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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 10:14

Le système sera généralisé progressivement
Tout ce qu’il faut savoir sur la carte chifa

 L’Algérie compte près de 6,5 millions d’assurés sociaux. 1 assuré sur 6 a reçu la carte Chifa.
La modernisation du secteur de la sécurité sociale devient incontournable face aux grandes mutations que connaît le monde en matière des technologies de l’information et de la communication. C’est dans cette optique que les autorités concernées ont mis en place le livret du tiers payant et la carte à puce Chifa au profit des assurés sociaux. La loi 08-01 du 26 janvier 2008 prévoit la généralisation de la carte Chifa après 3 années à compter de la date de son lancement, c’est-à-dire au plus tard en 2011. Il faut dire que le système de la carte magnétique a connu des avancées considérables. 17 wilayas à travers le pays sont dotées de ce système et le taux d’intégration dépasse largement les 90% dans la quasi-majorité de ces wilayas. Ce qui n’est pas le cas à Alger puisque le système vient juste d’y être mis en place.
Avec l’introduction du système chifa, l’on s’attend à ce que les choses s’améliorent. L’assuré pourra donc éviter les longues attentes devant les guichets pour se faire rembourser au niveau des centres payeurs, mais il évitera aussi de formuler à chaque acte médical une demande auprès de la Cnas. Cela permettra donc d’accélérer et de faciliter les procédures de remboursement tout en évitant des malversations dans l’opération. Cela permettra l’identification des assurés, mais aussi l’amélioration des relations entre les partenaires conventionnés dans le cadre du système du tiers-payant et de la carte Chifa.
Au-delà de ces objectifs principaux, il faut souligner que la carte à puce permet de faire valoir les droits des assurés auprès de tout prestataire de soins (médecin, hôpital, centre de santé, pharmacien, centre médico-social…).
Ce dispositif permet également de simplifier au maximum les formalités pour l’obtention des prestations qui sont remboursées directement au compte de l’assuré. D’une manière plus générale, le système Chifa vise essentiellement à préserver et à pérenniser le système de sécurité sociale dans l’intérêt, bien compris, des assurés sociaux. Il convient, par ailleurs, de signaler qu’en dépit des actions de sensibilisation menées par la tutelle en direction des citoyens, il s’avère qu’un bon nombre d’Algériens ignore encore le principe même de la carte Chifa. Pourtant, le système commence à s’étendre. Après avoir concerné, à son lancement en avril 2007, 5 agences-pilotes (Annaba Oum El-Bouaghi, Médéa, Tlemcen et Boumerdès), il a été étendu à 12 autres agences durant l’année 2008. A Alger, selon un responsable de la Cnas, sur les 430 000 assurés enregistrés au niveau de l’agence des fonctionnaires, 4 000 ont déjà bénéficié de la carte Chifa (les premiers bénéficiaires sont ceux qui ont déjà leur livret du tiers payant). Ces sites ont permis aux promoteurs du système de tester les procédures, les logiciels, les équipements, et la formation des utilisateurs.
Adieu la fraude ?
La carte chifa permet la limitation de la fraude, indique une responsable de la direction de la Cnas d’Alger. La carte à puce introduite par le pharmacien affichera automatiquement l’historique des prestations des médicaments qui ont été délivrés au malade. Et grâce au logiciel mis en place, le pharmacien pourra contrôler automatiquement si le malade a bénéficié d’autres médicaments auparavant. si c’est la cas, ledit logiciel pourra donc détecter cette anomalie et l’assuré sera contraint de passer un contrôle médical. Après chaque acte médical, le pharmacien devra fournir une facture électronique, qui sera transmise au centre de paiement qui la traitera électroniquement. Il n’y a, donc, aucun risque de falsification, contrairement aux documents (ordonnances, feuilles de soins…).

Source Info Soir

Le Pèlerin

PS Adieu pour les miséreux la possibilité de se faire soigner ...Ils n'avaient qu'un moyen: Frauder...Il ne leur restera plus qu'à s'abandonner aux mains de Dieu..!  

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 09:57

Algérie - Bouteflika partagé entre le pardon et la lutte antiterroriste

L’étape des rêves électoraux s’est achevée. Hier, les Algériens se sont réveillés avec leur lot de deuils et de morts. Entre ses appels en direction des maquis sans répondant et la nécessité de poursuivre la lutte antiterroriste, Bouteflika est aujourd’hui mis devant un vrai défi.
Celui de débarrasser le pays du terrorisme, comme il l’avait promis lors de sa campagne électorale. En dépit du dispositif de sécurité impressionnant déployé le jour du vote, plusieurs attaques terroristes ont fait au moins deux morts et une dizaine de blessés parmi les forces de sécurité à Tébessa, Béjaïa et Boumerdès et, la veille, trois membres de GLD (Groupes de légitime défense), ainsi que deux militaires tués respectivement à Jijel et à Bouira. Même si le terrorisme est aujourd’hui qualifié de résiduel, il continue néanmoins à faire des victimes et à endeuiller des familles entières, profitant d’un climat politique marqué par un retour indécent et choquant des repentis et anciens chefs terroristes amnistiés sur la scène médiatique.
Certains, comme Madani Mezrag, poussent le bouchon très loin en menaçant de reprendre le chemin du maquis, et d’autres, comme l’ancien membre fondateur du GIA, Abdelhak Layada, se targuent d’appartenir à l’organisation la plus criminelle que le monde ait connu et, de ce fait, réclament un statut particulier. Ahmed Benaïcha, l’autre chef terroriste pour la région de Chlef, crie à qui veut l’entendre que l’Etat algérien, qui l’a lavé de tous ses crimes, n’a pas tenu ses engagements. En bref, la période électorale a été une occasion propice pour marchander d’autres concessions, en contrepartie d’une participation au vote. Par leurs propos, les anciens terroristes ont remué le couteau dans la plaie encore béante et douloureuse des dizaines de milliers de familles des victimes du terrorisme, ces oubliées de la campagne électorale. Le retour des « seigneurs » de guerre sur la scène médiatique, revendiquant un statut de « super citoyens », n’est pas fortuit. Faire pression sur les décideurs pour plus de concessions.
Tout comme, d’ailleurs, ce que fait le GSPC à travers la multiplication des attentats. Finalement, repentis et activistes terroristes ont le même objectif. Les deux savent qu’il n’y a rien à prendre de plus que ce qui leur a été accordé, mais ils tentent leur chance pour faire croire qu’ils ont eux aussi un rôle à jouer dans l’échiquier politique du pays. Abdelaziz Bouteflika sait qu’ils n’ont rien à espérer sans une reddition préalable, comme cela a été le cas en 1997, avec les terroristes de l’AIS. Il sait très bien que l’approche de « la réconciliation » avec un GSPC, dirigé « par un chef militaire pur et dur n’a aucune chance d’aboutir ». La porte de la négociation n’est possible que lorsque le chef est en même temps l’exégète du groupe, mais pas lorsqu’il est uniquement chef militaire. Aujourd’hui, Bouteflika n’a pas d’autres alternatives que celles de réitérer la volonté de l’Etat à poursuivre la lutte antiterroriste, pour que les échecs militaires (des groupes armés) sur le terrain ne soient pas transformés, par les leaders intégristes, en exploits politiques dont le principal objectif est de démobiliser les troupes qui affrontent quotidiennement les phalanges de la mort. Ceux dirigeant les maquis sont des éléments aguerris qui rejettent toute forme de paix et de réconciliation. Continuer à leur « tendre la main », alors qu’ils poursuivent leur stratégie de guérilla ne fera qu’affaiblir l’Etat.
Les promesses d’une Algérie sereine et stable passent inévitablement par la volonté et l’engagement réel sur le terrain dans l’éradication des poches du terrorisme. Des poches qui continuent à sévir parce que quelque part, il y a encore des volontés que le terrorisme perdure. Des volontés qui ne peuvent évoluer que dans des conditions d’insécurité, d’instabilité et de pourrissement. Des volontés qui ont besoin de maintenir un seuil de violence pour justifier l’Etat de siège et toutes les restrictions des libertés y afférentes et consacrer un budget colossal au volet sécurité. Elu pour un troisième mandat comme il l’a souhaité, Abdelaziz Bouteflika, qui s’est toujours targué d’avoir ramené la paix à l’Algérie, va-t-il respecter son engagement d’en finir avec le terrorisme, comme il l’a promis durant la campagne électorale ? Un défi qu’il se doit de relever. Il y va de la sécurité des citoyens en général et de ceux qui affrontent le terrorisme quotidiennement en particulier.

Source El Watan

Le Pèlerin

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 09:45

Algérie - Le dur quotidien des Algériens

La radiographie de l’Algérie de 2009 présente de graves lésions : des salaires en berne, des villes qui étouffent et une jeunesse désemparée. Le quotidien des Algériens devient des plus difficiles. Le président de la République a été confronté, lors de ses deux derniers mandats, à des mouvements de protestation sans précédent.
Les protestataires étaient généralement demandeurs d’une meilleure qualité de vie. Le
« bonheur national brut » fait cruellement défaut. L’« instabilité » touche le cœur même de la société algérienne : les médecins, les enseignants ainsi que d’autres salariés. Non reconnus comme partenaires sociaux, les syndicats autonomes sont souvent réprimés par les pouvoirs publics. Une tripartite devra se tenir prochainement entre la centrale syndicale, le patronat et le Premier ministre pour décider d’une augmentation des salaires. C’est du moins l’une des promesses faites par le président de la République dans sa précampagne. « Les salaires des travailleurs algériens ne favorisent pas l’intégration sociale. Les revenus pratiqués en Algérie sont si bas qu’ils ne permettent pas de couvrir les besoins les plus essentiels », estime Nacer Djhabi, sociologue. Le troisième mandat du président devra être consacré à l’amélioration du pouvoir d’achat des Algériens, condamnés parfois à la débrouille pour joindre les deux bouts. Au marché, beaucoup voient valser les tentations sans pouvoir se faire plaisir.
« Aujourd’hui, on trouve de tout dans les marchés. Le seul problème c’est qu’on n’a pas assez d’argent », estime une mère de famille. Les produits de large consommation ont flambé. Les fruits et légumes ont atteint des cimes insoupçonnables : la pomme de terre à plus de 100 DA, les haricots verts à 300 DA. Les œufs atteignent parfois 13 DA. De nombreux autres problèmes participent à démoraliser les Algériens. Le simple fait de se déplacer relève parfois du parcours du combattant. Les grands projets (autoroutes - métro - tramway) semblent encore en stand-by. Les grandes villes étouffent par manque d’infrastructures et de routes adaptées au rush des voitures. L’Algérie n’est pas tout à fait un pays où il fait bon vivre. « La qualité de vie est une notion abstraite. Pour l’instant, il est tout fait clair que l’Algérie est à compter parmi les pays où la vie est rythmée par le terrorisme et non pas par le tourisme », estime Ali, employé dans une entreprise privée.

Les jeunes se disent également dans le désarroi. Le manque de loisirs aiguise leurs frustrations. Les rêves sont souvent contrariés. Faute de divertissements, la télévision occupe la première place des loisirs pour 73% des jeunes interrogés par le département de la jeunesse et des sports. « Moi, je rêve de l’étranger, d’une voiture, d’une femme et d’endroits où sortir, me défouler », dit Mourad, chômeur. Il ajoute : « Deux jeunes sur trois pensent à partir, ‘‘vwin djat’’ (n’importe où). Depuis toujours, il y a les mêmes maux sociaux : chômage, logement, précarité. Je ne pense pas avoir entendu un seul ministre articuler la politique du gouvernement pour alléger le désespoir et la mal vie des jeunes. » Pour certains, la politique économique et sociale de l’Algérie a parfois des logiques que la logique a du mal à suivre. L’Algérie d’« en bas » se bat pour survivre. L’un des plus grands défis du président sera de faire renaître l’espoir. La tâche n’est pas aisée…

Source El Watan

Le Pèlerin









 

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 09:33

Mohamed Djahid Younsi l’a affirmé hier : « Ces résultats sont ceux de la fraude »

Le candidat d’El Islah, Mohamed Djahid Younsi, a dénoncé hier ce qu’il a qualifié de « fraude massive en direct et flagrante » lors de l’élection présidentielle du 9 avril 2009.
« On avait un grand espoir que ces élections se déroulent dans des conditions démocratiques, mais ce qui s’est passé était le contraire », a-t-il regretté, hier, lors d’une conférence de presse, tenue au Centre international de presse (CIP), à Alger. « C’était finalement un rêve, un rêve qui nécessite un long combat », a-t-il indiqué. Djahid Younsi qui est arrivé en quatrième position, avec 1,37% de voix d’après les résultats officiels, estime que les résultats qu’a fournis le ministre de l’Intérieur « sont ceux d’une fraude mais pas d’une élection ». Du coup, il rejette le score obtenu par le candidat Bouteflika. Djahid Younsi se dit convaincu qu’il n’y a pas eu de candidat qui a eu une majorité absolue. « C’est un classement planifié », a-t-il estimé tout en précisant qu’« aucune wilaya n’a échappé à la fraude ». Et d’ajouter : « Ils ont bourré les urnes après avoir chassé nos représentants. » « Nos observateurs ont été chassés des bureaux de vote. Ils étaient victimes de menaces et d’agressions », affirme-t-il. « Profitant de leurs absence, ajoute-t-il, ils (les agents de l’administration, ndlr) ont procédé au bourrage des urnes. » M. Younsi citera également des cas où « il a été carrément procédé au remplacement des PV par d’autres au niveau de certaines APC ». Autre cas, cite-t- il encore, « des bulletins du candidat Bouteflika ont été retrouvés dans des boîtes aux lettres dans la matinée du vote ». Pour lui, « la nouveauté, cette fois-ci, c’est que la fraude s’est fait discrètement ». Le président d’El Islah accuse les présidents d’APC et les agents de l’administration d’être à l’origine de cette fraude. « L’administration était impliquée avant et pendant la campagne électorale et lors du scrutin », a-t-il estimé.
Il affirme avoir saisi durant la journée du vote le président de la Commission politique de surveillance des élections pour lui signaler des cas de fraude mais sans résultat. Il considère que les résultats de cette élection ne donneront pas de crédibilité au système. Ce qui est certain, ajoute-t-il, c’est que « ce vote ne reflète pas la volonté du peuple ». Ces résultats n’honorent ni l’image de l’Algérie ni celui qui les annoncés. Cette élection ne peut que fragiliser le pays intérieurement et vis-à-vis de l’étranger, a-t-il encore estimé. Djahid Younsi a également remis en cause le taux de participation qui, selon lui, ne dépasserai pas le un tiers de ce qui a été annoncé par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. « Il ne dépasserai pas les 25% », a-t-il estimé. Il considère par ailleurs qu’avec les 200 700 voix qu’il a obtenues sa formation a fait une progression par rapport aux législativex de 2007. Même si, reconnaît-il, les résultats de ce vote ne constituent pas une référence pour lui. Younsi compte faire dix recours au Conseil constitutionnel. Le seul élément positif qu’il a relevé lors de cette élection est le fait que tous les candidats aient fait des discours « propres » lors de la campagne électorale. Il estime enfin que le changement dans notre pays nécessite de la persévérance et la patience pour arracher le droit des Algériens.

Source El Watan

Le Pèlerin

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 09:23

Après les promesses électorales, la réalité reprend le dessus

Devant une salle abritant son dernier meeting électoral et face à un public acquis à sa « volonté », Abdelaziz Bouteflika crie : « Antoum ahrar (vous êtes libres). » Une phrase clé de son vocable de campagne. Il s’adresse bien entendu aux électeurs, leur rappelant un droit « oublié », le droit de glisser le bulletin de vote dans une urne opaque. Cette liberté, dont le « candidat » parle, prend fin lorsque le « président » arrive. Elle est donc chronométrée : elle commence à l’ouverture des bureaux de vote et se termine à la proclamation de « sa » victoire ! Le peuple électeur n’a pas un droit de regard sur ce que fait l’« élu » de son mandat. Il n’a pas le droit de demander des comptes ni de « récupérer » le mandat en cas de dérive. Fini le vote, le citoyen est vite prié de ranger sa langue sauf pour acquiescer ou encenser la parole du maître.

M. Bouteflika a réussi en dix ans à renvoyer l’Algérie à la période de glaciation politique en instaurant un « pluralisme unique ». Les Algériens ont perdu en l’espace d’une décennie la liberté retrouvée au lendemain des « jacqueries » d’octobre 1988. Tour à tour, tous les espaces de la « libre » expression sont fermés. La télévision redevient une courroie de transmission de la voix officielle. Les chaînes de la Radio nationale n’ont plus de place pour les voix dissonantes. Des amendements ont été introduits au code pénal en 2001 à même de pouvoir mettre en prison les journalistes usant encore de leur libre ton hérité du « défunt » code de l’information. Les journalistes et les responsables de journaux indépendants, refusant de se résigner, se trouvent régulièrement au banc des accusés, appelés à répondre des plaintes de responsables…
Les libertés malmenées
Entre temps, les bénéficiaires de la concorde civile en 1999, puis ceux de la réconciliation nationale en 2005 se pavanent librement dans les rues des villes ensanglantées par une décennie de terrorisme. La chasse aux libertés ne se limite pas au domaine de la presse. Le royaume des interdits étend ses tentacules touchant à la vie privée des gens subissant une sorte de « police des mœurs », à l’image de ce qui se pratique dans les monarchies du Golfe. Sur le plan politique, il n’est plus possible de créer une formation politique. Des partis nouvellement créés tels que El Wafa de Taleb El Ibrahim ont essuyé un refus d’agrément. Ceux déjà agréés, et qui sont dans l’opposition, rencontrent des difficultés à organiser des activités, à véhiculer leur message et à faire connaître leurs programmes. Pas de pluralisme syndical. L’unique organisation nationale reconnue officielle demeure l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Plusieurs syndicats autonomes ne sont pas reconnus. Malgré leur représentativité démontrée à maintes reprises sur le terrain, ils sont interdits, leurs membres pourchassés, réprimés et même poursuivis en justice. Le mouvement associatif a été transformé en un simple appendice du pouvoir, sur lequel il s’appuie lors de rendez-vous électoraux. Les villes algériennes sont fermées à toute manifestation politique, syndicale ou associative. Cela depuis la marche historique de 2002 à Alger, conduite par le mouvement citoyen de Kabylie. Une marche réprimée dans le sang. L’état d’urgence, instauré en 1992, est toujours maintenu malgré les incessantes affirmations officielles du retour à la paix et à la sécurité. Des livres, comme Le Village allemand de Boualem Sansal ou Le journal d’un homme libre de Mohamed Benchicou, ont été censurés. Plusieurs titres de la presse étrangère, vendus en Algérie, subissent aussi la censure lorsqu’ils publient des articles critiques envers les gouvernants.
L’état d’urgence toujours maintenu
Plusieurs personnes se sont retrouvées devant les tribunaux, certaines pour « avoir porté atteinte » à la sacralité du mois de Ramadhan en refusant d’observer le jeûne. D’autres pour avoir osé épouser une autre religion que l’Islam. Il est ainsi aisé de relever qu’au bout de dix ans sous le règne de Bouteflika, l’Algérie fait un bond en arrière en termes de libertés. Les rapports d’ONG nationales et internationales ont été durant ces dernières années particulièrement accablantes sur ce sujet. Le dernier en date est celui du département d’Etat américain qui mettait l’Algérie sur une liste noire. Ce rapport parlait notamment d’une régression en matière de respect des libertés religieuses, de centres de détention en piteux état, de pression sur les médias et d’intrusion politique dans les mosquées. Le prochain quinquennat serait-il celui d’un grand retour à la pensée unique ?

Source El Watan

Le Pèlerin

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 23:12

Elles produiront 53 millions de quintaux de blé dans cinq ans - 19 wilayas pour nourrir l’Algérie

La production céréalière des régions des Hauts-Plateaux devrait permettre à l’Algérie d’assurer, dans une certaine mesure, son indépendance alimentaire.
Les Hauts-Plateaux seront-ils un palliatif au Sud? Les épis de blé représentent la révolution agraire et l’agriculture par laquelle l’Algérie devait assurer son autosuffisance alimentaire. La souveraineté nationale d’un pays a de tout temps été jaugée par le niveau de sa sécurité alimentaire. Consciente de cette équation, et contrainte d’atteindre cet objectif, l’Algérie a mis en place une véritable stratégie agricole.
Pour ce faire, les pouvoirs publics comptent mettre les bouchées doubles. A cet effet, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit une production de plus de 53 millions de quintaux de céréales par an à l’horizon 2014 grâce à l’engagement d’un programme conséquent d’intensification qui va concerner toutes les filières agricoles, notamment céréalière.
«Avec la mise en œuvre de ce programme, il est attendu à l’horizon 2014 une production de céréales de 53,7 millions de quintaux, dont 36 millions de quintaux de blé», a précisé le ministère. Cette production sera assurée à hauteur de 80% par 19 wilayas des Hauts-Plateaux. Ainsi, perçue comme l’un des principaux éléments garantissant une sécurité alimentaire durable, la filière céréalière est placée au cœur de la politique du renouveau de l’économie agricole et du renouveau rural, projetée dans la perspective de la mise en œuvre du prochain programme quinquennal 2010-2014. L’objectif est d’atteindre une production à même de satisfaire le marché national et assurer l’autosuffisance alimentaire en matière de céréales, produits laitiers, pomme de terre. Sachant que le blé constitue l’aliment de base en Algérie, le montant de la facture des céréales, semoule et farine a doublé passant de 1,98 milliard USD en 2007 à 3,98 milliards USD en 2008. Aussi, l’Etat doit redoubler d’efforts afin d’atteindre un taux satisfaisant en matière de production nationale.
«La crise mondiale n’est qu’une alerte pour notre sécurité alimentaire» a déclaré, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural lors d’une réunion regroupant le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et le Groupe de réflexion Filaha. Et de dire haut ce que d’aucuns pensent tout bas. «La sécurité alimentaire relève de la souveraineté nationale, il est donc impératif que l’ensemble des acteurs du secteur se mobilisent de la façon la plus cohérente pour faire de l’agriculture un secteur central et stratégique de création de richesses dans notre pays», a-t-il souligné. Pour réussir ce défi, le ministère a appuyé sa démarche par la signature des contrats de performances avec les 48 wilayas du pays pour améliorer la production nationale dans toutes les filières et assurer la sécurité alimentaire de l’Algérie, en tant que facteur garantissant la cohésion sociale. Il était temps. Il y a lieu de souligner qu’actuellement la céréaliculture n’est menée que sur une superficie moyenne ensemencée de 3,2 millions d’hectares avec une surface à potentiel avéré de 1,2 million d’hectares. Et quand on sait que la moyenne de production durant les quatre dernières années, a été de 34,3 millions de quintaux, (dont 23,3 millions de blé), avec des fluctuations liées au climat qui vont de 9,3 millions de quintaux (dont 7,6 millions de blé) en année sèche jusqu’à 43 millions de quintaux en année humide (dont 29 millions de blé), on comprend mieux la hausse de la facture alimentaire. En effet, l’Algérie importe régulièrement 50 millions de quintaux de blé. En outre, en 2008, l’Algérie a enregistré une faible production céréalière soit 17,3 millions de quintaux. Tandis que les importations de blés se sont élevées à 63,5 millions de quintaux, pour un coût de 3,9 milliards de dollars. En optant pour cette stratégie, l’Algérie ne veut plus dépendre des hydrocarbures. En effet, les besoins alimentaires de la population algérienne sont satisfaits grâce aux importations, lesquelles sont passées d’environ 2,8 milliards de dollars US en 2000 à 8 milliards de dollars en 2008. Or, avec la chute des prix de l’or noir, la sécurité alimentaire est plus que d’actualité

Source L’Expression

Le Pèlerin

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 23:00

Tatouages éphémères noirs à base de henné : danger pour la peau !

L’Agence française de sécurité sanitaire (Afssaps) chargée de l’évaluation et du contrôlé des produits de santé lance une mise en garde contre les tatouages temporaires à base de henné qui seraient à l’origine d’allergies cutanées.
Des cas d’eczéma de contact, pouvant survenir de quelques jours à quelques semaines après la réalisation du tatouage, sont régulièrement rapportés par les dermatologues et allergologues depuis 3 ans.
C’est la paraphénylènediamine (PPD) qui est ici mise en cause. Cette subtance est ajoutée au henné pour lui donner sa couleur noire et augmenter la longévité du tatouage. Oui mais cette substance, si elle est autorisée dans les teintures capillaires à une concentration maximum de 6%, est en revanche interdite dans tout autre produit cosmétique.
A noter que la PPD est utilisée pour colorer les textiles !
Depuis 2004 les chiffres liés aux effets indésirables des tatouages au henné noir ne cessent d’augmenter : 8 cas ont été signalés en 2004, 9 en 2005 et 16 en 2006, mais tous les cas ne semblent pas être répertoriés du fait d’une mise en place récente du système de cosmétovigilance de l’Afssaps.
Les réactions cutanées, qui peuvent s’étendre au-delà de la zone tatouée, peuvent conduire à une hospitalisation d’urgence.
Ces sensibilisations sont de plus en plus préoccupantes, parce qu’elles affectent principalement des enfants ou des adolescents et sont susceptibles d’avoir des incidences dans leur vie quotidienne et/ou professionnelle. En dernier lieu, il est utile de rappeler que l’induction de sensibilisation a un caractère irréversible“, informe l’Afssaps qui précise qu’elle “va s’adresser aux professionnels de santé, afin qu’ils informent leurs patients sur les risques liés à ces tatouages et qu’ils puissent identifier une éventuelle allergie à une substance colorante autre que la PPD liée à la réalisation d’un tatouage éphémère noir“.
Une information du public va également être diffusée par le biais de l’affichette suivante :
L’Afssaps recommande “que toute réaction cutanée faisant suite à l’utilisation d’un produit cosmétique [soit] signalée à un professionnel de santé“.
Source : Afssaps

Le Pèlerin

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 18:06

1 400 courageux pour les Citadelles

Course hors stade. L'édition 2009 du trail, demain en Pays d'Olmes.

L'an dernier, la neige avait rendu les courses particulièrement éprouvantes.

Mon gendre, Olivier Dejean, effectue cette année, le Trial des Citadelles, version 73 km...sous le numéro 287...Il est venu se reposer à Vèbre avant de rejoindre Lavelanet où le départ est donné à 6h00 du matin..
C'est le grand rendez-vous des vacances Pascales. Le trail des Citadelles 2009 se déroulera demain. Les parcours (20km ; 40km ; 73 ; randonnée), appréciés par une majorité de coureurs lors de l'édition précédente, seront dans leurs grandes lignes reconduits. Les coureurs pourront ainsi découvrir la rude montée vers les crêtes de Madoual, les forêts de Bélesta ou de Mondini et les chemins escarpés qui mèneront aux citadelles de Montségur et de Roquefixade. Au gré de la course, les courageux apprécieront les souples sentiers en sous-bois, la vue panoramique sur le massif du Saint-Barthélémy ou le charme romantique des cascades de Roquefort. Demain, plus de 1400 amateurs prendront le départ, un record (350 sur l'ultra soit 100 de plus que l'an dernier), 420 sur le 40km ; 450 sur le 20km ; 150 pour la randonnée). Espérons simplement que les conditions météo soient plus clémentes que l'an dernier quand la neige et le froid s'étaient invités. Le programme. 73 km. Accueil et remise des dossards de 5heures à 5h45 ; briefing à 5 h55 ; départ à 6 heures. 40 km. Accueil et remise des dossards de 7 h30 à 8 h15 ; briefing à 8 h25 ; départ à 8 h30. 20km. Accueil et remise des dossards de 8 h30 à 9 h15 ; briefing à 9 h25 ; départ à 9 h30. Rando 20km. Accueil et remise des dossards de 7 heures à 7 h45 ; briefing à 7 h55. Départ à 8 heures.

Source La dépêche du Midi

Le Pèlerin

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 15:04

Saïd Sadi annonce une plainte contre Bouteflika et Ouyahia

Le ton continue de monter entre le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le pouvoir. Le parti de Saïd Sadi a annoncé, samedi 11 avril, avoir décidé de porter plainte contre le président Bouteflika. Le RCD reproche au chef de l'Etat d'avoir utilisé l'argent de l'Etat, les symboles de la république et les mosquées durant sa campagne électorale. L'annonce a été faite aujourd'hui par Saïd Sadi au cours d'une conférence de presse à Alger.
Le RCD va également porter plainte contre Ahmed Ouyahia pour diffamation. Durant la campagne électorale, le Premier ministre avait en effet traité les partisans du boycott, dont le RCD, de « traitres ». Saïd Sadi a précisé qu'une plainte sera aussi déposée contre le maire d'Alger. Ce dernier était, vendredi 10 avril, à la tête du groupe de manifestants qui ont attaqué le siège du RCD à El Biar, sur les hauteurs d'Alger. Enfin, une quatrième plainte du RCD va viser un animateur d'une radio locale d'El Chelef pour des propos diffamatoires à l'égard du parti et des ses dirigeants.
Au cours de sa conférence de presse, Saïd Sadi a précisé que le taux réel de participation à al présidentielle n'a pas dépassé 25%. Il a appelé les autres partis de l'opposition et les forces démocratiques à l'union pour stopper « une dérive politique dangereuse pour l'avenir du pays ».

Source Actu-Dz.com

Le Pèlerin

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 11:03

Reportage. Le nouvel héliport de Purpan met tout un quartier en ébullition. Les habitants ont réclamé une enquête sur le bruit.

L'héliport du Samu est très près des habitations comme le montre cette photo.

« Ça vibre, ça fait du bruit, c'est stressant. Quand ils décollent ou atterrissent, ils font un pétard diabolique. Ils passent très près des habitations. La nuit, je vous assure, ça me réveille. Cet été, je ne vais pas pouvoir ouvrir les fenêtres »… Cette vieille dame habite au troisième étage de la résidence « rose » du 178, avenue de Casselardit, juste en face du nouvel héliport de Purpan. Comme beaucoup d'habitants du quartier, elle a signé une pétition contre le bruit occasionné par les hélicoptères du Samu. Depuis la mise en service de l'héliport, en avril 2008, tout le quartier est parti en croisade contre les nuisances sonores liées aux décollages et atterrissages des hélicos sur le toit du bâtiment Louis-Lareng.
Dans sa maison de l'avenue, Jacques Castiès est aux premières loges. Ce propriétaire a été l'un des premiers à contacter l'association pour la défense de l'environnement et de la qualité de vie à Ancely. « Les maisons et les appartements du quartier ont perdu de leur valeur marchande, dit-il. Il y a le bruit, mais aussi la pollution du kérosène. J'ai dépensé 15 000 € pour faire insonoriser toutes les fenêtres. J'ai même envoyé la facture au directeur de Purpan ! ». Cet habitant a compté jusqu'à 15 rotations de jour comme de nuit.
 « Ce sont les hélicoptères qui transportent des accidentés et des malades aux urgences, on ne peut pas aller contre. Ils sont nécessaires pour sauver des vies. Mais on demande des aménagements. Par exemple, à défaut de faire déplacer l'héliport au milieu du complexe hospitalier on pourrait rehausser le bâtiment de 20 ou 25 mètres ».
La direction de l'aviation civile Sud à Blagnac a été saisie par l'association de défense d'Ancely.

Des capteurs pour mesurer les décibels

Demandés depuis le mois de septembre, des capteurs de décibels vont être installés dans plusieurs immeubles du quartier des Arènes Romaines survolés par les hélicoptères du Samu : la résidence de Casselardit, celle des Peupliers, le Clos d'Ariane, le Baladin… Environ 500 logements sont touchés par ces nuisances sonores. Des acousticiens vont prendre des mesures et ces relevés seront communiqués au collectif des riverains. D'un côté, l'interminable chantier de l'hôpital Purpan qui a modifié les habitudes de circulation ; de l'autre, les travaux du tramway qui créent des embouteillages. Avec les hélicos en plus, les habitants sont à cran.

« Une rencontre est prévue au mois de mai », indique Marie-Claude Sudre, responsable de la communication du CHU. « Des efforts ont été faits, souligne-t-elle. L'avitaillement des hélicoptères se fait désormais sur le toit de l'édifice, ce qui évite des allées-venues supplémentaires ».

Source la Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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