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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 11:05

Le projet de loi de finances 2011 présenté à l’APN

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La commission des finances et du budget de l’APN a revendiqué  «un état des lieux» de la comptabilité du Trésor public à travers la déclaration de ses dépôts et les domaines de ses dépenses dans une transparence totale.

En maintenant le prix de référence fiscal du baril de pétrole à 37 dollars et en tablant sur un prix moyen de 60 dollars des cours du brut sur le marché international en 2011, le gouvernement dit vouloir jouer la carte de la «prudence» dans sa gestion des finances publiques. C’est aussi une marge de manœuvre assez confortable que s’octroie l’Exécutif au vu de l’écart entre la moyenne de 70 dollars représentée en 2010 par les prix du baril et le prix de référence basé sur 37 dollars dans la loi de finances. Les rédacteurs du projet de loi de finances pour l’année prochaine expliquent la démarche timide du gouvernement en mettant en avant «les tendances fluctuantes des prix du pétrole et la situation économique internationale instable».

Dans une anticipation sur les comptes de l’année prochaine, le gouvernement table sur un différentiel entre produits de la fiscalité pétrolière budgétisés et ceux recouvrés grâce aux exportations de 780 milliards de dinars devant créditer le Fonds de régulation des recettes (FRR). Un fonds créé en 2000 et dont les disponibilités, à fin juin 2009, atteignaient 4316,5 milliards de dinars. Le projet de loi de finances pour 2011, dont la présentation a été assurée à l’Assemblée populaire nationale (APN) par le ministre des Relations avec le Parlement, Mahmoud  Khedri, en l’absence du ministre des Finances, n’apporte en fait aucune  nouveauté notable par rapport à l’année précédente, d’autant que le projet débattu cette semaine par les députés a été précédé,  cet été, par la loi de finances complémentaire (LFC 2010) dont la plupart des agrégats macroéconomiques ont été reconduits dans la loi de finances 2011. Le projet de loi de finances 2011 prévoit  cependant que le solde global du Trésor soit affecté par un déficit estimé à -3626 milliards de dinars, soit 30,5% du produit intérieur brut, en augmentation par rapport à la LFC 2010 qui prévoyait un déficit budgétaire de -3545,5 milliards de dinars.

La commission des finances revendique plus de transparence

Un gros déficit qui devrait être épongé par le Fonds de régulation des recettes (FRR) et que la commission des finances et du budget de l’APN «appelle» à reconsidérer en veillant «à rationaliser les dépenses publiques» et en œuvrant à améliorer le recouvrement de la fiscalité ordinaire pour diminuer l’ampleur du déficit à moyen terme. Un objectif qui reste tributaire, selon la commission de l’APN, «d’une politique efficace pour réformer le système fiscal et dont les programmes doivent être appliqués avec rigueur», Soulignant «l’estimation considérable du déficit budgétaire» présenté par le gouvernement pour l’année fiscale 2011, la commission a recommandé, dans son rapport sur le projet de loi de finances 2011, la  mise en place «d’outils en mesure de rationaliser la dépense publique, de renforcer le contrôle de la gestion des finances publiques et de mobiliser des ressources financières, autres que celles de la fiscalité pétrolière».

La commission des finances et du budget de l’APN a revendiqué par ailleurs «un état des lieux» de la comptabilité du Trésor public à travers la déclaration de ses dépôts et les domaines de ses dépenses dans une transparence totale.

L’inflation à 3,5% et la croissance à 4%

Il est à noter que le taux cible de l’inflation pour 2011 est maintenu, selon les projections du gouvernement, à 3,5%. L’Exécutif évalue,  par ailleurs, la croissance économique à 4% globalement et à 6% hors hydrocarbures.

Le projet de loi de finances pour l’année prochaine ne contient, par ailleurs, aucune augmentation d’impôts ou de taxes et ses concepteurs mettent plutôt l’accent sur «l’encouragement de l’investissement à travers l’introduction d’exonérations et d’abattements fiscaux au profit de différentes branches de l’économie nationale et l’engagement ferme de la préservation du niveau de l’épargne publique».

Le projet de loi prévoit ainsi d’exonérer de l’impôt sur le revenu global (IRG) et de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) les activités portant sur le lait cru dans la perspective de renforcer cette filière. Il propose également l’exonération de l’IBS des opérations génératrices de devises tant pour les activités d’exportation que pour celles réalisées localement, de même que la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les opérations d’acquisition de navires par les compagnies de navigation  maritime.

Les chantiers de construction navale bénéficieront, dans le cadre du projet de loi de finances 2011, d’une réduction de la TVA à 7%, le même taux qui sera appliqué aux importations d’aliments d’élevage aquacole qui profitent parallèlement d’une exonération des droits de douane. Le texte définit, par ailleurs, les conditions d’application d’un abattement de 30% en cas de réinvestissement des revenus soumis à l’IRG.            

Source El Watan Zhor Hadjam

Le Pèlerin

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 11:00

Algérie - Loi de finances pour 2011 - Les voitures GPL : Exemptées de vignette

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Les députés ont entamé hier les débats sur la Loi de finances pour 2011 et les principales dispositions budgétaires. C’est M. Khoudri, ministre chargé des Relations avec le Parlement qui en fait la présentation, à la place de M. Djoudi, ministre des Finances.

On le savait déjà, la Loi de Finances 2011 n’apporte aucune nouvelle taxe, mieux le texte du gouvernement poursuit une politique «d’allègement de la pression fiscale, de simplification des procédures et un durcissement des mesures de lutte contre la fraude fiscale», comme l’explique M. Khoudri. La nouveauté réside cependant dans la décision du gouvernement d’utiliser le levier fiscal pour inciter les citoyens vers des comportements donnés. A ce titre, on retiendra la mesure d’exonération, selon l’article 27, de la vignette automobile au profit des véhicules fonctionnant au GPL. Pour le gouvernement, cette politique vise, outre la préservation de l’environnement, la promotion de l’utilisation de ressources  propres et plus abondantes que les autres carburants classiques  dont le pays pourrait devenir, à terme, importateur. Mais, il n’y a pas que ça dans le projet de Loi de Finances pour 2011.

L’Etat veut arriver aussi  à une baisse du niveau des transferts en devises en encourageant par une dispense de l’impôt sur les revenus les sociétés dont l’activité génère des devises ainsi que les sociétés qui font de la transformation du lait cru, ce qui va aider à une compression des importations.

M. Khoudri a défendu devant les députés, les paramètres de confection du budget notamment la parité du dollar par rapport au dinar et le prix du baril de pétrole qui n’ont pas changé et qui sont fixés à  respectivement 74 DA le dollar et 37 dollars le baril. Le budget de l’Etat connaitra par la même occasion, selon les prévisions du gouvernement, une hausse de 2,2 % des recettes par rapport à 2010 due entre autres à la croissance de 5 % de la fiscalité ordinaire. Dans le même ordre d’idées, la  fiscalité pétrolière augmentera de 23%,  passant de 1399 milliards de DA (juillet 2009), à 1721 milliards (pour la même période) en 2010», dira M. Khoudri. Le fonds de régulation des recettes atteint de son côté  4316 milliards de DA alors que les importations ont chuté de 7,3 %  en août 2010.  En dépense, le budget de l’Etat devra faire face aux nouvelles postes d’emploi créés dans la Fonction publique, à l’application du nouveau régime indemnitaire,  à la couverture des aides de l’Etat aux profits des établissements financiers, la retraite  et à la couverture des subventions pour des produits tels le lait, les céréales, l’eau…

Toutes ces indications témoignent de « la poursuite des actions  de l’Etat en faveur de la stabilité sociale et de la préservation du pouvoir d’achat des citoyens», conclut  M. Khoudri.

Source Horizons K. Daghefli

Le Pèlerin

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 11:00

Algérie - Pourquoi les Algériens ne sont pas heureux ?

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Les Algériens ne sont pas satisfaits de la qualité de leur vie. Une enquête internationale vient de le prouver. Les chercheurs de l'Erasmus University Rotterdam (Pays-Bas) ont réalisé un classement ‘‘Happy Life Years" lequel démontre que si l'Algérien vit plus longtemps, il n'est pas pour autant heureux.

 Dans quel pays a-t-on le plus de chance de connaître le bonheur ? C'est à cette question que des chercheurs hollandais réputés ont tenté d'apporter une réponse à travers un classement mondial établi grâce à une recherche scientifique fondée sur l’appréciation objective de la qualité de la vie.  Réalisée à partir de la  ‘‘World Database of Happiness’’ (Base de donnée mondiale du bonheur), cette étude relance le débat sur le malaise social dont souffre notre pays.

Malheureusement, l'Algérie est loin de figurer parmi les pays les plus heureux au Monde. Bien au contraire, les Algériens ne considèrent pas leur pays comme étant un pays où il fait bon vivre !  Pour preuve, concernant la satisfaction dans la vie, aux yeux de ses citoyens, l'Algérie n'obtient qu'une note de 5,2 sur 10. En Afrique du Nord, elle est devancée par la Tunisie et la Mauritanie.

Dans le monde Arabe, les pays qui donnent le plus de satisfaction à leurs populations sont les Emirats arabes unis (7,1),  l’Arabie saoudite (7) et le Koweït (6,7).

Quant aux nombres d'"années de vie heureuse" qu’un individu, dans tel ou tel pays, peut espérer profiter, l'Algérien estime que son bonheur ne dure que 37 ans sur une espérance de vie de 71 ans ! Et là encore, notre pays se retrouve devancer par plusieurs pays africains et arabes lesquels sont beaucoup mieux notés par leurs propres populations. 

Cette étude internationale prouve donc que le développement social accuse de nombreuses carences dans notre pays.  En dépit des richesses et des milliards accumulés dans les réserves, la qualité de la vie est toujours aux abonnés absents. Et ceci peut largement expliquer pourquoi les Algériens ont du mal à trouver le bonheur dans leur propre pays.  

Source El Watan Abderrahmane Semmar

Le Pèlerin

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 10:50

Ils frappent fort actuellement avec leur club en Europe. - L’EN sait à quoi s’en tenir.

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Cinq longs mois nous séparent de la rencontre tant attendue qui mettra aux prises les deux sélections voisines, l’Algérie et le Maroc en l’occurrence. Une empoignade très capitale pour les deux pays, notamment pour les Verts, qui joueront à domicile, et qui seront dans l’obligation de remporter la partie pour se rassurer un tant soit peu et surtout revenir de belle manière dans la course à la qualification pour la CAN 2012, qui promet d’être serrée jusqu’au bout.

A l’heure actuelle, les choses ne se présentent pas sous de bons auspices pour les coéquipiers de Karim Ziani, et ce, pour différentes raisons. En plus du départ assez catastrophique dans ces éliminatoires (seulement un point pris en deux matchs), un autre facteur n’est pas pour rassurer les inconditionnels des Fennecs, avant cette passionnante confrontation maghrébine.

Comme tout le monde le sait, le principal problème dont souffre la sélection algérienne, et cela depuis près d’un an maintenant, c’est la stérilité de sa ligne offensive qui lui fait énormément défaut et qui freine sa montée en puissance. Les attaquants algériens, qui jouent pour la plupart à l’étranger, trouvent du mal à bien s’exprimer aussi bien en EN qu’en clubs (hormis Rafik Djebbour, qui demeure assez efficace avec l’AEK depuis l’entame de cette saison). Un réel casse-tête qui n’est pas pour rassurer le sélectionneur Abdelhak Benchikha.

Ni Ziaya, ni Matmour, ni même Ghezzal ne donnent réelle satisfaction. Avec leurs clubs respectifs, ils traversent une période assez délicate et à chacun ses propres raisons. Si pour le joueur de Al Ittihad de Djeddah, la cohabitation avec son entraîneur Manuel José devient de plus en plus difficile, Ghezzal, quant à lui, peine toujours à inscrire son premier but avec Bari.

Pour ce qui est de Karim Matmour, en revanche, sa blessure n’est pas pour arranger ses affaires. Le constat est amer, puisque au moment où la plupart de nos attaquants professionnels n’arrivent plus à secouer les filets, à l’exception de Djebbour, bien entendu, on assiste de l’autre côté, c’est-à-dire chez nos voisins marocains, à une véritable furia de leurs attaquants, qui s’illustrent de fort belle manière avec leurs clubs européens et pas que.

Le nouveau sélectionneur des Lions de l’Atlas, Eric Gerets, fraichement installé à son poste, ne devra pas trouver trop de difficultés pour aligner sa meilleure composante, ce qui facilitera grandement son travail.

Chamakh, un Gunner qui s’illustre

Transféré cet été des Girondins de Bordeaux au grand club anglais d’Arsenal, Merouane Chamakh n’a pas vraiment perdu de temps pour s’adapter à son nouvel environnement et à se frayer une place de titulaire au sein de l’effectif d’Arsène Wenger.

Malgré la difficulté qu’on connaît du championnat anglais, n’empêche que cela n’a pas influé sur le rendement du joueur qui, dès son premier match en Premier League, a réussi à ouvrir son compteur buts et à avertir tout le monde. Depuis, Chamakh s’affirme de match en match, s’illustrant même dans l’une des plus prestigieuses compétitions européennes, à savoir la Ligue des champions, lui qui totalise 3 buts en 3 journées disputées. Une efficacité totale.

El Hamdaoui, monsieur 1 but par match avec l’Ajax

Loin de connaître des difficultés d’intégration depuis son arrivée à l’Ajax Amsterdam, Mounir El Hamdaoui est vite devenu l’un des atouts majeurs de la formation de Martin Jol.

Régulièrement décisif en ce début de saison, le joueur s’affirme comme un serial buteur hors pair. Cette semaine encore, l’international marocain s’est une fois de plus illustré en inscrivant 3 buts en championnat, qui lui ont permis de se placer en tête du classement des meilleurs buteurs du championnat néerlandais (Eredivisie) avec 11 réalisations en seulement 12 journées.

Tout comme son compatriote Chamakh, El Hamdaoui, qui fut l’auteur, pour rappel, de l’unique but inscrit par le Maroc en Tanzanie, s’illustre avec son équipe sur la scène européenne, puisque c’est le sien qui a permis à l’Ajax d’arracher le match nul devant le Milan AC, lors de la 2e journée de la Ligue des champions. Ce n’est pas par hasard que le club italien envisage d’ailleurs de le recruter lors du prochain mercato d’été.

A noter que le Marocain avait terminé meilleur buteur du championnat lors de la saison 2008-2009, avec un total de 23 buts au moment où il évoluait à l’AZ Alkmaar.

El-Arabi, deuxième meilleur buteur de Ligue 1

Un autre attaquant des Lions de l’Atlas qui fait parler de lui en ce début de saison, c’est le petit Youssef El-Arabi, qui marque les esprits actuellement en championnat de France avec son club de Caen.

En effet, buteur face à Nancy, samedi dernier, le joueur se positionne désormais à la deuxième place du classement des meilleurs buteurs de la Ligue 1 avec 7 réalisations, à une unité de l’attaquant français, Dimitri Payet. L’excellente forme qu’affiche ce jeune joueur de 23 ans lui vaut d’ores et déjà certaines sollicitations des plus grands clubs français.

Youssouf Hadji, une valeur sûre

De retour d’une longue suspension, que lui avait infligée la commission de discipline de la LFP, suite à un mauvais geste commis envers un arbitre en fin de saison dernière, l’expérimenté attaquant de Nancy, Youssouf Hadji, retrouve peu à peu ses sensations de buteur, en témoigne celui marqué le week-end dernier face à Caen et qui a permis à son équipe de repartir avec les trois points de la victoire. Hadji, qui demeure une valeur sûre pour le club lorrain et aussi pour la sélection, reste sur deux excellentes dernières saisons avec Nancy, avec un total de 11 buts inscrits pour chaque exercice.

Boussoufa, le métronome d’Anderlecht

Derrière tous ces attaquants marocains qu’on vient de citer, plus si on ajoute l’ailier gauche du FC Twente, Nacer Chadli, auteur lui aussi d’un très bon début de saison (il a donné la victoire à son équipe samedi dernier lors de son déplacement à Eindhoven suite à son unique but inscrit à la 60’), on retrouve aussi l’excellent milieu de terrain offensif du club phare de Belgique, Anderlecht, M’barek Boussoufa en l’occurrence, qui demeure son métronome providentiel et son buteur attitré aussi.

Très efficace, cet élément ne cesse de briller tant sur le plan local qu’en Europa League. Sa régularité et son sens du but lui ont valu à plusieurs reprises cette saison d’être élu meilleur joueur de son équipe.

L’EN sait à quoi s’en tenir

Les spécialistes du ballon rond avertissent : la sélection du Maroc est de retour. Après un passage à vide, la bande à Gerets ne veut plus revenir en arrière et compte sur ses éléments, notamment les attaquants, pour asseoir sa domination dans ce groupe D des éliminatoires à la prochaine CAN.

Les performances, et pas des moindres, que sont en train de réaliser les joueurs marocains à travers leur club en Europe en disent long sur leur détermination. L’EN sait à quoi s’en tenir et surtout à quoi s’attendre. Espérons néanmoins que d’ici le mois de mars, la situation sera inversée et que nos attaquants, surtout, auront retrouvé leur efficacité. Sinon bonjour la cata !

Comparaison des performances des attaquants des deux nations :

Joueur club temps de jeu matchs disputés Buts inscrits passes décisives

- El Hamdaoui Ajax 1677’ 20 16 3

- Chamakh Arsenal 1354’ 17 6 4

- El-Arabi Caen 1100’ 13 7 2

- Hadji Nancy 510’ 8 3 0

- Boussoufa Anderlecht 1998’ 22 7 9

- Djebbour AEK 1367’ 17 9 0

- Ghezzal Bari 1110’ 13 0 0

- Matmour Mönchengladbach 161’ 3 0 0

- Ziaya Ittihad Djeddah 1009’ 16 4 0

- Mesloub Le Havre 1150’ 14 5 0

NB : les statistiques concernent l’ensemble des matchs joués par le joueur durant cette saison (2010-2011) que ce soit en club (championnat, coupes locales, coupe d’Europe) ou avec la sélection (rencontres amicales et officielles).

Source Le Buteur

Le Pèlerin

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 10:20
«Le nombre de joueurs changés est important»

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«Avant tout, je tiens à dire que je respecte les décisions de Benchikha. Il est avec le groupe depuis plus d’un mois maintenant et il connaît à présent la plupart de ses éléments.»

L’ancien sélectionneur, Rabah Saâdane, reconverti désormais en consultant pour la chaîne satellitaire, Nessma TV, a fait un petit commentaire avant-hier soir à l’occasion d’une émission spéciale sur la Coupe de l’UNAF des clubs, sur cette nouvelle liste sensationnelle de joueurs qu’à publiée, samedi dernier, l’actuel coach national Abdelhak Benchikha en prévision du match amical que livreront les Verts, le 17 novembre prochain, face au Luxembourg.

Saâdane, qui paraissait quelque peu surpris par les nombreux changements opérés par son successeur, notamment en ce qui concerne la mise à l’écart du trio Ghezzal-Abdoun-Belhadj, n’a cependant pas voulu trop débattre du sujet, affirmant qu’il respectait la décision de Benchikha, même si le nombre des changements demeure assez important.

«Avant tout, je tiens à dire que je respecte les décisions de Benchikha. Il est avec le groupe depuis plus d’un mois maintenant et il connaît à présent la plupart de ses éléments.

Il est clair qu’après le match perdu en Centrafrique, le sélectionneur est sorti avec plusieurs enseignements. Néanmoins, je trouve que le nombre de changements demeure assez important, mais il faut respecter sa décision. Benchikha sait ce qu’il fait et c’est lui le responsable», s’est contenté de dire le cheikh.

Source Le Buteur

Le Pèlerin

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 10:18

Algérie - NA Hussein-Dey - Quand l’argent vient à manquer

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Le Zéoui avant rénovation...toujours pas homologué

Après une entame de saison très délicate, où les Sang et Or ont trouvé des difficultés à réussir leur première victoire à domicile, en n’engrangeant que 9 points sur les 18 possibles, voilà que joueurs et staff technique se retrouvent dans une situation autrement plus complexe due à la mésentente entre la direction du club et les joueurs.

Ces derniers n’ont pas perçu leur salaire depuis trois mois sans parler des primes des deux matches remportés face à l’AB Merouana en début de saison et la dernière victoire à domicile face à l’US Biskra. La direction explique ce manquement à la crise financière qui secoue le club, alors qu’on n’est qu’au début du professionnalisme. Ce qui donne à réfléchir sur les démarches entreprises par la direction du club, à sa tête Manaâ Guenfoud qui n’a pas encore donné le coup de starter à la vente des actions pour permettre aux investisseurs de rejoindre la SSPA/ NAHD. Rappelons que le staff technique et les joueurs du NAHD n’ont trouvé aide qu’auprès de deux dirigeants actifs depuis l’intersaison, à savoir Sofiane Bouderouaia et Khaled Laâqab qui ne cessent de puiser dans leurs propres fonds pour aider le club à l’occasion de ses déplacements ou même pour essayer d’apporter le plus financier en ramenant des sponsors, à l’instar du contrat signé avec la société des fruits Jutop. Désormais, le NAHD va droit dans le mur, lui qui comptait revenir parmi l’élite, qui exige un minimum d’organisation et de bonne gestion, sans oublier la stabilité au niveau du bureau administratif. M. El Kourdi, qui n’a pas été payé depuis sa nomination à la tête du club, ne compte pas baisser les bras et compte mettre tout son savoir-faire dans la préparation de l’équipe au prochain déplacement à Mascara pour affronter l’équipe du SA Mohammedia. Ainsi, les Sang et Or ont disputé lundi un match amical contre la formation de Bir-Mourad-Raïs. Lors de ce match amical joué au stade Zioui, les Nahdistes ont montré de belles facettes de jeu. Le score final (3-2 en faveur du NAHD) dénote le réveil des attaquants. Siouane, El-Okbi et Hafid ont été les auteurs des trois réalisations et le dernier nommé confirme sa très bonne forme actuelle, faisant de lui l’un des meilleurs attaquants cette saison dans le camp nahdiste.

Source Le Soir d’Algérie A.B.

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 10:14

Sur 300 femmes, victimes de violences en une année, seulement 5 déposent plainte.

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A partir de ce constat, il est aisé d’imaginer l’ampleur du drame qu’abritent nombre de foyers algériens. Les femmes victimes de violences ne portent généralement pas plainte quand leurs agresseurs sont des proches parents. Elles n’évoquent leurs souffrances que dans l’anonymat en se confiant au téléphone à des membres d’associations.

Ce chiffre a été communiqué ce matin par Mme Dalila Djerbal, sociologue et membre du réseau Wassila, qui précise que 30% des appels sont liés à la demande juridique, dont la moitié est liée aux problèmes de violences physiques. Aux yeux de la sociologue, le bilan présenté par la Dgsn faisant état de 2 000 femmes victimes de violences durant le 1er trimestre de l’année 2010, ne représente que la face visible de l’iceberg. «C’est seulement celles qui ont été soutenues par leurs familles et des proches et qui ont osé déposer plaintes, les violences qui se produisent dans la famille ne sont généralement pas dénoncées par les femmes», a-t-elle souligné sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. L’auteure du livre noir sur la violence conjugale, intitulé ‘Halte à l’impunité’ , estime que la situation est alarmante affirmant que les appels téléphoniques reçus au niveau du réseau Wassila sont la manifestation la plus forte de cette violence diffuse qui existe dans notre société. Sur 300 femmes victimes de violence par exemple en une année, seulement 5 déposent plaintes. La sociologue explique que les violences familiales sont les plus fréquentes. «Les femmes parlent peu de la violence au niveau du centre d’accueil. Elles parlent de leurs difficultés sociales ou de celles de leurs enfants mais peu de ce qu’elles vivent elles-mêmes, en revanche à travers les appels téléphoniques elles sont prêtes à parler de ce qu’elles vivent, et là c’est l’horreur», a-t-elle déploré. «Vous voyez que cette violence n’a pu s’exprimer que parce que les appels étaient anonymes», a-t-elle ajouté. En outre, elle affirme qu’il est plus facile de déposer plainte contre un étranger que de le faire contre quelqu’un de la famille. La sociologue estime que le problème réside dans le code pénal, car dans l’article 264, est punie toute agression verbale ou physique, or cette loi est trop généraliste, à savoir qu’elle ne fait pas la différence entre les violences qui se pratiquent dans l’espace public et dans l’espace privé. «A l’origine, cette loi prend seulement en considération les violences sur les places publiques pour combattre la criminalité tandis que tout ce qui se passe dans l’espace privé est en dehors de la loi. Or cet espace représente un espace de non-droit, de non-protection pour les femmes», a-t-elle expliqué. Dans le même sillage, l’intervenante regrette que la police n’intervienne pas au moment des violences et là, aussi la loi est en cause, parce que la police n’intervient que sur réquisition de la justice. «Nous demandons qu’il y ait des dispositifs pour que cette loi soit réelle, à savoir que la police intervienne au moment des violences et que la violence conjugale soit définie et inscrite dans le code pénal», a-t-elle lancé

Source Infosoir M.M.

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 10:10

Algérie - Polémique entre le RCD et Ouyahia Les partis refusent de commenter

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La polémique qui enfle entre le Premier ministre et le RCD n’inspire aucun commentaire aux autres partis politiques. Qu’ils soient de l’Alliance présidentielle ou pas, ils ont refusé de donner un avis sur l’échange d’«amabilités» entre Ouyahia et le RCD. Contactés hier, les responsables du FLN et du MSP semblaient s’être donné le mot.

«Nous n’avons pas pour habitude de commenter les positions des uns et des autres. Nous n’allons pas entrer dans ce jeu et commenter les déclarations des uns et des autres», répondait un responsable du MSP. Même son de cloche au FLN. Les responsables du reste des partis ont semblé déconcertés par la question qui leur était posée, estimant «n’avoir pas l’intention de s’inviter dans un débat qui ne les regarde pas». Pour rappel, dimanche dernier, le Premier ministre du haut de la tribune de l’APN répondait aux attaques du groupe parlementaire du RCD. Prenant à témoin l’opinion publique, Ouyahia s’en est pris au RCD, l’accusant de prendre en otages les populations de la Kabylie. La réponse du RCD ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué au vitriol, le parti de Saïd Sadi a riposté et n’a pas hésité à accuser Ouyahia de mercenariat politique. Un échange d’une rare virulence qui laisse de marbre la classe politique.

Source Le Soir d’Algérie N.I.

Le Pèlerin

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 10:03

Algérie - Tipasa : Les coulées de boue obstruent la route

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Bou Haroun l'an dernier

Route coupée, inondations de caves de bâtiments, accidents de la circulation, tels sont les dégâts engendrés par les pluies torrentielles qui s’étaient abattues les deux derniers jours à travers la wilaya de Tipasa. Hier, dans la matinée, les services de l’APC de Bouharoun et les équipes de la DTP étaient toujours à pied d’œuvre pour dégager les derniers mètres cubes des coulées de boues qui se sont déversées la veille sur différents points du tronçon de la RN11 traversant la ville. La circulation sur cet axe, n’a pas été, certes, coupée mais sensiblement ralentie. «Je suis arrivé difficilement à traverser Bouharoun en voiture.

A l’entrée Est de la ville, au niveau du centre- ville ainsi qu’à la sortie vers Khemisti, les traces de coulées de boue sont encore visibles», affirme Mourad un habitant de Ain Tagourait. L’épisode d’avant-hier a ravivé chez les habitants de Bouharoun la crainte de revivre le cauchemar de l’année dernière lorsque les inondations et des milliers de tonnes de boue ont envahi les quartiers du port de la ville. «Les averses de ces deux derniers jours nous ont fait craindre le pire. Durant toute la nuit d’hier (lundi à mardi) nous avons prié  pour nous épargner de la catastrophe de l’année dernière», confie un habitant de Bouharoun. La route à Bou-Ismail, notamment au niveau du siège de la daira a été coupée à la circulation.

«Les équipes de nos unités de Bou-Ismail, Bouharoun et Koléa ont procédé, hier (dimanche) à 19h00 et en coordination avec les services des APC et de la DTP au déblayement des tronçons routiers obstrués par les boues et les inondations à Bouharoun et à Bou-Ismail. Les points coupés à la circulation au niveau de ce tronçon de la RN11 ont été pratiquement tous ouverts à partir de 20h30, soit moins de deux heures après l’intervention sur le terrain», affirme le capitaine Chaab El Ain de la Protection civile de Tipasa. Les interventions des pompiers suite aux averses enregistrées dans la wilaya ne se sont pas limitées au déblayement de la route. Selon le même officier, ils ont aussi pris part à des opérations d’évacuation des eaux pluviales, notamment dans les caves de bâtiments à Koléa, Attatba, Hadjout, Maham (Cherchell) et au niveau du quartier nord de la ville de Chenoua. «Ces deux derniers jours (dimanche et lundi) on a enregistré 13 accidents de la route qui ont fait 12 blessés. Sur ces 13 accidents, quatre se sont produits suite aux précipitations pluviales», ajoute encore le capitaine Chaab El Ain. « Pour lutter contre ce type de catastrophe (les inondations) une cellule de veille a été installée au niveau du secrétariat général de la wilaya.

Le rôle de cette structure est justement de coordonner les interventions des services concernés sur le terrain afin d’optimiser leur efficacité», souligne le même officier. Concernant les dégâts occasionnés dans le périmètre agricole de la wilaya, un exploitant de Hadjout affirme que pour le moment, aucun dégât notable n’a été enregistré.

Source Horizons Amirouche Lebbal.

Le Pèlerin

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 10:52

Algérie - Quelques leçons du Printemps amazigh 1980

printemps berbere

 

Autant j’ai été indigné par les deux précédentes interventions où figurait la signature d’Arab Aknine, autant j’apprécie l’esprit qui a présidé à sa contribution du 25 octobre 2010 dans le Soir d’Algérie. Je n’alimenterai donc pas la polémique.

Sur le plan factuel, le récit qu’il fait des événements peut être enrichi en rappelant en particulier l’interpellation de Mustapha Bacha (durant toute une journée) au cours de la grève du premier semestre. Il était un des principaux animateurs des comités autonomes de l’Institut des sciences économiques d’Alger et de la cité universitaire de Ben Aknoun, et venait à Tizi-Ouzou dans la cadre de la concertation-coordination avec les animateurs étudiants de la «délégation» du centre universitaire. Mon intervention va porter sur les enjeux du débat. Avril 1980 constitue, en effet, une expérience démocratique exceptionnelle dans l’histoire de l’Algérie contemporaine. Arab Aknine serait d’accord pour dire que cette expérience mérite mieux que d’être le fonds de commerce de X ou de Y. Elle peut nous aider à mieux appréhender l’avenir. Je vais tenter, pour ma part, de préciser le point de vue à partir duquel j’interviens. Nous commémorerons dans quelques jours l’anniversaire du 1er Novembre 1954, et il est sain de s’interroger sur le devenir de la formidable promesse que représente cette date symbolique. Cela fait quelques années que je m’essaie à comprendre l’évolution de l’Algérie contemporaine en m’appuyant sur la théorie de la régulation (Michel Aglietta…). Cela m’a conduit à la conviction forte que notre pays va connaître dans un avenir prévisible (20 à 30 ans maximum) une crise économique, sociale et politique grave, susceptible d’hypothéquer jusqu’à son existence et d’engendrer de grandes souffrances à nos populations. En effet, à partir de 1962, la vie sociale a été progressivement réorganisée autour de la redistribution de la rente pétrolière, un revenu non produit. L’activité économique, politique et culturelle, les valeurs collectives, en un mot, tout le système de normalisation (qui dit ce qu’il convient de faire pour que les choses continuent de fonctionner normalement) en est gravement affecté. Cette «normalité algérienne», telle un monstre dévoreur, a besoin d’une rente de plus en plus importante pour se maintenir. Son effondrement inéluctable, par épuisement ou dépassement des hydrocarbures, fera monter les conflits et rivalités sociales (constitutives de notre société comme de tout autre) à des niveaux jamais égalés. Il en résultera un déferlement généralisé de la violence dont les acteurs revêtiront des couvertures idéologiques et politiques diverses. Sans excuser de leurs crimes le pouvoir néo- FLN et les islamistes, la décennie dite rouge (années 1990), avec son cortège de morts, destructions et souffrances, est une «répétition générale» qui donne un avant-goût de ce qui nous attend. Je rappelle que c’est l’effondrement des cours du pétrole qui l’a déclenchée et c’est la remontée des cours qui nous en a sortis (si l’on peut dire !). Pour sauvegarder l’Algérie, il est impérieux d’opérer le passage d’une société dominée par la rente, le populisme et l’inculture, à une société fondée sur le travail, la démocratie et la science. Cette transition demande du temps et de la détermination ; le pays a déjà perdu trop de temps à se chercher un cap, et il ne l’a pas encore trouvé. Loin d’être exhaustives, ces pistes de réflexion demandent à être considérées : Le débat «capitalisme-socialisme » ou «libéralisme-étatisme » est dépassé. Il n’y a pas de modèle pertinent hors de la société qui l’a inventé. L’Algérie doit trouver sa propre mixité entre marché et régulation. Le premier libère et mobilise les énergies, mais son excès détruit les cohérences économiques et la cohésion sociale. Ces dernières sont la raison d’être de l’État, mais l’étatisme engendre inertie, gaspillage des ressources et finalement grande injustice. La réforme de l’État est une des dimensions de la mutation qu’appelle la sauvegarde de l’Algérie. Au niveau infra-étatique, la formation d’ensembles régionaux homogènes, à la fois autonomes et solidaires, donnera au pays un cadre plus solide pour mobiliser les énergies sans détruire le lien entre les individus et les institutions. Cette question ne doit pas diviser ceux qui se reconnaissent dans la promesse de Novembre 1954 mais, au contraire, les rassembler. Au niveau supranational, l’unification du Maghreb est incontournable. Le produit national total de Tamazgha représente moins de 10% de celui de la France. Cette dernière estime qu’elle n’a pas la taille pour résister à la vague concurrentielle qu'induit la mondialisation sans s’unir aux autres pays de l’Europe. Nous devons nous unir entre nous, et établir une alliance stratégique avec la communauté européenne. En particulier, le Maroc ne doit pas être appréhendé comme un rival mais comme une des profondeurs stratégiques vitales de l’Algérie. À chaque fois que notre pays a traversé une turbulence politique, les détenteurs du pouvoir d’État n’ont pas hésité à recourir aux langues populaires (arabe algérien et tamazight) pour communiquer avec nos populations. Ils savent en effet qu’elles sont, et resteront, un ciment précieux de l’Algérie réelle. Les défis à venir commandent de redonner à ces langues leur place centrale dans les institutions, une place qu’elles occupent déjà dans la vie de tous les jours. Pour réaliser la transition vers la société de la démocratie, du travail et de la science, le pays a besoin d’un large front patriotique à même d'en faire partager la nécessité à la population. Une population où l’intérêt individuel incite les éléments les plus dynamiques vers des pratiques destinées à capter une part de la rente, confortant ainsi les logiques parasitaires et prédatrices. Tel est, de mon point de vue, «le meilleur combat» pour reprendre le titre d'un livre écrit par Amar Ouzeggane, un grand patriote aujourd'hui disparu. L’intérêt principal d’un débat sur le printemps 1980 est d’y rechercher les enseignements à même d’éclairer l’action face à ces grands défis qui nous interpellent. Que voyons-nous ? L’espace politique algérien actuel est caractérisé par un émiettement extrême des forces patriotiques et démocratiques, en même temps que par une pauvreté préjudiciable des débats sur les questions de fond, celles dont dépendra l’avenir du pays. Par ailleurs, nous assistons impuissants à la multiplication de luttes populaires prenant le plus souvent la forme de jacqueries sans lendemain. Elles sont plus le signe d’un désarroi généralisé que de la montée d’un mouvement d’émancipation des populations. Or, si le pays a connu des révoltes d’une ampleur et d’une intensité dramatiques beaucoup plus importantes (octobre 1988, le Printemps noir…), Avril 1980 reste une source incomparable d’enseignements, car il fut un mouvement pacifique, qui a permis l’alliance de segments différents de la famille démocratique algérienne et a réalisé une jonction précieuse avec la population, le tout expliquant son dénouement heureux. Les déchirements et la perte progressive de crédibilité qu’a connus le MCB par la suite soulignent a contrario l’exception d’Avril 1980. Plutôt que d’aborder la question en termes «c’était moi hier, donc suivez-moi aujourd’hui», n’est-il pas plus judicieux de rechercher ce qui a donné sa force au mouvement et ce qui a pu le fragiliser, et ce, afin d’éclairer les chemins de l’union ô combien nécessaire pour les temps à venir ? L’action en commun d’acteurs aux parcours militants différents a été en effet le moteur du mouvement d’Avril 1980. Leur rencontre ne s’est pas faite dans un salon mais «sur le terrain». Une initiative en apparence aussi anodine que l’invitation d’un grand écrivain national a pu déboucher sur une avancée démocratique significative. Encore aujourd’hui, la prise d’initiative dans l’esprit d’ouverture aux autres demeure une excellente recette pour qui veut «semer l’espoir», pour utiliser un qualificatif utilisé en son temps par Mohamed Harbi, à propos du Printemps amazigh. Pour se transformer en un engagement unitaire durable, la convergence sur le terrain demande un accord sur le cap à suivre. Après beaucoup de discussions, nous avions débouché en 1980 sur trois axes (langues populaires, démocratie, justice sociale) qui restent d’actualité mais demandent à être actualisés à la lumière de débats, hélas, encore insuffisants sur les défis de l’heure. Par ailleurs, l’accord sur les orientations générales doit avoir une traduction concrète : la plateforme de revendications que nous avions adoptée en 1980 a été un facteur puissant de mobilisation et de rassemblement «qui parle aux gens». Ce programme commun délimite le champ de l’action collective, favorise les convergences et réduit les rivalités intestines. Beaucoup des points de la plateforme de 1980 sont aujourd’hui acquis et nous changeons d’échelle si notre but est de favoriser les convergences au niveau national. À titre indicatif, quelques objectifs, partagés par différents segments de la mouvance démocratique, peuvent être, en plus de l’instauration d’un débat permanent sur les défis qui se posent : l’officialisation des langues populaires, l’autonomie-solidarité des grandes régions du pays, l’information et le contrôle démocratique sur la rente, la lutte contre la corruption, l’instauration d’une saine concurrence dans les branches de l’économie nationale, la protection sociale, la liberté d’organisation syndicale et politique, l’interdiction de l’utilisation de la religion en politique… Les patriotes et démocrates algériens ont besoin d’une plateforme nationale et d’innombrables plateformes locales pour se rassembler. Enfin, il y a la mise en place d’un cadre organisationnel qui assure la régulation du mouvement en disant la norme : ces institutions démocratiques recueillent nos points de vue différents lors des débats et les transforment en orientations et consignes auxquelles chacun de nous accepte volontiers de soumettre ses comportements, car il se reconnaît en elles, il les considère légitimes. Ce faisant, elles instaurent la cohésion qui nous fait exister comme être collectif. La mise en place d’institutions démocratiques et le respect de leurs décisions est indispensable à la continuité de toute action collective qu’elle soit au niveau national ou local. À l’université de Tizi-Ouzou, cette organisation a évolué de p comité contrôlé par le pouvoir à délégation autonome, coordination étudiants-enseignants, comité anti-répression, coordination du CUTO, et a culminé en comité de coordination populaire. Il n’est d’ailleurs pas anodin de rappeler que la décision de briser le mouvement a été prise par les autorités juste après la mise en place du comité coordonnant l’université, les lycées, les unités de production et autres établissements de la région. Au total, je crois que les principales orientations politiques expliquant l’exception démocratique du Printemps 1980 sont :

- l’unité d’action sur le terrain ;

- l’accord sur le cap à suivre, les grandes orientations ;

- la définition d’une plateforme concrète pour l’action et la revendication ;

- la mise en place et le respect des formes organisationnelles de régulation démocratique.

Ces orientations nous indiquent des axes à mon sens importants pour rassembler et agir avec succès pour concrétiser les objectifs patriotiques et démocratiques hier comme aujourd’hui. Les insuffisances du mouvement dans sa globalité et de chacun des acteurs peuvent être mesurées à l’aune de cette grille de lecture. À chacun d’en tirer ou non les enseignements pour s’améliorer. De fait, hier comme aujourd’hui, en plus du contexte et de l’action des forces négatives externes, le principal obstacle à l’édification de mouvements démocratiques et pacifiques puissants est dans le faible enracinement de la culture moderne chez nos élites politiques et de la culture scientifique dans l’appréhension des problèmes qui se posent à la société. En particulier, l’existence de courants politiques différents est une réalité irréductible, elle fait la richesse et la force de notre société. Pour en surmonter les inconvénients, il est temps d’explorer les voies du rassemblement dans le respect de nos différences. En ce sens, le Printemps amazigh demeure une source d’enseignement incomparable. En retenant cet éclairage, ce qu’il y a de plus important à retenir à propos de la nuit du 19 au 20 avril 1980 est l’iniquité et la violence de la répression dont nous fûmes les victimes, indépendamment du segment démocratique auquel nous nous rattachions. Je ne sais si quelqu’un en a déjà fait le récit, mais pour ce qui me concerne, voici ce qui s’était passé : nous nous sommes séparés à l’aube, entre deux ou trois heures du matin. Dans ma chambre du bâtiment G, réservé aux salariés, il y avait deux camarades, dont Aziz Tari. Je dormais quand la porte s’ouvrit brusquement avec un bruit effroyable. Je me souviens qu’Aziz avait dit «Ramdane, qu'est-ce qui se passe ?» Des hommes encagoulés, en tenue «cosmonaute», se ruaient sur nous. Je reçu un grand coup sur la tête, le sang gicla sur le mur. J’ai vécu le reste des événements comme dans un rêve : je voyais ce qui se passait mais c’était comme si j’en étais spectateur. Je n'avais plus revu Aziz jusqu'à notre première visite à Berrouaghia. Les encagoulés qui attaquaient les chambres et ceux qui se trouvaient dans les couloirs nous contraignaient à sortir du bâtiment, mais d’autres qui se trouvaient à l’entrée nous empêchaient de sortir. Toujours sous les coups, nous fumes rassemblés à l'entrée du bâtiment. Nous nous bousculions pour nous rapprocher du mur et mettre le plus de distance entre nous et les coups qui pleuvaient. À un moment j’ai regardé celui avec qui me bousculait, c’était mon ami Boudjema Houfel. J’ai eu le temps de penser : c’est ridicule tout ça ! À l’extérieur, nous étions encerclés par deux rangées au moins de militaires. Un étudiant a tenté de fuir, un militaire lui lança quelque chose entre les jambes et il tomba. Ils se ruèrent sur lui et le ramenèrent, avec de grands coups, dans le groupe. On nous rassembla sur le talus situé face à la bibliothèque et au rectorat. Il y avait des tas de fumier déposés là avant l’occupation pour une plantation d’arbres en vue d’une visite (finalement reportée) du président Chadli à Tizi-Ouzou. Là, des militaires situés en haut du talus nous tapaient pour nous contraindre à descendre, et d’autres positionnés en bas nous obligeaient à remonter. Nous étions entre 100 et 200 étudiants et salariés. La vague montait puis descendait puis remontait et ainsi de suite. Nous étions, pour beaucoup d'entre nous, couverts de sang, n'avions pas mis de chaussures, une grande partie était torse nu. Au bout d’un temps interminable, toujours sous les coups, on nous fit entrer en rangs par l’arrière dans le bâtiment face à la bibliothèque. Il y avait des «civils», en fait des policiers qui remplissaient un formulaire d'identification pour chacun de nous. L'un d'eux, qu’Arab Aknine dit qu’il s’appellerait Khellaf, désignait effectivement les individus. Trois escogriffes me prirent par le bras et me firent monter l’escalier jusqu’au premier palier. Là, ils se mirent à taper. Je me souviens qu’ils me demandaient tout le temps en arabe : «Qu’a dit Chadli dans son discours ?» A ce jour, je ne sais pas ce qu’a dit Chadli dans son discours. Ils me frappèrent jusqu’à ce que je tombe et m’évanouisse. Ils me donnèrent des coups de pied pour me réveiller puis me firent rejoindre la file qui sortait du bâtiment. Si mes souvenirs sont bons, les policiers qui nous prirent en charge alors ne nous ont plus frappés. Ils nous firent monter dans des bus ramenés pour l’occasion, disant que nous allions être transférés au Sahara, que nous serions fusillés… Nous étions abattus. Les bus démarraient quand le courage nous revint et nous commençâmes à crier des slogans. Remontant la côte qui mène vers le stade et la ville, nous rencontrâmes les femmes de ménage venues comme à l'accoutumée effectuer leur travail. Elles comprirent immédiatement ce qui se passait et se mirent à pousser des youyous pour nous soutenir. Nous fûmes transportés à l'hôpital où nous reçûmes les premiers soins par un personnel compatissant. Ma blessure à la tête fut cousue avec du fil, on me mit un bandage autour de la main, on me donna un cachet d'aspirine... et un lit mobile pour me reposer au milieu du couloir. J’avais une douleur aux côtes qui resta plus d’une année après. Bientôt la population de la ville commença à affluer vers l'hôpital. Après conciliabules, les «décideurs» choisirent de se débarrasser de nous au plus vite, avant que les «émeutiers» n'envahissent l'établissement. Ils nous remirent dans les bus, sans que nous sachions où ils nous emmenaient. En fait, ils nous renvoyaient dans nos villages. Avec les salariés et étudiants du bus où je me trouvais, nous fûmes déposés à Boghni et dûmes rentrer à pied chez nous. Arrivé à Mechtras, je n'avais pas besoin d'expliquer quoi que ce soit aux jeunes et aux moins jeunes. Spontanément, ils venaient à moi m'exprimer leur soutien. Nous formâmes rapidement un groupe qui, à la nuit tombée, s'était retrouvé dans une mansarde abandonnée à une centaine de mètres de chez moi. Nous y avions confectionné des banderoles et préparé la manifestation du lendemain. Ce fut la première manifestation populaire antigouvernementale depuis l'indépendance à Mechtras ; le gardechampêtre Messaoudi, père d'un héros local qui donna du fil à retordre à l'armée coloniale, ôta son chapeau et s'inclina devant le cortège de manifestants. Le lendemain, je reçus la visite d'Ali Zamoum que je ne connaissais que de réputation. Il avait été contacté par Kateb Yacine qui s'inquiétait pour moi. Ce fut le début d'une longue amitié. Avec son aide, je pus reprendre contact avec quelques collègues et amis encore en liberté. Partout ailleurs, l'arrivée des blessés de l'université avait suscité la même indignation qu'à Mechtras. De partout les jeunes commencèrent à affluer vers Tizi-Ouzou. Mais ça, c'est connu de tous. A la réouverture de l'université, j'ai retrouvé notamment Arab Aknine, et nous organisâmes ensemble le formidable mouvement pour la libération des détenus. Durant tous ces moments, la couleur politique des uns et des autres était le dernier de nos soucis. Je ne terminerais pas sans revenir sur une bêtise que j’ai écrite à propos de l’arrestation de Saïd Sadi. De la réponse d'Arab Aknine, je comprends qu’il ne faisait pas partie des militants qui avaient provisoirement échappé à la répression le matin du 20 Avril et s’étaient réfugiés dans les hauteurs de Tiziouzou. J’en prends acte et exprime publiquement mes plates excuses au docteur.

Le blog de l’auteur: Algérie en Questions

Source Le Soir d’Algérie Ramdane Hakem

Le Pèlerin

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