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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 05:44

Algérie - Tizi Ouzou : Le miel de dattes : Une mixture curative

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M. Rabah Slama est un producteur de «miel de dattes». un extrait de la datte blanche. Une variété qui pousse le long des points d’eau dans une seule région du pays à savoir Laghrousse dans la wilaya de Biskra. «Elle ne pousse nulle part ailleurs. Que ce soit en Irak ou en Egypte où j’avais séjourné 10 années durant, je n’ai jamais vu cette datte», nous dira M. Slama. C’est le fruit de la trituration de la datte et de son noyau «c’est comme pour l’olive que l’on triture pour obtenir de l’huile ici en Kabylie».  Il nous fera ensuite étalage de tous ses bienfaits : il traite l’anémie de par sa teneur élevée en fer et en magnésium. Il renforce les muscles, les os et l’émail dentaire vu sa proportion élevée en Phosphore et en calcium. la vitamine A qu’il renferme renforce la vision et les nerfs auditifs. eu égard à sa richesse en sels minéraux et en vitamines, ce miel nourrit les cellules cérébrales, facilite l’accouchement tout en favorisant la galactorrhée. Il augmente la libido comme il préserve les cellules contre le vieillissement. Si sa mixture est curative, il en est de même pour la poudre tirée du noyau broyé, un intrant remarquable dans la composition des aliments de bétail. M. Slama aurait reçu des demandes d’Espagne, d’Allemagne et surtout d’un laboratoire Suisse  «qui a émis le vœu d’exploiter ce miel pour y avoir trouvé après analyses toutes les vertus que  je viens de vous énumérer» dira-t-il.

Source Horizons Rachid Hammoutène

Le Pèlerin

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 05:30

Classement des «pays les plus propres du monde» - L’Algérie à la 42e place

alger-immondices.jpg

il y a quelque temps c'était encore cela

 

L’Algérie figure à la 42e place au classement des pays les plus propres du monde. Se rapprochant des indicateurs standards en matière d’environnement, l’Algérie se retrouve au premier rang des pays arabes et africains, a rapporté un communiqué du ministère algérien de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.
Après avoir été au 66e rang en 2008, parmi 163 pays, elle fait un bond de 24 places. Le classement a été établi par des chercheurs américains de Environnement Performance Index 2010 (EPI). Sont prises en compte dans cette évaluation des données sur la qualité de l’air, de l’eau et de la biodiversité, sur les contraintes, les écosystèmes, les traitements des déchets et la gestion des ressources naturelles, ainsi que sur tous les effets de l’environnement sur la santé de la population. A noter que le classement 2010 des performances environnementales place l'Islande en première position, devant la Suisse et le Costa Rica.

Source Le Soir d’Algérie Rym Nasri

Le Pèlerin

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 23:06

Sud algérien - Transport ferroviaire - Le train sifflera au Sud

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oasis-bechar-algerie.jpg

«La ligne de voie ferrée reliant Sidi Bel Abbes à Béchar, via la wilaya de Naâma, sera opérationnelle dès le mois de juillet prochain.»

C'est ce qu'a affirmé, hier, le ministre des Transports, Amar Tou. Cette ligne contribuera au désenclavement des régions sahariennes et devra influer positivement sur l'amélioration du transport et sur l'investissement dans les régions du sud-ouest du pays, a-t-il estimé. Le ministre, qui a effectué un voyage d'essai sur 220 km entre Naâma et Beni-Ounif (Béchar), a souligné que cette ligne, qui sera exploitée dans une première phase pour le transport de marchandises, notamment les céréales et les carburants, sera par la suite élargie au transport de voyageurs à partir de la commune de Tabia (wilaya de Sidi Bel Abbes) vers Béchar sur 580 km.

M. Tou, qui a inspecté à Aïn Sefra la station de liaison automatique devant permettre le contrôle du trafic ferroviaire, a exhorté les responsables à œuvrer à la protection des structures ferroviaires contre les crues par la réalisation de digues de protection contre l'érosion du sol.
S'exprimant en marge d’un voyage d’essai sur une partie du tronçon Béni Ounif - Béchar, sur un parcours de 95 km sur les 110 qui séparent les deux villes, le ministre a estimé que cette tranche du projet sera réceptionnée le 20 juin prochain, ce qui permettra par la suite de lancer les travaux de la nouvelle gare de voyageurs de la ville de Béchar, appelée à être réalisée à proximité de la gare actuelle. Une structure qui aura une capacité de prise en charge de 650 000 voyageurs/ an, selon des indications de la Direction locale des transports.
Les travaux de terrassement de la voie et la pose des dernières traverses se poursuivent à un rythme jugé «satisfaisant» par les responsables en charge de la concrétisation de cet ambitieux projet du secteur des transports.

Amar Tou a aussi inspecté, au chef-lieu de la daïra de Beni-Ounif, le chantier de réalisation de la nouvelle gare de cette ville frontalière dont les travaux seront réceptionnés avant la fin de l’année en cours. La future gare de marchandises, située au nord de la ville de Béchar a été l’autre site visité par le même responsable qui s’est enquis de l’avancement de ses travaux estimés à 65%, abordant aussi les perspectives de développement du secteur des transport, au titre du programme quinquennal 2010-2014, qui lui consacre un investissement de 2 800 milliards de dinars orientés au renforcement du transport ferroviaire et urbain et des infrastructures aéroportuaires avec la poursuite des travaux de réalisation des tramways pour 14 villes du pays, à l’instar de celui de Béchar.

L'étude du projet de tramway de cette ville est en voie d’achèvement, a-t-on signalé. Pour le ministre, ce nouveau programme d'investissements permettra à l’Algérie de se hisser du statut de pays en développement vers celui de pays émergent et ce, grâce au développement de ses différentes potentialités économiques et de son savoir-faire.

Source Horizons R.N. / APS

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 23:06

  Les Industrie à Hussein-Dey avant 1962


Entreprise MAIA entreprise T.P Bâtiment cité Maia ...............................55 personnes
Sté des Minoteries J. NARBONNE, 68 rue de Constantine ....................................170
BEN OUENNICHE et fils, scieries mécanique, route de l'industrie ...........................152
Ateliers DURAFOUR, constructions mécaniques, rue de Constantine ...................;..272
Ateliers HANSSENS, constructions remorques, rue de Constantine .........................90
Sté FRANCALFUTS, location et ventes fûtailles, 85 rue de Constantine ...................60
Automobiles BERLIET, construction auto, rue de Constantine.................................96
Ets BLACHERE et fils, construction mécanique, rue de constantine .......................471
Ets CHOLLET, NICOL et LONGOBARDI, menuiseries mécaniques, rue Négrier ……….....270
Sté NEYRPIC - AFRIQUE, construction mécanique et hydraulique, côte rouge .........190
Sté des pétroles SHELL, caroubier ……..................................................;...........71
Raffineries du Midi, caroubier ..........................................................................37
Bouchonneries Internationales, la glacière .......................................................464
Sté STELLINE, caroubier ...............................................................................53
Dépôt R.D.T.A , ................................................................................. .........89
Sté Emboutissage et découpage,13 rue Victor-Hugo ...........................................40
Sté Algéroise Bordelaise,location fûtailles, Nouvel-Ambert ....................................17
MAILLE Edmond, serrurerie, forge, 10 Avenue Laure ............................................16
MARCHETTI, serrurerie, forge, 10 Avenue Laure .................................................11
Entreprise ROSTANY, T.P, bâtiment, rue Victor-Hugo ..........................................65
Entreprise ROUSSEL, menuiserie, rue Victor-Hugo................................................20
Sté PEARON et Cie, Tonnellerie, transport, rue Négrier ........................................48
Sté DUCO, peinture, rue Vercingétorix .............................................................73
Ets CHAUSY, machines agricoles, rue Victor-Hugo .............................................47
GORSKI, teinturerie militaire, rue Gambetta .......................................................33
CADIAT et MECAFO, machines agricoles, rue de l'Industrie ..................................43
Sté GRANDES GLACIERES ALGEROISES, rue de l'Industrie ....................................13
AIR LIQUIDE, la Glacière ................................................................................75
CANGEMI Jh. entreprise T.P ...........................................................................12
Sté AFRICAINE des BOIS, rue Négrier ...............................................................50
RENAULT RADIO, rue Pacaud ..........................................................................11
Sté JACQUEAU-BERJONNEAU, caoutchouc, rue de la Paix .....................................67
BAISI Toussaint, transport, rue Charcot ...........................................................23
Vve MERCADAL, Vinaigrerie, rue Raymond-Poincaré .............................................38
Entrep. ALONZO T.P bâtiment, 8 rue Charcot .....................................................24
Engrais du Dey, produits chimiques, rue Gambetta ........................................... ...16
Chocolaterie LEFRERE, la Glacière .....................................................................33
SIDNA, Dénaturation alcool, Léveilley ................................................................12
Entrep. GOUEN Frères, transport, Caroubier ........................................................15
Sté BERMA, conserves alimentaires ...................................................................24
MERCADAL primeurs, rue Parnet ........................................................................24
AFRICA LIEGE, rue Laurent Sintes …….................................................................48
PALSEUR René, T.P 5 rue Camille-Pelletan ...........................................................57
Carrosserie DANTON, LEYDET et MERCADAL, rue Charcot .......................................19
Sté PERTHUS, engrais, rue V.-Hugo ……...............................................................17
POSTEL, menuiserie, rue V.-Hugo ……..................................................................17
Ets DELENSEIGNE et Cie, construction métallique, rue Négrier ................ ................24
Ets LEGAL Frères, négociant en bois ..................................................................23
La galvanoplastie industrielle, Cité Brossette, 20 rue Vercingétorix............................32

Source: geneawiki

Le Pèlerin

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 11:30

Algérie – France - Petite disgression niçoise

bouteflika--sarkozy.jpg

 

Interrogé lors de la conférence de presse de clôture sur l’état des relations entre la France et l’Algérie, mises à mal ces derniers temps, Nicolas Sarkozy s’est dit « très sensible » à la présence de Abdelaziz Bouteflika, précisant qu’il l’avait lui-même appelé pour lui demander de participer au sommet de Nice.

« Mais les problèmes, qui peuvent exister entre la France et l’Algérie, ne sont pas des problèmes qui existent entre deux présidents à titre personnel. C’est une histoire compliquée, il y a beaucoup de souffrances et d’incompréhension », a-t-il estimé, avant d’ajouter : « Dire qu’il suffit que l’Algérie participe au sommet pour que tout s’éclaire dans la relation entre la France et l’Algérie, je ne serais pas aussi optimiste. » « Il faudra encore du temps. J’ai dû moi-même m’y résoudre », a-t-il encore ajouté. « Pour moi, la guerre d’Algérie, c’est une Histoire avec un grand H… De mon point de vue, sûrement, je vois les choses de façon moins passionnée. » Le président français cherche-t-il l’apaisement ? Est-ce une réponse à la décision du président Bouteflika qui, pour ne pas envenimer davantage les relations entre les deux pays, avait refusé de donner suite à la requête de parlementaires algériens au sujet de la promulgation d’une loi de criminalisation des méfaits de la colonisation ?

A bien comprendre le chef de l’Etat français, le fond du contentieux algéro-français est donc bel et bien le passif colonial. Les autorités algériennes ont toujours dit que le renouveau des relations algéro-françaises est fondé sur l’assainissement du passé colonial et de sa reconnaissance par l’Etat français. Le président Sarkozy ira-t-il jusque-là ? Peu probable. Il a déjà annoncé qu’il refusait toute repentance et renvoie la balle aux historiens. Faut-il ainsi comprendre que l’Etat français ne prendra aucune initiative dans le sens d’un endossement de ses responsabilités passées ? Certes, le travail des historiens est indispensable, voire fondamental, l’engagement de l’ancienne puissance coloniale dans la voie de l’apaisement et de la réconciliation ne l’est pas moins. Dans son discours du 7 février 2007 à Toulon, Nicolas Sarkozy, alors candidat à l’élection présidentielle, avait déjà annoncé la couleur en réhabilitant les poncifs les plus éculés relatifs aux bienfaits de la colonisation française.

Lorsque le président Sarkozy dit que l’histoire algéro-française est « une histoire compliquée », et qu’« il y a beaucoup de souffrances et d’incompréhension », ne renvoie-t-il pas dos à dos le colonisateur et le colonisé dans les souffrances endurées du fait du système colonial et de ses effets ? Certes, les souffrances sont réelles de part et d’autre, mais elles ne sont ni de même nature ni de même ampleur. Nicolas Sarkozy montre ainsi qu’il est réceptif et sensible à cette partie de l’opinion publique française qui entretient une mémoire sélective de la guerre d’Algérie et qui justifie les exactions et la répression coloniales par l’action armée du FLN.

Source El Watan Nadjia Bouzeghrane

Le Pèlerin

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 11:28

Les relations Algéro-françaises et la guerre des mémoires: Sarkozy ne cède rien…

02-06-2010 sarkozy bouteflika

 

La raison tient au fait que non seulement la kyrielle de problèmes à l’origine des tensions entre les deux pays reste entière, mais que Sarkozy et Bouteflika continuent chacun à camper sur ses positions. En un mot, le bras de fer continue. La confirmation du blocage total qui caractérise les relations entre Alger et Paris est venue de la bouche même du président français. Lors de la conférence de presse animée conjointement avec trois de ses homologues africains à la clôture du sommet Afrique-France, Nicolas Sarkozy a donné, pour la première fois, un aperçu clair de la profondeur du fossé qui sépare actuellement l’Algérie et la France.

A ceux, d’abord, qui ont pensé que le déplacement du chef de l’Etat algérien à Nice allait marquer le début de la fin de la crispation entre les deux pays, il a déclaré spontanément : « Vous pensez qu’il suffit que le président Bouteflika assiste au sommet Afrique-France pour que tout d’un coup tout s’éclaire dans la relation entre la France et l’Algérie ? Je crains que je ne partage pas exactement le même optimisme. » Tout en se montrant frustré de la tournure prise par la crise entre la France et l’Algérie – qu’il a qualifiée de pays « ami » où une partie de la population partage avec les Français « la langue et la culture » –, le président français a tenu cependant à avertir que les tensions qui caractérisent les relations algéro-françaises ne résultent pas d’un problème personnel qui l’opposerait à Abdelaziz Bouteflika. Sur ce point, M. Sarkozy a clairement soutenu que la qualité de ses relations personnelles avec le président algérien était bonne. Une manière de dire, sans doute, que les différends qui opposent l’Algérie et la France sont à considérer comme des affaires relevant des deux Etats ou, pourquoi pas, à mettre sur le compte d’autres parties. « Les problèmes qui existent entre l’Algérie et la France ne sont pas des problèmes qui existent entre deux présidents à titre personnel. Nous nous entendons bien Bouteflika et moi. Nous nous connaissons très bien », a fait savoir le président français qui a tenu d’ailleurs, à l’occasion, à remercier son « ami » pour avoir accepté d’assister au sommet Afrique-France.

Bouteflika à Nice par amitié

Et c’est justement au nom de cette amitié et par courtoisie que M. Bouteflika a, selon Nicolas Sarkozy, consenti à prendre part au forum Afrique-France. Un événement sur lequel le président algérien avait décidé initialement de faire l’impasse. Un geste que Nicolas Sarkozy semble avoir hautement apprécié et qui pourrait, pourquoi pas, à l’avenir, se traduire par un renvoi de l’ascenseur. « J’ai été très sensible à la présence du président Bouteflika (…). Pour tout vous dire, je lui ai téléphoné spécialement. Je lui ai dit s’il te plaît viens, c’est important que tu sois là. C’est un geste qu’il vienne », a révélé le chef de l’Etat français. Mais les confidences de Nicolas sarkozy concernant le dossier des relations algéro-françaises expliquent, a posteriori, pourquoi les Algériens n’ont pas jugé utile de participer à la rencontre de l’Union pour la Méditerranée (UPM) qui s’est tenue la semaine dernière à Marseille, une organisation dont ils sont pourtant membres.

S’agissant de la crise elle-même, il est apparu dans la déclaration de Nicolas Sarkozy que la question liée à l’histoire et à la mémoire est celle qui pèse le plus lourdement dans le dossier des contentieux algéro-français. Et cela davantage sans doute que les problèmes économiques ou l’affaire des moines de Tibhirine. Et s’agissant particulièrement de l’histoire, M. Sarkozy a laissé entendre qu’il n’y avait pas lieu d’attendre, dans l’immédiat, un geste de la France. Il a préconisé d’ailleurs de confier le dossier aux « historiens » qu’il faut laisser travailler. La France ne présentera pas donc des excuses ainsi que le président Bouteflika le souhaite. Au-delà, le président français a estimé qu’il faudrait du temps pour que les relations algéro-françaises se normalisent à nouveau. « Il (…) y a une histoire entre l’Algérie et la France. Cette histoire est compliquée. Il y a une souffrance derrière tout cela. Beaucoup d’incompréhensions. Et ça serait tellement important que les historiens puissent faire leur travail (…). Pour nous, la présence du président Bouteflika était importante. Mais je sais bien qu’il faudrait encore du temps. J’ai dû moi-même m’y résoudre. Mais pour ma part, je vois les choses de manière moins passionnée », a-t-il déclaré. Le président Sarkozy s’est dit d’ailleurs regretter, le premier, que « ce contexte » empêche les Algériens et les Français de travailler ensemble. Autrement dit, la crise entre l’Algérie et la France est bien partie pour durer.

Source El Watan Zine Cherfaoui

Le Pèlerin

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 11:23

Horizons édite un numéro spécial Coupe du monde 2010 : Les Verts en Afrique du sud, la plus belle victoireles-verts-2010.jpg

 

A quelques jours de l’entame officielle du grandiose festival planétaire de la balle ronde, au pays de Nelson Mandela, le quotidien Horizons met à la disposition de ses lecteurs un hors série, baptisé « Horizons Sports au cœur du 1er Mondial africain, Les Verts en Afrique du sud, La plus belle victoire », entièrement dédié à la 19e édition de la Coupe du monde, la première en terre africaine, mais aussi et surtout à la 3e participation algérienne.

Evénement traité avec autant d’attention que de détails. Louable en effet est cette initiative, riche en infos, en analyses, en actualité, en histoire aussi…Bref, un quid de la prochaine Coupe du monde qui servira à orienter les fans des Fennecs dans l’aventure sud-africaine.
Ainsi donc, tout au long des 77 pages de ce numéro spécial, en plus de l’actualité traitant de l’événement footballistique et de la biographie de l’ensemble des équipes en lice, on y retrouve notamment un dossier fortement documenté sur la participation de l’Algérie dans la grande saga africaine (papiers d’analyse, fiche technique des joueurs, retour sur le parcours qualificatif, portraits de quelques joueurs, comme celui du héros d’Oum Dourman, Antar Yahia, Madjid Bougherra ou encore Hassan Yebda…) le tout , évidemment, couronné par une interview d’un Rabah Saâdane confiant des moyens de l’équipe pour passer le premier tour. 
Africanité oblige, tout un travail a été consacré à la participation des équipes africaines, avec, en prime, des zooms sur ses grandes figures, telles que l’Ivoirien Didier Drogba, le puma camerounais Samuel Et’oo...sans oublier un gros papier sur le pays des Bafana-Bafana et les moyens qu’il a disposés pour s’offrir le prestigieux titre du premier pays africain à abriter une Coupe du monde.  Papier suivi d’une analyse intéressante sur la place du business dans le football…Bref, tout pour se mettre au parfum de cette grande messe africaine.

Source Horizons Amine Goutali

Le Pèlerin

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 11:20

Sarkozy : “Je t’en prie, viens…”

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Sarkozy a pesé de son poids pour convaincre Bouteflika de participer au sommet de Nice mais évite de s’impliquer davantage dans l’avenir des relations bilatérales en laissant, semble-t-il, le temps faire les choses.

La participation du président Bouteflika au 25e sommet Afrique France qui vient de se tenir dans la ville française de Nice aurait été négociée jusqu’à la dernière minute. On savait que l’Algérie était l’un des derniers pays à avoir répondu favorablement à l’invitation de l’Élysée. Mais ce qu’on ne savait pas en revanche c’est l’insistance du président Sarkozy qui a dû intervenir personnellement pour convaincre son homologue algérien de se déplacer à Nice. La révélation a été faite, hier, par Sarkozy lui-même lors d’une conférence de presse clôturant le sommet.
“J'ai été très sensible à la présence du président Bouteflika (...) je lui ai téléphoné spécialement pour lui dire : “Je t'en prie, viens, c'est important que tu sois là et c'est un geste qu'il vienne”, a-t-il confié sans donner d’autres détails. L’occasion était également propice pour aborder l’état des relations bilatérales qui semblent traverser ces dernières années une zone de turbulences. Et sur cette question, le chef de l’État français a été moins optimiste. “Est-ce qu'il suffit que le président Bouteflika participe au sommet Afrique-France pour que, d'un coup, tout s'éclaire dans la relation entre la France et l'Algérie ? Je crains de ne pas avoir exactement le même optimisme. Il faudra encore du temps”, a jugé Nicolas Sarkozy.  Le président français semble reprendre son ministre des Affaires étrangères tout en évitant les formulations qui fâchent. Sarkozy viserait en revanche sur les relations qui le lient à Bouteflika pour régler un différend qui les dépasse tout en reconnaissant la difficulté de régler les problèmes nés de l’Histoire.
“Les problèmes qui peuvent exister entre l'Algérie et la France, ce ne sont pas des problèmes qui existent entre deux présidents, ce n'est pas personnel, on s'entend très bien, on se connaît très bien”, a-t-il poursuivi. “Il n'en reste pas moins qu'il y a une Histoire entre l'Algérie et la France, que l’Histoire est compliquée, qu'il y a beaucoup de souffrance, beaucoup d'incompréhension et qu'il serait tellement important que les historiens puissent faire leur travail librement”, a encore déclaré Sarkozy. “Pour moi, la guerre d'Algérie, c'est une Histoire avec un grand H, ce n'est pas une expérience puisque je n'avais pas l'âge. De mon point de vue, sûrement, je vois les choses de façon moins passionnée”, a-t-il relevé en laissant implicitement entendre que ce n’est pas forcément le cas de son vis-à-vis.
Sarkozy aura ainsi repris de la main gauche ce qu’il a donné de sa main droite. En attendant, les relations bilatérales resteront l’otage de la persistance des divergences sur la reconnaissance par la France de ses crimes coloniaux commis en Algérie durant les 132 ans d’occupation. Initialement programmée pour 2009, une visite d'État en France du président Bouteflika reste reportée sine die et le déplacement niçois n’a pas permis de lever certaines contraintes qui puissent débloquer la situation et fixer une date. Nicolas Sarkozy qui avait dénoncé le système colonial “injuste par nature”, mais refusé toute idée de “repentance” lors de sa visite à Alger, en décembre 2007, reste visiblement sur la même position.

Source Liberté Salim Tamani

Le Pèlerin

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 11:15

Algérie - Tipasa : La première destination balnéaire du pays accueille ses hôtes

tipasa la corniche

 

Depuis hier, 1er juin, la saison estivale a installé officiellement son ambiance sur la côte tipasienne. Evènement qui coïncide, comme chaque année à pareille date, avec le lancement du plan bleu.

En tout, 43 sur les 57 plages que compte la wilaya sont autorisées à la baignade. Soit le même nombre que celui de la saison dernière. A l‘instar des années précédentes, l’on s’attend à Tipasa aussi pour cet été à un grand rush, d’autant plus que ses 120 kilomètres de côte ravissent la vedette à tout le littoral algérien en accueillant en moyenne pas moins de 30 millions durant les trois mois d’été, notamment depuis ces deux derniers lustres. «durant la saison estivale de 2009, la wilaya de Tipasa qui est la première destination balnéaire privilégiée de tout le littorale a accueilli exactement 27 263 600 estivants, soit moins de quatre millions du record enregistré en 2008.
La cause de ce recul est dûe essentiellement au fait que le mois de jeûne de l’année dernière a coïncidé avec une partie de l’été», fait savoir un chef de service de la direction du tourisme à Tipasa. Et d’ajouter «comme chaque année, nous préparons le déroulement de la saison estivale des mois durant avant son entame.
L’objectif escompté est justement de réunir toutes les conditions nécessaires pour que les hôtes de Tipasa passent un agréable séjour. Les préparatifs ont concerné nombre de volets».
À ce propos, le même interlocuteur dévoilera que les autorités ont débloqué une enveloppe de 54 millions de dinars aux titres des PCD et du budget de wilaya pour entreprendre diverses opérations dans les périmètres et à l’intérieur des sites de baignades autorisés. «Ces actions ont concerné l’aménagement et l’entretien des accès de quelques sites de baignades, la réfection de postes de secours, de fontaines publiques et des blocs sanitaires ayant subi des dégradation et enfin l’aménagement de 17 parkings.
Ces travaux sont réalisés chaque année, notamment depuis 2005 et ce pour permettre aux estivants d’avoir dans les sites de baignades toutes les commodités basiques dont ils ont besoin» détaillera le responsable en question. Toujours sur le registre des enveloppes allouées pour le déroulement de la saison estivale, les pouvoirs publics ont consacré plus de 102 millions de dinars pour le lancement de 45 projets d’entretien de nettoyage et d’embellissement des plages et des villes côtière dans le cadre du programme «Algérie Blanche». Concernant les équipements d’acceuil et d’hébergement que recèle la wilaya, la direction du tourisme en a recensé une capacité globale de 12108 lits. «Les équipements d’acceuils permanents de la wilaya, constitués de neuf hôtels et de quatre auberges totalisent une capacité de 3048 lits, dont 360 dans les auberges.
A cette capacité s’ajoute celle des équipements provisoires (centres de loisirs et de vacances, campings et centres spécialisés) constitués de 9060 lits. En somme, les capacités de la wilaya en matière d’hébergement durant cet été dépassent les 12100 lits» détaillera le même vis-à-vis.
Pour sa part la direction de la protection civile de Tipasa se dit également prête pour la saison estivale. «Pour la surveillance des plages nous avons renforcé nos équipes affectées sur les sites de baignade par un effectif saisonnier. 180 recrues rejoindront leurs postes respectifs des le 1er juin, 380 en juillet, 280 en août et 180 en septembre. S’agissant de nos équipes mobilisées elles comprendront notamment six médecins, 26 plongeurs et 62 agents professionnels» révèle le lieutenant Michalikh, le chargé de la communication à la direction de la protection civile à Tipasa.
Avant de poursuivre : «9 zodiaques,  trois embarcations semi-rigides ainsi que 15 ambulances seront constamment mobilisé jusqu’à la fin du plan bleu».

Source Horizons Amirouche Lebbal

Le Pèlerin

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 11:03

Algérie - Nouveau ministre de l’énergie, Youcef Yousfi au chevet de Sonatrach, malade de ses scandales

sonatrach 

Il devra mener à terme l’opération mains propres ou l’assainissement de la compagnie nationale pétrolière sans gros dégâts sur l’Algérie et en finir avec la paralysie de Sonatrach.

La nomination de Youcef Yousfi ministre de l’Énergie et des Mines est le fruit d’un compromis dans les hautes sphères du pouvoir, avancent des sources concordantes. Il est clair que le président Bouteflika a lâché Chakib Khelil pour ses responsabilités dans le scandale Sonatrach. Ahmed Ouyahia, le Premier ministre,       aura influé de tout son poids dans ce changement, ajoutent-elles.
En fait, ce retour à la tête du secteur de l’Énergie, le nouveau titulaire du poste le doit à son capital expérience dans la branche, sa proximité avec les décideurs et un parcours politique et diplomatique sans fautes.
En effet, ce natif de Batna est titulaire d’un doctorat en chimie obtenu en France. Après avoir été enseignant à l’Université dans les années 1970, il devient directeur des industries pétrochimiques au ministère de l’Énergie au temps de Bélaïd Abdesselam. En 1979, il est nommé vice-président à Sonatrach, chargé de la commercialisation. Surprenant, il avait dans son équipe Bouhafs,
l’ex-PDG de Sonatrach, et Ali Hached, le conseiller du ministre. Youcef Yousfi devient DG de la compagnie pétrolière nationale en 1984. Il occupera ce poste pendant 5 ans. Au cours de cette période, il a négocié entre autres les contrats de vente de gaz algérien aux États-Unis. Anecdote, il reçoit à cette époque le patron de la compagnie allemande Ruhrgas qui lui dit : “Je vous propose une offre intéressante (achat de gaz). Youcef Yousfi se met en colère. Il le renvoie du bureau. Car la marge proposée pour l’Algérie était ridicule (64 cents par million de BTU), raconte un ancien collaborateur. En 1988, Youcef Yousfi est nommé président du Fonds de participation énergie. Au début des années 1990, il est conseiller du ministre qatari de l’énergie et consultant à Qatargas.

L’Algérie a-t-elle perdu le marché allemand ?

En 1995, à la nomination de Liamine Zeroual comme président de la République, il est nommé directeur de cabinet du chef de l’État. “Aspect méconnu de sa carrière, il a contribué avec Ahmed Ouyahia à la création du RND”, confie une source sûre. De 1997 à 1999, Youcef Yousfi est à la tête du ministère de l’Énergie. “C’est la première fois dans l’histoire du pays qu’un ministre de l’Énergie passe le relais au même ministre qu’il a remplacé en 2000”, ajoute la même source. (Cérémonie de passation dimanche dernier). Au cours du premier mandat du président Bouteflika, Youcef Yousfi détient le portefeuille de ministre des Affaires étrangères jusqu’en 2001. Par la suite, on lui confie le poste d’ambassadeur au Canada, puis représentant de l’Algérie aux Nations unies et enfin ambassadeur à Tunis avant de remplacer Chakib Khelil à l’Énergie.
“C’est un bon signal envoyé à l’extérieur. C’est un bon compromis. Youcef Yousfi est un responsable que l’industrie des hydrocarbures connaît. Il a été déjà ministre de l’Énergie. Il est apprécié par les cadres de Sonatrach”, confie  un ancien responsable du secteur. Au cours de sa carrière, Youcef Yousfi s’est taillé la réputation de travailleur acharné. Et il fait travailler durement ses collaborateurs.

La main À la création du RND

Mais sa tâche sera difficile. Les dossiers s’avèrent très lourds. Ce passionné de pétrochimie reconverti en médecin au chevet de Sonatrach, malade de l’affaire Meziane, devra mener à terme l’opération d’assainissement à Sonatrach. Des cadres trempés jusqu’au cou dans des affaires de malversations continuent à travailler au sein de la compagnie. Parmi ses chantiers à  court terme, il devra reprendre en main rapidement la compagnie et rompre avec cette période d’indécision, au total près de cinq mois de paralysie. Il convient également de rassurer les cadres de Sonatrach et les partenaires à l’étranger. “Ces derniers connaissent bien Sonatrach. Ils savent que c’est juste une courte période de turbulences. Et que la compagnie nationale va sortir  de la crise renforcée”, nuance un ancien responsable de Sonatrach. Autre chantier : améliorer la gouvernance de Sonatrach dont les défaillances sont à l’origine du scandale Sonatrach. “Mais il y a eu tellement de dégâts. Le top management constitué de cadres compétents a été décapité durant l’ère Khelil. Il convient de rappeler ces cadres éjectés”, ajoute un autre responsable. Quant aux relations du “pétrochimiste” avec le nouveau patron de Sonatrach, c’est l’incertitude. On sera plus fixé dans les prochaines semaines, voire les prochains mois.
À noter qu’un décret vient de paraître confirmant Noureddine Chérouati comme P-DG de Sonatrach ainsi que les quatre vice-présidents de la compagnie récemment nommés. Le premier n’est pas un relais de Chakib Khelil, assurent des sources concordantes. Les quatre vice-présidents sont quasiment tous issus de Sonatrach. Saïd Sahnoun, le vice-président amont cumule une riche expérience opérationnelle ; il a été directeur de la région de Hassi R’mel, responsable du groupement BP-Sonatrach, puis directeur des associations. Yasmina Hamdi, désignée vice-présidente chargée de la commercialisation, est une élève d’Ali Hached qui était le plus apte à succéder à Mohamed Meziane, qualifiée de fine connaisseuse des enjeux du marché international du gaz. Abdelkader Benchouia, le vice-président aval cumule une longue expérience dans le raffinage.
Directeur de la raffinerie de Skikda, la plus grosse installation du pays, il est nommé par la suite P-DG de Naftec, la filiale de Sonatrach spécialisée dans le raffinage avant d’occuper le poste de premier responsable de la division raffinage à Sonatrach. Allaoua Saïdani, le vice-président de l’activité transport par canalisations, est issu de Sonelgaz. Il était président de la filiale gestionnaire des réseaux de transport de gaz à Sonelgaz. “Ce sont des responsables compétents”, assure un ancien cadre à Sonatrach.

Source Liberté Khaled R.

Le Pèlerin

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