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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 00:07

Affaiblissement des musulmans dans la péninsule Ibérique
Avènement des Moulouk al-tawaïf en Andalousie

La crise du califat marwanide en Andalousie et sa dissolution progressive depuis 1009, aboutit, en 1031, dans la prise d’acte, par le régent de Cordoue, Ibn Jahwar, de l’inutilité des efforts de trouver un successeur légitime au calife Hisham II, vraisemblablement assassiné en 1016. A cette époque, l’Andalousie est désormais morcelée entre une myriade de pouvoirs locaux, qui se sont formés sous l’action de forces et d’intérêts divers, mais dont les seigneurs cherchent, pour la plupart, à être associés à l’héritage politique du califat cordouan. C’est l’historien Ibn Hayyan qui, non sans mépris, appellera ces potentats «moulouk al-tawaïf» («seigneurs des provinces», princes des taïfas), formule qui désignait en langue arabe les satrapes jadis établis par Cyrus le Grand dans l’empire des Perses.
Une lutte permanente pour l’hégémonie
La lutte pour l’hégémonie se développera avec virulence depuis les années quarante du XIe siècle, menée par les rois des taïfas principales et surtout par le seigneur de Séville, Al-Mu’tadid ibn ‘Abbâd, de tous le plus ambitieux et le plus décidé à affirmer son pouvoir sur la plupart du territoire andalou. En inaugurant une pratique qui deviendra courante en Orient musulman, son père avait mis sous tutelle celui qu’il présenta aux autres taïfas comme le calife Hisham II, disant l’avoir retrouvé vivant, tandis que les sources le décrivent comme un imposteur. Entre 1035 et 1070, la taïfa de Séville connaît une expansion irrésistible dans la partie centro-méridionale de la péninsule aux dépens des taïfas avoisinantes, et elle ira jusqu’à menacer Cordoue qui sera prise en 1069, alors que la taïfa régie par les Berbères des Banou Ziri, dont la capitale est Grenade, impose son hégémonie sur le Levant andalou, se posant en tant que principal allié du califat hammoudide de Malaga. La pression militaire de Séville et de Grenade, jointe à la politique d’alliances matrimoniales entre grandes et petites cours, simplifie ultérieurement la mosaïque andalouse. Aux frontières septentrionales avec les Etats chrétiens, seules la taïfa de Tolède et celle de Saragosse arrivent à se détacher du jeu turbulent des conflits entre les deux grandes taïfas rivales, pour donner lieu à des principautés aux grandes ambitions.
Lorsque, vers la fin des années cinquante – la chronologie étant incertaine – aussi bien le pseudo calife marwanide que le dernier calife berbère hammoudide disparaîtront, supprimés respectivement par le pouvoir abbadide et par le pouvoir ziride, l’effacement des derniers symboles du califat se fait dans le silence. A la génération suivante, bien des seigneurs des taïfas président à des royaumes véritables, dont le faste et l’ostentation ne cachent pourtant pas le manque d’organisation politique et militaire et la faible cohésion sociale. La recherche d’une légitimation politique par d’autres moyens justifie ainsi l’entretien de cours brillantes, qui attirent les savants et les lettrés célèbres, et le recours massif à un ensemble hétéroclite d’images et de symboles de souveraineté, aussi bien dans l’écriture administrative que dans les ouvrages littéraires députés à représenter le pouvoir régalien.
Un art brillant
Les manifestations artistiques des taïfas, dont il ne reste, à l’exception de l’épigraphie, qu’assez peu d’attestations sûres, s’avèrent assujetties à ce même souci de propagande. L’art post-califal poursuit en continuité avec l’art du plein califat dans les taïfas du Levant, où s’est déferlée en plus grande partie la vague des émigrés cordouans, et où l’on retrouve l’empreinte califienne aussi bien dans l’épigraphie, que dans les arts décoratifs et dans les vestiges architecturaux.
Ce n’es,t pourtant pas, l’influx de l’ancienne capitale qui explique cette conformité : par contre, comme l’a montré Acien Almansa, c’est la volonté des chefs levantins, héritiers du pouvoir amiride, qui dirige la main des artisans vers la reprise des modèles califiens.
Dès les premières décennies du siècle, une rupture plus nette apparaît dans l’art de ces taïfas dont les seigneurs poursuivent une plus grande autonomie vis-à-vis de l’héritage marwanide, celles de Tolède et de Saragosse tout d’abord, et, dans une moindre mesure, celle de Séville.
Cette discontinuité se manifeste dans l’élaboration d’un style koufique floral qui se rapproche de l’épigraphie contemporaine orientale et de celle ziride d’Ifriqiya, et dans son exploitation massive dans la décoration architecturale dans un but panégyrique. Elle se manifeste également dans le goût antinaturaliste qui caractérise, par exemple, le «coffret de Palencia», parmi les rares objets d’art somptuaire sûrement datables de l’époque des taïfas. Produit par les ivoiriers de Cuenca, artisans cordouans qui, depuis les premiers décennies du siècle, s’étaient installés dans la taïfa de Tolède, ce coffret date du règne d’Al-Ma’mûn ibn Dhi el-Noun, le plus ambitieux des rois tolédans (il arrivera à s’emparer brièvement de Cordoue, la disputant à son ennemi Al-Moutamid ibn Abbâd), et il est dédié  à son héritier Ismaïl. Il se différencie de ses antécédents cordouans par son caractère beaucoup plus abstrait : aussi bien les inscriptions koufiques que le décor animalier sont plus géométrisants et plats, en ligne avec la tendance qui s’impose maintenant dans l’art péninsulaire et qui, loin d’être un signe de régression, caractérise également l’art oriental de l’époque. On retrouve cette même tendance dans les  palais de Tolède et de Saragosse, où les formes des chapiteaux sont plus aplaties et abstraites par rapport aux antécédents cordouans.
Les panneaux décoratifs y présentent des motifs zoomorphes stylisés étrangers à la tradition andalouse – mais connus de l’art iranienne –, qui côtoient les feuillages. Les  arcs mixtilignes brisent et multiplient les lignes arrondies qui étaient propres à l’architecture palatine cordouane, suggérant des formes végétales et animales.
L’art des taïfas, qui se caractérise par des styles divers évoqués à des fins de propagande, est bien représenté dans le palais de l’Aljaferia, nommé ainsi d’après l’héritier du souverain Abû Jafar Al-Muqtadir ibn Houd (régnant jusqu’à 1081). Ce château imposant, dont la partie qui subsiste a été lourdement remaniée au fil des siècles, mélange des formes provenant de différentes traditions régaliennes : son plan reprend celui des châteaux omeyyades du désert, son patio dérive des modèles palatins cordouans, la salle de réception – le salon Dorado – aurait  évoqué, par sa forme et ses décorations, l’image du cosmos dont le centre était, bien évidemment, le roi houdide. Cette imagerie, de dérivation iranienne et étrangère à la tradition arabo-islamique, aurait également inspiré la conception du palais Al-Mubarak des rois des Séville, aujourd’hui disparu.
Une époque tumultueuse
Sans doute, la caducité de l’art des taïfas, dont le témoignage exalté des sources littéraire est dans bien des cas tout ce qui nous reste, est-elle justifiée par l’emploi répandu de matériaux autant souples que fragiles – le stuc et le bois au lieu du marbre dans la décoration, la brique au lieu de la pierre dans l’édification des palais. Ce choix fut, certes, redevable, en grande mesure, de l’appauvrissement progressif des moulouk, obligés de recruter des mercenaires chrétiens pour soutenir leur politique belliqueuse et qui, depuis la seconde moitié du siècle, doivent payer de lourds tributs au roi de Castille pour soulager la pression qu’il exerce aux frontières. Ils n’arrivent  pourtant pas à arrêter la progression qui amènera Alphonse VI, en 1085, à conquérir Tolède, ouvrant la voie à la conquête chrétienne d’une grande partie de l’Andalousie, et, l’année d’après, à l’entrée des armées almoravides dans la péninsule Ibérique sous le commandement de leur brillant émir, Youssef ibn Tachfin. Le célèbre chef almoravide arrivera en très peu d’années à arrêter la progression des armées chrétiennes éloignant ainsi le danger d’une réoccupation de l’Andalousie par les Espagnols dans leur Réconquista contre les musulmans de la péninsule.

 

Source la Nouvelle République

 

Le Pèlerin

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 00:43

L'invité du dimanche. Derrière les souvenirs, la polémique.

Au cœur d'une polémique allumée par le Nouvel Observateur à propos de son dernier livre de souvenirs, le chanteur et auteur Pierre Perret réagit.

LA DÉPÊCHE DU DIMANCHE : Un article intitulé « Pierre Perret et le pot aux roses » vous présente comme un menteur, un faussaire, notamment à propos de vos relations avec Brassens. Quelle a été votre réaction ?

Pierre PERRET : Je n'ai pas beaucoup dormi après avoir lu cet article et j'ai écrit une réponse que ma tristesse et ma rage m'ont dictée… Je les attaque au tribunal, au pénal et je les attends de pied ferme parce que je n'ai rien à me reprocher. En 50 ans de carrière, j'ai eu affaire à des tas de critiques, on peut me dire « je n'aime pas cette chanson », mais jamais personne ne m'a traité de menteur ou de faussaire. J'ai un honneur à défendre, plus de vingt écoles portent mon nom, je pense aux enseignants et aux élèves qui franchissent chaque matin le fronton de ces écoles…

DDD. La question porte sur vos relations avec Georges Brassens que vous auriez espacées une fois le succès venu. Or votre amitié s'est rompue, d'après vous, parce qu'il ne vous a jamais parlé de vos chansons…

P.P. Non seulement il ne m'a jamais parlé de mes chansons, mais quand ça a commencé vraiment à rigoler pour moi, quand j'ai commencé à avoir du succès et surtout quand les critiques ont écrit sur Blanche et sur d'autres chansons « qui auraient pu s'échapper de la guitare de Brassens », c'est des choses qui ont eu l'air de l'agacer. A tel point qu'après dix ans où on était largement copains - si ce n'est amis, comme il me l'a souvent écrit dans ses dédicaces - d'un coup, plus rien. On s'est retrouvé pour une photo de famille qu'on devait faire pour Paris Match à RTL, il était à quatre mètres de moi et il a fait semblant de ne pas me voir… C'était d'un décevant terrible pour moi, mais je n'ai jamais dit de mal de Brassens. C'est pas de la haine, c'est pas du mépris, c'est un constat douloureux pour moi, tristesse et déception, point barre. Ceux qui l'idolâtrent me traitent d'affabulateur, je m'en tamponne la coquille.

DDD. Vous êtes vous senti en compétition avec lui ?

P.P. Quelle question ! Je ne vois pas pourquoi j'aurais été en compétition avec qui que ce soit. J'ai été dans mon sillon, j'ai été un tâcheron très studieux et attentif, mais jamais je ne ne me suis senti en compétition, ni avec lui ni avec personne, j'aime pas ça, je m'en fous

DDD. Quand on écrit ses mémoires, n'a-t-on pas tendance à enjoliver ?

P.P. Je n'enjolive rien du tout, j'ai raconté la réalité, avec tout ce qui m'est arrivé dans la vie, qu'est-ce que vous voulez que j'enjolive ? Que je gonfle mes ventes de disques, que je gonfle mes succès ? je n'ai pas besoin de ça, je raconte tout ce qui s'est passé, qui a été consigné dans ma tête ou que j'ai retrouvé dans les articles qui ont jalonné ma carrière.

DDD. Vous demandez-vous aujourd'hui « pourquoi on m'attaque ? »

P.P. Complètement. C'est la résultante d'une cabale qui a commencé quelque part, et dont je ne connais pas la source. Croyez-moi j'essaierai de le savoir.

DDD. Est-ce que cette histoire peut vous inspirer une chanson ?

P.P. Non, c'est trop bas, c'est trop minable. J'ai écrit des chansons tout au long de ma vie contre ce type de comportement, contre l'hypocrisie, la méchanceté et la délation.

Son actualité

Actuellement sur l'Ile Maurice avec son épouse Rebecca, «l'enfant de Castelsarrasin» Pierre Perret, 74 ans, est dans l'actualité à travers son livre de souvenirs « A Cappella » (Ed. le cherche midi, 22 €) et un double album de chansons paillardes « Les Dieux Paillards » (Naïve). A son retour en France, il participera à une opération toulousaine en faveur d'un enfant malade à qui son père veut offrir le tour du monde de la chanson « Mon petit loup ».

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 09:09

Gérard Depardieu veut quitter la France

Gérard Depardieu amateur de gastronomie se délecte d'une truffe, fin décembre à Paris.

ENTRETIEN - L'acteur préférerait vivre en Italie. En attendant il règle ses comptes avec le milieu cinématographique français....Gérard Depardieu veut partir. Dans une interview au Journal du Dimanche, l’acteur déclare qu'il a «envie de quitter la France» pour l'Italie, «pas pour fuir les impôts», tient-il à préciser, mais parce qu'il «aime beaucoup ce pays».
«Je voudrais ne pas avoir d'adresse en France, mais une adresse en Italie parce que j'aime beaucoup ce pays, ajoute-t-il. Comme ça, je reviendrai tranquillement à Paris quand j'en aurais envie.»
Agé de 60 ans, Gérard Depardieu a perdu le 13 octobre son fils Guillaume, emporté par une pneumonie à l'âge de 37 ans.
Après avoir subi un quintuple pontage coronarien et perdu 30 kilos, il assure que «ce n'est pas l'arrêt de l'alcool qui me fait maigrir, c'est surtout les angoisses».
Très critique vis-à-vis de la production cinématographique française actuelle, il juge que «les types qui donnent de l'argent sont des cons».
«Je ne suis pas sûr qu'un type comme Bunuel pourrait trouver de l'argent dans le système de production actuel», estime Gérard Depardieu, qui dit n'avoir «jamais rêvé avec le cinéma», mais «toujours avec la vie et les personnages».

Source 20 minutes.fr

Le Pèlerin

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 06:28

Cinéma - A ne pas manquer

Le parrain iii Un air de familia !

Il  est des pépites cinématographiques qu’il est difficile, voire impossible d’ignorer. Arte réalise le casse de la semaine et offre à ses téléspectateurs un lingot lustré par Francis Ford Coppola : Le Parrain III.
Qui, pour singer un mafioso, n’a jamais parlé avec un accent de rital, une voix cassée et un air idiot ?
C’est dire jusqu’où peut aller le succès d’un film. Dans le Parrain III, Al Pacino réinvente encore une fois “la familia” et signe fébrilement la fin d’une trilogie qui a tenté jusque-là de vous garder proche par votre admiration, et encore plus proche par votre déception…
“Atteignant la soixantaine, Michael Corleone désire à la fois renouer avec les siens et se réhabiliter aux yeux de la société, surtout de l'Église. Il arrivera presque à ses fins, mais sa vie passée et ses anciens ennemis le rattraperont plus vite. Pendant ce temps, la fille de Michael, Mary, et son neveu, Vincent (le fils de Sonny), nouent une idylle qui n'est pas la bienvenue dans la famille. Il décide d'aider le Vatican à renflouer ses caisses et reçoit en échange le contrôle d'une entreprise immobilière leur appartenant. Attisant la jalousie de ses pairs, Michael échappe de justesse à un attentat commis par l'un d'eux. Vincent se propose alors pour reprendre les affaires de la famille en main…”
Adapté du livre de Mario Puzzo en 1972 sur grand écran par Francis Ford Coppola, le film est très vite devenu culte, la musique du film, signée Nino Rota, est devenu l’hymne d’un cliché souvent parodié au cinéma. Dix-neuf ans après que les spectateurs aient découvert Al Pacino pour la première fois dans le rôle de sa vie, le Parrain, Francis Ford Coppola clôt cette trilogie culte avec ce volet époustouflant, bien que visiblement en dessous des deux autres volets. En effet, cette suite n’est pas à la hauteur des deux versions précédentes, elle est molle, lente, moins dynamique, à l’image d’un parrain fatigué, désœuvré et rongé par la culpabilité, que nous joue Pacino dans le film. Les nostalgiques du Parrain des premières heures se verront frustrés, déçus, et ne retiendront du film que les souvenirs de Michael Corleone, c'est-à-dire, des passages du Parrain  I…
Le nouveau casting – qui se voulait pourtant prometteur – n’a pas convaincu. Pourtant, Sofia Coppola, la fille du maître, malgré le fait qu’elle se soit retrouvée parachutée à la dernière minute dans le film (Winona Ryder, malade, s’était désistée), a eu un Award pour le rôle de Mary Corleone : le Razzie Award de la Pire révélation de l'année et du pire second rôle féminin en 1990... Son plus beau rôle aura donc été celui de Domino, le bébé de la fameuse scène du baptême dans le premier Parrain. Quant à Andy Garcia, on ne peut pas dire que la reprise des affaires par ce dernier ait été passionnante… On est loin du Parrain des années 70 !
Bien sûr, le savoir-faire de Coppola est toujours là et la présence de Pacino toujours aussi fascinante. L’esprit de famille est protégé (au détriment de l’esprit du film). Le final est tout bonnement inoubliable rendant ce volet indispensable.
À voir…sans déplaisir.
Source L’Expression


Le Pèlerin

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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 10:59

Charles Aznavour devient Arménien

Le chef de l'Etat arménien, Serge Sarkissian, a conféré la citoyenneté arménienne au chanteur français Charles Aznavour, originaire de ce pays du Caucase, a annoncé vendredi la présidence arménienne.
"Le président Serge Sarkissian a signé un décret accordant la citoyenneté arménienne à l'éminent chanteur et héros du peuple arménien, Charles Aznavour", a-t-elle précisé dans un communiqué.
Agé de 84 ans, le chanteur a entretenu toute sa vie des liens étroits avec la terre de ses ancêtres.
Né à Paris de parents arméniens, il avait fondé en 1988 le comité "Aznavour pour l'Arménie" pour collecter des fonds après le tremblement de terre qui a dévasté le nord du pays et coûté la vie à environ 25.000 personnes.
Aznavourian, de son vrai nom, s'était rendu sur place et avait écrit le texte de la chanson humanitaire "Pour toi Arménie". Elle a été enregistrée début 1989 avec 90 artistes et s'est vendue à plus d'un million d'exemplaires.
Par la suite, Charles Aznavour a été nommé ambassadeur permanent en Arménie par l'Unesco.
Pour ses 80 ans, Aznavour avait été nommé en 2004 "héros national" de l'Arménie par le président Robert Kotcharian. En 2001, une place d'Erevan avait été baptisée à son nom, avec une statue à son effigie

Source l’Internaute

Le Pèlerin

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 00:12

Vive la littérature française... !

 

 

" Que peut-il ?   Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un
homme de génie eût changé la face de la France,
de l'Europe  peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien
faire.  Dieu sait pourtant que le Président se démène :
il fait rage, il  touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant
créer, il décrète ; il  cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est
le mouvement perpétuel ;  mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L'homme qui, après sa prise du  pouvoir a épousé une princesse étrangère
est un carriériste avantageux.  Il  aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui  brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent,  l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut  qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit  et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est  impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera  le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave,  la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à  travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".

Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "Réédité chez Actes Sud

….Vous pensiez à qui  ?...  

 

Le Pèlerin              

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 00:12

Souleimane le magnifique (1495-1566)
Un illustre monarque et un grand conquérant


 

Souleimane le Magnifique (ou Souleimane Ier) est né, en 1495, à Trébizonde (port turc sur la mer Noire conquis en 1461). Il est considéré comme le plus célèbre sultan ottoman, lui-même fils d’un autre grand roi, Sélim 1er (1466-1520) -- dit le Cruel ou le Terrible -- le véritable fondateur de l’empire ottoman et qui aurait reçu du calife abbasside d’Egypte le titre de calife.
C’est tout à fait logiquement que le jeune Souleimane succéda à son père, en 1520 (donc à l’âge de vingt-cinq ans), et monta sur le trône pour entreprendre de poursuivre         l’œuvre paternelle que ce soit dans le domaine de la conquête de nouveaux territoires ou dans la consolidation de l’Etat qui se transforma rapidement en un très vaste empire à l’instar de l’empire espagnol ou de la Russie tsariste.
Sous son long règne (1520-1566), l’Empire ottoman est devenu une grande puissance mondiale, tout en continuant à s’étendre pendant encore un siècle avant de connaître un (long) déclin irrémédiable durant les siècles suivants et de mériter l’appellation -- méprisante et ironique de l’«homme malade de l’Europe» donnée par le chancelier autrichien, Metternich, qui a constaté comme tout le monde l’état de faiblesse et de décrépitude dans lequel se trouvait ce grand empire musulman au XIXe siècle.

Les débuts d’un long règne

A l’âge de sept ans, Souleimane fut envoyé par son père dans la capitale, Istanbul, pour y suivre ses qui consistaient, à l’époque, en l’étude des sciences, de l’histoire, de la littérature, de la théologie etc. Son père, Selim le Terrible, y ajouta les  techniques militaires. Il fit ses premières expériences en matière de gouvernement dans différentes provinces qu’il administra sagement et avec beaucoup de compétence.
Dès le début de son règne, en 1520, il entreprit plusieurs campagnes de conquêtes militaires dans toutes les directions. Dans les Balkans, il occupa la Serbie en 1521 en prenant sa capitale, Belgrade. L’année suivante, il assiégea et prit l’île de Rhodes, qui était sous la botte des chevaliers de Saint Jean venus auparavant de Jérusalem (El Qods). Chassé de cette île, ils iront se réfugier à Malte près des côtes italiennes.
En août 1526, le jeune monarque remporta un décisif succès dans la grande victoire de Mohács contre le roi Louis II de Hongrie. A l’issue de cette bataille, il occupa la majeure partie de ce pays dont il donna le trône à un prince de Transylvanie, un vassal. Charles-Quint, empereur du Saint empire romain germanique, et son frère Ferdinand Ier, archiduc d’Autriche, reprirent la Hongrie. Une contre-attaque de Souleimane se termina par un échec en raison du mauvais temps. Il menaça alors Vienne, en  1529 et en 1532. Finalement, en 1533, il signa un traité de paix avec Ferdinand, coupant en deux la Hongrie dont une partie revint à la grande dynastie des Habsbourg, et l’autre à un prince hongrois, Jean Zápolya. A la mort de ce dernier, Ferdinand resta dans sa partie de la Hongrie, donnant à Souleimane l’impression de pouvoir annexer l’autre partie. Il s’en suivit de nouveaux combats et un nouveau traité pour revenir au point de départ.
De 1533 à 1536, il conquit l’est de l’Anatolie et l’Azerbaïdjan en guerroyant contre l’empire perse. Dans la même période, les troupes ottomanes occupèrent le Yémen. Les marins turcs installés à  Alger, eux, prirent Tunis aux émirs hafsides en son nom en 1534. Leur royaume de ces derniers fut conquis par le pacha turc de  Tripoli (Libye) qui prit Kairouan, en 1557, et par le pacha d’Alger qui s’empara de Tunis en 1569. Profitanr de sa suprématie, Souleimane consolida ses conquêtes en signant une série de traités de paix avec ses voisins. En  1540, il signa avec Venise un traité de paix assorti de capitulations. En  1541, il installa une régence ottomane en Hongrie pendant l’enfance du nouveau roi. En 1547, il signa un traité de paix avec  Charles-Quint. Dans le même temps, il entretint de bonnes relations avec la France, autre adversaire de Charles-Quint. En gage de ces bonnes relations, il permit à François Ier de France d’avoir une représentation permanente à Istanbul.
C’est alors qu’il menait une campagne contre l’empereur germanique Maximilien II du Saint empire que le sultan mourut en 1566, la veille de la bataille de  Szigetvár en  Hongrie, remportée, d’ailleurs, par les Turcs. Il fut enterré au côté de son épouse préférée Roxelane, une princesse ukrainienne, dans le mausolée attenant à la Mosquée Souleymaniyé d’Istanbul.
Souleimane le magnifique vu par l’Histoire
Vu de l’étranger, Souleimane paraissait un danger pour tout le monde en raison de sa puissance et de son ambition, mais dans ses territoires il était considéré comme un bon souverain, combattant la corruption, et comme un mécène envers les artistes, les poètes, les savants et les philosophes. En vérité, c’est au XVIe siècle, sous son règne que l’Empire ottoman connaîtra son apogée, lorsque ses armées s’avanceront jusqu’à la capitale autrichienne, en 1529 et  1532, qu’ielles assiègeront, en vain. Pour les chroniqueurs de l’époque, le siège de Vienne causa, en  Occident, un traumatisme très profond et si important qu’ils le plaçaient à un niveau équivalent à celui des invasions  des Vikings ou de la grande Peste qui a sévi longtemps dans ce continent.
 Souleimane a créé un ensemble de lois et d’institutions pour administrer son immense empire (organisation de l’armée, de la féodalité militaire, des impôts). Il fit bâtir de nombreux complexes religieux, comprenant mosquées, médersas, bibliothèques, cantines et mausolées, dont le plus célèbre est la mosquée Souleymaniyé d’Istanbul. Par ailleurs, il fit construire des complexes de ce genre à Damas, à  Médine et au  Yémen.
Sur le plan maritime, sa marine domine la Méditerranée et les actions de la flotte ottomane dans la mer Rouge étendent la puissance turque au-delà du Yémen (1538) et d’Aden (1547). Pénétrant dans l’océan Indien, elle gêne les Portugais qui avaient la mainmise dans ces mers.

Héritage de Souleimane

L’Empire ottoman, sous son temps,  avait atteint sa plus grande expansion, l’Etat était organisé et prospérait grâce au contrôle des voies commerciales et à un système d’imposition approprié : droit de douane, tributs payés par les territoires vassaux, dîmes versées par les sujets musulmans, capitations pour les non-musulmans. Cette richesse permettait d’entretenir la plus puissante armée de l’époque, forte de plus de 300 000 hommes aguerris au sein de laquelle cependant les janissaires prenaient de plus en plus de pouvoir avec le temps.  Une période de paix s’en est suivie, qui permit à Souleimane de prendre en main les principes du gouvernement. L’armée féodale est reconstituée et les finances assainies. Ce brillant administrateur a porté l’Empire turc à son apogée malgré la présence d’ennemis de tous les côtés. Mais son rêve de voir ses étendards flotter sur l’orgueilleuse Vienne ne s’est jamais réalisé, malgré ses efforts soutenus et qu’il dirigea même en personne sans aboutir malheureusement. Dixième sultan ottoman, Souleimane est resté le plus célèbre de la dynastie. C’est sous son règne que l’Empire ottoman a atteint son apogée, aussi bien dans le domaine territorial que dans celui de l’influence politique ou du rayonnement artistique et intellectuel

Source La Tribune

Le Pèlerin

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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 23:06

 Un peu de poésie

Pourquoi...

Pourquoi faut-il toujours
Que les histoires d'amour
Ne puissent se terminer
Comme on l'aurait désiré ?

Pourquoi faut-il que nos rêves
Même les plus petits
S'arrêtent comme des manèges
Sans que l'on en ait envie ?

Pourquoi faut-il avoir de la peine
Quand dans notre vie
On n'a plus de veine
On n'a plus d'amis ?

Pourquoi faut-il se quitter
Avant qu'on ait pu tout se dire ?
Pourquoi faut-il se séparer

Avant que tout ait vraiment commencé ?
Pourquoi faut-il se laisse
Quand on dit s'aimer ?

Auteur inconnu

De la part d’une Correspondante

Le Pèlerin

 

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 23:00

Le Petit Prince de Saint Exupery et sa biographie

 

 

J ai toujours adoré ce livre pendant mon enfance adolescence et même maintenant …

L’avez-vous lu?

Le Petit Prince est l'œuvre la plus connue d'Antoine de Saint-Exupéry. Publié en 1943 à New York, c'est un conte poétique et philosophique sous l'apparence d'un conte pour enfants. C'est un récit qui n'a pas d'étiquette dans l'histoire littéraire.

Chaque chapitre relate une rencontre du petit prince qui laisse celui-ci perplexe quant au comportement absurde des « grandes personnes ». Chacune de ces rencontres peut être lue comme une allégorie.

Le langage, simple et dépouillé, parce que destiné à être compris des enfants, est en réalité pour le narrateur le véhicule privilégié d'une conception symbolique de la vie.

Les aquarelles font partie du texte et participent de cette pureté du langage : dépouillement et profondeur sont les qualités maîtresses de l'œuvre.

On peut y lire une invitation de l'auteur à retrouver l'enfant en soi, car « toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) ».

Résumé

Le narrateur et le Petit Prince

Le narrateur est un aviateur qui, à la suite d'une panne de moteur, a dû se poser en catastrophe dans le désert Sahara et doit tenter seul de réparer son avion.

Le lendemain de son atterrissage forcé, il est réveillé par une petite voix qui lui demande : « S'il vous plaît... dessine-moi un mouton ! »

Très surpris par cette « apparition miraculeuse », l'aviateur obéit, mais aucun de ses moutons ne convient au Petit Prince. Excédé, le narrateur dessine la caisse du mouton : « Ça, c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans. »

Jour après jour, le petit prince raconte son histoire au narrateur. Il vit sur une autre planète, l'astéroïde B612, « à peine plus grande qu'une maison ». Ayant assisté à la naissance d'une rose superbe — orgueilleuse, coquette et exigeante —, le Petit Prince découvre que l'amour... peut avoir des épines. Il décide alors de quitter sa planète et d'aller explorer les étoiles, en quête d'amis.

Le voyage du Petit Prince [modifier]

Le Petit Prince visite sept planètes :

La planète du roi dont la logique est celle de « régner sur ».

Celle du vaniteux qui ne cesse de saluer pour qu'on l'acclame.

La planète du buveur, qui boit « pour oublier qu'il a honte de boire ».

L'étoile du businessman qui compte les étoiles et qui ne cesse de répéter « je suis un homme sérieux, moi ».

La planète de l'allumeur de réverbères, le seul qui ne paraisse pas ridicule au Petit Prince « parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même ».

La planète du géographe.

« La septième planète fut donc la Terre où il rencontre divers êtres vivants. Elle était la plus grande planète qui comportait deux milliards de grandes personnes. »

Le Petit Prince sur Terre

Toujours en quête d'amis, le Petit Prince arrive sur Terre, et c'est encore la solitude et l'absurdité de l'existence qu'il va découvrir: sa rencontre avec le serpent qui ne parle que par énigmes, celle d'une fleur « à trois pétales », l'écho des montagnes.

Enfin, il arrive dans un jardin de roses. Alors il se rend compte que sa fleur n'était pas unique et devient bien malheureux.

C'est alors qu'il rencontre le renard qui explique au Petit Prince ce que signifie « apprivoiser ». C'est grâce à l'enseignement du renard que le Petit Prince découvre la profondeur de l'amitié :

« On ne voit bien qu'avec le cœur ; l'essentiel est invisible pour les yeux. »

« Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »

« C'est le temps que tu as perdu pour ta rose, qui fait ta rose si importante. »

Plus tard, le petit prince rencontre successivement un aiguilleur et un marchand avant de rencontrer l'aviateur — avec lequel il restera sept jours. Guidé par la fragilité et la candeur du Petit Prince, il finit par découvrir un puits dans le désert : « Ce qui embellit le désert, dit le Petit Prince, c'est qu'il cache un puits quelque part. » Peu après, le Petit Prince explique au narrateur qu'il est arrivé sur Terre depuis près d'un an : il doit rentrer sur sa planète pour s'occuper de sa fleur dont il se sent désormais « responsable ». En compagnie de l'aviateur, le Petit Prince revient sur le lieu exact où il était arrivé : « Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit à cause du sable. »

 Le Petit Prince sourit, il rira même éternellement dans les étoiles d'après le texte de St EX lui-même chapitre 26 entre autres

Naissance du personnage

« J'aurais aimé commencer cette histoire à la façon des contes de fées. » Le regret du narrateur est clair. Pourtant, lors de sa parution, Le Petit Prince n'a pas reçu l'accueil de Terre des hommes ni de Pilote de guerre, considéré par les Américains comme « la plus grande réponse que les démocraties aient trouvée à Mein Kampf ». Pourtant, malgré sa chevelure dorée, son écharpe aérienne et son rire délicieux d'enfant, le Petit Prince est foncièrement grave. Il a vu le jour en temps de guerre.

 Le Petit Prince fait son apparition dans les librairies aux États-Unis en 1942. Mais Saint-Exupéry y pense depuis plus de sept ans déjà. À moins qu'on ne puisse lire l'ouvrage comme une « autobiographie discrète

En 1935 paraît Terre des hommes. Dans le train qui le conduit à Moscou, Saint-Exupéry rencontre un couple d'ouvriers : « Entre l'homme et la femme, l'enfant, tant bien que mal, avait fait son creux et il dormait. Mais il se retourna dans le sommeil, et son visage m'apparut sous la veilleuse. Ah ! Quel adorable visage ! Il était né de ce couple-là une sorte de fruit doré. Il était né de ces lourdes hardes cette réussite de charme et de grâce. Je me penchai sur ce front lisse, sur cette douce moue des lèvres, et je me dis : voici un visage de musicien, voici Mozart enfant, voici une belle promesse de la vie. Les petits princes des légendes n'étaient point différents de lui. » Le personnage était déjà nommé.

Le 29 décembre de la même année, Saint-Exupéry tente d'assurer la liaison de Paris-Saïgon mais son avion s'écrase le 31 décembre dans le désert de Libye. C'est une caravane de nomades qui le sauvera : la rencontre « miraculeuse » et comme « tombée du ciel » vient de naître.

Michel Quesnel précise que « lorsqu'il fréquente les petits restaurants, Saint-Exupéry alimente sa patience en griffonnant, sur le papier gaufré qui lui tient lieu de nappe, l'esquisse d'un jeune personnage auquel il suffira qu'on l'ampute d'ailes inutiles et qu'on laisse rayonner ses cheveux pour qu'il devienne le Petit Prince

Petit à petit, les courriers personnels de l'auteur font apparaître la silhouette très nette que nous connaissons du personnage. En mai 1940, dans une lettre qu'il envoie à Léon Werth, apparaît sur son nuage un petit personnage au regard courroucé, en face d'une planète habitée par un vieux mouton cornu, plantée d'arbres et ornée en premier plan par une rose.

Le personnage du Petit Prince aurait aussi été inspiré à Saint-Exupéry par la personnalité de Pierre Sudreau. Une autre histoire, tenace au Québec, affirme que le Petit Prince serait inspiré de Thomas De Koninck, fils de son ami Charles De Koninck chez qui il a séjourné à Québec en 1942

Un phénomène de l'édition

L'ouvrage a été traduit en plus de cent quatre-vingts langues et des dialectes : les langues les plus connues des quatre continents, mais aussi dans des langues moins répandues comme le Tagalog aux Philippines, le papiamento à Curaçao, le faerosk aux îles Féroé, frioulan en Italie, l'aragonais en Espagne, le sursilvan en Suisse, le quichua en Équateur et dans les nombreuses langues de l'Inde : le telugu, le marathi, le pendjabi, le tamoul, le malayalam. En 2005, Le Petit Prince a été traduit en toba, une langue amérindienne du nord de l'Argentine, sous le titre So Shiyaxauolec Nta'a. C'est le premier livre à avoir été traduit dans cette langue après le Nouveau Testament.

Phénomène d’édition, phénomène international, phénomène culturel, Le Petit Prince est universel. Cent soixante traductions répertoriées à ce jour, plus de quatre-vingt millions de livres, cassettes, DVD, CD audio vendus dans le monde, un musée au Japon, un opéra aux États-Unis et en Allemagne, une comédie musicale en France et en Corée, une intégration dans les programmes scolaires au Maroc, au Canada, au Japon, en Corée…

Le livre a été initialement publié à New York, et l'édition française fut ensuite tirée par retramage des gravures de cette édition, dont les originaux n'étaient plus disponibles. Un nouveau tirage en collection Folio au début du XXIe siècle restitua tardivement dans une édition française les illustrations à partir des originaux. Indépendamment de la meilleure qualité technique, on s'aperçut que plusieurs dessins des éditions françaises antérieures avaient été remaniés d'autorité par l'éditeur pour des raisons de mise en page (étoile visée par l'Astronome, par exemple)

Source  http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_Prince

 

Biographie d’:Antoine de Saint Exupery

Antoine de Saint Exupery est né le 29 juin 1900 à Lyon (France) dans une famille de la haute bourgeoisie française qui va lui inculquer des valeurs fondamentales qui feront de lui un grand humaniste. Après avoir fait son service militaire dans l'aviation, il est engagé en 1926 dans l'Aéropostale pour effectuer du transport de courrier sur des vols entre l'Europe et l'Afrique. A partir de 1929, il assure les liens aéropostaux en Amérique du sud, c'est là qu'il va faire la rencontre de sa femme, Consuelo Suncin Sandoval de Gómez, et écrire son premier succès, "Vol De Nuit".

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous:

http://www.stars-celebrites.com/SAINT-EXUPERY-ANTOINE/biographie-saint-exupery.htm

Le Pèlerin

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 08:02
Il y a 30 as mourait, Jacques Brel


Jacques Brel, né Jacques Romain Georges Brel le 8 avril 1929 dans la commune bruxelloise de Schaerbeek (Région de Bruxelles-Capitale) et décédé le 9 octobre 1978 à Boigny (France),à l’âge de 49 ans. Il était un auteur et chanteur belge francophone et néerlandophone. Il était également acteur et réalisateur de films entre 1953 et 1977.
Issu d'une famille d'industrielle catholique flamande, Jacques Brel était, enfant, peu intéressé par l'école, excepté par les cours de français. Il joue alors des pièces de théâtre en amateur au sein de la Franche Cordée, et son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale, travail pour lequel il n'a aucun goût. Il réfléchit très sérieusement à une reconversion, soit dans l'élevage de poules, soit dans la chanson. Il choisit cette dernière voie. Il écrit n'importe où, n'importe quand. Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel), il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare.
Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », rencontrée trois ans plus tôt à la Franche Cordée. Le 6 décembre 1951 naît sa première fille, Chantal, puis France le 12 juillet 1953. Enfin, Isabelle en août 1958 pour laquelle Jacques Brel écrivit la chanson du même nom.
À partir de 1952, il compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial ou lors de diverses soirées dans des cabarets bruxellois. Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation) qui rebute sa famille, laquelle ne l'encourage pas à continuer.
Il persévère tout de même et, en 1953, sort un 78 tours. Ensuite, il quitte la capitale belge pour se rendre seul à Paris appelé par Jacques Canetti, découvreur de talents, travaillant chez Philips et propriétaire du cabaret Les trois baudets. Sa famille lui coupe alors les vivres et il se retrouve sous les toits de l'hôtel Stevens à Pigalle. Pour gagner un peu d'argent, il enseigne la guitare au danseur-acrobate Francesco « Cocky » Frediani, un artiste italien paraissant alors à l'affiche du cabaret La nouvelle Eve. Ce dernier, témoin des tout premiers jours, accompagnera d'ailleurs Brel lors de son premier passage à l'Olympia en « lever de rideau » - moment où les spectateurs entrent dans la salle et s'installent à leur place. Malgré les conditions de travail (il n'avait pas de loge et devait se changer derrière le bar de l'Olympia…), Bruno Coquatrix le remarque et le félicite de sa prestation, l'invitant à lui rendre visite pour discuter d'un prochain passage. Une nouvelle fille (France) naît : pour Jacques Brel, ce sont les années de galère.
En janvier 1955, Brel a fait ses débuts à l'Ancienne Belgique, célèbre salle de concert bruxelloise, dans l'avant-programme de Bobbejoan Schoepen
En 1955, il fait venir sa femme et ses enfants. Ils s'installent à Montreuil. Cela va être l'année de son premier « 33 tours ». Comme il chante pour des organisations chrétiennes, Georges Brassens le surnomme gentiment « l'abbé Brel ».
En 1956, il rencontre François Rauber, un pianiste, qui devient son accompagnateur. En 1957, pressé d'achever ses études musicales au conservatoire, Rauber renonce aux tournées à travers le pays. Il est alors remplacé par un autre étudiant du conservatoire. C'est la rencontre avec Gérard Jouannest, qui deviendra son accompagnateur exclusif sur scène, Rauber revenant vers Brel une fois son diplôme en poche pour devenir l'orchestrateur privilégié. Les deux musiciens resteront fidèles à Brel et à son œuvre, au-delà même de sa mort.
Brel trouve son public, et rencontre le succès lors de ses spectacles. En 1957, c'est le second 33 tours, qui reçoit le Grand prix de l'Académie Charles-Cros, et fin 1958, c'est le succès à l'Olympia, en première partie, il est tête d'affiche à Bobino, fin 1959. À partir de là, les tournées s'enchaînent à un rythme infernal, Brel faisant parfois plus de concerts qu'il n'y a de jours par année.
En 1966, il décide d'abandonner la chanson. Le 16 mai 1967, il donne son dernier récital à Roubaix.
Mais il ne reste pas inactif pour autant : durant l'été 1967, il tourne dans son premier long métrage, Les Risques du métier du réalisateur André Cayatte. Ce sera un succès. Puis il commence à voyager en voilier.
En 1968, à Bruxelles, il crée la version francophone de L'Homme de la Mancha, interprétant le rôle-titre de don Quichotte aux côtés de Dario Moreno dans le rôle de Sancho Pança. Suite au décès de ce dernier, Robert Manuel reprend le rôle lorsque le spectacle est présenté en décembre à Paris.
Au début de l'été 1969, il interprète, dans le film d'Édouard Molinaro, dont il fait également la musique avec François Rauber, le rôle de Mon oncle Benjamin aux côtes de Claude Jade, qui a 20 ans à cette époque et qui racontera : « Ma rencontre avec Jacques Brel a lieu à Vézelay (…) il se montre d'emblée d'une grande sympathie (…) Il sort des longues et fatigantes représentations de l'Homme de la Mancha qui a été un beau succès et il a gardé pour le film les cheveux longs de don Quichotte (…) Il est cordial, sympathique, ouvert et attentionné aux autres et l'atmosphère gaie et chaleureuse du tournage lui doit beaucoup. (…) Jacques est passionné d'aviation (…) à l'aérodrome de Toussus-le-Noble, le dernier jour (…) il était heureux à l'idée de s'envoler vers le Midi et nous a parlé de cette passion, des ciels, des paysages, des voyages… » - Il va tourner ensuite dans un certain nombre de films, et en réalisera un lui-même en 1971, Franz (Barbara écrivant une partie de la musique), puis un deuxième qui sort en 1973, Far West, qui sera un échec.
Son dernier rôle reste mythique : il campe le dépressif François Pignon, le personnage récurrent de Francis Veber, face au tueur à gages « monsieur Milan », alias Lino Ventura, dans L'Emmerdeur, à nouveau réalisé par Édouard Molinaro.
Il rencontre également le succès aux États-Unis d'Amérique et au Royaume-Uni. Des traductions en anglais de ses chansons rencontrent le succès et sont enregistrées par David Bowie (Amsterdam), Scott Walker (Amsterdam, Mathilde), Marc Almond, le groupe Goodbye Mr. Mackenzie (Amsterdam), Terry Jacks et Alex Harvey. Jacques Brel is alive and well and living in Paris est une comédie musicale américaine qui est jouée autour du monde pendant plusieurs années. Elle comprend des traductions rimantes définitives, assemblées par un ami de Jacques Brel, Mort Shuman en 1968. En 1974, le spectacle est adapté au cinéma


 

Tombe de Jacques Brel à Atuona.

 

 

Le bimoteur de Jacques Brel exposé devant la « maison du jouir » de Paul Gauguin, à Atuona.

En 1974, il abandonne tout et part en voilier (l'Askoy) avec Madly Bamy qu'il a rencontrée lors du tournage du film L'Aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch. Mais il est déjà malade et est opéré d'un cancer au poumon. Il décide de se retirer aux Marquises. Pilote privé depuis le 28 juin 1965 (brevet TT 16060) et utilisateur d'un bimoteur Beechcraft Twin-Bonanza immatriculé F-ODBU acheté par Madly Bamy le 30 novembre 1976, il y fait l'avion-taxi pour rendre service aux habitants en les transportant entre Hiva-Oa (Marquises) et Tahiti sur un trajet maritime de 1430 km demandant de 4h20 à 5 heures de vol.

En 1977, malgré la maladie qui gagne du terrain, il revient à Paris pour enregistrer son dernier album. La chanson Les Marquises, qui clôt l'album, s'achève sur ces paroles « Veux-tu que je te dise / Gémir n'est pas de mise / Aux Marquises ». Il retourne aux îles Marquises après cet enregistrement, avant qu'en juillet 1978 son cancer ne s'aggrave. Il est rapatrié en France métropolitaine où il meurt le 9 octobre 1978 à l'hôpital Avicenne à Bobigny.

Jacques Brel repose au cimetière d'Atuona à Hiva Oa dans l'archipel des îles Marquises, à côté de Paul Gauguin.

En décembre 2005, il est élu au rang de plus grand Belge de tous les temps par le public de la RTBF.

Discographie

Assembler une discographie complète de Jacques Brel est relativement compliqué. En effet ses enregistrements ont été publiés dans plusieurs pays, sous différents formats, et ils sont répertoriés sous différents titres.
L'ensemble de ses albums originaux a été édité le 23 septembre 2003 dans le coffret de 16 CD Boîte à bonbons qui inclut l'album Chansons ou versions inédites de jeunesse édité pour la première fois avec ce coffret.
1953: Premier single enregistré à Bruxelles : La foire / Il y a
1954: Premier album : Jacques Brel et ses chansons
1957: Quand on n'a que l'amour, Heureux pardons, …
1958: Je ne sais pas, Au printemps, …
1958 : Disque pour le magazine Marie-Claire comprenant L'introduction à la Nativité et L'évangile selon Saint-Luc
1959: La valse à mille temps, Ne me quitte pas, Je t'aime, Isabelle, La mort, …
1961: Marieke, Le moribond, …
1962: Olympia 1961
1963: Les bigotes, Les vieux, La Fanette, …
1964: Jef, Les bonbons, Mathilde, Amsterdam
1964: Olympia 1964
1965: Ces gens-là, Fernand, …
1967: 67 comprenant Mon enfance, À jeun, …
1968: Vesoul, L'éclusier, … 
1970: L'Homme de la Mancha
1972 : Nouveaux enregistrements de vieilles chansons
1977 : Les Marquises
1988 : L'intégrale
2003 : Knokke, interview, concert de Knokke le Zout donné en 1963
2003 : Coffret intégral 2003
2008 : Enregistrements Philips 1954-1961 (Coffret 5CDs)

2008 : Les 100 Plus Belles Chansons (Coffret 5CDs)

Quelques chansons célèbres 


Quand on n'a que l'amour

Ne me quitte pas
Amsterdam
La valse à mille temps
Madeleine
Les bourgeois
Vesoul
La chanson des vieux amants
Le plat pays
Les singes
Rosa
Les vieux
Mathilde  Flamandes

Chansons en néerlandais Bruxellois, Brel se disait chanteur flamand de langue française, mais il chanta aussi quelques-unes de ses chansons en néerlandais.

De apen (Les singes) (1961)
Men vergeet niets (On n'oublie rien) (1961)
Marieke (1961)

Laat me niet alleen (Ne me quitte pas) (1961)
Mijn vlakke land (Le plat pays) (1962)
De burgerij (Les bourgeois) (1962)
Rosa (1962)
De nuttelozen van de nacht (Les paumés du petit matin) (1962)

Filmographie

1956 : La grande peur de Monsieur Clément - court métrage - de Paul Dichens

1960 : Le panier à crabes de Joseph Lisbona - Uniquement la musique

1960 : Le petit jour - court métrage - de Jacques Pierre - Uniquement les chansons

1963 : Un roi sans divertissement de François Leterrier - Il est uniquement co-musicien avec Maurice Jarre

1968 : Les Risques du métier d'André Cayatte

1968 : Un idiot à Paris de Serge Korber - Uniquement les chansons

1968 : La Bande à Bonnot de Philippe Fourastié

1969 : Mon oncle Benjamin d'Édouard Molinaro

1969 : Tintin et le temple du soleil - Dessin animé - de Raymond Leblanc - Uniquement la chanson

1970 : Mont-Dragon de Jean Valère

1971 : Les Assassins de l'ordre de Marcel Carné

1971 : Franz (réalisation)

1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch

1972 : Le Bar de la fourche d'Alain Levent

1973 : Le Far West (réalisation)

1973 : L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro

1974 : Jacques Brel est toujours vivant et il vit heureux à Paris - Documentaire - de Denis Héroux - Lui même - Il est également le co-scénariste

Divers

Selon Jacques Brel, "Le talent, c'est d'avoir l'envie de faire quelque chose."
Il a aussi déclaré, dans divers entretiens : "Un homme passe sa vie à compenser son enfance". "Un homme qui n’a pas peur n’est pas un homme, l’important c'est d’assumer". "Les gens qui ont peur sont ceux qui n’assument pas leur peur".
"Je n’aime pas les gens bêtes. La bêtise, c'est de la paresse. La bêtise, c’est un mec qui vit et qui se dit, ça me suffit. Je vis, je vais bien, ça suffit. C’est celui qui ne se botte pas le cul tous les matins en se disant, c'est pas assez, tu ne sais pas assez de choses, tu ne vois pas assez de choses. Une espèce de graisse autour du coeur et autour du cerveau".
"Si j'étais eux [les politiciens], j'enverrais les wallons faire leur service militaire en Flandre et les flamands en Wallonie car, après tout, tout le monde a mal aux dents de la même façon, tout le monde regarde sa mère de la même façon, regarde une femme de la même façon, tout le monde n'aime ou n'aime pas les épinards de la même façon. Le reste je pense que ce ne sont que des problèmes de basse politique" [En réponse à une question d'un journaliste sur les problèmes de communautés en Belgique].
Dans la bande dessinée Astérix, Brel apparaît dans l'album Astérix chez les Belges. Quand Astérix, Obélix et le chef de clan Abraracourcix marchent à travers « le Plat Pays », Abraracourcix fait un commentaire sur le paysage. Le chef belge répond : « Dans ce plat pays qui est le mien, nous n'avons que des oppidums pour uniques montagnes ». C'est une référence à la chanson Le Plat Pays dans laquelle Brel chante « Avec des cathédrales pour uniques montagnes, ... ». Cela n'apparaît pas dans les traductions de l'album en langues étrangères.
Jacques Brel a été numéro 1 aux Etats-Unis. En effet, Terry Jack, chanteur canadien, a repris deux chansons en anglais avec des réussites diverses.
"Seasons in the Sun" en 1974, reprise du Moribond a été classé numéro 1 aux Etats-Unis, au Canada et en Grand-Bretagne.
"If You Go Away" également en 1974 reprise de ... Ne me quitte pas
Sa chanson "Amsterdam" a été reprise dans une traduction anglaise par David Bowie, sous le titre "In the port of Amsterdam"
Le groupe Starflam a enregistré une chanson sous le nom « Ce Plat Pays II. »
Paul Touvier rencontrera et travaillera pour Jacques Brel au milieu des années 1960
L'interprète russe Vadim Piankov a chanté Brel dans les albums Brel... Autrement (1995) et Vadim Piankov chante Jacques Brel (1998).
En 1993, la chanteuse Robert consacre la septième plage de son album Sine à une reprise de La chanson des vieux amants. Mais, personnalité décalée oblige, la jeune femme ne reprend que quelques vers de la célèbre chanson : J'en chantais juste une phrase tous les soirs quand je m'allongeais. Si je n'en chante toujours que cette phrase, c'est en souvenir de ces moments-là.
En 2008, les Choeurs de France présentent leur nouveau spectacle "La grande symphonie de Brel" avec 200 chanteurs et 10 musiciens sur scène.
En octobre 2008, la comédie musicale hommage "De Bruxelles aux Marquises" vidéo démo, retraçant la vie de Brel à travers plus de 30 chansons, sera présentée à Bruxelles par Baltéma, après 13 séances à succès.
En mars et avril 2009, après une trentaine de représentations à travers toute la France, les Choeurs de France seront sur la scène du Zénith de Paris avec "La grande symphonie de Brel" avec 400 chanteurs et 10 musiciens sur scène.
La chanteuse de jazz Nina Simone a interprété une version très émouvante de Ne me quitte pas.

Source Wikipédia

Le Pèlerin

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