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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 23:29

Avantages des 50 ans et plus


1.  Les ravisseurs ne sont pas intéressés à vous.
2.  Dans une situation d'otages, vous avez de bonnes chances d'être relâchés les premiers. 
3.  Les gens appellent à 21 h et demandent: "Vous ai-je réveillé?"
4. Les choses que vous achetez ne s'useront pas.
5.  Vous pouvez souper à 4 pm.
6.  Vous pouvez vivre sans sexe mais pas sans vos lunettes.
7.  Vous aimez entendre parler des opérations sur d'autres personnes.
8.  Vous vous impliquez chaudement dans des discussions sur les fonds de pension. 
9.  Vous ne percevez plus les limites de vitesse comme des défis.
10.  Vous ne retenez plus votre souffle pour quiconque entre dans une salle.
11.  Vous chantez au son de la musique dans les élévateurs.
12. Votre vision cesse de se détériorer.
13.  Votre investissement dans l'assurance santé commence à porter fruit. 
14. Vos articulations sont plus précises que les météorologues officiels. 
15.  Vos secrets sont bien gardés par vos amis qui ne s'en souviennent plus.
16.  Votre quantité de cellules cérébrales diminue à des proportions contrôlables.
17.  Vous avez oublié qui vous a envoyé ce courriel.
Et vous remarquez la grosseur des caractères (24) qui est inférieure à votre tour de taille.

 

De la part d’une Correspondante
Le Pèlerin 

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 23:25

Principales dispositions du projet de loi de finances 2009

Encouragement de l’investissement, allégement du système fiscal, élargissement du champ d’imposition et renforcement de la lutte contre la fraude fiscale. Ce sont là en somme les principaux chapitres des dispositions contenues dans le projet de loi de finances 2009.
Pour le volet investissement, on note la prorogation des périodes d’exonération en matière d’IRG et d’IBS au profit des opérations de Bourse. La mesure propose sa prorogation pour une durée de 5 années alors que la période initiale d’exonération devait expirer en décembre 2008. Il est prévu également l’extension au profit des promoteurs éligibles à l’aide du Fonds national de soutien au microcrédit, de l’exonération de l’IRG, déjà accordée aux investisseurs bénéficiant des dispositifs CNAC et ANSEJ. Et ce, pour une durée de 5 ans. L’autre mesure importante en matière d’investissement concerne la couverture des risques de financement des crédits d’investissement à la PME.
C’est une manière de donner aux garanties accordées par la Caisse de garantie des crédits à l’investissement (CGCI-PME) le caractère de garantie de l’Etat. S’agissant de la lutte contre la fraude fiscale, c’est la mesure liée à l’assimilation des bénéfices transférables des succursales et autres installations aux sociétés mères établies à l’étranger à des dividendes qui prime. Les succursales ou toutes autres installations professionnelles, au siège de la société étrangère, situé hors d’Algérie, devront subir une imposition au titre des dividendes au taux de 15%. Il y a lieu de noter que seuls les bénéfices distribués par les filiales, sous forme de dividendes, à leur société mère, donnent lieu à cette imposition. Parallèlement, des mesures visant la simplification du système fiscal sont prévues. Et ce, à travers l’institution du mode de paiement trimestriel en matière d’IRG, de TAP et de TVA, pour le contribuable suivi au régime simplifié.

Source Horizons

Le Pèlerin

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 23:15

Recette de gâteaux – les Carrés aux dattes et aux figues

Ingrédients (Pour6 personnes)

500 g de dattes
500g de  figues sèches, beurre : 200g
100 g de  maïzena
200g de beurre

Préparation et Cuisson

préparation : 20 min, cuisson : 30 min

Dénoyautez les dattes et retirez la queue des figues. Portez 2 verres d'eau à ébullition dans une cocotte. Ajoutez-y les fruits secs et laissez cuire doucement pendant 15 minutes. Écrasez le tout avec une fourchette. Réservez. Préchauffer le four th.6 (180°C). Faites fondre le beurre et mélangez-le avec les 100 g de maïzena. Étalez la moitié de la préparation dans un moule rectangulaire ou carré. Couvrez avec la purée de figues et de dattes puis mettez le reste de la préparation.

Enfournez pour 15 minutes.

Laissez refroidir avant de démouler et découpez en carrés.

Source le Soir d’Algérie 

Le Pèlerin

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 23:14

Le dialogue des cultures
Une nouvelle Andalousie

Le dialogue des religions est aujourd’hui au coeur des enjeux des relations internationales, car le fanatisme et le racisme reviennent en force.

Trois jours durant, du 16 au 19 Juillet, quelque 200 personnalités musulmanes, chrétiennes, juives et bouddhistes, ont discuté, à Madrid, du dialogue entre les religions. À l’issue de cette «conférence mondiale sur le dialogue» initiée par le roi d’Arabie, une première qui marque le changement de mentalités, les participants ont lancé, dans le cadre de la Déclaration de Madrid, un appel à un «accord international» pour «attaquer les causes profondes» de la violence aveugle.
Lors de l’ouverture de cette conférence, le roi Abdallah avait invité les participants à un «dialogue constructif pour ouvrir une nouvelle page de réconciliation après tant de disputes entre religions». L’ensemble des observateurs considère que cette conférence est un tournant, de par le poids symbolique de l’Arabie, qui abrite les Lieux Saints de l’Islam. Il est important que ce pays ait compris la nécessité de s’ouvrir au dialogue.
L’Algérie précurseur depuis au moins dix ans, prône le dialogue des civilisations. Il n’y a pas d’autre alternative pour faire reculer les injustices dans le monde et s’arrimer au progrès universel.

Il est essentiel d’apprendre à être créatif et à communiquer


En Occident, pour certains idéologues néoconservateurs, dont Samuel Hunting-ton, les différentes civilisations et cultures sont vouées à la confrontation. Il est vrai que des puissances semblent mener de nouvelles guerres de religion et des réactions aveugles compliquent la situation et ruinent l’image des musulmans. Il est temps de sortir des obscurantismes. Les civilisations, cultures et religions, comme par le passé, peuvent s’entendre.
La promotion du dialogue des cultures passe par les rencontres, car l’ignorance est une des grandes causes des conflits. La dernière illustration en date de cet engagement fondé sur l’interconnaissance étant la conférence de Madrid.
Les initiatives de dialogue sont de plus en plus soutenues par les leaders des grandes religions. Le dialogue des religions est aujourd’hui au coeur des enjeux des relations internationales, car le fanatisme et le racisme reviennent en force. Toutes les religions ont un potentiel important de valeurs, que l’ont doit redécouvrir. L’Islam est méconnu, déformé par certains des siens et par des étrangers.
Il est essentiel d’apprendre à être créatif, à communiquer, à expliquer et s’inscrire dans le progrès et l’action commune car l’extrémisme rampant se nourrit du vide culturel. Si une déclaration est faite au nom de toutes les religions, elle aura un impact plus fort que si elle est faite au nom d’une seule. Pour être un facteur de paix, les religions doivent travailler ensemble.
Qu’une conférence mondiale sur le dialogue entre les religions soit initiée par le leader d’une monarchie comme l’Arabie peut surprendre.
Mais depuis plusieurs années, le roi Abdallah, conscient des enjeux, veut montrer le visage ouvert de l’Islam. Il était temps.
Outre la conférence qui vient de s’achever à Madrid, de nombreuses initiatives ont été lancées, ces dernières années, en matière de dialogue des religions.
Ces initiatives se tiennent, toutefois et en général, au niveau des grands dignitaires religieux et des savants. Le message relatif au nécessaire dialogue des religions doit passer au niveau de la jeunesse et des peuples.
Pour que le travail sur le dialogue des religions porte, pour que son message soit entendu, il est nécessaire qu’il soit engagé par des intellectuels et des représentants religieux ouverts à l’ijtihad et à la modération, au savoir, à la connaissance, au travail de la raison.
La religion n’est pas le problème dans les conflits du monde; c’est son ignorance et son instrumentalisation.
Par-delà les altercations et les divergences entre les deux rives de la Méditerranée, durant quinze siècles la cohabitation était une réalité. L’Occident fut jadis judéo-islamo-chrétien et gréco-romano-arabe. La situation d’incompréhension aujourd’hui est inadmissible.
Jamais l’ignorance n’a atteint un tel degré, alors que tout devrait amener les uns et les autres à négocier, dialoguer et réguler les conflits avec raison. Il est urgent de déconstruire le regard que chacun porte sur l’autre. Depuis quelques années, «l’Occident», après l’accalmie de la période post-décolonisation, semble parfois s’inventer un ennemi, pratique la loi du plus fort et se fait «peur».
Forme inédite de ressentiment à l’égard du dernier monothéisme qui rappelle aux précédents un certain nombre de vérités, d’exigences, de valeurs oubliées dont il est temps de faire l’inventaire en termes de droits pour l’humanité face aux périls. «L’Orient» réagit par la «colère» sourde ou directe. Peur et colère, deux mauvaises conseillères.
Pour faire diversion aux problèmes politiques qui secouent le monde, comme l’aggravation des inégalités, les guerres et la destruction de la nature, certains après la fin de «la guerre froide» s’inventent un nouvel ennemi et pratiquent la politique du deux poids, deux mesures.

Des signes d’ouverture


Le 11 septembre 2001 a donné une occasion à la théorie fumeuse du choc des civilisations. Les citoyens musulmans en Occident, par exemple, revendiquent le respect de leur dignité et leurs droits civiques et savent que tout devrait rapprocher et chacun rêve d’une nouvelle «Andalousie». Mais ce sont les injustices qui compliquent. Dans ce climat d’exclusion, des médias et politiciens, au Nord comme au Sud, en termes de fond de commerce, agitent les vieux fantômes de la peur pour les uns, et de l’occidentalisation pour les autres.
Les personnes sages savent que la sécularité, la liberté et le sens de l’ouverture sont des valeurs abrahamiques, quoi que certains en disent. Ils tentent par le dialogue de parvenir à une parole commune. Il faut continuer à croire à l’amitié, au vivre ensemble entre tous les êtres de bonne volonté. En sachant que la fraternité dépend de l’égalité et de la justice. Sans ces deux dimensions, point d’avenir commun, ni de nouvelle civilisation qui fait défaut. Des signes d’ouverture au sujet des rapports entre les peuples se font jour et permettent d’espérer. Le premier est le fait que de plus en plus de groupes de citoyens de toutes confessions et cultures se rencontrent, dialoguent et remettent en cause les «murs» que d’autres veulent ériger. Les associations et sites où dialoguent des citoyens de partout, sont des signes que «le vivre ensemble» n’est pas une utopie. De même tout projet sur le dialogue des cultures, notamment autour de la Méditerranée espace commun, malgré les arrière-pensées des uns et les réticences des autres, suscite des discussions à tous les niveaux. Preuve que les gens ont conscience des enjeux et soif de justice et de partage. Le deuxième signe concerne l’interconnaissance sur le plan pratique. En novembre prochain aura lieu, à Rome, le premier Forum mondial «Islam-Catholicisme», suite à l’initiative en 2007 de la lettre des 138 savants musulmans, (aujourd’hui 255) coordonnée par la Fondation «Ahl el Bayt pour la pensée islamique» à Amman, adressée à tous les dignitaires des religions. Le troisième signe d’ouverture est le fait que même des savants traditionnels ont pris conscience de la nécessité de communiquer et de dialoguer. La première condition pour faire reculer l’obscurantisme, bâtir le vivre-ensemble et sortir du sous-développement est de donner l’exemple, se réformer sur le plan interne, pratiquer la science et se remettre au travail.

Source l’Expression

Le Pèlerin

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 23:00

Déclin et chute de l’Empire ottoman (2/2)

Le déclin progressif de l’empire, et l’échec des réformes menées dans le cadre des Tanzimat pour enrayer ce déclin, ont fermenté des idées d’opposition croissantes au despotisme d’Abdulhamid.


S’inspirant de la Révolution française de 1789 et des écrits des intellects ottomans surtout Namik Kemal, l’opposition se concrétise dans le mouvement des Jeunes Turcs qui se constitue pour partie à l’intérieur de l’État (Istanbul, Salonique) et pour partie à l’extérieur (Le Caire, Paris, Genève). Réclamant la restauration de la Constitution de 1876 pour pouvoir résister à la pénétration européenne, et pour éviter le démantèlement de l’empire, les Jeunes-Turcs regroupent dans un premier temps des libéraux d’origines diverses : Turcs, Arabes, Arméniens et Kurdes. Mouvement de nature complexe qui se propage entre les étudiants de l’Ecole de médecine militaire à Istanboul, les Jeunes-Turcs sont dominés par la Comité Union et Progrès (CUP) fondé en 1895 à Salonique par Tallat bey et Rahmi bey et qui recrute parmi les corps de fonctionnaires civils et militaires. A partir de 1907, ce comité prend une coloration plus militaire avec l’adhésion d’officiers de l’armée turque tels Enver, Niazi bey, Jamal et Mustafa Kemal. La crise devient de plus en plus patente à la première décennie du XXe siècle. En effet, la situation sur le double plan économique et social se détériore graduellement, le retard dans le paiement des salaires aux soldats cause plusieurs émeutes dans les casernes. En outre, l’infiltration de l’Allemagne dans les affaires internes de l’empire, spécialement après la visite de l’empereur Guillaume II, s’est manifestée par l’affaire du chemin de fer de Bagdad. Pour cela la relation du sultan Abdulhamid II avec les autres puissances européennes devient délicate, ce qui provoque un rapprochement anglo-russe au détriment des Ottomans. La combinaison de tous ces facteurs ne peut que confirmer un seul fait : la révolution est imminente.


L’effondrement (1908-1923) Les jeunes-Turcs

L’agitation des Jeunes-Turcs en Macédoine ottomane devient de plus en plus grandissante et risque même de se transformer en une insurrection qui menace le pouvoir d’Abdulhamid. La situation devient critique quand le sultan envoie 18 000 hommes pour dompter cette mutinerie. Mais au lieu d’accomplir leur mission, ils se joignirent aux rebelles. Abdulhamid, afin d’enrayer le mouvement, annonce alors en juillet 1908 la convocation du Parlement et la remise en vigueur de la Constitution de 1876, c’est la fin de l’ère du despotisme hamidien.
Malgré l’ampleur des évènements de juillet 1908, ce qui s’est passé ne peut être qualifié comme révolution, c’est plutôt un coup de force qui a obligé le sultan à accepter la réduction de ses pouvoirs. En effet, la situation est loin d’être stable. La victoire des Jeunes-Turcs est de courte durée. Profitant de la désorganisation de l’empire due à la révolution, l’Autriche annexe officiellement la Bosnie-Herzégovine, tandis que la Bulgarie proclame son indépendance et la Crète son rattachement à la Grèce. La responsabilité de ce désastre tombe sur le CUP au pouvoir. En outre, l’attitude des Jeunes-Turcs provoque une vive opposition de la population musulmane qui leurs reprochent de s’être alliés aux chrétiens, aux juifs et aux francs-maçons. Croyant pouvoir bénéficier de l’agitation islamiste à Istanbul, Abdulhamid mène une contre-révolution, et cela par la dissolution du Parlement et l’arrestation de plusieurs membres du CUP. Face à cette situation la réaction des Jeunes-Turcs ne se fait pas attendre. A la tête d’une armée (l’Armée d’action) provenant de la Macédoine ottomane, Mahmud Chevket Pacha pénètre dans Istanbul le 24 avril 1909, et dépose peu après le sultan Abdulhamid auquel succède son frère Mehmed Rachad, ou Mehmed V sans pouvoir réel. Avec la chute du Sultan rouge s’ouvre le dernier chapitre de l’histoire de l’Empire ottoman. En effet, la révolution de 1908 a liberé la société ottomane tant soumise au joug du despotisme d’Abdulhamid II. De nouvelles questions, auparavant négligées, viennent surgir sur la scène sociale. Ainsi la situation traditionnelle de la femme est remise en question, et des mouvements de revendication sont créés par des femmes influencées par les idées occidentales. En outre, les ouvriers prennent conscience de leur condition et commencent à réclamer l’amélioration de leur situation par des grèves qui éclatent dans plusieurs secteurs (employés des tramways, les dockers, souffleurs de verre, secteur des communications, des textiles, les mines). La liberté d’expression et la multiplication des journaux engendrent un essor dans la vie intellectuelle. Dans un premier temps deux tendances dominent la société ottomane : une tendance islamiste dont le porte-parole est Mehmed Akif, et une autre tendance occidentaliste représentée par Abdullah Djevdet. Une troisième tendance va apparaître progressivement dès 1908 et qui va jouer un rôle important dans l’avenir, celle du nationalisme turc. Arrivé au pouvoir, le CUP cherche à préserver l’intégrité de l’État ottoman et à assurer l’unité de toutes les composantes de la société ottomane, et cela en créant des citoyens égaux devant la loi, et non des sujets appartenant à des millets diverses. Mais l’accomplissement de ces objectifs va se heurter à des crises qui éclatent dans plusieurs régions de l’empire. En effet, l’année 1911 marqua le début de la guerre italo-turque, qui se termina en 1912 par la reconnaissance de la souveraineté de l’Italie sur la Tripolitaine. En outre, face à la politique de centralisation menée par les Jeunes-Turcs, l’Albanie se révolte contre la Turquie sous la direction d’Ismaïl Kemal, et accède ensuite à l’indépendance suite à la conférence de Londres en 1912. Les défaites successives de l’armée ottomane vont développer de plus en plus un sentiment de nationalisme turc qui se répand entre la population exaspérée d’Istanbul.
Les dernières années de la vie de l’État ottoman sont marquées par une série de guerres qui va gravement compromettre l’intégrité de l’empire et la crédibilité du pouvoir central. Prélude de la dislocation définitive de l’État ottoman, les deux guerres balkaniques qui ont eu lieu de 1912 à 1913 font perdre aux Ottomans l’essentiel de leurs possessions en Europe.
Dans cette situation de troubles, et surtout après l’assassinat du grand vizir Mahmoud Chevket Pacha le 21 juin 1913, le pouvoir passe à un triumvirat unioniste constitué par Tallat, Djemal et Enver Pa¾a. Dès lors, la promotion de plus en plus exclusive d’un nationalisme turc strict qui se traduit par une répression accrue à l’égard des minorités, conforte l’autoritarisme du triumvirat et accentue la rivalité et la méfiance entre les arabes et le CUP.
Guerres et génocide arméniens
Le 28 juin 1914, à Sarajevo, l’archiduc François-Ferdinand d'Autriche est assassiné par un étudiant bosniaque. Par le jeu des alliances complexes en Europe, la Première Guerre mondiale est déclenchée. Le 2 novembre, la Russie, suivie le lendemain par le Royaume-Uni et la France déclarèrent la guerre à l’Empire ottoman qui avait signé un pacte secret avec l’Allemagne. A l’exception de la bataille de Gallipoli, l’armée turque ne remporte aucun succès soit sur le front nord avec la Russie, soit au sud sur le front du canal de Suez. La situation devient de plus en plus alarmante avec la révolte arabe, conduite par le chérif de la Mecque Hussein ibn Ali en juin 1916 et soutenue par les Britanniques. De son côté, le gouvernement ottoman des Jeunes-Turcs, pour des raisons liées au nationalisme turc et au panturquisme profite de la guerre pour organiser, entre le printemps 1915 et l'été 1916 principalement, le génocide arménien dans lequel vont périr près de 1 200 000 personnes. Les massacres débutent «officieusement» avec l'arrestation, la déportation puis le massacre d'intellectuels arméniens de Constantinople durant la nuit du 24 au 25 avril 1915. Puis, c'est au tour de l'Anatolie où un plan d'extermination génocidaire est soigneusement mis en place ; les hommes sont tués, et le reste de la population est déportée en convoi par des gendarmes turcs. Les conditions sont mauvaises, et beaucoup meurent en route. Des Kurdes viennent aussi massacrer des Arméniens. La population encore vivante arrive en 1916 dans les déserts de Syrie-Mésopotamie, où la grande majorité va mourir. Les deux tiers de la population arménienne viennent d'être supprimés, les autres ont pu se réfugier en Arménie russe ou ailleurs. Quelques massacres surviennent les années suivantes ; voilà que l'Empire ottoman est vidé de la plupart de sa population arménienne.

Mustafa Kemal


En 1918 l’armée turque est prête à succomber, les Britanniques envahirent le Liban et la Syrie, prirent Damas (29 septembre), puis Alep et d’autres points stratégiques, tandis que les forces navales françaises occupaient Beyrouth. Un armistice fut conclu le 30 octobre à Moudros. Les Turcs seront obligés de démobiliser, de rompre les relations avec les Empires centraux et d’autoriser les vaisseaux de guerre alliés à passer par le détroit des Dardanelles. Humilié par le traité de Sèvres qui reconnaissait le contrôle grec sur certains territoires de l’Anatolie, le gouvernement d’Istanbul tombe en discrédit.
Refusant cette situation de catastrophe nationale, Mustafa Kemal réussit à remporter des victoires décisives sur les Grecs, à Sakyara (août 1921) et à Dumlupinar (août 1922), puis occupa à nouveau Smyrne en septembre. Par le nouveau traité de Lausanne en 1923, la Turquie actuelle accède à son indépendance, le sultanat et le califat furent abolis (le dernier sultan Mehmed VI Vehid-el-Ddin fut déposé en 1922) et la république fut proclamée le 29 octobre 1923 avec Mustafa Kemal pour président. Désormais l’Empire ottoman n’existe plus et n'est plus qu'un souvenir.

Conclusion


La structure de la société ottomane s’est basée sur un ensemble culturel et religieux complexe qui assurait la persistance de l’État ottoman. Mais les défaites successives de l’armée ottomane au cours des XVIIIe et XIXe siècles, et l’infiltration croissante de l’Occident dans les affaires internes de l’empire ont obligé les dirigeants de l’État ottoman à abandonner le mode traditionnel de gouvernement et à s’ouvrir sur l’Europe. En effet, l’effondrement de l’Empire ottoman peut s’expliquer par l’échec du mouvement de réforme qui a caractérisé les XIXe et XXe siècles. Conscients de la nécessité de moderniser l’appareil politique et administratif, les hommes des Tanzimat n’ont pas pu résoudre les problèmes essentiels qui résidaient au sein même de la société ottomane.
N’ayant pas connu une renaissance similaire à celle qui a dominé l’Europe au XVe siècle, les Ottomans ont imposé les réformes sur une population hétéroclite qui n’est pas encore prête à accepter ce bouleversement majeur dans les normes sociales. En outre, les traditions religieuses ancrées dans la mentalité du peuple ont anéanti le rôle de l’individu et ont transformé ce dernier à un simple sujet d’une communauté qui réclame la protection d’une puissance extérieure. Cet antagonisme entre les communautés a provoqué la fragmentation de l’empire et la perte de cohésion entre les composantes de la société ottomane. En effet, les divers courants de pensée qui ont essayé de sauver l’empire (ottomanisme, panislamisme, touranisme, nationalisme) n’étaient qu’une alternative à l’échec du courant précédant. Dans cette situation de déterioration politique, économique et sociale, la chute de l’Empire ottoman n’était qu’une question de temps. La Première Guerre mondiale a donné le coup de grâce à cet édifice corrompu qui était déjà en train de s’éroder lentement depuis quatre siècles.
(Suite et fin)

Source La Nouvelle République

Le Pèlerin

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 08:52

Messe en plein air et rencontre avec les évêques pour Benoît XVI à Lourdes

Le pape acclamé par les fidèles son arrivée à la Basilique Notre-Dame du Rosaire le 13 septembre 2008 à Lourdes

Le pape Benoît XVI présidera une messe en plein air pour célébrer le 150e anniversaire des "apparitions" de la Vierge à Bernadette Soubirous avant de rencontrer l'ensemble des évêques de France, dimanche à Lourdes, au troisième jour de sa visite en France.
La messe sera célébrée à la prairie des Sanctuaires, où entre 120.000 et 150.000 pèlerins sont attendus. Samedi à Paris, une célébration aux Invalides avait réuni sous le soleil 260.000 personnes. Les Sanctuaires attendaient dans un premier temps 200.000 fidèles mais le mauvais temps - le pape est arrivé samedi à Lourdes sous de lourds nuages et quelques gouttes de pluie - les a conduit à réduire leurs prévisions.
Dans l'après-midi, Benoît XVI s'entretiendra avec l'ensemble des évêques français. Il devrait s'exprimer sur la crise des vocations que connaît l'Eglise de France, comme la plupart des Eglises européennes. "N'ayez pas peur! N'ayez pas peur de donner votre vie au Christ!", a-t-il d'ailleurs lancé samedi lors de la messe à Paris dans un vibrant appel aux vocations religieuses, reprenant, comme vendredi devant les jeunes, une exclamation chère à son prédécesseur, Jean Paul II.
Les vocations de prêtrise connaissent un déclin constant en France. Il y a actuellement 15.440 prêtres diocésains, c'est-à-dire travaillant dans les paroisses, contre 16.859 prêtres diocésains en 2004 et 37.555 en 1970. En 2007, il y a eu 101 ordinations de prêtres, ce qui ne compense pas la baisse des effectifs pour cause de retraite ou de décès. Benoît XVI, qui a réhabilité certaines pratiques liturgiques anciennes telles que la communion à genoux et la libéralisation de la messe en latin, est également attendu sur ces questions. Elles ont été interprétées par une partie de l'Eglise comme une main tendue aux intégristes, un problème extrêmement sensible en France.
Dans l'avion qui l'amenait à Paris vendredi, le pape a qualifiées d'"infondées" les inquiétudes à propos de la messe ancienne en latin, qui "est simplement un acte de tolérance, (...) pour des personnes qui ont été formées dans cette liturgie, l'aiment, la connaissent, et veulent vivre avec cette liturgie".
Le pape Benoît XVI a suivi samedi soir, dès son arrivée à Lourdes, le chemin des pèlerins jusqu'à la grotte où, selon l'Eglise, la Vierge est apparue à Bernadette Soubirous, avant d'assurer aux fidèles qu'"il suffit d'aimer".
Alors que dans la matinée Benoît XVI avait célébré sous le soleil une messe en plein air à Paris, il est arrivé sous de lourds nuages et quelques gouttes de pluie dans la cité mariale pour célébrer le "150e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous". Arrivé en hélicoptère depuis l'aéroport de Tarbes, le souverain pontife a gagné en papamobile, salué par des pèlerins agitant fanions ou drapeaux divers, l'église du Sacré-Cœur, première étape du chemin du Jubilé, itinéraire spirituel sur les pas de Bernadette Soubirous.
Le chef de l'Eglise catholique a ensuite visité le cachot, où vivait la famille Soubirous, puis, visiblement ému, s'est recueilli à la grotte où la Vierge Marie est apparue 18 fois à la jeune bergère, selon l'enseignement de l'Eglise. Plus de 40.000 pèlerins étaient massés sur l'esplanade, selon l'administration des Sanctuaires. Lourdes, deuxième lieu catholique le plus visité après Rome, est le but principal de la visite en France du pape, qui attache beaucoup d'importance au culte populaire de la Vierge Marie.
"Le jour de la fête de Sainte Bernadette est en même temps le jour de ma naissance. De ce fait, déjà, je me sens très proche (...) de cette petite fille jeune, pure, humble", avait-il confié à des journalistes dans l'avion pour la France. A Lourdes, "nous sommes invités à découvrir la simplicité de notre vocation: il suffit d'aimer", a lancé le pape depuis la terrasse de la Basilique du Rosaire aux fidèles après une procession aux flambeaux dans les sanctuaires.
"Cet acte de marcher dans la nuit en portant la lumière (...) dit bien plus que toute autre parole prononcée ou entendue (et) résume à lui seul notre condition de chrétiens en chemin: nous avons besoin de lumière et nous sommes appelés à devenir lumière. Le pêché nous rend aveugles (...) il nous amène à nous méfier de nos frères", a-t-il regretté. Au terme de sa deuxième journée en France, l'évêque de Rome a estimé que cette procession, tout en étant "un moment de joie", devait aussi être "un temps de gravité", rappelant ceux qui souffrent "face à leur situation d'immigrés (...) au chômage, à la maladie, à l'infirmité, à la solitude".
"Des victimes innocentes subissent la violence, la guerre, le terrorisme, la famine (...) des atteintes à leur dignité humaine et à leurs droits fondamentaux, à leur liberté d'agir et de penser", a déploré le pape. "Les chrétiens ont les yeux tournés (vers Lourdes) depuis que la Vierge Marie y a fait briller l'espérance et l'amour en donnant aux malades, aux pauvres et aux petits la première place", a-t-il ajouté. Il a également rendu hommage à son "vénéré prédécesseur" Jean-Paul II, venu à deux reprises à Lourdes.
Avant de quitter Paris, Benoît XVI avait présidé une messe sur l'esplanade des Invalides devant 260.000 personnes. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, en majorité des jeunes, avaient même passé la nuit sur place pour être aux premières loges. Le Premier ministre François Fillon et plusieurs ministres avaient pris place dans l'assistance.
"N'ayez pas peur! N'ayez pas peur de donner votre vie au Christ!", avait déclaré le pape dans un vibrant appel aux vocations religieuses, reprenant une exclamation chère à Jean Paul II. "Rien ne remplacera jamais le ministère des prêtres au cœur de l'Église! Rien ne remplacera jamais une messe pour le salut du monde!", avait-il souligné.
"Chers jeunes ou moins jeunes qui m'écoutez, ne laissez pas l'appel du Christ sans réponse".
Les vocations à la prêtrise connaissent un déclin constant en France, comme dans la plupart des pays catholiques européens.

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 08:42

Le Président Bouteflika décide d’augmenter la dotation budgétaire de la recherche scientifique


Dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige sur les activités des différents secteurs du Gouvernement, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a présidé une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur de la recherche scientifique.

A cette occasion, la communication présentée par Mme la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique a permis de dresser l'état des lieux en ce domaine et d'arrêter ses projections à moyen terme.
Mme la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique a rappelé, lors de son exposé, les efforts entrepris pour structurer le secteur de la recherche et favoriser son développement. Ces efforts ont été couronnés par la promulgation de la loi 98-11, portant loi d'orientation et de programme à projection quinquennale sur la Recherche scientifique et le développement technologique (1998-2002).
Cette loi traduit la volonté de l'Etat de promouvoir la science et la technologie comme facteurs incontournables du développement socio-économique et culturel du pays.
En plus de l'effort organisationnel et institutionnel, le secteur s'est engagé dans la mise en œuvre des programmes nationaux de recherche par la mise en place de comités programmes, le lancement de plusieurs appels à proposition de projets qui ont abouti à la sélection, au financement et à l'exécution d'un grand nombre de projets de recherche. La mise en œuvre des dispositions de cette loi programme a également permis l'élaboration et la mise en œuvre de vingt-sept programmes nationaux de recherche, l'agrément et le financement de 5244 projets de recherche et l'exécution de 217 projets de recherche dans le cadre de conventions et accords internationaux, la mise en place de vingt et un comités sectoriels, l'agrément de six cent quatre vingt laboratoires de recherche et l'érection de dix-neuf centres et instituts de recherche au statut d'EPST.
Au plan de la de la ressource humaine, il y a lieu de mentionner la mobilisation de plus de quinze mille enseignants chercheurs, 2000 chercheurs permanents, en plus de l'implication de la communauté scientifique algérienne établie à l'étranger, dans les activités de recherche et dans les conseils scientifiques des centres de recherche.
A cela s'est ajouté dans le domaine spatial, le lancement et l'exploitation du satellite ALSAT 1.
Cette loi a également permis de réaliser 145 espaces de recherche au sein des établissements universitaires, un centre de recherche en biotechnologie à Constantine, un centre de recherche des zones arides à Biskra et une Unité de développement des équipements solaires à Bousmaïl.
D'autres infrastructures de recherche sont en cours de réalisation et concernent : 520 espaces de recherche, un centre régional de transfert technologique à Sétif, un centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle à Oran, un centre de recherche en économie appliquée au développement à Tipaza, un centre de recherche en analyse physico-chimique à Tipaza, une Unité de recherche en technologie industrielle à Annaba, une Unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien à Adrar, enfin, une centrale technologique en microélectronique au centre de développement des technologies avancées à Alger.
II a été également enregistré plus de 5.877 publications scientifiques, 14.510 communications nationales et internationales, la soutenance de 23.353 mémoires de magister, 4.111 thèses de doctorat, ainsi que le dépôt de 15 brevets auprès de l'INAPI. En outre, l'ouverture de la recherche scientifique sur son environnement socio-économique a fait l'objet d'un intérêt soutenu, concrétisé par l'organisation d'un forum recherche-développement, tenu en 2005 et associant des universités, des ministères, des entreprises et organismes de recherche concernés.
L'impact de ce forum, en matière d'innovation et de valorisation, a permis la sélection de 469 produits et services de recherche parmi les 890 projets exposés et 75 projets valorisables susceptibles d'être transformés en brevets d'invention dont 6 devant être protégés au niveau international.
Il a également permis la mise en place de réseaux thématiques de recherche couvrant divers domaines d'intérêts nationaux, à savoir les sciences sociales et humaines avec des projets consacrés aux manuscrits historiques et à la langue arabe, le développement économique avec des études consacrées aux traitements des phosphates, des énergies renouvelables et du palmier, la lutte contre l'ensablement, et enfin la santé avec des projets dans le domaine de l'immunologie et de la pharmacie. Tous ces résultats ont été réalisés grâce aux efforts consentis par l'Etat, en termes de financement de la recherche scientifique et du développement technologique, et qui ont atteint pour la période (1998-2007) plus de 34 milliards DA.
Les actions déjà entreprises dans le cadre de la recherche s'inscrivent en droite ligne des directives émises par le Président Abdelaziz Bouteflika, lors du conseil des ministres du 14 mai 2007, afin que soient renforcées notamment, la synergie dans la conception des programmes de recherche, la souplesse et la stabilité dans leur mode de gestion, l'ouverture sur les compétences nationales établies en Algérie ou à l'étranger, ainsi que l'ouverture sur l'environnement national et international.
Ces directives présidentielles ont été également prises en charge dans le cadre de la nouvelle loi d'orientation et programme à projection quinquennale pour la période 2008-2012. Plus de cent actions y sont définies, elles visent à renforcer les bases d'une société de la connaissance, moteur du développement économique et social.
Deux priorités sont assignées à cette loi : la contribution de la communauté scientifique à la prise en charge des problèmes de développement économique social et culturel du pays et la formation par la recherche d'un nombre substantiel d'enseignants chercheurs (28.000) et de chercheurs permanents (5.000) afin d'atteindre les normes internationales en termes de masse critique dans l'ensemble des domaines de la recherche.
De même, cette loi programme dicte la création d'un organe national directeur permanent dénommé Direction générale de la recherche, la création d'Agences thématiques de recherche, la mise en place d'un Comité national d'évaluation, la mise en place de pôles d'excellence, la création de services communs et enfin l'acquisition de grands équipements scientifiques.
Dans ce cadre, le Gouvernement a projeté pour les cinq années à venir, un programme de travail devant, notamment, permettre de recentrer les programmes nationaux de recherche autour des préoccupations nationales prioritaires et de programmes transversaux, et de poursuivre à travers les "réseaux thématiques", la mise en synergie des compétences et des moyens de la recherche scientifique relevant des universités, des centres de recherche, des agences et des entreprises économiques.
Au terme de sa communication, Mme la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique a exposé l'essentiel des infrastructures de recherche qui devront être réalisées durant le quinquennat :
- Réalisation de 1000 espaces de recherche au sein des établissements universitaires ; - Réalisation et équipement du Centre de recherche scientifique et technique pour le développement de la langue arabe ;
- Réalisation et équipement de 2 centres régionaux de transfert technologique (centre et ouest) ;
- Réalisation et équipement de 3 centres régionaux d'analyse physico-chimiques (est, ouest et sud) ;
- Réalisation et équipement de 3 centres de maintenance technologique (est, ouest, centre) ;
- Réalisation et équipement de trois centres régionaux de fabrication de dispositifs et de composants technologiques (ouest, centre et sud) ;
- Réalisation et équipement du centre national de chimie verte à Oran ;
- Réalisation et équipement d'un centre de modélisation et de simulation à Alger ;
- Réalisation et équipement des centres régionaux de documentation ;
- Réalisation et équipement d'un centre de recherche, de formation et d'applications sur les énergies renouvelables avec l'installation d'une centrale thermo-énergétique solaire de 1,5 M Watts à Sidi Abdallah ;
- Lancement en concertation avec le ministère de l'Aménagement du Territoire, de l'Environnement et du Tourisme, des études pour la réalisation de technopoles.
A l'issue du débat consacré à ce dossier, le Président Abdelaziz Bouteflika a relevé que toutes les activités déjà entreprises ont surtout permis l'émergence d'un système national de recherche. Il a en outre insisté pour que la recherche scientifique soit consacrée comme priorité nationale en vue de prendre en charge les préoccupations économiques, sociales et culturelles de la nation.
"Les efforts consentis jusque-là sont à encourager, mais il n'en demeure pas moins que l'exploitation optimale des potentialités de la recherche scientifique reste en deçà des attentes du pays et des besoins nationaux dans tous les domaines", a ajouté le Chef de l'Etat.
"La recherche scientifique ne doit pas être du ressort exclusif de l'Etat qui doit certes, la soutenir et la promouvoir, elle doit aussi être une préoccupation de l'entreprise dont dépendent le succès, et parfois même la survie", a relevé le président de la République.
"L'élan déjà pris dans ce domaine de la recherche scientifique doit donc être accéléré", a ajouté le Chef de l'Etat qui a émis des directives précises au Gouvernement pour une dynamisation de la recherche scientifique et le développement technologique.
Ainsi, en premier lieu, le Gouvernement est tenu de mettre en place avant la fin de l'année, les différents mécanismes instaurés par la loi, telle que révisée cette année, pour encadrer, suivre et dynamiser la recherche scientifique.
En second lieu, la recherche scientifique bénéficiera durant les cinq prochaines années, d'une dotation budgétaire globale d'un minimum de 100 milliards DA.
"Ce montant qui correspond, notamment, à la mise en œuvre de 34 programmes nationaux de recherche représente près de trois fois les sommes dépensées durant ces cinq dernières années. C'est un gage de la volonté de l'Etat de consacrer la recherche comme priorité nationale. La dépense publique dans ce domaine sera augmentée sans aucune hésitation, pour autant que les crédits alloués soient consommés efficacement", a ajouté le Chef de l'Etat.
En troisième lieu, le Gouvernement est chargé de proposer, dès la prochaine loi de finances, des mesures incitatives pour encourager les entreprises à investir dans la recherche. "La recherche doit désormais être considérée comme un des éléments essentiels de la politique d'investissement dans tous les secteurs.
Elle doit constituer une dimension importante dans la mise à niveau des entreprises", a souligné le Président Abdelaziz Bouteflika.
En quatrième lieu, "la recherche, notamment hors de l'entreprise, doit être orientée vers les centres d'intérêts majeurs de la nation, dans tous les domaines", a conclu le Chef de l'Etat.

Source Horizons

Le Pèlerin

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 08:30

Tipasa - Place aux études


Désormais, depuis hier, les élèves des cycles primaire, moyen et secondaire ont repris le chemin de l'école. Ainsi après les grandes vacances, place maintenant à la rentrée scolaire. Dans la wilaya de Tipasa, rien qu'en primaire, ce sont pas moins de 8225 écoliers, répartis dans 275 écoles, qui ont rejoint les bancs de 2790 classes. Pour assurer leur enseignement, la Direction de l'éducation a mobilisé un encadrement constitué de 2722 instituteurs sur l'ensemble du territoire de la wilaya. S'agissant de l'enseignement moyen, la carte pédagogique de Tipasa inclut, pour cette année scolaire et selon un rapport de l'académie, quelque 72 établissements qui accueillent depuis hier 53 430 élèves, soit 9563 collégiens de plus que l'année 2007/2008. À cet effet, en plus des 1841 professeurs de l’enseignement moyen (PEM) en poste, la Direction de l'éducation a recruté sur concours 78 enseignants certifiés. Pour ce qui est du secondaire, la wilaya de Tipasa compte 23 lycées sur un ensemble de 543. Afin de soulager la pression de la surcharge des salles et pour éviter de longs déplacements aux lycéens, notamment ceux qui habitent dans des zones enclavées, Tipasa renforcera sa carte à court terme avec sept nouveaux établissements secondaires.

Par ailleurs, 45 000 élèves bénéficieront cette année du régime de la demi-pension. Pour ce faire, 180 cantines, dont 139 serviront des repas chauds, ouvriront leurs portes.

Source Horizons

 

Le Pèlerin

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 08:12

Football algérien…Ils sont devenus fous... !!!45 blessés dont 3 graves, 43 arrestations et plus de 2 milliards de dégâts
Dans l’e
nfer de Mosta…


Morne plaine, lieu de haine, l’enceinte sportive du Commandant-Ferradj de Mostaganem aura abrité, en ce triste vendredi après-midi ramadhanesque, son plus affligeant spectacle, où la bêtise humaine s’est conjuguée à une violence vandale rarement vue de près pour dénaturer ce qui devait être un match de foot, le transformant en un désolant cimetière de vertus civiles. Virée dans l’enfer de Mosta.
À l’origine… une simple banderole à l’effigie du Widad de Mostaganem, traditionnel rival de l’Espérance locale, mais allié d’un jour dans ce qui allait être une véritable chasse aux Hamraoua. À l’origine… une simple banderole à l’effigie du Widad de Mostaganem, traditionnel rival de l’Espérance locale, mais allié d’un jour dans ce qui allait être une véritable chasse aux Hamraoua. Déjà bien avant que la renoua. Déjà bien avant que la rencontre ne débute, vers les coups de 13h50, cette banderole qui a fait son apparition à gauche de la tribune réservée aux Oranais a provoqué un jet nourri de projectiles que se sont échangés les supporters du MCO et ceux du WAM et de l’ESM réunis. Cette première bataille “aérienne”, qui a duré près de vingt minutes, a causé d’énormes dégâts à la cabine (dite) de presse, dont les vitres ont volé en éclats, provoquant un grand mouvement de panique parmi les gens de la corporation qui ont dû s’abriter sous des tables, accroupis, à plat ventre ou carrément recroquevillés en escargots sur eux-mêmes pour éviter les banderilles lancées à bout portant. Les hostilités ayant cessé le temps d’un premier half morose, devant l’impuissance d’un service de l’ordre largement dépassé par le cours brutal des évènements, la “guerre” entre supporters mostaganemois et oranais reprit de plus belle à la mi-temps. En nombre atteignant facilement les dix mille, les Hamraoua n’ont ainsi guère attendu d’être chargés pour lancer les hostilités, envahissant le terrain et repoussant avec férocité leurs vis-à-vis de l’Espérance, en nombre bien inférieur, jusqu’en dehors de la tribune qui leur a été réservée. Bien mal leur a pris puisque, confortés par leurs concitoyens venus en renfort, les supporters locaux répondront avec plus de violence et de sauvagerie à leurs clients du jour, les repoussant bien au-delà de l’espace qui leur est réservé. Sous le regard hagard des éléments de la Sûreté nationale, en nombre bien trop réduit pour pouvoir faire face avec efficacité à cette déferlante humaine qui a fait usage de tout objet dangereux (armes blanches, barres de fer, gourdins, pierres…) pour s’entretuer, l’herbe du terrain gazonné de ladite enceinte sportive recevra une bien inattendue irrigation… en sang humain qui giclera comme jamais auparavant. Chassés du complexe du Commandant-Ferradj qui a, du reste, été presque complètement dégradé (ndlr, les premières estimations évoquent le chiffre de deux milliards de centimes), les Hamraoua se retrouveront ensuite face à l’insoluble et ô combien dangereux dilemme de quitter une ville où, en ce vendredi de funeste mémoire, il ne faisait guère bon d’être oranais de cœur ou d’adoption, encore moins d’être drapé de rouge et de blanc. Ces combats de rue feront, d’après des sources hospitalières, plus de 45 blessés, dont 3 graves. Ceux qui ont eu à vivre un tel cauchemar en plein jeûne ont assisté alors à des scènes de barbarie intense, au cours desquelles même les supporters du MCO, qui ont cru bon se réfugier dans les mosquées, n’ont pu échapper à la furia des ultras de l’ESM. Comme en pareille circonstance, l’équipe première du MCO a été escortée par la police bien au-delà des “limites” administratives de la wilaya de Mostaganem

 “Le match est à rejouer”

Avant que l’autocar transportant les joueurs ne quitta le stade, le président des Rouge et Blanc d’El-Hamri, Kacem Elimam, estimait, et dans un registre beaucoup moins extra-sportif, dans une déclaration à Liberté, que “le match était à rejouer”, préférant toutefois “attendre de savoir ce que contient le rapport rédigé par l’arbitre Djerboua pour prendre une décision officielle”. Estimant que “c’était au club recevant, à savoir l’Espérance de Mostaganem, de garantir et d’assurer la sécurité”, le Mouloudia d’Oran a, en tout état de cause, décidé de “saisir officiellement la Ligue nationale de football pour réclamer le gain du match, à savoir les trois points, ou tout au moins que le match soit rejoué sur un terrain neutre”. Sur le chemin du retour à Oran, les “séquelles” d’un tel périlleux déplacement étaient visibles à l’œil nu, aussi bien sur les véhicules et moyens de transport immatriculés 31 que sur les corps mêmes des supporters mouloudéens, qui ne se sont toutefois guère empêchés de composer un gigantesque cortège qui a bruyamment et (presque) joyeusement signé leur retour en ville. Et dire que tout au long de la semaine qui l’a précédé, ce déplacement du côté de la cité des Mimosas était considéré, par les supporters mouloudéens, comme le plus plaisant et l’un des plus agréables à effectuer en raison de la fluidité de l’axe routier Oran-Mostaganem et de l’hospitalité annoncée des supporters de l’ESM. Qu’en sera-t-il alors des virées obligatoires que le calendrier de la DII dicte à un MCO déjà attendu à Mohammadia (ex-Perrégaux) et Bel-Abbès.

Source Algerie-Dz.com

Le Pèlerin

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 08:05

Après une messe devant 260.000 fidèles à Paris, le pape est arrivé à Lourdes

Le pape Benoît XVI est arrivé samedi en fin d'après-midi à Lourdes où il devait suivre le chemin des pèlerins jusqu'à la grotte où l'Eglise situe des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous, après avoir présidé dans la matinée une messe en plein air à Paris devant 260.000 fidèles.
Lourdes, qui célèbre cette année "le 150e anniversaire des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous", est le but premier de la visite en France du pape, qui attache beaucoup d'importance au culte populaire de la Vierge Marie.
Presque tous ses voyages l'ont mené dans un lieu de pèlerinage consacré à la Vierge: le sanctuaire de Mariazell en Autriche, Lorette en Italie, Aparecida au Brésil, Altötting en Allemagne, la "maison de Marie" en Turquie.
Après le soleil à Paris, le pape est arrivé sous de lourds nuages et des gouttes de pluie dans la cité mariale où sont attendus entre 120.000 et 150.000 pèlerins dimanche pour la messe du 150e anniversaire.
Arrivé à Lourdes en hélicoptère depuis l'aéroport de Tarbes, le Souverain pontife devait entamer en papamobile le chemin du Jubilé, itinéraire spirituel sur les pas de Bernadette Soubirous.
Il devait également visiter l'église du Sacré-coeur, le cachot, où vivait la famille Soubirous, et la grotte où Marie est apparue 18 fois à la jeune bergère selon l'enseignement de l'Eglise.
 260.000 personnes s'étaient massées, selon le diocèse de Paris et la police. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, en majorité des jeunes, avaient même passé la nuit sur place pour être aux premières loges.
Une cinquantaine d'évêques et 900 prêtres avaient pris place sur un podium monumental de bois clair qui descendait doucement vers l'assistance et où douze oliviers, symboles de paix, avaient été installés.
"N'ayez pas peur! N'ayez pas peur de donner votre vie au Christ!", a déclaré le pape dans un vibrant appel aux vocations religieuses, reprenant une exclamation chère à son prédécesseur, Jean Paul II. "Rien ne remplacera jamais le ministère des prêtres au coeur de l'Église! Rien ne remplacera jamais une messe pour le salut du monde!", a-t-il souligné.
"Chers jeunes ou moins jeunes qui m'écoutez, ne laissez pas l'appel du Christ sans réponse".
Les vocations connaissent un déclin constant en France, comme dans la plupart des pays catholiques européens. Il y a actuellement en France 15.440 prêtres diocésains, c'est-à-dire travaillant dans les paroisses, contre 16.859 en 2004 et 37.555 en 1970. En 2007, il y a eu 101 ordinations de prêtres, ce qui ne compense pas la baisse des effectifs pour cause de retraite ou de décès.
Le Souverain pontife a donné la communion à une quarantaine de personnes qui l'ont reçue à genoux, une pratique d'avant le Concile Vatican II, perpétuée par les traditionnalistes et à laquelle Benoît XVI est attaché.
Le Premier ministre François Fillon et plusieurs membres du gouvernement dont Michèle Alliot-Marie (Intérieur), Rachida Dati (Justice), Christine Boutin (Logement) et Xavier Darcos (Education), ainsi que Bernadette Chirac, l'épouse de l'ancien chef de l'Etat, ont assisté à la messe.
Après l'eucharistie, le chef de l'Eglise catholique a déjeuné avec les évêques d'Ile-de-France, avant de s'envoler vers Lourdes, deuxième lieu catholique le plus visité après Rome.
A Lourdes, qui accueille sa troisième visite papale, après les pèlerinages de Jean Paul II en 1983 et 2004, l'évêque de Rome présidera dimanche à 10h00 une messe où sont attendus entre 120.000 et 150.000 pèlerins, puis rencontrera dans l'après-midi les évêques de France.
Lundi matin, il célébrera une messe pour les malades sur l'esplanade de la basilique de Notre-Dame du Rosaire avant de quitter Lourdes pour Rome en milieu de journée.

Source: http://news.fr.msn.com/france


Le Pèlerin

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