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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 08:06

Algérie - Revalorisation des pensions d'avant 1996 : Les retraités parlent de «deux collèges»


 

http://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gifAu lendemain de l'annonce des nouvelles dispositions de l'exemption de l'IRG pour les retraites de 20.000 dinars et moins, et de celles relatives aux augmentations des pensions les plus modestes, et des revalorisations annuelles applicables incessamment, les retraités ont eu une réaction mitigée, certains d'entre eux se considérant toujours lésés. Ils reconnaissent, cependant, «que l'application de ces mesures est un élément de solidarité et de justice sociale».
«Ce sentiment d'avoir été lésés existe car, disent-ils, ils n'ont toujours pas bénéficié jusqu'à ce jour, de l'alignement de leurs pensions à l'indice des salaires, pourtant décidé par la loi avec effet rétroactif à partir de 1983».
Touchés par la non application de l'actualisation des retraites, ils disent être victimes d'une injustice. « Pourquoi avoir pris en charge les pensions liquidées à partir de 1996, alors qu'elles étaient déjà nettement meilleures que les nôtres, nous les pensionnés d'avant 96». L'ambiance, chez ces derniers, n'est donc pas à la «fête».
Ils ne désespèrent pas cependant de la prise en charge de leur situation « à l'effet de nous donner plus de dignité, disent-ils ». Et d'indiquer qu'il existe un projet de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), pour actualiser toutes les retraites, ou tout au moins, relever substantiellement le taux d'augmentation annuelle pour celles antérieures à 1996. Mais en attendant, il y a deux catégories de pensionnaires à la CNR », soutiennent les concernés.
«Un premier et un second collège, si l'on peut dire, avec tout ce qui en résulte sur le plan du volume des pensions et du statut social », lance avec dépit un des concernés par cette situation.
D'autres, dont des anciens cadres supérieurs, se relayent pour expliquer l'état peu reluisant qui est le leur. « Au crépuscule de notre vie, fait-on observer, l'on se retrouve profondément déçu, blessé moralement autant que froissé à souhait par un régime de retraite injuste. Nous les anciens retraités, on a beau avoir été cadre, chef de service, voire directeur et avoir assumé des responsabilités importantes, le montant de notre pension n'approchera même pas celui accordé actuellement à un simple employé, planton ou femme de ménage», déplorent-ils.
Et de poursuivre, «nos retraites non alignées à l'indice des salaires prévu depuis 83, ressemblent à s'y méprendre à de simples pécules clochardisant chaque année un peu plus leurs titulaires que nous sommes ».
Le secrétaire fédéral de la FNTR, ainsi qu'un syndicaliste de l'UGTA membre du Conseil d'administration de la CNR à Constantine, rencontrés à ce sujet, ont confirmé cet état de choses en soulignant «les bonnes intentions» de leur organisation pour ce qui est de cette question. « La fédération et les syndicats des retraités, disent-ils, ont bien proposé l'actualisation de toutes les pensions, juste après la décision prise en 1992. Mais malgré nous, il a été décidé de réviser les retraites à partir de 1996 ». Selon nos interlocuteurs, le Conseil d'administration de la CNR a toujours opté pour rattraper la mise, avec des propositions faites depuis 1999, d'augmenter de 30 % les pensions antérieures à 1996, ceci tout en diminuant le taux de ceux qui ont bénéficié de l'actualisation... ». Mais rien jusqu'à
maintenant.

Source Le Quotidien d’Oran
 

Le Pèlerin

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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 05:58

Algérie - Pourquoi la crevette vaut trois caisses de sardine



A Béni-Saf, ville réputée pour l'activité de pêche, même si la sardine est cédée, ces jours-ci, raisonnablement à hauteur de 50 dinars le kilogramme, et ça c'est une chance, il demeure que les autres poissons sont hors de prix. Dans d'autres régions, la même sardine est proposée entre 100 et 120 dinars le kilo, et atteint les 160 dinars à El-Kala. Et si la consommation des autres variétés de poisson a toujours été un luxe, jamais cependant les prix n'ont connu une telle flambée, comme c'est le cas ces dernières semaines.

En fait, manger du poisson blanc ou des crustacés relève de l'impossible pour la majorité de la population dont le pouvoir d'achat est mis à rude épreuve. Ce luxe reste réservé aux couches aisées de la société. Comment peut-il en être autrement avec des prix affichés aujourd'hui au niveau de la pêcherie du port de Béni-Saf où le rouget est proposé à ... 1.200 dinars le kilo, le faux merlan (régionalement, «Bakalou») à 900 dinars, le «Mister» à 500 dinars. En outre, la crevette, la vraie, nous dit-on, a pratiquement disparu des étals. Elle prend d'autres directions, semble-t-il. Reste l'autre poisson de toutes les bourses, le «sorel» qui est cédé à 100 dinars le kilo. Quant à la sardine, qui a le plus de chance de finir dans la poêle de la ménagère, elle est cédée entre 40 et 50 dinars, selon la saison, à Béni-Saf, contre 100 dinars et plus ailleurs.
Sous-production ou trop forte demande ? A quoi est due la cherté du poisson. Nous avons tenté d'en savoir plus à travers une virée au port de Béni-Saf, ce samedi.


«Trouvez-le ce poisson !»


Le matin vers 09 heures, le bassin n'est pas désert. Renseignements pris, aucun sardinier n'a lâché les amarres, ni encore les chalutiers sauf les gros tonnages, plutôt les derniers bateaux, importés dans le cadre de la relance économique du secteur de la pêche. De puissants vents d'Est (Chergui), soufflant la nuit, avaient obligé les bateaux à rester au port. Nous nous sommes rapprochés de quelques professionnels. Un armateur, propriétaire d'un chalutier ancien modèle ou type 400 CV, (l'armateur n'a pas été intéressé par l'acquisition d'un bateau neuf par le biais du plan de relance économique), fait d'emblée cette réflexion : «Il n'y a plus de poisson dans nos eaux territoriales, le poisson commence à se raréfier. Le chalut est traîné, toute la nuit, pour remplir 1 ou 2 cageots. On ne peut même plus couvrir nos frais». A la question où sont passées toutes ces zones identifiées «chalutables», cette carte de pêche mise en circulation par le MPRH (Ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques), notre interlocuteur dira : «Ça c'est du khorti». Nous lui faisons rappeler que des études ont montré que le stock pélagique est estimé à 187.000 tonnes, et qu'il s'est stabilisé depuis 30 années, référence aux deux campagnes d'évaluation «La Thalassa» en 1982 et celle de 2004 initiée par le MPRH en collaboration avec l'institut espagnol d'océanographie et réalisée par le bateau scientifique «Vizconda de Eza». Et que des experts s'accordent à dire que l'Algérie est l'un des rares pays où le poisson meurt de vieillesse, et que, contrairement à notre pays, les pays voisins, malgré la faiblesse des moyens, arrivent à tirer de la mer une quantité beaucoup plus importante. «De vieillesse ? trouvez-le moi ce poisson. Je vous dis que c'est du n'importe quoi, en plus on est en été et la pêche se trouve au-delà des 200 brasses (01 brasse = 1,80 m), donc il faudrait au moins 05 câbles pour l'atteindre», répond notre interlocuteur. A cette explication, on lui demande si ce n'est pas une question de matériels, d'équipements. »Pas souvent, car même les nouveaux bateaux sont à notre niveau de production», ajoute-t-il. On prend congé de cet armateur qui semblait plutôt préoccupé de rejoindre son bateau, et on prend contact avec deux marins pêcheurs, Ali et Brahim. Ils viennent de la commune de Bouzedjar et travaillent à bord d'un sardinier immatriculé à Bouzedjar. «D'abord pourquoi Béni-Saf ?», interroge-t-on. «Parce que la sardine est un poisson migrateur, et que la pêche est, ces derniers temps, à El-Gherbi (Ouest)», répondit Brahim. «Et quand elle est au «El-Cherk» (l'Est), ce sont les gens de Béni-Saf qui viennent chez nous. Un morceau de pain qu'on coupe en deux». Ali intervient : »J'ai entendu la discussion que vous avez eue avec l'armateur, il se trompe catégoriquement. La vie du marin pêcheur est sur les nouveaux bateaux, mais aussi avec un Raïs Pibtchou (un crack). Moi, j'étais sur un chalutier, type 300 CV, la pêche était mauvaise et la vie était dure. Parfois on travaillait toute la semaine pour arriver à gagner une misère le jeudi». On lui demande des explications. «Franchement, on a deux types de Raïs (patron de pêche). Ceux qui ont actualisé leurs connaissances en allant suivre des cours à l'école de pêche, et savent aujourd'hui très bien manipuler un compas, un GPS ou encore un ordinateur avec Internet, savent lire une carte de pêche et commandent ces nouveaux bateaux sophistiqués. Ceux-là gagnent très bien leur vie et font vivre tout le monde avec eux, marins pêcheurs, armateurs, mandataires... Les autres, ceux qui sont encore au stade de la pêche traditionnelle, c'est-à-dire par repérage, par signalement d'une montagne, d'une lumière..., méthode archaïque héritée du père Raïs, ceux-là bousillent le matériel pour quelques kilos de poisson. Voilà toute la vérité, khouya», argumente Ali. Il expliquera que c'est la raison qui l'a poussé à monter sur un sardinier. Ali ajoutera : «Mais ces jours-ci la pêche est favorable, même s'il y a des jours où l'on a chômé à cause de l'apparition de la lune ou du mauvais temps».

Pourquoi la sardine est jetée a la mer

Un troisième marin pêcheur, Mustapha, se joint à nous pour parler de la «morka», une espèce de matière gluante et transparente qui s'agglutine et bouche les mailles du filet synonyme de pêche infructueuse. «Mais si parfois la pêche est bonne, il y a aussi le revers de la médaille. Comme ce jeudi, où il y avait une surproduction, le cageot de sardine a été vendu à 400 dinars (sur le marché de détail, le kilo passe généralement à 40 fois moins). Le manque de conserveries dans la région a une incidence négative sur le prix du cageot de sardine, notamment quand celle-ci inonde les quais. Fort heureusement, pour nous autres, marins pêcheurs, armateurs, mandataires, il y a ces gros clients qui, avec leurs camions frigorifiques, nous viennent d'un peu partout pour acheter la production. Sinon, faute d'acheteurs, comme cela s'était produit par le passé, soit le prix du cageot baisserait au plus bas ou encore les bateaux se trouvent parfois dans l'obligation de la jeter à la mer, c'est rare mais c'est déjà arrivé. Dans ces deux derniers cas, comment couvrir toutes nos charges, taxes, pièces détachées, le mazout (ce dernier est semble-t-il payé au même titre que les automobilistes) quand le cageot de sardine est bradé ?», explique notre interlocuteur.
Un des chauffeurs des camions-frigos se joint à notre discussion. «D'abord il n'y a même pas suffisamment de glace pour la conservation du poisson. Avant-hier, je suis allé jusqu'à Arzew pour ramener de la glace pour ma marchandise qui part en direction de l'Algérois. Nous payons 250 dinars pour quelques pelles de glace (l'équivalent d'un sac pouvant contenir 25 kg de farine) et parfois il n'y a plus de glace», indique-t-il.
Pourquoi la glace dans un camion-frigo ? interroge-t-on. «Pour une sécurité supplémentaire, au cas où le moteur tomberait en panne», répondit le chauffeur.

On s'achemine vers une vraie catastrophe

Il est midi passé, on quitte le port, promettant à un mandataire de revenir l'après-midi. Envie de manger un plat de poissons. On s'installe dans un restaurant à quelques mètres du port. Attablée, non loin de moi, une famille algéroise m'avoua qu'elle est là à Béni-Saf pour non seulement visiter la région mais surtout pour déguster la sardine de Béni-Saf, grillée bien sûr. On leur explique que la sardine de Béni-Saf est appréciée, voire réputée, en raison du grand taux de plancton qu'elle renferme. Mon plat varié de poissons terminé, je paye l'addition et je file au port car un chalutier venait de rentrer au port. Mais ni les mouettes, ni les bambins ne seront contents : quatre cageots, à peine remplis, sont descendus pour être vendus à l'intérieur du hall. Le premier, des rougets, est arraché à... 12.000 dinars, idem pour les trois autres. Le vendeur n'a même pas le temps d'annoncer le prix suivant misé, qu'un clin d'oeil ou un geste semble dire que l'affaire est conclue. De toute façon, c'est à n'y rien comprendre. Les acheteurs, des fournisseurs de grands restaurants d'Oran ou de la capitale, qui, diront-ils, sont tenus d'honorer leurs engagements. «Parfois on est obligé d'acheter à perte, sinon on perd le marché», me dit l'un deux.
Dans le hall, un ancien Raïs, Ammi Boucif, qui est actuellement à la retraite. Et après un bref échange de mots, on lui demande ce qu'il pense de cette sous-production. Ammi Boucif ne se contente pas de justifications conjoncturelles. Selon lui, depuis une dizaine d'années, la pêche traditionnelle rapporte de moins en moins. Il faudrait, dira ce vieux briscard, opter pour les nouvelles méthodes de pêche et acquérir des nouveaux équipements, et que les jeunes patrons de pêche retournent à l'école pour se former. Ammi Boucif déplorera l'usage de la dynamite dans la pêche. Il condamnera aussi le non-respect des cycles de reproduction des ressources halieutiques. Il condamne l'usage de certains types de filets interdits par la loi en vigueur, tels les filets à cordes et les filets «dérivants». Il est vrai qu'au rythme où vont les choses, on s'achemine tout droit vers une catastrophe écologique. L'exploitation démesurée de la côte, souvent au mépris des règles élémentaires, fait que les poissons se raréfient de plus en plus. Pour preuve la disparition pure et simple de certaines espèces.
On quitte Ammi Boucif pour aller à la rencontre du mandataire du matin. Lui aussi est très préoccupé par le déplacement de ses clients. Il nous invite dans l'un des bureaux et avant de commencer à exposer ses problèmes, on lui demande le pourquoi de cette hausse des prix du poisson blanc. «C'est clair et c'est simple, il y a le rapport offre et demande. Aujourd'hui, en raison du nombre de chalutiers en activité, la pêche, ou la production, est faible. La moitié de la flottille des chalutiers est en panne. Les raisons sont multiples mais liées. D'abord l'éloignement en été des zones de pêche, la vétusté du matériel (moteur surtout), la chaleur... Le trajet aidant, le moteur chauffe et tombe en panne, et franchement la pièce détachée de ces moteurs «ancien modèle» manque énormément. Le matériel de pêche, entre autres les filets et les pièces de rechange des moteurs, demeure le plus grand souci des propriétaires des embarcations de pêche. Et avec, en face, une demande de plus en plus grande, le peu de production qui est offert donne des prix exorbitants».
Parlant de son métier de mandataire dans une pêcherie, il dira : «Vous savez, ce métier est devenu très difficile. Tous les jours, on est en train de courir derrière nos clients. Le comble c'est quand un nouveau client prouve, pendant plusieurs semaines, sa fidélité, tu es obligé de lui donner le poisson à crédit. Et quand il se retrouve, malgré lui, devant une situation de créances impayées, tu subis le même sort. Et si un de ces quatre matins, il ne revient plus ? Et quand vous avez une dizaine, voire plus, dans l'année de cas comme ça, vous savez à quoi vous en tenir. Quand vous avez un ou deux bateaux en panne et que vous voyez le propriétaire embarqué dans ces dépenses, vous êtes obligé de l'aider à sortir de cet engrenage. C'est-à-dire l'assister financièrement. Il y aussi le problème de la caisse vide, on la paye à 80 dinars l'unité et d'emblée c'est un emballage perdu», relate le mandataire. Au sujet de l'utilisation de la caisse en plastique, imposée par la législation, ce mandataire n'a pas caché que pour répondre à tous les besoins des bateaux, il faudrait au moins 30.000 caisses par trimestre. La caisse en plastique coûte environ 320 dinars l'unité. «Faites les comptes», dit-il.
Notre tournée devait se terminer au niveau de l'administration locale de la pêche, et en l'absence du premier responsable (en congé), c'est un ancien cadre à la retraite, qui s'est converti malgré lui dans le métier de la pêche pour «joindre les deux bouts» qui conclut : «Avant de réussir le pari de relancer l'industrie de la pêche, les responsables concernés gagneraient au moins à préserver notre patrimoine halieutique». «Si on n'arrive pas à pêcher souvent le poisson, on doit éviter de le pêcher fréquemment petit, sinon viendra le jour où on ne le pêchera jamais. Ce qui s'appelle assurer la sécurité alimentaire». Au fait, si vous voulez faire la comparaison, un kilo de crevettes vaut trois caisses de sardine !

Source Le Quotidien d’Oran


Le Pèlerin

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 23:28

Maïlis et la Natation synchronisée


Ma petite fille Maïlis – 9 ans- a décidé de se lancer dans la Natation Synchronisée.
Elle a fait l’objet d’une sélection et elle a été retenue dans le club de Colomiers.
Depuis le temps que j’attendais que l’un de mes descendants s’intéresse aux sports d’eau…Vous m’en voyez ravi.
Pour plus d’information, je me suis renseigné sur ce sport…Ah la richesse des informations de Wikipedia…
La natation synchronisée est un sport nautique, mélange de danse et de natation.
Discipline très exigeante, elle demande une très grande force cardio-respiratoire ainsi qu'une grande énergie musculaire. Les athlètes doivent être souples, puissants, créatifs et endurants. Cette discipline demande de la concentration pour suivre le rythme musical, se déplacer et se repérer en trois dimensions dans l'eau. Proche de la danse, la nage synchronisée doit faire preuve de grâce, d'élégance et de beauté.
Ce sport tend à devenir mixte, surtout aux États-Unis, au Canada, et de façon moindre, en France. La FINA (Fédération internationale de natation) a admis les hommes dans ce sport en 2000.
La natation synchronisée était pratiquée à l'Antiquité par les grecs pendant les jeux, comme divertissement. Mais c'est seulement vers 1912 que la nage synchronisée actuelle est apparue en Australie, notamment avec Annette Kellerman. Sa popularité s'étendit jusqu'aux États-Unis, puis au Canada, pays qui présenta la première compétition de toute l'histoire en 1924. Les ballets aquatiques ont popularisé ce sport dans les années 1930, ainsi que les films hollywoodiens, particulièrement le Le Bal des sirènes de George Sidney tourné en 1944 avec Esther Williams.

En natation synchronisée les points récompensent la technique et le sens artistique
.

Il existe des compétitions solo, duo et en équipes de huit nageuses maximum. Les ballets durent entre 2 et 5 minutes, selon la catégorie d'âge et de l'épreuve. Une marge de 15 secondes est autorisée avant. Les duos ont droit à une remplaçante, une équipe peut en avoir deux.
Les nageuses ont le droit de présenter une danse sur la plage, mais elle ne doit pas excéder dix secondes.
Les nageuses n'ont en aucun cas le droit de toucher le fond de la piscine, même lorsqu'elles effectuent des portés (pyramides).
Une compétition de championnat se déroule en deux parties :

Les figures imposées :

Pour les benjamines, les minimes, et les juniors : Elles comportent quatre figures imposées (deux obligatoires et deux tirées au sort), réalisées de manière statique et sans musique devant un jury.
Pour les seniors : Les nageuses exécutent des éléments imposés, dans un ordre donné et harmonisés sur une musique.
Le programme libre : Les nageuses créent leur propre programme (ballet), sur une durée imposée.
Pendant l'exécution des programmes, il est interdit de toucher le fond de la piscine ou le bord du bassin. Les mouvements peuvent être effectués avec les jambes ou les bras, sous l'eau ou hors de l'eau. Il est possible de faire des « portés ». Toutes les nageuses doivent évoluer de façon synchronisée entre elles et avec la musique.
Les juges doivent noter le travail technique pour les figures et les aspects techniques et artistiques pour les programmes. Les notes techniques sont données pour la synchronisation, l'exécution et la difficulté des mouvements. Les notes artistiques sont données pour la chorégraphie, l'interprétation musicale et le style de présentation.

La tenue autorisée se compose de :

D'un pince-nez ; qui empêche l'eau de rentrer dans le nez lors des longues séries de figures en apnées. Les pince-nez sont autorisés en toutes circonstances.
De lunettes de natation ; les lunettes ne sont autorisées que pour les séances d'entraînement et les figures imposées. Elles ne sont pas permises lors des ballets.
D'un bonnet ; autorisé pour les séances d'entraînement et les figures imposées (uniquement blanc). Les figures imposées s'exécutent en maillot de bain noir et en bonnet blanc, afin que les nageuses ne soient pas reconnaissables.
D'un maillot de bain, aux couleurs du club pour les séances d'entraînement, noir pour les figures imposées et en accord avec le thème musical pour les programmes. Les maillots de bain doivent être d'une pièce, sans trop d'échancrure ni de décolleté.
Les coiffes, uniquement pour les programmes, en harmonie avec les maillots, sont tenues par des pinces, autour d'un chignon, sur des cheveux gélatinés (avec de la gélatine alimentaire) pour une bonne tenue dans l'eau.
Le maquillage, en harmonie avec les couleurs du maillot. Vernis à ongles non autorisé.
Le port de bijoux est interdit.
L'autorisation des nageuses à la participation aux compétitions officielles est conditionnée par l'âge et en France au niveau des marsouins.
Les principales compétitions nationales françaises :
Poussines : - de 9 ans
Benjamines : de 10 à 12 ans
Minimes : de 12 à 15 ans
Juniors : de 15 à 18 ans
Seniors : + de 18 ans

Les Marsouins :

Les marsouins sont des grades que toute nageuse doit passer pour accéder aux compétitions. Il en existe sept du pré-marsouin au 6e marsouin, le 6e marsouin étant le niveau le plus élevé. Cette épreuve est composée d'une épreuve de natation sportive, une épreuve de gymnastique, de figures imposées et d'un parcours aquatique.


Catégorie âge marsouin :

Poussine 8 ans et pré- Benjamine 9 à 12 ans, 1er et 2e
Minimes 13 à 15 ans (11 et 12 ans surclassé), 3e et 4e
Juniors 15 à 18 ans (13 et 14 ans surclassé),
5e
Seniors 19 ans et plus (15 à 18 ans surclassé)
6e
La Coupe Promotion : C'est le premier niveau de compétition régional et inter-régional. Cette compétition se compose de ballets d'équipe où certains éléments sont imposés et exécutés dans un ordre défini (certaines régions proposent également des solos et des duos). Cette compétition regroupe les catégories benjamines, minimes, juniors et seniors. Le niveau des marsouins requis y est moins élevé que pour les compétitions dites de championnats.
Les Championnats : Niveau de compétition proposé aux nageuses poussines (6-8 ans) benjamines (9-12 ans), minimes (13-15 ans), juniors (15-17 ans), seniors (plus de 18 ans). Ces compétitions permettent d'accéder au niveau national N3 (inter régionaux), N2 et N1 (sauf les compétitions benjamines qui s'arrêtent aux N3).
Catégorie Poussines : il faut obtenir les pré-marsouins pour pouvoir y participer. Leurs épreuves se constituent d'un parcours de danse au sol, de figures imposées, d'une épreuve d'improvisation sur un thème musical tiré au sort et d'un ballet d'équipe.
Catégorie Benjamines, minimes, juniors : les nageuses doivent obtenir respectivement les 2 e, 4 e et 5 e marsouins pour pouvoir participer à ces compétitions, composées de figures imposées tirées au sort 72 heures avant le début de la compétition parmi trois groupes de figures et de ballets libres (solos, duos ou équipes. La catégorie Benjamines existe uniquement au niveau régional et interrégional (N3).
Catégorie Seniors : doivent posséder les 6 e marsouins. Il faut présenter un ballet technique qui remplace les figures imposées et un ballet libre.

Évaluation des jeunes

Dans le programme sportif, défini par la Fédération française de natation, il y a une partie « programme de formation » qui a pour objectif de proposer aux nageuses et entraîneurs des outils de préparation physique, technique et artistique, pouvant guider la formation des jeunes nageuses, tout au long de la saison sportive.

Ce programme se décompose en trois étapes :

La journée de référence, clôture la préparation physique du premier trimestre. elle est conseillée à toutes les nageuses ; elle est obligatoire pour les nageuses benjamines et minimes qui désirent suivre la filière de l’évaluation des jeunes (avec pour objectif final les stages d’été) et la préparation aux sélections en équipe de France minimes. Un bonus sera attribué au classement des clubs par nageuse y participant, en plus des points obtenus en valeur individuelle ;
La deuxième étape est organisée au niveau interrégional et après sélection dans les régions des meilleures nageuses de la première étape, selon directives de la Direction Technique Nationale ;
La troisième étape est organisée au niveau national et concerne les meilleures nageuses minimes première année, classées à la suite de la deuxième étape (nombre à déterminer par la DTN).
Les meilleures nageuses de chaque catégorie d’âge participeront à un stage de regroupement National. Le nombre de nageuses par catégorie, ainsi que les conditions de participation à ces stages seront précisés par la DTN dans la circulaire d’évaluation des jeunes.

Source Wikipedia

Le Pèlerin

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 23:03

Après l'amour et l'art de faire les enfants



Après l'amour

Sophie demande à sa copine:
- Toi, tu fumes après l'amour?
- Si je fume? Sais pas. Faudrait que je regarde

L’Art de faire les enfants

Un petit garçon de 6 ans dit à sa soeur de 10 ans
- Tu sais comment on fait les enfants toi
- Mais oui. Facile.
- Alors dis moi
- Eh bien c'est simple, le papa il met la graine dans le ventre de la maman
- Et après?
- Et après il la pousse bien au fond avec son pénis

De la part d’une Correspondante

Le Pèlerin

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 10:23

La mairie et les campeurs du Canal auraient trouvé un terrain d'entente


Une solution se profile pour les campeurs du Canal du Midi. Hier après-midi, en présence d'associations, les représentants des sans-abri ont participé à une longue réunion avec Claude Touchefeu (PS), l'adjointe à la solidarité. « L'échange a été positif », s'est contenté de commenter le Capitole hier soir. Voire fructueux. De sources concordantes, les campeurs auraient accepté de quitter les berges pour un terrain municipal situé dans le quartier du Raisin. Equipé très rapidement de bungalows, dont un abritant des douches et des sanitaires, ce nouveau point de chute réservé aux « habitants » du Canal ne serait qu'une solution transitoire. Le temps de trouver une réponse mieux adaptée.
Jeudi dernier, Pierre Cohen (PS), le maire de Toulouse, s'était déplacé en personne sur le campement. Il avait enjoint au dialogue la trentaine de SDF installés là, leur donnant un délai de huit jours pour lever le camp. Voies navigables de France, à qui appartiennent les berges, avait également entamé une procédure d'expulsion.

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 07:44

Procès de 41 anti-OGM à Toulouse: 180 jours-amende pour José Bové

 

Vue prise le 4 septembre 2008 d'une banderole accrochée par des militants anti-OGM devant le tribunal correctionnel de Toulouse

José Bové, poursuivi avec 40 autres faucheurs volontaires pour destruction de maïs OGM en 2006 en Haute-Garonne, a été condamné jeudi à 180 jours-amende à 100 euros, soit un total de 18.000 euros, par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République, Michel Bometon, qui, le 6 juin, avait demandé cette peine contre José Bové, absent à l'annonce du délibéré, ainsi que trois autres auteurs d'arrachage de maïs OGM (MON 810).
Quatre autres faucheurs volontaires ont écopé de 120 jours-amende de même somme tandis que des peines d'un à deux mois d'emprisonnement avec sursis ont été prononcées contre tous les autres prévenus poursuivis pour l'arrachage de plusieurs hectares de maïs transgénique en juillet 2006 à Ox et Daux, à l'ouest de Toulouse.
Les actions civiles de l'agriculteur, victime de l'action des faucheurs volontaires, et du semencier Pioneer, ayant été respectivement déclarées recevables, les cinq faucheurs volontaires devront également s'acquitter de près de 50.000 euros d'amendes, dommages et intérêts et frais de justice, dont 32.892 euros pour préjudice matériel envers le fabricant de semences.
"La justice est passée. Ce qui m'intéresse c'est qu'ils subissent le poids financier de leur destruction. Cela constitue une réelle sanction car ils ne sont pas très argentés", a déclaré à la sortie du tribunal, Me Jean de Cesseau, avocat de la firme Pioneer. "On ne souhaite pas la mort de pécheur, on veut arrêter le processus de la destruction", a-t-il poursuivi.
Pour sa part, Me François Roux, l'un des avocats des faucheurs a "regretté une décision tournée vers le passé", et notamment des amendes "extrêmement lourdes".
"On ne peut pas, d'un côté, affirmer haut et fort au sommet de l'Etat que la culture des OGM est dangereuse pour l'environnement, et condamner de l'autre côté à des peines aussi lourdes ceux qui se sont justement opposés à ces cultures", a ajouté l'avocat.
Pour Me Marie-Christine Etelin, autre avocate des faucheurs, "la justice est éternellement en retard, alors que tout a été modifié sur le terrain, avec notamment les résultats du Grenelle de l'environnement et l'interdiction par l'Etat du maïs transgénique MON 810 du semencier Monsanto".
Les faucheurs volontaires et leurs avocats n'ont pas encore pris de décision quant à un éventuel appel.
Le 28 août, le tribunal correctionnel de Bordeaux a mis en délibéré au 22 octobre sa décision concernant José Bové et 11 autres faucheurs volontaires poursuivis pour une autre action anti-OGM sur une exploitation agricole de Gironde en 2006.
Le représentant du ministère public a requis huit mois de prison ferme et quatre ans de privation des droits civiques, civils et familiaux à l'encontre du leader altermondialiste

Source 20Minutes.fr

Le Pèlerin

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 06:01

Alors qu’il enregistre une baisse sur le marché officiel

L’euro reste à 119 dinars sur le marché parallèle


Les cours de l’euro sur le marché parallèle de la devise sont restés fermes depuis un an. L’euro s’échange sur le marché noir à 119 dinars après avoir culminé à plus 120 dinars pendant une bonne période
.
Alors que sur le marché officiel, le dinar s’est apprécié face à l’euro. Il est passé de 104 dinars à 101 dinars puis à 93 dinars pour les particuliers. L’écart entre les deux taux est aujourd’hui de près de 30%, ce qui est fort important. Ce phénomène est d’autant plus marquant que la valeur de l’euro a baissé par rapport au dollar ces derniers mois sur les marchés internationaux. Des spécialistes disent que le vrai taux du dinar est celui du marché parallèle. Ce marché prospère en raison de ce différentiel, mais aussi par la disparition d’une mesure qui avait participé au rapprochement entre les deux taux : la nécessité pour les importateurs spécialisés dans la revente en l’état de disposer d’un capital minimum de 2 milliards de centimes  La cotation du dinar par la Banque d’Algérie reste administrative. L’institut d’émission est intervenu pour freiner la hausse de l’euro par rapport au dinar au moment où sur les marchés internationaux de change l’euro s’était fortement apprécié par apport au dollar atteignant la barre de 1,60. Il est redescendu sous 1,45 aujourd’hui. Profitant de l’effet d’accumulation de l’épargne en devises, le dinar s’est renforcé par rapport au dollar américain. Et même par rapport à l’euro. Pour les transactions commerciales et les particuliers, l’euro s’échangeait du 24 août au 30 août à 94,13 et à 93,86 dollars la première semaine de septembre. Par rapport à mars 2008, la baisse est d’environ 10%. Une aubaine pour les opérateurs. Le dollar américain s’échange, lui, à 63 dinars contre 69 dinars en mars.
Le dinar se stabilise donc voire se renforce par rapport au dollar et à l’euro. En ce sens, le FMI encourage l’Algérie à aller plus loin. Le “fonds encourage les autorités à gérer le taux de change de manière flexible, tout en mettant en œuvre des politiques visant à accroître la productivité et la diversification économique”.

Source Liberté

Le Pèlerin

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 05:57

Algérie - Sénégal - Quitte ou double ! Toute l’Algérie devant la Télé ce soir

Le sélectionneur national s’est voulu rassurant lors de ses récentes sorties médiatiques.
Il a laissé entendre que le challenge de la double qualification reste toujours à la portée de ses capés. Est-ce une stratégie de communication pour alléger le fardeau qui pèse lourdement sur les épaules de ses poulains ou croit-il vraiment à ce qu’il dit ? «Ce sera un match difficile face à une équipe expérimentée, mais la victoire ne doit pas nous échapper.
Les deux équipes jouent pour la première place, synonyme de passage au second tour, d’où l’importance capitale de cette rencontre», souligne Rabah Saadane, qui s’attend en son for intérieur à une victoire. Les joueurs, de leur côté, se disent aussi prêts à faire le maximum pour empocher les trois points de la partie.
Un impératif pour détrôner le Sénégal qui occupe la première position avec 8 points contre 6 pour son poursuivant immédiat, l’Algérie. La confrontation de demain soir est, à ce titre, décisive pour bien entamer le sprint final de cette première phase des éliminatoires jumelées de la CAN et de la Coupe du monde (CM) 2010. La dernière journée étant prévue pour le 12 octobre prochain. Seuls les 12 têtes de groupes et les 8 meilleurs seconds se disputeront les 5 tickets qualificatifs au Mondial de l’Afrique du Sud en 2010.  Mais le grand public de l’EN, qui n’a pas fini de manger son pain noir depuis la phase finale du Mondial de Mexico en 1986, ne se laisse pas conter. Il réclame des preuves sur le terrain pour se faire de bonnes raisons d’espérer. Les inconditionnels des Verts, ils seront certainement très nombreux à soutenir leur équipe face aux Lions de la Teranga, entretiennent encore le rêve d’une troisième présence dans le gotha mondial de la discipline. L’explication entre l’EN algérienne et son homologue sénégalaise, programmée pour la soirée de demain au stade Mustapha Tchaker de Blida, suscite évidemment un grand intérêt parmi le large public. Les commentaires et les pronostics vont bon train depuis une semaine déjà. Le douzième homme de ce match déterminant se surpasse déjà pour permettre aux Fennecs de faire le nécessaire afin de garder leurs chances intactes à la double participation aux phases finales CAN-CM. Occupant le 90ème rang au classement de la FIFA, la sélection algérienne, à l’image du Championnat national, a beaucoup perdu de son prestige au cours de ces quinze dernières années. L’équipe A d’Algérie éprouve beaucoup de mal à se faire respecter en Afrique où, jadis, elle comptait parmi les ténors. Il faut reconnaître que toutes les équipes africaines, sans exception aucune, ont énormément progressé au cours de cette même période. Elles comptent de grandes stars dans les championnats européens et disposent, toutes, de pépinières et de véritables fabriques de nouveaux talents. Pour retrouver son lustre d’antan, le football algérien doit s’inspirer de cet exemple et renouer avec la performance à travers sa présence régulière dans les grand-messes internationales.
La victoire, demain, face au Sénégal est une option indispensable pour cette qualification.
Mais pour pérenniser la victoire et lui donner un prolongement au-delà de cette édition de la CAN et de la CM, il faut de la  bonne gestion qui passe, à son tour, par une meilleure organisation des championnats nationaux à tous les niveaux. La lutte sans merci contre la corruption et la violence dans les enceintes sportives, la répression du faux en écritures comptables, la définition d’un statut juridique clair pour tous les clubs, l’encouragement de la formation en agissant sur le système public de subvention du sport, et la récompense exclusive de l’exploit et du travail bien fait, sont autant de points qu’évoquent souvent les professionnels. La tutelle, le mouvement associatif et le grand public ont, tous, un petit rôle à jouer dans cette grande réforme.
Notre équipe nationale attend toujours le dernier moment pour jouer à quitte ou double.
Ça passe ou ça casse. L’essentiel n’est pas là.
Il faut à tout prix instaurer le professionnalisme, le vrai, comme partout ailleurs pour permettre à la discipline de se moderniser d’elle-même.

Source La Tribune

Le Pèlerin

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 05:52

Tata arrête le chantier de l'usine de l'auto la moins chère du monde

Le chantier de construction d'une usine du groupe indien Tata Motors, censée produire la voiture la moins chère du monde, est officiellement arrêté dans l'est de l'Inde en raison de l'escalade des manifestations d'hostilité au projet, a annoncé l'entreprise mercredi.
Le premier groupe automobile indien, filiale du conglomérat Tata, qui pensait lancer dès octobre sa Nano produite à Singur au Bengale occidental et vendue 2 500 dollars, envisage maintenant de délocaliser la production ailleurs en Inde. L'usine de Singur était de facto à l'arrêt depuis vendredi après que des dizaines de milliers de manifestants eurent encerclé le site industriel du futur minivéhicule Nano pour protester contre la réquisition de leurs terres agricoles. «Tata Motors est contraint de suspendre la construction et le travail de l'usine Nano à Singur compte tenu de l'agitation et les conflits qui se poursuivent sur le site», selon un communique de la société.
Il serait «extrêmement optimiste d'imaginer un retour à la normale dans les prochains jours (puisque) rien ne s'est passé ces derniers mois», a déploré un responsable de Tata Motors, sous le couvert de l'anonymat.
Il s'est dit prêt à laisser «une fenêtre d'opportunité ouverte» pour que le calme revienne autour de l'usine située près de Calcutta, la capitale régionale, mais «nous n'avons pas le choix (...), nous avons une industrie à faire tourner, des délais à respecter».
Ratan Tata, le président du conglomérat éponyme, avait menacé fin août de délocaliser la production de la Nano si les manifestations ne cessaient pas au Bengale occidental dirigé depuis 30 ans par le parti communiste d'Inde marxiste, mais extrêmement favorable aux investissements locaux et étrangers.
Tata Motors a investi 350 millions de dollars dans cette usine qui doit assembler 250 000 unités par an de cette minivoiture vendue en principe 100 000 roupies (2 500 dollars) dès octobre en Inde. Cette automobile rudimentaire de 600 cm3 de cylindrée a été dévoilée au monde entier en janvier à New Delhi.

Source La Nouvelle République

Le Pèlerin

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 23:31

 

En plein cœur de Chréa - L’éco-musée d’El-Hamdania : un centre de rayonnement scientifique

 


Le Parc national de Chréa a largement contribué dans le cadre de la sauvegarde incontestée des écosystèmes fragiles caractérisant leur territoire et a surtout participé à la lutte contre l’appauvrissement génétique du patrimoine du parc en assurant les conditions de mise en pérennité des potentiels phytogénétiques et zoogénétiques présents sur le site.

L’éco-musée d’El-Hamdania, implanté en plein cœur du Parc national de Chréa, est devenu en l’espace de quelques années un centre de rayonnement scientifique et un moyen d’épanouissement de la population riveraine, a indiqué M. Ramdhan Dahel, secrétaire général du Parc national de Chréa. Cette structure technico-administrative dont la mission est de gérer le patrimoine naturel au niveau des aires protégées s’occupe, selon ce même responsable, de fonctions multiples dont la finalité est la conservation et la préservation des ressources naturelles grâce à une équipe pluridisciplinaire. Cet éco-musée prend en charge tous les volets d’une gestion de proximité, à savoir la sensibilisation, la formation pédagogique, la recherche scientifique et l’accueil du public. Les espèces qu'il renferme sont présentées au public sous plusieurs formes, sèches, empaillées ou conservées dans du formol. Selon ce même responsable, cette structure est également appelée à devenir un véritable laboratoire où seront menés les différents travaux de recherche scientifique et d’exploitation en collaboration avec l’université et les différents centres de recherche. L’objectif attendu à travers la création de cette structure est d’arriver à convaincre l’homme à respecter son environnement. La création de cette structure traduit également la volonté des responsables du parc de préserver l’ensemble des richesses naturelles et de veiller au maintien de la diversité biologique par la mise en place progressive d’un dispositif de conservation ayant préservé jusque-là de nombreuses ressources en difficulté de maintien. Le Parc national de Chréa a largement contribué dans le cadre de la sauvegarde incontestée des écosystèmes fragiles caractérisant leur territoire et a surtout participé à la lutte contre l’appauvrissement génétique du patrimoine du parc en assurant les conditions de mise en pérennité des potentiels phytogénétiques et zoogénétiques présents sur le site. Il ressort de ces actions l’intérêt des responsables du parc de favoriser la dimension humaine dans la gestion des complexités des fonctionnements biologiques en l’intégrant localement dans les différents cas de figure de conservation du patrimoine. Les tentatives d’implication des populations riveraines du parc ont révélé que la meilleure intégration sociale passe nécessairement par une communication éducative véhiculée par toute forme de vecteur susceptible de transmettre le message vert et le savoir pour mieux construire les mentalités vertes. Le Parc national de Chréa est classé du point de vue superficie, le second parc à l’échelle nationale après celui d’El-Kala (El-Tarf).  Il constitue dans le réseau des aires protégées en Algérie, un espace de vie et d’évolution à une diversité biologique considérable.
Certaines espèces endémiques en Afrique du Nord telles que le cèdre de l’Atlas, le singe magot et autres trouvent dans le Parc national de Chréa les conditions naturelles d’évolution. Il constitue par ailleurs une réserve considérable de ressources phytogénétiques et zoogénétiques susceptibles d’assurer la pérennité du fonds génétique végétal et animal en difficulté de maintien dans l’Atlas blidéen.
Le Parc national de Chréa est aussi un laboratoire vivant ouvert à la fois à la communauté scientifique et au public, pour étudier, d’une part, les rapports biologiques très complexes qui régissent les fonctionnalités des écosystèmes naturels et servir, d’autre part, de support à la sensibilisation, l’éducation et la formation environnementale de la société.
Le Parc national de Chréa, qui s’étend sur une superficie de 27 000 hectares, renferme 1 210 espèces dont 816 végétales et 394 animales dont 64 sont protégées par la loi
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Source Liberté

Le Pèlerin

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