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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 00:05

Ariège – Pyrénées – Caussou – Le sel des Andalouses - Signature de livres par Maurice Calmein, le  Samedi 31 octobre 2009

 

J’ai rencontré Maurice Calmein  au vide grenier de Caussou, l’année dernière…..Nous avions échangé quelques propos sur l’Algérie et j’en gardais un très bon souvenir.

Maurice Calmein a écrit un livre sur l’Algérie, un livre plein de sensibilité, dépourvu d’aigreur et de haine, paru aux éditions Atlantis - www.editionatlantis.de -

Le Sel des Andalouses - Un roman original et décapant sur l’Algérie
Des milliers de livres ont été publiés sur l’Algérie : témoignages de militaires français, de combattants du FLN, souvenirs de familles Pieds Noirs, chacun apportant sa vérité et s’efforçant de la justifier aux yeux de l’histoire. Historiens, journalistes, cinéastes ont, pour leur part, souvent présenté la même version partisane de l’histoire de ce pays qui fut aussi, pendant 132 années, une grande province française.

Il aura donc fallu attendre 47 ans pour que paraisse enfin un livre qui apporte une vision tout à fait nouvelle, dépassionnée, tournée vers l’avenir sans pour autant renier le passé, et qui tente de réconcilier ce qui paraissait jusqu’à présent irréconciliable.

Loin du politiquement correct, Maurice Calmein a cherché à montrer dans ce roman ce qui unit deux peuples séparés par l’histoire, au delà de ce qui les a divisés.

Un livre d’amour et non d’aigreur, où la vie d’un homme rencontre malgré lui un pays et une histoire dont les références sont distillées et étayées de façon subtile au fil de l’intrigue. Ce livre fera date et ouvrira sans doute la voie à d’autres pour une nouvelle approche d’une Algérie qui se cherche toujours. C’est aussi ce que le grand écrivain algérien Boualem Sansal appelle de ses vœux dans la préface de ce roman.

Signature de livres

Maurice Calmein procède à une signature de ce livre à Caussou, ce samedi 31 octobre, de 17h00 à 18h30.
Pour tous les amateurs d’histoire, de lecture romanesque, cet évènement mérite le détour.

Encourageons donc les auteurs du cru en répondant à ce petit évènement liéraire en Ariège.

Cordialement,

Le Pèlerin

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 11:05

Ariège – Pyrénées – Caussou – Le sel des Andalouses - Signature de livres par Maurice Calmein, le  Samedi 31 octobre 2009

 

J’ai rencontré Maurice Calmein  au vide grenier de Caussou, l’année dernière…..Nous avions échangé quelques propos sur l’Algérie et j’en gardais un très bon souvenir.

Maurice Calmein a écrit un livre sur l’Algérie, un livre plein de sensibilité, dépourvu d’aigreur et de haine, paru aux éditions Atlantis - www.editionatlantis.de -

Le Sel des Andalouses - Un roman original et décapant sur l’Algérie
Des milliers de livres ont été publiés sur l’Algérie : témoignages de militaires français, de combattants du FLN, souvenirs de familles Pieds Noirs, chacun apportant sa vérité et s’efforçant de la justifier aux yeux de l’histoire. Historiens, journalistes, cinéastes ont, pour leur part, souvent présenté la même version partisane de l’histoire de ce pays qui fut aussi, pendant 132 années, une grande province française.

Il aura donc fallu attendre 47 ans pour que paraisse enfin un livre qui apporte une vision tout à fait nouvelle, dépassionnée, tournée vers l’avenir sans pour autant renier le passé, et qui tente de réconcilier ce qui paraissait jusqu’à présent irréconciliable.

Loin du politiquement correct, Maurice Calmein a cherché à montrer dans ce roman ce qui unit deux peuples séparés par l’histoire, au delà de ce qui les a divisés.

Un livre d’amour et non d’aigreur, où la vie d’un homme rencontre malgré lui un pays et une histoire dont les références sont distillées et étayées de façon subtile au fil de l’intrigue. Ce livre fera date et ouvrira sans doute la voie à d’autres pour une nouvelle approche d’une Algérie qui se cherche toujours. C’est aussi ce que le grand écrivain algérien Boualem Sansal appelle de ses vœux dans la préface de ce roman.

Signature de livres

Maurice Calmein procède à une signature de ce livre à Caussou, ce samedi 31 octobre, de 17h00 à 18h30.
Pour tous les amateurs d’histoire, de lecture romanesque, cet évènement mérite le détour.

Encourageons donc les auteurs du cru en répondant à ce petit évènement liéraire en Ariège.

Cordialement,

Le Pèlerin

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 23:59

M6 «Incroyable talent» recherche sa Susan

L'Ecossaise Susan Boyle lors de la finale télévisée de «Britain's Got Talent» le samedi 30 mai 2009

Télévision - L'émission de M6 se rebaptise «La France a un incroyable talent» et mise davatage sur les amateurs....

Au cas où ce ne serait pas assez clair, lundi 5 octobre, la présentation par M6 de la nouvelle formule d’Incroyable talent à la presse a commencé par un reportage sur Susan Boyle. L’Ecossaise à la voix aérienne et à l’allure lourdaude, héroïne de la dernière saison de Britain’s got talent, qui totalise déjà plus de 190 millions de vidéos vues sur Dailymotion, pourrait d’ailleurs venir en «guest» dans l’émission.

Pour trouver la Susan version française, l’émission se rénove du sol au plafond. Nouveau nom, plus proche de l’original «La France a un incroyable talent», nouvel habillage, nouveau lieu (le palais des Congrès d’Issy les Moulineaux au lieu du Cirque d’hiver à Paris), nouveaux animateurs (Alex Goude et Sandrine Corman remplacent Alessandra Sublet, partie sur France 5), et nouveaux jurés.

Seul le producteur Gilbert Rozon demeure, désormais entouré de Smaïn et de la comédienne et réalisatrice Valérie Stroh. Pour le reste, la ligne est claire: «plus d’amateurs, moins de professionnels et de semi-professionnels, on veut trouver le phénomène caché», détaille Anne-Sophie Larry, directrice des programmes de flux externalisés chez M6. Peut-être cette Lola de 15 ans, chemise à carreaux, lunettes épaisses et qui envoie du Léonard Cohen à en sidérer la salle, tandis que ses parents stressent en coulisses? Promis, cette saison, ce sera larmettes et émotions.

Source 20minutes.fr Anne Kerloc’h

Le Pèlerin

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 23:25

Retour à Alger pour Louis Gardel et

 Jacques Ferrandez

L’écrivain Louis Gardel et l’auteur de bande dessinée Jacques Ferrandez font revivre, chacun à leur manière, l’Algérie de leur enfance, dans deux livres entre page d’Histoire et roman familial.
Louis Gardel, né en 1939 à Alger, a publié huit livres en trente ans, dont le célèbre «Fort Saganne», Grand prix du roman de l’Académie française en 1980.
Avec «La baie d’Alger» (Le Seuil), cette semaine en librairie, il poursuit une oeuvre profondément marquée par l’Algérie et l’aventure coloniale.
Dès le début de l’année 1955, le narrateur encore adolescent a compris avant les adultes que tout est fini et qu’il devra quitter l’Algérie. «Mon goût du bonheur est une connerie. La réalité, c’est la violence. C’est fini. Ca mettra le temps que ça mettra, mais l’issue est fatale», écrit Gardel.
Dès lors, poursuit-il, «je dois fixer ces rives où je suis né et où je ne vivrai pas». Son adolescence algéroise hésite entre l’insouciance du lycéen bon élève, plutôt privilégié, et l’inquiétude face aux attentats et à la montée des tensions entre les colons et la population arabe.
Le narrateur s’enthousiasme pour les cours de lettres au «Lycée maréchal Bugeaud» et découvre «les vraies richesses» chez un vieux libraire d’Alger. On croise alors en ville Albert Camus ou l’écrivain Emmanuel Roblès. Mais «Alger dans ces années là était très malsain pour l’intelligence», comme l’affirme un personnage du livre, et Gardel quittera l’Algérie en 1957 pour la métropole.
Jacques Ferrandez, né comme lui à Alger, en 1955, est scénariste et dessinateur de bande dessinée. Il plonge lui aussi ses lecteurs dans l’Algérie en guerre avec le 9è tome de ses «Carnets d’orient» paru chez Casterman.
Après cinq albums consacrés à la période coloniale avant la guerre d’Algérie, il a entamé en 2004 un nouveau cycle sur l’insurrection algérienne.
L’Algérie de Ferrandez relève forcément moins du souvenir que de la reconstitution. «Dernière demeure», son nouvel album, s’ouvre sur le discours télévisé du 23 octobre 1958, par lequel le général de Gaulle en appelle à «la paix des braves» après la bataille d’Alger. Ferrandez suit les soldats du contingent égarés dans un conflit qui les dépasse, mais aussi les colons et les combattants du FLN, jusqu’à la débâcle annoncée. Un récit serré, qui intègre images télévisées et unes de journaux de l’époque, et s’aère soudain de lumineuses illustrations de la baie l’Alger ou des immenses propriétés coloniales.
Le roman de Gardel et la série de Ferrandez témoignent d’un intérêt vivace par delà les générations pour un monde disparu, qui a également inspiré récemment la réjouissante saga algéroise du «Chat du rabbin» (Dargaud) au dessinateur de BD Joann Sfar.
Source La Nouvelle République
Le Pèlerin

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 23:09

Edmonde Charles-Roux
edmonde-charlesroux.jpg

                                                  Edmonde Charles-Roux

L'écrivain Edmonde Charles-Roux, 86 ans, sera élevée à la distinction de « caporal d'honneur de la Lé­gion étrangère ». Membre de l'Académie Concourt, et veuve de Gaston Defferre, Edmonde Charles-Roux était « légionnaire de 1re classe d'honneur » de la Légion étrangère depuis 1945. Infirmière volon­taire aux armées en 1939, elle fut blessée à Verdun en portant secours à un légionnaire du 11e Régiment étranger d'infanterie. Elle recevra ses insignes le 2 juillet à Aubagne.
Pour tout conaitre de la vie et des oeuvres d'Edmonde Charles - Roux, cliquez sur les lien ci-dessous:

http://www.academie-goncourt.fr/m_charlesroux.htm

http://www.lisons.info/Charles-Roux-Edmonde-auteur-357.php

Source «  La Dépêche du midi »
Le Pèlerin

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 16:04

Le comédien, un Pyrénéen né à Cauterets et humoriste, Sim est mort

 

Il était né en 1926 à Cauterets dans les Hautes-Pyrénées. Ses facéties et son humour ont fait rire des millions de Français.
Le comédien et humoriste Sim est mort

L'erreur est humaine, regardez-moi : Sim, décédé dimanche à l'âge de 83 ans, se moquait lui-même de sa « petite tronche » si douée pour les grimaces, de son « physique peu conventionnel, spécial, mobile » qu'il avait mis au service d'un humour très visuel et populaire.

« Moi, pour faire rire, j'ai choisi de taper sur ma gueule », expliquait dans un doux sourire le fantaisiste à la petite silhouette maigrichonne et au crâne dégarni. Sim affirmait que sa vocation de comique remontait à l'enfance. « Je me suis vite aperçu qu'amuser les gens donne un certain pouvoir. Enfant, j'avais l'impression d'être le patron quand je faisais rire. Faire le clown sera aussi une manière de séduire les filles pour le comédien, conscient de ne pas être « physiquement, le mec sur lequel les femmes se jettent sans réfléchir ». « Il a fallu pallier une carence », reconnaît-il, lucide.

Alors qu'il exerce toutes sortes de métiers, il s'aperçoit que son physique pourrait servir sa vocation. « J'ai touché à tout : au porte-à-porte, à l'immobilier, puis à l'armée, jusqu'au jour où je me suis regardé dans une glace. Alors je me suis rendu compte que ma tête était un fonds de commerce possible », se souvient-il.

Mais les débuts ne seront pas faciles pour ce fils d'ingénieur électricien, originaire de Cauterets dans les Hautes-Pyrénées, qui se lance à la conquête de la capitale dans les années 50. Il joue ses sketches dans tous les cabarets en compagnie de Fernand Raynaud, Philippe Clay, Gilbert Bécaud ou Charles Aznavour. « J'en ai bavé jusqu'en 1965 », avouera-t-il un jour. C'est la télévision et la radio qui feront de lui l'un des comiques français les plus populaires. Découvert par Jean Nohain, l'un des pionniers de la télévision, il est un fidèle de l'émission « 36 chandelles ». Surtout, « la baronne de la Tronche-en-biais », personnage burlesque qu'il incarne travesti en femme et avec force mimiques, fait se tordre de rire les téléspectateurs. Pilier à partir de 1979 des « Grosses têtes » de Philippe Bouvard sur RTL, Sim assure qu'il « n'aime pas les rires gras » et qu'il est « contre les mots orduriers ». Il veut « garder le goût du rêve » qu'il juge « essentiel ».

Personnage comique et populaire, Sim se voulait « un rigolo qui réfléchit ».
« C'était quelqu'un de bon, de gentil »

Après l'annonce du décès du comédien, les déclarations se sont multipliées. Jacques Balutin, l'un des partenaires de Sim aux « Grosses têtes », s'est dit « complètement effondré ». « C'était quelqu'un de bon, de gentil », « un homme adorable », a-t-il déclaré. « Il avait eu une carrière pas facile au début » mais « petit à petit, il a obtenu la notoriété et est devenu un grand acteur, un grand comédien, un grand comique en plus », a-t-il ajouté.

« On ne pouvait jamais prévoir quelles allaient être les farces et les bons mots de Sim

[…] et humainement c'était un très bon camarade comme on en fait peu dans ce métier », retient pour sa part Pierre Bellemare. « Sim est pour moi le rire, le sourire et la gentillesse » a déclaré l'actrice Danièle Evenou qui a reconnu « avoir un petit coup de blues » à l'annonce de la mort de celui qu'elle a connu à l'« Académie des neuf » sur Antenne 2.

Obséques ( Additif d'un Correspondant)Le Pèlerin

·        Les obsèques de Sim auront lieu vendredi 11 septembre en l'église de Roquebrune sur Argens ( Var ) ou il a vécu de nombreuses années, ou il savourait la douceur de vivre de ce joli village provençal estimé de tous.
Source La Dépêche du Midi

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 04:53

Société - L'album de Susan Boyle en tête des ventes avant même sa sortie

L'Ecossaise Susan Boyle lors de la finale télévisée de «Britain's Got Talent»
L'album «I Dreamed a Dream» a pris la tête des ventes sur la version américaine de Amazon...
Le premier album de l'Ecossaise Susan Boyle, devenue une star planétaire après sa participation à un concours télévisé britannique, a pris la tête des ventes sur la version américaine du site Amazon.com, avant même sa sortie officielle prévue le 24 novembre.
L'album «I Dreamed a Dream», en pré-commande au prix de 9,99 dollars, s'offrait le luxe de devancer vendredi la dernière livraison de Whitney Houston, «I Look to You», qui marque le grand retour de la chanteuse après sept ans d'absence, et la version remasterisée d'«Abbey Road», le classique des Beatles.
Femme célibataire au chômage de 48 ans, Susan Boyle est sortie de l'anonymat quand elle a entonné un morceau de la comédie musicale Les Misérables lors d'une audition du concours très regardé de talents de la chaîne britannique ITV «Britain's Got Talent», qui l'a propulsée vers une gloire planétaire, grâce à internet.
Source 20minutes.fr
Le Pèlerin

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 07:42

Foix. Souvenir de Jaurès – Hommage

Ce jeudi marquera le 150ème anniversaire de la naissance de Jean Jaurès. A cette occasion, une , par la Libre Pensée. Nous avons rencontré Julien Plaza président ariégeois de la LP.

Vous attachez une importance particulière au personnage de Jean Jaurès

JP : En effet il est, au regard de l'Histoire universelle, un repère essentiel du difficile itinéraire qu'a connu l'émergence de l'idéal républicain. Il a milité pour la liberté en étant un artisan sur le chantier de la Loi laïque de 1905, pour l'égalité en luttant, à Carmaux par exemple, contre le capitalisme et ses dérives inéluctables, pour la fraternité en essayant de construire, jusqu'en juillet 1914, une alternative à la guerre et donc à la barbarie. Et puis Jean Jaurès était tout naturellement libre penseur.

On retrouvera Philippe Fréchet pour traiter le sujet

Philippe est un humaniste au sens originel du terme. Il a la pondération du discours utile à toute réflexion sérieuse et, en balance, la rigueur de l'historien alliée à l'honnêteté du philosophe. Ajoutez à cela des dons de conteurs et vous comprendrez qu'il nous a préparé, sur mesure, une intervention sur Jean Jaurès qui fera date.

Le traditionnel calendrier républicain est-il prêt ?

Il est sorti des presses quelques jours avant le début de l'An XXVIII (218) c'est-à-dire le jour de l'équinoxe d'automne. On pourra se procurer le calendrier jeudi soir aux Forges.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 23:38

Les Paroles de l'Amour

Toute ma vie et c'est bien peu si l'on regarde
Avec des yeux d'avant la Terre la lucarne 

Où s'égosille un ciel de crin qui n'en peut plus 

D'être beau de travers et de porter ombrage 

Au plus dévoué au plus sincère des visages 

Toute ma vie pour te comprendre et pour t'aimer 

Comme on se couche à la renverse dans les blés 

En essayant de retrouver dans le silence 

L'alphabet maladroit d'un vieux livre d'enfance 

Je m'entoure de toi comme un enfant frileux 

Je pars je suis en route depuis des siècles je 

T'arrive un matin beau comme un matin de chasse 

Tu ne sais pas que je suis là et je me place 

Tout contre toi comme une porte mal fermée 

Qui boit son lait et qui respire doucement 

Je te regarde et tu souris sans mouvement 

D'un sourire venu de plus loin que toi-même 

Qui fait que tu es belle et qui fait que je t'aime.
René Guy Cadou, L'aventure n'attend pas le destin, 1948
Le Pèlerin

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 23:33

Albert Camus – Le Premier Homme Algérois
 

Elle a 60 ans environ. Elle est vêtue d'une jupe noire et d'un tee-shirt blanc et porte son sac en bandoulière, tout serré contre elle. Mais, dans son regard, soudain, on sent passer l'effroi. L'effroi et la honte. On est en juillet 2006, à Roissy, au comptoir Air France d'un vol en partance pour Alger, et la personne qui accompagne cette Algérienne qui retourne au pays vient de lâcher à l'hôtesse l'indicible : «C'est compliqué pour elle de voyager seule. Elle ne sait ni lire, ni écrire.» On observe la femme ainsi réduite, en une phrase, une seule, à sa condition d'illettrée et on ne peut s'empêcher de penser à la mère et à la grand-mère d'Albert Camus, toutes deux analphabètes. Oui, Albert Camus, ce «monument» de la littérature française, a passé son enfance dans un appartement misérable d'Alger, dans lequel aucun livre n'avait jamais pénétré. Obligatoirement, cela laisse des traces. Des humiliations ravalées, des affronts essuyés. Des références à jamais absentes. Le sentiment, surtout, de ne pas être comme les autres. D'être à part. À part, avec cette mère taciturne, à demi-sourde et ayant des difficultés de langage. Cette mère «qui ne connaissait pas l'histoire de France, un peu la sienne, et à peine celle de ceux qu'elle aimait». À part, aussi, différent, avec cette grand-mère autoritaire, qui dictait la loi à la maison. Empêchait le petit Albert de traîner dans la rue, l'obligeant parfois à faire des siestes à ses côtés dans la moiteur de l'été, à sentir près de lui «l'odeur de chair âgée». À part, enfin, dans ce petit trois-pièces pouilleux où vivaient également son frère aîné, Lucien, et leur oncle, drôle de hère, sourd lui aussi, qui vivait avec son chien et emmenait Albert à la chasse «entre hommes», près d'Alger, ou à la plage des Sablettes. Une plage dont il ne subsiste aujourd'hui qu'un mince ruban de sable, longé de rochers, et qui a été recouverte aux trois quarts par une route à quatre voies avec en fond de paysage les trois colonnes bétonnées et imposantes du monument des Martyrs. Dans l'Alger d'aujourd'hui, rares sont ceux qui connaissent encore Albert Camus. Ce n'est pas comme Zinédine Zidane, autre Français aux racines algériennes, dont on voit la photo s'étaler sur des affiches de 4 mètres sur 3 pour vanter les mérites d'une marque de téléphone portable.
La terre d'Algérie fut pourtant pour Camus sa «vraie patrie», «la terre du bonheur, de l'énergie, et de la création», celle où il a découvert pêle-mêle sa vocation d'écrivain, sa vulnérabilité – notamment lorsqu'il est atteint de tuberculose –, connu ses premiers émois amoureux et sensuels et cette rage de se distinguer, d'«arracher cette famille pauvre au destin des pauvres qui est de disparaître de l'histoire sans laisser de traces». Mais cette «terre splendide et effrayante» fut aussi celle du questionnement, elle correspondit à l'éveil de sa conscience politique – il adhère au Parti communiste en 1935 avant de s'en éloigner – puis devint une terre de déchirement pour celui à qui on a reproché de ne pas soutenir assez les nationalistes algériens et à qui certains reprochent encore de n'avoir jamais, ou si peu, mentionné dans son oeuvre les Algériens, ceux qu'on appelait à l'époque les «indigènes». Signe que les temps changent ? En avril, dans cette Algérie indépendante qu'il n'aura pas connue, un colloque «international» sur «Albert Camus et les lettres algériennes : l'espace de l'inter-discours» a été organisé à Tipasa. La fin d'un tabou ? Décrispation en tous les cas, à une époque où le président algérien Abdelaziz Bouteflika ne cesse de vouloir réactiver la polémique sur le rôle de la colonisation française. «Camus est dans l'imaginaire algérien, même si on ne le lit plus dans les établissements scolaires et dans les facultés», analyse aujourd'hui Afifa Bererhi, coordinatrice du colloque. «S'il a été tant contesté à une époque, c'est parce qu'il a provoqué une très grande déception, il a été considéré comme un traître. Mais la lecture idéologique de Camus est aujourd'hui secondaire, c'est le côté esthétique qui est privilégié», précise cette Algéroise qui dirige le département de français de l'université d'Alger. Sa manière de chanter les beautés de ce pays, «les enchantements solaires» et «les ivresses maritimes», de décrire les odeurs mêlées de la rue algérienne est donc reconnue. Ainsi, à Tipasa, à une heure d'Alger, au milieu de ces ruines romaines qui ont tant inspiré Camus, la responsable du site propose de faire venir le guide – aujourd'hui à la retraite – qui a assisté à l'installation de la stèle érigée en hommage à l'écrivain.
Mais à Alger, pas une plaque, pas une référence. Dans l'ancienne rue de Lyon, devenue rue Mohammed-Belouizdad, les commerçants interrogés aux environs de la supposée demeure d'enfance de l'auteur de La Peste vous regardent avec des yeux ronds. «Albert “Camusse”, connais pas, il faut demander aux anciens.» Deux hommes d'âge respectable, mémoire du quartier, hochent la tête. Assis à l'ombre sur des tabourets posés sur le trottoir encombré, ils sont affirmatifs : «Vous n'êtes pas à la bonne adresse, c'est en face, c'est là qu'il habitait avec sa mère.» En face, difficile d'avoir une confirmation. La vendeuse d'un magasin d'électroménager se marre : «Il y a deux mois, un Japonais est venu nous poser la même question. C'est tout le monde qui cherche Albert Camus !» «Tout le monde» n'est pas d'accord sur l'adresse exacte de l'écrivain. Habitait-il au 91, ou au 93, de la rue de Lyon, comme l'affirme dans sa biographie Olivier Todd ? Au 131, où le locataire du premier étage en a assez d'être dérangé tout le temps, ou au 124, «la vraie adresse», car, indique l'archevêque d'Alger, Henri Teissier, «c'est celle qui est indiquée sur son acte de baptême» ? Mystère. Une chose est sûre. Dans l'ancien quartier de Belcourt, l'ambiance n'a plus grand-chose à voir avec celle qui régnait lorsque, à la suite de la mort du père d'Albert Camus, sur le front, lors de la bataille de la Marne en 1914, sa veuve, Catherine, née Sintès, vient s'installer à Alger. À l'époque, voix françaises, arabes, espagnoles et italiennes se mêlaient. Aujourd'hui, c'est évidemment l'arabe qui domine, même si des enseignes en français demeurent de-ci de-là, comme au 131, signalé par un panneau «Chirurgien-dentiste-soins-prothèse-détartrage». Les tramways bondés d'ouvriers algériens et français que le petit Albert empruntait, tôt le matin, pour aller au lycée ou se rendre «à Alger», comme on disait pour parler du centre de la ville, ont disparu. Mais la circulation est toujours aussi dense. Les commerces non plus ne sont plus les mêmes. Les éventaires alimentaires tenus par des marchands arabes ont disparu. Cacahuètes, pois chiches séchés et salés, sucres d'orge peints en couleurs violentes, «acidulés poisseux, pâtisseries criardes», «pyramides torsadées de crème recouvertes de sucre rose», «beignets arabes dégoulinants d'huile et de miel», décrits par Camus, ont disparu. Aujourd'hui, à côté des magasins établis – bijoutiers, vendeurs de tissus au mètre –, des petits vendeurs ont envahi les trottoirs mais proposent avant tout des objets de la vie quotidienne : duvets aux couleurs criardes, casseroles, chaussures en plastique roses, portables et autres gadgets plastifiés sont vendus, parfois à même le sol, par des Algériens barbus qui observent avec circonspection une femme occidentale non voilée. À quelques mètres, le cinéma Le Musset est fermé. Quand il y accompagnait sa grand-mère, endimanchée, ses cheveux blancs lissés et sa robe noire fermée d'une broche d'argent, le petit Albert vivait un supplice. Le cinéma projetait des films muets, assortis de petits textes. Après que la grand-mère eut lancé assez fort pour être entendue «tu me liras, j'ai oublié mes lunettes», le petit Albert devait lire à haute voix les résumés du Signe de Zorro, avec Douglas Fairbanks père, ou des Deux Orphelines. Plus loin, l'école communale proche du domicile a été transformée en mosquée. Mais Albert se rendait à une autre école, à dix minutes de là, rue Aumerat. C'est là que son sort a basculé. L'instituteur, M. Germain, modèle républicain du genre, à qui Albert Camus a dédié son prix Nobel, a pris sous son aile ce pupille de la nation. Il lui offrira Les Croix de bois, de Roland Dorgelès, et ira convaincre la grand-mère de le laisser aller au lycée, comme boursier, plutôt que de le faire travailler.
Une nouvelle vie commence. Tous les matins, voyageant souvent sur le marchepied du tramway, Camus se rend au grand lycée d'Alger, rebaptisé Bugeaud en 1930, au sud de Bab-el-Oued. Il découvre que tout le monde n'y est pas aussi pauvre qu'à Belcourt, lui qui hésite à écrire la profession de sa mère, femme de ménage, sur les fiches de renseignement. «Bébert» devient un mordu de football, s'entraînant durant la récréation avant d'entrer au Racing universitaire d'Alger, le RUA. Le lycée est toujours là, façade imposante et blanche, face à la rade d'Alger. Mais il n'y a aucune trace du passage de Camus. À côté, le jardin Marengo n'a pas bougé. Mais on n'y voit aujourd'hui que des hommes assis, seuls, sous les bananiers. La plage Padovani n'est plus fréquentée, en ce mois de juillet, que par des jeunes garçons qui se baignent tandis que quelques femmes voilées restent en retrait sur le sable. À dix minutes, l'église Notre-Dame-d'Afrique où le jeune Camus se rendait parfois avec des amis domine toujours la baie d'Alger. Mais les escapades canailles dans les bars frais de Bab-el-Oued, où les hommes commandaient une anisette et les femmes un sirop d'orgeat, ne pourraient plus avoir lieu aujourd'hui : le quartier est devenu islamiste. Les inscriptions sur les murs – Forza Ussma («Vive Oussama») –, de même que la tenue des femmes – pour certaines voilées de la tête aux pieds, en noir – ne laissent aucun doute. Aucune trace non plus du passage de Camus dans l'ancienne rue Charras, où Edmond Charlot, qui l'édita, tenait une librairie-bibliothèque, au 15 bis. Seul clin d'oeil dans ce lieu qui fut si important pour l'écrivain : de jeunes Algériens vendent sur les marches des livres d'occasion. Dans le tas, entre un exemplaire d'un livre intitulé Du léninisme au stalinisme et un dictionnaire de français, Élise, ou la vraie vie, d'Etcherelli, mais pas un Camus…
Source le figaro.fr
Le Pèlerin
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