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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 00:35
Internet talonne la télévision

57% des Européens accèdent désormais régulièrement à Internet, selon une étude publiée par l’EIAA (European Interactive Advertising Association), soit 169 millions de personnes dans les dix pays européens sur lesquels porte cette étude. Avec une moyenne de 12,7 heures passées en ligne chaque semaine, les internautes français figurent parmi les premiers utilisateurs d’Internet. Chez les européens de 16-24 ans, la télévision est pour la première fois reléguée à la deuxième place : 82% d’entre eux déclarent utiliser Internet entre 5 et 7 jours par semaine. 58% des internautes français utilisent la messagerie instantanée et 54% se connectent à des sites de réseaux sociaux, devançant de loin leurs homologues européens. La popularité d’Internet chez les Européens de plus de 55 ans et les femmes a également joué un rôle décisif dans son expansion. Depuis 2006, le nombre de personnes de plus de 55 ans utilisant Internet chaque semaine a augmenté de 12%. Quant aux femmes, l’augmentation a été de 8%. Il faut savoir que 65% des internautes européens déclarent consulter des sites d’actualité au moins une fois par mois, et 52% des sites d’informations locales. Les sites de voyages ne viennent qu’ensuite (51% des réponses).

Source Journal du Net

Le Pèlerin

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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 00:58

La problématique de l’Internet en Algérie
Le paradis du chat et l’enfer du terrorisme

La majorité des parents qui installent chez eux l’Internet ne savent pas qu’il y a des programmes de contrôle.

Une arme à double tranchant. Entre le paradis du chat et l’enfer du terrorisme, l’Internet constitue une sérieuse problématique en Algérie. Il est même devenu pour les terroristes un moyen pour recruter leurs agents, entre autres les kamikazes.
Cet extraordinaire outil technologique est devenu l’instrument le plus efficace entre les mains des terroristes. C’est ce qui ressort de la table ronde consacrée à l’Internet et organisée hier au forum d’El Moudjahid à Alger. Regroupant spécialistes et professionnels, le débat a abordé amplement la question de l’utilisation malhonnête de l’Internet. De prime abord, le terrorisme international. «Il faut contrecarrer les effets négatifs de l’Internet», a appelé dans ce sens Younès Grar, patron de Gecos. Pour sa part, Nouar Harzallah, premier responsable de l’Eepad, a fait savoir que «dans un futur proche, Internet va être un instrument de coopération policière». En outre, il a exprimé son regret quant à la mauvaise exploitation de cet outil de recherche informatique. A ce titre, il dira: «En Algérie, il n’y a que 20% d’Algériens qui utilisent l’Internet pour un travail de recherche contre 80% pour le chat et le n’importe quoi». S’agissant de l’hébergement des sites Web, il a souligné que celui-ci «échappe à tout contrôle». «Pis, il n’y a même pas une loi qui régit l’hébergement des sites Internet.»
De son côté, M.Grar a indiqué qu’«en Algérie, il y a presque 7000 cybercafés pour une population de 25 millions de jeunes qui ont moins de 30 ans». Dans cette optique, il s’est interrogé: «Comment contrôler les gérants de cybercafés qui laissent des enfants consulter n’importe quel site Internet?» Il poursuivra sur cette lancée: «C’est une génération électronique qui est tout à fait différente de la nôtre. Personne n’a oublié que l’un des kamikazes qui s’est fait exploser avait 15 ans. Il faut ouvrir un débat sérieux pour voir comment gérer les TIC (technologies de l’information et de la communication) à notre profit», a suggéré ce spécialiste. Dans ce cadre, l’intervenant mise sur une campagne de sensibilisation portant sur l’utilisation rationnelle du Net. Prenant la parole, M.Mebarek Boukaba, ingénieur à Algérie Télécom, pense qu’il est nécessaire de créer un cadre organisationnel, doté de moyens de réflexion pour protéger les internautes. A ce titre, il a fait remarquer que «de 1999 à nos jours, on devrait avoir environ 5000 ISP (Internet service provider)». Malheureusement, ces entreprises de distribution de l’Internet ont disparu. Il n’en reste que quelques-unes à présent. «Le problème est dû à des raisons économiques, sans doute.» A ce propos, la création d’un observatoire pour l’Internet est nécessaire, a-t-il renchéri. Intervenant dans le débat, le commissaire Abdelkader Mostfaoui a constaté que «la majorité des parents installent chez eux l’Internet sans se rendre compte des effets négatifs qu’il va engendrer. Ils ne savent même pas qu’il y a des programmes de contrôle». Par ailleurs, l’orateur a noté qu’il n’y a pas de réglementation concernant la gestion des cybercafés, car ces derniers travaillent anarchiquement. Concernant les hébergements de sites à caractère terroriste, il a affirmé qu’«ils sont tous à l’étranger, notamment en Europe de l’Est». Il a souligné, en outre, qu’il n’y a pas de réglementation permettant la vérification du contenu. «Une autre difficulté qui se pose est la localisation des internautes terroristes», a-t-il enchaîné. Et d’ajouter: «Le texte concernant la répression du recrutement de terroristes existe. Mais lorsqu’il s’agit d’actes commis via le Net, c’est difficile d’en localiser les auteurs. Cela est dû à l’absence de réglementation régissant les acteurs de l’Internet susceptibles de faciliter l’accès aux données nécessaires aux enquêtes.».

Source El Watan

Le Pèlerin

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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 00:28
Musique : Airtist inaugure la formule téléchargement gratuit contre publicité

Business - La start-up française importe un modèle déjà expérimenté aux États-Unis par Spiralfrog : le téléchargement de musique gratuit contre le visionnage d'une publicité. Une formule qui favoriserait, paradoxalement, la vente de morceaux.

Le site, les artiste, les producteur sont remunerer par la pub. Les publicitaires payent pour diffuser ...

Le téléchargement gratuit de musique, financé par la publicité, a débarqué en France quelques jours avant Noël via la société montpelliéraine Airtist. Le système est simple : lorsque l'internaute veut récupérer un morceau, il doit accepter de visionner une publicité vidéo avant d'entamer le téléchargement. Les morceaux sont encodés en MP3 et n'ont pas de protections contre la copie (DRM).

Parallèlement, Airtist propose toujours, depuis sa création en 2005, un service de téléchargement payant mais également sans DRM.

Environ 65 % du catalogue de 20 000 titres est disponible gratuitement, souligne Laurent Magnin, cofondateur du site. Airtist a signé essentiellement avec des maisons de disques indépendantes, mais la société compte annoncer d'ici à la fin du mois de janvier un partenariat avec une major. Et elle espère rallier l'ensemble des grands labels en 2008 pour proposer jusqu'à 1,5 million de titres en téléchargement.

Sur le site, l'internaute repère les morceaux gratuits grâce à une petite icône verte. « Ce sont les artistes ou les maisons de disques qui décident quel morceau est gratuit ou non », explique le dirigeant. « Nous leur permettons depuis deux ans déjà de fixer eux-mêmes le prix de vente de leur musique pour le téléchargement à l'unité ou par album. »

Des publicités ciblées selon les profils

Les publicités s'affichent dans le navigateur web, sous un format vidéo que l'internaute doit regarder en entier avant d'accéder à la page de téléchargement. Il ne peut ni passer outre, ni faire une avance rapide, ni même passer dans une fenêtre de son navigateur ; la publicité se met en pause dès que la souris de l'utilisateur quitte le lecteur vidéo, et ne reprend qu'à son retour.

« L'apparition de ces annonces sur tel ou tel morceau est gérée de façon aléatoire par notre algorithme », poursuit  Laurent Magnin. Un artiste n'a pas la capacité de refuser une publicité et les annonceurs ne peuvent pas choisir les artistes. En revanche, il est possible de cibler une pub en fonction du profil de l'internaute.

Les premiers utilisateurs remarqueront également qu'ils ne peuvent pas télécharger tout ce qu'ils souhaitent gratuitement. C'est une question d'inventaire, reconnaît le cofondateur, Airtist ne disposant pas encore de suffisamment d'annonceurs et de publicités pour répondre à toutes les demandes de téléchargement gratuit. es artistes, de leur côté, sont rémunérés par un forfait, dans le cas où ils acceptent la formule du téléchargement financé par la publicité : ils touchent 5 centimes par morceau téléchargé, à compléter avec les 7 centimes qu'Airtist verse pour leur compte à la Sacem. S'ils préfèrent la formule payante, ils reçoivent 70 % du prix de vente.

Le modèle d'Airtist est expérimenté depuis plusieurs mois aux États-Unis par une autre start-up, Spiralfrog, dont les débuts chaotiques ont eu du mal à convaincre utilisateurs comme  investisseurs. « Spiralfrog fonctionne sur un modèle fermé avec des DRM, et oblige les internautes à se connecter tous les mois, sinon ils perdent leurs morceaux. Ce n'est pas notre cas. Une fois téléchargé sur Airtist, le morceau en MP3 appartient à l'internaute », argumente Laurent Magnin.

Plus de ventes malgré l'offre gratuite

« En fait le modèle publicitaire engendre une forte hausse de la vente de titres, car les internautes testent un ou deux titres gratuitement, puis achètent l'album en entier, s'il n'est pas trop cher. » Depuis l'ouverture de son service le 20 décembre, Airtist affirme ainsi avoir multiplié par cinq le nombre des achats effectués sur son site.

Forte de ces résultats, la start-up espère boucler un second tour de table courant 2008, de 2 à 5 millions d'euros. Elle mise en priorité sur la conclusion de nouveaux partenariats et veut muscler son offre de contenus, en particulier sur la partie concerts et événementiels. Son objectif est de générer un chiffre d'affaires « un peu inférieur à un million d'euros » d'ici un an.

 

Source ZDnet.fr

 

Le Pèlerin

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 00:27

Multimédias - Fournisseur D'accès - Alice France mis en vente par Telecom Italia

Le groupe revendiquait 882.000 clients en France fin septembre, alors que Neuf Cegetel comptait en juin 3 millions d'abonnés ADSL, Free 2,62 millions et Orange 6,57 millions.

Le fournisseur d'accès à internet Alice France a été mis en vente par sa maison mère, l'opérateur italien Telecom Italia, indique lundi 7 janvier Le Figaro. Le quotidien estime que le groupe vaut entre 600 et 650 millions d'euros.
Le journal précise que Telecom Italia "a donné un mandat de vente d'Alice France à Calyon, filiale du Crédit Agricole". En novembre dernier, Telecom Italia avait reconnu envisager un retrait du marché français du haut débit.

Consolidation du marché

Alice est le dernier petit fournisseur d'accès internet sur le marché français après le rachat de Club Internet, filiale de l'opérateur Deutsche Telekom, par Neuf Cegetel.
Le groupe italien revendiquait 882.000 clients en France fin septembre, contre 847.000 fin juin alors que Neuf Cegetel comptait à la même date 3 millions d'abonnés ADSL, Free 2,62 millions et Orange (France Télécom) 6,57 millions.
Rappelant que "la consolidation sur le haut débit est quasiment achevée" après les rachats d'AOL, Tele2 et Club Internet, Le Figaro estime que l'acquisition d'Alice est désormais "moins stratégique" et que la "cession pourrait rapporter moins que prévu au géant italien".
En juillet, Neuf Cegetel avait acheté Club Internet, qui comptait environ 600.000 clients ADSL, pour 465 millions d'euros. Sur cette base, Le Figaro estime que la vente d'Alice pourrait rapporter "entre 600 et 650 millions d'euros".

 

Source lenouvelobs.com

 

Le Pèlerin

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 00:09

Flock, le navigateur social, veut faire de l'or avec du libre

 
Flock, c’est la nouvelle coqueluche des geeks et de vos journalistes préférés, puisque certains membres de Rue89 viennent de l’adopter. Ce navigateur web ressemble à s’y méprendre à Firefox, dont il utilise la structure Gecko, avec plein de fonctionnalités en plus.
A l'origine, Flock se veut le navigateur du web2.0: un lecteur de flux RSS intégré, un éditeur de blog, une barre latérale qui vous tient informé du statut de vos contacts Facebook, une barre horizontale qui affiche les photos disponibles depuis une page, des possibilités de tagging sur Del.icio.us…
Une avalanche de plug-ins qui ravira tous ceux qui passent leurs cinq heures quotidiennes entre Facebook et MySpace. Pour les autres, ces gadgets paraîtront bien superflus.
Les internautes les plus dépendants connaissent la gourmandise de Firefox en mémoire (en français correct, ce serait un boufficiel). Malgré une quarantaine d’ingénieurs, l’équipe de Flock n’a pas su régler ce défaut. Le nouveau navigateur se comporte comme son grand frère: à la fin de la journée, avec une douzaine de tabs ouvertes, votre ordi rame comme à l’époque de Windows 98.
Alors, renard ou troupeau? A vous de choisir
D’après Michael Arrigton, Flock se paiera avec la barre de recherche, en haut à droite de l'écran. Là où Firefox dispose d'un partenariat avec Google, qui sert de moteur de recherche par défaut, Flock a signé avec Yahoo. Montant du pactole: entre 2 et 3 dollars par utilisateur et par an. Pour un marché de plusieurs centaines de millions, les chiffres ont de quoi appâter les investisseurs.
La licence Mozilla permet en effet d’intégrer du code open-source à des programmes soumis à d’autres licences. Bien qu’ils s’en défendent et qu’il reste majoritairement libre, Flock espère faire exploser la banque en commercialisant un produit qui reprend le code communautaire de Mozilla. D’après Tristan Nitot, président de Mozilla Europe, Flock représente le seul projet financé par du capital-risque utilisant le moteur Gecko.
Avec près de 70 millions de dollars de revenus annuels. Mozilla pourrait se permettre de financer elle-même (lire: racheter) les projets commerciaux développés à partir du travail de la communauté. Une hypothèse extrêmement improbable pour Nitot. Chez Robert Basic, superstar de la blogosphère germanophone, on apprend que Mozilla provisionnerait tout cet argent. Provisions qui viendraient aider la fondation au cas où le partenariat avec Google devrait être an
 
 
Source rue89.com
 
Le Pèlerin
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7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 00:24

Multimédias - L'ordinateur portable low cost


Après l'Asie, la folie Eee a gagné les Etats-Unis, où l'on est au bord de la rupture de stock. Les vendeurs en ligne, comme Amazon, ont croulé sous les commandes pour Noël. Pour répondre à ce succès, la sortie européenne du nouveau micro-ordinateur portable d'Asus a même dû être repoussée plusieurs fois: annoncée au mois d'octobre, elle n'aura pas lieu avant la fin janvier. Ceux qui l'attendaient impatiemment en sont réduits à étaler leur déception sur les forums de discussions consacrés à la machine. Pourquoi ce succès? Outre sa petite taille (une feuille A4 pliée en deux) et son poids (moins de 900 grammes), c'est avant tout son prix qui fait l'originalité du dernier-né d'Asus: vendu 300 399 dollars aux Etats-Unis pour sa version 4G, il devrait arriver en France, le 23 janvier, au prix de 300 euros.
Priorité à la connectivité et à la mobilité
Pour ce prix-là, que peut-on attendre? Certainement pas à ce qu'il égale en performance les ordinateurs portables traditionnels. Ici, rien de superflu, Asus se concentre sur les usages Internet: écrire des e-mails, lire des pages web ou regarder des vidéos, guère plus. Tout est axé sur la connectivité et la mobilité, avec réseau wifi, caméra et micro intégrés pour téléphoner à volonté (VoIP). La mémoire de 4 ou 8 Go, ridicule selon les critères actuels, est stockée sur une carte SSD (mémoire flash), ce qui rend la machine presque invulnérable aux chocs, un avantage significatif au vu de sa vocation de globe-trotter. Asus ressemble davantage, pour les fonctionnalités, à un téléphone mobile nouvelle génération, avec un format à mi-chemin de l'ordinateur portable. Pas question donc de se lancer dans des présentations sophistiquées ou dans un jeu vidéo. En revanche, ceux qui ont besoin de communiquer et d'accéder à des documents pendant leurs déplacements pourront préférer cette solution au clavier microscopique des mobiles nouvelle génération, vendus à des prix dépassant souvent les 500 euros. Le raisonnement d'Asus semble être le suivant: quitte à devoir rédiger des e-mails ou corriger un diaporama sur un coin de table entre deux avions, autant le faire avec un clavier digne de ce nom.
Linux comme système d'exploitation
Mais la vraie nouveauté de l'Eee PC n'est peut-être pas là: l'autre raison de son prix serré est à chercher non pas du côté du matériel, mais des logiciels. Pour la première fois, un ordinateur grand public est vendu avec une distribution libre et gratuite du système d'exploitation Linux spécialement adaptée. Il faut dire que dans ce cas, la licence d'un système propriétaire comme Windows ne serait pas très éloignée du prix de l'ordinateur lui-même... C'est peut-être le coup de pouce qu'attendait le monde du logiciel libre pour se faire connaître du très grand public, car si le navigateur libre Firefox est utilisé par plus d'un tiers des internautes, l'écrasante majorité reste fidèle à la marque de Bill Gates. Si l'Eee PC acquiert, comme il semble en prendre le chemin, un statut de machine de première acquisition, il se peut que la prochaine génération d'utilisateurs d'informatique regarde avec curiosité la coutume obsolète consistant à payer un prix élevé pour l'utilisation d'un logiciel... Plus surprenant pour une machine que certains journalistes avaient qualifiée d'"inadaptée à un travail sérieux", elle commence également à être commandée en masse par les établissements éducatifs, comme le district scolaire de Fresno, en Californie, qui en a acheté 1300 exemplaires pour équiper tous ses élèves.
Source rue89.com
 
Le Pèlerin
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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 00:05

La Police bientôt autorisée à installer des logiciels espions sur les PC

Le gouvernement devrait légaliser les « écoutes » informatiques. Un volet de la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure autoriserait la police à installer des chevaux de Troie.


A l'instar des téléphones, les ordinateurs seront bientôt mis sur écoute. La Police devrait obtenir le droit de mettre sous surveillance les machines des particuliers ou des entreprises dans le cadre d'affaires criminelles ou de délinquance en bande organisée. Le projet soutenu par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, devrait figurer dans la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (lopsi 2) qui sera présentée en conseil des ministres début 2008. Le texte sera ensuite débattu au Parlement et son entrée en vigueur ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois.

L'information révélée ce week-end par Le Figaro a été confirmée à l' AFP par une source gouvernementale pour laquelle il s'agit «  d'étendre aux données informatiques ce qui est déjà prévu pour le son et l'image  ».

En effet, l'article 706-96 du code de la procédure pénale permet «  la mise en place de dispositifs techniques ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, la captation, la fixation, l'enregistrement de paroles prononcées par une ou plusieurs personnes (..) ou l'image d'une ou plusieurs personnes dans un lieu privé  ».

L'espionnage des ordinateurs serait accordé par la justice dans le cadre d'affaires les plus graves comme la pédophilie, le meurtre, ou les trafics d'armes, de stupéfiants, ou le blanchiment d'argent, etc. Les juges d'instruction et celui des libertés et de la détention auraient la possibilité d'accorder ce pouvoir à la Police dans le cadre d'enquêtes préliminaires.

Un espionnage encadré par la Cnil

L'espionnage électronique pourrait revêtir plusieurs formes. Les policiers pourraient au travers d'e-mails infectés installer des spywares (logiciels espions) sur les ordinateurs suspects et ainsi surveiller à distance les informations stockées sur le disque dur ou les échanges passant par messageries électronique ou instantanée. Les agents pourraient également s'introduire au domicile ou dans l'entreprise et placer un cheval de Troie ou «  des clés de connexion, souvent semblables à des clés USB  » pour ausculter les machines, rapporte Le Figaro .

Avant que la loi ne soit appliquée, la Commission nationale de l'informatique et des libertés devrait être saisie pour se prononcer sur le sujet. «  Lorsque nous avons auditionné Michèle Alliot-Marie il y a quelques jours, elle nous a fait part de son intention de saisir la Cnil pour tous les dossiers concernant la lopsi 2 , commente Yann Padova, secrétaire générale de la CNIL. Nous serons amenés à nous prononcer sur la proportionnalité de la mesure, entre les moyens mis en oeuvre et le but recherché. Nous pourrons également émettre un avis sur les destinataires des informations ou la durée de conservations de ces données  ».

La France n'est pas le seul pays européen à souhaiter accéder aux informations stockées sur les ordinateurs des particuliers ou des entreprises. Le gouvernement autrichien a ainsi donné en octobre 2007 un accord de principe à sa Police afin qu'elle puisse espionner les machines de suspects. Un groupe de travail a été mis en place, pour définir les critères d'application de cette loi qui pourrait être appliquée d'ici à l'été 2008.

Ici comme en France, plusieurs questions restent encore sans réponse : les logiciels de la police pourront-ils passer à travers les mailles du filet des outils antispyware ? Enfin, en cas de désactivation de ces derniers, quelle sera la responsabilité des forces de l'ordre si des données sensibles ou personnelles sont dérobées par un pirate informatique pour une utilisation frauduleuse ?

 

Source 01.net

 

 

Le pèlerin

 

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 00:21

Je  ne sais pas la date à laquelle elle sera à Vèbre mais :


La TNT arrive à Foix en mars 2008



Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, sollicité depuis plusieurs mois par la Ville de Foix et le Conseil général de l’Ariège a fait savoir qu’un émetteur sera installé en mars 2008 pour la couverture de la ville par la Télévision Numérique Terrestre (TNT).

Cette couverture était particulièrement attendue, elle va donc se concrétiser et permettre un accès à ce service pour l’ensemble des chaînes diffusées.

Source: Mairie de Foix

 

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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 00:11

Microsoft ne désactivera plus les Vista piratés

 
 
Microsoft fait volte-face dans sa lutte contre le piratage. Jusqu’à présent, un Vista non activé passait après trente jours en mode restreint, ne laissant qu’un accès limité au navigateur internet. Avec Windows Vista SP1, la première mise à jour du système d’exploitation attendue début 2008, changement de programme. Le système restera quoi qu’il arrive pleinement opérationnel. Des messages d’alerte au démarrage et un fond d’écran blanc viendront tout de même rappeler à l’utilisateur qu’il n’utilise pas une copie « légitime ». Et l’encourageront à passer à la caisse, moyennant 89 dollars pour une version de base ou 119 dollars pour une version Home Premium.

Cette nouvelle politique, justifie Microsoft, répond à des retours d’utilisateurs de bonne foi, floués par des vendeurs de PC qui écoulent discrètement des copies pirates. Elle témoigne aussi de la nouvelle assurance de Microsoft dans ses mesures contre le piratage. Ainsi, Vista serait deux fois moins piraté que Windows XP. Les mauvais esprits diront que les pirates tardent peut-être eux aussi à passer à Vista. L’explication est plutôt à chercher du côté de la batterie de mesures mises en œuvre pour compliquer la vie des bidouilleurs, rétorque Microsoft. Et notamment ce système de protection très contraignant, « Windows Genuine Advantage », implanté au cœur du système, et auquel viennent recourir d’autres logiciels maison, comme Windows Media Player durant les installations et les mises à jour.

Paradoxalement, Microsoft explique que sa nouvelle politique plus laxiste accompagne en fait un « renforcement » de son dispositif anti-piratage, qui commence à porter ses fruits. Au cours du trimestre précédent, Microsoft attribue 5% de la hausse des ventes de Windows à sa lutte contre le piratage. Or, avec 35% des logiciels piratés en moyenne dans le monde, mais seulement 10% du fait de pirates chevronnés, la marge de progression reste importante. C'est pourquoi Windows Vista SP1 doit aussi combler deux failles utilisées pour contourner l’activation, l’une mimant le processus d’activation en masse utilisée par les grands fabricants de PC, l’autre décalant la période de grâce durant laquelle le système reste accessible. Tandis que des actions en justice contre les revendeurs malhonnêtes se poursuivront
.

Source : l'Expansion
 
 
Le Pèlerin
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1 novembre 2007 4 01 /11 /novembre /2007 00:04
INTERNET
Spam : une plaie sous surveillance
 
Le terme «spam» a été popularisé par un sketch de la BBC datant de 1975 dans lequel ce mot est répété à l’infini avant d’être repris en chœur dans une chanson. La pièce parodie une publicité  pour un produit typiquement anglo-saxon, un pâté de jambon en gelée bas de gamme, appelé Spam, pour spiced ham («jambon épicé»). Un mot qui deviendra une réalité ans le monde de l’Internet avec l’apparition des courriers électroniques publicitaires non sollicités auxquels sera donné ce nom.
La pratique du Spam remonterait, pour la première fois, en 1978, lorsque Gray Thuerk a l’idée de récupérer les adresses de 600 utilisateurs de l’Arpanet, réseau alors utilisé par le gouvernement et les universités, pour leur envoyer le même mail. Il est considéré comme le père du spam.
La vocation commerciale du Spam lui sera conférée en 1994, par  deux avocats américains, Laurence Canter et Martha Siegel, qui envoient cette année-là des millions de mails aux immigrants cherchant à vivre aux Etats-Unis. Cette campagne, qui leur aurait rapporté 100 000 dollars, est considérée comme le premier envoi massif commercial.
De nos jours, et à en croire le magazine américain New Yorker de février 2007, 100 milliards, c’est la quantité de courriers électroniques non désirés envoyés chaque jour dans le monde.
Le phénomène va crescendo et suscite des inquiétudes sur bon nombre d’aspects
Au deuxième trimestre 2007, et selon la société de sécurité Sophos, le volume mondial de spam a augmenté de 9% par rapport à la même période de l’année 2006. Les Etats-Unis restent en tête des pays ayant relayé le plus de spam, représentant 19,6% du volume total émis dans le monde. Suivent la Chine (dont Hongkong), avec 8,4%, et la Corée du Sud avec 6,5%. Vient ensuite l’Europe, avec la Pologne (4,8%), l’Allemagne (4,2%) et la France (3,3%). Au total, l’Asie concentre 35,2% des envois, l’Europe 28,5% et l’Amérique du Nord 24,2. Outre la part de plus en plus importante que constituent les spam dans le courrier électronique (email), les observateurs s’inquiètent de l’intrusion croissante de ce phénomène dans d’autres outils de communication sur le net tels les blogs et forums de discussion.
En effet, l’email n’est désormais plus la seule victime des parasites : les forums, les sites participatifs comme les wikis et surtout les blogs sont également désormais concernés. Pour les blogs, le problème est même devenu assez dramatique, les commentaires d’articles de blogs étant parfois envahis de dizaines de messages publicitaires. En réaction, comme pour l’email, des systèmes antispam sont apparus, avec des résultats plus ou moins heureux. Ainsi, un système comme Akismet, créé par l’Américain Matt Mullenweg, annonce avoir bloqué plus de 2 milliards de spams sur des blogs depuis ses débuts. Un chiffre impressionnant, renforcé par une autre statistique d’Akismet : 94% des réactions à un blog seraient du spam. Selon Matt Mullenweg, «le spam sur les blogs existe depuis début 2002, mais c’est en 2006 qu’il a commencé à augmenter de façon exponentielle.» Pour lui, la principale raison de ces spams qui envahissent les commentaires des blogs est évidente:  «l’objectif principal est de faire grimper un site publicitaire dans les moteurs de recherche.» Autrement dit, les spams contiennent des liens vers un autre site, blindé de publicités. On appelle ces sites des «spam blogs», ou «splogs».  Selon Technorati, il s’en crée 7000 par jour. Et grâce aux spams, ces splogs verront progresser leur audience et leur positionnement dans les moteurs de recherche. Un système en deux temps qui peut vite se révéler très rentable. Et qui menace surtout de pourrir tout l’écosystème de blogs. Certains analystes ne se sont pas gênés pour montrer du doigt l’implication de moteurs de recherche et agences marketing dans l’amplification du phénomène. Une étude intitulée "Spam double funnel : connecting web spammers with advertisers", menée récemment par un chercheur de Microsoft associé à un collègue de l’Université de Californie révèle que pour des requêtes portant sur mille mots-clés, 11% des sites apparaissant dans les pages de résultats sont en réalité des spams. Il s’agit de pages dont le référencement a été artificiellement trafiqué pour s’afficher lors de requêtes spécifiques et, surtout, rediriger l’utilisateur vers des publicités.
Selon les deux chercheurs, certaines catégories de mots-clés sont particulièrement la cible de ce type de pratiques: les requêtes portant sur les noms «drugs» (médicaments) et «ring tone» (sonneries de téléphone) font apparaître respectivement 30,8% et 27,5% de spam.
Mais les auteurs de l’étude ont surtout découvert qu’«une poignée de sociétés qui syndiquent des publicités servent d’intermédiaires entre les annonceurs et les spammeurs». Parmi elles, trois principales apparaissent sur plus de 60% des pages de spam recensées par l’étude. L’étude conclut que les annonceurs eux-mêmes devraient se montrer plus sélectifs quand aux sites où apparaissent leurs publicités : «C’est l’argent des annonceurs qui finance l’industrie du spam sur les moteurs de recherche», affirment les auteurs. Et les pratiques de ces spammeurs «encombrent le web avec des contenus de mauvaise qualité, et réduisent la productivité des utilisateurs».
De leur côté, les moteurs de recherche ont déjà mis en place plusieurs techniques pour empêcher l’apparition de ces spams dans leurs pages de résultats. Google, en particulier, n’hésite pas à déréférencer les sociétés coupables de ces pratiques.
Pour l’heure, les ripostes techniques, mêmes si elles donnent quelques résultats ne parviennent pas à venir au bout de ce fléau, tant leurs failles techniques sont mises à profit par le spammeurs, eux aussi la page en matière d‘innovations.
Au rang des filtres antispam, le plus en vogue se nomme le système CAPTCHA. Inventé en l’an 2000 par l’informaticien Luis von Ahn, le système CAPTCHA («Completely Automated Public Turing test to Tell Computers and Humans Apart», soit «test de turing permettant de différencier humains et robots automatiquement») demande à l’internaute, au moment de la création d’un compte ou de la publication d’un commentaire, de recopier dans un formulaire une suite de caractères déformés par une image.
Des experts lui reprochent la complexité de la configuration des images qu’il utilise, compliquées à lire pour un humain et qui ne sont facilement interprétées que par des robots, ces fameux «spambot», justement destinés à des envois massifs de courriers
En parallèle, des systèmes antispam complètement invisibles ont fait leur apparition sur les blogs. Akismet est le leader en la matière. Créé pour la plateforme de blogs Wordpress, Akismet stoppe en moyenne 6 millions de spams par jour et est désormais utilisable pour la plupart des systèmes de publications (blogs, wikis, forums...). A l’autre bout de l’échelle, on trouve Spamplemousse, petit logiciel créé par deux Français pour Dotclear, un autre système de blogs. Alors qu’Akismet refuse de dévoiler son fonctionnement, celui de Spamplemousse est en revanche ouvert à tous, et s’inspire clairement des antispams créés pour l’email. « Les premiers spams étaient peu complexes et faciles à repérer et à éradiquer avec un logiciel, mais parallèlement à la montée en puissance des antispams, on a pu constater une montée en complexité des spams, expliquent Alain Vagner et Benoit Clerc, créateurs de Spamplemousse. Les antispams, c’est un peu comme les antibiotiques, plus ils sont puissants, plus le mal qui est en face se renforce. C’est une course contre le temps entre les spammeurs et les antispammeurs, comme pour les emails il y a quelques années. On peut donc facilement récupérer les meilleures technologies appliquées au mail pour les adapter au problème du spam sur les blogs. » Pour autant, la lutte n’est pas aisée : « Il y a une nouvelle génération de spam tous les six mois, donc tout système antispam qui ne peut pas s’adapter est forcément obsolète assez rapidement », poursuit Alain Vagner.
De l’autre côté de la barrière les e-mails non sollicités prennent des formes de plus en plus variées. Dernière astuce des spammeurs: insérer leur texte dans des images.
«En un an, les spam qui se présentent sous la forme d’image auraient augmenté de 421% et représenteraient 25% des e-mails non sollicités » selon une étude récente publiée par l’éditeur de logiciel antispam IronPort. Même si de telles informations sont à prendre avec précaution, en raison de la tendance des éditeurs de logiciels à verser dans « le marketing de la peur », pour vendre leurs solutions, cette nouvelle forme de spam n’en demeure pas moins une réalité vérifiable par tout internaute. De plus en plus de spam s’appuient sur cette astuce capable de contourner les filtres qui ne savent pas déchiffrer et analyser de contenu inséré dans une image.
Un peu comme les techniciens de la lutte antisapm, les politiques tardent eux aussi à trouver leurs marques et à imposer des réglementations capables d’endiguer le phénomène.
Deux visions s’opposent, en effet pour la régulation du spam : l’opt-in et l’opt-out. L’opt-in : cette option, également appelée "permission marketing", est la plus respectueuse de l’internaute. Elle consiste à ne lui envoyer des publicités ciblées que s’il y a clairement consenti. Le choix de recevoir des messages publicitaires peut être proposé sous forme de case à cocher, à décocher ou encore être induit. Dans ce dernier cas, le visiteur doit être clairement prévenu du caractère commercial et des conséquences exactes de son inscription.
L’opt-out : opt-out signifie désinscription. L’opt-out consacre l’existence d’un droit d’opposition a posteriori à recevoir des courriers électroniques. A cet effet, chaque mail publicitaire envoyé doit offrir la possibilité de se désinscrire du fichier. Les fichiers opt-out peuvent aussi bien être constitués de manière légale (par exemple d’un achat d’un fichier opt-in) qu’issus d’une collecte sauvage.
En Europe, les directives du Parlement européen et du Conseil, affirment le principe de l’opt-in. Une majorité de pays de l’Union Européenne ont transposé ces directives dans leur législation. Tandis que de du côté des Etats Unis d’Amérique, la moitié des Etats environ ont adopté une législation anti-spam, qui consacre l’opt-out et condamne la prospection par courrier électronique avec une adresse d’expéditeur fausse ou non valide. Au plan fédéral, un projet de loi est en cours de discussion devant le Congrès depuis 1999. En octobre 2002, la puissante association américaine des sociétés de marketing direct a indiqué qu’elle était favorable à l’encadrement juridique du publipostage électronique à la condition que ce soit sous le principe de l’opt-out

Un coup osé

Un homme suspecté d’avoir piraté les courriels du cycliste Danois Michael Rasmussen et d’avoir tenté de les vendre à un journal a été arrêté. Cet homme âgé de 30 ans dont l’identité n’a pas été dévoilée a tenté de vendre ces courriels après s’être procuré le mot de passe du cycliste, maillot jaune sur le Tour de France avant d’être renvoyé par son sponsor, la Rabobank pour suspicion de dopage. La police a saisi plusieurs ordinateurs et disques durs au domicile du suspect, a annoncé la police danoise
Le coup dur  de la justice US

Un tribunal fédéral américain vient de condamner à trente ans de prison Christopher Smith, pour avoir envoyé des centaines de millions de courriers indésirables aux abonnés du fournisseur d’accès internet AOL. L’escroc avait choisi des créneaux classiques : la vente de produits pharmaceutiques de type Viagra, et la promotion de sites pornographiques. En vertu de la loi Can Spam américaine, il avait déjà été condamné à verser plus de 5 millions de dollars de dommages à AOL en 2006. Le juge y a ajouté une lourde peine de prison pour envoi massif de spam et vente illégale de médicaments sur internet.
Le coup gagnant

Les courriers électroniques non sollicités qui délivrent de fausses informations financières ont pris une ampleur préoccupante en 2005. Et leur impact est réel : ils font gonfler les cours des actions pour le plus grand bénéfice de leurs auteurs. «Les stock spam ou spams financiers sont la catégorie qui a connu la plus forte croissance en 2005. Leur objectif est d’influencer artificiellement le cours d’une action», explique à ZDN et.fr, Michel Lanaspèze, directeur de la communication de Sophos France. Selon la société de sécurité, ils représentaient 15% des messages non sollicités dans le monde à la fin de l’année, contre 2% seulement au début de 2005. Leur principe est le suivant : un e-mail contenant de fausses informations financières confidentielles est envoyé à des millions d’internautes. Si une partie non négligeable des internautes achète effectivement ces actions, la cote du titre va grimper mécaniquement. Les spammeurs et leurs complices, qui ont préalablement acheté des actions à bas prix, profitent de la montée du cours et les revendent au prix fort.

Source
El Moudjahid   

Le Pèlerin
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