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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 23:18

Les grandes mutations énergétiques du monde - Que peut faire l’Algérie?

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 «L’eau ne peut arriver aux lèvres d’un homme qui se contenterait de tendre ses paumes vers elle.» Driss Chraïbi, grand écrivain marocain

Après l’échec de Copenhague, la montée en force des «climato-sceptiques» visant à dédouaner l’homme de sa responsabilité dans les changements climatiques du fait d’une consommation débridée en énergies fossiles, après enfin la controverse sur la manipulation des données dont seraient rendus coupables les scientifiques du Giec pour rendre plus crédibles leurs conclusions, on s’aperçoit en définitive, que les grandes nations prennent sérieusement en compte la nécessité d’arriver rapidement aux énergies non carbonées. Ainsi et comme l’écrit Bertrand d’Armagnac, les énergies renouvelables continuent de gagner du terrain dans le monde. La présentation, jeudi 15 juillet, par le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), des «Tendances mondiales d’investissement dans les énergies durables» montre que les investissements s’inscrivent en hausse sur le moyen terme. Le même jour, l’état des lieux dressé par le réseau mondial REN21, qui cherche à promouvoir ces énergies, confirme que «malgré les vents contraires causés par la récession économique, la baisse des prix du pétrole et l’absence d’accord international sur le climat, les renouvelables sont arrivées à tenir bon». Le montant des investissements en faveur des énergies renouvelables dans le monde en 2009 - 162 milliards de dollars est quatre fois plus élevé que celui affiché en 2004. Sur le premier semestre, 65 milliards de dollars ont été dépensés en faveur des énergies vertes, en croissance de 22% sur la même période de 2009.

«En 2009, poursuit Bertrand d’Armagnac, pour la seconde année consécutive, les dépenses pour installer de nouvelles capacités de production renouvelables (en incluant l’hydraulique), ont été supérieures à celles dédiées aux énergies fossiles. Près de 50 GW de capacité de génération d’énergie verte ont été créés dans le monde, contre 40 GW en 2008. Par ailleurs, en 2009, les renouvelables ont fourni 18% de l’électricité consommée dans le monde, d’après REN21. L’évolution des dépenses en recherche, varie selon les régions. Sur les 119 milliards dépensés hors budget de R & D, la Chine a pris la tête du classement mondial avec 33,7 milliards de dollars, en augmentation de 53%. Les Etats-Unis (17 milliards), le Royaume-Uni (11,7 milliards) et l’Espagne (10,7 milliards) suivent. L’éolien a attiré la plus grosse part de ces investissements en 2009, représentant en Europe et aux Etats-Unis 39% de la puissance nouvellement installée, tandis que la Chine a doublé sa capacité éolienne avec l’addition de 18,8 GW en 2009. Sur la période 2005-2009, le rapport de REN21 montre que la puissance installée en éolien a progressé en moyenne de 27% par an.»(1)
Du côté des pays émergents, la Chine en 2008, a englouti plus de 40% du charbon consommé dans le monde. Loin devant les Etats-Unis (16%) et l’Inde (8%), selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Le charbon assure aujourd’hui près de 65% de la fourniture d’énergie totale de la Chine, et 80% de son électricité. Entre 2007 et 2030, le pays pourrait être à l’origine de près de 65% de la croissance mondiale de la consommation en charbon, selon l’AIE. Des programmes ambitieux d’équipement en énergies renouvelables sont mis sur pied. Ils ont été récemment renforcés par les plans de relance adoptés pour faire face à la crise économique mondiale. Les résultats sont au rendez-vous. En 2009, la Chine s’est emparée, pour la première fois, de la première place mondiale en termes d’investissement dans les énergies renouvelables, devant les Etats-Unis. Le pays a mis en place 37 GW de capacité de production d’énergie renouvelable et augmenté sa puissance éolienne installée de 13,8 GW. Le développement du nucléaire est aussi engagé.(2)
Dans le même temps, une dépêche nous apprend que l’Europe envisage de porter de 20 à 30% la part des énergies renouvelables d’ici 2020. Comme argument: la crise économique a fortement réduit le montant de l’ardoise climatique européenne. Depuis 2008, le coût absolu de la réalisation de l’objectif de 20% est ainsi passé de 70 à 48 milliards d’euros (0,32% du PIB) par an d’ici 2020. Le coût de la réalisation de l’objectif de 30% est estimé à 81 milliards d’euros par an d’ici 2020, soit 11 milliards d’euros de plus que le montant estimé pour l’objectif de 20% il y a deux ans. De plus, l’UE compte anticiper son objectif à long terme de baisse de 80 à 95% (!) de ses émissions d’ici 2050, ce qui sous-entend que l’objectif actuel ne permet pas l’atteinte de ce but.
Enfin, la superbe prouesse technologique de l’avion solaire Solar impulse est à saluer. Après 26 heures de vol, il s’est posé sur l’aérodrome de Payerne. «Il reste encore 40% d’énergie dans les batteries, expliquait Bertrand Piccard à BFMTV. L’avion pourrait continuer à voler et charger de nouveau ses batteries.» «C’était un moment incroyable et inoubliable!», a commenté Bertrand Piccard, initiateur du projet. L’engin fin et léger pèse 1,1tonne dont 400kg pour les piles à combustible. Il reste un test à effectuer: faire voler l’avion grâce à l’énergie emmagasinée dans les batteries durant un long vol de jour par les 11.628 cellules photovoltaïques, recouvrant 200 mètres carrés sur l’extrados (la partie supérieure) des longues ailes.(3)

Le désert à la rescousse

Du côté des pays en développement, on apprend l’installation d’une centrale solaire au Maroc de I MW dans le cadre du projet solaire initié par l’Allemagne. Pour rappel, ce projet est un projet éco-énergétique de grande envergure. Il s’agit de créer un réseau interconnecté alimenté par des centrales solaires du Maroc à l’Arabie Saoudite (également relié via Gibraltar) et des câbles sous-marins à l’Europe. Il vise à la fois à répondre en grande partie aux besoins des pays producteurs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, et à fournir 15% de l’électricité nécessaire à l’Europe. En théorie, chaque km2 de désert reçoit annuellement «une énergie solaire équivalente à 1,5 million de barils de pétrole». La surface totale des déserts sur la planète entière fournirait plusieurs centaines de fois l’énergie utilisée actuellement. Couvrir 0,3% des 40 millions de km2 de déserts de la planète en centrales thermiques permettrait de couvrir les besoins électriques de la planète en 2009 (18.000 TWh/an). (4)
Peter Löscher, P-DG de Siemens, dans un entretien exclusif avec Les Afriques, livre ses arguments en faveur de Desertec et, d’une manière générale, des énergies renouvelables en Afrique Certains pays concernés disposent en effet d’énormes réserves fossiles. La mise en place d’un bouquet énergétique, avec un partage significatif des énergies renouvelables, leur permettrait de conserver leur pétrole et gaz plus longtemps pour l’avenir. Des centrales solaires thermiques ont été testées et éprouvées depuis vingt ans, et des autoroutes électriques, pour transmettre de l’énergie sur de longues distances, sont pleinement opérationnelles. La technologie va certainement être améliorée et adaptée au fil des décennies..Au cours des vingt dernières années, les coûts pour un mégaWatt d’énergie éolienne à terre ont chuté de 3 millions d’euros à 1 million d’euros. Et ce n’est certainement pas la fin. (...)Je suis sûr que, globalement, l’Afrique sera l’un des grands gagnants. Le projet va considérablement renforcer l’expertise locale africaine et l’emploi.(..) L’Afrique du Nord est prédestinée pour ce projet en raison de sa position géographique: la région est un emplacement potentiel pour les éoliennes offshore d’électricité ainsi que pour les centrales thermiques solaires, et elle est proche de l’Europe.(5)
Dans le même ordre, un parc éolien d’une capacité de 140 MW avec 165 aérogénérateurs a été inauguré à Tanger début juillet, par le roi Mohammed VI. Ce parc éolien est le plus grand en Afrique, avec un investissement estimé à 250 millions d’euros. Différentes institutions financières internationales ont participé à la majorité du financement. L’Office national marocain de l’eau n’a contribué qu’à hauteur de 20 millions d’euros. Ce projet entre dans le cadre de la vision stratégique du Maroc qui entend diversifier son bouquet énergétique, augmentant significativement la part des énergies renouvelables d’ici 2020. Le Maroc a pour ambition d’assurer 42% de sa production énergétique, à raison de 14% par l’éolien, 14% par le solaire et 14% par l’hydraulique.(6)
Par ailleurs, et dans le même ordre le Maroc a lancé un programme de 9 milliards de dollars pour une centrale solaire de 2000MW pouvant produire 38% des besoins en électricité de l’énergie solaire en 2020. Le Japon a fait don d’une centrale solaire qu’il va construire pour 7,8 millions de dollars dans le Sud. Enfin, dans le cadre du sommet international du Forum pour le Futur, le Maroc a présenté un projet pour la construction de cinq centrales solaires grâce à un accord stratégique passé avec l’Espagne et l’Allemagne. Le projet sera mis en chantier en novembre 2010 et deux de ces centrales seront construites au Sahara occidental. Les autres pays du Maghreb ne sont pas en reste. En Libye, une autorité nouvellement désignée, en l’occurrence Reaol, a été chargée d’élaborer la stratégie libyenne de l’énergie durable. En Tunisie, des entreprises internationales mènent des études de faisabilité pour les installations à grande échelle «CSP». Le ministère de l’Industrie a fixé un objectif de 500.000 m² de panneaux installés d’ici 2011. La stratégie énergétique repose sur trois piliers: la sécurité énergétique, le développement et la valorisation des énergies renouvelables ainsi que l’ouverture sur le marché européen à travers l’exportation. La Tunisie a, avec le Pnud, qui a contribué pour 300.000 $, élaboré une stratégie nationale et un plan d’action pour le développement de la substitution énergétique dans le cadre du programme 2007-2011. Dans ce contexte, la Tunisie a élaboré un programme quadriennal couvrant la période 2008-2011 dans l’objectif de réaliser une économie de l’énergie primaire de 20% à l’horizon 2011, soit l’équivalent de 2 millions de tep. Rappelons que la Tunisie a bénéficié avec le concours du Pnud d’un plan pour l’installation de plusieurs milliers de chauffe-eau solaires Qu’en est il de l’Algérie où les énergies renouvelables représentent moins de 0,1%? Il est nécessaire que l’Algérie rattrape le train. Imaginons que l’on veuille faire une projection à 2030, la population sera d’environ 45 millions d’habitants en supposant une amélioration du cadre de vie, on peut penser à une consommation de 2500 kWh /hab contre 1000 actuellement (20e sur 23 pays arabes). Il nous faudra alors 120 TWh, soit l’équivalent de 25.000 MW contre 9000 MW actuellement. Avec quoi elles fonctionneront si on sait que les réserves de gaz au rythme du gaspillage effréné actuel seront épuisées dans 20 ans. La consommation actuelle est à flux tendu et contrairement à ce que l’on pense, la consommation d’énergie électrique est plus importante en été qu’en hiver. De plus, les achats débridés d’appareils électriques bas de gamme donc gros consommateurs, ne sont pas contrôlés du fait que le ministère du Commerce n’a aucun instrument juridique ou législatif interdisant d’acheter par exemple des climatiseurs ou des frigidaires gros consommateurs d’énergie. En Europe et même en Tunisie, il existe des limites à ne pas dépasser par appareil, les labels A+, A, B, C, D, sont les indicateurs de performance. Il en est de même dans un autre registre mais toujours dans le cadre des économies d’énergie des voitures importées qui, pour la plupart, ne sont pas acceptées en Europe car dépassant la norme de 130 g de C02 par km. En Algérie, la moyenne des voitures est autour de 150 g de CO2 par km, soit une surconsommation de 15%. Ramené à la consommation de carburant c’est au total près de 1 million de tonnes (1,3 million de m3) de carburant gaspillé inutilement. A seulement 300 dollars le m3. C’est au total 400 millions de dollars de gagné!! De quoi rénover totalement le système éducatif dans son ensemble.

La garantie du renouvelable

Qu’attendons-nous? D’où la nécessité encore une fois d’avoir un cap, une stratégie énergétique d’économie d’énergie d’utilisation rationnelle et d’investissement à marche forcée dans le renouvelable. Il est vrai que nous sommes encore englués dans les schémas du passé car un pays sans cap ne peut aller loin, il travaille au jugé, sans prise sur le futur. Nos voisins l’ont compris et font feu de tout bois pour être présents partout. Nous allons perdre beaucoup en ne prenant pas le train des nouvelles mutations. La recherche et la formation universitaire doivent être partie prenante et il est hautement souhaitable qu’une vision opérationnelle d’un pan de recherche soit dédiée à l’accompagnement de la stratégie énergétique, la stratégie pour l’eau (c’est aussi de l’énergie). Plus largement, les pays du Maghreb doivent établir des stratégies d’énergies renouvelables et développer des partenariats rentables. Dans ce cadre, l’Union maghrébine pourrait avoir un second souffle car le Maghreb ne perdra pas de temps pour prendre le train du progrès d’autant qu’il existe un Comité de coordination de l’électricité (le Comelec) qui se verrait confier la coordination d’une stratégie d’ensemble. Le Maghreb n’irait plus en ordre dispersé mais pourrait, valablement, avec le poids qu’il représente (plus de 5 millions de km2; 85 millions d’habitants en grande majorité jeunes, de l’énergie), influer d’une façon positive sur son devenir au lieu d’attendre que les autres (Européens, Américains, Chinois) nous organisent. Nous ne devons pas rester spectateurs de notre destin. Il nous faut décliner le concept d’une réelle Unité maghrébine, ethniquement homogène, forgée par l’histoire, la culture et la religion à la réalité du XXIe siècle en commençant enfin, à connaître nos intérêts. Dans ce cadre de l’indépendance énergétique, de l’Union du Maghreb, les décideurs politiques peuvent tirer profit de la valorisation du Sahara dans le cadre du Solaire et de l’éolien. L’objectif est d’obtenir des financements pour préparer l’après-pétrole et gaz, de contribuer non seulement à l’indépendance énergétique mais aussi pouvoir exporter d’une façon pérenne de l’énergie électrique.

(*) Ecole nationale polytechnique

1.Bertrand d’Armagnac: Les énergies «vertes», en 2009. Le Monde 15.07.10

2. Bertrand d’Armagnac: La Chine reste dépendante du charbon. Le Monde 15.07.10

3.Jean-Luc Goudet, Solar Impulse a réussi son vol de nuit. Futura-Sciences 8 juillet 2010

4.http://news.fibladi.com/algerie-energie/?ida=35170

5.Peter Löscher: «L’Afrique du Nord est prédestinée pour Desertec». Propos recueillis par Ihsane El Kadi et Saïd Djaafer. Les Afriques21-10-2009

6.Le Maroc inaugure le plus grand parc d’énergie éolienne en Afrique 29-06-2010

Source L’Expression Pr Chems Eddine Chitour

Le Pèlerin

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 23:15

Les tampons …Nouveautés ou à l’ancienne…

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L'enseigne a été éteinte par une main anonyme alors que la pharmacie était de garde ! Photo DDM. DDM

Un gars rentre dans une pharmacie et regarde un peu partout sur les présentoirs si il peut trouver ce qu’il recherche.

L’assistante le remarque et lui demande:

- Bonjour monsieur, vous recherchez quelque chose?

 - Oui, je recherche une boite de tampons pour ma femme.

L’assistante lui indique où se trouve le rayon hygiène intime.
Un peu plus tard, le gars arrive au comptoir et y dépose un gros paquet de coton hydrophile…

L’assistante lui dit:

- Mais monsieur, je pensais que vous vouliez des tampons, vous ne les avez pas trouvés?

- Oh si, mais je vais vous dire: Hier j’ai envoyé ma femme au débit de tabac pour m’acheter une cartouche de cigarettes, et elle est revenue avec des feuilles et du tabac à rouler. Alors j’ai décidé que si je devais me les rouler, eh bien, ELLE AUSSI!

Le Pèlerin

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 11:32

De la jupe au lycée pour dénoncer l'excès de zèle des surveillants !

Le-Lycee-Chihani-Bachir-de-Azazga.jpg

 Le Lycée Chihani Bachir de Azazga est en ébullition. Au premier jour de la rentrée scolaire, une fille a été renvoyée chez elle pour avoir porté une jupe jugée "très courte" par une surveillante "voilée", rapporte les lycéens qui se sont montrés indignés par cette attitude.
La surveillante aurait même signifié à la jeune lycéenne que la jupe est interdite dans un établissement scolaire. Il faut donc se mettre en pantalon pour réintégrer le Lycée, a-t-on expliqué à la jeune fille qui n’a rien compris à ce qu'on lui a infligé.
Face à cette situation incongrue, les amies et les camarades de cette lycéenne ont décidé de ne pas rester muettes. Et pour ce faire, une action de protestation est en gestation au niveau de ce lycée de Azazga pour dénoncer l'arbitraire et l'abus de pouvoir de l'administration.
Et quelle action ! Les filles du Lycée Chihani Bachir ont entamé une campagne de sensibilisation pour convaincre toutes les lycéennes de s’habiller en jupe en solidarité avec leurs copines infortunées.
"Toutes les filles de Chihani Bachir en jupe en signe de protestation contre cet excès de zèle! ", lit-on sur la page Facebook entièrement dédiée à cet appel qui commence à drainer de nombreux fans. Ces derniers se sont engagés à soutenir et à participer à cette action de protestation.
Dans quelques jours, l'administration du lycée Chihani Bachir sera confrontée à une masse de filles toutes vêtues en jupe ! N'est-ce pas là une situation inédite ? En tout cas, avec la jupe comme moyen de protestation, les lycéennes auront inventé une nouvelle arme fatale contre le conservatisme exagéré et indélicat de certains proviseurs et surveillants qui confonde souvent la morale pudibonde avec la mission éducative.
Quoi qu'il en soit, le port de jupe revient en force au devant de la scène et tend cette fois-ci à s'affirmer comme un acte de résistance. C'est du moins le cas à Azazga...

Source El Watan Abderrahmane Semmar

Le Pèlerin

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 10:45

Toulouse - Tramway : Beauzelle-Arènes en 33'51'' chrono

interieur-essai-tram-toulouse.jpg

 

Récit du trajet montre en main, de Beauzelle aux Arènes.

Top départ. La rame s'ébranle doucement dans une zone encore en chantier. Des conducteurs s'entraînent sur d'autres rames. 73 anciens chauffeurs de bus suivent une formation de trois semaines pour être habilité à manœuvrer un tramway.

2' 40" : Andromède. Comme la plupart des 18 arrêts de la ligne, la station est encore dans sa housse de plastique. Abris et distributeurs de billets ont été installés. Il manque les quatre œuvres d'art (dont une, lumineuse, qui suivra la rame) et les panneaux d'information.

6' 10" : place Georges-Brassens. L'air est climatisé, la conduite fluide. Christophe Soula, le conducteur, accélère doucement puis laisse la rame glisser. La conduite est « manuelle à vue » : des indicateurs de limitation de vitesse jalonnent le parcours. « La vitesse maximum est de 50 km/h ; en tenant compte des arrêts dans les stations, on évalue la vitesse commerciale à 20 km/h », explique Jean-Paul Bodin, directeur exploitation et maintenance des bus et des tramways. On se tient à la barre : le freinage est un peu raide.

8' 30" : Patinoire. Direction le centre de Blagnac, la rame traverse la circulation automobile. Pas de feu pour le tram' mais des barres blanches : horizontale, il doit stopper ; verticale, il peut passer. En revanche, voitures, motos et vélos doivent être attentifs aux feux rouges clignotants. Comme le train, le tramway est prioritaire partout.

13'35 : Pasteur. Avec plus de six cents mètres, la Route de Grenade est la zone mixte la plus longue. Tram, autos et riverains empruntent la même voie. C'est assez chaud. Aux stations, le conducteur jette un coup d'œil sur les caméras qui balaient arrière et côté de la rame.

25': Toulouse-Purpan. La rame traverse l'hôpital. Dans sa cabine, le conducteur exerce sans arrêt avec son pouce des petites pressions sur le côté de sa manette. C'est le principe de la veille automatique ou de « l'homme mort » : il ne doit pas appuyer plus de dix secondes ni relâcher plus de deux secondes sinon le système s'arrête.

Au sol, entre les rails, le gazon est vert et épais. Un arrosage intégré l'entretient en permanence.

26' 37" : Cartoucherie. Pierre Cohen observe le chantier de la Cartoucherie et la démolition des anciens bâtiments du Giat. « Le tramway transforme le paysage urbain. On n'en mesure pas encore toute l'ampleur. » Sur la droite, un scooter freine brutalement à l'approche du tram. Le conducteur donne trois coups de klaxon.

33' 51" : terminus aux Arènes. Mission accomplie. Les passagers s'engouffrent dans le métro  

Le tram pour désengorger Purpan

L'arrivée du tramway à l'hôpital Purpan va changer la vie de beaucoup de gens. Mélissa, employée en pédiatrie, prend tous les matins sa voiture pour venir travailler. Elle habite à Cornebarrieu. « Je pars vers 8 heures, et j'arrive entre 8 h 15 et 8 h 25, selon le trafic. » Grâce aux hôtesses Tisséo présentes toute la journée, hier, devant le futur arrêt du tramway au CHU, elle a pu s'apercevoir qu'en tram, elle mettrait environ 25 minutes pour relier les stations Beauzelle et Purpan. « Je vais étudier la question de près », conclut la jeune médecin. Jean-Paul, lui, habite Tournefeuille. Il ne prendra pas le tram. Pourtant, une ligne de bus, le 46, relie Tournefeuille au terminus des Arènes. « Mais avec le bus et le tram, je mettrais trois fois plus de temps ! Là, comme je commence à 7 heures, je mets 10 minutes en voiture. Et je repars à 15 heures, donc j'évite les bouchons. » « Nous espérons que le tram drainera au moins la moitié des 10 000 personnes qui travaillent au CHU, note la direction. À l'arrêt Purpan, qui sera en 2012 le cœur du CHU, avec l'ouverture du nouveau bâtiment Pierre-Paul Riquet, mais aussi à la station Arènes Romaines, qui dessert tout le nord du CHU, voire à Ancely. » Trente mille voyageurs par jour sont attendus à la station Purpan, qui sera l'une des plus fréquentées de la ligne.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 10:37

L'OMC rend un verdict préliminaire crucial sur les aides US à Boeing

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Genève, 15 sept 2010 (AFP) L'OMC rend mercredi un verdict préliminaire crucial sur des décennies d'aides américaines à Boeing, jugées illégales par Bruxelles et son géant Airbus, qui a déjà crié victoire dans cette deuxième manche de la guerre qui oppose le duopole de l'aviation mondiale.

Le jugement confidentiel de l'Organisation mondiale du commerce sur la plainte européenne déposée en 2004 est très attendu après le premier verdict du gendarme du commerce mondial qui a condamné le 30 juin certaines aides européennes à l'avionneur Airbus (EADS).

"La remise de ce rapport devrait permettre de rééquilibrer la situation", explique une source diplomatique proche de l'OMC.

Bruxelles s'était offusqué du retard pris sur le dossier Boeing par l'organe de règlement des différends de l'organisation alors que celui-ci avait reçu quasiment simultanément le 6 octobre 2004 les deux plaintes de la Commission et de Washington s'accusant mutuellement de subventionner illégalement leurs avionneurs.

L'UE comme Airbus estiment que ce retard n'a que trop laissé dominer l'idée qu'ils sont les grands perdants du dossier le plus lourd jamais porté devant l'OMC. Et comptent bien sur une revanche mercredi.

Pour autant, le verdict préliminaire, qui ne sera livré qu'aux parties concernées, ne devrait pas apporter de réponse uniforme à la plainte européenne portant sur une vingtaine de programmes d'aides à Boeing.

"Ce sera vraisemblablement un résultat assez mitigé et assez compliqué", prévient la source diplomatique.

Au-delà de la série d'exonérations fiscales et sociales dont Boeing a pu bénéficier, la question clé du jugement portera pour les experts sur les modalités des aides versées par la Nasa et le Pentagone à l'avionneur américain, via des programmes de recherche et développement.

Pour l'UE, il ne fait pas de doute que ces aides (évaluées à 24 milliards de dollars) constituent des subventions américaines déguisées en contrats spatiaux et d'armement.

Si ces aides sont épinglées par l'OMC, "ce sera une brèche" significative qui pourra faire "jurisprudence" notamment pour les pays émergents dont les fabricants commencent à faire entendre leur voix sur la scène internationale, selon la même source. Au final, "cela voudra dire que contrairement à ce qu'ils disent, les Américains subventionnent leur avionneur".

Source AFP

Le Pèlerin

 

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 23:45

Ancienne ville de Batna - Où est passée la pierre inaugurale ?

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Baptisée en 1848 à l’entrée nord de la ville, la pierre inaugurale de Batna a disparu ! Si la majorité des habitants de Batna ignorent l’existence de cette stèle, qui matérialise d’une certaine manière le prélude à la création de la ville, un bon nombre de Batnéens connaît son emplacement et son existence. Les archives du service de la wilaya indiquent et dans le détail, l’histoire de cette stèle.

En 1848, le duc d’Aumale devait se diriger vers le sud de Constantine afin de maîtriser la rébellion cantonnée à travers tout le massif des Aurès et permettre une percée vers le sud du pays. C’est ainsi qu’accompagné d’officiers supérieurs de l’armée coloniale, il arrive à Batna où il érigea cette même pierre inaugurale.

Située à l’entrée sur un monticule près de oued El Gourzi (pont rouge) elle était (la pierre) en même temps le point de départ de la mise en place d’une garnison militaire (quartier du camp Dar El Général) qui existe toujours. La première appellation donnée par l’armée coloniale à la capitale des Aurès était “la Nouvelle Lambèse”  (arrêté du 12 septembre 1848) qui crée une ville européenne sous ce nom en rapport avec  Lambèse et son pénitencier construit sous le régime de Napoléon Bonaparte. À l’arrivée de l’armée coloniale, trois principales tribus vivaient dans la cuvette située entre Ich Ali Gabel et djebel Belezma. Il s’agit de Aïth Chlih dont les habitants vivaient entre Hamla (Condorcet) et Taghit (Victor Duray), Aïth Sidi Yahia dont les habitants vivaient à Parc à Fourrage, une partie de Bouakal et jusqu'à Lambèse, Ouled Aadi (d’origine hilalienne) qui vivaient au sud-ouest de la ville sur l’axe Tamachit, Bouakal Z’mala et aussi une partie de Kechida. Des ouvrages que des citoyens mais surtout des historiens, ont pu trouver grâce à la toile du web, indiquent et d’une manière formelle, que le nom Batna existait bien avant l’arrivée de l’armée coloniale. Le livre de voyage d’un historien et aventurier anglais (Schune) rapporte qu’avant 1830, de passage dans la région (l’actuelle Batna), il avait rencontré des gens qui occupaient toute la plaine, et qu’ils donnaient à ce lieu le nom de Bathnt en berbère (chaoui). Les hypothèses du bivouac ou encore celle du bataillon nord-africain sont une pure création coloniale. Sur les lieux où se trouvait la pierre inaugurale (qui reste un patrimoine historique) un grand chantier a vu le jour, pour la réalisation d’une gare routière à la sortie de la ville. Les responsables du chantier doivent certainement connaître le lieu où se trouve actuellement la pierre, il est impératif de protéger cette stèle, qui a déjà subi des agressions durant les années 1990.

Source Liberté Rachid Hamatou

Le Pèlerin

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 23:33

Spiritualité - Histoire de l’Islam (3/4)

25 novembre 1174 Saladin unit l'Egypte et la Syrie

Le sultan égyptien Saladin (Salah al-Din en arabe), entre dans Damas et s'empare de la Syrie. Il rattache les deux pays arabes et devient dès lors sultan de Syrie. Fondateur de la dynastie sunnite ayyubide, Saladin poursuivra sa conquête du Moyen-Orient jusqu'à Jérusalem. La dynastie sera supplantée par le sultanat mamelouk.

4 mars 1193 Mort du sultan Saladin

Le sultan d'Egypte et de Syrie Salah al-Din Yusuf al-Ayyubi s'éteint à Damas à l'âge de 55 ans. Saladin a repris Jérusalem aux Croisés en 1187, après un siècle de présence occidentale. Il a mis en pratique une politique de tolérance religieuse dans la ville Sainte et a permis aux chrétiens le libre accès au Saint-Sépulcre. Cette grande indulgence lui vaudra l'estime des Croisés et des Arabes. A sa mort, l'Occident et l'Orient s'allient pour saluer la disparition d'un modèle de vertu chevaleresque.

1236 Les Hafsides de Tunisie, vers l’indépendance

Jusqu’alors vassale des Almohades, le gouverneur de la Tunisie Abou Zakariya met en place la dynastie des Hafsides. Profitant des conséquences de la bataille de las Navas de Tolosa, il déclare son indépendance et fait de Tunis sa capitale. La région portera désormais le nom de « Tunisie » et les Hafsides bénéficieront du titre d’ « émir des croyants ». S’en suivront quelques conflits avec les Chrétiens et les Espagnols avides de reconquête. Toutefois, la région bénéficiera d’une certaine prospérité jusqu’à la conquête ottomane.

10 février 1258 Les mongols anéantissent Bagdad

Les troupes du redoutable Hûlagû Khan, petit-fils de Gengis Khan, assiègent la capitale de l'Islam depuis le 20 janvier. Elles donnent l'assaut final le 10 février en tuant toute personne cherchant à s'enfuir. La ville toute entière est désarmée. Hûlagû Khan exige que tous les habitants sortent de Bagdad et les faits massacrer. Le calife Al Musta'sim sera lui-même tué le 20, enveloppé dans un sac cousu et foulé par les pieds des chevaux mongols. Il est le dernier sultan de la dynastie des Abbassides.

29 mai 1453 Constantinople aux mains des Turcs ottomans

Capitale de l'Empire byzantin depuis 395, Constantinople tombe aux mains du sultan ottoman Mehmet II, après un siège de plusieurs semaines. Depuis le XIVème siècle, les Turcs ottomans se sont emparés de la plus grande partie de la péninsule des Balkans. Cette victoire coupe l'Occident de ses racines grecques et orientales. La ville sera rebaptisée Istanbul et atteindra son apogée sous le règne de Soliman II le Magnifique (1520-1566).

 

1453 Le déclin du Maroc sous les Wattasides

Les Berbères Wattasides (ou ouattasides) succèdent à la dynastie des Mérinides pour régner sur un royaume en déclin. La dynastie Wattaside marquera l’interruption du développement urbain et un retour au nomadisme. L’Empire du Maghreb et de l’Espagne musulmane n’est déjà plus qu’un souvenir. Les Portugais se sont déjà emparés de Ceuta et de Tanger (1471). Les pays ibériques se sont ainsi partagés les côtes marocaines et ont installé des comptoirs de commerce dans les zones d’affluence. Cette expansion suscitera de vives réactions

1501 Les Séfévides règnent sur la Perse

Après avoir chassé les Timourides, la dynastie séfévide, créée par Ismaïl Ier, met en place un état chiite. Ce dernier s’appuie alors sur la doctrine duodécimaine, qui perdurera dans le chiisme iranien. Des années plus tard, Ispahan deviendra la capitale de la dynastie. Toutefois, les Séfévides ne survivront pas face aux invasions afghanes du XVIIIe siècle.

20 décembre 1522 Soliman le magnifique s'empare de Rhodes

Les soldats Ottomans emmenés par Soliman II dit le Magnifique, prennent la forteresse de Rhodes après cinq mois de siège. Les chevaliers de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem sont chassés de la battisse qui les abritait depuis deux siècles. L'île restera sous domination turque jusqu'en 1912.

21 avril 1526 Bataille de Panipat

Digne descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, Bâbur inflige une défaite au sultanat de Delhi lors de la bataille de Panipat. Le sultan Ibrahim Lodi possédait une armée bien supérieure en nombre mais peu motivée : le sultan n’est pas apprécié de ses hommes. Face aux armes et à la discipline des combattants de Bâbur, la déroute ne tardera pas. Lodi, atteint par une flèche, meurt dans la bataille entraînant dans sa chute la domination musulmane en Inde. Elle laisse place au règne Moghol.

A suivre

Source l’Internaute

Le Pèlerin

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 23:21

 Le train de Nûria 

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 Le train de Nûria n’est pas un train comme les autres. Seul train à crémaillère de toute l’Espagne, il représente un véritable défi technique. Mais il est surtout un vecteur de liens : lien de Nûria avec la civilisation, des habitants avec leur moyen de transport, du personnel de chemin de fer avec le client et enfin lien des habitants entre eux.

Avec ses deux automotrices blanc et bleu, « la crémaillère » qui relie Ribes de Freser, Queralbs et Nûria ne paie pas de mine. Pourtant, c’est une célébrité locale. Sa construction, de 1928 à 1931, fut une épopée. Les paysages escarpés que le train traverse et les hivers extrêmes qu’il endure en font une prouesse technique et humaine. Enfin, lui seul relie Nûria, per­chée à près de 2 000 m d’altitude, au reste du monde. Pour toutes ces rai­sons, les habitants qui l’empruntent et surtout ses employés d’hier et d’au­jourd’hui y sont intimement attachés.

Certains en dépendent tout à fait, comme le personnel du Vall de Nûria qui se retrouve dans ses wagons dès 7 h 30, dans le premier convoi qui part de Ribes. Ils viennent de Ribes, Planoles ou de plus loin dans le Ripollès. Dans la bonne humeur embuée du petit matin, les conversations tournent inévitablement autour du temps qu’il fait... et du train. « Il n’at­tend personne plaisantait Gloria, de l’office du tourisme, faisant allusion à sa ponctualité. En revanche, il peut se faire attendre, raconte Isabelle, vendeuse à la boutique de Nûria : « Quand l’électricité est coupée à cause de la neige, ou d’un orage, il faut monter les derniers kilomètres à pied. » Albert Solà, directeur de la station du Vall de Nûria, se souvient aussi : « En 1986, des chutes de neige brutales ont couvert Nûria d’une épaisseur de trois mètres. Il nous a fallu descendre à skis par la voie du train puis la route de Queralbs et faire des trous pour passer les tunnels. » Le tracé du train à crémaillère est époustouflant, telles ces corniches étroites taillées dans une falaise à pic. Le train s’y faufile, chenille funambule au-des­sus du vide. La plupart des usagers ne toisent plus ces précipices profonds parfois de 700 mètres, confiants, et habitués à leur train escaladeur. Un couple de jeunes Israéliens, lui, est venu « rien que pour l’aller-retour en train. Les paysages sont recommandés par notre guide de poche ». Le gracieux sifflet des chefs de gare rythme les allées et venues du train, et résonne dans les parages silencieux de Queralbs et de Nûria. La mo­dernité des installations n’exclut pas une touche de pittoresque. Maria Diaz, chef de gare à Queralbs, confirme : « Les clients préfèrent notre pré­sence humaine plutôt qu’une gare avec des distributeurs automatiques. Les gens ont besoin de contacts. 

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Le train qui parcourt les 13 kilomètres de voie en une heure franchit un dénivelé de 1 000 mètres au milieu d'un ensemble impressionnant de sommets et de cascades spectaculaires pour atteindre la petite gare de Nûria.

Si les nouvelles automotrices ont été mises en service en 1985, il a fallu attendre 1998 pour la première rénovation de la voie. Et si la technologie des machines est suisse, les crémaillères des voitures sont régulièrement inspectées. Aujourd’hui, la ligne emploie environ 30 personnes à l’année.

Il aura fallu trois années de travail, de 1928 à 1931 pour terminer le tronçon de la ligne Ribes-Nûria connectée à celle de Barcelone 

Et moi aussi, j’aime le contact. «  Maria Diaz et bien d’autres témoignent de l’ambiance de camaraderie aussi les habitués ne s’étonnent plus du fabuleux tracé de la ligne de Nûria, les enfants sont encore époustouflés par cette chenille qui monte à 2 000 mètres pour rejoindre la petite station. Ils ont d’ailleurs largement le temps d’admirer le paysage, puisque le train à son allure la plus rapide atteint péniblement les…..35 km/h. 

Maria Diaz se souvient du « train à crémaillère », elle garde de l'hiver un souvenir cuisant : "On nous donnait des bottes fines comme des chaussons. Il fallait enfiler des sacs en plastique par­dessus pour pouvoir marcher dans la neige et finir de déneiger à la pelle. Maintenant, on leur donne un uniforme complet : anorak, etc. Comme ça a changé !"

José Tarres, machiniste, attend sa retraite avec impatience mais raconte ses péripéties en riant : "Dans les anciennes locomotives, la visibilité était mau­vaise. Avec mon aide machiniste, nous devions nous pencher par la fenêtre pour distinguer la voie : nous arrivions les oreilles congelées !" José reconnaît le confort de travail et la sécurité actuels mais regrette pourtant son époque : "Aujourd'hui, on conduit assis. Tout est automatique - c'est de la technologie suisse. Ça n'a plus le même attrait. Dans le temps, on apprenait beaucoup. Il y avait toujours quelque chose à faire '.graisser les machines, saisir le frein à manivelle en cas de charge trop lourde, etc. Chaque machiniste était responsable de sa locomotive, au point de passer la nuit sur une réparation s'il le fallait ! Mais le train faisait partie de toi. C'était toute ta vie.

 

Histoire

 

1917 : étude de projets de routes (complexes et trop coûteux), et de divers tracés pour un funiculaire entre Ribes de Freser et Nûria.

1924 : l'entreprise Ferrocarrils de Muntanya de Grans Pendents, FMGP (Chemins de fer de mon­tagne), qui exploitait déjà le funiculaire de Montserrat, initie l'étude du funiculaire.

1927 : Le gouverne­ment de Catalogne accorde la concession à FMGP.

1928: début des tra­vaux en mai. 800 ouvriers permanents, et jusqu'à i 200 occasionnels, travaillent sur trois ans, avec des mu­lets, arrachant chaque jour à la montagne 2100 m3 de roche.

1931 : inauguration de la ligne Ribes-Nûria, connec­tée à celle de Barcelone, dans les derniers jours du règne d'Alphonse XIII. Le parcours est de 12,5 km, dont 7,5 km de rampe.

1985 : reprise de la ges­tion de la ligne par Ferrocarrils de la Generalitat de Catalunya (chemins de fer catalans) et mise en ser­vice des nouvelles automo­trices. Capacité des deux au­tomotrices : 200 personnes, et 13 tonnes avec marge de sécurité.

1998-1999 '.première rénovation de la voie depuis 1931. On passe de rails de 20 kg/m à 45 kg/m.

La vi­tesse du train est de 35 km/h sur le plat, 19 km/h en mon­tée, 13 km/h en descente... sur un parcours très sinueux. Aujourd'hui, "la crémaillère" emploie une trentaine de personnes.

À suivre
Demain, Le Train de  La Rhune
Source Pyrénées Magazine

Le Pèlerin

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 18:37

France – Information - Les points du permis se récupèrent plus vite

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La totalité des points pourra être récupérée après un an, contre trois actuellement. Sécurité - Un amendement du Sénat réduit le délai de restitution après une infraction...

Un an de bonne conduite pour repartir de zéro. Le nouveau credo des titulaires du permis à points émane du Sénat. Adopté vendredi, l'amendement au projet de loi sur la sécurité Loppsi 2 réduit les délais de restitution des points perdus après une infraction au Code de la route. Dans le cas d'une infraction à un point, six mois, au lieu d'un an, sont désormais suffisants pour le récupérer. Le délai est réduit à un an, contre trois auparavant, pour retrouver l'intégralité de ses points. Une condition à ces deux règles: ne pas avoir commis d'infraction dans le délai prescrit.

Vers une refonte globale du système

Pour Alain Fouché (UMP), à l'initiative de l'amendement, diminuer les délais «contribuera à réduire les échanges de points entre membres d'une même famille et la conduite sans permis». Un avis que ne partage pas Geneviève Scripzac, bénévole de l'association Victimes et citoyens contre l'insécurité routière, pour qui «il y aura toujours des gens qui outrepasseront leurs droits». «Surprise» par la décision du Sénat qui «va à l'encontre de la sécurité routière», elle insiste sur le fait que les conducteurs «n'ont pas perdu leurs points par hasard». Le gouvernement était d'ailleurs défavorable à l'amendement, tout comme la commission des lois.

Mais Alain Fouché a persisté, affirmant qu'il s'agissait de «répondre à la préoccupation de milliers de nos concitoyens sévèrement punis pour de légers délits». Une «très bonne chose», selon Jean-Baptiste le Dall, avocat en droit automobile. L'ancien système empêchait, selon lui, «ceux qui roulent beaucoup de recapitaliser». Autre avancée: ce «coup de force du Sénat» ouvre un débat sur la refonte globale du système du permis à points, qui n'a pas été retouché dans son ensemble depuis 1989. «Le gros problème de la sécurité routière, c'est l'accumulation des textes», explique l'avocat. Or, avec une hausse des invalidations de permis, passées de 40.000 en 2004 à 98.000 en 2008, la problématique des conducteurs sans permis devient incontournable.

Source 20minutes.fr Lucie Soullier

Le Pèlerin

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 18:32

Algérie - La FAF a officialisé sa nomination - Benchikha prend la succession de Saâdane

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La Fédération a coupé court, hier, au suspense qui entourait l’identité de l’homme qui dirigera les Verts face à la Centrafrique, le 10 octobre prochain à Bangui.

Finalement, et fort logiquement, c’est Abdelhak Benchikha qui succède à Rabah Saâdane, démissionnaire après la rencontre contre la Tanzanie (1-1), le 3 septembre dernier à Blida. Abdelhak Benchikha est nommé sélectionneur national jusqu’en 2012. Il jouira des mêmes prérogatives que celles de son prédécesseur. Cette décision a été prise par le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, après la dernière entrevue entre les deux hommes (dimanche). Le choix de Abdelhak Benchikha faisait l’unanimité depuis le départ de Rabah Saâdane. De nombreux entraîneurs algériens avaient plaidé en faveur de ce choix. Selon l’un de ses proches, l'intéressé «est très motivé pour relever ce défi».

Sa réponse à la proposition de la Fédération balaie la thèse d’un prétendu différend avec son employeur au sujet de ses (futures) prérogatives. Le coach de la sélection des locaux «a toujours été disposé à travailler au profit de l’intérêt du football national», souligne la même source. Cela s’est confirmé hier par son engagement à la tête des Verts qu’il conduira lors du second rendez-vous des éliminatoires de la CAN 2012. De son côté, le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, ne tarit pas d’éloges sur le nouveau sélectionneur, «un coach à la valeur reconnue et qui est en train d’accomplir du bon travail à la tête de la sélection des joueurs locaux. Notre choix reflète notre confiance à l’égard du cadre local en ces temps où chacun y va de sa proposition pour le recrutement d’un coach étranger, alors que la priorité est ailleurs où le calme et le bon sens sont recommandés», conclut le président.

La bonne tenue de la sélection des locaux, qualifiée au CHAN qui aura lieu en février 2011 au Soudan, plaide en faveur de ce jeune technicien qui a conduit le Club Africain (Tunisie) au sacre il y a deux ans. La décision de la Fédération clôt définitivement le dossier de la succession de Rabah Saâdane. La promotion de Abdelhak Benchikha est un signe fort de la part de la fédération en direction du coach local, même si l’apport d’un technicien étranger de renom n’est pas définitivement écartée, surtout en prévision des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 qui auront lieu durant l’année 2013. A présent, Abdelhak Benchikha aura les coudées franches pour diriger les Verts, apposer son empreinte et qualifier les Verts aux CAN 2012 et 2013.  

Source El Watan

Le Pèlerin

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