliothèque municipale de la commune à l’occasion de cette 10e édition de la rencontre nationale des artistes peintres ouverte du 4 juillet au 31 août. Les amateurs de peinture pourront se régaler en visitant l’exposition composée de dizaines d’œuvres picturales de Hachemi Ameur, le directeur de l’école des beaux arts de Mostaganem originaire de Hadjout très connu pour ses œuvres en miniature, de Saliha Imekraz peintre et poétesse de la région du Chenoua, Benbouta Sid Ali de Tipasa, Bourdine Moussa et Azoune de l’école de Paris, Ramil Mohamed de Mascara, Noui de Souk Ahras sans oublier les artistes du cru, comme Abderrahmane Bakhti et Laroussi, organisateurs de cette manifestation culturelle, pour ne citer que ceux-là. Les œuvres du défunt Mohamed Khadda font, aussi, partie de cette dixième édition de la rencontre des artistes peintres de Cherchell grâce à la présence de son épouse qui se fait un honneur de prêter des tableaux tout en encourageant les artistes à aller de l’avant malgré le manque d’engouement du public. Les responsables de l’Unac ont aussi offert aux amateurs de littérature des après-midi de lecture d’œuvres romanesques dont celle de Mohamed-Kamel Bouchama, ex-ministre, et Mohamed Sari, des écrivains natifs de la ville de Cherchell qui, au-delà de la présentation de leurs œuvres, ont tenté de redonner le goût de lire au moins durant cette période de vacances à un lectorat de moins en moins nombreux. Les amateurs de musique andalouse ne sont pas en reste dans ce programme estival de la commune de Cherchell, puisque des soirées musicales leur sont proposées pendant une semaine à partir de ce soir, et ce, grâce à la prestation des associations musicales de la wilaya et d’autres venues des régions limitrophes.

Source Infosoir R.L. / APS

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 07:05

Algérie - Transcription administrative : Tipasa s’écrit avec un ‘‘s’’

guide-tipasa.jpg

 

L’orthographe de Tipasa avec la lettre « z » est entrée dans les mœurs malheureusement, y compris dans les documents administratifs officiels et les plaques de signalisation routière.

Le Guide de Tipasa, édité par Al-Bayazin document, précise à ses lecteurs qu’en date du 12 août 1929, le conseil municipal avait décidé par décret de l’orthographe de sa ville, Tipasa. Depuis cette date, donc 1929, l’appellation de la ville s’écrit avec la lettre « s » au lieu de la lettre « z ». Au XVe siècle, après la conquête musulmane par des milliers de Maures qui avaient été expulsés d’Espagne, selon les écrits de l’universitaire et chercheur français Stéphane Gsell, le nom du village (Tipasa, ndlr) s’est transformé pour s’appeler « Tefassed », qui signifiait ruiné. Les Maures expulsés d’Espagne, venus par la suite s’établir dans cette petite cité côtière (Tipasa, ndlr) avaient été chassés aussitôt par les gens du voisinage. Les Français lui rendirent alors son appellation d’antique « Tipaza », mais avec une lettre d’orthographe fautive, bien entendu la lettre « z », au lieu de la lettre « s ». La décision du conseil municipal de cette petite ville côtière prise le 12 août 1929 voulait instamment rétablir le nom de Tipasa, avec la lettre « s », son appellation d’origine.

Pour revenir au Guide de Tipasa (Al-Bayazin) paru en 3 langues (français, anglais, arabe), il s’est avéré un intéressant document très riche en informations plurielles sur toute la wilaya de Tipasa. Etudiants, enseignants, opérateurs économiques, touristes et fonctionnaires trouveront toutes les réponses à leurs interrogations. Le chef de l’exécutif de la wilaya de Tipasa ne manque pas une occasion pour l’offrir à ses hôtes quand ils effectuent un détour dans cette wilaya lors de leurs visites officielles en Algérie.

Source El Watan M’Hamed

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 08:21

Algérie - Cherchell: 10e rencontre des artistes peintres

hamri_peinture-rocher-blanc.jpg

 

C’est au sein de la bibliothèque communale de Cherchell, hélas pas du tout fréquentée, en dépit des marées humaines oisives qui occupent inutilement nuit et jour la place des Martyrs, que se tient la 10e rencontre des artistes peintres.

Les tableaux des œuvres de plusieurs artistes venus d’horizons divers sont suspendus aux murs de cette infrastructure fraîchement aménagée. Abderrahmane Bakhti, responsable de l’UNAC de la wilaya de Tipasa, épaulé par sa femme qui ne le lâche pas d’une semelle, et entouré de ses enfants, tente de créer une ambiance familiale à la hauteur de l’événement. Ce n’est pas une chose aisée quand une écrasante majorité de la population se détourne des œuvres des artistes peintres, qui essayent de s’imposer au milieu de cette adversité environnementale. Bref, l’artiste peintre Benbouta Sid-Ali est repéré à travers ses œuvres produites à l’aide de la céramique, utilisant les motifs berbères et arabo-islamiques, mais surtout cette couleur bleue qui demeure collée à ses œuvres. Hachemi Ameur, directeur de l’école des beaux-arts de Mostaganem, est très proche des activités culturelles dans la wilaya de Tipasa. Il propose aux visiteurs des croquis dans un style graphique, mais semble très inspiré des Casbah et des mosquées, notamment Djamaâ Sidi-Abderrahmane, Djamaâ El-Kebir, Djamaâ El-Biar.

L’abstrait est un style qui nous est proposé, les artistes peintres connus, à l’image de Bourdine Moussa de l’école de Maghnia, le chantre Azzoune issu de l’école des beaux-arts de Paris, Ali-El-Hadj Tahar artiste peintre et journaliste, connu à l’échelle nationale et internationale, se consacre à la recherche dans la peinture. L’artiste Noui de Souk-Ahras expose son œuvre qui illustre des silhouettes à l’intérieur d’une école coranique. La petite Faïza Dilmi est arrivée à s’incruster au milieu de cet univers d’artistes habitués aux expositions, en introduisant de l’aquarelle, de la gouache et ses poèmes en langue de Molière et celle de Shakespeare. C’est une première de cette artiste peintre en herbe de Hadjout. Une bonne place est investie par les œuvres caricaturales de Adane Mustapha. Il a consacré son exposition à la cause palestinienne. Il a mis l’accent sur le génocide dont sont victimes les Ghazaouis, la traîtrise de certains pays arabes envers le peuple palestinien, la politique malsaine des multinationales qui exploitent les richesses des pays arabes sans se détourner du soutien moral et financier apporté au sionisme dans le massacre du peuple palestinien, le rôle de l’Otan contre le peuple palestinien et le retour du nazisme qui veut exterminer un peuple palestinien qui continue à résister à cette politique cruelle des sionistes.

M. Laroussi, le « big boss » de l’UNAC, allant dans le sens de la thématique de Adane, s’est illustré par une exposition significative pour rappeler les bombes à phosphore qui avaient arrosé Ghaza, et les souffrances du peuple irakien dans la prison d’Abou Ghraïb. L’artiste peintre Saliha Imékraz, toujours égale à elle-même, ne veut pas s’éloigner de son arbre bien enraciné qui représente la vie. Khadda, l’artiste peintre reste toujours présent lors des expositions, grâce aux efforts de son épouse. Celle-ci prête aux organisateurs quelques-unes de ses œuvres. Cette fois-ci, Khadda nous propose des affiches inédites pour les rares visiteurs à cette manifestation culturelle estivale. L’artiste peintre surréaliste, Bekhti Abderrahmane, s’est distingué par de nouvelles scènes du port de sa ville natale (Cherchell, ndlr) après les travaux d’aménagement, sans s’éloigner des regards des femmes sous les différents angles. Ramil Mohamed de Mascara propose des œuvres, parmi lesquelles celle qui représente cette Algérienne belle, enveloppée sous son haïk blanc, portant des bijoux berbères en argent, se tenant debout au seuil de la porte de sa maison, laissant le visiteur planer dans son imagination. Cette exposition intitulée « 10e rencontre des artistes peintes » organisée par l’UNAC de la wilaya de Tipasa a ouvert ses portes le 4 juillet dernier et s’achèvera le 31 août prochain. Les œuvres exposées depuis l’ouverture seront remplacées à compter du 10 août par les tableaux produits par les artistes peintres indiennes qui se sont distinguées durant l’hiver dernier à Alger, sur invitation de M. Laroussi. Il y a lieu de souligner que cette manifestation culturelle organisée par l’UNAC de la wilaya de Tipasa a été ponctuée par des conférences animées par les écrivains Sari Mohamed et Kamel Bouchama, l’ex-ministre et ex-ambassadeur, au milieu des œuvres des artistes peintres. Les conférenciers avaient donné volontairement à l’assistance un goût inachevé du contenu de leurs œuvres respectives, laissant ainsi sur leur faim les auditeurs, afin de susciter l’amour de la lecture.

Source El Watan M’Hamed

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 09:46

Métiers d’été à Cherchell - Profession: Vendeur d’oursins

oursins-cherchell.jpg

 

C’est parce qu’il n’a pas perçu son salaire depuis plus de deux mois que Mahmoud a décidé, en ces journées estivales, de cueillir des oursins pour les proposer à la vente sur un trottoir de la ville de Cherchell, pas loin du marché.

C’est un père de famille qui arrive difficilement à joindre les deux bouts. Il a l’air de connaître beaucoup de gens. A partir de 9h00, il rejoint son carré sur le trottoir de Sid-Ali. « Il faut que je fasse quelques petites économies avant le Ramadhan, nous dit-il. Voyez-vous, ce matin, la mer était glacée et légèrement agitée, je suis arrivé quand même à obtenir ces oursins, maintenant j’attends les clients. J’arrive à gagner jusqu’à 800 DA par jour, cela me suffit pour acheter du pain et autre chose pour ma famille », enchaîne-t-il. La douzaine d’oursins est vendue entre 50 à 70 DA. Un homme âgé ne s’est pas empêché d’exprimer son étonnement en voyant Mahmoud couper en deux l’oursin à des consommateurs. « Tu nous rappelles le bon vieux temps lui dit-il, mais l’oursin doit être accompagné de boissons, de bon pain et de citron, car il crée une ambiance extraordinaire », conclut-il. Mahmoud lève sa tête et rétorque : « Mais c’est un produit très utile pour la santé ». Debout depuis un instant, « je suis venu d’Alger déclare cet homme souriant mais timide, mon véhicule est en réparation chez un mécanicien, depuis que je vois l’oursin, jamais je n’ai eu l’occasion de le déguster, c’est une occasion pour moi ici chez toi pour le manger ». Mahmoud lui propose alors quelques oursins et du pain. L’Algérois était tout content de l’accueil et du délice de l’oursin. « Je n’ai pas ramené le citron avoue Mahmoud, car il est très cher sur le marché, autrement... » Une vieille, enveloppée sous son haïk s’approche de Mahmoud et lui explique les vertus de l’oursin et sa consommation en famille dans le passé, qui se déroulait au bord de la mer dans une ambiance particulière.

Oursinade

L’histoire semblait intéresser un homme qui tenait par la main sa petite fille. Un passant marque une courte halte devant Mahmoud qui était occupé à couper les oursins pour servir ses clients. « Bonjour Abdellah, alors aujourd’hui c’est un déjeuner aux oursins », lui lance Mahmoud. « Tu me vends tout ce couffin et laisse les algues sur les oursins répond Abdellah, j’ai l’impression qu’aujourd’hui les oursins ne sont pas bien pleins », ajoute-t-il. Mahmoud commence à expliquer à son client dans quelles conditions il a réussi à cueillir la quantité d’oursins. En fait, cette oursinade sympathique sur le trottoir a réveillé beaucoup de souvenirs chez des personnes. Lorsqu’il ne travaille pas (gardien, ndlr) et la mer se calme, Mahmoud occupe un lieu de cette rue animée. Les consommateurs se sont fait plaisir en dégustant quelques oursins encore frais. Mérouane, entièrement bronzé, dépassant la soixantaine et vivant à Montpellier (France) se plaint de son genou qui lui fait mal. Il vient au « bled » pour se ressourcer. Il s’est contenté d’un coup d’œil sur le panier à oursins. L’oursin s’est avéré un produit « bio », il suscite autant de commentaires et d’ambiance conviviale et est subitement devenu une curiosité pour de nombreuses personnes en vacances à Cherchell. Mahmoud nettoie le trottoir, Il vient d’empocher quelques dinars qui lui permettent d’aller au marché pour s’approvisionner en fruits et légumes. Sa femme et ses enfants l’attendent. Durant ces cours moments passés avec Mahmoud, nous avons assisté à un défilé « de cartes postales ». Mahmoud voudrait bien s’installer à l’entrée de la ville au milieu d’un « espace mort », selon ses termes. « Juste pour permettre aux automobilistes de passage, de venir déguster des oursins et profiter des moments heureux en famille. Mahmoud accompagne l’oursin par de gentils mots.

Source El Watan M’Hamed

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 08:51

Algérie - Des estivants affluent d’une douzaine de wilayas du Centre - La saison estivale bat son plein à Tipasa

ruines romaines tipasa

 

Ainsi, depuis le début de cet été, c’est un rythme tout à fait nouveau qui a été imposé à la vie dans cette région ouest devenue, l’espace d’une saison estivale, le lieu privilégié d’estivants venus de plusieurs wilaya du pays et de l’étranger. Les voitures immatriculées 16, 25, 44, 02, 15, 34, 40, 19, 35, 10, 28, 17 ainsi que les immatriculations française, allemande, suisse, belge et autres sont les signes fort révélateurs de cette affluence qui fait drainer les foules de vacanciers venus, en campeurs ou en simples touristes, profiter d’un séjour en cette belle région ouest aux vertus naturelles encore vierges.

Cette affluence a encore davantage pris les allures d’une ruée sur les plages de cette région qui semble désormais s’adapter à un train de vie imposé par ces amoureux de la mer qui viennent dénicher un coin de repos, qu’ils payent, hélas ! parfois au prix fort sur des plages aussi célèbres que celles de la commune de Sidi Ghilès, Hadjert Ennous, Gouraya et Damous, pour n’évoquer que ces parties de cette région qui s’étendent sur plusieurs kilomètres.
Le manque de structures d’accueil et d’hébergement n’a pas dissuadé tous ces estivants à venir en masse profiter d’un séjour tout à fait mérité sur une côte qui donne l’impression d’avoir retrouvé toute sa splendeur à la faveur d’un retour au calme de toute une région qui a tant subi les affres de l’insécurité et de la terreur.

Les patrouilles de motards de la Gendarmerie et de la Sûreté nationales, ainsi que la présence des éléments de ce corps sur les plages, rassurantes à plus d’un titre pour les estivants, sont d’ailleurs le signe d’un retour à la quiétude d’un littoral qui n’a d’autres gages à offrir à ses visiteurs pour les rassurer que cette intense activité touristique qui le caractérise désormais. Les terrasses des cafés tout comme les restaurants pleins de clients qui s’impatientent à déguster un repas ou se rafraîchir par une boisson ou une glace sont également un motif de bonheur pour les tenanciers de ces commerces qui semblent bien évidemment profiter de cette aubaine estivale pour faire marcher leurs affaires.
Quant à ceux ayant des appartements à proposer à la location, ils ont l’embarras du choix devant les demandes pressantes qu’ils reçoivent, particulièrement en ce mois de juillet, de la part de certains estivants qui préfèrent venir en famille louer un lieu d’hébergement près de la plage, au lieu d’aller s’encombrer dans un hôtel de la commune de Tipasa ou de celle de Douaouda. Visiblement à l’aise sur le plan pécuniaire, certains de ces estivants, nombreux d’ailleurs à opter pour ce mode de location des appartements, n’ont pas hésité ainsi à mettre la main à la poche pour s’offrir un appartement payé en moyenne 40 000 DA pour une quinzaine de jours tout près de la mer.

Autant dire que ni ces prix exorbitants, ni ce manque fort déplorable de structures touristiques en cette région ouest n’ont entamé l’activité estivale sur des plages dont toute la wilaya peut tirer profit, si elles arrivent un jour à être rentabilisées par des projets d’investissements à la hauteur de leur réputation.

Source Le Jeune Indépendant Mohamed Lalaoui

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 23:30

Algérie - Gouraya: Quelles perspectives pour le port de pêche?

port-de-gouraya.jpg 

De l'enveloppe globale destinée au programme d'augmentation des capacités d'accueil, Gouraya n'a seulement bénéficié que de 261 millions de dinars affectés à l'aménagement de l'abri de pêche contre 370 millions de dinars pour le port de Tipasa.

Devant ces insuffisances, la population locale de Gouraya, les patrons de pêche et les marins pêcheurs proposent des solutions concrètes, notamment celles de tripler la superficie du plan d'eau pour passer à 03 hectares avec la création d'un 3ème bassin. Cela permettra, selon ces derniers, de voir le nombre d'unités passer à 300, sachant qu'actuellement le port dispose de 62 unités dont 48 petits métiers et 14 sardiniers.

Ces dispositions permettront en outre la sécurisation des embarcations avec l'instauration d'un calme absolu grâce au transfert d'une passe de 70 mètres plus au nord, et plus profonde de 5 à 6 mètres, loin du déferlement des vagues. Toujours selon nos interlocuteurs, la mise en œuvre de ces mesures permettra de voir le nombre de postes d'emploi évoluer entre 1200 à 1500 avec une estimation d'emplois directs et indirects de 500 à 6000.

Les propriétaires de chalutiers et de petits métiers nous informent que si des solutions concrètes seront prises, le port de Gouraya verra, quant à lui, le règlement définitif de la contrainte d'ensablement par l'amélioration des conditions d'accès. Actuellement, une couche de sable s'est accumulée derrière la jetée secondaire pour progresser à l'intérieur du bassin. D'où la disparition du tirant d'eau avec grande difficulté d'accès au port. Le dragage nécessaire à l'enracinement de la jetée secondaire a permis l'accumulation du sable par reconstitution pour atteindre un niveau alarmant.

Nonobstant ces aléas, les élus locaux admettent cependant que beaucoup d'efforts ont été entrepris pour l'aménagement de ce port, notamment le revêtement de l'extension du terre-plein (1300 mètres carrés), la construction de cases pour pêcheurs, l'installation d'une station de ravitaillement en carburant, la construction d'une glacière, la réalisation d'un atelier de réparation mécanique et enfin la réalisation d'ouvrages de signalisation.

Par ailleurs, le port de pêche de la ville de Gouraya qui est une ancienne enclave de la marine de guerre romaine est situé à proximité immédiate de la station balnéaire et touristique de «Sidi Brahim el Khouass». Au niveau stratégique, ce port est enserré entre le port de pêche de Cherchell (2 500 tonnes de poissons/an) et de Ténès (1 500 tonnes de poissons/an).

Faut-il encore rappeler que le petit port de Gouraya figurait, entre les années 1930 à 1950, parmi les 30 ports algériens qui permettaient un mouvement du cabotage côtier et le transport de petites quantités de marchandises par de petits navires de faibles tonnages, à l'instar de Cherchell, Bou Ismail, Ténès et Bejaïa. Le rôle historique économique et touristique de ce port est actuellement en passe d'être supplanté par des infrastructures portuaires de seconde zone.

Si la wilaya de Tipasa reconnaît formellement le rôle du secteur de la pêche et du tourisme côtier en le plaçant résolument comme axe de développement stratégique, il n'en demeure pas moins que l'aménagement du port de Gouraya n'a pas bénéficié de toute l'attention voulue ni de l'intérêt et de l'engouement réservé aux autres ports de pêche tels Cherchell, Tipaza, Bou Haroun et Khémisti, sachant que l'extension du port de pêche de Cherchell a nécessité une enveloppe équivalente à l'enveloppe affectée au réaménagement du port de Bou Haroun et de l'aménagement du bassin de plaisance de Tipasa.

Source Le Quotidien d’Oran Larbi Houari

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 04:11

Algérie - Tipasa : La production céréalière en baisse

agriculture

 

Les chiffres prévisionnels  de la production céréalière de la wilaya ont été revus à la baisse à quelques jours de la clôture de l’opération moisson/battage.
Actuellement, la récolte a atteint pratiquement 36 000 tonnes de céréales (blé dur, de blé tendre, orge et avoine).Les prévisions de la direction de l’agriculture DSA, calculées sur la base des surfaces emblavées cette année (16.000 hectares), misaient sur une moisson de 46 600 tonnes  avec un rendement global de 3,1 tonnes/ha. «On espérait que les rendements soient, comme l’année dernière, exceptionnels, mais à cause de deux contraintes d’ordre climatiques, (chaleur et froid) observées fin février et début mars ainsi qu’un déficit hydrique, on a enregistré une baisse de production », confie un chef de service de la DAS de Tipasa. Ces contraintes se sont traduites par l’empêchement d’un grossissement normal du grain après sa formation, dans une partie des champs semés, d’où la baisse du rendement.

« L’opération de stockage de la production dans les trois points de collecte de la wilaya implantés à Hadjout, Cherchell et Bourkika dont la capacité est de 25 000 tonnes, se poursuit toujours. Pour le moment on est arrivé à la collecte de 50% de la moisson»,  informe le même chef de service. Il y a lieu de signaler que pour la première fois, les exploitants agricoles de Tipasa n’ont pas eu recours à l’aide des moissonneurs des autres wilayas pour boucler la campagne de cette année. «Avec les 11 nouvelles moissonneuses batteuses mobilisées par la CCLS (coopérative des céréales et des légumes secs), qui s’ajoutent aux six engins déjà existants, les fellahs de la wilaya n’ont pas trouvé de difficultés, comme c’était le cas auparavant, pour procéder à la moisson de leur production», conclut le même interlocuteur. 

Source Horizons Amirouche Lebbal

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 06:53

Algérie - Tipasa - Mise en conformité des constructions : Les particuliers ne se bousculent pas

constrution-inachevee-tipasa.jpg

 

La majorité des bâtisses non achevées à Tipasa appartiennent à des privés. Cette situation est due essentiellement aux difficultés financières que rencontrent ces derniers d’autant que les prix des matériaux de construction connaissent une flambée sans

L’opération de mise en conformité ou d’achèvement des constructions marque le pas. Ainsi depuis le mois de mars dernier, date de son enclenchement, les services de l’urbanisme de la wilaya de Tipasa n’ont réceptionné que 313 dossiers.

C’est ce que révèle Ryad Ameuri, chef du service de l’urbanisme à la Direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) de la wilaya.

Sur ce nombre, 207 qui ont été transférés pour étude et examens, aux commissions installées au niveau des 10 daïras que compte Tipasa.

Selon les statistiques de la DUC de Tipasa, le nombre de dossiers déposés par les citoyens à ce jour dépasse les 13 000 formulaires de déclaration de demande de mise en conformité ou d’achèvement des constructions retirés au niveau des services des APC.

«L’opération de mise en conformité des constructions connaît un certain flottement, toutefois, tout rentrera dans l’ordre d’ici la fin de l’année», promet M. Ameuri.

Pour booster le processus, la DUC a eu recours à des campagnes de sensibilisation à l’adresse des propriétaires de bâtisses non achevées ou non conformes à la réglementation, notamment via les ondes de la radio locale.

Les citoyens concernés sont dans l’obligation d’entreprendre les démarches de mise en conformité de leurs propriétés avant le 20 juillet 2013.

«Pourtant, la loi 08/15 de 2008, notamment la mise en conformité des constructions et leur achèvement, stipule que cette opération prendra fin au bout de cinq ans après sa mise en œuvre.

Donc, en 2013, tout propriétaire est dans l’obligation absolue de se conformer aux dispositions énoncées dans ladite loi», observe le même responsable.

Et d’ajouter : «les services de l’urbanisme à tous les niveaux sont depuis le lancement de l’opération prêts, tant sur les plans humain et matériel afin de faciliter les démarches aux citoyens concernés par les dispositions de la loi».

La majorité des bâtisses non achevées à Tipasa appartiennent à des privés.

Cette situation est due essentiellement aux difficultés financières que rencontrent ces derniers d’autant que les prix des matériaux de construction connaissent une flambée sans précédent.

Cependant, les textes d’application de la loi 08/15 prévoient l’octroi d’une attestation de mise en conformité partielle aux propriétaires en question afin d’entreprendre les travaux de finition.

A titre d’exemple, si un propriétaire possède un permis de construire d’une bâtisse R+2, et devant son incapacité d’achever sa demeure pour une cause ou une autre, il peut donc bénéficier, en vertu des textes d’application de ladite loi, d’une attestation partielle de mise en conformité d’un seul niveau.

Source Horizons Amirouche Lebbal.

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 06:06

Tipasa : 1re édition de « Lire en fête »

guide-tipasa.jpg

Le département ministériel de Khalida Toumi a porté son choix sur 5 wilayas (Tipasa, Tizi Ouzou, Alger, Boumerdès, Médéa), pour lancer la 1re édition de la manifestation culturelle « Lire en fête ».

En ce qui concerne la wilaya de Tipasa, c’est au niveau du magnifique espace situé dans l’enceinte de la direction de la culture, tout près du port du chef-lieu de la wilaya que se sont installés les animateurs de ce rendez-vous intitulé « Lire en fête ». Deux maisons d’édition, la direction de la culture de la wilaya, la bibliothèque urbaine de Tipasa, la Bibliothèque nationale se sont toutes arrangé pour occuper les espaces afin de pouvoir accueillir les enfants accompagnés de leurs parents dans de meilleures conditions pour consulter plus de 50 000 livres achalandés au niveau des stands. Les deux bibliobus se trouvaient là lors de l’ouverture de cette instructive manifestation culturelle à laquelle a assisté le wali de Tipasa. Chaque bibliobus contenait 5000 livres. Ils vont par la suite sillonner les communes de la wilaya pour permettre aux enfants de côtoyer les titres qui traitent d’une multitude de sujets.

Les organisateurs chargés d’animer cette manifestation, qui s’achèvera le 31 juillet, ont décidé de créer des ateliers, notamment du patrimoine, du conte, du meilleur logo, de dessin, pour stimuler les bambins. La radio régionale de Tipasa, une manière de fêter son 1er anniversaire, animera des émissions pour sensibiliser les familles et les enfants sur l’intérêt de la lecture. Les clowns de Bou Ismaïl, de Fouka et d’Alger se sont attelés à détendre l’atmosphère, en faisant participer les enfants à leurs danses et sketchs. L’espace de la direction de la culture est ouvert au public dans l’après-midi, de 17h30 à 20h30. Le choix du lieu du déroulement de « Lire en fête » aura été en fin compte judicieux, dans la mesure où il se trouve sur le chemin allant au port de Tipasa. En ces moments de vacances, les familles ne se sont pas empêchées de visiter cet espace bien aménagé de la direction de la culture pour faire « goûter » la lecture à leurs enfants, une proposition pour accompagner les « lecteurs en herbe » dans leurs rêves, leur évasion, leur imagination, dans une ambiance bon enfant.

Source El Watan M’Hamed

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0