Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
  • Contact

De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

Recherche

Archives

21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 07:01

La colère gronde dans la zone industrielle de Rouïba ; elle risque de déborder pour donner lieu à des actions dont la première, déjà annoncée, consiste à investir la rue

Poudriere-Rouiba.jpg

Les syndicalistes veulent en effet faire entendre leur voix et faire part de leurs préoccupations : non-payement de salaires et licenciements sont, entre autres, les maux à l’origine de la tension dans cette zone.

Lundi prochain, la capitale risque d’être le lieu de la rencontre des protestataires de la Zone industrielle de Rouiba, qui, pour mémoire, a été le point de départ de la révolte citoyenne, ayant mené au sanglant et historique 5 octobre. Cette fois-ci encore, les représentants syndicaux des ouvriers de la Zone industrielle se sont soulevés pour dénoncer le licenciement des travailleurs et des syndicalistes affiliés à l’Ugta. Ce mardi matin, se sont rencontrés au niveau du siège de l’Union locale de Rouiba, les travailleurs et les syndicalistes pour arrêter une démarche à entreprendre pour protester contre le harcèlement et les dépassements dont font l’objet les salariés et réagir face au silence des autorités.
Dans une allocution du secrétaire général de l’Ul/Ugta de Rouiba, les débats un peu houleux, font ressortir qu’à quelques différences près, les histoires des uns et des autres se ressemblent : «Moi je travaillais chez l’Erca, je fais partie de la vingtaine de personnes à avoir été licenciés par le directeur de l’unité après avoir demandé une commission d’enquête sur une affaire qu’il a conclue», témoigne un agent de sécurité. «Moi je suis sans salaire depuis des mois», peste un autre. «La paix sociale n’est pas écrite sur nos fronts. On ne la maintiendra pas sur notre dos», tonne, pour sa part, un élu syndical de la SNVI. «On subit des agressions quotidiennement. A chaque fois qu’on pose un problème, ils répondent par des licenciements. Ils ne comprennent que le langage de la rue !», enchaîne un autre.
Devant une telle situation, le secrétaire général de l’instance syndicale locale M. Messaoudi, propose un rassemblement sur l’esplanade de la Centrale syndicale, un lieu qui est devenu par les temps qui courent «la place de la liberté des travailleurs opprimés».
A l’issue de cette rencontre, certains syndicalistes ont avoué être un peu étonnés, au regard de la sensibilité de la zone industrielle, une zone qui fait peur et «rappelle de mauvais souvenirs», du discours du représentant de la centrale syndicale Abdelmadjid Sidi Saïd, à l’occasion d’une réunion avec les cadres de l’organisation, et où il avait presque invité les travailleurs de cette zone à s’indigner, à leur façon. D’autres syndicalistes en revanche jugent l’appel de Sid Saïd, compréhensible.

Source Infosoir R.Kh

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 06:57

Malgré trois plans quinquennaux, des milliards de dollars investis et des promesses en cascade

banque badr alger

 

L’échec des politiques de développement menées jusque-là est évident. Un prompt réveil s’impose avant que la situation ne dégénère et devienne incontrôlable.

L’Algérie vit, depuis le début du XXIe siècle dans une aisance financière sans précédent. Une manne financière qui devait sortir le pays du sous-développement. Et l’annonce de projets «ambitieux» a fait rêver les Algériens qui aspiraient à une amélioration sensible de leurs conditions de vie. Un rêve on ne peut plus légitime au vu des moyens financiers dont dispose le pays.
Les trois plans quinquennaux mis en œuvre depuis l’arrivée de l’actuel chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir en 1999 n’ont cependant pas eu les effets escomptés, puisque pratiquement aucune région du pays n’est sortie du joug du sous-développement.
Le pays vit dans une situation des plus paradoxales, menant le commun des citoyens à s’interroger sur la réalité des projets annoncés en fanfare. Sont-ils des plans de développement réel ou fictif ? Y a-t-il un suivi des travaux de réalisation de la part des autorités ? Et les priorités sont-elles déterminées avant le lancement des projets ? Autant de questions qui demeurent sans réponse, tout comme les revendications populaires qui ont jusque-là été simplement «prises à la légère».
Les citoyens continuent de protester contre l’absence des conditions minimum d’une vie décente. Coupures fréquentes d’eau, panne d’électricité, routes impraticables, non-raccordement au réseau de distribution de gaz, absence de structures de santé de proximité, etc.Des problèmes de vie quotidienne qui ne nécessitent pourtant pas de moyens colossaux pour être résolus ! De l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud, toutes les villes et tous les villages du pays en pâtissent. Le constat d’échec est amer.
Il ne se passe pas, en effet, un jour sans qu’une localité soit secouée par des protestations et des émeutes.
«Si le pays n’enregistre pas un bond significatif en matière de développement, on ne peut qu’être pessimiste pour l’avenir. Je ne comprends pas où sont dépensés les milliards annoncés et pourquoi les projets de développement n’ont pas abouti. Notre pays a les moyens de devenir le meilleur en Afrique, mais malheureusement on a l’impression que l’Algérie bouge pour ne pas quitter sa place», regrettent, dépités, des retraités attablés dans un café d’Alger.
La désillusion des citoyens fait qu’ils ne croient plus au discours officiel et aux promesses des pouvoirs publics. «On ne veut plus entendre de discours truffés de chiffres, ni de décisions expéditives pour calmer la rue, mais des réalisations concrètes sur le terrain.
Que les tenants du pouvoir cessent de nous empoisonner encore la vie avec leurs mensonges !», rouspète Karim, employé dans une entreprise privée à Alger, qui affirme que son village, Arris (Batna), est sans eau et sans électricité depuis plusieurs jours.
Les émeutes qui secouent différentes régions du pays constituent un signe de malaise profond au sein de la population et un avertissement de ce qui peut, selon les spécialistes, conduire le pays à une situation chaotique, si les pouvoirs publics ne réagissent pas dans les meilleurs délais et surtout de manière à instaurer un développement durable et équitable.

Inquiétude et scepticisme
Où sont ces entreprises qui devaient être lancées pour instaurer, disait-on, les fondements d’une économie solide et générer des postes d’emploi ? Et qu’en est-il de l’encouragement de la production nationale qui a toujours été au centre du discours officiel ?... Des questions qui restent sans réponse et qui laissent le commun des Algériens inquiets quant à l’avenir du pays. Il est tout à fait logique que le pessimisme s’installe dans les esprits des citoyens, au vu des circonstances actuelles très favorables à un décollage économique, sachant que l’embellie financière ne peut durer dans le temps car tout dépend des recettes d’exportation des hydrocarbures. Certains experts ont même tiré la sonnette d’alarme, avertissant les pouvoirs publics d’une éventuelle chute des prix du pétrole et qui pourrait mettre le pays dans une situation de crise. Mais il semble que la politique du «gaspillage» de l’argent public et les actions de «charité» envers les jeunes chômeurs et autres nécessiteux a pris le dessus.

De grands travaux pour de «jeunes» entreprises
Depuis le lancement, au début des années 2000, du dispositif d’aide à l’emploi de jeunes (Ansej), des milliers de petites entreprises spécialisées dans différents domaines de la vie publique ont vu le jour. Des projets tels que la réhabilitation de réseaux d’assainissement et voirie publique, trottoirs, ramassage des ordures, peinture, électricité…sont confiés à ces nouvelles entreprises qui n’ont pas d’expérience. Et en l’absence de tout contrôle des services concernés, les travaux sont souvent effectués à la hâte. Quelques semaines plus tard, les défaillances apparaissent et de nouveaux projets de réfection sont lancés et confiés…aux mêmes entreprises. Et le feuilleton se répète à longueur d’année. Une démarche qui, si elle garantit le gain des «petits investisseurs», ne permet nullement l’amélioration des conditions de vie des citoyens. C’est plutôt l’argent public qui est «jeté par la fenêtre». Et parfois, les autorités prennent beaucoup de temps pour répondre aux revendications populaires, ce qui accentue la colère de la rue. Voilà tout un mode de gouvernance qu’il faudrait revoir.

Emeutes et protestations
Galère - Aucune région du pays n’est épargnée par la mal vie et les citoyens n’ont pas cessé de protester pour dénoncer le laisser-aller et la mauvaise gouvernance.

De simples commodités d’une vie décente ne sont pas réunies. Du manque d’eau à l’électricité en passant par l’état déplorable des routes, l’insécurité et la cherté de la vie. Les autorités ont décidément appris à tourner le dos aux revendications des citoyens et se contentent d’émettre des promesses vagues qui sont rarement suivies d’effet concret.
Et après quelques semaines d’attente, les manifestations reprennent et de manière plus violente : fermeture des axes routiers, incendie et saccages des édifices publics, arrivant même à brûler entièrement des sièges d’APC, des banques et des entreprises publiques ( Sonelgaz, l’Algérienne des eaux «ADE»)…Les citoyens se sont alors inscrits dans une logique d’autodestruction pour crier leur ras-le-bol. Voilà le décor auquel s’est habitué le pays depuis le début du XXIe siècle.
Le feu de la colère ne s’est pratiquement jamais éteint. La flamme se propage d’une région à une autre et dès qu’elle s’éteint ici, elle ne tarde pas à se déclencher là-bas ! Récemment, l’irritation populaire a gagné la paisible wilaya de Béjaïa. Le 18 septembre, plusieurs localités ont été secouées par des émeutes et la ville a été isolée du reste du pays.
Ce sont des citoyens exaspérés qui ont décidé de sortir dans la rue pour rappeler aux autorités locales le non-respect de leurs engagements. Ils ont coupé la RN 9, reliant Béjaïa à Sétif, à trois endroits : Tichy, Irayahen et Quatre-Chemins (à la sortie est de la ville). A Tichy, à la cité Sidi Ali Lebhar, à Oued Amizour, à Akbou et à Adekkar, des émeutes violentes ont éclaté, des sièges d’APC fermés et des pneus brûlés. L’état catastrophique des réseaux d’assainissement, la liste de bénéficiaires de logements sociaux entachée de clientélisme, des routes impraticables et le raccordement au gaz qui a trop tardé à se réaliser, sont, entre autres, des facteurs à l’origine de la protestation. Quelques jours plus tard, des parents d’élèves ont protesté contre les mauvaises conditions de scolarisation de leurs enfants, dans la même wilaya. A Khemis Miliana et autres localités de la wilaya de Aïn Defla, des habitants, qui se sont exprimés récemment sur les ondes de la radio nationale, ont dénoncé l’absence de simples commodités de la vie (routes, eau, électricité, gaz, centre de santé…). A l’est du pays, notamment à Souk Ahras, Oum El-Bouaghi et Guelma, des habitants de plusieurs cités et villages sont restés sans eau pendant plus d’une dizaine de jours au début du mois de septembre. Le même problème a été signalé au sud et à l’ouest du pays.
La souffrance et la galère des Algériens sont rapportées quotidiennement par les différents organes de la presse nationale. Dans les pages consacrées à l’information de proximité, il est rare de tomber sur un événement heureux, tant les carences dépassent tout entende

Prise de conscience
Interrogations - A deux années de la fin du troisième plan quinquennal du développement, le gouvernement cherche encore à comprendre où réside le mal et quelle est la source des multiples obstacles auxquels les citoyens font face quotidiennement et qui leur ont rendu la vie insupportable sur tous les plans.

En mai dernier, le président de la République avait, en effet, chargé le Conseil national économique et social (Cnes) de «sonder» la réalité du terrain afin, semble-t-il, de tenter de remédier aux failles des précédents plans quinquennaux et lancer de nouveaux projets qui répondraient aux réelles aspirations de la population.
Le président du Cnes et ses proches collaborateurs ont commencé à sillonner les différentes régions du pays, depuis le 5 septembre, pour se concerter avec les citoyens. «La concertation que le Cnes va lancer sera un espace de communication et d’écoute et elle se fera de la base au sommet, selon l’approche voulue expressément par le président de la République», a affirmé M. Babès lors d’une conférence de presse.
Cette concertation, qui sera entamée à partir des communes, consistera, a-t-il dit, avant l’entame de cette opération, en une «auscultation» de la réalité socio-économique des régions visitées. Le long «marathon» sera conclu par la tenue, à Alger, des assises nationales sur le développement local le 22 décembre prochain. La démarche du Cnes pouvait être appréciable si elle avait été lancée il y a quelques années. Car il y aurait eu suffisamment de temps pour élaborer des programmes de développement adéquats et ils auraient été réalisés dans les délais. La plupart des citoyens estiment qu’il est trop tard pour lancer des consultations autour des priorités à l’heure actuelle. «On dit que les assises nationales auront lieu en décembre 2011.
Etablir une synthèse de l’ensemble des ratages à réparer, des retards à rattraper et des projets en perspective prendra encore plusieurs mois, alors que la population est déjà étouffée par des problèmes multiples. Sincèrement, nous avons l’impression que ces concertations avec les citoyens ne sont qu’un moyen pour calmer les esprits», déplorent, à l’unanimité, des citoyens interrogés à cet effet. «Les citoyens ont exprimé leurs doléances, à plusieurs reprises, à travers les actes de protestations et émeutes.
Même les présidents d’APC, qui connaissent parfaitement les besoins de leurs communes en matière de développement, se trouvent incapables de lancer des projets car leur volonté est ligotée par le code communal. Ces rencontres de concertation sont une démarche vaine qui ne mènera qu’à irriter davantage les citoyens des quatre coins du pays», estiment d’autres. Lors d’une récente réunion à Béchar, des habitants n’ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur la politique du développement adoptée jusque-là. «Le chef de l’Etat avait donné l’ordre de construire 100 locaux commerciaux au profit des jeunes dans chaque commune. Mais allez voir dans quel état ils sont ! ils sont devenus simplement des écuries, alors que le chômage nous gangrène», a lancé un représentant des jeunes. Ecouter et promettre ne peuvent désormais plus agir en antibiotique…

Des milliards, pourquoi
En 2001, le chef de l’Etat avait annoncé un plan de relance économique avec des investissements publics de l’ordre de 6 milliards de dollars. Ce programme triennal (2001-2003) décuplera de volume, la bonne tenue des cours pétroliers aidant. En 2005, des projets de développement d’un montant de 200 milliards de dollars étaient annoncés. En mai 2010, M. Bouteflika a annoncé la mobilisation d’une enveloppe financière de l’ordre de 286 milliards de dollars, soit 21?214 milliards de dinars, pour la période 2010-2014. A cela il faut ajouter les programmes spéciaux au profit des wilayas des Hauts Plateaux (55 milliards de dollars) et celles du sud du pays (17 milliards de dollars). Le pays disposait, à la fin décembre 2010, de 155 milliards de dollars de réserves en devises. Curieusement, durant la même année, les services de sécurité ont enregistré pas moins de 112 878 interventions de maintien de l'ordre à travers le pays traversé par un vent de colère se traduisant par des émeutes et des manifestations.

Source Infosoir  Ahmed Haniche
Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 06:52

De nouveaux partis politiques participeront aux prochaines élections législatives.

Les choses devraient changer

le renouveau en algerie

 

Une donne qui devrait changer les calculs des partis ayant l'habitude de siéger et de rafler la mise à la chambre basse.

Reste cependant à savoir quel est le poids politique de ces mêmes formations. Certaines voix affirment d'ores et déjà, que la participation de nouvelles formations politiques changera, du moins, légèrement les rapports de force au sein de l'Assemblée populaire nationale. Alors que d'autres tablent sur une évidente suprématie des grands partis, plus enracinés et plus expérimentés. Néanmoins rien n'est encore gagné ni perdu pour les uns et les autres et le jeu démocratique risque de cacher des surprises pour différentes raisons. A commencer par le courant islamiste dont le foisonnement des formations, entre vieux et nouveaux, partis risque de fausser les calculs. En fait, outre le Mouvement de la société pour la paix (MSP), quatrième force politique du pays, et les deux partis de moindre importance, à savoir les Mouvements Islah et Ennahda, au moins trois nouveaux autres partis islamistes seront en lice pour les prochaines élections législatives. Il s'agit du Mouvement pour la prédication et le changement de Abdelmadjid Menasra, le Partis pour une Algérie nouvelles de Djamel Ben Abdeslam et le Parti pour la liberté et la justice de Mohamed Said, sans oublier le Front pour la justice et le développement de Abdellah Djaballah. Ainsi, au moins sept partis vont départager l'électorat islamiste. Mais ce qui mérite d'être relevé demeure les différends qui existent entre ces mêmes formations, faisant que l'option d'alliance islamiste soit plutôt faible. Et pour preuve, Abdelmadjid Menasra refuse de parler d'union avec son ex-parti le MSP, idem pour Djaballah ou Ben Abdeslam qui ont quitté les Mouvements Ennahda et El Islah. Pour les autres formations, à savoir le Front de libération national (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), ils seront confrontés à la participation d'autres partis relevant que ce soit du courant nationaliste ou démocratique. Il s'agit entre autres, de l'Union démocratique et républicaine (UDR) chapeautée par Amara Ben Younes ou le Front démocratique de Ahmed Ghozali. Aussi, Il est à noter, concernant le Vieux parti, que la menace des redresseurs de se présenter avec leurs propres listes reste d'actualité. Ce qui n'est pas pour arranger l'actuelle première force politique du pays, qui risque de laisser des plumes lors de ces élections. Bien d'autres personnalités politiques, certainement moins médiatisés se porteront candidats à ces échéances. La récente déclaration du chef de l'Etat promettant une élection transparente ne fera qu'encourager les nouveaux partis ainsi que les candidats libres. Seulement que le seul et unique enjeu est le temps qui sera accordé à ces partis pour se préparer et mobiliser leurs troupes. D'ailleurs plusieurs d'entre eux ont exprimé le souhait de se voir agréés dans les plus brefs délais. Le ministre de l'Intérieur, lui, a affirmé avant-hier, que 15 partis ont déposé des dossiers et devraient attendre l'adoption de la loi sur les partis pour pouvoir obtenir le fameux sésame. En attendant, on apprend que plusieurs leaders politiques affichent de la méfiance à leur égard, certains avaient même souhaité que leur participation soit reportée sine die.      

Source Les Débats Aomar Fekrache

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 06:46

Janvier 2012 s'annonce chaud

Alger Chomeurs en colere

Une fois de plus le début de l'année prochaine est menacé par de multiples actions : manifestations, sit-in et grèves cycliques.    De nombreuses corporations vont basculer dans la perturbation. Or, les secteurs de la Santé, de l'Education et de l'Enseignement supérieur, les plus sensibles d'ailleurs, seront les plus touchés.

Le début de l'année 2012 ne sera pas de tout repos pour le département de Ould Abbès. Les hospitalo-universitaires entameront une grève cyclique de trois jours par semaine à partir du 8 janvier prochain. Si la tutelle ne réagit pas, ceux-ci menacent de durcir leur mouvement à partir de la deuxième semaine.

Les CHU vont connaître dès le début du mois de janvier prochain des perturbations. Seules les urgences seront assurées, pas les activités chirurgicales, ni les consultations, ni les explorations biologiques et d'imageries.

Les revendications  des hospitalo-universitaires soulevées depuis des années ne sont toujours pas prises en charge par la tutelle. Ce corps, qui réclame l'amélioration des conditions de travail, estime qu'il continue de faire face aux mêmes problèmes de pénurie de médicaments. La question liée au régime indemnitaire de la santé et de la chefferie d'unité n'est toujours pas réglée.

La deuxième tutelle avertie est celle de l'Education, outre les contractuels qui menacent de revenir à la charge,  les corps communs et ouvriers professionnels du secteur de l'éducation  seront en grève à partir du 9 janvier 2012, reconductible dans le cas où le ministère ne répond pas à leurs revendications.Les représentants des corps communs se voient lésés dans leurs droits, ils évoquent une situation socioprofessionnelle catastrophique de ses adhérents, et exigent en effet des pouvoirs publics, l'intégration de la corporation dans le corps de l'éducation.

Sur la plate-forme de revendications figurent notamment, la révision de la classification des corps communs, l'augmentation de la prime de rendement à 40% pour tous les corps communs, le droit à la formation et à la promotion.

Les corps communs n'écartent pas le recours à d'autres formes de protestation (grèves cycliques, grèves de la faim, rassemblements…).

Outre le classement dans le statut particulier des travailleurs de l'éducation vu leurs liens directs avec les élèves et l'équipe pédagogique, ces derniers exigent la promulgation d'un texte de loi à même de protéger les corps communs ainsi que les travailleurs professionnels des dépassements de certains responsables.

La régularisation des contractuels des corps communs et des travailleurs professionnels et leur intégration par l'ouverture de postes budgétaires sont également soulevées.

D'autres débrayages sont annoncés ici et là, on citera celui que prévoient les représentants syndicaux des ouvriers de la zone industrielle de Rouiba. Ils contestent le harcèlement et les dépassements dont sont l'objet des salariés ainsi que le silence des autorités. Notons, qu'une vingtaine de personnes ont été licenciées par le directeur de l'unité

Il a été proposé donc un rassemblement des syndicalistes et de travailleurs, qui sont pas moins de trois mille, le lundi prochain au siège de l'UGTA, sinon une marche vers le ministère du Travail et vers celui de l'Industrie.

 Le secteur du bâtiment n'est pas en reste, les travailleurs algériens de la société chinoise des travaux publics China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), géant chinois du BTP, menacent d'observer une grève le mois de janvier. Pour rappel, les travailleurs revendiquent depuis 2009 une revalorisation de leur salaire, l'application de l'indemnité d'expérience professionnelle, les primes de rendement, de mission, de transport ainsi que celle de panier.

Source Les Débats  Rebiha Akriche

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 06:41

C’est convenu : les élections législatives se tiendront “normalement” au printemps 2012.

presidence algerie

 

Normalement, c’est-à-dire comme avant, avec la Constitution qui a couvert les législatives de 2007 enrichie, depuis, de l’article sur la présidence à vie.
La procédure de l’observation internationale, maintes fois appliquée, n’a jamais assuré la transparence d’une élection, ni en Algérie ni ailleurs. Les spectateurs de l’Union européenne et des Nations unies prennent en général le premier vol. Ceux de la Ligue arabe, de l’OCI et de l’UA, dont la plupart n’ont jamais eu à vivre une élection libre, offriront à leurs hôtes le faux témoignage attendu en guise de remerciements pour l’accueil généralement digne de la noblesse de leur mission.
C’est cette Assemblée clonée sur la précédente qui devra voter la révision constitutionnelle, après un débat de même facture que celui qui aura entouré l’examen des “lois de réformes” en cours de finalisation.
L’Algérie pourra alors passer à la phase de mise en œuvre de la nouvelle Constitution qui fera que le quatrième mandat de l’actuel Président ne sera que le premier de la Constitution de 2012. Il suffira, avant, de passer les deux ans qui séparent l’échéance législative de l’an prochain et celle présidentielle de 2014. En plus de l’attention que les élections locales occuperont en fin d’année 2012, il restera suffisamment de marges d’augmentation, de nouvelles subventions, d’opérations de relogement et d’espaces supplémentaires du bazar à ouvrir.
En politique, il faut beaucoup d’activités pour soutenir l’immobilisme. Et beaucoup d’argent pour financer la dynamique du surplace. Et de ce côté-là, les prévisions sont optimistes. Le régime, qui semble avoir fini par comprendre qu’on ne peut concilier la rapine et la croissance, semble avoir renoncé à la seconde pour entretenir la première.
Alors que le développement est sacrifié et pendant que la prévarication se poursuit, on multiplie les voies d’accès à la rente pour tenir les appétits, toujours plus nombreux, en haleine. L’avidité, démocratisée, aiguisée, corporatiste se substitue à l’adhésion à un projet national qui n’existe pas. L’Algérie sera, décidément, et pour longtemps encore ce que le hasard de la lutte des coteries et les aléas de conjoncture pétrolière en feront.
Maintenant que l’élection d’une nouvelle assemblée est à l’ordre du jour. Les députés de l’actuelle assemblée pourront bientôt s’en aller avec la satisfaction de la mission accomplie. En confirmant qu’ils préfèrent dépendre des besoins d’un système rentier que de se soumettre à la volonté indépendante de leurs électeurs, ceux d’entre eux qui souhaitent rempiler auront tout fait pour que leur “réélection” soit possible. Ils ont toutes leurs chances parce que le système qui les a promus n’a pas changé, parce qu’ils l’ont aidé à se “réformer” sans changer.
Changement d’ambiance : les débats qui les ont — et nous ont — occupés vont laisser place à la guerre des quotas, puis à l’alchimie de listes électorales et, enfin, à la machine à doser les résultats électoraux.
L’Algérie qui se réforme ressemble tellement à l’Algérie qui se rechute.
Source Liberté Mustapha Hammouche

musthammouche@yahoo.fr

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 06:38

Pas de seconde lecture et élections transparentes

bouteflika fixe le calendrier des reformes

Le président de la République a tranché en Conseil des ministres : pas de seconde lecture des réformes tant décriées par l’opposition. Pour lui, le Parlement a décidé, en toute démocratie, des aménagements et autres renoncements.
En annonçant la fin de mission du Parlement, juste à la fin de la session en cours, le président Bouteflika aura attendu l’ultime quart d’heure pour le faire. Que signifie, en fait, cette dissolution qui intervient quelques semaines seulement avant la fin de mandat de l’APN ? Il est clair que le vent de révoltes, qui souffle sur le monde arabe, y est pour quelque chose. Le président Bouteflika tient à montrer à l’opinion internationale qu’il tient à ses promesses d’engager des réformes politiques. Sans attendre que le corps électoral soit convoqué, le gouvernement avait déjà entamé les préparatifs matériels pour ce scrutin. Le début de l’année prochaine sera marqué par le lancement d’une campagne de sensibilisation à travers les médias publics. Le corps électoral sera convoqué au lendemain de la fin de l’actuelle session parlementaire. Les élections législatives se tiendront, donc, à la fin mars, début avril. Les partis de l’Alliance présidentielle, chacun de son côté, sont déjà entrés en campagne, alors que les nouveaux partis attendent toujours leur agrément. Bonne nouvelle pour eux, puisque le président Bouteflika a confirmé que ces partis prendraient part au scrutin législatif. Le président Bouteflika a exprimé sa satisfaction pour le respect observé jusqu’ici du calendrier arrêté pour la mise en œuvre des réformes qu’il a annoncées le 15 avril dernier. “Le gouvernement a été au rendez-vous en déposant sur le bureau du Parlement l’ensemble des projets de loi relatifs à ces réformes. Le Parlement finalise, quant à lui, en ce moment, souverainement et démocratiquement, sa prise de décision sur ces projets de loi, dont ceux revêtant un caractère organique qui feront l’objet d’avis du Conseil constitutionnel”, a indiqué le président de la République. Donc, pas de seconde lecture des réformes sauf si le Conseil constitutionnel en décide autrement. Le président de la République tient à sa promesse de révision de la Constitution “comme je l’ai déjà annoncé en avril dernier, je soumettrai au Parlement le projet de révision de la Constitution dans le respect des dispositions énoncées par cette loi fondamentale”. Cette révision interviendra avec l’élection d’une nouvelle assemblée. Une sorte de constituante qui ne dit pas son nom. Le chef de l’État se veut rassurant quant à la bonne tenue des législatives du printemps prochain. “Je me réjouis de la prochaine tenue des élections législatives dans une pluralité sans précédent, avec la participation d’une classe politique qui sera renforcée par de nouveaux partis et les facilitations que la loi a mis en place en faveur des candidats indépendants.”
Le président de la République a également réitéré sa détermination à veiller à la réunion de toutes les garanties de transparence des prochaines élections législatives, annonçant que l’Algérie fera appel, à cette occasion, aux observateurs internationaux. Ces garanties et des gages de bonne foi vont-ils suffire pour convaincre les opinions nationale et internationale ? Déjà certaines voix, de l’intérieur commencent à douter de la volonté d’ouverture affichée par le pouvoir. Le printemps, comme par hasard, sera déterminant pour l’avenir de l’Algérie. On verra bien si le changement en douceur prôné par le pouvoir donnera ses fruits, ou si, au contraire, montrera toutes ses limites.
Source Liberté Azzeddine Bensouiah

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 06:35

Marché algérien : Ubifrance accompagnera 750 entreprises françaises

Ubifrance.jpg

Le réseau algérien de l’agence française pour le développement international des entreprises (Ubifrance Algérie) s’est fixé pour 2012 un objectif d’accompagner 750 entreprises françaises, cherchant à établir des partenariats avec des porteurs de projets algériens.

La mission économique d’Ubifrance Algérie compte à cet effet s’orienter vers des actions ciblées par secteur économique pour assister ce nombre important d’entreprises dans la prospection du marché algérien, a expliqué son directeur Alain Boutebel, lors de la présentation du plan d’action de la mission pour l’année 2012.

Des rencontres en Algérie et en France sur le marché algérien sont prévues à cet effet pour accompagner les entreprises françaises à la recherche de partenaires algériens publics ou privés et pour détecter les porteurs de projets algériens et les appuyer dans leur démarche partenariale avec l’offre française, a expliqué M. Boutebel.

Ubifrance Algérie prévoit aussi des missions de découverte de plusieurs secteurs économiques, des rencontres avec des industriels algériens et l’accompagnement de 10 pavillons France sur les salons internationaux en Algérie.

Organiser 25 missions dans des secteurs porteurs

Pour 2012, Ubifrance se fixe pour objectif d’organiser 25 missions dans des secteurs porteurs, dont presque la moitié est axée sur les secteurs des infrastructures, de l’industrie, de l’énergie et de la maintenance industrielle.

Selon M. Boutebel, Ubifrance Algérie et le ministère de l’industrie et de la promotion de l’investissement se sont mis d’accord juste après le forum de partenariat algéro-français de mai 2011, à travailler par cible et à approfondir les projets de partenariat retenus lors de cette rencontre.

Le directeur de la mission économique à l’Ambassade de France à Alger a affirmé que certains de ces projets ont bien avancé et ont même été sanctionnés par la conclusion de contrats de partenariat à l’instar de celui conclu entre l’entreprise algérienne Star fruit et l’entreprise française SH Biaugeaud, spécialisée dans l’installation et la fourniture des équipements pour les unités agroalimentaires.

Il est à rappeler que la France est présente en Algérie à travers 450 entreprises qui emploient 35.000 salariés et génèrent plus de 100.000 emplois directs, selon les chiffres d’Ubifrance. L’Algérie est le premier partenaire commercial de la France en Afrique et son troisième fournisseur de gaz au niveau mondial.

Source Algérie Plus Lila Ghali

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 06:31

  Eau portable : Seaal investit la wilaya de Tipasa

guide-tipasa.jpg

 

L’entreprise veut instaurer une nouvelle culture et de nouveaux réflexes en matière de gestion du réseau d’eau potable et celui de l’assainissement.

Jean-Marc Jahn, directeur général de la Seaal (Société des eaux et de l’assainissement d’Alger), accompagné de ses proches collaborateurs, a animé, lundi dernier, au chef-lieu de la wilaya de Tipasa, une conférence se rapportant à la prise en charge officielle de la gestion de l’eau et de l’assainissement sur tout le territoire de la wilaya, à compter du 2 janvier prochain.  Les populations des localités de la wilaya de Tipasa se rendront compte  ainsi du changement. Le patron français avait instruit ses éléments à marquer cet événement en «menant des actions symboliques pour opérer un basculement rapide dans le référentiel Seaal». Les personnels de l’ADE et de l’ONA sont récupérés par la Seaal.

Une nouvelle culture et un nouveau réflexe sont attendus en matière de gestion du réseau d’eau potable et celui de l’assainissement. Le nouvel opérateur, Seaal, fort de son expérience dans la wilaya d’Alger, compte s’engager dans des actions plus percutantes pour répondre aux aspirations des consommateurs et des autorités locales. Les experts de la Seaal avaient présenté un diagnostic de la situation du secteur, qui a révélé moult défaillances et lacunes, en matière de gestion des moyens humains et des ressources, un état général du patrimoine préoccupant.

Les coupures de courant récurrentes, les nombreuses fuites d’eau, l’absence de cartographie des réseaux AEP et d’assainissement, le déficit en matière d’entretien en amont et en aval des réseaux ainsi que l’accueil de la clientèle qui laisse à désirer, figurent parmi les points ayant fait l’objet de l’évaluation effectuée par la Seaal et Suez Environnement. Entreprendre dès le 2 janvier des démarches visant à engager des réformes pertinentes dans la gestion du service public de l’eau et de l’assainissement au niveau de la wilaya de Tipasa, tel est l’objectif annoncé par Jean-Marc Jahn devant une assistance composée des chefs de daïra et des P/APC de la wilaya. Les responsables de Sonelgaz et d’Algérie Télécom de Tipasa doivent montrer un autre visage face à ce nouveau partenaire exigeant pour satisfaire ses abonnés. Le laxisme et la routine ne doivent plus figurer dans le quotidien.

Les responsables de la Seaal insistent déjà sur l’efficacité pour obtenir des résultats satisfaisants. Le wali de Tipasa, tout en assurant la disponibilité de la wilaya pour les efforts de la Seaal sur son territoire, a demandé au DG de cette société de prendre en charge dans son diagnostic, toujours en cours, la prochaine mise en exploitation du barrage de Kef Eddir (Damous).  
Source El Watan M'hamed Houaoura

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 06:24

Algérie - Des élections législatives en présence d'observateurs internationaux

urne transparente

 Les prochaines élections législatives auront lieu au printemps prochain et pour garantir leur "transparence" elles seront ouvertes à des observateurs internationaux, a annoncé un communiqué du Conseil des ministres dimanche.

"Le corps électoral sera convoqué dès la fin de la session d’automne du parlement pour la tenue, au cours du printemps prochain, des élections législatives, puis, comme je l’ai déjà annoncé en avril dernier, je soumettrai au Parlement le projet de révision de la Constitution dans le respect des dispositions énoncées par cette Loi fondamentale", a déclaré le président Abdelaziz Bouteflika. Aucune date n'a été avancée pour ce scrutin. Les précédentes législatives ont eu lieu en mai 2007 après 19 jours d'une campagne électorale très peu suivie.

Le président Bouteflika a annoncé que l'Algérie fera appel aux observateurs internationaux et a chargé le gouvernement "d’engager sans délai les démarches requises auprès de la Ligue des Etats arabes, de l’Union africaine, de l’Organisation de la Conférence islamique, de l’Union européenne et des Nations unies pour inviter toutes ces organisations à dépêcher de manière significative leurs observateurs aux prochaines législatives", poursuit le communiqué.

"En attendant, je me réjouis de la prochaine tenue des élections législatives dans une pluralité sans précédent, avec la participation d’une classe politique qui sera renforcée par de nouveaux partis et les facilitations que la loi a mises en place en faveur des candidats indépendants", a souligné le chef de l'Etat.

L’élaboration des textes réglementaires requis pour l’organisation des élections législatives a été entamée et ces derniers seront disponibles dans les quelques jours qui suivront la convocation du corps électoral, précise le communiqué.

Le président algérien était sorti de sa réserve mercredi pour défendre ses réformes politiques, sévèrement critiquées par l'opposition et une partie de son propre camp à l'Assemblée nationale.

Il avait indiqué que l'Algérie avait œuvré avec "responsabilité" pour garantir "un climat propice à des réformes politiques", à la lumière des révoltes dans les pays arabes.

Ces réformes avaient été annoncées par le président Bouteflika le 15 avril dans un discours à la nation en réponse à une vague de protestations et d'émeutes dans le pays, dans la foulée du Printemps arabe.

Source Le Matin DZ AFP

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 06:21

Le "printemps algérien" mal engagé

besoin de democratie et mieux vivre

 

Il aura finalement accepté les modifications apportées à ses textes de réformes politiques. Dimanche, lors du Conseil des ministres, le président Bouteflika ne s’est pas attardé sur le sujet. « Contrairement à ce à quoi je m’attendais, le président n’a exprimé aucune gêne à propos des modifications apportées par le FLN aux projets de loi », explique une source gouvernementale. Le président, toujours selon notre source, s’est contenté d’insister sur l’opportunité de réussir les réformes engagées dans le sillage du printemps arabe. 

Pourtant, le processus de réformes politiques est mal engagé. Les textes votés sont bien en‑deçà des promesses faites par le président lors de son discours du 15 avril. Les prochaines élections législatives vont se dérouler sans que n’ait été modifiée la Constitution, qui permet un système de gouvernement presque inédit dans le monde, dans lequel le Premier ministre n’est, en effet, pas nécessairement issu de la majorité à l’APN. En clair : un parti peut donc remporter les élections législatives sans avoir la garantie de gouverner, ni surtout celle d’appliquer son programme. Selon la Constitution actuelle, le Premier ministre « met en œuvre le programme du président de la République et coordonne, à cet effet, l'action du gouvernement. Le Premier ministre arrête son plan d'action en vue de son exécution et le présente en Conseil des ministres ».

Dimanche, en Conseil des ministres, le président Bouteflika n’a justement donné aucune garantie de modification de la loi électorale, un point pourtant important pour inciter les formations politiques de l’opposition à prendre part au suffrage. Certes, une révision de la Constitution, qui devrait rééquilibrer les pouvoirs entre le président et le Premier ministre, devrait avoir lieu après les législatives. Se poserait alors la question de l’avenir du programme du chef de l’État. Officiellement les projets du quinquennat ont déjà été lancés. Curieusement, cette question ne figure pas non plus dans les revendications des partis d’opposition.

La difficile question de l’alliance avec les islamistes

En fait, dans l’élaboration des réformes tout comme dans la préparation des élections, le pouvoir semble agir avec une certitude : l’Alliance présidentielle – ou au minimum le duo FLN‑RND – sera majoritaire. Une certitude exprimée de manière à peine voilée, hier lundi 19 décembre, par Abdelaziz Belkhadem lors d’une conférence de presse. Il a écarté l’hypothèse d’un raz-de-marée islamiste en Algérie, jugeant que « les courants islamistes ne dépasseront pas au total les 35 % lors des prochaines élections ».

Mais avec un tel taux, le courant islamiste deviendrait, à n’en pas douter, la première force politique du pays. Rappelons qu’en 2007, même le FLN n’avait pu atteindre ce score. Du coup, une simple alliance entre le courant islamiste et les indépendants – ou même avec un autre parti de l’opposition – bloquera les projets du futur gouvernement. Cela ne semble pas pour le moment inquiéter le pouvoir qui a évacué la question par voie législative, intégrant l’article 4 de la loi sur les partis politiques en vue d’écarter l’aile extrémiste de la mouvance islamiste, les cadres de l’ex‑FIS, principalement ceux basés à l’étranger.

Adha Felahi, ancien cadre d’El Islah actuellement conseiller du ministre des affaires religieuses, rappelle d’ailleurs l’initiative qu’il avait menée avec plusieurs militants des droits de l’homme pour faciliter le retour des cadres exilés du FIS dissous : « L’initiative est tombée à l’eau. Même si le gouvernement n’y a pas répondu négativement, il n’a donné aucune garantie pour permettre un procès juste et équitable par la justice algérienne ». Cette absence de garanties a « semé le doute chez les militants », poursuit notre interlocuteur. Adha Felahi craint à présent « l’utilisation de ces cadres par les capitales occidentales pour perturber la stabilité du pays, comme cela fut le cas pour nos voisin

Source Tout sur l’Algérie Katia Mehdi

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0