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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 23:23

Ceci est un e-mail de \'Free Mobile Asso\' Message


La France est le pays ou les forfaits de téléphonie mobile sont les plus chers.
Parallèlement, la France est le pays ou les forfaits ADSL sont les moins chers.
Free inventeur de la téléphonie fixe illimité et de l'abonnement à 30€ tout compris à largement contribué à ces tarifs.
Aujourd'hui Free est candidat pour devenir opérateur mobile sur le territoire national français. La décision est dans les mains des pouvoirs publics et du pouvoir politique, mais le lobbying des acteurs en place (Orange, Bouygues, SFR) ralentit déjà depuis de longs mois l'entrée de ce 4ème opérateur.
Par cette pétition vous soutenez l'action du groupe Free/Iliad pour qu'il y ait plus de concurrence dans ce secteur et ainsi obtenir à terme une baisse générale des tarifs de tous les opérateurs.

Signez la pétition sur www.freemobileasso.com 

Le Pèlerin

 

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 23:19

Humour - Test d'intelligence


Nicolas Sarkozy dîne avec la reine d'Angleterre. Soudain, il lui demande :
- Votre Majesté, vous m'impressionnez, vous êtes toujours entourée de gens intelligents, comment faites-vous ?
 La reine lui répond: 'C'est très simple. Je les tiens constamment en alerte.
Je leur fais passer régulièrement des petits tests pour être bien sûre que leur intelligence reste vive.'
Nicolas est stupéfait: 'Ah oui ? Comment faites-vous ça ?'
La reine s'empare du téléphone: 'C'est très simple. Je vais vous montrer.'
Elle appelle Tony Blair:
Bonjour Tony !
Bonjour Votre Majesté !
Tony, j'ai un petit test d'intelligence pour vous.
C'est l'enfant de votre père et de votre mère mais ce n'est ni votre frère ni votre sœur.
Qui est-ce?
C'est moi !
Bravo, c’est juste ! Merci Tony. A la prochaine.
La reine raccroche. Nicolas  est impressionné: 'Wow !'
De retour à Paris, Nico  décide de mettre en pratique la technique de la reine d'Angleterre. Il téléphone à Carla Bruni :
Bonjour Carla, c'est Nicolas ! J'ai un petit test d'intelligence pour toi !
O.K. Vas-y
C'est l'enfant de ton père et de ta mère mais ce n'est ni ton frère, ni ta sœur.
Qui est-ce ?
Oh! Attends un petit peu. Je n'étais pas préparée à ça. Je note.
Laisse-moi quelques minutes pour réfléchir. Je te rappelle. D'accord ?
Pas de problème !
Carla Bruni s'empresse alors d'appeler Rachida Dati:
Bonjour Rachida, c'est Carla. Je ne sais pas ce qui lui prend mais Nico vient de me faire passer un test. Est-ce que tu veux bien m'aider ?
Pas de problème, énonce-moi la question.
C'est l'enfant de ton père et de ta mère mais ce n'est ni ton frère, ni ta sœur. Qui est-ce ? C'est moi !
Aaah, Ok, merci !
Carla Bruni s'empresse de rappeler Nicolas.
Nicolas, tu peux me reposer ton énigme ?
Ok. C'est l'enfant de ton père et de ta mère mais ce n'est pas ni ton frère, ni ta sœur. Qui est-ce ?
C'est Rachida Dati !
Perdu ! C'est Tony Blair.

De la part d’un Correspondant

Le Pèlerin

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 23:00

Algérie - Ahmed Ouayahia propose l'amnistie aux terroristes

 

Après la condamnation des derniers attentats terroristes, qui ont eu pour théâtre les Issers et Bouira, par le Conseil des ministres dimanche, c’est au tour du Chef du gouvernement Ahmed Ouayahia de faire entendre sa voix. C’était hier en marge de l’ouverture de la cession parlementaire de printemps. Toujours aussi fidèle à sa position antiterroriste, Ahmed Ouayahia a tenu un discours qui s’apparente à un ultimatum destiné aux groupes armés islamistes, sommés de se rendre ou de se faire éliminer par les forces de sécurité. Les terroristes doivent ou bien se rendre ou être abattus “en sanction des crimes qu’ils sont en train de commettre”, a-t-il déclaré. Le Chef du gouvernement réaffirme dans le même ordre d’idées la détermination de l’État à en finir avec les criminels du GSPC. “Nous les combattrons jusqu’au dernier. Ils ont deux choix : ou de se rendre et tirer profit de la réconciliation nationale ou d’être abattus en sanction des crimes qu’ils sont en train de commettre”, a-t-il fait valoir.

S’il se fait un devoir de mettre au ban de la société les terroristes en les sommant de choisir entre le bénéfice des dispositions clémentes de la réconciliation nationale  à laquelle d’ailleurs il n’a de cesse de réitérer son attachement et la mort, Ahmed Ouayahia appelle, par ailleurs, à la responsabilité de la presse pour ne pas servir de caisse de résonance aux actes terroristes. “La presse a tout intérêt, et ce n’est pas une menace, à reprendre ses raisons et à ne pas servir de tribune à des gens qui n’épargnent personne, ni les militaires, ni les gendarmes, ni les fonctionnaires, ni les journalistes et même les petits enfants”, a-t-il souligné dans ce sens

Source : Liberté

Le Pèlerin

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 23:00

Algérie - El Kala
Le petit bijou de l’extrême Est

Région des grands lacs, El Mellah, Oubeïra, Tonga ou encore le lac des Oiseaux, de zones humides, El Kala a un écosystème unique au monde.

A 80km à l’est de Annaba, El Kala sympathique petite ville côtière est construite en gradins sur le versant d’une montagne dont la pente s’adoucit progressivement pour se poser sur une plage au sable fin et doré s’étendant à perte de vue. A hauteur de l’aéroport de Annaba, le CW 109 vous invite à l’emprunter pour découvrir les merveilles de la nature, qui s’étalent de part et d’autre de cette voie goudronnée, seul indice de la présence de l’homme. C’est un spectacle féerique qui caresse la vue et vous plonge dans cette contrée encore à l’état sauvage, un livre ouvert de la nature pour qui sait observer et apprécier. C’est la région des grands lacs d’Algérie, les lacs El Mellah, Oubeïra, Tonga ou encore le lac des Oiseaux, des zones humides disposant d’un écosystème unique au monde. Le parc national protégé par la convention Ramsar est tout près, les amoureux de la nature peuvent s’y glisser le temps d’un après-midi pour en admirer les splendeurs. Cette merveille, qui s’étend sur 80.000 hectares, abrite en son sein une faune et une flore qui feraient le bonheur des chercheurs et des écologistes qui, d’ailleurs, viennent de partout pour y «refaire leurs classes». Cette «caverne d’Ali Baba» recèle un véritable trésor du monde animal et de végétaux dont certaines espèces, inconnues ailleurs, ne sont pas encore répertoriées, selon l’avis des spécialistes.

Le sourire aux lèvres


La route inondée de lumière, sous le soleil de l’été, débouche sur El Kala qui apparaît éclatante et brillant de mille feux. Les immeubles modernes surplombant la ville, les maisonnettes blanches aux tuiles rouges mêlées à la verdure, les parasols multicolores plantés tout au long des plages, donnent un air typique de vacances à cette région touristique. Le centre-ville avec son petit marché grouille de monde, campeurs, estivants et habitants qui se côtoient le sourire aux lèvres, chacun faisant ses courses avant d’aller goûter aux plaisirs de la Grande bleue.
Tout près, des magasins bien achalandés, où l’on trouve de tout ne désemplissent pas, un étalage de marchandises de toutes sortes qu’on propose aux clients. Les vendeurs de parasols et d’équipements pour la mer, bouées aux formes variées et destinées aux enfants, matelas gonflables et autres accessoires sont légion. Et pour ceux, amoureux de la pêche et ses plaisirs, les magasins spécialisés sont juste à côté, on y trouve de tout, de la simple canne à pêche jusqu’ à la combinaison de plongée sous-marine avec tous les équipements. Le matériel de camping est aussi disponible et à des prix plus ou moins abordables. Des jeunes s’y pressent, cherchant quelque article dont ils ont besoin.
Vers 11 heures du matin, la ville commence à se vider, les habitants rentrent chez eux pour une sieste qui se prolonge jusqu’à 4 heures de l’après-midi. Pendant ce temps, les plages ont fait le plein à ras bord. Des centaines de baigneurs barbotent dans l’eau, d’autres étendus sur le sable, bronzent au soleil, des enfants jouent et courent les uns derrière les autres, des rires et des cris de joie emplissent cette atmosphère toute estivale. Les maîtres-nageurs, vigilants, du haut de leurs miradors surveillent, parfois leur sifflet retentit pour attirer l’attention de baigneurs qui se sont trop éloignés. Des agents de police en tee-shirt et short tout blanc, frappés du sigle de cette institution, effectuent des rondes régulières tout au long de la plage. Ils interviennent discrètement et courtoisement pour rappeler à l’ordre ceux qui s’avisent de déranger les vacanciers. Question commodités, cette plage qui est à quelques mètres de la ville est bien équipée: toilettes publiques avec eau courante ainsi que des douches installées un peu plus loin évitent aux baigneurs de se déplacer, parfois à des centaines de mètres, pour pouvoir se soulager ou se laver. Des poubelles plantées çà et là encouragent les estivants au civisme et à ramasser les restes de leurs victuailles et à les y déposer de façon à garder les plages propres et ainsi préserver l’environnement. A quelques dizaines de mètres, l’hôtel El Mordjane, un 2 étoiles de 8 étages avec ses 103 chambres, se dresse majestueux sur le sable fin, un petit bijou d’architecture où l’ancien le dispute au moderne pour, à la fin, renvoyer une image harmonieuse qui se laisse admirer et qui invite le touriste à y pénétrer. Les plages demeurent animées jusqu’à la nuit tombée. Des soirées musicales y sont organisées, on chante et on danse jusqu’à la lie, profitant au maximum de ces vacances enchantées. En ville, c’est la promenade du vieux port qui a la cote. C’est «Le Cours» comme on l’appelle ici, un petit clin d’oeil à celui de La Coquette, distante de quelques dizaines de kilomètres. Les terrasses des cafés sont archicombles, les familles dégustent des glaces en profitant de la brise marine.
D’autres, caméscopes ou appareils photo en main, immortalisent ces scènes en filmant ou en prenant des photos qui, plus tard, feront d’heureux souvenirs. Juste en face, c’est la vieille église transformée salle d’exposition et de vente d’articles artisanaux de la région faits la plupart du temps en corail dont la région en est un célèbre producteur. Au fond, c’est le nouveau port de pêche en construction et qui est, selon un élu de l’APC, dans sa dernière phase de finition. Il nous confiera que la ville d’El Kala a bénéficié au titre de l’année 2008, de pas moins de 91 opérations d’équipement public pour un montant global de 3,7 milliards de DA. La rénovation de tout le réseau d’adduction d’eau potable sur 106.000 mètres linéaires de conduites sera effective dans le courant du mois, ce qui permettra une dotation aux ménages de 220 litres/jour /habitant. 200 logements ruraux, lancés il y a plus d’une année sont en passe d’être réceptionnés. Côté assainissement, les travaux sont en cours et la situation s’améliore de jour en jour, pour le plus grand bien des populations.
D’autres projets de développement ayant trait à l’agriculture sont en cours: réalisation de retenues collinaires et de puits, irrigation, arboriculture et apiculture, élevage bovin révolutionneront ce secteur et le dynamiseront de façon à atteindre une autosuffisance alimentaire de la région. Les terres fertiles, El Kala en regorge, et il faudrait une modernisation de l’exploitation, une modernisation qui tarde cependant à venir malgré les différents plans de développement (Pnda et Fnrda). Tout le long de la route menant à La Mécida, une autre plage très prisée par les Callois et les touristes, on voit souvent des hommes et des femmes travaillant dans les champs, des troupeaux de bovins ou de caprins broutant paisiblement dans les verts pâturages.

Un autre destin


A un moment, la route se détache pour aller longer le front de mer sur près de 5km pour s’arrêter net à hauteur de la plage. Là, un poste de gendarmerie, un autre pour la Protection civile et 2 petits restaurants, constituent pour le moment le décor de cette plage appelée sans doute à connaître un autre destin dans un proche avenir. En bas, sur la plage au sable doré et fin miroitent au soleil des tentes et des parasols s’étalant sur des centaines de mètres; un petit coin de Paradis, hélas, abandonné par les autorités. Ici, il n’ y a aucune infrastructure d’accueil, pas d’hôtel encore moins de complexe touristique, aucune commodité. Le touriste qui arrive doit tout avoir avec lui s’il veut passer une bonne journée. La forêt et les rochers tout proches sont devenus des dépôts d’ordures de toutes sortes où s’entassent sachets, bouteilles et autres conserves; ordures qui commencent à prendre beaucoup d’espace, agressant ainsi les visiteurs dont le nombre commence à baisser.
L’endroit est vraiment fabuleux, la mer bleue, calme et limpide, le soleil et le sable, les rochers et la forêt alentour font de ces lieux, une des plus belles régions d’Algérie. Mais cela demande des efforts de la part des édiles de la ville pour en faire un rendez-vous annuel estival pour une région dont les merveilles touristiques ne sont pas judicieusement toutes exploitées.

Source L’Expression

Le Pèlerin

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 12:08

Transports : les nouveautés de la rentrée à Toulouse

 

Déplacements. L'agglomération doit rattraper son retard en matière de transports collectifs urbains. Tisséo propose ses premières innovations.
Le monde des transports semble en perpétuelle ébullition depuis le passage à gauche de Toulouse, en mars dernier. Dans la foulée, le Vert Stéphane Coppey a pris le volant de Tisséo, la volumineuse machine des transportsurbains de l'agglo. Ce spécialiste des transports collectifs, issu de la SNCF et promoteur du transport à la demande dans l'Est toulousain, ne ménage pas sa peine en faveur de toute alternative à l'utilisation de la voiture dans l'agglomération. Il se donne pour objectif à six ans de faire progresser la fréquentation des transports collectifs de 50%.
Pierre Cohen s'est fait élire à Toulouse (et comme président du Grand Toulouse) notamment sur l'amélioration de l'offre des transports. Avec des promesses de campagne (densification du réseau bus, lignes de tramway, gratuité pour les moins de 26 ans) qui se heurtent aujourd'hui aux dures réalités financières (lire ci-contre). Les Assises de la Mobilité ont permis avant l'été de faire émerger les demandes de la population (très fortes) en la matière. À défaut de définir des priorités.

Mais déjà, en cette rentrée, des choses vont changer : nouveaux tarifs jeunes et famille, nouveaux horaires (hausse des fréquences le week-end et le soir pour le métro, régularité des fréquences bus pour les lignes Tempo), nouvelles lignes de bus et nouveaux parcs-vélos. En attendant les grands projets. Qui devraient être connus d'ici la fin de l'année, après arbitrage financier et choix politique. Mais là c'est une autre histoire.

1. Le bus

Nouvelles lignes :

La 88 relie Université Paul-Sabatier (ligne B métro) à CHR Rangueil, 7 jours sur 7 de 5h30 à 22heures, toutes les 10 minutes dans chaque sens.

La 25 relie zone aéroportuaire sud et centre de Blagnac.

Transport à la demande:

Création des lignes 114 (de Borderouge (ligne B) à Paléficat), 115 (de Pech David au métro (ligne B) et 118 (Aussonne, Mondoville et Cornebarrieu au départ de la gare de Colomiers, sur réservation).

Les lignes «Tempo»

Tisséo s'engage sur la régularité et la fréquence: ces lignes circuleront toutes les 15 minutes, tout le temps, hiver comme été, sauf 10 mn en heure de pointe, et 30 mn dimanche et après 20h30.
La 27 (du lycée Toulouse Lautrec à Rangueil) vient d'être lancée et les lignes 8 et 36 seront adaptées dès janvier 2009. Elles bénéficieront, à terme, de l'affichage des horaires de passage aux arrêts et de priorité aux feux.

Derniers bus de soirée à 1 heure:

les vendredis et samedis soirs (à minuit les autres soirs de la semaine).
Ligne Hop du conseil général: Villemur-Fronton-Eurocentre-Toulouse (Borderouge ligne B).

2. La voiture

La journée sans voiture un lundi: pour la première fois, la journée sans voiture aura lieu en semaine, lundi 22 septembre.
Nouveaux couloirs de bus: ils vont restreindre la circulation auto, à terme, Faubourg Bonnefoy, route de Saint-Simon, route de Seysses, allées Charles -de-Fitte, avenue de Muret, route d'Espagne, etc.
Circulation auto et bus restreinte à une file, rue de la République en raison de la création d'une piste cyclable à contresens.
Circulation rétablie dans le sens Blagnac-Toulouse sur le pont de Blagnac, et dans l'autre sens fin octobre.
Rétablissement circulation auto sur le Pont-Neuf.

3. Le vélo

Parcs vélo gratuits: dans le cadre du développement de la multimodalité, Tisséo a souhaité proposer un service de parcs vélos sécurisés.
L'ouverture des premiers Parcs Vélos, situés aux abords des stations de métro Balma-Gramont et Argoulets (ligne A), est prévue à l'automne 2008. Le développement de ces services sera examiné dans le cadre de la vision plus globale des agences de mobilité. D'autres stations devraient très prochainement être dotées du même équipement.
Piste cyclable à contresens rue de la République. Deux pistes cyclables dans les deux sens viennent d'être mises en place.

Les bus cyclistes.

Il existe 34 itinéraires de bus cyclistes sur Toulouse et son agglomération, le nombre le plus élevé de toutes les villes de France.Demain, plusieurs bus d'initiation partiront dans l'agglomération: à 7h40, place des Marots à Colomiers , à 7h50 au parking St Nicolas à Plaisance-du-Touch (ligne 26 bis), à 8 heures au métro Palais de Justice à Toulouse (ligne 30) et à 8 heures à la mairie de Tournefeuille (ligne 16). Direction, les entreprises de l'agglo.

Pour les informations détaillées sur les lignes: www.buscyclistes.org

Les agences de mobilité

15 agences devraient être implantées dans l'agglo pour informer sur l'alternative à la voiture en solo et offrir divers services.

4. Les tarifs

Abonnement Jeunes

Désormais les enfants âgés de 4 à 15 ans bénéficient de l'abonnement Jeunes jusque-là réservé aux 16-25 ans. Ils peuvent donc voyager au tarif mensuel de 22 € par mois (contre 37 € au tarif normal).

Le ticket Tribu

L'objectif de ce nouveau tarif est de concurrencer l'usage de la voiture particulière en proposant un titre qui revienne moins cher à une famille ou à un petit groupe que le stationnement payant en centre-ville. Ce ticket est vendu 4,20 €. Il s'adressera aux petits groupes ou familles (2 à 6 personnes) et permettra d'effectuer 12 déplacements sur la journée (un aller-retour pour 6 personnes ou 4 déplacements pour 3 personnes…). Durant la Semaine européenne de la Mobilité, Tisséo proposera les 20, 21 et 22 septembre d'essayer ce nouveau ticket au prix promotionnel de 1 €.

Qui paiera?

«Nous n'avons pas encore commencé de rembourser la ligne B du métro (1 millard d'€)» résume Stéphane Coppey. Pour le président de Tisséo, en matière de transport aussi, l'argent est le nerf de la guerre.
Adossé à 1,4 milliard d'€ d'encours de dette, Tisséo ne peut compter, pour améliorer son offre, que sur ses 340 millions d'€ de recettes annuelles: la moitié provient du versement transport des entreprises (170 millions).
Les recettes voyageurs fournissent 70 millions d'€ et les collectivités locales, 45 (Grand Toulouse à 95%, le reste par Sicoval et SITPRT). Plus une subvention d'équipement de 30 millionsdu département. Toulouse a promis 15 millions (une première).
Selon l'ambition des investissements :achèvement de la ligne A à 52 m et prolongement ligne B vers Labège (600 millions), 35 km de tramway (700 millions), navettes express bus empruntant la rocade (Blagnac-Balma-Labège), gratuité des moins de 26 ans (20 millions), l'effort demandé aux collectivités locales, donc au contribuable, pourrait aller jusqu'à quadrupler.
Le Grand Toulouse a tenu à rappeler, hier, que c'était à lui de «définir les priorités de Tisséo».Et le département aura aussi son mot à dire.

Le week-end, le métro circulera plus tard

Le dernier métro à 1 heure de matin. Le soir, afin d'harmoniser les horaires de bus et de métro les vendredis et samedis soirs, le dernier départ des terminus des deux lignes de métro est fixé à 1 heure du matin. Ce nouvel horaire sera prochainement appliqué à tous les soirs de la semaine.
Davantage de rames de métro le soir en week-end. La fréquence des rames de métro augmente, les vendredis, samedis et dimanches soirs. Depuis le 1er septembre, leurs fréquences sont passées de 7 à 4 minutes les vendredis et samedis de 20 heures à 1 heure du matin et le dimanche soir de 20heures à minuit.
Des rames en plus le dimanche pour désengorger la gare Matabiau et la station de métro Marengo.Les trains en arrivée à la gare Matabiau le dimanche soir sont à l'origine d'un flux important de passagers en correspondance à la station Marengo. Depuis le 1er septembre, Tisséo a augmenté la fréquence de ses rames sur la ligne A le dimanche entre 18h45 et 20h45 pour arriver à un passage toutes les deux minutes 30 secondes.
Un ticket unique au printemps 2009.Région et Tisséo annoncent la mise en place du ticket de transport unique début 2009 (carte Pastel).

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 11:46

La visite de Sarkozy célébrée comme une victoire à Damas 

Sommet Aujourd’hui se tient un sommet quadripartite, entre la Syrie, la Turquie, le Qatar et la France sur les pourparlers indirects de paix entre la Syrie et Israël et sur la question iranienne


Le président syrien Bachar al-Assad (g) et le président français Nicolas Sarkozy (d) le 3 septembre 2008 à Damas

C’est dans son palais de granit, aux allures monacales, que Bachar el Assad, le président syrien, a accueilli Nicolas Sarkozy. Situé au sommet de la montagne Qassioun et en surplomb de Damas, la capitale, le bâtiment semble incarner un régime fort de plus de trente années de pouvoir quasi sans partage. Ni les révoltes islamistes des années 80, ni l’isolement diplomatique de la Syrie ces dernières années, n’auront eu raison du pouvoir alaouite (une minorité dissidente du chiisme à laquelle appartiennent les Assad, ndlr). Si bien que ce mercredi à Damas, la visite du président français était célébrée comme une victoire: «Tout le monde a pris conscience que Damas est la porte qui mène à la région (…) tout comme Paris est la porte de la Syrie vers l’Occident», écrivait le quotidien officiel As-saoura.
Une assertion à laquelle souscrit volontiers ce journaliste syrien, peu suspect de soutien au pouvoir. Mais, selon lui, il est illusoire de croire que Damas pourrait renoncer à son alliance iranienne. La crise du nucléaire iranien, au cœur des préoccupations internationales, explique sans doute en grande partie, la volonté de Paris de renouer avec Damas « La Syrie continuera à jouer son propre jeu. Mais que Bachar el Assad accepte de jouer les messagers auprès des Iraniens, pourquoi pas ? », affirme le journaliste. Hier, néanmoins, lors du point presse conjoint, Bachar el Assad a dit « son opposition a toutes armes de destructions massives dans la région ». Un message qui vaut pour l’Iran comme pour Israël.

Source 20Minutes.fr

Le Pèlerin

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 08:58

L’Opérateur téléphonique Rebtel fait des promotions lors du Ramadan


Je vous joins ci-dessous l’information d’un correspondant Rebtel 
L’original est en Anglais mais j’y ai joint une traduction française



Version anglaise officielle

As families observe the fasting month, Rebtel is providing great offer for the Muslims during the holy Ramadan, at the same time, the company is showning it cares, by giving you the opportunity to call home and share Ramdan´s joy on this holy month.
Like every year Ramadan is always a month of keeping in touch with the most beloved ones. And in this spirit of Ramadan, where people has a big number of expenses and are unable to affort calling during this month, Rebtel has unveiled a special offer for Ramadan Kareem for all Muslims to encourage them to get closer with their families and friends. ( 30 free minutes to all Muslim countries)
Ramadan is a special month for a lot of people to be generous and give as much as you can, and today is a great opportunity for us to adopt the Muslim culture and tradition by giving away free minutes to our Muslim friends.
To strengthen the relationship between your family and friends, Seize this oppotunity to become a Rebtel customer for the first time or give a gift to someone else, allowing the recipient to enjoy the convenience and fun that comes with being a Rebtel customer.
For more information about the offer click on the link below:
www.rebtel.com/ramadan
 

Traduction française

Pendant que les familles observent le jeûne du mois, Rebtel fait une grande promotion pour les musulmans pendant le mois saint du Ramadan ; dans le même temps, l'entreprise Rebtel de participer à leur joie, en leur donnant la possibilité d'appeler la maison et de partager la joie de Ramadan sur ce mois sacré.
Comme chaque année le ramadan est toujours un mois de rester en contact avec les plus aimés.
Dans cet esprit de Ramadan, où la population a un grand nombre de dépenses et ne peut se permettre d'appel au cours de ce mois, Rebtel a proposé une offre spéciale pour le Carême du Ramadan pour tous les musulmans afin de les encourager à se rapprocher de leurs familles et amis. (30 minutes gratuites à tous les pays musulmans)
Ramadan est un mois spécial pour beaucoup de gens, une occasion de se montrer généreux et de donner autant que vous l’on peut.
Aujourd'hui C’est une excellente occasion pour nous d'adopter la culture musulmane et la tradition en donnant à l'écart des minutes gratuites à nos amis musulmans.
C’est une occasion pour renforcer les relations entre votre famille et vos amis, de saisir cette opportunité de devenir un client Rebtel pour la première fois ou offrir un cadeau à quelqu'un d'autre, ce qui permet au destinataire de bénéficier de la commodité et le plaisir de devenir un client Rebtel.
Pour plus d'informations sur l'offre, cliquez sur le lien ci-dessous: 

www.rebtel.com / Ramadan

Le Pèlerin

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 23:47

Machiavélique ? La vengeance d'une femme peut être terrible .......

 

C'est redoutable ! Mais c'est génial !!!

A lire jusqu'au bout !!!!!

Le premier jour, elle a emballé ses effets personnels dans des boîtes, des malles et des valises...

Le deuxième jour, les déménageurs sont venus pour les emporter...

Le troisième jour, elle s'est assise pour la dernière fois dans leur salle à manger, et à la lueur des chandeliers, bercée par une douce musique de fond, elle s'est fait un festin de crevettes, de caviar et de champagne.

Lorsqu'elle a terminé son repas, elle est allée dans chacune des pièces de la maison et a déposé, dans le creux des tringles à rideaux, quelques crevettes qu'elle n'avait pas mangées.

Elle a ensuite bien nettoyé la cuisine, et quitté la maison.

Lorsque son mari et sa nouvelle petite amie sont revenus s'installer à la maison, ils ont filé le parfait amour durant les premiers jours.

Puis, lentement, la maison a commencé à sentir mauvais. Ils ont tout essayé : nettoyer,

récurer, frotter, cirer, aérer... En vain.

Ils ont alors fait vérifier les conduits d'aération, afin de s'assurer qu'il ne s'y trouvait pas de cadavres de rongeurs en putréfaction.

Tous les tapis, moquettes et tissus muraux ont été nettoyés à la vapeur, et des purificateurs d'air installés aux quatre coins de la maison.

Comme l'odeur persistait, le mari et sa petite amie sont partis quelques jours à l'hôtel, le temps qu'une entreprise d'extermination vaporise des produits anti-bestioles dans toute la maison.

Lorsqu'ils sont revenus l'odeur était toujours là.

Ils ont alors décidé de faire remplacer les tapis et moquettes, pour une somme faramineuse.

Et l'odeur a persisté.

Leurs amis ont cessé de venir leur rendre visite, le facteur faisait un détour et oubliait de leur distribuer le courrier, la femme de ménage a donné sa démission...

Finalement, incapables d'endurer la pestilence, ils ont décidé de déménager dès que la maison serait vendue.

Un mois plus tard, et bien qu'ils aient réduit leur prix de vente de moitié, ils ne trouvaient toujours pas d'acheteur pour leur maison puante. Le mot était passé, et même les agents immobiliers ne répondaient plus à leurs appels.

En dernier recours, ils ont emprunté une importante somme d'argent pour pouvoir acheter une autre maison.

L'ex-épouse de l'homme lui a téléphoné, histoire de prendre de ses nouvelles. Il lui a raconté la saga de la maison puante. Elle l'a écouté poliment, puis lui a dit qu'elle s'ennuyait terriblement de cette maison, et qu'elle serait prête à accepter de réduire ses

demandes dans leurs négociations de divorce si elle pouvait récupérer la maison...

Sachant que son ex-épouse ne pouvait s'imaginer à quel point les odeurs de la maison étaient pestilentielles et insupportables, le

mari voulut bien lui céder la maison pour le dixième de sa valeur réelle, à la condition qu'elle signe les papiers le jour même. Elle accepta et, dans l'heure, les avocats de l'ex-mari lui envoyèrent les papiers.

Une semaine plus tard, l'homme et sa nouvelle petite amie affichaient un sourire narquois en regardant les déménageurs emballer toutes leurs affaires et les déménager dans leur nouvelle maison. Tout, absolument tout.

Y compris les tringles à rideaux...

 

De la part d’une Correspondante

 

Le Pèlerin

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 23:05

Les intellectuels algériens et la crise de l’Etat indépendant


 

Avec l’effondrement de l’économie administrée, supposée à l’origine fournir une légitimité au pouvoir, l’élite francophone s’est trouvée doublement disqualifiée du fait qu’elle s’était longtemps identifiée au discours économique de l’État, lui apportant la caution scientifique. En effet, les économistes universitaires, dans leur majorité francophones, organisaient des colloques et écrivaient des articles et des thèses qui montraient le fondement scientifique de la « voie non capitaliste de développement, du socialisme, du système de prix administrés et des industries industrialisantes ». À l’inverse, l’élite arabophone, qui s’est désintéressée des problèmes sociaux du développement, ne se sent pas concernée par l’échec économique et recueille les fruits de son discours culturel. Cette position lui permet de glisser dans l’opposition et de se poser comme émanation idéologique de la société contre le pouvoir, accusé d’être détenu par des francophones appelés hizb frança (parti de la France). En schématisant, le francophone serait un intellectuel organique s’identifiant à l’État dont il voudrait qu’il soit l’instrument de la modernisation et des transformations sociales, et l’arabophone, s’appuyant sur le discours religieux, un dissident qui estime que cet État ne correspond ni dans la forme ni dans le fond au patrimoine culturel de la société dont il prétend être l’émanation politique.
 Dans les années soixante et soixante-dix, l’intellectuel algérien croyait avec naïveté faire oeuvre utile en s’engageant dans la mission de transformation de la société à partir de l’État, conçu comme lieu d’élaboration de la planification et de la maîtrise du marché dont il fallait modifier les logiques pour qu’elles obéissent à la finalité du développement économique.
Ce faisant, il ne se posait pas de questions sur l’Etat, son contenu idéologico-politique, ses représentants et leurs visions, le fondement de son autorité, ou encore les mécanismes de légitimation, etc. Il était supposé servir la collectivité, et en premier lieu les plus démunis. La naïveté de l’intellectuel à cette époque est qu’il croyait qu’il suffisait qu’un slogan soit formulé par le dirigeant pour que la réalité suive, ne se rendant pas compte que la production du slogan participait d’une duplicité où le verbe seul devait être révolutionnaire. Les profondes aspirations de la population au changement, à la modernité, à la participation au champ de l’État... étaient neutralisées par le discours du chef charismatique dont la présence rendait inutile l’institutionnalisation du pouvoir.
La nation devait s’incarner dans le leader qui refusait que la société soit traversée par des conflits politiques, ce qui aurait supposé qu’il soit soutenu au mieux - par une majorité et non par l’unanimité. Le chef charismatique ne veut pas dépendre de sa majorité ; il cherche à parler au nom de tous, au nom de la collectivité unanime qui affirme son unité dans le Tout qu’il représente. Aussi, le conflit n’a pas sa place dans cet ordonnancement du système politique. Le conflit, en Algérie, ne pouvait opposer que des Algériens patriotes à des étrangers cherchant à détruire le pays ou à des traîtres qui en seraient les laquais et les relais internes. De là, toute velléité à émettre des doutes sur la politique gouvernementale, toute aspiration à contrôler les dirigeants, voire à les choisir, tout débat public où se seraient exprimées des divergences d’appréciations, d’idées... étaient considérés comme des tentatives de déstabilisation du projet de développement menées à partir de l’étranger. Certes, il y a eu quelques intellectuels qui, de l’extérieur, tentaient d’attirer l’attention sur le danger d’une telle perspective ; d’autres encore, mesurant le risque de contrarier le discours dominant, préféraient garder le silence, supportant l’amertume de l’exil intérieur pour échapper à l’anathème. Mais la majorité des intellectuels - principalement les universitaires francophones - ont cru à la magie du verbe qui fait que la réalité ne lui résiste pas, dès lors qu’il a été prononcé par le chef, ou couché sur les ordonnances sur lesquelles est apposée sa signature, les armoiries de l’État faisant foi.
Chez l’homme de la rue, la richesse est créée par la nature ou par Dieu qui en fixe généreusement la quantité afin que chacun puisse vivre dans la décence.
L’intellectuel algérien, principalement l’universitaire, s’est intéressé plus à l’État, plutôt à ses discours et à ses projets, qu’à la société. Les travaux dans les années soixante et soixante-dix, les thèses notamment, portaient sur la volonté des dirigeants plutôt que sur la société et les pratiques sociales. Il s’agissait non pas d’analyser la société existante mais de la remplacer par une nouvelle maîtrisant la modernité et dans laquelle le conflit laisserait place à l’harmonie entre les classes différenciées uniquement par une division fonctionnelle du travail, consolidant aussi la symbiose entre le peuple et son État.
Entre-temps, la croissance démographique s’amplifiait, la logique rentière prenait le pas sur celle du surproduit, la productivité du travail s’affaissait, le logement se raréfiait, la corruption se généralisait, l’irresponsabilité dans les entreprises d’État et dans l’administration s’installait, bref le lien social se délitait. À la mort de Boumédiène qui, par ses discours de chef charismatique, maintenait l’illusion de l’État démiurge, les intellectuels commençaient à avoir un autre regard sur la société, sur l’État et sur eux-mêmes, ayant le sentiment d’avoir été réveillés par une réalité qu’ils ne soupçonnaient pas, comme s’ils avaient été hypnotisés deux décennies durant. Les années quatre-vingt, c’était la critique du tiers-mondisme, du tout-État, de la planification et le retour des notions de vérité des prix, de société civile, de droits de l’homme, etc. C’était aussi les premiers maquis islamistes (en 1986-87) et les émeutes (1980: Tizi Ouzou, 1982: Oran, 1986 : Sétif, 1988: à l’échelle nationale). Cette fracture entre l’État et entre différents groupes sociaux à l’intérieur même de cette population, qui s’annonçait déjà dans les années quatre-vingt, les intellectuels ne l’ont pas vue, jusqu’à ce que la haine et le meurtre se répandent dans la Cité.
Ceci est une auto-critique collective et certains la jugeront sévère, mais le fait est là : l’universitaire était à ce point coupé de sa société qu’il ne percevait pas les tendances lourdes qui la « travaillaient », notamment l’islamisme, que nous qualifiions d’épiphénomène appartenant à la superstucture, et donc condammé à dépérir avec les représentations culturelles qui lui servaient de support. Il suffisait d’inaugurer des usines clefs-en-mains, payées par la rente pétrolière, pour que la nouvelle superstructure suive. Mais non seulement la superstucture nouvelle n’avait pas suivi, mais l’usine clefs-en-mains devenait bientôt un fardeau pour le budget de l’État, et allait contribuer, par l’inflation, à aggraver la conflictualité dans les rapports marchands. Tout comme le sociologue croyait en la magie du verbe, l’économiste croyait en celle du signe monétaire, confondant contenant et contenu. Pour satisfaire les besoins sociaux de la population, il suffisait d’émettre de la monnaie, non en fonction de la production mais en fonction de la demande.
Ailleurs, la richesse est créée ; en Algérie, elle est imprimée. Quelques années après, les lois de l’économie se sont vengées : marché noir, chômage, bidonvilles... Elles se sont vengées sur les plus démunis comme il fallait s’y attendre, mais elles ont aussi récompensé les nantis en augmentant leurs fortunes colossales, bâties sur la spéculation et la corruption.
Cette rupture avec l’environnement social allait fragiliser encore plus l’universitaire dont la production n’avait pas de public, et qui, par conséquent, allait dépendre encore plus du pouvoir d’État qui a fait de lui son allié, plutôt son thuriféraire. La dimension critique du travail universitaire se défoulait sur des mécanismes impersonnels - l’impérialisme, les rapports sociaux de production... - et autres notions désincarnées qui relèvent plus du nominalisme verbal que de l’analyse de faits sociaux rapportés à des situations concrètes où seraient impliqués des individus en chair et en os. Le système social apparaissait dans la production universitaire comme surdéterminé par des forces extérieures que seule la volonté collective pouvait contrarier, diluant la responsabilité des agents sociaux, présentés comme ayant une potentialité de rupture - ou de conservatisme - à partir de motivations politico-psychologiques : le patriote versus le traître, l’altruiste versus l’égoïste...
C’est ce hiatus entre l’objet imaginaire de l’universitaire et l’objet réel de recherche (la société et les pratiques sociales par lesquelles elle se reproduit) qui explique l’isolement de l’intellectuel dans la Cité, isolement aggravé par le fait qu’il n’existait pas dans le système du parti unique de sanction électorale ni de débat public qui l’auraient incité à s’autonomiser par rapport aux appareils d’Etat.
Dans ces conditions, est-il étonnant que la contestation soit venue des mosquées, portée par des imams-enseignants, dont le discours critique à l’endroit des dirigeants condamnait la corruption ?
Le petit peuple y a tout de suite adhéré parce qu’il se sentait concerné. La dégradation des conditions de vie était perçue comme la conséquence de la corruption. Chez l’homme de la rue, la richesse est créée par la nature ou par Dieu qui en fixe généreusement la quantité afin que chacun puisse vivre dans la décence. Or la corruption contrarie ce plan bienfaiteur et entraîne des désordres dans la répartition qui font que les uns s’enrichissent au détriment des autres.

Les imams-enseignants 

L’élite arabophone s’est considérablement élargie à la faveur de l’arabisation de l’enseignement et de sa démocratisation. Composée en majorité d’enseignants, cette élite s’est rapprochée de la population dans les années quatre-vingt par l’animation de causeries religieuses dans les mosquées de quartiers. En dehors de ses heures de cours, l’enseignant fréquente la mosquée, dirige la prière du soir et souvent commente le Coran après cette prière, en faisant des références à l’actualité, interpellant la conscience des croyants et la responsabilité des dirigeants. Ces enseignants, imams volontaires, présentaient la particularité d’êtres jeunes (âgés entre 25 et 40 ans), n’avaient pas suivi la filière traditonnelle d’apprentissage du Coran, ne vivaient pas de la générosité des habitants du quartier [4], et étaient virulents dans leurs prêches dans une perspective subversive, Leur impact et leur autorité sur le milieu de leur quartier de résidence provenaient de la forme religieuse de leur discours et de son contenu agressif vis-à-vis du pouvoir et « de ses alliés occidentaux qui cherchaient, selon eux, à ébranler l’éthique islamiste à travers la libéralisation des moeurs, et notamment à travers l’émancipation de la femme ». Ce qui était donc nouveau, c’est que ces critiques morales étaient exprimées par de jeunes gens, alors que par le passé, elles l’étaient par des personnes âgées, soucieuses du respect de la tradition.
Ce même discours moralisateur des anciens oulémas est désormais proféré sur un ton menaçant, vigoureux et agressif, avec une finalité politique, et est porté par de jeunes hommes dont la profession est enseignant, médecin, ingénieur, technicien... : Ali Belhadj est professeur d’enseignement moyen, Abdelkader Hachani est technicien supérieur en hydrocarbures, d’autres encore qui n’avaient pas connu la célébrité au niveau national, mais qui étaient toutefois populaires dans leurs quartiers.
En dehors de leurs activités professionnelles, ils dirigeaient la prière du soir dans des mosquées de quartiers et animaient des causeries sur des thèmes sociaux (la femme, la justice, l’honnêteté du fonctionnaire...) dans un langage qui avait attiré à eux des foules nombreuses. Ils avaient bâti leur célébrité sur un discours agressif envers le pouvoir et basé sur la norme religieuse. Ils ont ensuite transcendé leur statut de clerc pour devenir des hommes politiques qui, à l’aide des foules qui les suivaient, cherchaient à conquérir le pouvoir d’État, afin, précisaient-ils, de le faire obéir à la morale.
L’imam occasionnel qui captait l’intérêt des croyants venus l’écouter le soir à la mosquée du quartier était un fonctionnaire, soit ousted (professeur) dans un lycée ou une université, soit hakim (médecin) dans un hôpital, soit encore mouhandess (technicien, ingénieur) dans une entreprise d’État. Il n’appartenait donc pas à une catégorie déclassée, ne tirait pas son revenu du secteur informel et ne vivait pas de la solidarité du quartier. Cet imam appartenait aux couches sociales privilégiées, possédait un logement, une voiture, disposait d’un traitement de fonctionnaire qui le mettait à l’abri du besoin. L’autorité que lui conférait la fonction d’imam était renforcée par le statut social qui l’identifiait aux cadres francophones dont la prétention, aux yeux des fidèles de la mosquée, est de monopoliser la modernité sociale.
À la fin des années 1970 et au début des années 1980, ces imams-enseignants étaient devenus des phénomènes de société. Invités aux funérailles et aux cérémonies religieuses des mariages, ils prêchaient la bonne parole, enregistrée sur des cassettes, réécoutée et commentée en famille.
Quand cette élite née de l’Indépendance s’est intéressée à la vie publique, au lien social, à l’Etat, elle est devenue un acteur politique que le pouvoir a sous-estimé au départ parce qu’il espérait la récupérer le moment venu.
Entrés en dissidence vers la fin des années 1980, les imams-enseignants se présentent comme des intellectuels contestataires, prêchant la parole divine, appelant à la solidarité et à la justice sociale, condamnant la corruption et la libéralisation des moeurs, dénonçant les atteintes à la religion.
Si l’on définit l’intellectuel comme un individu dont la parole portant sur des valeurs sociales a un écho auprès d’un public, ces imams - enseignants sont des intellectuels. Mais ils le sont dans une société où l’autonomie du politique ne s’est pas affirmée, où la religion ne s’est pas sécularisée, où l’individu ne s’est pas libéré de l’imaginaire communautaire qui l’emprisonne et qui lui refuse la liberté politique. Les imams intellectuels ont un public dans une société où l’opinion publique n’existe pas, si l’on entend par opinion publique cet acteur politique qui change les majorités parlementaires et les gouvernements régulièrement. Les imams intellectuels sont contestataires mais ne sont pas critiques, car la conscience critique des pratiques sociales est refoulée par l’idéologie religieuse dont ils sont porteurs.
C’est pourquoi ils ne critiquent pas les fondements du pouvoir à travers l’unicité du parti et la suprématie de l’armée dans les institutions. Ils contestent uniquement les hommes qui ont en charge ces institutions et se proposent de les remplacer. Ils ne critiquent pas non plus la société dans une perspective de modifier le lien social ; ils lui reprochent uniquement de s’être écartée de Dieu, et ils se proposent de l’en rapprocher. L’imam-enseignant est un intellectuel contestataire qui cherche à être un intellectuel organique du pouvoir pour lequel il milite.
Où en est l’Algérie aujourd’hui ? Les imams-enseignants ont-ils toujours le même impact après huit années de violence meurtrière ? Il semblerait que la dynamique sanglante a diminué l’impact du discours religieux dans la population et a renforcé dans des pans entiers de la population un désir de séparation de la religion de la politique. Mais l’héritage est lourd à assumer de part et d’autre. La méfiance, parfois la haine, marque le comportement des Algériens qui ont perdu, entre autres, les illusions unanimistes. Paradoxalement, l’Algérie est aujourd’hui plus mûre pour la construction d’un État qu’il y a trente ans, car l’État procède de la nécessité de réguler les divergences reconnues publiquement.
Et c’est aujourd’hui plus que jamais qu’elle a besoin d’intellectuels. Si cette fois-ci ils manquent le rendez-vous, Ils n’auront pas la circonstance atténuante des limites idéologiques du mouvement national

 

Source Le Quotidien d’Oran

Le Pèlerin

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 23:02

Pieds douloureux  - Des plantes pour vous soulager

Si, après une journée de marche ou de station debout, vous avez très mal aux pieds, mettez dans une bassine d’eau tiède une poignée de lavande, une poignée de menthe verte et une poignée de sel marin. Laissez vos pieds une bonne dizaine de minutes dans ce bain et la douleur s’atténuera très rapidement.
La lavande vraie (khezzama); Sousarbrisseau de la famille des Labiées. Elle dégage lors de sa floraison un parfum suave et pénétrant. La lavande possède une propriété adoucissante grâce à son huile essentielle composée de flavonoïdes et d’acides phénoliques.
La menthe verte : cultivée depuis des temps très anciens, on retrouve ses traces dans les tombeaux égyptiens des XIIIe et VIIe siècles avant l’ère chrétienne. Au Moyen-Age, de nombreuses thérapeutiques faisaient appel à la menthe verte. Elle est également appelée menthe douce ou menthe romaine. Sa principale action analgésique provient de la composition de son huile essentielle riche en un alcool terpénique, le menthol.
Le sel marin arrête les phénomènes douloureux car il diminue l'oedème au niveau du pied grâce à sa composition moléculaire qui favorise les échanges extra et intracellulaires.

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

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