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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 06:46

Après les fortes pluies qui ont touché le Nord et l’Est du pays

Plusieurs routes fermées et des ponts effondrés

Les fortes pluies qui se sont abattues durant le week-end sur la majeure partie des régions du nord du pays, ayant causé la mort de 13 personnes dans les wilayas de M’sila et de Aïn Defla, ont occasionné d’énormes perturbations sur le trafic routier.

Les effondrements et débordement d’oueds ont isolé plusieurs localités du Centre et de l’Est et détruit les habitations de plusieurs familles. La situation s’était encore aggravée par la coupure de plusieurs routes nationales (RN) et chemins de wilayas (CW). Des RN et des CW sont coupés à la circulation, après les intempéries qui ont frappé certaines wilayas du centre et de l’est du pays, selon un communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale. Dans la wilaya de Médéa, la RN40, reliant Boughezoul et M’sila à 3 km à l’est de Boughezoul, est fermée à la circulation, suite à l’inondation de la chaussée. Dans la wilaya de Aïn Defla, le CW1, reliant Djelida et Bordj Emir Khaled, a été fermé suite au débordement de l’oued Djalbia. Il en est de même pour le CW12, reliant Miliana et Aïn Torki, de la même wilaya, qui est aussi coupé à la circulation suite à l’inondation de la chaussée à hauteur de la zone de Aïn Namous (commune de Aïn Torki). Autre wilaya touchée par ces perturbations routières : M’sila. C’est dans cette wilaya qu’a été également enregistré le plus grand nombre de victimes de ces intempéries. Une famille de huit personnes a été emportée par les crues de l’oued Mesrane. On déplore également dans cette même wilaya la fermeture de la RN45 reliant M’sila et Boussaâda, à hauteur du douar Dehadhia (commune de Maârif) suite à l’effondrement du pont de l’oued Mater. Les RN8, reliant M’sila et Bouira à hauteur de l’oued Ghatrini (commune de Sidi Aïssa) et la RN60 reliant M’sila et Bordj Bou Arréridj à hauteur de l’oued Boubeidha (commune de Sidi Aïssa) sont également coupées à la circulation suite au débordement de l’oued Ghatrini, selon la Gendarmerie nationale. La même source déplore également la fermeture à la circulation de la RN40, reliant M’sila à Djelfa à hauteur de l’oued Stah (commune de Sidi Hadjres et Djelf El Karma) à cause du débordement de l’oued Boubeidha. La RN40 reliant la commune de Khettouti Sed El Djir et M’sila a connu le même sort suite à l’inondation de la chaussée. Le trafic routier est également perturbé au niveau des CW8 reliant la commune de Sidi Aïssa et Aïn El Hadjel, et la RN1 reliant la commune de Ouled Mansour et M’sila à hauteur du Douar Draâ El Hadja et le village El Djassassia. La coupure du CW1 est causée par le débordement de l’oued Harhara. La Gendarmerie nationale signale, dans le même communiqué, la fermeture de la RN60-B, reliant la commune de Sidi Aïssa et Beni Ilmene à cause de l’affaissement de la chaussée et du CW10 reliant la commune de Ouled Mahdi et la RN45 à hauteur du village Ouled Abdelhak.

 

Source El Watan

Le Pèlerin

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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 06:43

Selon le directeur de la police française

La menace terroriste est « forte »

La menace terroriste « est forte » aujourd’hui en France, estime le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, dans un entretien à l’hebdomadaire français le Journal du Dimanche.

Il explique que la menace est forte parce que la France est « impliquée au Liban et en Afghanistan », parce que le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) « s’est radicalisé » en « se rapprochant d’Al Qaïda », mais aussi parce que l’Algérie « traverse une période difficile ». M. Péchenard ajoute, tout en soulignant qu’il faut « être très prudent », que « cela fait tout de même onze ans » que le terrorisme islamique « n’a pas frappé sur notre sol ». Pour lui, cela est dû « notamment à la réactivité de nos services de renseignements et à leur organisation ». Les menaces d’El Qaïda et du GSPC ciblant la France ne sont pas nouvelles. Elles ont été toutefois toujours prises au sérieux, tant par les autorités que par les services français de lutte contre le terrorisme. Interrogée sur RTL le 11 septembre, la ministre de l’Intérieur, Mme Alliot-Marie, affirmait que « la menace terroriste est réelle et permanente en France », puis relativisant, « pas plus », « pas moins » que dans d’autres pays. « Nos services de renseignements font un travail remarquable (...) en étroite liaison avec les services des pays européens, voire d’autres pays encore, car le terrorisme ne trouve pas sa source uniquement dans nos pays », avait ajouté Mme Alliot-Marie, soulignant que de plus en plus de terroristes ont la « nationalité » du pays dans lequel ils sont impliqués dans des tentatives des attentats. « Pour autant, a-t-elle ajouté, la cause, voire l’organisation des attentats terroristes trouvent leur origine à l’extérieur ». En campagne électorale, Nicolas Sarkozy affirmait lui aussi, en avril dernier, que « la menace existe ». Rappelant que le GSPC se fait appeler « Al Qaïda au Maghreb islamique » après son ralliement à l’organisation terroriste Al Qaïda en 2003 mais officialisé seulement en septembre 2006, M. Sarkozy a indiqué que ce groupe « a un certain nombre de connexions dans plusieurs pays dont la France ». « Nous sommes menacés », a-t-il encore dit, indiquant que les services de sécurité ont arrêté 138 personnes en 2006 en France dans des enquêtes liées au terrorisme et 32 depuis le début de l’année.Le GSPC, baptisé aujourd’hui El Qaïda au Maghreb islamique, est considéré en France comme la première menace sécuritaire. « La France est une des cibles privilégiées du GSPC, mais au-delà de la seule France, ce qui avait intéressé, à l’époque, El Qaïda quand elle avait décidé d’intégrer le GSPC c’est aussi ses réseaux en France et en Europe, c’est-à-dire une action qui pourrait s’étendre en Europe et en France, ce que craignent les autorités françaises », nous affirmait Anne Giudicelli, directrice de la société d’expertise et de conseil Terrorisc, en avril dernier, après les attentats de Bouchaoui et d’Alger. Dans une vidéo, de 75 minutes, mise en ligne à l’occasion du cinquième anniversaire de l’attaque des Twin Towers à New York, Ayman El Zawahiri annonce le ralliement du GSPC à Al Qaïda. Il appelait le mouvement terroriste algérien à semer la peur « dans le cœur des traîtres et des fils apostats de France » et à s’en prendre à la France et à ses intérêts dans le monde. Pour un officier de la DST, cité par le Figaro, Al Zawahiri « officialise » l’adhésion du GSPC comme « bras armé d’Al Qaïda pour frapper en France », ce qui « ne change rien à la structuration du risque, mais durcit et renforce la menace ». Dans un message mis en ligne sur des sites islamistes en 2005, le chef du GSPC, Abou Moussaab Abdel Ouadoud, alias Abdelmalek Droukdal, lançait à l’adresse du « peuple algérien musulman » : « Combattez les ressortissants de France et les agents des croisés qui occupent notre terre. » « Notre pays est franchement, pour nos adversaires islamistes, dans le camp des Occidentaux, des ‘‘croisés’’ comme ils disent, et rien ne nous sera épargné », déclarait sur France-Info Pierre de Bousquet de Florian, le patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST), en septembre 2006.

Coopération en matière de renseignement

Il décrivait la menace terroriste qui pèse sur la France comme « vraiment très élevée et très internationale ». Le 1er septembre 2006, une note de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) estimait que le GSPC constituait « l’une des menaces les plus lourdes qui pèsent actuellement sur la France, historiquement cible privilégiée des terroristes algériens ». Cette note évoquait un risque qui « s’inscrit dans la durée ». Selon les services français, l’ex-GSPC forme « des combattants originaires d’autres pays du Maghreb, notamment tunisiens, libyens, marocains et mauritaniens ». Des militants d’Afrique noire (Nigériens, Nigérians ou Maliens) peuvent également se joindre à ces groupes. Un embryon d’école de formation se serait ainsi mis en place. L’UCLAT relevait que « plusieurs dizaines de personnes retiennent l’attention pour leur implication à titre individuel ou au sein d’une quarantaine de cellules constituées en raison de leurs liens avec les zones irakiennes, pakistano-afghanes et sahélo-maghrébines ». Autant d’extrémistes qui pourraient basculer dans l’action violente. Deux zones de combat, l’Irak et l’Afghanistan, attirent les volontaires. L’Irak « constitue la menace la plus préoccupante ». « Principale terre du djihad », le pays accueille des militants prêts à combattre ou « à revenir dans leur pays d’origine pour y perpétrer des attentats une fois formés aux techniques du terrorisme urbain ». En Afghanistan, la note souligne que l’alliance entre les talibans et Al Qaïda « augmente la menace » pesant sur les forces françaises, et ce, au moment où « la France a pris au début du mois d’août le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité » à Kaboul. Pour sa part, le Quai d’Orsay indiquait que « le gouvernement français s’applique à accompagner la lutte antiterroriste d’une politique visant à en traiter les causes, afin de prévenir la radicalisation des populations et le recrutement de nouveaux terroristes » en citant notamment « les efforts déployés pour apaiser les tensions au Proche-Orient ». Le renseignement reste la première arme préventive au terrorisme. Une coopération internationale des services de renseignements a permis de déjouer des projets d’attentats, de contrôler les mouvements de suspects. C’est ainsi que la Direction de la surveillance du territoire, la Direction générale de la sécurité extérieure et les Renseignements généraux ont reçu en novembre dernier une copie de la liste complète remise par l’Algérie aux autorités françaises des détenus islamistes libérés depuis mars 2006 dans le cadre de la politique de « réconciliation nationale ». Il s’agit d’un fichier contenant des éléments directement utilisables par les spécialistes français. Par ailleurs, la France abrite une cellule commune d’agents des services secrets de six pays : les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, le Canada, l’Australie et la Grande-Bretagne. Créée en 2002, cette cellule baptisée « Alliance base » est destinée à lutter contre l’islamisme radical.

Source El Watan

Le Pèlerin

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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 06:40

Algérie - Démocratie non participative

Annoncée en grande pompe après une longue période de gestation, la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, voulue par le pouvoir comme un cadeau de la rentrée sociale destiné à améliorer la qualité du service public, aura produit, selon toute apparence, le contraire de l’effet escompté. Hormis la centrale syndicale, l’UGTA, qui s’est empressée de pavoiser et de se féliciter de l’adoption par le Conseil des ministres de cette nouvelle grille poussant l’euphorie jusqu’à se fendre d’un communiqué à la gloire de Bouteflika à qui il est attribué la paternité de cette mesure, du côté des autres syndicats autonomes l’heure est plutôt à la contestation. La puissante Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE) affiliée à l’UGTA a décidé dans cette affaire de se démarquer de la centrale syndicale. Par ailleurs, sept organisations syndicales autonomes dont certaines ont pignon sur rue sur la scène syndicale et représentant plusieurs secteurs de la Fonction publique tels la santé, l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur... viennent d’appeler à une grève générale pour le 6 octobre prochain pour dénoncer les injustices dont cette grille est porteuse à leurs yeux. On vous donne d’une main ce que l’on vous prend de l’autre : les quelques dinars que devraient gagner les travailleurs de la Fonction publique à la faveur de la nouvelle grille des salaires sont vite rattrapés par les réalités économiques du pays et les effets de l’inflation qui rendent virtuelle et illusoire l’augmentation des salaires annoncée. Et c’est ce marché de dupes que dénoncent avec force les syndicats autonomes. Il faudra donc s’attendre dans les prochains jours à un durcissement et à un élargissement du mouvement de contestation avec toutes ses conséquences sur le fonctionnement des services publics et des secteurs vitaux comme l’éducation et la santé. Une telle épreuve de force entre les partenaires sociaux et le gouvernement n’aurait-elle pas pu être évitée ? Encore une fois, le pays paie les frais d’une gestion administrative et centralisée pour ne pas dire improvisée des affaires publiques. Ce qui se passe sur le front social est le résultat, une fois de plus, de l’absence de concertation érigée en mode de gouvernance entre le pouvoir et les acteurs sociaux. Alors que dans les pays où la démocratie participative est une réalité de tous les jours, les citoyens sont associés aux petites et grandes décisions qui se prennent et qui concernent leur quotidien, chez nous, on se méfie comme de la peste des partenaires sociaux, particulièrement des organisations jalouses de leur liberté de réflexion et d’action par rapport au pouvoir. L’expérience a pourtant montré dans plusieurs conflits sociaux (le plus symptomatique fut l’abrogation de la loi sur les hydrocarbures suite aux remous qu’elle avait suscités dans le pays) que le pouvoir a fini par reculer et revoir sa copie. Même si elles n’ont pas le statut et les moyens de véritables contre-pouvoirs, les organisations sociales, celles qui ont notamment un caractère revendicatif, peuvent jouer néanmoins le rôle efficace de la mouche du coche.

Source El Watan

Le Pèlerin

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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 23:47
Nul prometteur pour le TFC
Vingt ans après, les Violets sèchent
Pour ses retrouvailles avec la Coupe UEFA, vingt ans après sa dernière participation, le TFC a été tenu en échec 0-0 hier contre les Bulgares du CSKA Sofia, lors du 1er tour aller. « Notre équipe est jeune, et le CSKA a montré qu'il avait de l'expérience sur les coups de pied arrêtés, analysait Elie Baup après la rencontre. Mais nous sommes toujours dans la course. Je suis sûr qu'on aura des occasions au match retour. »
Afin d'aborder le premier de ses deux matchs en 48 heures (avant la réception de Lens demain, lors de la 9e journée de L1), le coach toulousain avait reconduit les vainqueurs de l'OM au Vélodrome (1-2) samedi. Mais les partenaires de Nicolas Dieuze, maladroits et même transparents pour certains, disputaient une première période indigente. Les Bulgares s'appuyaient sur un 4-5-1 avec le Brésilien Nei seul en attaque. Après la pause, les joueurs du CSKA Sofia manquaient de rafler la mise sur une tête de Tunchev juste à côté (64e). Les Violets finissaient mieux, sous l'impulsion de Bryan Bergougnoux. Le remplaçant de Mansaré (58e) apportait culot et envie. Ainsi qu'une précision technique symbolisée par sa passe pour André-Pierre Gignac. Mais le suppléant d' Elmander tirait au-dessus (82e). Incapables de se départager hier, les deux équipes se retrouveront le 4 octobre à Sofia. La moins mauvaise accédera à la phase de poule de la Coupe UEFA.
Source 20minutes.fr
 
Le Pèlerin
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 23:46

Ahmadinejad: «L'Iran n'est pas sur la voie de la guerre»

L'Iran n'a pas besoin d'armes nucléaires et ne s'achemine pas vers une guerre avec les Etats-Unis, a déclaré Mahmoud Ahmadinejad dans une interview à la télévision américaine CBS qui doit être diffusée dimanche. Actuellement à New York avant l'Assemblée générale de l'ONU, le président iranien a annoncé qu'il entendait «se rendre à Ground Zero» pour se recueillir.

D'autre part, il a déclaré que l'Iran n'a pas besoin d'armes nucléaires et ne s'achemine pas vers une guerre avec les Etats-Unis. «Dans les relations internationales aujourd'hui, la bombe atomique ne sert à rien. Si elle était utile, elle aurait évité la chute de l'Union soviétique, si elle avait une quelconque utilité, elle aurait réglé le problème qu'on les Américains en Irak. Le temps de la bombe est passé», ajoute le leader iranien dans cet entretien.



Et d'insister, selon une retranscription écrite de l'entretien télévisé: «Vous devez comprendre que nous n'avons pas besoin d'une bombe atomique. Quel besoin avons-nous d'une bombe?». «Il est faux de penser que l'Iran et les Etats-Unis se dirigent vers la guerre. Pourquoi dire cela? pourquoi devrions-nous aller à la guerre? Notre programme est très transparent. Nous sommes sous la supervision de l'AIEA. Tout est sur la table. Nous n'avons rien à cacher», dit-il, en ajoutant: «nos activités sont très pacifiques».

Ahmadinejad est attendu dimanche à New York, où il doit assister à l'Assemblée générale de l'ONU. Il a dit, à son départ de Téhéran, qu'il allait présenter aux Nations unies «les solutions de l'Iran pour régler les problèmes du monde».
«Nos activités sont très pacifiques»
 
Source 20minutes.fr
 
Le Pèlerin
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 23:43

La Mort suspecte de Barberousse

Une journée banale, quoi !
Voilà que l’on déterre les cadavres. Voilà que l’on autopsie au noir les dépouilles des présidents défunts. Fallait bien que ça arrive ! Et ces fouilles-entrailles interviennent en pleine canicule, en pleine pénurie d’eau. Je ne vous dis pas l’odeur pestilentielle. Ainsi donc, il y aurait des doutes sur la maladie de feu Houari Boumediene et sur les conditions de sa mort. Ben dis-donc ! En 2008, ça fera 30 ans que des Algériens marquent cette date anniversaire de la mort de ce chef d’Etat, et c’est maintenant que, toi, médecin légiste improvisé vient agiter ton scalpel par-dessus sa tombe ? Pourquoi avoir attendu plus d’un quart de siècle pour nous «révéler » que Boumediene n’est pas mort de sa belle mort, mais plutôt de celle décidée par d’autres ? Faut-il en conclure que tu vas revenir dans un autre quart de siècle, si Dieu dans son infinie mansuétude et magnanimité te prête vie, pour nous expliquer que feu Boudiaf n’est pas tombé sous les coups de Boumaârafi ? Mais pourquoi te retiendrais-tu maintenant que tu t’es lâché ? Largue les amarres et irradie-nous de ta science des alcôves, de ton art des couloirs obscurs, de ta connaissance profonde des catacombes et de ta dextérité à dire les choses lorsqu’il y a prescription. Eclaire-nous sur la mort de Kheïredine Barberousse. Il paraît qu’il a été victime d’un couscous empoisonné mitonné par l’épouse d’un des notables d’Alger, club de cupides trouillards qui avaient pourtant fait appel aux frères Barberousse pour délivrer la ville des Espagnols. Surprends-nous en nous annonçant que, El Hadj Mohamed El Mokrani n’a pas été victime des troupes de l’amiral Gueydon, mais a succombé à un coup de dague donné dans le dos par l’un de ses agents de liaison, originaire comme lui de Medjana. Etonne-nous en nous annonçant que, Isabelle Eberhardt n’est pas morte dans les crus de l’oued de Aïn-Sefra, mais plutôt d’insolation dans une oasis aux palmiers déjà rongés par le bayoudh. Dis-nous tout cela, et d’autres trucs encore plus délirants. Car, c’est l’heure du délire d’été. Un moment particulier de la gouvernance algérienne, une martingale inégalable et inégalée, un machin terriblement efficace et auquel ils ont recours de temps en temps. Entre autres pour nous faire oublier qu’à la rentrée, en septembre, il n’y aura pas, comme promis et annoncé, d’augmentations des salaires. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

Auteur Hakim Laâlam
 
Le soir d’Algérie
 
Le Pèlerin  
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 23:43

6.        La Restauration du Château de Foix

  foix.jpg

En 1862, les prisons ayant été transférées ailleurs, on se demanda ce qu’allait devenir ce monument. Le Conseil Général décida de le sauver d’une ruine certaine, et il émit le vœu de restaurer les tours et d’y aménager un musée. En 1872 une invitation fut adressée à M. Cals, architecte départe­mental de l’Aude, lequel surveillait la restauration de la Cité de Carcassonne pour le compte de Viollet-le-Duc. M. Cals en­visagea une restauration complète qu’il estima 455 700 francs; le Conseil Général, effrayé de ce devis important pour l’épo­que, ne vota qu ‘un crédit de 80 000 francs, se contentant pro­visoirement de la restauration des tours et de la salle entre les deux tours carrées. Après divers atermoiements, le Conseil Gé­néral fit suspendre les travaux par décision du 8 avril 1875, et les choses en restèrent là pour l’instant.
Cependant, lors du Congrès Archéologique de 1884, la plu­part des congressistes déplorèrent l’état d’abandon dans le­quel on laissait ce monument célèbre. Un projet de restaura­tion fut présenté peu après par M. Paul Boeswildwald, suc­cesseur de Viollet-le-Duc à Carcassonne, dont le devis s’éleva à 60 000 francs. Le Ministère des Beaux-arts prit 48 000 francs à sa charge, et laissa les 12 000 francs à la charge du dépar­tement. Les travaux commencèrent en 1887, sous la surveil­lance de l’architecte départemental. M. Délia Jogna. Les vieilles constructions furent rasées, la tour ronde vit ses cré-nelages consolidés, tandis que dans la tour centrale le» étages, qui avaient été coupés au moyen de planchera, furent rétablis dans leur hauteur primitive. Les bâtiment» édifié» entre les deux tours carrées furent remaniés de manière à respecter, autant que possible, leur aspect antérieur.
Le château de Foix, qui évoque de grands souvenirs historiques et qui perpétue les traditions les plus nobles, méritait bien d’être conservé pour le bon renom de notre département qui le montre avec une légitime fierté aux nombreux touristes qui viennent le visiter. Le joli panomara que l’on découvre du haut de ses tours, tant sur la ville et les collines avoisinantes que sur le puissant massif de Tabe au sud-est, charme le visiteur et lui fait penser aux temps révolus et à l’importance stratégique qu’a revêtu, à toutes les époques, cette place forte. Nous avons lieu d’en être fiers, notre devoir est de le faire connaître par tous les moyens : c’est ce qu’a essayé de faire notre modeste plume, en quelques pages.
Fin
Source : l’Ariège et ses Châteaux féodaux (éditions Résonances)
Le Pèlerin
 
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 23:42
Algérie – La France et la Grande Bretagne mettent en garde leurs ressortissants

Les départements des Affaires étrangères français et britannique ont remis à jour leurs consignes de sécurité à l’adresse de leurs ressortissants résidant ou voyageant en Algérie.
Ainsi suite aux attentats meurtriers de Batna, Dellys et dernièrement de Lakhdaria, le Quai d’Orsay et le Foreign Office invitent leurs ressortissants à suivre avec «une extrême précaution» certaines mesures tout particulièrement pendant leur déplacement à l’intérieur du pays et à faire preuve d’une grande vigilance. Dans son Travel Advice, le Foreign and Commonwealth Office, invite les ressortissants de Grande-Bretagne à éviter dans la mesure du possible de se rendre dans les wilayas de Boumerdès, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Blida, Médéa et Aïn-Defla. Les sujets de Sa Majesté sont également priés de limiter leurs déplacements. Sur son site Internet, le ministère britannique des Affaires étrangères souligne que la menace terroriste en Algérie reste «élevée» et invite par conséquent les citoyens britanniques devant venir en Algérie à faire «très attention» durant tout leur séjour et à privilégier l’avion pour leur déplacement à l’intérieur du pays. Le Foreign Office conseille, par ailleurs, ses ressortissants de changer leurs itinéraires, de varier leur date de voyage dans la mesure du possible et d’éviter de sortir la nuit. De son côté, la France, qui prend très au sérieux les menaces d’Al Zawahiri, compte amplifier ses mesures de sécurité en Algérie, afin de préserver ses ressortissants. En effet, devant la recrudescence des attentats terroristes, notamment celui de Lakhdaria, le ministère français des Affaires étrangères a réitéré son appel aux ressortissants français pour «une plus grande prudence». Le département français des Affaires étrangères a insisté sur l’importance de limiter leurs déplacements «aux principales zones urbaines et aux grands axes routiers» et de préférence par avion. Cependant, il reste strictement déconseillé aux voyageurs et ressortissants français de prendre la route, sauf en cas de force majeure dans l’est du pays. Concernant les personnes résidant en Algérie, «les déplacements répétés à horaire et itinéraire constants» restent à éviter. Il est tout de même recommandé de se déplacer accompagné d’une personne de confiance connaissant les lieux. Par ailleurs, le Quai d’Orsay conseille les personnes «expatriées» ou effectuant des séjours réguliers en Algérie, d’éviter de prendre des habitudes dans les déplacements en variant les trajets et les horaires.

Algérie – Les Etats Unis et le Canada ne changent pas de cap

Les derniers attentats commis et les menaces d’enlèvement des ressortissants étrangers proférées par l’organisation terroriste d’Al Qaïda au Maghreb sont pris au sérieux par les représentations diplomatiques occidentales en Algérie.
Néanmoins, celles-ci n’ont pas, du moins officiellement, changé leurs mesures sécuritaires à l’égard de leurs ressortissants et employés dans notre pays. C’est ce que l’on a assuré hier officiellement au niveau de l’ambassade des Etats-Unis à Alger. Selon des représentants habilités de la représentation américaine, «il n’y a pas de changements. Aucune instruction n’a été émise en ce sens». En fait, il n’y a pas de renforcement annoncé de ces mesures mis à part les appels à la prudence et à la vigilance formulés dans le dernier Travel warning ou avis du Département d’Etat aux voyageurs et ressortissants américains en Algérie. Un avis remis à jour le 14 septembre dernier six mois après le Travel warning du 22 mars 2007, coïncidant avec les derniers attentats survenus dont ceux touchant des étrangers. Estimant que la menace du terrorisme dans plusieurs régions du pays continue de poser un risque majeur du point de vue sécuritaire, cet avis incite, «urge», les ressortissants et voyageurs à bien évaluer les risques posés, recommande notamment aux voyageurs d’éviter certaines régions du nord montagneux du pays et invite les employés de l’ambassade à travailler et vivre sous certaines restrictions notamment dans leurs déplacements à l’intérieur de la capitale ou à l’extérieur. Ce Travel warning invite, ce faisant, les Américains qui résident ou voyagent en Algérie à prendre des mesures de prudence dans leurs déplacements. De même, l’ambassade du Canada à Alger n’a pas pris des mesures de sécurité autres que celles habituelles à l’égard de ses ressortissants. Cela même si l’on s’est refusé hier au niveau de la représentation diplomatique du pays de l’érable à commenter ces mesures

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

 

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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 23:36
Attentat de Lakhdaria :
Ce qu’en pense les quotidiens tant algériens que français


1 El Watan – l’édito: La spirale infernale
Particulièrement ciblée par le numéro deux d’Al Qaïda, El Zawahiri, la France risque de subir des vagues d’attaques terroristes et de voir ses ressortissants à l’étranger touchés par des kamikazes. Le choix de ce pays n’est pas fortuit, les experts l’expliquent pour l’essentiel par le virage opéré à sa politique étrangère par le duo Sarkozy-Kouchner en direction du Proche et du Moyen-Orient. Alors que l’administration américaine, elle, entre dans une phase de doute sur sa politique irakienne qui pourrait bien déboucher sur un recul stratégique, la France quant à elle joue les va-t-en-guerre : Sarkozy est pratiquement dans le même état d’esprit que Bush au lendemain de l’attaque des tours de New York, il a sensiblement les mêmes accents guerriers, amplifiés par son ministre des Affaires étrangères, Kouchner, qui ressemble étrangement à Dick Cheney, voire à Wolfowitz, deux super faucons du début des années 2000. En quelques mois, Sarkozy a dilapidé l’essentiel de l’héritage français en matière de politique arabe, patiemment bâti par ses prédécesseurs. Centrée certes autour des intérêts économiques français, cette politique cultivait néanmoins des formes d’amitié et évitait le langage des armes bien qu’elle ne s’embarrassait pas d’entretenir de la complicité avec Israël. Ce qui pousse Sarkozy aujourd’hui, c’est son ambition de ressembler au président des Etats-Unis, voire de le dépasser et de faire jouer à la France le même rôle international que les USA : un grand gendarme qui régente d’une manière hégémonique et unilatérale les affaires du monde. Bernard Kouchner, lui, n’arrête pas de duper la classe politique française : il s’est confectionné un habit de défenseur des droits de l’homme alors qu’il possède un tempérament fascisant. Longtemps champion du « droit d’ingérence », il est maintenant passé au « devoir d’intervention ». Il avait pris pour cible l’Algérie durant les années 1990 en hurlant avec les loups du « qui tue qui ? », ciblant exclusivement les pouvoirs politico-militaires de l’époque et dédouanant les intégristes du FIS et les terroristes du GIA. Il est aujourd’hui sur d’autres terrains d’expérimentation, parmi eux l’Iran qu’il voudrait voir à genoux pour qu’Israël soit l’unique puissance de la région, débarrassée de tout contre-poids militaire et surtout nucléaire. Et également pour mettre en difficulté l’Allemagne, pays grand acheteur de pétrole iranien. Le duo Sarkozy-Kouchner ne cherche-t-il pas, dans la foulée, à fragiliser l’Allemagne afin que la France devienne l’unique locomotive de l’Europe ? Ces deux hommes jouent avec le feu car ils exacerbent les tensions internationales, en même temps qu’ils exposent leurs compatriotes aux attaques des terroristes d’Al Qaïda. L’attentat de Lakhdaria n’est pas fortuit, il est un début d’exécution de l’appel lancé par El Zawahiri. Les relations de travail entre l’Algérie et la France, qui ont repris ces dernières années, risquent-elles d’en pâtir ? Le retour à la fracture des années 1990 n’est pas impossible tant la spirale est infernale.
Source El Watan
2 Le Jeune Indépendant: Le ministre des Affaires religieuses : Le recrutement de kamikazes se fait à l’extérieur des mosquées


Le ministre des Affaires religieuses et des waqfs, a déclaré que personne ne peut contrôler l’imam comme n’importe quel fonctionnaire. Etant prêcheur, il est porteur d’un message. C’est donc sa conscience qui le contrôle. M. Ghlamallah s’est exprimé hier lors d’un point presse animé au centre de presse d’El Moudjahid.
Voulant se rattraper, le ministre a affirmé un peu plus loin, que son département est au courant de ce qui se passe dans les mosquées, et ce à travers le travail des inspecteurs déployés dans ces lieux de culte. Le ministre a soutenu que l’erreur professionnelle est acceptable même chez les imams.
«Le médecin et le journaliste commettent des fautes… Il y a une exagération à mon sens. Le recrutement de kamikazes ne se fait pas à l’intérieur des mosquées mais plutôt aux abords de celles-ci. Cela n’est donc pas de la responsabilité du ministère des Affaires religieuses», a-t-il estimé en réponse à une question portant sur le recrutement de jeunes kamikazes dans les mosquées à l’exemple de Nabil Belkacemi, âgé de 15 ans, et qui aurait été enrôlé dans la mosquée de l’Appreval à Kouba.
C’est ce dernier qui a mené l’attentat suicide de Dellys ayant fait 34 morts. Le ministre a ensuite soutenu que cheikh Amine, prêcheur de ladite mosquée, a été suspendu de ses fonctions deux mois et demi avant que la presse n’ébruite l’affaire.
Le grief retenu contre ce «prêcheur indélicat», selon le ministre, est l’utilisation des halaqats pour distiller tout sauf l’enseignement sain de la religion. «Pour nous il a disparu et lorsqu’il fera sa réapparition, il passera devant un conseil de discipline», a indiqué M. Ghlamallah avant de rappeler que les imams ont payé un lourd tribut lors de la décennie noire au même titre que les journalistes.
3 Le Soir d’Algérie :Faut il toujours tendre la main
Le week-end, la violence terroriste a connu un nouveau pic avec pas moins de trois attentats, dont une opération kamikaze menée, vendredi matin, contre une escorte de coopérants étrangers. Illustration, si encore besoin est, de ce que la politique de réconciliation et la stratégie qui lui est sous-jacente ont manqué d'atteindre leur objectif. Le président de la République refuse, cependant, de voir la réalité. Il a, vendredi, dans un échange épistolaire avec l'Imam Al Qaradhaoui, réaffirmé maintenir le cap sur la réconciliation nationale.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Pour avoir énormément investi dans la voie de la réconciliation nationale, le président de la République et ses principales égéries éprouveraient, huit années après, une certaine gêne politique à admettre l'impasse sécuritaire sur laquelle elle a, en définitive, débouché. Les mesures successives de clémences décrétées en faveur des terroristes n'ont ni dégarni les maquis ni vidé les casemates, comme le suggérait la compréhension des attendus énoncés pour les deux textes que sont la loi sur la Concorde civile et la loi portant Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Les ratages d'une démarche censée faire recouvrer la paix perdue se vérifient à travers cette comptabilité macabre que le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Al Qaïda pour les pays du Maghreb islamique depuis son allégeance à l'organisation de Ben Laden, poursuit d'imposer. La dissertation autour de la nouvelle méthode d'action du GSPC — qui se décline en attentats kamikaze — ne change rien à une réalité sécuritaire faite de sang et de larmes. L'Algérien, autrement dit, ne se sent pas plus en sécurité depuis que le GSPC a rompu avec les méthodes du groupe islamique armé (GIA). Ses peurs sont demeurées intégrales voire davantage exacerbées maintenant que la réalité lui a donné à noter l'échec patent de l'effort réconciliateur mis en branle de manière tapageuse depuis bientôt une décennie. Le citoyen, auquel le discours officiel redondant a miroité une paix prochaine et inéluctable, a repris à douter. Fort légitimement, après ce que la scène sécuritaire a enregistré comme attentats terroristes spectaculaires, notamment depuis le début du mois de septembre où Batna, Dellys et avant-hier Lakhdaria ont été le théâtre d'attentats kamikaze. Le discours invariablement réconciliateur du pouvoir politique en place élargit, il va sans dire, l'épaisseur de l'incertitude chez le commun des citoyens qui ne comprend pas que l'on puisse maintenir le cap sur un naufrage prévisible. Car, quand bien même le recours à l'action kamikaze dénoterait d'une faiblesse voire d'un désarroi du GSPC comme ont tenté de le faire admettre un certain nombre de voix officielles, cela ne devrait pas dispenser de l'effort de lutte contre le terrorisme. De lutter autrement que de persister à tendre la main éternellement à ceux qui, à coup de bombes humaines, déclinent leur refus chaque fois qu'il leur est possible. C'est en cela que l'attitude présidentielle apparaît paradoxale. Plutôt que de tenter une autre approche de la lutte antiterroriste, il continue à faire de la réconciliation nationale un credo immuable. Une sorte de jusqu’au-boutisme dont les conséquences risquent fort bien d'alourdir le tribut payé au terrorisme. La mise à contribution de l'imam Al Qaradhaoui risque d'être de peu d'effet sur les terroristes écumant les maquis puisque ces derniers évoluent selon la seule logique guerrière. Une fetwa pour la reddition ou le repentir, c'est toujours un effort d'engagé mais cela ne suffit pas. La lutte doit se mener aussi et en permanence sur le plan militaire.
4 Le Figaro : «Un attentat revendiqué par Al-Qaïda frappe deux Français en Algérie»
 
«Un attentat revendiqué par El-Qaïda frappe deux Français en Algérie», titre en grosses manchettes, le quotidien de droite, le Figaro. Le journal a relayé les informations portant sur les menaces du numéro 2 d’El-Qaïda, Ayman El-Zawahiri avant de reprendre les déclarations d’un résident français en Algérie.
«Ces avertissements sont à prendre très au sérieux. Ce ne sont pas des rigolos», répond le ressortissant français au journaliste du Figaro venu l’interviewer. «On ne sait jamais ce qui peut arriver…», ajouta-t-il pour justifier son souhait de garder l’anonymat.
 
5 Le Parisien : «Al-Qaïda : des Français visés en Algérie»
«El-Qaïda : des Français visés en Algérie», titre en une le quotidien populaire le Parisien, comme pour dire que les Français sont désormais dans «la ligne de mire» du réseau El-Qaïda. Dans son analyse, le quotidien écrit qu’»au lendemain de la diffusion du message d’Ayman El-Zawahiri, le n°2 d’El-Qaïda, qui a appelé à «débarrasser» le Maghreb des Français et des Espagnols, l’attentat d’hier sonne comme un avertissement concret contre la France et tous ses ressortissants présents dans la région.
Selon des chiffres officiels, la région d’Alger héberge 40 000 à 50 000 expatriés, soit trois quarts de la communauté française présente sur le sol algérien». Le journal cite comme «autre preuve de cette situation extrêmement tendue», la société Aéroports de Paris (ADP) qui a rapatrié en urgence deux de ses cadres en poste à Alger mardi dernier.
Et de conclure que «ces événements ne surprennent pas les experts. Depuis l’annonce du ralliement de l’ex-GSPC algérien à El-Qaïda en septembre 2006 et les déclarations fracassantes de leurs leaders, les intérêts et les ressortissants français en Algérie sont clairement des cibles». 
Sources diverses Internet

Le Pèlerin
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 23:35

Comment faire durer le plaisir

 
Lassitude et train-train ne sont pas une fatalité lorsqu’on affiche quelques années de vie commune. C'est même le moment pour repartir du bon pied. Voici nos conseils pour avoir envie de l'autre comme au premier jour.
 
.1 Faites le point sur votre relation
 
Réaliser que l’on est tombé dans le train-train, la monotonie, c’est déjà un premier pas vers la résolution du problème. On peut alors, ensemble, réfléchir à ce qui nous a amené là et aux moyens que l’on peut mettre en place pour repartir sur de nouvelles bases. Il peut être très érotique de penser à deux à la sexualité, à ce que l’on en attend, à ce dont on a envie, et de se le dire. « Malheureusement, note le psychothérapeute et sexologue Gérard Leleu, il faut souvent attendre un événement douloureux, comme le départ des enfants, une maladie, la retraite, pour que cette prise de conscience s’opère. C’est dommage ! Les couples soudés après plusieurs années de vie commune sont ceux qui y pensent. »
 
2. Préparez votre nuit
 
« On ne peut pas mal se comporter dans la journée, être dévalorisant, exigeant, et, le soir, demander à la femme de s’abandonner », explique Gérard Leleu. « Car, pour que le plaisir soit réciproque, il faut que chacun puisse se laisser aller avec l’autre, en toute confiance. » Bref, avant de faire l’amour, il faut avoir résolu les conflits de la journée, vidé les querelles. Un ressentiment, une réserve peuvent bloquer le désir ou gâcher le plaisir. Pour que la relation sexuelle soit épanouissante, elle doit être sans arrière-pensées, uniquement tournée vers la relation, le ressenti, le plaisir que l’on donne et que l’on reçoit.
 
3. Prenez soin de vous
 
« Se respecter et respecter l’autre, c’est important, et cela passe aussi par l’apparence, par ce que l’on montre de soi à son partenaire », explique le sexologue. « Pour rester désirable, il faut consentir quelques efforts : ne pas traîner en jogging toute la journée, s’habiller avec un peu d’élégance, se parfumer, se maquiller un peu lorsque l’on est une femme. A mon avis, on devrait toujours se dire : « Est-ce que je serais allé(e) ainsi au premier rendez-vous ? ». De même, il faut entretenir son corps pour continuer à être désirable. On a longtemps dit que le désir passait par la vue, surtout chez les hommes, des études viennent de montrer que c’est aussi vrai pour la femme. »
 
4. Ne banalisez pas la relation
 
Pour que la relation perdure sur un mode érotique, il faut qu’elle soit précieuse. Ce qui est vrai pour l’apparence physique et vestimentaire l’est aussi pour l’attitude que l’on adopte envers l’autre. « Il faut faire attention à l’autre, rester courtois, galant, à l’écoute. Ainsi, on cultive le plaisir d’être ensemble », souligne Gérard Leleu, qui conseille également d’être vigilant quant à la façon dont on s’interpelle. « Je vois parfois des personnes d’un certain âge s’appeler l’un l’autre « Papa » et « Maman » ! C’est redoutable. C’est une façon de désérotiser son époux ou son épouse, en le ou la confinant dans un rôle parental. »
 
5. Ne banalisez pas votre corps
 
« Il faut faire attention à ce que la nudité ne devienne pas trop courante », estime Gérard Leleu. Voir l’autre nu doit demeurer un moment troublant. Donc, pas de porte de salle de bains ou de toilettes ouverte en permanence... « Mieux vaut éviter de se déshabiller chaque soir, ensemble, mécaniquement, avant d’aller dormir. Dans le couple, il faut maintenir une certaine pudeur, cela fait partie du mystère. Et conserve à la nudité quelque chose d’exceptionnel, réservé à la relation sexuelle. » Car ce n’est que si l’on ne voit jamais son épouse nue que le strip-tease d’un soir devient réellement excitant !
 
6. Que l’amour soit une fête !
 
Rien de pire pour la relation amoureuse que la monotonie : l’amour au lit, tous les samedis soirs après le téléfilm, c’est la recette parfaite pour tuer le désir. Au contraire, il faut inventer. «Changez sans cesse de lieu, d’horaire, de position. Il faut surprendre l’autre, lui donner rendez-vous dans un hôtel, préparer du champagne, le recevoir dans une tenue inhabituelle, introduire un peu de luxe pour montrer que la relation est précieuse.» Une chance : les enfants partis, la retraite arrivée, on a plus de temps, plus d’espace disponible dans la maison
 
7. Pimentez votre sexualité
 
« J’ai longtemps été réservé sur la question des accessoires érotiques, avoue Gérard Leleu, mais finalement je pense qu’il ne faut pas faire fi de ce que peuvent apporter les sex toys (jouets sexuels) ou les pommades excitantes qui décuplent les sensations. Ils peuvent être des relais, ou une façon d’entraîner l’autre vers de nouvelles sensations. Les femmes disent y prendre un plaisir fou. Alors, pourquoi pas ? Lorsqu’il s’agit de retrouver un second souffle, il ne faut rien négliger ». De plus, le simple fait de les choisir, en couple, ou même seul(e), en imaginant les usages possibles, permet déjà de se projeter, d’anticiper la relation, et donc d’entretenir le désir.
 
8. Soyez autonomes
 
La fusion sature le désir. « Il est difficile de vivre ensemble toute la journée, les couples s’en rendent compte à l’occasion de la retraite ou du chômage. La situation devient vite étouffante », note Gérard Leleu. « Il est alors important que chacun puisse conserver des activités individuelles, quelles qu’elles soient, des centres d’intérêt, des relations amicales, y compris de sexe opposé ». Ainsi, l’on conserve des sujets de conversation, des anecdotes qui pourront nous rendre intéressant(e) aux yeux de l’autre, voire le rendre fier en société, ce qui est l’un des mécanismes du désir.
 
9. Conservez votre part de mystère
 
Pourquoi toujours dire où l’on va, ce que l’on fait, avec qui ? A toujours tout expliquer, justifier, on risque de devenir pesant, ou pire, trop prévisible, sans surprise. « Il est important de laisser l’autre sur sa faim », estime Gérard Leleu. « Le manque est constitutif du désir. L’envie de l’autre se construit aussi dans une relation triangulaire, dans l’ombre d’un troisième, qui n’existe pas forcément, mais qui pourrait être. Il ne s’agit pas d’infidélité ou de cachotterie, mais par exemple partir un après-midi en disant juste « Je serai de retour vers telle heure », sans plus. Cela éveille une attention, des questions, un intérêt. »
 
10. Faites durer le plaisir
 
Bonne nouvelle : avec l’âge, l’érection chez l’homme dure plus longtemps et, chez la femme, la testostérone, hormone du désir, joue un rôle plus important à partir de la ménopause. « Il n’est pas si rare de voir des femmes ne connaître l’orgasme qu’à partir de 50 ans, affirme Gérard Leleu. La maturité devient alors l’occasion de vivre pleinement sa sexualité : découvrir et faire découvrir à son amoureux l’importance du clitoris, comprendre, messieurs, que le plaisir masculin ne se résume pas à l’éjaculation, mais qu’il peut durer grâce à des disciplines comme le tantrisme, et permettre à chacun d’atteindre l’extase. Prendre son temps, être à l’écoute des corps, c’est le luxe de la maturité. »
 
Source Seniorplanet
 
Le Pèlerin
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