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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 23:02

Remettre notre stratégie touristique sur pied

Lorsqu’on pose de mauvaises questions, on ne peut attendre de bonnes réponses… C’est ce que je m’efforce de répéter lors des conférences qu’il m’arrive d’animer. Cette réflexion et très significative dans le secteur du tourisme qui, depuis plus de vingt ans, marche sur… la tête.

Tous les gouvernements qui passent à une fréquence relative, consacrent au secteur touristique quelques intentions avec pour objectif stratégique « le développement et la destination Algérie, avec ses gisements diversifiés et uniques pour certains d’entre eux… ». C’est une erreur stratégique pour notre pays que de mener une politique touristique basée sur la construction d’une industrie touristique capable d’attirer la manne financière étrangère ! Cette affirmation rugueuse va, certainement, faire chavirer les desseins de plus d’un apprenti sorcier du secteur qui, depuis vingt ans, jonglent avec ce discours rentier et qui est, de toute façon, irréalisable pour les dix prochaines années, quels que soient les moyens mis en œuvre. Alors, que faire ? Il faut, d’abord, être capable de manipuler quelques concepts théoriques et les assimiler. Le premier, c’est le concept de « manque à gagner ». Tout le monde comprend le gain, le profit, les intérêts, les bénéfices (1), mais le manque à gagner… C’est un paradigme abstrait difficile d’accès. Ce manque à gagner, dans le cas d’espèce, ce sont les centaines de millions d’euros, que les « touristes algériens » emportent avec eux, chaque année, pour passer leurs vacances à l’étranger. Si ce constat n’est pas l’élément structurant de notre politique touristique, alors, je retourne à l’école pour réapprendre ce que c’est que la stratégie ! Qui s’est demandé, un jour, pourquoi nos compatriotes passent (aujourd’hui) massivement leurs vacances à l’étranger, au grand bonheur des pays d’accueil, que je ne citerais pas, par pudeur. Que vont-ils chercher qu’ils ne trouvent pas en Algérie ? Combien sont-ils ? Combien d’argent dépensent-ils ? Et pour quelques produits ? Autant de questions (et il y en a d’autres) qui auraient dû constituer la trame de la stratégie touristique de notre pays, si on ne veut pas marcher sur la tête. II faut que les pouvoirs publics en charge du secteur affichent, sans ambiguïté aucune, que pour les dix prochaines années, notre effort dans le secteur doit, obligatoirement, commencer par la satisfaction des besoins touristiques des... Algériens ! Voulez-vous des moyens financiers ? Faisons les comptes : pour un million d’Algériens qui va à l’étranger en dépensant mille euros chacun, il y a un milliard d’euros de... manque à gagner (2) ! Tout le monde sait que nous sommes loin du compte et que les « manques à gagner » sont beaucoup plus importants, si l’on exclut le « tourisme obligé » (religieux, santé, affairisme...). La récupération de cette manne financière est liée à notre capacité de mettre, à la disposition des consommateurs algériens, un produit à qualité prix au moins égale à ceux des pays concurrents. Si cela n’est pas une politique à moyen et à long termes, je tire également un trait sur mes années d’expérience dans le secteur. Remettre la politique touristique sur les pieds consiste donc à tenir compte de la segmentation du marché des produits touristiques, des us et coutumes des consommateurs, de la périodisation de la pratique touristique (hiver, été, Ramadhan, scolaire…) des budgets consacrés à ce produit et des derniers développements mondiaux de l’industrie touristique (tourisme de santé, ludique, gériatrique, culturelle et cultuelle...(3). Bref, une gamme large et variée capable de faire le bonheur d’une grande partie de nos compatriotes. Pour ceux qui veulent visiter les pyramides de Chéops, à l’évidence, ils ne les trouveront pas en Algérie, mais il faut mettre à leur disposition un réseau fiable d’agences de voyage professionnelles, de manière à répondre à cette demande particulière. Pour le reste, la mise en œuvre n’est pas trop compliquée dans la mesure où il y a volonté politique de faire. En effet, pour chaque produit touristique, une segmentation par moyen (espace d’abri, camping sans et avec tentes, stations de caravanes et aires de caravanes, bungalow et villas préfabriquées...) sur l’ensemble du territoire national, peut être organisée (secteur public et privé confondus) sous différentes formes (achat, location, sharetime, concession...), et à un coût dérisoire par rapport aux investissements lourds nécessités par une complexe touristique. Cette tâche peut être valablement confiée aux collectivités locales qui, d’ailleurs, en tireront tous les bénéfices et les retombées. Une coordination nationale est nécessaire afin d’assurer la cohérence intersectorielle du fait de l’intervention de plusieurs départements ministériels (Intérieur, Tourisme, Finances, Culture, Défense..) Les entreprises, notamment publiques, ont également un créneau à prendre dans ce segment de marché et, en particulier, la mise à contribution des œuvres sociales. On peut taxer cette politique de tourisme populaire, puisque orientée vers les classes moyennes (qui ne se rendent pas à l’étranger), ce qui n’est pas l’objectif visé … A bien y réfléchir, ce n’est certainement pas les milliardaires algériens (même s’ils sont de plus en plus nombreux) qui sortent en masse dans les formules étudiées pour eux par les pays d’accueil. C’est à cet endroit que réside la gageure, et relever ce défi, c’est remettre la politique touristique sur les pieds, tout le reste est de la fuite en avant. Trouver la formule qui permette aux Algériens de passer leurs vacances en Algérie, avec des produits de qualité à des prix étudiés, est l’objectif stratégique des responsables actuels du secteur. Pour le reste, la formule « complexes touristiques » des années 1970 a définitivement vécu… Les restes de ces derniers font peine à voir (et à fréquenter) faute d’une politique hardie de prise en charge du problème de leur revanping (ou remise à niveau). Leur privatisation affichée et annoncée est à chaque fois reportée aux calendes grecques pour des raisons objectives de rentes de situation. Les projets nouveaux, nationaux ou étrangers, restent virtuels et s’écrasent sur les récits coupants des terrains domaniaux et des apéritifs féroces de la spéculation foncière. Comme politique résiduelle, en matière touristique, en direction de la clientèle étrangère, seul le produit de très haute gamme doit être privilégié, ce qui nécessite des investissements lourds qui doivent être dévolus, exclusivement, à des grands groupes touristiques internationaux professionnels, rompus dans l’industrie touristique de cette catégorie de produits. Le bricolage, à cet endroit, est à éradiquer de manière à ce que la destination Algérie soit réputée en tant que telle. Tout le monde sait les dégâts causés par le tourisme de masse, dès lors, il nous appartient de le proscrire dans notre pays. Les gisements touristiques uniques au monde (notamment ceux du Sud), ne peuvent être bradés en aucun cas aux vendeurs de rêves par charters interposés. Un tourisme éducationnel avec de hautes valeurs ajoutées doit être de mise, de manière à préserver nos vestiges (la rapine sévit actuellement) et les valoriser avec toutes les précautions d’usage.

Source El Watan

Le Pèlerin

 

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 23:02
Aït Menguellat, le porte-parole…

Lounis Aït Menguellat, défenseur de la culture berbère et porte-parole d’une jeunesse désorientée, devient, dans les années 1970, le chanteur préféré de tous les Kabyles d’Algérie et de France.

Abdenbi Lounis Aït Menguellat est né le 17 janvier 1950 à Ighil Bouamas, site couvé par la chaîne montagneuse du Djurdjura. Tout petit, il écoute Slimane Azem, premier chanteur politique de l’après-indépendance, Cheikh El-Hasnaoui, le grand maître du chaâbi (populaire), et Taleb Rabah. En 1967, après un séjour à Alger où il apprend l’ébénisterie dans un lycée technique, il intègre le groupe baptisé Imazighène, terme qui relevait alors de la subversion. Mais c’est en solo, guitare en bandoulière, qu’il se présente à la fameuse émission Chanteurs de demain, diffusée par la chaîne kabyle, pour y interpréter Aqliyi Am Ttir Al-Qafs (Tel un oiseau en cage), un morceau de son idole Taleb Rabah. Séduits, les animateurs lui demandent de revenir en deuxième semaine. Cette fois, il choisit un titre de sa composition. Les auditeurs découvrent une prestation légère et de qualité, sans recours à un aréopage de musiciens. Textuellement, Lounis renoue avec la poésie à l’ancienne, chère au grand poète Si Mohand, en y incluant un langage d’aujourd’hui et en menant une réflexion sur les blocages de la société. Dès son premier 45 tours, gravé à Oran sur le label Lahn El-Djazaïr, il se fait l’écho du malaise social grandissant des jeunes. Ces derniers se retrouvent dans le constat qu’il établit sur la difficulté de communiquer entre garçons, filles et parents, de vivre les amours déçues. Au milieu des années 1970, ce témoin, vigilant et attentif au moindre bruissement de son environnement, s’oriente vers une chanson à textes à teneur sociale et politique. Le public le suit dans sa démarche et il parvient même à rallier les universitaires et les intellectuels qui affichaient un mépris élitiste pour cet artiste «lamento». En quelques albums, il devient le chanteur préféré de tous les Kabyles dans le pays même et en France où il remplit très vite à Paris son premier Olympia, en février 1978. Les enregistrements à succès, au rythme d’un tous les deux ans, se succèdent ainsi que les concerts à guichets fermés. Son immense popularité inquiète le pouvoir qui, en octobre 1985, l’arrête pour «détention d’armes illégales» alors qu’il s’agissait d’armes de collection. La jeunesse kabyle se révolte et Lounis ne purgera pas jusqu’au bout sa peine de trois ans. Fidèle à ses convictions et plus inspiré que jamais, Aït Menguellat poursuit son combat poétique et cisèle des mots qui entrent dans le langage courant. En 1991, quand l’Algérie bascule dans la violence, il s’engage dans des causes humanitaires et donne un concert à la salle Atlas d’Alger. En mai 1997, il fête ses trente ans de carrière au Palais des Congrès à Paris et se produit en décembre 2000 à la Cité de la Musique. Admiré autant par les immigrés de la première heure que par leurs enfants (Mustapha et Hakim Amokrane de Zebda ont repris quelques-uns de ses chants), Lounis est de ceux qui confirment que le poète a toujours raison.

Source La Nouvelle République
 
Le Pèlerin
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 23:57
Hausse de l’euro L’Algérie perd au change
L’euro est depuis jeudi au-dessus du seuil symbolique de 1,4 dollar. Cette hausse de la monnaie unique européenne par rapport au billet vert n’est pas une bonne nouvelle pour l’économie algérienne. Un euro fort n’est pas en fa-veur de notre économie qui dépend entièrement des hydrocarbures et des importations en provenance de l’Europe. L’Algérie vend en effet ses hydrocarbures en dollars et achète plus de la moitié de ses besoins de la zone euro. Plus de 55% de nos importations proviennent des pays de l’Union européenne. La France est notre premier fournisseur, avec une part de marché de 20%. «La hausse de l’euro est une catastrophe pour notre économie. Il faut absolument accélérer la diversification de nos partenaires commerciaux, vers les zones dollar, pour ne pas dépendre d’une seule zone monétique», soutient Bouâlem M’rakech, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP).

La baisse du billet vert par rapport à l’euro est due en partie à la décision de la réserve fédérale américaine (Fed) de baisser d’un demi-point son taux directeur à 4.75%. A terme, l’euro fort aura des conséquences néfastes sur l’économie nationale.

Les prix des produits importés augmenteront, ce qui alourdira encore le pouvoir d’achat des citoyens. Les médicaments, les voitures, les biens d’équipements, les produits agricoles et d’autres matières premières et même le savoir-faire seront inévitablement plus chers. En baissant, le billet vert entraîne dans sa chute le dinar. Actuellement, un euro vaut pratiquement 100 dinars dans les banques. Sur le marché parallèle, la monnaie européenne est cédée à près de 110 dinars. Cette situation pousse les opérateurs privés à accélérer la recherche de nouveaux marchés, en dehors de la zone euro, comme l’Asie et l’Amérique latine. Les entreprises publiques sont plus rigides et demeurent dépendantes de l’Europe pour des raisons historiques. Traditionnellement, l’Algérie importe l’essentiel de ses besoins des pays de l’UE, notamment de France, l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne. Pour le privé, la décision de changer de fournisseur est moins compliquée que dans le secteur public. Une délégation patronale de la CAP se rendra prochainement en Chine pour prospecter le marché local. L’Empire du Milieu offre des solutions de rechange aux produits fabriqués en Europe. «Les produits asiatiques d’une façon générale sont moins chers de 30% par rapport aux produits européens», explique le président du FCE, Réda Hamiani.

La hausse de l’euro est une aubaine pour les importateurs de produits asiatiques. La baisse du billet vert profite pleinement à la Chine, actuellement deuxième fournisseur de l’Algérie. Selon les dernières statistiques des douanes pour les dix premiers mois de l’année en cours, la Chine a délogé l’Italie de la deuxième place des principaux fournisseurs de l’Algérie. La France demeure en première position, mais sa part de marché (un peu plus de 18%) ne cesse de s’effriter au profit des Chinois. En 2000, la part de la Chine sur notre marché était insignifiante. Les produits «made in China» sont aujourd’hui partout sur nos marchés, malgré l’entrée en vigueur en septembre 2005, de l’accord d’association avec l’UE. Si cette tendance se poursuit, l’Algérie risque de se retrouver entièrement dépendante de la Chine pour ses importations.
Source Le Quotidien d’Oran
Le Pèlerin
 
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 23:49
La décision aura des répercussions sur les coûts de transport entraînant une nouvelle hausse des prix des produits. C’est la théorie des dominos.


 
Les transporteurs comptent réagir à la suite de l’annonce de l’augmentation du prix du gasoil. «Nous allons réagir dans le bon sens, c’est-à-dire, nous n’allons pas paralyser les institutions de l’Etat, mais essayer de trouver avec les pouvoirs publics une solution à notre cas», a déclaré le président du Comité national des transporteurs affilié à l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), Kamel Bouhanef. Les transporteurs revendiquent l’application de la notion de gasoil professionnel. Cette option permettrait, selon lui, aux entreprises du secteur de couvrir une partie des charges occasionnées par les hausses successives des prix de carburant.
L’avant-projet de la loi de finances 2008, qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’exécution du programme complémentaire de soutien à la croissance, prévoit un renchérissement de la taxe sur le gasoil qui passe de 0,30DA par litre à 0,60DA par litre.
La décision aura, selon notre interlocuteur, des répercussions négatives sur le secteur des transports. En fait, c’est toute l’économie nationale qui sera affectée par cette hausse, selon M.Bouhanef, puisque tous les secteurs stratégiques, entre autres, la pêche et l’agriculture, sont liés à celui des transports. «L’augmentation du prix du gasoil entraînera automatiquement la hausse du coût des transports et à la fin c’est le consommateur qui sera le plus affecté», a-t-il déclaré.
La hausse des prix des produits et services devrait être donc plus importante en 2008. Déjà, cette année, tous les produits de première nécessité ont connu une flambée inquiétante des prix. Ces derniers sont établis en fonction du coût du transport. Notre interlocuteur évoque également les problèmes qu’enregistrera le transport urbain. «Les tickets de transport urbain seront plus chers si rien n’est fait dans ce sens», ajoutera M.Bouhanef. Déjà que l’année dernière, les tickets ont connu une augmentation de 50%.
Quant au pain, une hausse n’est pas à écarter en tant que répercussion de la hausse des prix du gasoil. Cependant, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, argumente cette nouvelle hausse par l’augmentation de la consommation de gasoil en Algérie ces dernières années. Elle est passée de 3,6 millions de tonnes en 2000 à 6,1 millions de tonnes en 2006, soit le double en quelques années. L’augmentation de la consommation est estimée à 10% par année en moyenne.
La croissance de la demande nationale sur cette courte période représente, selon le ministre, un volume additionnel de 2,5 millions de tonnes qui serait valorisé à 1,5 milliard de dollars.
La demande est de plus en plus importante et les capacités des raffineries, évaluées à environ 22 millions de tonnes/an, sont devenues insuffisantes.
Selon le ministre, il faut que le gouvernement contrôle la répercussion des prix. Pour lui, l’augmentation du gasoil est une part infime du coût d’opération des transports. En fait, le gasoil enregistre deux augmentations en l’espace de 4 ans.
En 2005, la commission des finances au niveau de l’Assemblée populaire nationale avait proposé un prix de 2,5DA le litre du gasoil. Les députés ont tous relevé, à l’époque, le caractère «grave» des répercussions d’une telle hausse.
C’est finalement l’amendement proposé par le député FLN, Abderrahmane Ben Amara, portant sur l’augmentation du prix du gasoil à seulement 1DA au lieu de 5DA qui a été retenu alors et adopté par la majorité.

Source L’Expression
 
Le ¨Pèlerin
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 23:49

Les villes algériennes se ruralisent

Fixer les populations dans leurs lieux d’origine dans un pays très vaste où les régions connaissent, de surcroît, de fortes disparités de développement, n’est assurément pas une mince affaire pour le ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, censé réfléchir aux voies et moyens à mettre en œuvre pour mettre fin ou tout au moins atténuer l’exode rural qui dépeuple les campagnes et déstabilise les villes, et plus particulièrement celles du littoral.

L’état des lieux n’est déjà guère brillant, puisqu’en 1986 déjà le recensement avait mis en évidence qu’un peu plus de 12 millions d’Algériens s’entassaient dans les villes côtières et les agglomérations des plaines immédiatement attenantes, ce qui revient à dire qu’environ 60% de la population algérienne avait, à cette époque, élu domicile sur cette bande du territoire, qui représente pourtant à peine 10% de la surface totale du pays, laissant les Hauts-Plateaux et les zones habitables du Sud, avec un taux de peuplement d’à peine 20 habitants au kilomètre. Les Algériens donnent de ce fait l’impression de tourner le dos à leur vaste pays. L’abandon des investissements structurants programmés dans les années 1980 (voies ferrées des Hauts-Plateaux et du Sud, construction d’usines et d’équipements socio-éducatifs dans les régions déshéritées, etc.), la dissolution de plus d’un millier d’entreprises publiques locales qui offraient de fort nombreux emplois aux autochtones, le déclin de l’agriculture vivrière, la régression de l’industrie minière et, plus récemment encore, les problèmes sécuritaires qui affectent avec davantage d’acuité le monde rural, ont accéléré le processus de désertion de l’Algérie profonde au profit des banlieues des villes. Un processus qui rappelle les sinistres regroupements de populations organisés par l’armée française durant la guerre de libération, avec toutes les mutations négatives de mentalités qu’il a provoquées chez les paysans « dépaysannés » pour reprendre la formule de Pierre Bourdieu. Le monde rural perdrait ainsi, chaque année, entre 50 000 et 60 000 habitants, qui viennent s’agglutiner dans des agglomérations urbaines, incapables de par les logements et les équipements sociaux disponibles de faire face à une telle déferlante. Les abris de fortune qui ont vu le jour dans les banlieues et les gros bourgs limitrophes ne sont qu’une des conséquences, sans doute la plus dramatique, de ce trop-plein que nos villes, prises au dépourvu, ne sont pas en mesure de prendre en charge. Faute d’emploi et de prise en charge en matière de santé‚ d’éducation et de loisirs, commenceront à apparaître dans ces banlieues les phénomènes de la pauvreté et de l’exclusion, avec tous les maux sociaux qui leur sont liés : délinquance, consommation de drogues, adhésion à l’extrémisme religieux, etc. Les villes algériennes, y compris la capitale, n’ayant pas une tradition urbaine suffisamment ancrée pour imposer un comportement urbain à ces populations déracinées, ce sont malheureusement ces dernières qui, bien souvent, imposeront leur mode de vie fortement empreint d’archaïsmes ruraux. Commence alors le processus de « rurbanisation » (que Mostefa Lachref avait si bien décrit dans un de ses ouvrages), qui s’exprime à travers le développement de certaines pratiques qui n’ont de raison d’exister qu’en milieu rural : pratique de cultures vivrières au pied d’immeubles résidentiels, quelquefois même l’élevage de bestiaux, habillement inapproprié à la vie urbaine, exclusion de la femme des activités publiques, peu d’intérêt, voire cœxistence quasi naturelle avec les ordures qui s’amoncellent sous leurs yeux, etc. Dans pratiquement toutes les cités où elles se sont implantées en masse, ces populations déracinées ont recréé le « douar », avec tous les mécanismes de fonctionnement qui lui sont propres. Pour faire barrage à cette rurbanisation rampante qui altère aussi bien le comportement du citoyen que l’environnement dans lequel il évolue, on ne connaît à travers les expériences de pays, qui ont eu à gérer ce genre de situation, qu’un seul remède efficace. Il s’agit de l’aménagement du territoire qui consiste en la mise en œuvre d’une politique d’équilibre régional plaçant l’homme au cœur du développement, en mettant notamment en valeur le lieu où il vit, l’objectif étant de l’y maintenir durablement. L’aménagement du territoire est, certes, un programme d’actions qui ne paye qu’à long terme, mais qui a l’inestimable avantage d’aller au fond du problème de la désertion du monde rural, en portant le développement économique et social là où son absence (ou son insuffisance) pousse les hommes à l’exode. Pour ce faire, l’Etat est sollicité non seulement en tant que régulateur chargé d’orienter, au moyen de mesures incitatives, les investissements privés vers ces zones, mais également en tant qu’investisseur direct, chargé de la promotion des grandes infrastructures de base dont les routes et les dessertes ferroviaires ne sont pas les moindres. Il est en effet bien connu que là où passe la route et où s’arrête le train, l’activité économique se développe, des logements se construisent et les populations s’y fixent. L’intervention soutenue de l’Etat pour la construction d’équipements socio-éducatifs et la prise en charge de services de proximité‚ (école, centre de soins, administration, poste, etc.) est tout aussi essentielle si on tient, au minimum, à stabiliser les flux migratoires. 
Source El Watan
Le Pèlerin
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 23:45

Avis de forte grippe

Santé. Le vaccin contre la grippe efficace au bout de 10 a 15 jours sera demain dans toutes les pharmacies. Les groupements de veille sanitaire prévoient une épidémie assez forte cette année.
 
Avec l'hiver, la grippe arrive. Chaque année, et cela peut être considéré comme un paradoxe, l'annonce de son imminente apparition est faite avec la mise en vente de son vaccin. À partir de demain, on pourra se le procurer dans toutes les pharmacies.
Qui concerne-t-il en priorité ? Les personnes âgées de plus de 65 ans et celles atteintes d'affections chroniques comme l'asthme, les insuffisances respiratoires et cardiaques graves, la mucoviscidose, le diabète… La liste est longue. Pour ces personnes à risque, la vaccination anti-grippe est gratuite. Pour les autres il en coûte 6,25 euros.
« La grippe, un gros rhume, des maux de tête, un mauvais moment à passer, rien de plus », disent à tort les récalcitrants. Ils oublient qu'en plus de fortes fièvres, de douleurs musculaires et articulaires, la grippe peut entraîner des complications graves et demeure la cause de mortalité la plus élevée par maladie infectieuse chez les personnes âgées. 7 500 décès lui sont imputables chaque année. Par ailleurs, la grippe étant une infection respiratoire aiguë, elle se transmet par les éternuements et la toux. Aussi se faire vacciner est-il un moyen d'éviter sa propagation. Les personnels des aéroports qui sont au contact d'une foule de voyageurs le savent bien et se font tous vacciner pour éviter de l'attraper mais aussi de la donner.
Le vaccin n'est efficace qu'au bout de 10 à 15 jours et, tous les médecins s'accordent pour reconnaître qu'il est « fondamental de se faire vacciner avant la déclaration des premiers cas de grippe ». Sa protection n'est efficace que pendant un an. Il est donc nécessaire de la renouveler chaque année. Les plus prudents des thérapeutes recommandent de vérifier si l'on est vacciné contre le tétanos et rappellent l'importance de cette vaccination en particulier si l'on jardine. Il est possible de faire les deux vaccinations en même temps.
 
Source Seniorplanet
 
Le Pèlerin
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 23:38

Les écoliers n’auront plus cours le samedi matin à la rentrée 2008

 
Les élèves du primaire n’auront plus cours le samedi matin à partir de la rentrée 2008, a indiqué le ministre de l’Education nationale Xavier Darcos à la FCPE (parents d’élèves) sans toutefois indiquer à ce stade quel dispositif de substitution serait retenu, plusieurs options demeurant en débat.
« Le ministre nous a présenté l’annonce officielle d’une suppression de cours le samedi matin pour les primaires », a déclaré jeudi le président de la FCPE Faride Hamana aux journalistes, en marge d’une conférence de presse, précisant qu’il s’agissait de la rendre effective dès « la rentrée 2008 ».
Début septembre, M. Darcos avait déclaré que la question d’une éventuelle suppression du samedi matin à la maternelle et en école élémentaire était un « sujet sur lequel il (fallait) avancer vite ».
Interrogé jeudi, le ministère de l’Education n’a pas souhaité confirmer l’information mais a indiqué que le ministre devrait « s’exprimer sur le sujet ce jeudi soir ». M. Darcos est l’invité du journal de 20H00 à TF1, a-t-on appris auprès de la chaîne.
M. Darcos ne « nous a pas dit ce qu’il comptait faire à la place » du samedi, a poursuivi M. Hamana.
Plusieurs options s’offrent à lui. Il peut supprimer purement et simplement ces heures de classe. Il peut aussi transférer ce temps scolaire au mercredi, comme cela se pratique déjà dans de nombreuses écoles, ou encore diminuer le temps de pause déjeuner.
Diminuer les vacances scolaires d’été et instaurer une semaine de quatre jours, une pratique qui concerne déjà 1,35 millions d’élèves soumis à un « calendrier dérogatoire », est une autre voie. Toutefois, cette solution n’est pas privilégiée par le ministre, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.
« Attention, on se refusera à toute réduction du nombre d’heures » de classe qui est aujourd’hui de « 936 dans l’année », a averti la FCPE, qui est « contre la semaine de quatre jours » et préconise le transfert au mercredi matin.
Début septembre, le ministre avait laissé entendre qu’il souhaitait que l’école reste ouverte le samedi pour proposer à ceux qui le souhaitent activités de loisirs, culturelles ou sportives, comme le réclament les fédérations de parents du public, la FCPE et la Peep.
Question récurrente de la rentrée, l’aménagement de la semaine, quoi qu’il en soit, avec ou sans samedi libre, ne fait pas consensus chez les acteurs de l’Ecole.
A la Peep, on indique que 50% des responsables sont « pour », et 50% « contre ». Les syndicats du primaire, le Snuipp-FSU et le SE-Unsa ont dénoncé la méthode du ministre, se demandant quel serait le dispositif de substitution et réclamant, sur un sujet aussi « important », une concertation avec toutes les parties ».
80% des parents, 62% des élèves et 59% des enseignants sont « opposés » à ce qu’il y ait classe le samedi matin dans les écoles élémentaires, selon un sondage Opinion Way réalisé pour Le Petit Quotidien et Le nouvel Observateur parus jeudi.
Les parents opposés au samedi plaident notamment pour une « vraie coupure », se plaignant également de ce que la classe du samedi « empêche de partir en week-end » ou donne à l’enfant « un rythme décalé par rapport au reste de la famille », selon ce sondage.
De leur côté, les enseignants mettent en avant un « fort absentéisme » et les problèmes spécifiques aux enfants de parents divorcés qui voient leur week-end rogné par la classe du samedi.
Certains parents au contraire soutiennent que cela permet une meilleure répartition du travail sur la semaine et sur l’année, et que la coupure du mercredi est bénéfique pour la santé et la concentration de l’enfant.
 
Source Seniorplanet
 
Le Pèlerin
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 23:37
Humour - Quelques propose de la vie courante
 
Il lui bottait le derrière à tour de bras.

Il était cloué sur son lit d'hôpital par deux coups de couteau au bras.

L'homme était assez lucide pour constater qu'il n'avait plus toute sa lucidité.

Le motif du vol était le meurtre.

Il rédigea lui-même par écrit son témoignage oral.

Ayant perdu les deux bras, le conducteur faisait de grands signes pour attirer l'attention des autres automobilistes.

Bien que nous étions 5 à encercler l'homme, celui-ci réussit à s'enfuir sans difficulté.

Toutes les entrées de la femme étant verrouillées, les deux cambrioleurs la pénétrèrent par le devant.

Le récidiviste n'avait jamais rien eu à se reprocher.

Le mur avançait à grand pas vers le véhicule.

La disparition de l'enfant a été signalée par ses parents dès son retour.

La femme essayait de cacher son identité derrière ses larmes.

Les recherches ont permis de retrouver rapidement les 5 cadavres des 2 disparus.

Personne n'ayant donné les ordres nécessaires, il n'était pas difficile d'y obéir.

Soudain, la voiture recula pour mieux avancer.

Le pendu est mort noyé.

Le cadavre ne semblait pas en possession de toutes ses facultés.

Arrêté par les enquêteurs, le voleur les a menacés d'appeler la police.

Il est à noter que les deux véhicules sont entrés en collision l'un avec l'autre exactement le même jour.

Le plaignant, visiblement en état d'ébriété, prétendait s'appeler Jésus et signa le formulaire d'une croix.

Si nos policiers n'étaient pas intervenus, le viol n'aurait sûrement jamais eu lieu.

L'homme qui était aussi sourd que son épouse, ne semblait pas s'entendre très bien avec elle.

Nous avons donc pu constater qu'il n'y avait rien à constater.

Ses explications étaient si embrouillées que nous avons dû le relâcher, faute d'avoir la preuve que nous pouvions comprendre ses explications.

C'est la pluie qui empêcha le policier de s'apercevoir qu'il neigeait.

L'homme nous raconta toute la vérité qui n'était en fait qu'un tissu de mensonges.

Pendant tout l'interrogatoire, l'homme n'a cessé de nous dévisager avec ses propres yeux.

Maîtrisé par nos soins, l'homme s'est enfui à toutes jambes, malgré sa jambe artificielle qui s'était décrochée.

Les neufs coups de couteau sur le cou et le visage de la victime laissaient croire à une mort qui n'était pas naturelle.

L'homme n'accepta de signer la déposition que du bout des lèvres.

La tête ne lui tenait plus que par la peau du derrière.

Le coup porté à bout portant lui a enfoncé la moitié des dents dans les oreilles.

Le défunt a formellement reconnu son agresseur.

La mer était sa terre natale.

Le suspect étant sans domicile fixe, les policiers purent le cueillir quand il sortit enfin de chez lui.

L'homme avait suffisamment gardé la tête froide pour ranger soigneusement les morceaux de corps au congélateur.

Mort sur le coup, l'homme avait déjà été victime d'un accident identique l'an dernier.

Percé de plusieurs balles, le cadavre flottait quand même dans la rivière.

La victime, blessée à une jambe, est venue jusqu'à l'auto-patrouille en copulant sur une jambe.

Comme il devait être pris en charge au plus vite par un asile d'aliénés, il a été conduit au poste de police
 
De la part d’une Correspondante
 
Le Pèlerin
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 23:35
British Airways commande ses premiers Airbus long-courriers, des A380

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La compagnie aérienne British Airways (BA) a annoncé jeudi sa plus grosse commande d'appareils long-courriers depuis 1998, intégrant pour la première fois dans cette flotte des Airbus, des avions géants A380, aux côtés des Boeing auxquels la compagnie avait toujours été fidèle.

BA a commandé douze A380 et vingt-quatre B787 avec des options sur sept A380 et dix-huit B787 supplémentaires, qui seront tous équipés de moteurs Rolls-Royce. La livraison est prévue entre 2010 et 2014.

Au prix catalogue, les commandes fermes, moteurs compris, représentent 8,2 milliards de dollars, a précisé la compagnie, mais le directeur général de BA Willie Walsh a laissé entendre lors d'une conférence de presse téléphonique que des rabais avaient été consentis, en se disant "très satisfait de la manière dont les deux constructeurs et le motoriste avaient approché cette affaire". BA a obtenu une ligne de crédit de 1,5 milliard de dollars pour cet achat, couvrant les commandes fermes jusqu'en 2011.

Rolls-Royce a évoqué un prix de 5 milliards de dollars pour les moteurs des commandes fermes et optionnelles, et leur maintenance à vie.

Cette commande marque l'entrée par la grande porte d'Airbus dans la flotte long-courrier de BA, actuellement composée de 114 Boeing (57 B747-400, 43 B777 et 14 B767). BA fait cependant voler actuellement 68 moyen-courriers de la famille A320.

Le processus d'enchères pour le rajeunissement de la gamme long-courrier de BA a commencé en octobre dernier. En février, une première commande avait entièrement échu à Boeing avec quatre commandes fermes et quatre options sur des B777-200, pour des raisons de commodité, avait expliqué BA. Une autre commande, au terme de laquelle l'ensemble des 747 et 767 auront été remplacés, sera annoncée "fin 2008-début 2009", a précisé M. Walsh jeudi.

Les appareils en compétition seront cette fois les Boeing 787-10 et 777-300, et l'Airbus A350-XWB.

M. Walsh s'est déclaré jeudi "enchanté du dosage d'A380 et de B787" dont bénéficiera BA. Il a indiqué que l'avion géant opérerait vers des destinations "à forte demande et fréquence restreintes" comme Hong Kong, Singapour, l'Inde, l'Afrique du Sud et la côte ouest des Etats-Unis, plutôt que vers la côte est et New York.

Il a assuré qu'il n'y avait eu "absolument aucune pression politique, ni formelle ni informelle", pour guider une partie du choix vers Airbus dont le Royaume-Uni est l'un des constructeurs, ou vers Rolls-Royce. Tony Woodley, du syndicat unifié Unite, s'est réjoui néanmoins "de la poussée donnée par cette commande à l'industrie britannique". Il a estimé qu'elle témoignait d'une "vraie confiance en l'avenir du secteur aérien".

Le vice-président pour l'Europe de Boeing Marlin Dailey a indiqué que l'avionneur américain était "honoré" de voir BA "rejoindre la famille des 787".

"Nous sommes extrêmement fiers d'avoir été choisis par BA, une référence enterme d'expertise, de réseau et d'image", a indiqué pour sa part le président d'EADS Louis Gallois. Il a remercié BA d'avoir "ouvert la compétition", et estimé "qu'après les difficultés rencontrées par l'A380, on a la confirmation que cet avion répond aux besoins du marché".

Avec cette commande, l'A380 aura 177 commandes fermes et 15 options, pour un total de 15 clients.

L'analyste Douglas McNeill de Blue Oar Securities a souligné "l'énorme coup de pouce" que va donner à l'A380 ce choix par "un acheteur très influent et très respecté".

M. Walsh a souligné aussi "la preuve très solide de l'engagement de BA envers l'environnement" donnée selon lui par cette commande. Il a indiqué que l'A380 produit 17% d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) de moins que le B747-400 et le B787 30% de moins que le B767. De même, les deux appareils sont quatre fois moins bruyants que le B747-4. 

Source Seniorplanet 

Le Pèlerin

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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 23:28

A Saint-Béat dans les Pyrénées, le boulanger a ouvert un sex-shop. Curiosité diversement goûtée dans ce village de 400 âmes

 Bonjour madame, une baguette siouplé 
 
- Avec ceci ?
- Un godemiché et une poupée gonflable.
Nous sommes à Saint-Béat, 400 âmes, son festival de la sculpture et du marbre… et son sex-shop. Incongru ? Peut-être, mais pourquoi le monde rural serait-il plus inébranlable que son frère urbain, hein ? À la vérité, Marc Lahon, le boulanger du village n'a pas ouvert « Le Petit bonheur d'Eva », en septembre dernier au rez-de-chaussée de sa maison, par lubricité. Juste pour faire obstacle au projet nourri par la communauté de communes de construire, à 90 centimètres des fenêtres de sa baraque, un office de tourisme. Et ça marche. L'affaire est entre les mains de la justice, le sex-shop est ouvert, pas l'office de tourisme.
 
Des Godes entre les miches
 
N'empêche, le moins que l'on puisse dire, c'est que Le Petit bonheur d'Eva a planté un joli boxon à Saint-Béat. Pierre Castéra, le maire, préférerait « qu'on parle du festival du marbre plutôt que du sex-shop ». Et nombre d'habitants se disent outrés par cette idée saugrenue. Au bistrot du village, le patron se réfugie derrière un « no comment ! » définitif. « Il est fou, voilà », juge un client. Boulanger le jour, patron de sex-shop la nuit, Marc Lahon manque peut-être de sommeil mais n'a pourtant rien d'un dément. À la boulangerie, sa femme ne souhaite pas s'étendre sur le sujet : le pain, c'est elle, les miches, c'est lui et les cochons sont bien gardés. A propos de cochons, le Petit bonheur d'Eva connaît ses habitués. Des clients fidèles, des papys, mais des gens de passage revenant d'Espagne, aussi, et de tous âges. Ils n'y trouveront certes pas le choix du Sexy Center de Quint-Fonsegrives : c'est un petit commerce, ici, pas un hypermarché. Juste quelques articles de lingerie affriolante, une poignée de DVD, de magazines, et autant d'accessoires pour se donner de la joie.
 
-          Avec ceci ?
-          - Ce s'ra tout.
 
Source « La Dépêche du Midi »
 
Le Pèlerin
 
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