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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 23:36

Trophées. Kelleher élu meilleur joueur du Top 14

Pour une fois, «La Nuit du rugby» aurait pu abandonner le superbe cadre du Pavillon d'Armenonville, près de la porte Maillot, pour honorer chez eux les champions stadistes. Cette 5e nuit fut en effet celle du rugby toulousain puisque les «rouge et noir» ont raflé (presque) tous les trophées décernés par la Ligue, sur vote des joueurs et des entraîneurs, pour la saison dernière.

Domination étrangère

En réalisant le doublé, puisqu'il avait déjà été sacré meilleur international 2006-2007, sorte de pied de nez à sa mise à l'écart du XV type de la Coupe du Monde, Lionel Nallet, irréprochable capitaine dans un Tournoi où il disputa tous les matches, a empêché le grand chelem des Toulousains, Clerc et Dusautoir étant les deux autres nominés tricolores. Pour le plus bel essai, celui du Toulonais Jagr a été préféré à celui de Poitrenaud.
Indiscutable N.1 du Top 14 après avoir été le roi de la finale contre Clermont, Byron Kelleher a encore fait un triomphe hier soir mais il a refusé d'exécuter le haka qu'il réserve à ses partenaires toulousains. Le grand Black du Stade a devancé deux autres étrangers (Hernandez et Vosloo) et l'équipe de rêve constituée pour la première fois - le capitanat en a été symboliquement confié à Picamoles - est également à forte majorité étrangère, ce qui ne faisait pas la joie des entraîneurs tricolores présents.

Le Marius et l'émotion

Sans doute parce qu'il attendait la désignation de Nalaga, Maxime Médard, meilleure révélation, n'en a pas fait beaucoup sur la scène où il s'est montré beaucoup plus discret que sur le terrain. A défaut du trophée de meilleur international, Thierry Dusautoir a hérité d'un «Marius d'or», récompense ironique qui n'était pas du meilleur goût puisqu'elle se rapportait au sévère KO subi par le flanker stadiste au Stadium contre Clermont. En revanche, la touche émotion, désormais baptisée «Trophée Ghilardi» s'est justement appliquée à la scène pathétique réunissant Clerc et Poitrenaud sur la pelouse du Stadium lors de la fracture de la jambe de l'arrière toulousain. Enfin, le staff des champions était au complet pour recevoir le trophée des entraîneurs. Si l'on en croit Guy Novès, il n'est pas trop difficile de réussir à Toulouse, dans des conditions de travail «exceptionnellement favorables»...

Les lauréats de la saison 2007-2008

Le palmarès de la cinquième nuit du rugby est le suivant :

-Meilleur international : Lionel NALLET (Castres).
-Meilleur joueur du Top 14 : Byron KELLEHER (Stade Toulousain).
-Meilleur joueur de Pro D2 : Orene AI'I (Toulon).
-Révélation : Maxime MEDARD (Stade Toulousain).
-Meilleurs entraîneurs de Top 14 : le staff du STADE TOULOUSAIN.
-Meilleurs entraîneurs de Pro D2 : le staff du STADE MONTOIS.
-Meilleur arbitre : Christophe BERDOS (Ile-de-France).
-Prix de l'éthique et de la convivialité : CLERMONT (Top 14) et RACING METRO 92 (Pro D2).

Le XV de rêve

Pour la première fois à la Nuit du rugby, un XV de rêve a été constitué à partir du vote des joueurs et entraîneurs de Top 14, avec le parainage du PMU. Présentée hier soir par l'ancien capitaine du Stade Toulousain Franck Belot, cette prestigieuse équipe se présente comme suit :

Arrière : Médard (Stade Toulousain).
Trois-quarts : Heymans (Stade Toulousain), Yannn David (Bourgoin), Yannick Jauzion (Stade Toulousain), Napoleoni Nalaga (Clermont).
Ouverture : Juan Martin Hernandez (Stade Français)
Mêlée : Byron Kelleher (Stade Toulousain).
Troisième ligne : Thierry Dusautoir (Stade Toulousain), Louis Picamoles (Montpellier), Gerhard Vosloo (Castres).
Deuxième lignne : Patricio Albacete (Stade Toulousain), Lionel Nallet (Castres).
Première ligne : Davit Zirakashvili (Clermont), Mario Ledesma (Clermont), Rodrigo Roncero (Stade Frannçais).

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 23:14

Moïse, Jésus et le vieux golfeur



Moise, Jésus et un petit vieux barbu jouent au golf. Moise prend son club et d’un swing élégant envoie sa balle.

Elle monte en l’air d’un superbe mouvement parabolique et tombe directement...

...dans le lac ! Moise ne se perturbe pas, lève son club et a ce moment les eaux s’ouvrent, lui laissant le passage pour faire un nouveau coup.

C’est maintenant au tour de Jésus. Il prend son club et, également d’une parabole parfaite, (rappelez-vous : la parabole c’est sa spécialité !), il envoie la balle dans...

...le lac, ou elle tombe sur une feuille de nénuphar. Sans s’énerver, Jésus se met à marcher sur l’eau jusqu’a la balle, et donne le coup suivant.

Le petit vieux prend son club et, d’un geste affreux de qui n’a jamais joué au golf de sa vie, envoie sa balle sur un arbre. La balle rebondit sur un camion puis à nouveau sur un arbre. De la, elle tombe sur le toit d’une maison, roule dans la gouttière, descend le tuyau, tombe dans l’égout d’où elle se trouve lancée dans un canal qui l’envoie...

...dans le lac mentionné ci-dessus.

Mais, en arrivant dans le lac, elle rebondit sur une pierre et tombe finalement sur la berge ou elle s’arrête. Un gros crapaud qui se trouve juste a coté l’avale. Et soudain, dans le ciel, un épervier fond sur le crapaud et l’attrape ainsi bien sur que la balle. Il vole au-dessus du terrain de golf, et le crapaud, pris de vertige, finit par vomir la balle...

...juste dans le trou ! Moise se tourne alors vers Jésus et lui dit : ’J’ai horreur de jouer avec ton père !’

 


Source Seniorplanet

Le Pèlerin

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 23:13

Publication : Les guerres sans fin, de Benjamin Stora
Et si on rangeait les fusils....!!!!

L’historien Benjamin Stora, spécialiste reconnu de l’histoire coloniale du Maghreb, et plus particulièrement de l’Algérie (une vingtaine d’ouvrages), revient avec Les guerres sans fin. Un historien, la France et l’Algérie.


Dans ce livre, entre étude historique et témoignage personnel, paru en août aux éditions Stock, Benjamin Stora « associe une réflexion sur l’écriture de l’histoire et l’engagement de l’historien à une analyse profondément originale des rapports entre la France et l’Algérie », signale son éditeur. Et de préciser : « Guerre d’indépendance, conflits de mémoire et séquelles post- coloniales, guerre civile algérienne, luttes intestines… des deux côtés de la Méditerranée les effets des combats n’en finissent pas, comme les répliques des tremblements de terre. Les rapports entre l’Algérie et la France sont ensanglantés, passionnés, obsédants, durablement marqués par une conflictuelle proximité. A distance des passions partisanes, froide par méthode, l’histoire de ces relations tourmentées s’écrit néanmoins à chaud et l’exercice est parfois périlleux. Un jour de juin 1995, Benjamin Stora reçoit des menaces et un petit cercueil en bois dans une grande enveloppe beige. » En introduction, Benjamin Stora écrit que ce livre est un « retour sur les conditions de ’’fabrication’’ de toutes ces histoires algériennes et maghrébines, par les archives écrites, les témoignages, les images ».

Il explique aussi qu’il se présente comme une suite de La Dernière Génération d’octobre (éditions Stock 2003) « qui racontait essentiellement mon engagement politique de 1968 à 1985. Il s’agit cette fois d’un autre engagement à travers l’écriture de l’histoire de l’Algérie, du Maghreb, de l’immigration algérienne en France». Et de préciser : «Mais on découvrira au fil des pages que ces deux formes d’engagement ne s’opposent jamais vraiment, elles fonctionnent plutôt en miroir l’une de l’autre»… « Des histoires doubles donc, qui montrent un historien ‘‘classique’’ et un historien engagé, dans le seul temps qui vaille: le présent. Non pas un historien du présent, mais un historien au présent, par dessus tout sensible à la présence de l’histoire, en son lieu actif, vivant, qui est la mémoire.»
Quelques pages plus loin, dans un chapitre sur l’Histoire et le rapport à l’origine, Benjamin Stora écrit : «Je me suis souvent demandé d’où venait mon ’’engagement’’ pour cette histoire algérienne. Le lieu de naissance, au sens large, peut fabriquer une ’’carte d’identité’’, un parcours. Les conditions sociales, matérielles, la pauvreté dans lesquelles j’ai vécu avec mes parents quand j’étais enfant, notamment en France après mon arrivée d’Algérie en 1962, permettent de comprendre le basculement vers des motifs de reconnaissance culturelle, voire de revanche sociale. Mon engagement politique à la faveur d’une période qui est celle de l’après-mai 68 peut expliquer ensuite mon parcours intellectuel. La terre natale, la misère sociale, l’engagement révolutionnaire, la passion de la recherche historique : comment peut s’organiser un ordre de préférence?»
L’auteur a structuré son ouvrage en quatre parties : Du militant à l’historien (1968 -1978). Dans cette première partie, on trouve notamment un chapitre sur le choix de Messali Hadj, dont l’étude a inauguré le travail d’historien de l’auteur. La seconde partie intitulée Suivre les pistes biographiques, s’ouvre sur un chapitre consacré à Mohamed Harbi, un passeur. Dans La mémoire et les images, Benjamin Stora aborde notamment les trous et traces de mémoire, la découverte de ’’deux oublis’’. L’Algérie en sang (1991-1995), est le titre de la quatrième partie.
L’auteur, qui conclut son ouvrage par deux chapitres sur un impossible oubli et la communautarisation des mémoires, écrit que l’exil, le passage par l’autre restent décidément des moments nécessaires pour atteindre une position d’où l’on peut voir des deux côtés, tout en n’étant ni d’un côté ni de l’autre. A Camus, auquel il se réfère ici, Benjamin Stora reprend, en annexe du texte d’une conférence qu’il a donnée le 6 octobre 2007 : « Il y a cinquante ans, le prix Nobel était attribué à Albert Camus. » Benjamin Stora est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont Messali Hadj, pionnier du nationalisme algérien, (Le Sycomore, 1982, Casbah, 1999, Hachette littérature 2004), Dictionnaire biographique de militants nationalistes algériens, 600 portraits (L’Harmattan, 1985), Les Sources du nationalisme algérien. Parcours idéologiques. Origine des acteurs (L’Harmattan, 1988), La Gangrène et l’Oubli. La Mémoire de la Guerre d’Algérie (La Découverte, 1991), La Guerre invisible (Presses de Sciences Po, 2001), Algérie-Maroc, histoires parallèles, Destins croisés (Maisonneuve & Larose, 2002), Les Trois Exils - Juifs d’Algérie (2006, Stock)"

Source El Watan

Le Pèlerin

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 23:08

Transport aérien : Air Algérie va acheter 11 nouveaux avions


Peut être des ATR; Is existent en 40 et 70 places
 


http://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gifLe P-DG d'Air Algérie, Abdelouahid Bouabdellah, a annoncé, hier sur les ondes des la chaîne III de la radio nationale, que sa compagnie a décidé, lors d'une assemblée générale tenue il y a une quinzaine de jours, l'acquisition de 11 nouveaux appareils pour un montant global de 500 millions de dollars.
Le premier gestionnaire d'Air Algérie a précisé que ces opérations s'inscrivent dans le cadre du renouvellement de la flotte ainsi que plusieurs autres qui concernent les infrastructures aéroportuaires. En matière de financement, M. Bouabdellah a indiqué que parmi ces nouveaux appareils, 4 de module 50 à 70 places, destinés essentiellement pour désenclaver certaines régions du Sud, seront financés sur le budget d'Etat. Pour ce qui est des postulants à ce marché, de l'ordre de plus de 116 millions de dollars, le numéro un d'Air Algérie a estimé qu'il va se jouer entre ATR et Bombardier.
Par ailleurs, M. Bouabdellah a révélé que le plan de renouvellement de la flotte de la compagnie prévoit également « l'achat de cinq moyens porteurs et de deux avions cargos, un marché pour lequel Boeing et Airbus entreront vraisemblablement en concurrence ».
Le P-DG d'Air Algérie est revenu sur une décision antérieure de clouer au sol plusieurs appareils qui assuraient des lignes de long courrier, considérant qu'ils pouvaient être exploités dans l'espace européen jusqu'en 2011. Plusieurs de ces appareils ne peuvent être repêchés du fait qu'après une immobilisation d'uniquement un mois, la remise en marche de l'appareil revient très cher à l'entreprise. Autre axe pour le redéploiement d'Air Algérie, il s'agit de l'extension de la base de maintenance de ses avions pour un montant de 35 millions de dollars, la construction d'un nouveau siège de la compagnie pour 5 milliards de dinars ainsi que les aménagements de plusieurs agences commerciales à travers le pays. En conclusion, le P-DG d'Air Algérie a rappelé que sa compagnie a acheté entre 2000 et 2007, 28 appareils toutes versions confondues, dans le cadre du plan de renouvellement de sa flotte qui compte 33 appareils. Concernant les nouvelles lignes, M. Bouadellah a fait savoir qu'au plan de la rentabilité, notamment des lignes intérieures, la question n'est pas d'actualité dans le sens où la notion de service public est toujours prédominante. En revanche, les perspectives sont meilleures avec l'ouverture du vol à partir d'Alger sur Pékin et un autre sur Montréal avant la fin de l'année, en attendant celui sur New York, alors que la ligne Alger-Dubaï est opérationnelle et peut également être considérée comme une grande ligne.

Source Le Quotidien d’Oran

Le Pèlerin

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 23:01

Lundi sans voiture à Toulouse: un premier test réussi


Mobilité. La première journée sans voiture en centre ville s'est déroulée sans incident, hier, sur un périmètre réduit. L'idée de piétonnisation fait son chemin. Pour et contre.
Des piétons, des vélos, des cyclopousses, des véhicules de livraison (avant dix heures), et la navette électrique. L'hypercentre était sans voiture hier de 9 à 16 heures. Un test grandeur nature inédit en semaine à Toulouse.
Faisons un rêve. Hier, place du Capitole et dans toutes les petites rues autour flottait un étrange parfum de liberté et un drôle de silence. Seulement déchiré, de temps à autre, par le passage d'un scooter. Une impression d'espace aussi dans les artères étroites de la vieille cité historique, tout à coup moins polluées aux hydrocarbures.
Hier, de 9 à 16 heures, c'était la première journée de semaine sans voiture. Un test grandeur nature. Les terrasses étaient pleines ce midi. Un vrai lundi au soleil d'automne, les Toulousaines étaient souriantes et les Toulousains beaux parleurs.
On se prenait à rêver, pourquoi pas, d'une journée sans voiture tous les jours. Cette piétonnisation évoquée par la nouvelle équipe de l'hôtel de ville dans sa campagne du printemps dernier.

Et si on piétonnisait ?

« Nous, les commerçants de la rue des Lois, on réclame depuis des années un aménagement type rue du Taur, des trottoirs plus larges, on attend encore. Et pourquoi pas la piétonnisation maintenant qu'on a le métro, les vélOtoulouse et les cyclopousses, les gens roulent trop vite dans cette petite rue, en vingt ans j'ai vu deux enfants renversés par des voitures », lance un restaurateur libanais de la rue, « moi, aujourd'hui j'ai eu autant de monde sinon plus que d'habitude : la semaine sans voiture, c'est mieux que le week-end, il y a des gens qui travaillent ».
Le son de cloche est parfois différent : au Florida, place du Capitole, terrasse à moitié remplie ce midi, on proteste : « Avec le soleil qu'il fait, on aurait dû avoir beaucoup plus de monde. Des gens n'ont pas pu accéder au parking du Capitole ». À côté, pizzeria Marzano, on constate : « C'est un lundi comme les autres, ni plus ni moins, plutôt calme ».
La douzaine de policiers municipaux mobilisés aux barrages filtrants, n'a pas eu à beaucoup gendarmer, hier de 9 à 16 heures. Les automobilistes abonnés du Capitole étaient autorisés à gagner le parc souterrain, les professionnels et les riverains munis d'une autorisation aussi. Livraisons jusqu'à 10 heures. « Seuls quelques automobilistes pas au courant sont repartis en râlant ».
Arlette Fontaine, de la boutique Lacoste place Occitane, pourtant hors périmètre interdit, regrettait hier : « Des automobilistes n'ont pas osé venir en ville aujourd'hui ». Sans doute. Mais difficile à quantifier.
Et le cœur de Toulouse est si joli, sans auto.

Pierre Cohen : «D'abord dresser le bilan de cette journée»

Alors, Monsieur le Maire, cette journée sans voiture ? Et si on la rééditait pour voir ? Et si on piétonnisait le périmètre réduit qui a servi de test hier ? Pierre Cohen, interrogé par nos soins en marge du conseil d'agglomération du Grand Toulouse, hier, reste très prudent : « Il faut d'abord faire un bilan de cette journée. »
Pas question pour l'instant de brûler les étapes. On doit réfléchir à un plan global de circulation dans l'hyper centre, en corrélation avec les nouveaux transports collectifs envisagés. Mais le périmètre testé hier présente l'avantage de préserver les grands flux de circulation des boulevards, des quais de Garonne et l'accès aux parcs autos payants (hormis celui du Capitole), aux marchés Victor Hugo et des Carmes, ou encore aux places Wilson et Saint-Georges. Le test pourrait être renouvelé, accompagné d'une concertation des riverains et des commerçants. Restera la question du parking du Capitole (900 places, 500 abonnés) dont la concession a été renouvelée pour 26 ans à Vinci Park par la municipalité précédente.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 23:00

Subprimes : est-ce la fin ou juste le début d’une crise majeure ?

http://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gifPour sauver son crédit, il faut cacher sa perte.»
Jean de La Fontaine


Que se passe-t-il sur les marchés financiers internationaux et spécialement sur les marchés financiers américains ces derniers mois ? Que cachent les autorités monétaires et financières américaines à propos de la crise des Subprimes ? S’agit-il d’une catastrophe économico-financière majeure ou d’une simple crise passagère due à l’explosion de la bulle immobilière aux USA ? Dans quelle phase se trouve cette crise ?
Est-elle vraiment à sa phase finale ou serait-ce juste le début d’une série infernale de faillites d’acteurs de renom et de taille mondiale ? Ces questions constituent une petite partie des nombreuses interrogations qui préoccupent l’ensemble des opérateurs économiques, financiers et industriels internationaux. L’absence de réponses et de visibilité claire plonge l’économie mondiale dans une sorte d’hésitation et de crampe qui risque de se prolonger longtemps avant de se dissiper.
Les bourses mondiales tentent, sans grand succès, d’anticiper l’évolution des cours, le développement de la crise et l’étendue de ses conséquences. Les banques et les établissements financiers quant à eux se débattent difficilement pour sortir la tête de cet engrenage dans lequel les a enfoncés leur engagement dans le financement de l’immobilier américain. Enfin, les entreprises industrielles ne savent pas où donner de la tête pour orienter leur stratégie d’investissement et leur stratégie de développement.
Les grands groupes financiers mondiaux sont dans une situation pour le moins critique, car ayant laissé beaucoup d’argent via leur filiales impliquées dans le processus à la fois complexe et sophistiqué de financement et de refinancement hypothécaire américain. Des noms mythiques ayant une réputation qui date de plus d’un siècle, pour certains, sont en train de disparaître ou en voie de l’être. D’autres se voient absorbés par leurs concurrents ou par des fonds souverains des pays considérés jusque-là comme des pays antidémocratiques. D’autres, encore, sont placés sous les lois des faillites en attendant de trouver d’éventuels bailleurs de fonds pouvant les sortir de ce gouffre. Aussi, l’intervention de la réserve fédérale américaine est historique pour sauver des organismes ou établissements relevant pourtant de la sphère financière privée à savoir Fannie Mae et Freddie Mac(2). Enfin, une sorte de concentration est en train de s’opérer au sein de tout le système financier américain, assurances comprises, avec des conséquences qui pourraient être catastrophiques sur le reste du monde.

Les groupes et les entreprises industrielles mondiales se trouvent, du coup, confrontées à une situation d’incertitude et de crise exceptionnelle. Ce qui rend difficile leurs anticipations et leurs prévisions en matière de croissance et d’évolution de la demande et de l’offre. Cette hésitation généralisée, causée par l’attente et l’espoir de voir la crise se dénouer, a entrainé d’autres effets sur le marché mondial des matières premières déjà sous fortes pressions, comme c’est le cas pour le pétrole(3). En fait, cette crise a commencé lorsque les organismes impliqués dans le financement du crédit immobilier aux USA ont surestimé deux facteurs importants qui y interviennent à savoir les capacités d’endettement des ménages américains et l’évolution des prix de l’immobilier.
D’une part, la multitude des organismes de financement, la concurrence qui les oppose et les paris irraisonnables sur les perspectives de l’économie et du pouvoir d’achat des ménages américains ont entrainé une implication sans réserves de ces premiers dans le financement de l’immobilier même en totale contradiction avec les résultats des scores des ménages. Peu importe la prudence, les ménages américains seront toujours en mesure de rembourser, sinon d’autres organismes de consolidation et de refinancement interviendront pour les remplacer. Ceci a, non seulement, amplifié le risque et l’a dispersé de façon incontrôlée et incontrôlable, mais aussi, a pesé lourdement dans les budgets des ménages américains qui voient leurs échéances de remboursement dangereusement croître. A un moment donné, les capacités de remboursement des ménages, par ailleurs, affaiblies par la baisse du pouvoir d’achat, ne pouvaient plus supporter le remboursement du crédit immobilier contracté. C’est le premier déclencheur de la crise.
D’autre part, les estimations et les prévisions d’évolution des prix de l’immobilier aux USA ont été trop optimistes, voire même délibérément exagérées par les intervenants sur ce marché. Les courtiers, les promoteurs et les agences immobilières, les cabinets d’expertise et d’évaluation, les assurances et les organismes de financement ont tous une part de responsabilité dans cette surévaluation. Peu importe la prudence là également, de toute façon, tout le monde y trouve son compte. Plus le prix est élevé, plus ces intervenants gagnent de l’argent. Autant, donc, maximiser leurs revenus via la maximisation des prix de l’immobilier au détriment du ménage américain. L’Etat américain, faisant confiance à ses agences et à l’auto régulation du marché, s’est rendu à la fois coupable de ne pas être intervenu pour freiner cette escalade subjective des prix et d’y avoir participé indirectement, car cela lui rapportait beaucoup dans la fiscalité. Les prix ont donc largement dépassé à la fois les seuils psychologiques de vente des biens immobiliers et les seuils techniques de préservation de la consommation incompressible des ménages. C’est là le deuxième facteur déclencheur de cette crise. La combinaison de ces deux facteurs conjugués à une interdépendance dangereuse des organismes de financement de l’immobilier, constitués eux en grande partie par des banques de renom et des établissements de premier rang, ont poussé les pouvoir publics américains à réagir prudemment afin d’éviter la faillite de l’un des ces acteurs qui entrainerait une chute en dominos. Une éventuelle faillite d’un grand opérateur américain serait une véritable bombe dans les milieux d’affaires internationaux et ses effets seront ressentis sur toute l’économie mondiale.
Maintenant que la FED(4) a annoncé la mise sous tutelle de ses deux agences de financement et d’encadrement du crédit immobilier (Fannie Mae et Freddie Mac) et l’injection de fonds supplémentaires pour faire face à un éventuel effondrement de tout leur circuit immobilier et financier. Après l’annonce de son intention de ne pas supporter et couvrir toute seule les pertes et les conséquences de cette crise. Enfin, après la révélation progressive de l’ampleur des dégâts financiers qui touchent les finances américaines, la question serait de savoir si d’autres répercussions catastrophiques seront ressenties en dehors des USA. Si c’est le cas : quelles seront ces répercussions sur l’économie mondiale en général et sur l’Algérie en particulier ? Nous tenterons d’analyser cette éventualité à la lumière des dernières évolutions à la fois surprenantes et fort riches en enseignements : D’abord, à l’échelle mondiale, nous notons que tous les pays, dont l’économie en général et la finance en particulier dépend de la place financière américaine, ont pris des mesures sans précédent afin de retarder au mieux le moment fatidique de l’annonce des conséquences réelles de cette crise. Ils ont même eu recours à des procédés peu orthodoxes et inhabituels comme la rétention de l’information, l’injection de fonds publiques dans des institutions privées, l’autorisation de prise de participation des fonds souverains dans les fleurons de leur finance, participation dans l’absorption des pertes américaines et bien d’autres mesures. Cette réalité concerne surtout des pays dont l’économie dépend des USA, non du point de vue réel, mais du point de vue plutôt financier, comme l’Angleterre, la Suisse, la France, l’Allemagne, le Japon et les pays de l’Asie du Sud-Est, certains pays du Golfe et enfin l’Australie. Le reste du monde, comme l’Afrique dont notre pays, l’Inde et la Chine, les pays de l’Amérique Latine, la Russie et tous les pays de l’Europe de l’Est, dépend certes de l’économie américaine de façon plus au moins étroite mais du point de vue réel, ce qui les met relativement à l’abri des effets de cette crise financière.
Cette crise aura certainement des conséquences sur ces pays mais différemment selon la catégorie où l’on se situe.
La première catégorie de pays se verra obligée d’injecter des fonds dans toutes les banques et les établissements ayant des positions financières dans l’immobilier américain et dans les capitaux propres des établissements et banques américaines touchées par la crise. D’autres annonces de faillite dans ces pays ne sont pas à écarter vu la forte interdépendance entre leurs institutions et leurs filiales américaines. On verra même les banques centrales de ces pays prendre des mesures exceptionnelles d’encadrement du crédit et en particulier le crédit immobilier. Par ailleurs, une forte dépréciation des actifs immobiliers dans ces pays s’accentuera au fur à mesure des annonces des difficultés et des conséquences successives de la crise. Ce qui mettra en péril l’activité de promotion immobilière et du commerce immobilier. On notera également que les éventuelles mesures d’encadrement du crédit se répercuteront sur toute l’activité économique. Donc un ralentissement de la croissance dans ces pays sera fortement pressenti. La deuxième catégorie de pays dont l’Algérie, ne dépend pas trop des finances américaines mais bien assez de l’économie et de la croissance américaines, notamment pour leurs exportations de matières premières et de biens intermédiaires. Ceci aura des répercussions sur les prix de ces matières et équipements qui baisseront à cause du recul de la demande mondiale. Mais certains pays gagneront grâce à l’augmentation prévue des taux d’intérêt dans la première catégorie de pays pour drainer les fonds nécessaires à la couverture des pertes colossales prévues et que certains pays, comme l’Algérie, assureront partiellement (car ayant un épargne excédentaire).
La crise financière qui ralentira la croissance réelle se ressentira sur les exportations des pays émergent comme la Chine et l’Inde ce qui aura probablement comme conséquence un ralentissement de la demande sur les matières premières notamment l’énergie. Soit une baisse encore incalculable des prix du pétrole, du gaz et des autres inputs.
Pour l’Algérie, cette crise constitue une opportunité et un risque. Elle peut lui servir de tremplin pour diversifier son économie et équiper ses gigantesques infrastructures, en profitant des occasions que cette crise procurera. Comme elle peut lui causer des dommages importants surtout dans les conditions actuelles de forte concentration et destructuration de son économie (dépendance à l’égard des hydrocarbures, grands projets lancés, réformes généralisées).
Essayons d’être plus clairs. Si la crise se déroule comme prévu. Elle entrainera une baisse des prix du pétrole mais aussi du dollar américain et des monnaies qui y gravitent ce qui risque de pénaliser doublement l’économie algérienne dont les réserves de changes se verront dans ce cas déprécier et les recettes d’exportation (pétrole et gaz) baisser. Donc, un risque de remettre en cause les grands projets du pays sur le moyen terme (de trois à cinq ans). Même si un petit avantage existe en la baisse des matières premières, notamment les produits alimentaires que l’Algérie importe. Par ailleurs, les investisseurs risquent de bouder les titres des groupes financiers et des entreprises à forte composante capitalistique et se tourner vers les titres de groupes industrielles et des entreprises à forte composante technologique et humaine, ce qui accroîtra davantage les prix des biens d’équipement. Donc, une forte probabilité d’augmentation des coûts des importations de ces biens qui constituent une bonne partie des importations nationales. Par contre, si l’Algérie veut profiter de la crise actuelle convenablement, elle sera amenée à investir dans l’immobilier occidental et les titres des banques et établissement en difficultés qui se seraient dépréciés entre-temps et ce, au moment de la stabilisation du marché.
Certains penseront, sûrement, aux risques encourus dans ce cas. Je confirme le risque très élevé de ces opérations, surtout en l’absence de culture et d’habitude d’activité et des affaires à l’international. Mais une chose est sûre, la contrepartie est une rentabilité sans égale et une percée dans les finances mondiales qui compenserait les pertes éventuelles causées par la crise. Un autre aspect est important pour l’Algérie après cette crise, à savoir la nécessité de revoir le circuit national de financement et de refinancement hypothécaire qui commence, à son tour, à prendre de l’ampleur dans les portefeuilles des banques algériennes.
Une enquête approfondie des pouvoirs publics concernant les paramètres de calcul des prix réels de l’immobilier et sa comparaison avec les prix fixés et déclarés dans les différents contrats de vente et de revente des biens immobilier permettra d’avoir une idée sur la taille de la bulle immobilière nationale et les perspectives de son évolution.
Cette nécessité est appuyée, d’une part, par la nature des fonds des banques algériennes et des établissements de refinancement qui sont des fonds à court terme ou des fonds étatiques sous forme de dotations. Alors que les financements immobiliers peuvent atteindre une durée allant jusqu’à trente ans. D’autre part, les techniques d’octroi du crédit immobilier ne sont pas actuellement à même de cerner la véritable capacité d’endettement des ménages algériens, car aucune centrale de risques ménages n’est en activité. De plus, nous constatons un boom sans précédent des autres crédits destinés aux ménages, notamment le crédit à la consommation, le crédit OUSRATIC, le crédit véhicules. Elle est, enfin, justifiée par le niveau de vie décroissant des Algériens, l’évolution négative de leur pouvoir d’achat et les perspectives plutôt défavorables d’évolution des prix de l’immobilier (les prix dans certaines villes algériennes atteignent des pics dignes des grandes villes européennes). Donc, une révision de toutes les procédures et de toutes les statistiques relatives à ce produit devra permettre de cerner encore mieux les risques y afférents et prévenir toute crise éventuelle. Un célèbre proverbe dit : «mieux vaut prévenir que guérir» ce qui est, paraît-il, trop tard pour les pays impliqués dans le financement et le refinancement de l’immobilier américain, mais qui trouve tout son sens dans les pays qui essayent de développer leur secteur du crédit immobilier comme l’Algérie.
Alors, laissons ces pays partager les pertes non encore mesurées de cette crise parce qu’ils ont longtemps partagé les gains de leurs placements. De toute façon, il est tout à fait normal, voire même juste, que celui qui savoure les délices du gain soit un jour appelé à supporter l’amertume de la perte. Gageons, par contre, que notre pays saura tirer profit et leçon de ce qui suivra et réagira convenablement pour optimiser les conséquences d’une crise qui n’a pas encore révélée toutes ses facettes.

Source Le Quotidien d’Oran

Le Pèlerin

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 23:00

Recette de soupe marocaine

Dchicha (soupe de blé)

Ingrédients

 

1 oignon,

1 pincée de safran,

1 pincée de poudre de piment doux,

150 g de blé concassé,

2 cuillères à soupe d'huile d'olive,

2 cuillères à café de coriandre hachée,

Sel, poivre,

2 litres d'eau

 

Préparation

 

Dans une marmite assez grande porter á ébullition 2 litres et demi d'eau. Y ajouter le safran préalablement dilué dans un petit verre d'eau chaude durant 10 minutes, le piment doux et l'oignon finement coupé, l'huile d'olive et le blé concassé, le sel et le poivre. Laisser mijoter encore à petit feu durant une heure. Un quart d'heure avant de servir ajouter la coriandre hachée.
Servir chaud.

 

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 23:26

 «Ça donne quoi un bébé algéro-chinois? »


Les Chinois ne se contentent plus de venir travailler en Afrique, ils y fondent aussi une famille avec les autochtones. De quoi faire jaser dans toute la région où se trouve Hanane !

Plus personne n'ignore le phénomène d’émigration massive de main d’œuvre chinoise vers l’Afrique. Et notamment en Algérie, où des bras chinois travaillent à la construction d’infrastructures géantes, tels qu'autoroutes, bâtiments publics et logements. Serge Michel et Michel Beuret en ont fait le sujet d'un ouvrage, La Chinafrique. Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que certains d’entre eux ont la ferme intention de s’installer définitivement en Algérie. Dans la région du Tlemcen, à l’ouest du pays, dans un village de Nédroma (dont de nombreux Bondynois sont originaires), on ne parle que de ça !
En plein milieu des repas de famille, d’un thé ou au marché, entre grandes personnes et même entre enfants. Ce qui n’était au départ que rumeurs s’est confirmé au bout de quelques jours : un Chinois a épousé une Algérienne, dans un quartier montagneux appelé « Stor ». Ironie du sort, le président algérien Abdelaziz Bouteflika est originaire de la même région !
Ainsi, le peuple algérien et son président semblent marcher la main dans la main. Les contrats économiques passés entre l’Algérie et la Chine vont désormais de concert avec les contrats de mariage sino-algériens. Pour ce qui est des formalités d’usage, « le Chinois de Nédroma », tel que tout le monde l’appelle, s’est converti à l’islam pour pouvoir demander la main de celle qui est aujourd’hui sa femme. Et, d’après les dires des habitants locaux, celle-ci « nage dans le bonheur : elle a passé son permis de conduire et roule en 4x4 comme une princesse ! ».
Aussi, les Algériens ayant un sens de l’humour particulièrement développé, on plaisante sur les futurs enfants du couple de l’année. « Et leurs enfants ? Ils vont ressembler à quoi ? Ça donne quoi le mélange arabe/chinois ? », plaisantent les plus jeunes. Et les plus vieux de répondre sagement : « Ça donne un Algérien, mais un algérien bridé. Bridé des yeux, bien sûr, mais pas bridé au travail. En somme, un Algérien calme et travaillant jour et nuit sans relâche ! »

Source 20Minutes.fr

Le Pèlerin


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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 23:24

Toulouse - Quartiers chauds : retour en force de la police dans les secteurs sensibles : Bellefontaine, Reynerie, Bagatelle, Empalot



Sécurité. Les Unités territoriales de quartier de Toulouse ont été présentées hier. -  87 policiers dont 61 nouveaux sont affectés aux secteurs sensibles.

L
a lutte contre les violences urbaines constitue une priorité des

UTEQ
.

Air de rentrée des classes hier à l'hôtel de police de Toulouse. Au garde à vous, face au préfet, au procureur et à la hiérarchie au grand complet de la sécurité publique autour du contrôleur général Breque, 87 policiers dont 61 nouveaux. Un renfort spectaculaire pour la police toulousaine, quasi inespéré, qui arrive avec une mission très précise : regagner du terrain dans les quartiers « sensibles » de la Ville rose. Bellefontaine, Reynerie, Bagatelle et Empalot vont constituer leurs zones exclusives de travail, avec des patrouilles à pied ou en véhicule (voiture et deux roues) qui vont affirmer la présence policière dans les cités. Un retour de la police de proximité ? Cela y ressemble même si avec les UTEQ (Unités Territoriales de Quartier), « On ne sous-poudre plus, on va là où les besoins se font sentir », précise Jean-Paul Breque. Reprendre contact avec la population, rassurer les commerçants, inquiéter les délinquants, les arrêter en cas d'infraction, les identifier aussi pour regagner un nerf de la guerre judiciaire, le renseignement. Après deux semaines de formation, les membres des UTEQ entament lundi leur présence sur le train. Avec eux, les anciens proximiers qui apportent leur connaissance du terrain et de ses habitants. L'arrivée de ces policiers sept jours sur sept, de 13 à 21 heures, va rassurer la majorité et sûrement agacé ceux qui aiment caillasser à la vue du moindre uniforme. À la direction de la sécurité publique, comme à la préfecture, tout le monde s'attend à un début « délicat » avec « des oppositions » et un terrain « à gagner ». Cette appréhension n'empêche pas une réelle volonté : assurer par la présence sur le terrain le retour d'une situation, d'une vie, normale dans les cités. Là est l'enjeu. Tous les policiers Toulousains, nouveaux et anciens, en ont conscience. Même si le prix à payer passe par les tenues anti-émeute qu'il faudra peut-être revêtir pour s'imposer lors des batailles des premières semaines.

 

Stopper la délinquance

La création des Unités Territoriales de Quartier (UTEQ) à Toulouse après celle de la Seine-Saint-Denis et Marseille, constitue une petite révolution dans l'organisation de la police toulousaine.
Ces fonctionnaires sont attachés à un secteur très précis. Ils interviendront uniquement dans les quartiers difficiles (Bellefontaine - Reynerie, Bagatelle, Empalot) et toujours sur le même pour faciliter la connaissance du terrain et des habitants.
Les 61 nouveaux fonctionnaires, tous volontaires et principalement issus de la région parisienne, se fondent avec les anciens proximiers pour former les UTEQ. Soit 87 policiers dont la présence sur le terrain sera effective de 8 à 21 heures, avec un effort plus particulier de 13 à 21 heures.
Par groupe de trois, ils réaliseront des patrouilles à pied, et dans quelques semaines en voiture et en deux-roues (pour l'instant, les effectifs sont là, pas encore les véhicules…).
Côté équipement, c'est du classique : arme de service, flash-ball nouvelle génération, lacrymogènes, bâton de défense, Taser…
Les UTEQ vont reprendre contact avec la population des cités mais leur mission prioritaire reste la lutte contre la délinquance, notamment celle de voie publique. Plus, bien sûr, les violences urbaines, très mauvaises habitudes des cités « chaudes » de Toulouse.
Le traitement judiciaire des affaires se fera dès janvier par une brigade de sûreté urbaine développée au commissariat de Bellefontaine. En attendant, le service d'investigation judiciaire de la sûreté, au commissariat central, va « gérer » les procédures.

«On va être testés»


Grande, mince, les cheveux proprement rangés sous sa casquette police, petites perles aux oreilles, elle fait partie des 61 policiers fraîchement arrivés à Toulouse. Cette Gersoise, qui préfère ne pas indiquer son prénom pour l'interview, est, comme tous ses collègues, volontaire pour ce poste. A 28 ans, gardien de la paix, elle compte déjà huit années d'expérience dans un des départements les plus chauds de France, l'Essonne, en banlieue parisienne, « le second en terme de violences urbaines », observe-t-elle. Elle travaillait au centre d'information et de commandement, le CIC, le centre névralgique de tout commissariat d'où sont gérées les patrouilles sur le terrain.
« L'attrait professionnel m'a poussé à postuler : c'est un nouveau service. Et d'un point de vue personnel, comme pour beaucoup de collègues originaires de la région, c'est aussi une façon de se rapprocher », souligne-t-elle. Sa nouvelle mission, elle l'envisage sans appréhension, ni angélisme. « Je sais que l'accueil de la population sera positif. Il ne le sera peut-être pas de la part de tout le monde. Pour ceux-là, notre présence sera forcément inhabituelle. Je pense qu'on va être testés. Notre objectif est l'amélioration du contact avec la population. On sera visible, présent régulièrement… Et nous avons toutes les missions de police générale. On travaillera comme « avant ». Il n'y a pas de frein particulier. »

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 23:11

Au Mur des lamentations


Deux hommes arrivent au Mur des Lamentations, à Jérusalem. Les deux se lamentent et pleurent...
Le premier :
- Mon Dieu s'il te plaît, fais moi gagner 5 millions, s'il te plaît, 5 millions, allez...
Et le deuxième :
- Mon Dieu, tu sais que je n'ai pas du tout d'argent, je te demande seulement 20$ pour vivre et manger aujourd'hui c'est tout...
Et chacun se lamente, sans arrêter.
À un moment, le premier se retourne vers le deuxième et lui dit :
- Bon écoute, tiens, voilà tes 20$ et laisse le Bon Dieu se concentrer, hein ?

Source Seniorplanet

Le Pèlerin

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