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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:36

«Un homme politique pense aux prochaines élections. Un homme d’Etat pense aux prochaines générations.»
eolienne adrarProjet d'éoliennes à Adrar

La dernière perturbation qu’a connue la compagnie nationale Sonatrach nous incite à faire le point sur les termes du débat. Au-delà du catastrophisme stérile qui consiste à diaboliser tout le monde et à montrer du doigt ce qui compromet la distribution d’une rente imméritée, car elle n’est pas le fruit de l’effort, de la sueur et de la persévérance, il y a nécessité d’un devoir d’inventaire pour d’abord, éviter de faire dans la surenchère, ensuite de montrer que la politique pétrolière du pays n’est pas et ne doit pas être indexée sur celle de sa compagnie pétrolière seulement, et à ce titre, que l’on se «rassure provisoirement», nous continuerons, à moins d’une vision nouvelle que je n’ai cessé d’appeler de mes voeux depuis une quinzaine d’années, à engranger des dollars qui s’effriteront dans les banques américaines pour continuer à pomper, comme je l’ai indiqué dans mes écrits et mes enseignements, d’une façon frénétique, une ressource qui appartient aux générations futures.
On sait que l’énergie est très inégalement répartie dans le monde. En moyenne, le rapport est de 1 à 40 si on compare la consommation d’un Américain moyen (8 tep/hab/an) à celle d’un Sahélien. Elle est de 1à 8 avec un Chinois (1tep/hab/an) et de 1 à 2 avec un Européen. Pouvons-nous continuer ainsi quand on sait que le peak oil est daté? Désormais, la théorie du «pic pétrolier» trouve des partisans au coeur même du secteur de l’énergie. Colin Campbell, un ancien cadre de Total France, a déclaré lors d’une conférence: «Si le chiffre des réserves réelles [de pétrole] sortait, il y aurait une panique sur les marchés boursiers...» Depuis 1981, le volume de pétrole extrait chaque année est supérieur à celui des nouvelles découvertes. On sait que pour un baril de trouvé, trois sont consommés. La stratégie, énergétique des pays industrialisés est globalement celle du «business as usual». L’AIE prévoit dans sa «boule de cristal» une production de 86,5 mbj de pétrole en 2010 et le prix moyen du pétrole en 2010 doit atteindre 75 dollars le baril contre 58 dollars en 2009. Elle nous prévoit un maximum de 95 à 100 millions de barils /jour en 2030. L’Opep devenue après l’épopée des années 70, une organisation de dilapidation d’une rente imméritée hypothéquant l’avenir des jeunes de ces pays, suit les injonctions de l’AIE.
Un marché menacé
On nous apprend aussi, d’après le ministre algérien de l’Energie, que les contrats d’exportation de gaz à long terme des pays producteurs sont confrontés à une menace. Qu’avons-nous fait là aussi pour trouver la parade? Sinon de continuer à exporter perdant indûment de l’argent. Le ministre en appelle au regroupement et à la coordination des pays gaziers. Le marché mondial du gaz est en train de muter à toute vitesse à la faveur du développement des gaz non conventionnels et cela constitue une menace réelle. Les contrats d’exportation de gaz naturel à long terme des pays producteurs «sont confrontés à une réelle menace» et que le Forum des pays exportateurs de gaz (Fpeg) devrait réagir aux mutations du marché gazier mondial. M. Khelil a expliqué que le marché mondial du gaz a connu de grands changements en une courte période, ajoutant qu’actuellement, «l’offre dépasse la demande et les prix du gaz dans les marchés des contrats spot et à terme, ont reculé à de faibles niveaux, et une menace réelle existe pour les contrats d’exportation de gaz à long terme». Poursuivant son analyse du marché gazier mondial, le ministre a fait savoir que «les producteurs de cette énergie ont dû augmenter leur production pour maintenir les niveaux de leurs recettes, donnant naissance à une nouvelle concurrence». Ainsi, «les consommateurs préfèrent acheter le volume minimum stipulé dans les contrats et acquérir le reste sur les marchés spot où l’offre dépasse la demande et où les prix sont bas. (1)»
Qu’en est-il de ces gaz non conventionnels (gaz de schistes) qui nous font craindre d’avoir moins de dollars dont on ne sait pas quoi en faire si ce n’est de continuer à entretenir les exportations, produisant moins de dollars que nous laissons s’effriter dans des banques américaines en bons du Trésor à 2% alors que l’inflation est double? «Il convient de signaler, écrit Nasser Rarrbo, un expert gazier, que le gaz non conventionnel représente à peine 4% des réserves mondiales de gaz, selon les estimations de l’AIE. Mais il a assuré 12% des volumes produits dans le monde l’an dernier. En 2030, le gaz non conventionnel devrait représenter près de 60% de la production américaine de gaz, contre à peine 30% en 2000, selon l’AIE. Depuis 1990, la production de ce type de gaz a quasiment été multipliée par 4 aux Etats-Unis, pour atteindre 300 milliards de mètres cubes l’an dernier. (...)» (2)
On l’aura compris: c’est surtout le marché américain qui est concerné, l’Algérie est dans la sphère du marché européen, elle n’est pas concernée fondamentalement, sauf si l’Europe se ravitaille dans de grandes proportions sur le marché spot et américain. Cependant, il est vrai que le prix du gaz naturel a baissé en 2009 par rapport à 2008, le prix du pétrole a repris mais pas celui du gaz. A l’époque, il y avait un couplage des prix du gaz naturel sur ceux du pétrole ou pour être précis sur les produits pétroliers. Cependant, à même pouvoir calorifique que le pétrole qui est déjà très sous-estimé pour les services qu’il rend, le gaz naturel est littéralement bradé. Le prix de 1 MBTU de gaz est obtenu en divisant par 10 ou 11 le prix du baril de pétrole, alors qu’il faudrait le diviser par 6 pour obtenir le prix juste du gaz, vu que le baril de pétrole équivaut à 6 MBTU. Pourquoi alors continuer à produire d’une façon débridée un produit dont le prix ne fera qu’augmenter dans le futur? Ajoutons à cela qu’il est étrange qu’une tonne de CO2, produit responsable de l’effet de serre et qui coûte trois plus cher qu’un million de BTU, soit 252 millions de Kcal ou encore 250.000 thermies de gaz naturel. Cependant, le croyons nous, on ne peut qu’accélérer le déclin du pétrole avec un prix aussi dérisoire qui incite au gaspillage. Avec un prix du pétrole par exemple de 70 dollars le baril et un prix du gaz à 7 dollars le million de BTU, l’écart entre les deux est de 12,4 dollars par tonne équivalent pétrole (Tep). Le gaz est moins cher que le pétrole à même équivalent énergétique.
Renforçant notre point de vue depuis une quinzaine d’années, Nicolas Sarkis déclare: «L’Algérie va devenir un importateur de pétrole.» Après que la revue statistique de British Petroleum ait prédit, en 2004, que l’Algérie deviendrait un pays importateur de pétrole dans 16 ans, l’expert international Nicolas Sarkis affirme que l’Algérie est le premier pays producteur qui risque de devenir un pays importateur de pétrole. «L’Algérie est le pays qui détient le plus faible taux de production et de réserves à l’Opep... De plus, nous remarquons que du fait de l’augmentation des besoins énergétiques internes, l’Algérie ne pourra pas exporter dans un proche avenir des quantités importantes de pétrole», indique M.Sarkis. L’Algérie n’a pas joué la prudence dans l’exploitation de ses richesses: «Non seulement la dépendance aux hydrocarbures a augmenté de 70% dans les années 1970 à 98% aujourd’hui, la production actuelle, estimée à 1,4 million de barils/jour, demeure élevée.» N.Sarkis s’interroge sur cette propension algérienne à vouloir épuiser les réserves: «C’est une erreur que de penser à gagner beaucoup d’argent en un temps réduit en épuisant les réserves, notamment dans la conjoncture actuelle», dit-il. Plaidant pour une exploitation rationnelle des hydrocarbures, il signale que les réserves de Hassi Messaoud s’amenuisent et que les nouvelles découvertes ne font que couvrir cette faiblesse pour un temps. «Avec le maintien de sa dépendance aux hydrocarbures, l’Algérie peut se réveiller un jour sur une situation très douloureuse», note M.Sarkis. (3)
Merci M.Sarkis de marteler comme moi une vérité qui dérange. Puissiez-vous être écouté pour le bien de ce pays! Je vais, cependant plus loin que vous. il faut un bouquet énergétique en Algérie à l’horizon 2030! On sait que depuis près de cinquante ans, la vie économique algérienne s’est organisée autour des recettes pétrolières. Au total, durant la décennie 2000, c’est plus de 300 milliards de dollars qui ont été engrangés. D’après plusieurs sources (AIE et BP,) les réserves pétrolières de l’Algérie sont estimées entre 16 et 17 milliards de barils. Les découvertes faites chaque année ne couvrent qu’une partie de la production. On parle de 60%. Cela veut dire que chaque année, nous entamons inexorablement les réserves avec un pourcentage de plus en plus élevé. La production actuelle est de l’ordre de 1,4 million de barils/jour tous liquides confondus. S’agissant du gaz naturel, nos réserves de 4359 milliards de m3 nous placent en 9e position. L’Algérie exporte plus de 60 milliards de m3 de gaz et envisage, à Dieu ne plaise, de porter l’exportation à 100 milliards de m3. La consommation de l’Algérie est d’environ 1 tonne équivalent pétrole. Par ailleurs, dans toutes les prévisions de consommation, il n’est nulle part tenu compte de l’entrée progressive et incontournable des énergies renouvelables dans les bilans énergétiques de l’Algérie, telles que le solaire, l’éolien, le géothermique; dans les statistiques actuelles elles sont infimes. L’Algérie et les pays du Maghreb seront très vulnérables aux changements climatiques selon une étude de «Climate Change Knowledge Network».
Il est aussi intéressant de voir ce qui se passe ou ce qui adviendra en Algérie face à tous ces risques et incertitudes climatiques. Le territoire algérien connaît depuis 1975, une hausse de température puisque globalement et en moyenne sur cette période, la pluviométrie a baissé de 35% «le nombre de jours de neige a diminué de 40% dans plusieurs régions d’Algérie. L’augmentation de température citée ci-dessus pourrait alors se traduire par une évapotranspiration de près de 200 mm par an et par conséquent, une remontée des ceintures de végétation en latitude de plus de 500 kilomètres.» Que doit faire l’Algérie? Quelques principes. Avant toute chose, il faut être convaincu que les défis majeurs que l’Algérie aura à affronter et sans être exhaustif, concernent la sécurité alimentaire, le stress hydrique, l’énergie et les changements climatiques. Ceci dans un contexte mondial de plus en plus perturbé par les stratégies énergétiques des grandes puissances dans un contexte de raréfaction inexorable des énergies renouvelables de changements climatiques et de chocs des cultures, voire, à Dieu ne plaise, du choc des civilisations. L’eau, l’énergie et l’environnement sont le triptyque autour duquel devrait s’articuler, dans une grande mesure, le développement économique scientifique du pays pour les prochaines décennies. Sur la base de modèles énergétiques, il nous faut imaginer rapidement des Etats généraux de l’énergie qui concerneront tous les départements ministériels et même la société civile qui devra être convaincue de la nécessité de changer de cap: passer de l’ébriété énergétique à la sobriété énergétique. Nous sommes profondément convaincus que le problème de l’énergie, problème majeur s’il en est, sera de plus en plus le problème structurant de notre devenir tant il est vrai qu’une utilisation rationnelle pondérée sans compromettre l’avenir des générations futures est le plus sûr moyen d’augmenter la durée de vie de nos ressources fossiles. De ce fait, le problème du cap énergétique est un dossier transversal qui intéresse à des degrés divers tous les départements ministériels. En fait, il faut passer de la situation où personne ne se sent concerné à une situation où tout le monde, à des degrés divers, se sent concerné. Imaginons que nous aboutissons à une stratégie énergétique après des Etats généraux où toutes les forces vives du pays participent (les départements ministériels, les universités, les organisations syndicales, la société civile au sens large). En 2030 la population algérienne sera de 45 millions d’habitants. Si on admet que le développement amènera une consommation à 2 tep/hab /an, il faudra à l’Algérie une consommation de près de 100 millions de tep/an; les aura-t-elle? A 20% d’énergie renouvelable, il nous faut produire 20 millions de tep en énergie renouvelable! Comment? C’est là le plan Marshall qui devra mobiliser notre potentiel.
Un plan Marshall de l’énergie
Nous allons inexorablement vers la fin des énergies fossiles. Il est donc important de se convaincre qu’un baril de 2010 coûtera 10 fois plus, au fur et à mesure que nous approchons de la fin. Au risque de me répéter encore une fois. Notre meilleure banque est notre sous-sol. Avec un modèle énergétique, nous ne produirons que ce dont on a besoin, sans compromettre l’avenir. Le temps presse. Soit on organise cette mutation, soit on la subit. Cette détermination des besoins graduelle ne sera perceptible que dans le cadre d’une stratégie énergétique devant déboucher sur un «bouquet énergétique» comprenant les différentes énergies. La mise en place de ce bouquet énergétique permettra d’une part, de créer de la richesse en développant à marche forcée les énergies renouvelables, notamment le solaire thermique et photovoltaïque, la géothermie et l’éolien. Elle devra d’autre part re-développer le «barrage vert» et exploiter la biomasse sous toutes ses formes. Elle devra enfin s’attaquer au gaspillage qui lui permettra de consommer moins en consommant mieux. Le fait de dire qu’on a découvert du gaz à Tiaret n’est pas une bonne nouvelle, elle renvoie aux calendes grecques toute remise en cause du farniente actuel et de tordre le cou aux comportements de satrapes qui font que, comme les roitelets du Golfe, nous gaspillons d’une façon paresseuse en victuailles une rente qui compromet dangereusement l’avenir du pays. La stratégie à mettre en oeuvre consistera justement à un triple objectif: assurer une relève graduelle par les énergies renouvelables, modérer et dimensionner notre production en fonction des stricts besoins de l’Algérie en rompant une bonne fois pour toutes avec la culpabilité de «nos engagements».
On devrait ajouter que pour le pays, la meilleure énergie c’est encore et toujours sa jeunesse qui devra être partie prenante de son avenir. Un plan Marshall de l’énergie donnerait de l’emploi aux milliers d’ingénieurs qui chôment ou quittent le pays. Dans le monde actuel, il n’y a pas de patriotisme désintéressé -surtout s’il n’y a pas d’exemple de référence-, nos élites s’offriront à ceux qui les évaluent à leur juste valeur. C’est à nous tous de savoir les mobiliser pour des projets structurants et non pas en leur offrant des CDD sans lendemain, façon solidarité à 800 km des côtes européennes où leur talent est reconnu.
1.Chakib khelil estime qu’une réaction du Fpeg est nécessaire. Journal Es Sabil fevrier 2010
2. Nasser Rarrbo: Le gaz naturel non conventionnel. El Watan 17 septembre 2009
3.N. Sarkis; Interview El Khabar février 2010
Source L’Expression Pr Chems Eddine Chitour
Le Pèlerin

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:24

Economie - Les ravages de la contrefaçon - L’Algérie perd chaque année au moins 2 000 milliards de centimes
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Le phénomène d’imitation des marques ronge l’économie nationale, et la production nationale est menacée d’un recul, voire d’une disparition pure et simple.
Depuis quelques années, la contrefaçon connaît un essor fulgurant dans notre pays. Les produits cosmétiques, les médicaments, les pièces détachées automobiles, les produits électroménagers, les effets vestimentaires, les jouets et même les produits alimentaires sont touchés par ce phénomène face auquel nos services des douanes déplorent le manque de moyens pour une lutte efficace. L’habillement occupe la tête du podium avec 80%, 60% des cigarettes vendues sont contrefaites, viennent ensuite la pièce détachée avec 40% et les cosmétiques avec 40%. Le secteur qui reste raisonnablement à l’abri de la contrefaçon est celui de l’électroménager avec seulement 12%. S’agissant des pays à l’origine de la contrefaçon, on trouvera que 70% des marchandises contrefaites proviennent des pays asiatiques, à l’exemple de la Chine avec 62,5%. Ce qui est regrettable, c’est que ces produits, nocifs pour la santé, se vendent non seulement au marché parallèle, mais aussi dans des magasins et en vitrine au niveau des grandes et des petites villes. Attiré par le prix généralement bas, le client n’hésite pas à opter pour ces produits, plutôt que pour des articles authentiques, surtout que le pouvoir d’achat est de plus en plus faible. Le préjudice économique est important pour l’Algérie. Selon une étude menée par le Groupe de protection des marques (GPM) en Algérie, la contrefaçon fait perdre à l’économie algérienne chaque année plus de 20 milliards de dinars, soit environ 236 millions d’euros, 7 000 emplois et 14 milliards de dinars (165 millions d’euros) en recettes fiscales. Si dans le domaine vestimentaire par exemple, les clients achètent souvent de la contrefaçon en connaissance de cause, dans un certain nombre de cas, par exemple les médicaments ou encore les pièces détachées de voitures, les acheteurs sont bernés, car tous pensent acheter des produits originaux, mais en fait ils achètent des contrefaçons, potentiellement dangereuses pour leur santé et leur sécurité.
Les pièces détachées contrefaites sont à l’origine de 10% des accidents
La démocratisation du secteur de l’automobile en Algérie a propulsé la vente des véhicules dans le hit-parade des activités commerciales, suivie de celle des pièces détachées. Différentes marques essayent de sensibiliser les citoyens pour vulgariser l’achat des pièces d’origine, tout en diabolisant les dangers des pièces contrefaites. Mais la vérité est tout autre. Le faible pouvoir d’achat des citoyens fait que 40% des clients achètent des pièces contrefaites. La différence des prix entre les deux avoisine les 60%. Ainsi, tous les magasins exposent des pièces d’origine et de contrefaçon. Elles sont vendues selon les besoins et les souhaits des automobilistes. La cherté des pièces d’origine pousse donc les citoyens à acheter les pièces de contrefaçon, occultant de fait que les dégâts des pièces détachées contrefaites ne sont pas seulement économiques. Ces pièces, mal usinées et dont la durée de vie très limitée, sont aussi responsables d’un grand nombre d’accidents de la route, au moins 10 à 20% selon les statistiques de la Direction du commerce. Boostées par l’acquisition des véhicules par voie du crédit bancaire (40% du parc automobiles sont asiatiques), les pièces de rechange des pays de l’Extrême-Orient sont les plus vendues. Avec des stocks qui s’écoulent rapidement, plus de 60% des importateurs se mettent à l’approvisionnement en pièces de contrefaçon. Il est aujourd’hui très difficile de trouver des pièces détachées conformes sur le marché algérien, et quand il y en a, c’est à un prix trop souvent inaccessible. Pour promouvoir la contrefaçon, l’on n’hésite pas à affirmer, à tort d’ailleurs, que les normes de sécurité des pièces d’origine et de contrefaçon sont les mêmes, mais les pièces contrefaites n’ont pas été fabriquées pour le long terme. C’est dans la durée de la pièce que repose la différence.
Importation de pièces détachées : nouveau tour de vis
Face à cette situation, le marché de la pièce de rechange a été consolidé vers la fin 2009 par de nouvelles dispositions établies par le ministre du Commerce. Ces dernières font obligation aux concessionnaires de réorganiser leurs réseaux d’importation et de distribution de la pièce de rechange en Algérie. Par ailleurs, les pièces détachées non importées depuis les pays constructeurs ne seront plus autorisées en Algérie, et ce, depuis le 2 novembre dernier. Cette interdiction vise à protéger les Algériens contre les fausses pièces de rechange qui, selon les autorités, envahissent le pays et causent de nombreux accidents. Ces mesures, prises par les pouvoirs publics, sont autant d’instruments pour limiter l’ampleur du phénomène. Néanmoins, nombreux sont ceux pour qui il est illusoire de prétendre mettre fin à ce phénomène si le citoyen ne prend pas conscience des menaces qu’il fait peser sur sa personne, sa famille et d’autres usagers de la route en achetant ces pièces.
Les vêtements aussi n’échappent pas à la contrefaçon. Les dermatologues préviennent contre les risques sur la peau, tels que l’allergie, les eczémas que peuvent générer les sous-vêtements, les chemises, les tee-shirts, les pantalons, les pulls, mais aussi des chaussures et chaussettes fabriqués avec des matières douteuses.

Source Liberté Saïd Smati
Le Pèlerin

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:13

Société - Permis de travail au Royaume-Uni - Les diplômés algériens font la chasse aux points
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Conformément à une arithmétique précise, les diplômés étrangers des universités britanniques doivent faire valoir un score de 95 points qui prend en compte principalement le niveau de leurs qualifications. La maîtrise de l’anglais constitue un second impératif. Il est attendu également que les requérants fournissent la preuve de leur solvabilité financière.
Nedjoua est au Royaume-Uni depuis quelques mois. Elle a obtenu une bourse d’une année pour la préparation d’un master en biologie à l’université d’Oxford. Plus les jours passent, plus son désir de prolonger son séjour en terre victorienne s’accroît. Après le master, elle voudrait bien décrocher un emploi dans un laboratoire pharmaceutique à Londres.
“Les opportunités professionnelles sont immenses ici. Je n’aurai aucun mal à trouver un poste compatible avec mes qualifications”, remarque l’ancienne étudiante de l’USTHB. Dans les arcanes prestigieuses d’Oxford, les chasseurs de têtes font la queue, à la recherche de recrues émérites. “Les étudiants brillants reçoivent des offres d’emploi, avant même la fin de leur cursus”, relate Nedjoua, rêveuse. Mais, dans son cas, la performance s’avère être un atout insuffisant. Sans la bénédiction des services de l’immigration, aucun labo ne peut la recruter. Depuis 2008, date de la mise en place en Grande-Bretagne du système d’immigration à points, les étudiants algériens, comme l’ensemble de leurs camarades des autres pays se trouvant en dehors de l’Union européenne, doivent s’engager dans une sorte de course à obstacles, pour obtenir un permis de travail à l’issue de leur cursus universitaire. Nedjoua parle de véritable parcours du combattant. “Je savais que ce ne serait pas facile. Mais pas à ce point”, dit-elle, circonspecte. Les points sont, en fait, un ensemble de paramètres sur lesquels les étudiants étrangers sont notés, dans la perspective de leur régularisation professionnelle.
L’éligibilité des prétendants est calculée sur la base d’un score précis. Quatre-vingt-quinze points, au total, sont requis. Ils sont répartis en trois catégories. En premier lieu, les postulants doivent montrer qu’ils sont entrés au Royaume-Uni en qualité d’étudiants ou d’étudiants-chercheurs. Ils sont dans l’obligation de fournir des documents prouvant qu’ils ont accompli leurs études dans un des établissements britanniques de l’enseignement supérieur et, surtout, de les avoir achevées avec succès. Sans une attestation de réussite, les candidats n’ont aucune chance d’obtenir un permis de travail. Pour avoir accompli un parcours universitaire sans faute, Myriam, diplômée en interprétariat, a comptabilisé 75 points. Sa parfaite maîtrise de l’anglais lui a permis de récolter 10 points supplémentaires. Pour réussir complètement son examen de passage, il lui restait un dernier test à passer, celui de la solvabilité financière. La loi est claire. Il faut avoir un minimum de 800 livres d’économies pour prétendre à un permis de travail. La somme exigée doit paraître noir sur blanc sur un relevé de compte bancaire récent. Ce genre d’attestation est une pièce maîtresse dans le dossier d’éligibilité que les postulants transmettent aux services de l’immigration. Pour que leur requête soit examinée, ils doivent débourser 700 livres.
“Il faut payer pour tout dans ce pays”, blague Myriam. Arrivée à Londres avant que le système d’immigration à points ne soit mis en place, elle s’est débrouillée tant bien que mal pour financer ses études, en multipliant les petits boulots à temps partiel. Sa passion pour la langue de Shakespeare l’a conduite tout naturellement sur les bords de la Tamise. Sur place, la liberté de ton lui donne envie d’embrasser le métier de journaliste.
Combien d’autres étudiants algériens en fin de cursus ont-ils fait le choix de rester et de travailler en Grande-Bretagne ? Quasiment tous. Comme leurs camarades des autres nationalités, ils constituent une main-d’œuvre ultra-qualifiée que la Grande-Bretagne veut garder. En 2008, 42 000 diplômés originaires de pays situés en dehors de l’Union européenne ont obtenu des permis de travail.
“Ce système nous permet de retenir les individus les plus doués”, confirme le Home Office dans un exposé de la nouvelle réglementation. Le système à points est le clone d’un prototype australien en application depuis quelques années. Ses concepteurs visent une immigration sélective qui prend uniquement en compte les aptitudes intellectuelles et professionnelles des postulants. Plus les diplômes sont importants, plus leurs détenteurs ont la chance d’obtenir le fameux sésame, qui leur ouvre la porte du pays de leur rêve. En Grande-Bretagne, cette démarche suscite des critiques. Des organisations non gouvernementales d’aide aux sans-papiers la décrivent comme élitiste. Ciblant exclusivement les ressortissants de pays situés hors de l’Union européenne, le système est accusé, en outre, de vider les pays en voie de développement de leurs cadres. Une fois qu’ils ont obtenu leur permis de travail, les diplômés étrangers des universités britanniques ont un délai de deux ans pour trouver un emploi. Mais, d’ores et déjà, certaines parties voudraient voir le processus inversé. En décembre dernier, une commission gouvernementale pour les questions migratoires a préconisé le durcissement des conditions d’attribution du permis de travail, en obligeant les requérants à faire valoir une promesse d’embauche préalable. Elle a également demandé aux services de l’immigration d’examiner plus rigoureusement le niveau des qualifications des candidats. Ses recommandations font suite à une enquête qui a révélé que 599 établissements d’enseignement d’où proviennent les diplômés ne sont pas des universités authentiques. Cette investigation a permis de savoir également que les bénéficiaires des permis de travail n’exercent pas tous des emplois hautement qualifiés. Intervenu sur la question, Phil Woolas, secrétaire d’État à l’immigration, estime que les employeurs britanniques ne doivent pas exploiter le système à points pour engager une main-d’œuvre étrangère au rabais, sous prétexte que les recrues ont des diplômes universitaires estampillés british.
Source Liberté Samia Lokmane-Khelil
Le Pèlerin

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:07

– Voitures - Une conséquence de la prime à la casse.
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Elles sont en parfait état de rouler : des Scénic 2, des BM 3.28 coupé, des Golf 4, des Laguna à la pelle… La plupart datent de 1999, 2000 voire 2002. Certains n'atteignent même pas les 100 000 km… Non, il ne s'agit pas d'un marché de voitures d'occasion. C'est dans les casses automobiles que ces véhicules sont entreposés, en attente d'être désossés, dépollués et envoyés chez le broyeur : « Beaucoup nous demandent s'ils peuvent les acheter. C'est dur de leur dire que nous sommes obligés de les détruire », se désole Marc Ger, employé chez Sud-Ouest Automobile, une casse auto à Aucamville, près de Toulouse.
Déprime à la casse
Loin d'être des épaves, ces voitures sont pourtant destinées à la destruction, puisqu'elles entrent dans le dispositif de la prime à la casse, mis en place par l'Etat pour l'acquisition d'un véhicule neuf. Si son objectif est de supprimer des routes les véhicules en fin de vie, la prime a pour effet également d'envoyer au pilori des voitures qui feraient le bonheur de pas mal de conducteurs et qui pourraient même être revendues trois ou quatre fois plus que le montant de la prime de 1 000 € accordée jusqu'alors par l'Etat.
Sud-Ouest Automobile, fondée par l'ex-rugbyman, Walter Spanghero, travaille essentiellement avec les assurances. En décembre pour dépanner les autres casses surchargées ils reçoivent des véhicules issus du dispositif de la prime à la casse. « On est gavé : depuis deux mois et demi, nous avons reçu plus de 1000 voitures», chiffre Walter Spanghero. « C'est vrai que certaines sont encore en bon état. J'ai vu passer une Golf 4 SDI encore plus propre que la mienne ! » déclare le fils de Walter, Xavier, qui dirige cette entreprise.
Les raisons sont nombreuses. Pas de tracas de mise en vente pour le propriétaire, ni de responsabilité judiciaire en cas de défauts techniques après la vente. « Et quand Renault triple la prime à la casse, les gens sont beaucoup moins regardants à abandonner leur voiture », explique Xavier.
Chez Cazenave pièces auto, à Colomiers, même constat. « Ça fait mal au cœur de détruire des voitures encore potables. Et face à l'afflux, nous n'avons même pas le temps de valoriser les pièces. C'est un vrai gaspillage.»
Réactions en chaîne
Le succès de la prime à la casse a eu d'autres réactions en chaîne : pénurie de voitures d'occasion d'entrée de gamme, et face au gros volume engendré, le marché des pièces détachées (raison d'être des casses autos) tout comme celui de la ferraille sont saturés et les prix baissent. « Nous avons reçu 60 Twingo. Comment voulez-vous vendre 120 portes avant de Twingo ? » s'emporte Xavier. Avec la baisse de la prime passée à 700 €, les casses, si elles ont toutefois largement bénéficié de ce dispositif, devront se réadapter à un plus faible volume.
«Une prime psychologique»
A Limoges, la gérante d'une casse auto, Aline Schmitt,dénonce également ce constat. Comme ses employés voient partir des centaines de belles voitures à la casse alors qu'eux-mêmes roulent avec des voitures souvent bien pires, elle a décidé de leur accorder une prime...psychologique, de 1000 € par an : « Sur la feuille de paye, on a inscrit prime de qualité ou de rentabilité. Mais il s'agit bien d'une prime psychologique !»dit-elle
Source La Dépêche du Midi
Le Pèlerin

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 11:41

Des solutions existent pour éviter tout risque de pénurie…
penurie de carburant

La menace inquiète, mais le risque est limité. Les salariés de la raffinerie Total de Dunkerque ont encouragé ce lundi les consommateurs à «créer la pénurie» en achetant du carburant pour renforcer la pression sur leur groupe. Mais même si la demande augmente et la production baisse, «une pénurie n’est pas vraiment envisageable en France», selon Yves Le Goff, directeur de la communication de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).

Car l’éventail des solutions est multiple. En premier lieu, on peut booster la production au plan national. «Pour l’instant, six des douze raffineries françaises ne produisent plus de carburant (les deux raffineries d’ExxonMobil devaient rejoindre le mouvement mardi). On peut donc tout simplement imaginer augmenter le débit des six autres» qui n’appartiennent pas au groupe Total,  a expliqué Yves Le Goff à 20minutes.fr.

Augmentation des coûts à la pompe

Autre solution, notamment si la grève continue de faire tâche d’huile, accroître le volume des importations de produits raffinés. En effet, la France est déjà largement dépendante des importations de carburant, donc de pétrole raffiné. Sur 80 millions de tonnes de produits pétroliers -dont 40 millions de carburant- consommés en France chaque année, 10 millions de tonnes de gazole sont importés.

En cas de crise, il suffirait donc d’augmenter ces importations, ce qui devrait cependant augmenter les coûts à la pompe. D’autant que la France compense en partie ces importations en exportant normalement 5 millions de tonnes d’essence par an, un objectif difficile à atteindre cette année si le mouvement se poursuit.

Rationnement

On pourrait également imaginer un rationnement du carburant, privilégiant les véhicules d’urgence (ambulances etc.). Mais comme le rappelle Yves Le Goff, la dernière fois qu’une telle mesure a été prise, c’était en... 1968.

En tout cas, on ne devrait pas toucher aux réserves stratégiques du pays, qui représentent environ 98 jours de consommation. «Elles ne servent pas à résorber les manques de carburant suscités par ce genre de crise. L’Agence Internationale de l’Energie, qui en a la maîtrise, peut décider de les utiliser mais seulement en cas de crise ou de catastrophe internationales menant à une perturbation majeure de l’approvisionnement,» explique Yves Le Goff. Dernier exemple en date, l’ouragan Katrina. Rien de très comparable donc à une grève.

«L’approvisionnement n’est pas aussi fluide que d’habitude. Mais le produit est là», rassure Yves Le Goff, qui explique que certains points de la France sont plus vulnérables, par exemple sur la façade Atlantique, dépendante d’une raffinerie en grève, celle de Donges, et où les dépôts sont plus éloignés. Mais ces dépôts -dont un petit nombre est également en grève- ont des stocks qui représentent «entre 7 et 10 jours de consommation», selon l’Ufip. De quoi prévoir la suite, même si l’Ufip a reconnu ce lundi que «Les stocks ont diminué un peu plus que prévu» à cause des «achats de précautions».

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 11:35

France - Grève chez Total : ruée sur les pompes
penurie-de-carburant.jpg

Carburant. Les grévistes promettent une extension du mouvement.

Sixième jour de grève et toujours aucune issue. Le conflit s'éternise dans les raffineries alors qu'il reste 7 à 10 jours de stocks de carburant dans les dépôts de Total. La grève déclenchée mercredi à Dunkerque pourrait bien avoir des conséquences sur l'ensemble du réseau de distribution d'essence, même si le ministère s'évertue à prouver la « bonne résistance du système logistique aux tensions observées dans les raffineries ».
Les promesses du patron de Total, Christophe de Margerie, n'y auront rien fait. L'annonce, dimanche, du maintien d'une activité industrielle sur la raffinerie des Flandres, l'assurance que chaque salarié retrouverait un emploi correspondant à ses compétences, n'ont pas rassuré les grévistes soucieux d'obtenir des garanties sur l'avenir du raffinage en France.
Les syndicats jouent la mobilisation. La CGT pousse à la surenchère en invitant les usagers à remplir leurs jerricanes avant pénurie totale. Ce lundi, les grévistes de Dunkerque ont voté une reconduction du mouvement malgré la décision de Total d'avancer du 29 au 8 mars la date du comité central d'entreprise si décisif pour le site. Une mesure intervenue après que la direction du groupe eut été convoquée par l'Élysée.
Source La Dépêche du Midi
Le Pèlerin

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 11:07

Investissements, mémoire, Sahara occidental, liste noire… : Les mots crus de Ouyahia à Claude Guéant
france algerie demouer la crise

Le Premier ministre a soulevé plusieurs points qui empoisonnent les relations
entre Alger et Paris
: l’affaire Mohamed Ziane Hasseni, le dossier vide des moines de Tibhirine, la question du Sahara occidental et les essais nucléaires français en Algérie. Ahmed Ouyahia a évoqué aussi le volet du partenariat économique entre les deux pays, demandant sa révision sur des bases plus équilibrées. La visite éclair, dimanche, à Alger, de l’envoyé spécial du président Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, s’est terminée sur une note d’espoir que les relations entre les deux pays iront mieux dans les mois à venir. Dépêché par l’Elysée pour renouer le fil du dialogue rompu depuis des mois avec Alger et par là même diagnostiquer la situation des relations bilatérales, M. Guéant devrait remettre sans tarder son rapport détaillé sur l’entretien qu’il a eu avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, au président Sarkozy.
C’est sur la base de ce rapport que ce dernier décidera de la marche à suivre pour assurer un retour à la normale dans les relations entre l’Algérie et la France. L’entretien de plus de trois heures entre Guéant et Ouyahia, comme affirme une source diplomatique, qui a requis l’anonymat, a été à la fois « chaleureux, courtois et sincère ». « Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, était franc, évoquant tous les dossiers qui sont à l’origine de ces turbulences dans les relations entre les deux pays. Il a parlé sans tabou, abordant même les sujets qui fâchent », souligne notre source. Le Premier ministre a beaucoup insisté sur la question de la mémoire et le partenariat économique, deux dossiers sur lesquels les deux parties doivent se mettre au travail rapidement pour lever les malentendus et aplanir les difficultés.
M. Ouyahia n’a pas caché, par ailleurs, la déception d’Alger quant au manque d’investissements français dans le secteur économique productif, critiquant à cet effet l’attitude des hommes d’affaires français qui n’accompagnent pas le développement du pays. Il a ainsi fait savoir à l’envoyé spécial du président Sarkozy le mécontentement d’Alger et surtout sa volonté à revoir les bases du partenariat économique entre les deux Etats pour le rendre plus équilibré.
L’Algérie demande des explications
Aussi, M. Ouyahia est revenu sur la guerre des mémoires que se sont livrés les deux pays et la nécessité que la France assume son passé colonial. Il y a 5 ans, le 23 février 2005, la France, faut-il le rappeler, avait adopté une loi glorifiant la colonisation, la considérant comme un « fait positif ». L’Algérie l’avait énergiquement dénoncée, poussant le chef de l’Etat de l’époque, Jacques Chirac, à lui apporter quelques modifications. Depuis quelques semaines, une proposition de loi faite par une centaine de députés algériens, criminalisant le colonialisme français, a réveillé les vieux démons. Une bonne partie de la droite française a exprimé sa colère, la condamnant avant même qu’elle ne soit adoptée. Ces tensions cycliques sur le fait colonial interpellent les deux pays qui sont appelés à se pencher sérieusement sur cette question de la mémoire.
Les déclarations du ministre français des Affaires étrangères, selon lesquelles les relations algéro-françaises pourraient être meilleures si la génération algérienne de l’Indépendance quitte le pouvoir, ont été également relevées par le Premier ministre. Des propos jugés excessifs et à la limite de l’ingérence. M. Ouyahia a ainsi demandé des explications. Dans le même sillage, et parmi les séquelles du colonialisme, Ouyahia est revenu, précise notre source, sur le dossier des essais nucléaires français dans le Sud algérien et la nécessité que l’Etat français prenne en charge les victimes algériennes et mette les moyens pour la décontamination de la zone affectée. La question des archives a été soulevée au cours de cet entretien de même que la révision des accords de 1968 portant sur l’immigration. M. Ouyahia n’a pas omis d’aborder l’Union pour la Méditerranée (UMP), qui se trouve actuellement bloquée. Le Premier ministre a également évoqué un autre dossier qui fâche, à savoir celui du Sahara occidental, sur lequel les visions des deux pays demeurent diamétralement opposées.
La France soutient le Maroc et l’Algérie défend le principe du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. La réouverture du dossier de l’assassinat des moines de Tibhirine figure également parmi les sujets qui irritent Alger, qui dit ne pas comprendre les déclarations du président Sarkozy sur cette affaire, selon lesquelles il y aurait mensonge d’Etat. Autre dossier sur lequel Ouyahia a exprimé le mécontentement d’Alger est relatif à la lenteur constatée dans le traitement de l’affaire du diplomate Mohamed Ziane Hasseni, arrêté à Marseille le 14 août 2008, parce que « soupçonné » d’avoir commandité l’assassinat en France de l’opposant algérien et citoyen français Ali Mecili en 1987. L’inscription de l’Algérie sur la liste noire des pays à haut risque terroriste a été aussi soulevée par Ahmed Ouyahia. De son côté, Claude Guéant, qui a pris note, a transmis « la franche volonté » du président Sarkozy à renouer le dialogue pour aplanir toutes les difficultés et trouver des solutions aux problèmes évoqués.
L
’envoyé spécial de l’Elysée a rappelé le caractère « dense et multiforme » des relations algéro-françaises, qui « les rend complexes ». Bien qu’aucune date n’ait été fixée, la visite du président Bouteflika reste d’actualité et devrait intervenir durant l’année 2010, affirme une source sûre. Une visite qui interviendra une fois la crise entre les deux pays désamorcée et les dossiers en suspens réglés.
Source El Watan M.A.O.
Le Pèlerin

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 10:42

Bonjour mes Correspondants - le blog a aujourd'hui quatre ans
12-mars-2007--7-.jpgVotre serviteur dans le bodj du Père de Foucauld à Tamanrassett

C’est en effet le 22 février que j’écrivais mes premiers articles, sollicité en ce sens par Hubert Diemer l’Administrateur du site
« Les enfants d’Hussein-Dey »
Je l’en remercie car sans lui je n’aurais pas réalisé ce que j’ai effectué depuis
Ce site existe toujours…Il est riche en informations mais il est quelque peu déserté par ses lecteurs traditionnels
Il faut évoquer des articles intéressants et solliciter les lecteurs sans lesquels il est difficile d’exister
Nombreux sont les Hussein-Déens qui viennent lire mes articles…sur la pointe des pieds (je dispose de statistiques) mais bien peu y laissent de commentaires….Ils sont toujours les bienvenus sur ce blog où la tolérance, la convivialité et le respect d’autrui sont les guides et les maitres mots
Après une année passée dans un quasi anonymat le blog enregistre à ce jour
Plus d’un million trois cent mille visiteurs (1 300 000)
Plus de 3 400 000 pages lues
Cela représente environ 1800 / 2000 visiteurs chaque jour (hier 2301)
Le bilan est donc satisfaisant
Je souhaite donc longue vie à tous les acteurs qui n’hésitent pas à laisser un commentaire et aussi aux simples lecteurs qui se réfugient dans l’anonymat
La critique est également la bienvenue car elle est source de progrès et nous évite de nous endormir sur mos lauriers
Je souhaite donc le meilleurs à tous mes lecteurs ainsi, qu’à tous les hommes de bonne respectueux d’autrui
La vérité n’est pas unique; elle est plurielle
Le Pèlerin

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 08:25

Algérie – Le nouveau code de la route - Codeurs et décodeurs
le permis de conduire

Le nouveau code de la route, entré en vigueur, est à l’image des autres codes du pays, sévère et répressif, au point où sont punis d’une peine de prison à perpétuité les conducteurs qui chanteraient une chanson de Shakira en faisant un créneau avant. Non, ce dernier point n’est pas vrai mais tout le reste l’est, amendes exorbitantes et peines de prison pour différents types de délit. Pourquoi tant de haine ? L’argument est facile pour les législateurs, ce code est inspiré des pays les plus avancés. Et c’est vrai, sauf que dans ces pays d’où a été importé ce code (oui, c’est encore de l’importation), les citoyens ont autant de droits que de devoirs. Ils sont punis lors d’excès de vitesse ou de dépassement dangereux mais en contrepartie, ils bénéficient de l’assistance d’une justice indépendante et incorruptible, d’un droit de vote véritable à tous les niveaux, y compris pour élire le chef de la police ou le procureur général.
En Algérie, il est interdit de se garer en double file mais il y est aussi interdit de créer un parti politique ou un journal d’information, très difficile de monter une association et d’avoir accès à une justice indépendante. Que faut-il faire alors ? Logiquement, diminuer le nombre de devoirs pour qu’il soit équivalent au nombre de droits, c’est-à-dire alléger les codes. Ou mieux, augmenter le nombre de droits en laissant les devoirs tels qu’ils sont. C’est là où le problème se pose, aucun législateur algérien n’a conçu une loi ou un code qui va vers plus d’ouverture, de droit, de liberté ou d’indépendance. Et aucun législateur n’a envie de le faire. Pourquoi ? Pour éviter d’être puni par un autre code, secret, qui dit que la société doit avoir le moins de pouvoir possible. Oui, mais pourquoi ? Parce qu’aucun wali, ministre ou président n’accepte d’être dépassé. La route leur appartient. Même s’ils ne savent pas conduire.
Source El Watan Chawki Amari
Le Pèlerin

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 07:21

Internet : la fibre optique arrive
fibre-optique.jpg

Alors que la région vient de lancer une étude sur le sujet, France Télécom confirme à « La Dépêche du Midi » que le très haut débit va arriver dans les départements d'ici 2015.
Lutter contre la fracture numérique a constitué ces dernières années en Grand Sud un combat de tous les instants pour offrir à tous, particuliers et entreprises, un accès à internet à haut débit. Et la mobilisation des collectivités territoriales comme celles des opérateurs a porté ses fruits. Ainsi entre 2002 et 2008, le nombre de foyers midi-pyrénéens recevant internet en haut débit est passé de 5 % à 44 % selon le dernier diagnostic de l'Agence régionale pour le développement de la société de l'information (Ardesi). Avec l'arrivée du très haut débit par fibre optique apparaît le spectre d'une nouvelle fracture numérique. Non plus entre ceux qui sont ou pas connectés, mais entre ceux qui auront une connexion normale et ceux qui bénéficieront d'une connexion « TGV ». Début janvier, le gouvernement a présenté un plan national de déploiement du haut débit, Nicolas Sarkozy souhaitant 100 % des Français connectés en très haut débit d'ici 2025. Trois zones ont été identifiées : zone 1, pour les centres urbains très peuplés ; zone 2, pour les régions moyennement peuplés et enfin zone 3, pour la ruralité. Pour cette dernière, qui concerne éminemment notre région, le gouvernement a retenu un schéma de cofinancement des projets des collectivités territoriales.
Dans l'entretien qu'il a accordé à « La Dépêche », Bruno Janet, directeur des relations avec les Collectivités locales du groupe France Télécom-Orange, confirme la mobilisation de l'opérateur historique pour répondre aux projets et éviter une nouvelle fracture numérique.
«Dans chaque département d'ici 2015»
La Dépêche du Midi - Quels sont pour vous les enjeux de la fibre optique ?
Bruno Janet. - Aujourd'hui, après le plan haut débit pour tous et les chartes des départements innovants, le haut débit arrive quasiment partout. La fibre optique constitue une nouvelle étape. Dès 2007, nous avions réalisé un prédéploiement dans dix villes, dont Toulouse. Il s'agissait alors de vérifier trois scénarios : la faisabilité technique de cette nouvelle technologie ; l'appétence des clients ; les conditions du cadre réglementaire. En 2009, ce dernier point n'étant pas clarifié, les investissements ont été gelés. Aujourd'hui, après les annonces du Premier ministre sur le grand emprunt, nous redémarrons car le cadre réglementaire, annoncé par l'Arcep, est clair avec trois zones de déploiement. Entre 2010 et 2015 France Télécom-Orange va investir 2 milliards d'euros. Concrètement sur le terrain, cela va se traduire par la reprise du fibrage des immeubles et l'ouverture à des quartiers comme Le Mirail et Saint-Cyprien.
Et ailleurs dans la région ?
D'ici 2015, au moins une ville de chaque département de Midi-Pyrénées sera fibrée. Le calendrier du plan de déploiement sera finalisé d'ici cet été. Ce que nous souhaitons, c'est assurer aux élus qui nous sollicitent une position claire. Pour les zones 1 et 2, l'investissement pour la fibre doit être privé ; pour la zone 3, la moins importante en population mais la plus vaste en territoire, nous sommes prêts à des partenariats (partenariats public-privé, délégation de service public). Ceux-ci doivent permettre une accélération de l'arrivée de la fibre bien sûr, mais aussi une montée en débit si le cadre réglementaire le permet. Aujourd'hui, beaucoup d'élus ont des projets qui nécessitent des débits plus importants ; nous sommes ouverts pour répondre à leurs demandes.
Que va nous apporter le très haut débit ?
Passer de l'ADSL à la fibre, c'est comme passer d'une autoroute à 2 voies à une autoroute à 10 voies. La fibre, avec ses 100 mégas de débit montant et descendant, va déjà booster les usages actuels. Les clients sont de plus en plus utilisateurs de services qui ont besoin d'un fort débit, comme l'échange de vidéos, de photos, ou la diffusion de programmes sur plusieurs télés.
La fibre va également libérer de nouveaux usages pour la télévision haute définition et en 3D, pour les jeux multijoueurs en 3D et en réseau. La fibre va aussi intéresser le monde professionnel pour le télétravail, la visioconférence, etc. C'est un nouvel horizon qui s'ouvre.
Source La Dépêche du Midi Ph.R.
Le Pèlerin

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