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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 21:16

La voiture la moins chère du monde, est commercialisée le 23 mars 2009

La Tata Nano, voiture la moins chère du monde, est commercialisée le 23 mars 2009
La Tata Nano est enfin commercialisée aujourd'hui en Inde après un retard de production de près de 6 mois.
La date officielle de la commercialisation nationale est le  23 mars 2009.
Mais les carnets de commande ne seront ouverts dans les concessions que début avril alors même que les premiers exemplaires seront visibles sur les routes indiennes dès l'automne 2009.
Avec un prix de base de 100 000 roupies (soit 1 560 euros), cette petite automobile est la moins chère du monde. A peine mise en vente, elle emprunte déjà le surnom de "voiture du peuple" de la mythique Volkswagen Coccinelle.
Le succès commercial sera sans nul doute au rendez-vous. Les dirigeants de Tata pronostiquent de vendre entre 500 000 et 1 millions de Nano soit un volume de production sans précédent dans l'histoire de l'automobile.
Dans un pays de plus de 1,15 milliards d'habitants, la plus grosse difficulté du groupe Tata ne sera pas de trouver des acquéreurs mais au contraire d'arriver à fournir ses clients.
Le réseau commercial Tata prévoit ainsi d'organiser des tirages au sort afin de sélectionner de manière impartiale les heureux et donc chanceux premiers propriétaires d'une Nano.
La Nano est motorisée par un bloc 2 cylindres de 624 cm3. Son équipement de série ne comprend pas la direction assistée, ni les vitres électriques ni la climatisation.

Source l’internaute

Le Pèlerin

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 00:18

Les dessous des négociations entre l'Algérie et l’UE

Les négociations entre l’Algérie et l’Union européenne en vue de l’adhésion à l’OMC sont bloquées, a confié un haut fonctionnaire de la Commission européenne, membre de l’équipe de négociations côté UE. Elles butent principalement sur la double tarification des prix du gaz en vigueur en Algérie et sur les aspects techniques, a-t-il ajouté. En clair, l’Algérie applique des prix du gaz sur le marché intérieur jugés bas et des prix du gaz exporté beaucoup plus élevés tels que pratiqués sur les marchés internationaux. L’UE veut que l’Algérie aligne les prix domestiques sur les prix internationaux. L’Algérie y perd un avantage compétitif si elle cède sur ce point avec comme conséquence une moindre attractivité des investissements dans des secteurs à fort potentiel exportation comme la pétrochimie, l’aluminium et autres industries de transformation. Une telle concession entraînera une hausse des prix du gaz en Algérie. L’argumentaire selon lequel l’Algérie n’accorde pas de subventions pour soutenir les prix du gaz et les garder à des niveaux bas n’a pas convaincu la partie européenne, poursuit le représentant de la Commission européenne. L’Algérie défend, rappelons-le, le principe que les prix domestiques intègrent le coût de revient et les marges. Selon la même source, l’UE demande que l’argumentaire algérien soit exposé par écrit à la partie européenne. Ce qui n’a pas été encore fait.
Sur les véhicules d’occasion, autre point d’achoppement dans les négociations, l’UE serait prête en revanche à céder. “Nous avons compris la nécessité pour l’Algérie d’assainir le marché.” En termes plus clairs, l’UE n’était pas favorable à l’interdiction d’importation des véhicules d’occasion considérée comme une restriction à la liberté de commerce. Autrement dit, elle voulait lever cette mesure. L’Algérie est restée sur sa position, arguant que la levée de l’interdiction conduirait à l’introduction de véhicules d’occasion, non conformes en Algérie. L’Algérie n’est pas une poubelle, font valoir les Algériens. Cet argumentaire a fait infléchir la position européenne.
Selon la même source, l’UE reproche à la partie algérienne d’éviter les travaux techniques sans lesquels les négociations ne peuvent avancer. Pour le haut fonctionnaire, ce travail n’est pas fait. Il reste des points à régler. Au cours de la réunion de novembre 2008, on a fait l’inventaire. L’Algérie a modifié son offre en matière de services. Elle a, autrement dit, présenté une nouvelle offre. La partie européenne a demandé à bénéficier de l’exception dans le secteur audiovisuel. “Une fois ces points réglés, l’adhésion de l’Algérie à l’OMC doit aller plus vite”, a ajouté la même source.
À noter que ces discussions sont menées en vue de conclure un accord bilatéral entre l’Algérie et l’UE. L’Algérie doit signer des accords bilatéraux avec les pays membres de l’OMC, principalement avec ses principaux partenaires, un préalable à son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce. À noter que les arrangements principalement avec l’UE et les États-Unis ouvrent pour l’Algérie les portes de l’accession à l’OMC. Les négociations sont en cours pour ouvrir davantage le marché algérien. Par ailleurs, les négociations sont en cours pour ouvrir davantage le marché algérien dans les secteurs de l’agriculture et des services. L’accord d’association n’a pas prévu ces deux volets. Selon le haut fonctionnaire, la promesse a été donnée par la partie algérienne d’ouvrir son marché dans les deux secteurs. Les discussions sur ce sujet entrent dans le cadre des négociations de l’OMC. Rappelons que l’Algérie et l’UE ont convenu de conclure un accord sur les services dans le cadre des négociations d’adhésion de l’Algérie à l’OMC. “Nous encourageons beaucoup l’Algérie à adhérer à l’OMC”, disent des hauts fonctionnaires de la Commission européenne.
Autre volet important des relations entre l’Algérie et l’UE, c’est la mise en œuvre de l’accord d’association, entrée en application en septembre 2005. Les données communautaires indiquent que le flux commercial à l’instar des autres pays de la rive sud, entre l’Algérie et l’UE, a augmenté de façon considérable depuis le lancement du processus de Barcelone. Elle importait pour 4,7 milliards d’euros en 95 contre 9,8 milliards d’euros en 2008, soit une croissance annuelle de 6,9%. L’Algérie exportait pour 6,1 milliards d’euros en 95, contre 24 milliards d’euros en 2006. Au tableau gris reste l’investissement. Lors d’une rencontre avec le Chef du gouvernement en février 2008 dernier avec la délégation de l’UE, le responsable de l’Exécutif a exprimé la déception côté algérien sur les résultats de cet accord, rapporte le haut fonctionnaire de l’UE. L’accord d’association n’a pas entraîné un flux important d’investissements européens en Algérie, tel a été le reproche du Chef du gouvernement. Pour la partie européenne, l’Algérie reste un pays difficile pour les investisseurs. Elle considère que le climat d’affaires est caractérisé par une instabilité juridique : application rétroactive des lois. Le haut fonctionnaire a cité un cas d’une entreprise française qui a rencontré des difficultés en Algérie. Elle voulait acheter des tuyaux usagés en vue de leur réexportation. “On lui a demandé des certificats qui n’existent même pas”, ajoute la même source. La bureaucratie donne un signal que l’Algérie n’est pas favorable aux investissements étrangers.
Cela explique pourquoi les investisseurs ne viennent pas. Pour le haut fonctionnaire, le contact direct qui a duré deux heures avec le Chef du gouvernement sur l’accord d’association a été négatif. Ce dernier a argué que l’arrangement n’a pas développé les échanges. On a répondu que d’après nos statistiques, le commerce a progressé. En revanche, on a dit que l’Algérie a un problème plutôt de diversification de ses exportations, de créer des emplois pour occuper sa jeunesse et qu’elle devrait être plus ouverte aux investissements étrangers. En matière de politique de voisinage, l’Algérie avait exprimé sa volonté de ne pas y participer. Qu’a-t-on à gagner ? Actuellement, l’Algérie n’a pas besoin de crédits. Elle ne veut s’engager sur les aspects politiques : démocratie, droits de l’Homme et bonne gouvernance, des conditionnalités pour mettre en route le plan d’action en contrepartie d’un soutien financier. Des derniers contacts au mois d’octobre 2008, il ressort que l’Algérie envisage un dialogue plus poussé avec l’Union européenne. Autrement dit, il y a une volonté algérienne de coopérer de façon plus poussée via une feuille. “On a un nouveau texte, une feuille de route”, indique un haut fonctionnaire de l’UE.
Contenu : des travaux en sous-comités sont prévus entre la partie algérienne et la partie européenne. Le texte programme des discussions en sous-comité sur l’agriculture, le commerce, la douane, la recherche universitaire. Ces travaux aborderont les aspects de contrôle phytosanitaires, le climat d’affaires, en vue d’améliorer la capacité d’attirer les investissements étrangers. Par ailleurs, plusieurs actions sont en cours avec les Douanes algériennes pour améliorer la capacité institutionnelle. Un nouveau code des douanes est élaboré en coopération avec l’assistance technique de l’UE. Les discussions porteront également sur la sécurité de la chaîne logistique en matière de transport des marchandises. Les discussions sur la libéralisation de l’agriculture sont reportées à plus tard. Les réunions des sous-comités se tiennent chaque année, le comité d’association composé de hauts fonctionnaires des deux parties se réunit également en principe chaque année. Le conseil d’association se tient aussi tous les ans.
Quant au partenariat stratégique entre l’UE et l’Algérie en matière d'énergie, il est au stade des discussions préliminaires. L’accord est bloqué, selon le ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, en raison de l’absence de garanties quant à son applicabilité à l’ensemble des pays membres de l’OMC, faute de coordination au sein de l’UE. Il convient de rappeler ici que suite au différend entre la Russie et l’Ukraine sur le transit du gaz, ayant conduit à une coupure d’approvisionnement ayant touché l’Europe, l’UE a ressenti la nécessité de diversifier ses sources d’approvisionnement et partant de conclure un partenariat stratégique avec un grand gazier comme l’Algérie. Quant à l’Union pour la Méditerranée qui consacre la volonté commune des pays de l’UE et des pays tiers méditerranéens de concrétiser les objectifs de la déclaration de Barcelone : création d’un espace de paix, de stabilité, de sécurité et de prospérité partagée, est au point mort après l’agression israélienne contre Gaza. Cette union, dont la conception et la naissance ont été difficiles, joue aujourd’hui sa survie. L’Algérie nourrit des griefs contre la démarche et les décisions ayant permis le démarrage de cette construction. L’Union n’a pas non seulement les moyens financiers de sa politique mais se complique les choses avec un secrétariat politique et non technique. Considérée par l’initiateur du projet comme un acteur central de cette construction, l’Algérie ne co-présidera pas pourtant l’union. Elle n’abritera aucune structure de l’union.

Source  Liberté

Le Pèlerin

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 21:03

 «Le pétrole c’est de la politique 90%»
Henri Simmonet, commissaire européen

 

Dans un article précédent et que j’avais intitulé «A quoi sert l’OPEP?» j’avais pointé du doigt le fonctionnement erratique de cette institution qui a eu ses heures de gloire dans les années 70 avec des ministres de la trempe de Zaki Yamani ou encore Belaïd Abdesslam. Souvenons-nous au plus fort de la guerre de Ramadhan de 1973 (Kippour dans la vulgate occidentale) ces deux ministres, l’un représentant les réserves les plus importantes au monde, l’autre un pays pionnier de la reprise en main des richesses pétrolières avec le fameux «Kararna t’emime el Mahroukate» qui continue encore à résonner dans les oreilles de certains «nostalgériques».(1)
Comment se présente la situation actuelle? Dimanche dernier, pour rappel, certains opérateurs tablaient sur une nouvelle réduction de la production de l’OPEP à l’occasion de la réunion du cartel du 15 mars à Vienne. Même le marché avait anticipé par ailleurs une diminution des stocks hebdomadaires aux Etats-Unis, le consensus établi par Reuters prévoyant une baisse de 400.000 barils des réserves de brut et de 800.000 unités de celles d’essence. Les prix actuels du pétrole ne sont pas «rentables et justes» pour les Etats producteurs et les membres de l’Organisation des pays exportateurs (OPEP) veulent «les augmenter», avait déclaré le ministre irakien du Pétrole, Hussain al-Shahristani.
Dans le cadre du G20 un signe: le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a déjà exprimé son souhait de se réunir avec les pays exportateurs de pétrole pour trouver des solutions à cette situation de crise. Ce signe en direction de l’Opep, est plus particulièrement adressé à l’Arabie Saoudite admise au G20 pour ses centaines de milliards de dollars sollicités par les Etats-Unis mais aussi pour sa capacité à imposer les décisions «modérées», comprenons celles qui ne perturbent pas les Etats-Unis et les pays industrialisés.
«Spirale descendante»
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) agence qui défend avec force et intelligence les intérêts des pays industrialisés, a de nouveau rabaissé ses estimations de la demande pour 2009 à 84,4 millions de barils par jour dans son rapport mensuel publié vendredi 13 mars la veille de la réunion de Vienne forçant aussi la main à l’OPEP. Mieux, elle affirme que l’OPEP met totalement en œuvre les baisses déjà annoncées, l’OPEP aurait appliqué jusqu’à présent à 80% son engagement de réduction. «Cela va commencer à tendre l’approvisionnement du marché à partir du second trimestre», et donc à apporter un soutien supplémentaire aux prix que l’OPEP souhaite voir remonter vers 75 dollars le baril, remarque David Fyfe. Une baisse de plus «risque donc d’aller trop loin» et «d’entraîner une envolée des prix du brut» à la fin de l’année, ce qui est «la dernière chose dont l’économie mondiale a besoin en ce moment», avertit l’analyste. Si la demande de pétrole venait à s’accroître dans le courant de 2009, l’OPEP serait en mesure de dominer le marché, avertit l’Agence internationale de l’énergie. «Il semblerait que nous soyons dans une spirale descendante sans être en mesure de s’en échapper», souligne David Fyfe, le rédacteur du rapport de l’AIE. «Tant que nous ne verrons pas de stabilité sur les plans financier et économique, la faiblesse prévaudra dans le secteur de l’énergie», a-t-il ajouté. La production des pays producteurs hors OPEP n’a progressé que de 200.000 barils par jour, alors que du côté de l’OPEP, les baisses annoncées se sont établies à 4,2 millions de barils par jour. Elles ont été suivies à 80%.
L’OPEP est donc tenue en tenaille d’un côté par l’AIE qui publie avec le DOEA des prévisions alarmistes et de l’autre par le G20 qui, dans l’ensemble, à l’exception notable de l’Arabie Saoudite, est composé de pays demandeurs de pétrole. De ce fait, ce dernier pays qui fait partie du G20 de par sa position au sein de l’OPEP a reçu instruction de «calmer le jeu» et de discipliner les récalcitrants. L’OPEP a renoncé à une nouvelle réduction de sa production. En excluant dimanche 15 mars de réduire à nouveau sa production, l’OPEP n’a pas seulement aidé à une future reprise économique mais aussi contribuera sans doute à réchauffer les relations avec les Etats-Unis. Rien n’est donc réglé. L’OPEP a décidé de ne rien changer...jusqu’à sa réunion de mai qui tiendra compte du sommet du G20 qui aura lieu le 2 avril prochain; au lendemain du 1er avril! Une nouvelle réunion devrait se tenir à Vienne le 28 mai pour refaire le point sur la situation du marché, notamment après le sommet du G20, à Londres, le 2 avril, a expliqué le ministre du Pétrole du Qatar, Abdallah al-Attiyah. «Je pense que c’est une décision responsable, laquelle permet aussi de donner au G20 la chance de faire son travail le 2 avril», souligne de son côté le ministre algérien du Pétrole, Chakib Khelil.
En un mot comme en mille: tout est lié aux Etats-Unis et à une moindre mesure au G20. «La décision, écrit Barbara Lewis, du cartel de se conformer à des objectifs de production déjà fixés lors des réunions précédentes survient deux jours à peine après un coup de fil passé par le président américain Barack Obama au roi Abdallah d’Arabie Saoudite. L’OPEP a indiqué dimanche dernier que la détérioration de l’économie mondiale, dont la reprise passe entre autres par un pétrole au prix raisonnable, avait été déterminante dans sa prise de décision. Il s’agit également d’un cadeau de bienvenue à l’égard de la nouvelle administration américaine. La décision de l’OPEP de ne pas réduire ses objectifs de production a été saluée par le secrétaire américain à l’Energie, Steven Chu, même s’il s’est empressé de rappeler que les Etats-Unis comptaient toujours réduire leur dépendance énergétique. Les analystes estiment également que les pressions modérées de Barack Obama, pour autant qu’il y en ait eues, ont sans doute été moins mal perçues que celles de son prédécesseur George Bush, et qu’elles ont grandement facilité les débats et l’atteinte d’un consensus.»
La tenue du sommet du G20 à Londres, début avril et auquel Riyad est invité, aurait également pesé dans la balance, estiment de nombreux observateurs qui pensent que cet élément a sans doute été évoqué dans la conversation entre Obama et le souverain saoudien. Dans son communiqué final, l’OPEP souligne qu’elle «espère que les décisions qui seront prises lors de la réunion d’avril 2009 du G20 pourront contribuer à une amélioration sensible de l’économie mondiale». Al-Naïmi a précisément dit qu’à 40 dollars le baril, le pétrole était trop bon marché pour garantir de nouveaux investissements dans la production, pour lesquels il faudrait qu’il évolue autour de 60 à 75 dollars.(2) Les pays rentiers sont tenus responsables de la crise et laissent une mauvaise impression de gaspillage pendant que le monde industrialisé traverse une zone de turbulence financière unique dans l’histoire Pour rappel, grâce à la hausse des cours, les grandes compagnies pétrolières mondiales ont enregistré de nouveaux bénéfices record en 2006. Chevron enregistre une hausse de 22%. Le brésilien Petrobras annonce le profit le plus élevé de son histoire, à 11,8 milliards de dollars, en hausse de 9%. Le bénéfice de Total, cinquième mondial est proche de 12,5 milliards d’euros. Le n°1 mondial, l’américain ExxonMobil, a, par exemple, 45 milliards de dollars sur l’année 2008 pour environ 100.000 travailleurs, sans drapeau, sans territoire, sans armée, mais avec des concessions, de l’intelligence et plusieurs centres de recherche qui regroupent un millier de docteurs.

Des profits record

Leurs profits atteignent, écrit Etienne Gernelle, des records en 2007: 40 milliards de dollars pour Exxon, 27 pour Shell, 19 pour Chevron et 16 milliards environ pour Total. Mais, au robinet, le débit faiblit. Devant cette impasse, deux stratégies: d’un côté, Exxon, qui laisse venir, affectant à peine la moitié de ses bénéfices à l’investissement. De l’autre, Shell ou Total, qui y consacrent l’équivalent de leurs profits. Mais où? Dans ce qui reste: les bruts lourds, l’offshore profond, le pétrole de l’impossible...«Nous devons nous concentrer sur ce qu’il y a de plus difficile. Si nous sommes bons là-dedans, nous ferons beaucoup d’argent», estime Jeroen van der Veer, le patron de Shell. Et puis, il y a les énergies alternatives. BP et Shell s’y sont lancées à fond. Cette dernière espère même produire du diesel à partir d’algues...Total mise sur le nucléaire. «Je n’ai jamais vu autant d’accent mis sur l’innovation», a noté récemment Daniel Yergin, historien et «oracle» de l’or noir. Faute de pétrole, les majors cherchent des idées.(3)
Les compagnies ne s’arrêtent donc, pas d’innover contrairement à l’OPEP et aux pays qui la composent, à titre d’exemple, les changements climatiques ne semblent pas inquiéter les pays rentiers qui ne veulent pas prendre leur part du fardeau de la réduction des gaz à effet de serre en appelant à consommer moins, à consommer mieux et à développer des énergies alternatives en y investissant dans les grandes compagnies des énergies renouvelables des pays occidentaux. Au contraire, en rentiers frileux sans aucun cap, ils placent leurs excédents qu’ils n’ont pas gaspillés dans des comptes des pays occidentaux et naturellement ils font tourner ces économies. La seule initiative qui serait viable si ce n’était pas une utopie est celle de créer une ville sans CO2 en plein désert dans les Emirats. Naturellement, elle a les faveurs de la presse et des Occidentaux qui y voient là une excellente façon de satisfaire des lubies sans lendemain pour la planète, de princes des Mille et Une Nuits contre devises sonnantes et trébuchantes.
On se souvient du forcing américain pour inonder le marché. En juin 2008, les deux injonctions de Bush ont amené l’Arabie Saoudite, contre la volonté de l’OPEP, à inonder le marché donnant le signal de la débâcle des prix du pétrole. Malgré cela, le Congrès américain aurait-il voté en mai 2008, à une très large majorité, républicaine et démocrate confondus, une loi anti-OPEP! En fait, depuis le milieu des années 70, elle a commencé à perdre son influence suite à l´avènement de l´AIE, véritable machine de guerre créée par Kissinger, le secrétaire d´Etat américain dont le but était de casser l´OPEP. Depuis près de trente ans maintenant, l´OPEP a accepté de se mettre sous la protection américaine qui dicte ses désidératas par pays du Golfe interposés. «Faute d´avoir mis en place des mécanismes de réaction adaptés à l´évolution du marché, le cartel des exportateurs en est réduit, aujourd´hui, à naviguer à vue. Pour éviter une telle volatilité, l´OPEP devrait pouvoir disposer, à l´instar des banques, de moyens très sophistiqués pour contrôler la masse monétaire. Mais l´Organisation est une vieille machine mal adaptée à l´économie évolutive d´aujourd´hui.» Selon Robert Mabro, directeur du Centre d´études énergétiques d´Oxford, «il n´y a pas eu de changement d´approche depuis 1982». Et les ministres des pays producteurs continuent de se livrer à ce travail de divination risqué consistant à présager de la demande. Pour Léo Drollas, directeur adjoint du Centre d´études pour l´énergie mondiale basé à Londres, «ils ne pensent pas à long terme. Quand ils le font, c´est trop peu et, souvent, trop tard». Comme l´écrit Jean-Michel Bezat, «l’OPEP court après les événements, mais elle n´a pas de gestion active des marchés». Robert Mabro ironisait volontiers sur l´impuissance de l´OPEP: «Elle devrait envisager de prendre un sac de thé comme logo, parce qu´elle ne marche que dans de l´eau chaude.» Autrement dit, «quand la maison brûle et que les prix se replient trop vite, comme on le constate depuis juillet». (4)
S‘agissant du pétrole, nonobstant cette crise financière, la consommation mondiale reprendra. Les réserves s’épuisent. En 2008, et ce, pour la 1ère fois, comme le précise Dr Fatih Birol (chef-économiste de l’AIE, l’Agence a réalisé une analyse détaillée de la situation, champ par champ (ou bottom-up); analyse qui est donc bien plus précise et fiable. Ils ont analysé les 800 champs pétroliers les plus importants qui contribuent pour les 2/3 environ de la production mondiale. Et sur ces 800 champs, environ 600 sont en déclin (soit 75%); avec un taux de déclin annuel de 6,7% et 9,1%. Et donc, pour maintenir le niveau actuel de la production de pétrole (environ 86 millions de barils par jour) d’ici 2030, il faudrait découvrir et produire 43 MBJ juste pour compenser le déclin naturel comme le précise Dr Birol (’équivalent de 4 nouvelles Arabie Saoudite). Une mission impossible! Selon l’Académie suédoise des sciences, on consomme désormais 3 barils de pétrole, pour chaque baril découvert. En 2008, le commissaire européen à l’Energie, Andris Piebalgs, parlait très clairement du problème en déclarant qu’après le Peak Oil, la production de pétrole pourrait décliner de 4% par an, soit 20% en 5 ans.(5) La boulimie énergétique accélère dangereusement les changements climatiques, les prix du pétrole doivent impérativement augmenter pour, d’une part donner un coup de frein à la consommation et, d’autre part, aller vers le développement des énergies non carbonées, renouvelables qui sera pour la planète l’unique espoir.
Certes, l´OPEP continuera d´exister car elle sert avant tout les intérêts des pays industrialisés en disciplinant des «faucons» comme l´Iran, ou le Venezuela par Arabie Saoudite interposée. Dans ce combat de géants, l´Algérie n´existe pas, elle n´a ni la surface financière de l´Arabie Saoudite ni le poids scientifique et technologique de l´Iran, puissance spatiale. Nous sommes des petits rentiers qui gaspillons frénétiquement une ressource qui appartient à nos enfants. Avec des prix aussi bas, pourquoi l´Algérie s´entête-t-elle, une fois de plus, à produire d´une façon débridée? Que faisons-nous dans l´OPEP? Encore une fois, notre meilleure banque est encore notre sous-sol!

Source L’Expression

Le Pèlerin

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 00:09

Une actrice porno italienne se déshabille en pleine Bourse de Milan
vor vidéo ci - dessous

SOCIAL - Laura Perego a voulu ainsi protester contre ceux qui ont ruiné les petits épargnants...
«L'Italie se retrouve en slip.» C'est en clamant ce slogan, qu'elle avait aussi pris soin d'inscrire sur ses seins, que Laura Perego, actrice porno italienne se découvrant une conscience sociale, s'est déshabillée mardi en pleine Bourse de Milan. Son objectif: en porte-parole des petits épargnants, dénoncer «tous ceux qui ont mal géré nos économies».
> >> La performance en diaporama, c'est par ici.
Entrée à la Bourse vêtue d'un manteau noir qu'elle a rapidement laissé glisser, Laura Perego est montée sur la table des huissiers pour délivrer son message en petite culotte, le corps peint aux couleurs du drapeau italien. Emmenée au commissariat pour relever son identité, elle en est ressortie plus forte encore. «De nombreux agents de police m'ont complimentée et m'ont dit que ma protestation était juste», a-t-elle expliqué

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 17:47

 Sarkozy confirme TVA à 5,5% dans la restauration, avec des conditions

Nicolas Sarkozy a indiqué lundi à l'Union professionnelle artisanale (UPA) que le taux de TVA dans la restauration serait abaissé à 5,5%, ont indiqué à l'AFP des responsables de cette organisation après un entretien à l'Elysée, qui a toutefois assorti la mesure de conditions.
"Le président Sarkozy a confirmé la baisse de la TVA dans la restauration à 5,5%", a affirmé son secrétaire général, Pierre Burban. Pierre Martin, président de l'UPA, et Pierre Durban s'exprimaient après un entretien avec le chef de l'Etat.
L'Elysée a cependant précisé que le président souhaitait "aller vers 5,5% en prenant en compte les fortes contreparties qui devront être apportées par la profession" de la restauration lors des états-généraux prévus avant fin avril.
Henri Guaino, conseiller spécial du président, a ainsi indiqué lundi, dans un entretien aux Echos, que le taux de la TVA sur la restauration serait bien abaissé à 5,5%, à condition toutefois que la profession s'engage à faire des efforts sur les prix et l'emploi.
Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a répété lundi à la presse que "c'est au moment des états généraux de la restauration fin avril, et en fonction des différentes contreparties et des différents engagements pris par la profession, notamment dans le domaine de l'emploi, des grilles de salaire, des baisses de prix, qu'on pourra déterminer utilement le taux réduit de la TVA applicable dans la restauration".
Selon M. Martin, M. Sarkozy a également indiqué que le taux de TVA dans le bâtiment serait maintenu à 5,5% au-delà du 31 décembre 2009, date prévue de la fin de l'expérimentation de ce taux.
Selon MM. Martin et Burban, "M. Sarkozy n'a pas dit pour combien de temps" cette mesure serait reconduite dans le secteur du bâtiment. "Mais l'objectif est de pérenniser la mesure. Le président est dans cet état d'esprit. Il a dit qu'il n'y avait pas d'inquiétude", a ajouté M. Martin.
Le taux de TVA à 5,5% est appliqué de façon expérimentale dans le bâtiment pour les travaux de rénovation.
Selon eux, M. Sarkozy n'écarte pas une baisse de la TVA dans des secteurs de service, comme "la coiffure par exemple", a indiqué M. Martin.

Source MSN

Le Pèlerin

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 07:59

Résultats de la réunion de Vienne

L’OPEP opte pour le statu quo
L’Organisation des pays producteurs de pétrole entend à travers cette décision ne pas gêner les efforts des pays industrialisés dans le but de relancer l’économie mondiale. Mais les prix du pétrole à court terme risquent d’en être affectés.

 

L’OPEP a opté hier pour le statu quo. Elle a décidé au cours de l’après-midi de  maintenir le plafond de production jusqu’en mai prochain. Autrement dit, elle ne va pas encore baisser sa production entre 0,5 et 1,5 million de barils/jour. Cependant, elle a programmé une nouvelle réunion le 28  mai à Vienne pour se donner une opportunité de réagir en cas de nouvelles chutes des prix du pétrole d’ici là. Le rendez-vous est pris pour refaire le point sur le marché après la réunion du G20. “Je pense que c’est une décision responsable, laquelle permet aussi de donner au G20 de faire son travail” ; autrement dit, il s’agit de ne pas gêner les pays industrialisés dans leur effort de relancer l’économie mondiale actuellement en récession. Autre résultat : tous les pays se sont engagés à respecter leurs quotas. La position saoudienne aura finalement prévalu : d’abord, respectons les quotas à 100% avant de procéder à une nouvelle coupe. À noter que les quotas sont respectés à 80%, le différentiel représentant 800 000 barils/jour sur le marché dans un contexte où les producteurs arrivent difficilement à vendre leur pétrole. Les appréhensions de certains pays membres comme l’Algérie sur la demande en baisse au cours du 2e semestre n’ont pas été totalement prises en compte.
M. Chakib Khelil, ministre algérien de l’Énergie et des Mines, avait estimé au cours de la matinée qu’il y aura consensus à propos d’une nouvelle réduction de la production OPEP, dans une fourchette comprise entre 0,5 et 1,5 million de barils/jour, en accord avec le marché qui s’attend à une telle réduction. Tout comme le ministre vénézuélien du Pétrole, Rafael Ramirez, qui pense qu’une réduction de 1 à 1,5 mbj est nécessaire, car, selon lui, “nous pensons qu’il faudra combiner l’esprit d’adhésion aux engagements pris, et probablement une autre baisse de la production” des pays de l’OPEP. Selon lui, il est nécessaire de “faire baisser les stocks encore trop élevés, jusqu’à ce qu’ils atteignent un point d’équilibre”. Les prix du brut après avoir flirté avec les cimes avec un baril à près de 150 $  se sont effondrés dès l’automne à la suite de la récession provoquée par la crise financière mondiale. L’OPEP juge qu’un baril à 75 $ serait dans l’intérêt de tout le monde, et tiendrait compte des coûts d’exploration et de production qui, sinon, seraient délaissés, ce qui nuirait à la demande en cas de reprise. La quantité retirée du marché par l’OPEP atteint actuellement 4,2 mb/j, mais cela n’a pas empêché le prix du baril à tourner autour de 45 $ ces jours-ci. Le plafond de la production actuelle de 11  membres du cartel (qui en compte12 : l’Irak n’est pas soumis aux quotas) est fixé à 24,84 mb/j. C’est d’ailleurs ce qu’a souligné l’Angolais Jose Maria Botelho, président en exercice de l’OPEP, dans son discours d’ouverture en affirmant que “les prix du pétrole sont encore à un niveau bas”.
De son côté, M. Al-Noueïmi, ministre saoudien du Pétrole, avait estimé, lui, au cours de la même matinée que le respect des quotas par les pays membres du cartel avoisine les 80% et, qu’il pourrait être meilleur, mais il a refusé de se prononcer sur la position de son pays à propos d’une éventuelle nouvelle baisse de la production. Le ministre koweïtien estime aussi que le respect des quotas vient en priorité, et qu’une nouvelle baisse de la production ne pourrait être envisagée qu’après qu’un excédent de pétrole aura été constaté sur le marché. Même position du ministre qatari du Pétrole qui estime qu’il faut d’abord que les quotas soient respectés avant d’envisager une nouvelle baisse de la production. Ainsi, l’Algérie comme le Venezuela, rejoints par la Libye représentée à Vienne par Choukri Ghanem, président de la compagnie pétrolière libyenne, semblent plus favorables que les pays du Golfe à une nouvelle baisse de la production. Le ministre du Pétrole saoudien, assez tiède pour une nouvelle réduction de la production OPEP, a déjà déclaré dans le quotidien Al Hayat qu’une nouvelle baisse empêcherait la reprise de l’économie mondiale. La Russie, invitée en tant que pays observateur à la 152e réunion des ministres de l’OPEP à Vienne, n’envisage pas pour l’heure de devenir le 13e membre de l’OPEP, car, selon Igor Setchine, vice-Premier ministre russe, “la Russie pensera à rejoindre l’OPEP, lorsque l’OPEP aura mis en application toutes ses décisions”. La Russie, rappelons-le, a participé à la réduction de la production de brut en diminuant ses exportations pétrolières de 300 000 barils/jour. Il est même question d’une éventuelle entrée de la Russie en tant que membre permanent de l’OPEP, puisque la question a été discutée hier à Vienne. La Russie se classe juste derrière l’Arabie Saoudite, au deuxième rang mondial des producteurs de brut. Igor Setchine, vice-Premier ministre russe, suggère la mise sur pied d’une conférence internationale qui regrouperait à Moscou, fin 2009, les membres du cartel OPEP, ainsi que les pays producteurs de pétrole indépendants, des entreprises importantes du secteur, des investisseurs et des experts.

 

Source Liberté

 

Le Pèlerin

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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 00:20

Ressources en Pétrole : Faire De La Californie Un Nouveau Golfe

Avant la crise, la Californie était l'état le plus peuplé et le plus riche des Etats-Unis. Maintenant qu'il est presque en faillite, certains regardent avec avidité ses réserves de pétrole. Les compagnies pétrolières lorgnent sur les réserves sous-marines enfouies à proximité des côtes.

La région est en effet riche en pétrole, dont une partie est déjà exploitée. Les estimations du département de l'Intérieur (chargé de la gestion des terres de l'Etat) évoquent 10 milliards de barils supplémentaires potentiellement disponibles.

Ces données sont cependant relatives à des études qui ont été effectuées en 1981 et 1987. "Si nous étions autorisés à nous y rendre et à procéder à de nouvelles explorations, ces chiffres pourraient progresser ou diminuer. Dans la plupart des cas, il est cependant plus probable qu'ils augmentent", explique, dans le San Francisco Chronicle, Dave Smith, responsable de la communication du service sur les minéraux, du département de l'Intérieur, qui supervise les développements énergétiques dans les eaux fédérales.

Brèche juridique
Pourquoi n'existe-t-il pas d'études plus récentes ? Simplement parce que, au cours de ces 30 dernières années, l'exploration pétrolière, en particulier sur les côtes californiennes et de Floride, était interdite par une loi de protection du littoral. Problème : cette loi doit être revotée chaque année par le Congrès. Or, cette année, celui-ci a dépassé le délai sans prendre de décision.

Ce vide juridique excite le département de l'Intérieur, qui souhaiterait ouvrir une partie, voire l'intégralité, des eaux fédérales à l'exploration. Les travaux pourraient commencer dès 2010, facilités par le fait que, en Californie, le pétrole se trouve à proximité des côtes et à des niveaux peu profonds.

La flambée des prix de l'essence a attisé la convoitise des compagnies pétrolières et des Américains, y compris de certains Californiens, pourtant réputés pour leur écologisme. D'après le Public Policy Institute of California, 51% d'entre eux seraient favorables à de nouveaux forages.

Le projet était soutenu par le candidat républicain John McCain. En revanche, il est décrié par Arnold Schwarzenegger, le gouverneur, pourtant républicain, de Californie. La décision finale n'appartient pas au gouverneur, mais au président des Etats-Unis.

Barack Obama n'a pas encore annoncé sa décision, mais s'est exprimé sur le sujet, indiquant que de nouveaux forages ne feraient sans doute pas baisser le prix de l'essence, mais pourraient en revanche s'inscrire dans une nouvelle politique énergétique. En bref, oui aux forages, à condition de développer en parallèle une nouvelle économie et une politique énergétique verte.

Des propos qui ne rassurent pas les défenseurs du littoral. Le démocrate Mike Thompson, qui siège à la Chambre des représentants, a déposé un projet de loi en vue d'une protection définitive du littoral du nord de la Californie. "En interdisant de façon permanente le forage, nous pouvons assurer à notre côte la protection dont elle a besoin ; peu importe qui tient les rênes à Washington."

Ravages sur les rivages


"Il ne pourrait y avoir pire projet susceptible d'avoir un impact négatif sur l'économie californienne, dépendante du littoral", avertit Richard Carter, membre du Defenders of Wildlife Action Fund. Les baleines, les éléphants de mer ou les oiseaux qui migrent au large de cette côte seraient en danger. La faune et la flore marines seraient affectées, au point que cela nuirait à toute l'industrie de la pêche de l'Etat.

Le nombre de tankers naviguant rien qu'en Californie du Nord pourrait s'élever à 240, d'après un rapport environnemental établi en 1987. La probabilité de fuites de pétrole dans la mer à la suite d'accidents mettant en cause 1 000 barils ou plus serait de 94%. Des catastrophes écologiques qui tueraient alors durablement le tourisme, situation qu'a déjà connue Santa Barbara après une marée noire, il y a 40 ans

Source Agora

Le Pèlerin

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 00:18

La demande pétrolière en déclin en 2009
Menace sur les marchés pétroliers

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) veut éviter une détérioration des cours du pétrole, parce que la demande mondiale est en train de diminuer, de flancher. Aussi est-il probable qu’elle taille dans ses quotas, à la faveur de sa prochaine réunion à Vienne, prévue le 15 mars. Selon son secrétaire général, le Libyen Abdullah al Badri, l’organisation prendra une telle décision à cette date.  Mais ce à quoi elle doit veiller, de suite, c’est de faire respecter la mesure de réduction prise le 17 décembre dernier à Oran (une baisse de 2,2 millions de barils/jour). Pour l’instant, la décision est appliquée à hauteur de quatre-vingts pour cent. C’est relativement satisfaisant, disent les spécialistes.
a été mis en exergue et dans le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et dans celui de l’OPEP. L’AIE a révisé à la baisse sa prévision de demande mondiale de brut pour l’année 2009 de 980 000 barils/jour à 84,7 millions de barils/jour. Dans son rapport mensuel de février, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a revu, elle, aussi, à la baisse, ses prévisions pour 2009.
Elle table sur 85,13 millions de barils/jour (mbj), son estimation pour la demande de brut en 2009, ce qui représente un déclin de la consommation de 600 000 barils par rapport à 2008, c’est une nouvelle donne que l’organisation doit gérer. L’OPEP reste toutefois l’organisation la plus optimiste quant à la demande, ont souligné les analystes de Barclays Capital. Elle écrit dans son rapport que la demande pétrolière se contractera plus vivement que prévu cette année du fait de la crise économique et financière.
Cette révision reflète en fait l’aggravation de la situation économique dans les  pays de l’OCDE qui s’est étendue aux pays à économie émergente, note encore le document en question. Les conditions météorologiques, plus froides que la normale cet  hiver, n’ont que partiellement compensé ce recul de la consommation de pétrole dans l’industrie, du fait de la récession, selon l’OPEP. Outre la persistance de prix plutôt modérés du brut, le déclin de l’activité industrielle dans les pays riches a conduit à des niveaux maximums des stocks de pétrole et de produits pétroliers, constate l’OPEP qui y voit une menace nouvelle pour la stabilité du marché pétrolier. L’actuel état du marché, sous l’effet des incertitudes sur la demande et l’approvisionnement, combiné avec l’aggravation de la crise économique dans le  monde, montre la nécessité et l’importance d’une action de l’OPEP pour stabiliser le marché, est-il souligné dans le rapport rendu public par l’organisation pétrolière.
Pendant que celle-ci empilait des prévisions sur la demande, les cours de brut continuaient à dégringoler. Le pétrole reculait d’un dollar à Londres vendredi dernier en fin d’échanges européens, à 45 dollars environ, tandis que le brut new-yorkais repassait au-dessus des 35 dollars, de fortes distorsions entraînant une décote record des prix outre-Atlantique. Le brent de la mer du Nord pour livraison en avril (premier jour de cotation de ce contrat) cédait vendredi 1,23 dollar, à 44,80 dollars le baril, par rapport à son cours de clôture de jeudi dernier, sur l’InterContinental Exchange de Londres. A New York, le baril de «light sweet crude» pour livraison en mars gagnait 1,08 dollar à 35,06 dollars.
Des analystes relèvent que de fortes distorsions continuent à jouer entre les prix du pétrole à Londres et New York.
Le différentiel entre les deux marchés a atteint un niveau record jeudi, de 10,67 dollars au cours d’une séance où New York a fini en baisse de 1,96 dollar. A retenir, le cours du baril de brut américain est passé d’un pic de 147,27 dollars en juillet à 34-35 dollars actuellement.

Source La Tribune

Le Pèlerin

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 10:04

Air France lance une nouvelle promotion tarifaire vers l’Algérie

Air France a annoncé hier une promotion tarifaire vers Marseille. Elle propose des billets à 14 600 DA hors taxes (25 149 DA TTC). Selon le communiqué de la compagnie,  cette promotion est valable pour des voyages dont le départ s’effectuera entre le 9 mars et le
6 juin 2009. Elle complètera, selon le document, celle de Paris à 17 000 DA HT, qui est en vigueur jusqu’au 15 mars 2009. Pour ceux qui choisiront Paris, une entrée gratuite au parc Disney Paris est prévue, et ce, sur présentation d’un billet Air France, avec comme destination finale la capitale française. Les réservations peuvent être effectuées sur le site Internet du transporteur www. airfrance

Source La Tribune
Le Pèlerin

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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 00:12

Economie - Le palmarès de la récession en EuropeL'Europe s'enfonce dans la récession, avec une contraction jamais vue depuis des décennies de son économie fin 2008. Quels sont les pays les plus touchés ? Quels sont ceux qui résistent le mieux ? Analyse de la situation économique des pays de l'UE.
Qui a le plus reculé en Europe à la fin 2008 ?
4ème trimestre / 3ème
Estonie -9,4%
Allemagne -2,1%
Portugal -2%
Italie -1,8%
Royaume-Uni -1,5%
Belgique -1,3%
France -1,2%
Espagne -1%
Pays-Bas -0,9%
République tchèque -0,9%
Autriche -0,2%
Slovaquie +2,1%
Grèce +0,3%
Le Produit intérieur brut (PIB) des 15 pays membres de la zone euro et celui des 27 de l'Union européenne ont reculé de 1,5% au quatrième trimestre comparé au précédent, selon l'Office statistique européen Eurostat. C'est le troisième trimestre de baisse consécutive du PIB pour la zone euro, le deuxième pour la zone UE 27.
Les perspectives de 2009 ne sont pas meilleures. La Commission européenne a annoncé en janvier prévoir une récession de 1,9 % cette année dans la zone euro et de 1,8 % dans l'Union européenne dans son ensemble.

Les pays les plus touchés par la récession

Estonie: Celui qui fut l'un des trois tigres baltes de l'Union européenne, avec une croissance supérieure à 10% en 2006, est entré en récession au deuxième trimestre avant d'afficher le plongon du PIB le plus spectaculaire du Vieux continent au quatrième : -9,4%! Une performance qui va l'amener à revoir, évidemment en baisse, sa prévision pour 2009, aujourd'hui dans une fourchette de 4,5 à 8,9%.
Allemagne :Le produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne s'est contracté de 2,1 % au quatrième trimestre, un recul sans précédent depuis la réunification du pays en 1990 et le plus fort enregistré parmi tous les grand pays de l'UE. C'est le troisième trimestre consécutif de contraction du PIB de l'Allemagne. La baisse des commandes à l'industrie et la production, ainsi que et la contribution négative du commerce extérieur - pilier de la croissance du pays depuis des années -, expliquent pour l'essentiel la piètre performance de la première économie européenne. Mais les dépenses des ménages sont également en recul. Sur l'ensemble de 2009, la Commission européenne prévoit une contraction du PIB allemand de 2,3 %.
Italie : Entrée en récession au troisième trimestre 2008, l'Italie s'y est enfoncée au quatrième trimestre, son PIB reculant de 1,8 % sur cette période par rapport au trimestre précédent. Sur l'ensemble de 2008, le PIB s'est replié de 0,9 % en moyenne contre une croissance de 1,5 % en 2007, soit plus que prévu par le gouvernement qui s'attendait à une baisse de 0,6 %. La mauvaise performance de l'Italie s'explique notamment par le fort impact de la crise sur son industrie fortement exportatrice, qui fait la force de la troisième économie de la zone euro. Elle subit actuellement une chute de sa production et de ses commandes. Le gouvernement italien, qui a révisé ses prévisions en reprenant à son compte celles de la Commission européenne, s'attend à un recul du PIB de 2 % cette année.
Royaume-Uni : Le PIB s'est contracté au quatrième trimestre de 1,5 % par rapport au troisième, après une autre contraction de 0,6 % au troisième trimestre. Cette chute du PIB au Royaume-Uni s'explique en partie par une très forte baisse de 4,6 % de la production manufacturière. La production industrielle dans son ensemble a également reculé de 3,9 %. Le secteur des services, qui représente 75 % du PIB, a reculé de 1 %. En conséquence, le taux de chômage britannique a grimpé à 6,3 % sur la période octobre-décembre, ce qui représente 1,97 million de chômeurs - un sommet depuis mars 1998. La Banque d'Angleterre a dressé un pronostic très sombre pour l'économie britannique, la contraction du PIB devant atteindre 4 % sur un an mi-2009, et même 6 % dans la pire des hypothèses. La Commission européenne prévoit un recul du PIB de la Grande-Bretagne de 2,8 % en 2009.
Irlande : premier pays de la zone euro à entrer en récession avec un recul de son PIB de 0,5 % au deuxième trimestre, après un premier trimestre également en baisse de 0,3 %, l'Irlande subit de plein fouet les conséquences de la mauvaise conjoncture mondiale et surtout de l'éclatement de la bulle immobilière, qui avait grossi pendant près de dix ans. A ces facteurs s'ajoutent la contraction de la consommation intérieure, en raison du tarissement des capacités d'épargne des ménages irlandais. La banque centrale d'Irlande prévoit une contraction du PIB de 4 % en 2009, la Commission européenne de 5 %.
Portugal : le pays est entré en récession fin 2008 avec une contraction de son PIB de 2 % au dernier trimestre par rapport au troisième trimestre, après un recul de 0,1% trimestre précédent. La contraction de l'économie portugaise s'explique essentiellement par le recul de la demande interne, et notamment une baisse intense au niveau de l'investissement, et de la demande extérieure. Le gouvernement portugais anticipe pour 2009 une contraction du PIB de 0,8 %. La Commission européenne est plus pessimiste : - 1,6 %.
Espagne : le PIB espagnol de 1 % au quatrième trimestre 2008, après une contraction de 0,3% au troisième trimestre. L'Espagne, qui sort de plus d'une décennie de très forte croissance alimentée notamment par le boum du secteur du BTP, est brutalement entrée dans la crise en 2008 du fait de l'explosion de la bulle immobilière. La forte hausse du taux de chômage - 13,9 % fin 2008, niveau le plus élevé de l'UE - plombe la consommation des ménages, ancien moteur de la croissance espagnole désormais en panne. Le gouvernement espagnol prévoit une contraction du PIB de 1,6% en 2009, la Commission européenne de 2 %.

Source L'Expansion

Le Pèlerin

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