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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 23:00

 

Le Canigou

 

Une "première" Astronomique.

 

 

 

 

 

Lorsque le baron de Zach, dans son ouvrage sur " l'Attraction des Montagnes ", assura que le 8 février 1808, il avait pu apercevoir le Canigó, depuis Marseille (253 km) à vol d'oiseau !), on crut à une... galéjade. Pourtant, cet astronome allemand avait une solide réputation de géodésiste éminent, et de physicien distingué. Mais il était bien le premier à réaliser cette extraordinaire expérience, qui, il faut le dire, laissait beaucoup d'incrédules. Il réunit donc des témoins, qui, " ébahis, durent bien se rendre à l'évidence .. Il raconte (1) d'ailleurs lui-même - qu'à cette date et aux environs du 28 octobre, le soleil se couche exactement derrière le Canigó, permettant de voir sa célèbre silhouette se découper dans l'éclatant disque solaire... ". 
A l'époque, cette déclaration eut un grand retentissement dans le monde scientifique. Adeptes et sceptiques vont d'ailleurs se livrer une polémique qui durera trois quarts de siècle. 

En 1865, le Dr Fines, Directeur de l'Observatoire de Perpignan, et l'astronome Le Verrier, font la même observation de Marseille, sans pouvoir la prouver. 
En 1872, Charles Martin (2) soutient avoir vu le Canigó, au coucher du soleil depuis Aiguesmortes (180 km) et semble donner raison au baron de Zach. 
En 1885, dans un très long article paru au n° 27 de Sté Agricole Scientifique et Littéraire des P.-O., M. Menetrier essaye de démontrer, grâce à de savants calculs, que l'affirmation du baron de Zach, est mathématiquement... impossible ! La même année, et dans le même bulletin, MM. Dumas et Joue, par de non moins savantes élucubrations, soutiennent la possibilité de l'expérience, " lorsque certaines conditions atmosphériques sont réunies "... Ils déterminent même les erreurs de M. Menetrier, qui " semble ne pas avoir tenu compte des lois de la réfraction, qui permettent deux fois par an (environs du 10 février et du 28 octobre) de constater ce phénomène étrange " ....  


En 1891, la Sté Scientifique Flammarion, de Marseille, dans son bulletin annuel, publie dans une note que les observations faites maintes fois sur la colline de Notre-Dame de La Garde, aux environs du 10 février et du 28 octobre de chaque année, permettent de voir le soleil couchant disparaître entre le Canigó et le Tres Vents " (3).  Ce même bulletin rapporte que le 11 février 1888, M. Léotard a pu faire un dessin de ce phénomène qui dura plus de 25 minutes, et dont l'exactitude fut vérifiée et confirmée par M. L. Fabry, astronome de l'Observatoire de Marseille. 
Enfin, le 13 février 1898, une centaine de membres de " la Sté des Excursionnistes Marseillais ", réunis pour la circonstance, assistent à la réussite de l'expérience, depuis la montagne de Marseilleveyre, à l'extrémité de la plage du Prado, à 435 m. d'altitude ! Ce jour-là, 0. Gross prit des clichés extraordinaires qu'il envoya par la suite à son ami Octave Mengel, successeur du Dr Fines à l'Observatoire de Perpignan. 
D. Piazza avait aussi photographié le féerique spectacle, et publié une de ses épreuves dans le "Journal Illustré des P.-O." (4). 
Il avait donc fallu 90 ans et la vulgarisation de l'art photographique pour faire admettre, une bonne fois pour toutes la " première "... astronomique du baron de Zach! 


 

Source Revue Pyrénées

 

Information relayée par

 

Le Pèlerin

 

 

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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 23:07

 

 

 

 

 

Le Bonheur est dans le Gers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les régions rurales ne sont pas forcément démodées ! Le Gers adapte ses produits traditionnels à la demande de modernité des gourmands. L'armagnac se fait un lifting, les restaurateurs innovent dans la préparation du foie gras et les chambres d'hôtes se modernisent pour accueillir d'heureux visiteurs !

 

Invitation à la gourmandise

Entre Bordeaux et Toulouse, un microclimat s'est développé au dessus des vallons gascons, loin des mers et des montagnes. Le soleil et le maïs, dont on gave les canards, donnent un joli teint rosé aux foies gras.

 

Dans le Gers, des chefs créatifs inventent des cartes qui bousculent la tradition. Les patrons de l'hôtel restaurant "Au Canard Gourmand", à Samatan, proposent d'inoubliables spécialités à la pistache ou à la réglisse. Les tables rondes, disposées sous le puits de jour de la salle à manger, permettent de voir le soleil se coucher en savourant l'une des créations hebdomadaires du chef. Les baies vitrées ouvrent sur le jardin transformé, aux beaux jours, en bar à vins et à tapas. La cuisine est aussi étonnante que les chambres d'hôtes sont agréables à vivre. Accueillis dans cette "guest house" (maison d’amis) par un "Bienvenue chez vous", les hôtes laissent le choix entre les spacieuses suites bleue, blanche ou sienne. Tout en bois et en couleurs, cette maison est aussi agrémentée d’un Jacuzzi sur le patio, avec vue sur les champs…

"La Ferme de la Gouardère" à Roquelaure, propose de découvrir la fabrication des produits du terroir. Grand producteur de fois gras, de magret ou de terrines de canard, la Ferme est aussi un restaurant. Après la théorie, la dégustation ! Un maelström de nouveautés étonne les palais avec des foies gras à la cannelle et au rhum au menu ! Mais, dans ce restaurant à l'allure rustique, on déguste encore le foie gras le plus classiquement du monde : avec juste un peu de sel !

 

"La table des cordeliers" à Condom, elle aussi, est en passe de devenir une référence pour tous les amateurs d'expériences culinaires. Éric et Catherine Le Roux-Sampietro proposent dans le cadre d'une immense chapelle du XIIIe siècle, une carte aux noms poétiques : sabayon aux agrumes en entrée, fricassée de pleurotes au jus de veau perlé à l'huile de noix ensuite et, enfin, un dessert en "évolution" à base de café (en liégeois, en praliné, et en crème glacée). La maison organise également des soirées "Mets et Vins" ou encore "Armagnac et Cigare".


 

Bien boire et bien manger, c'est le bien-vivre qui importe dans le Gers !

 


Pèlerinage moderne à Auch

 

La terre, baignée d'une douce lumière dès le mois de mars, est chargée d'une émotion mystique. Par ici passe le chemin des pèlerins vers Saint-Jacques de Compostelle.

Le Gers est resté un pays de passage. Au sud de la Garonne et au nord des Pyrénées, à mi-chemin entre l'Atlantique et la Méditerranée, Auch se situe à deux pas de tout. À soixante-dix-sept kilomètres de Toulouse, à cent kilomètres des premières pistes de ski, et à cent trente kilomètres de la frontière espagnole, cette position géographique centrale a fait de Auch une carrefour de voyageurs.
d'en remonter par l'Escalier Monumental, sous le regard fier de la statue de D'Artagnan, le plus célèbre des Gascons.

 

 

 

Un lieu symbolise les diverses évolutions de la région, entre spiritualité, terroir et modernité : l'abbaye de Flaran à Valence-sur-Baïse. Au bord du canal, cet immense domaine abritait treize moines cisterciens jusqu'en 1789. Vendue pour servir de chais à un propriétaire privé, l'abbaye est depuis devenue un haut lieu d'expositions de peintures, de Bonnard à Cézanne. Les pèlerins d'aujourd'hui à Auch sont également amateurs d'art.

 

Lectoure, la ville bleue

 

À une heure de Toulouse, la ville rose, il y a Lectoure, la ville bleue. Elle est ainsi surnommée à cause du pastel, cette plante qui permet de teindre naturellement les tissus, les encres ou les peintures dans un bleu gris unique au monde. Cultivé dès le VIIe siècle dans toute l'Europe, le meilleur pastel provenait de la région de Lectoure. La plante, hachée et réduite en poudre puis transformée en pâte, était exportée sous forme d'une boule qu'on appelle "cocagne" et qui donnera son nom au pays du "triangle bleu" : Toulouse Albi Carcassonne.

Supplantée pendant quatre siècles par l'indigo et les teintures de synthèse, le pastel refleurit à nouveau en Gascogne pour de nouvelles applications. Le bleu favori de Napoléon se retrouve aussi bien dans la décoration de l'Airbus A 380 ou des décors de théâtre. En plus d'une beauté symbolique quasi mystique (un peu du ciel et de la terre dans un bout de tissu !), le pastel a des vertus hydratantes et cicatrisantes. L'huile qui en est extraite permet aujourd'hui de développer une gamme de produits de soin du corps.

 

Le magasin laboratoire "Bleu de Lectoure" d'Henri et Denise Lambert, les pasteliers modernes, est ouvert tous les jours aux particuliers. Les visites gratuites sont passionnantes et passionnées avec Denise Lambert qui, habillée en bleu des pieds à la tête (jusqu'à ses cheveux qui sont bleus aussi), nous raconte l'histoire et la technique de l'extraction et les vertus de cette couleur.

L'entrée de la maison est une boutique de vêtements bleus, d'objets de décoration bleus, d'une gamme cosmétique bleue, et de livres… sur Elle voit encore aujourd'hui les pèlerins et les randonneurs du monde entier entrer dans la ville par le "casse-couilles", c'est-à-dire la porte du "coquillage" de Saint-Jacques en gascon.

 

Dans cette ville fortifiée aux allures de forteresse imprenable, on trouve un témoignage du passé dans chaque rue. Les ruelles médiévales, ou "pousterles", permettaient aux habitants de descendre à la rivière, cinquante mètres plus bas. Les plus vaillants entreprennent aujourd'hui le bleu.

 

• Manger

" Au canard gourmand" à Samatan.
Renseignements au 05 62 62 49 81
ou sur le site de Xavier et Nicolas, les propriétaires.

"La Ferme de la Gouardère" à Roquelaure.
Renseignements au 05 62 65 56 51
ou sur le site des producteurs-restaurateurs.

"La table des cordeliers" à Condom.
Réservations au 05 62 68 43 82 ou sur le site du restaurant.
Fermeture le dimanche soir et le lundi toute la journée. Repas à partir de 60 euros.

Lorsque l'on descend un peu en dessous d'Agen, les paysages s'étalent à perte de vue sur des vignes d'armagnac à flanc de coteaux. Ce digestif que l'on surnomme "L'eau des princes" devient le Floc lorsqu'il est marié au moût de raisin. Les connaisseurs proposent également le Madiran, un vin rouge âpre et tannique, idéal pour accompagner un magret gersois.
Informations sur les Armagnacs, le Floc et le Madiran sur un site de connaisseurs.

"Les Armagnacs contemporains", une étiquette de Figivers pour de nouvelles saveurs : caramel, raisins rouges ou cranberry !
Renseignements au 05 62 69 71 72 ou sur le site de Figivers.

 

• Le Bleu à Lectoure
La boutique "Bleus de Lectoure "
Au cœur de la campagne de Lectoure, vers Condom, entre la voie ferrée et la rivière.
Tél. : 05 62 68 78 30 ou renseignements sur leur site.
Ouvert tous les jours de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30.

Informations sur les cosmétiques de "Cocagne et compagnie" en visitant leur site internet.

• Visiter
Informations sur le site de l'office du tourisme d'Auch et sur le site de la la ville de Lectoure.

 

Le Pèlerin

 

 

 

 

 

 

 



 

 

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24 avril 2006 1 24 /04 /avril /2006 23:14

 

  

 

 Pyrénées - Ariège. Boutxy est trop gourmand. 

Depuis qu'il est sorti d'hibernation, il a croqué cinq brebis et détruit sept ruches.  

Le préfet veut éloigner l'ours

 

 

 

 

 

 Le Préfet de l'Ariège a pris sa Indécision hier. Il veut faire peur à l'ours Boutxy, qui se promène trop près des bergeries. « Dés opé­rations d'effarouchement seront organisées à compter du mer­credi 26 avril jusqu'au 30 juin 2006, si besoin, à titre de précau­tion, compte tenu de la fréquen­tation de proximité constatée dernièrement par l'ours Boutxy, afin de le dissuader de se rappro­cher des habitations », précise le communiqué préfectoral. Les techniciens de l'Office natio­nal de la chasse vont effectuer des « tirs non létaux » en direction du plantigrade. Boutxy est trop gourmand. Depuis le début du printemps, il a croqué cinq bre­bis, et détruit sept ruches pour s'y régaler de miel. Les éleveurs et les apiculteurs ariégeois sont en colère. Boutxy est un ours de neuf ans, qui pèse 200 kg ; il est le fils de Melba, ourse slovène réintro­duite dans les Pyrénées centra­les, à Melles, en 1986, et tuée ac­cidentellement par un chasseur. Orphelin dès l'âge de sept mois, Boutxy n'en fait plus qu'à sa tête. Il a quitté les forêts de la Haute-Garonne pour hiberner en Ariège. Depuis le début mars, il a attaqué des troupeaux à Aston, Miglos, Luzenac, Merens... Au total, en 2005,406 ovins ont été tués dans les Pyrénées par la vingtaine d'ours qui y vivent. Une po­pulation d'ursidés à laquelle le ministère de l'Environnement a décidé d'adjoindre de nouveaux plantigrades en provenance de Slovénie. Dans les jours qui vien­nent, une ourse slovène, appelée Palouma, devrait être capturée en Slovénie, et réintroduite dans les Pyrénées centrales. Pour ne pas ajouter au trouble suscité par l'arrivée de Palouma, la Préfecture de l'Ariège décide donc de faire oublier Boutxy.

  Source «  La Dépêche du Midi »  

 

Information relayée par  

 

Le Pèlerin

 

 

 

 

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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 23:08

 

 

 

 

 

L'Introduction de l'Ours Slovène (suite)

 

 

 

 

 

 

 

Cinq ours slovènes vont arriver dans les Pyrénées d'ici le début de l'été, avec pour mission de renforcer une population menacée de consanguinité et d'extinction, un projet qui divise élus locaux et éleveurs.

 

Quatre femelles et un mâle vont être capturés dans les montagnes de la Slovénie, où 500 à 700 ours vivent en liberté actuellement. L'opération va débuter le 15 avril dans le sud-est du pays avec le repérage, la surveillance des plantigrades et l'installation des trappes, selon les autorités slovènes.

 

Mais les choses sérieuses ne vont vraiment commencer qu'à partir de mardi, quand les spécialistes slovènes "vont commencer à pister", a expliqué une porte-parole du ministère de l'Ecologie à Paris. La capture d'un ours "peut prendre une semaine ou plus", a-t-elle fait remarquer. "Il fait encore froid en Slovénie, il faut que les ours sortent de leur hibernation", a-t-elle ajouté. "Dès qu'il y en aura un de pris, on lui fera passer des tests sanitaires et 24 heures après il sera en France", a-t-elle précisé.

 

Les Slovènes se mettront alors immédiatement à la recherche d'un second ours, puis d'un troisième et ainsi de suite jusqu'à ce que les cinq aient été capturés. L'opération devrait prendre fin d'ici le 1er juillet. Quatre communes des Pyrénées se préparent à accueillir les ours slovènes. Le premier sera relâché sur la commune d'Arbas (Haute-Garonne), les deux suivants à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) et les deux derniers à Burgalay et Bagnères-de-Luchon, en Haute-Garonne.

 

Le plantigrade voyagera "dans un camion climatisé, aménagé spécialement pour lui, avec toutes les normes de sécurité pour qu'il y soit bien et qu'il ne se cogne pas", assure-t-on au ministère. Il faut compter une vingtaine d'heures de route entre la Slovénie et les Pyrénées françaises. Le lâchage sur le site se fera dans la plus grande discrétion. Chaque ours sera bagué avec une puce électronique qui permettra de le suivre pendant environ un an et demi.

Les dernières introductions d'ours slovènes dans les Pyrénées remontent à 1996-97. Ils sont aujourd'hui moins d'une vingtaine - entre 14 et 18 selon les estimations officielles. Un trop petit nombre pour assurer le maintien de l'ours dans cette région. D'autant que les femelles sont déficitaires dans la population actuelle. Avec l'arrivée des nouveaux, parmi lesquels 4 femelles, les risques de consanguinité, une des principales menaces actuelles, seront réduits, selon la ministre de l'Ecologie Nelly Ollin.

Maintenir durablement l'ours dans les Pyrénées nécessiterait toutefois plus que cinq nouveaux représentants, reconnaît le ministère. Le plan actuel de renforcement de la population des ursidés a été limité à 5 individus contre une quinzaine annoncée l'an passé. En fait, il s'agit surtout de compenser la disparition accidentelle de trois ours, Cannelle tuée par un chasseur en 2004, Melba et Claude, morts en 1997 et 1994.

Beaucoup d'éleveurs fulminent contre l'idée d'une cohabitation pacifique entre les plantigrades et les brebis et, bien que réduit au minimum, le plan de réintroduction de l'ours dans les Pyrénées continue de diviser les populations concernées. Plusieurs collectivités territoriales, dont le Conseil général de l'Ariège, et des fédérations d'éleveurs, ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat, tandis que la mairie d'Arbas était le théâtre d'une violente manifestation des anti-ours le 1er avril, suivie d'un rassemblement des pro-ours le 8 avril.

 

 

Source l'Internaute

 

Information relayée par

 

Le Pèlerin

 

 

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17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 00:00

 

  

Pour un second Aéroport en Ariège 

 

 

 Henri Martre est président de l'Association pour le Nouvel Aé­roport Toulouse Ariège-Pyrénées. Il intervient à ce titre dans le débat sur le second aéroport. 

« Comprenez-vous qu'une majo­rité de Toulousains soient contre un second aéroport? » 

C'est une question qui concerne les Toulousains, il est tout natu­rel qu'ils répondent non, car on sait bien qu'il n'y a pas de place dans l'agglomération pour un tel investissement et qu'on recherche des emplacements possibles à une cinquantaine de kilomè­tres de la ville. 

Quelle est la position de votre association? 

Elle tient en quelque phrases ariégeoises: «Toulousains nos frères »,votre agglomération est cham­pionne d'Europe du développe­ment économique ; le revers de la médaille c'est qu'elle est mena­cée à moyen terme d'asphyxie routière et aérienne, dont on per­çoit dès maintenant les premiers signes. Comme pour toute pré­vision on peut en contester la date, mais seule une crise écono­mique grave pourrait l'empê­cher. Nous, Ariégeois, vous ten­dons la main et vous proposons d'accueillir chez nous, dans nos espaces encore libres, le nouvel aéroport de Midi-Pyrénées, qui succédera à Blagnac lorsque la si­tuation sera devenue intenable. C'est votre intérêt et c'est notre intérêt. 

Y-a-t-il urgence? 

Ce qui est aujourd'hui facile peut rapidement devenir impossible. Lorsque d'autres investissements rentables générateurs d'emplois auront occupé les seuls sites pos­sibles, on ne pourra que s'oppo­ser à leur démantèlement, et nous aurons tous nos yeux pour pleu­rer sur les occasions perdues. Il faut donc faire tout de suite les réserves foncières nécessaires. 

 

              Source La Dépêche du Midi 

 

             Information relayée par  

 

Le Pèlerin        

 

 

 

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 00:00

 

   

 

ENVIRONNEMENT. APRÈS LES VIOLENTS INCIDENTS D'ARBAS, LE MASSIF EST DIVISÉ ENTRE LES PARTISANS DE L'OURS ET SES ADVERSAIRES. UN CONFLIT DONT ON ENTREVOIT MAL LA SOLUTION 

L'ours : une fracture ouverte dans les Pyrénées  

 

   

 

Cornes de brume, pétards, cloches, sonnailles. Voilà pour le bruit. Sang de brebis sur les murs, tags, graffitis. Voilà pour la vue. Insultes et menaces de mort. Voilà pour l'ambiance. Les incidents d'Arbas, samedi dernier, marquent-ils un tournant dans la polémique sans fin qui gronde entre partisans de la réintroduction de l'ours et adversaires du plantigrade ? « Samedi, c'était une horde sauvage, explique Alain Reynes, de Pays de l'Ours-Adet. Lorsque l'on vient avec des masses ou des barres à mine, est-ce pour dialoguer ? Vouloir imposer ses idées en suscitant la peur, cela a un nom : du terrorisme ! » 

« Arbas a été le lieu du premier lâcher d'ours et veut être celui du prochain », dit Marilise Broueilh. La présidente du syndicat des éleveurs de l'AOC Barèges-Gavarnie participait à cette manifestation : « C'était pour moi une expédition punitive. La mission a été remplie. Nous voulions signifier que la colère des éleveurs était à la hauteur de l'arrogance et du mépris dans lesquels nous avons été tenus depuis dix ans ! Une colère maîtrisée, partagée par des élus de montagne… » 

« Que des élus, maires et conseillers généraux se livrent à ce genre d'exactions ceints de leur écharpe me choque beaucoup, avertit le sénateur de Haute-Garonne Bertrand Auban. Tout comme le fait que les membres d'une association (ASPAP) financée par le conseil général de l'Ariège, dégradent des biens publics : il faudra des aides publiques pour aider Arbas à réparer. » 

Même condamnation de Pierre Izard, le président du conseil général de la Haute-Garonne : «Que l'on soit pour ou contre l'implantation de l'ours dans les Pyrénées, je trouve que de tels comportements sont totalement déplacés. 

AUTISME

« Ce qui s'est passé à Arbas est inadmissible, tonne de son côté Alain Fillola, président de l'Union des Élus socialistes et républicains de Haute-Garonne. Je suis d'origine ariégeoise, je connais les difficultés du monde rural. Mais une mairie, c'est sacré. Le domicile d'un maire, c'est sacré. La présence d'élus socialistes parmi ceux qui ont commis ces actions est inadmissible. »« Je désapprouve ces violences, déclare Chantal Robin-Rodrigo, députée des Hautes-Pyrénées. Mais il ne faut pas pousser les gens au désespoir. 

Des communes comme Arbas ou Bagnères-de-Bigorre ont beau jeu de réclamer l'ours sur leur commune, alors que l'on sait très bien qu'il ira ailleurs ! L'État autiste ne nous écoute pas. Même Roselyne Bachelet, ex-ministre de l'environnement, dit que cette réintroduction est une « connerie ». C'est pourquoi nous avons intenté une action en justice. » 

« Si on supprimait tous les ours dans les Pyrénées, c'est comme si on fermait une PME de 70 personnes, reprend Alain Reynes. Et on priverait les éleveurs de 350 000 € annuels d'aides ! » 

« 585 000 brebis dans les Pyrénées, 150 tuées par l'ours par an. Ce n'est pas l'ours qui est dangereux pour nos éleveurs : c'est la brebis néo-zélandaise ! » assure Bertrand Auban. 

« Il est faux de dire que l'ours est dangereux, s'insurge Jean-Pierre Daffos, accompagnateur en montagne depuis 1982. Lors de nos randonnées, il n'y a jamais de rencontres. » 

Président de la Confédération Pyrénéenne du Tourisme, Pierre Casteras se garde bien de donner son opinion sur la réintroduction. « Mais je constate en tout cas l'incapacité de l'État à rassembler les gens autour d'une table et à organiser un vrai débat». 

Bertrand Auban et Alain Reynes observent : « Le paradoxe de cette action à Arbas, c'est qu'elle a suscité un énorme élan de sympathie… pour les pro-ours ! » a montré à quel point la fracture était ouverte dans la montagne.  

 

Source « La Dépêche du 07 avril 2006  

 

 Information relayée par Le Pèlerin

 

 

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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 23:00

 

Un second Aéroport dans la Région, il semble que la Basse Ariège tienne la corde

Je sais que nombreux sont ceux qui sont d'un avis opposé...A plus ou moins brève échéance, la Région aura besoin d'un second Aéroport.

A une époque où:

- Les avions générent de moins en moins de nuisances ...Je vous prépare un article sur le sujet....

- Les  entreprises ariègeoises connaissent un déficit d'emploi grandissant ....

La consruction d'un second aéroport pourrait apporter de dizaines de millers d'emploi et peu de nuisances...

Votre visiteur vit à proximité de Blagnac depuis prés de quarante ans et je vous assure qu'il n'y a aucune commune mesure entre une Caravelle, voire un Concorde et l'A380 ou tout avion récent ...et les avions à  venir seront encore moins polluants et plus silencieux...

Je vous ai sélectionné un site ariègeois qui semble faire une bonne synthèse des avantages et des inconvénients qu'engendrerait l'introduction d'un second aéroprt en Ariège...Si cela vous interesse, cliquez sur le lien ci-dessous pour de pus amples informations

http://www.anatap.fr/raisons.htm

Le Pèlerin

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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 23:00

 

Pyrénées - Ariège - Quelques nouvelles de l'Ours

Environ 300 éleveurs de mou­tons venus principalement du département de l'Ariège mais aussi des Hautes-Pyrénées ont investi hier matin le village d'Ar­bas, en Haute-Garonne, pour manifester leur opposition à la présence de l'ours.

C'est là en effet, au pied des Py­rénées, sur le territoire de cette petite commune de 250 habi­tants qu'aura lieu le premier des cinq lâchers d'ours Slovènes, une opération inscrite dans le cadre d'une deuxième phase de réin­troduction de l'ours dans les Py­rénées décidée par l'État.

Exprimant fermement leur rejet de cette décision, les manifestants ont clôturé l'enceinte de la mai­rie à l'aide de fil de fer barbelé, as­pergeant la façade avec du sang de brebis et multipliant les in­jonctions au maire de la com­mune, François Arcangeli, président de l'Adet (Association de développement économique et touristique) Pays de l'ours qui re­groupe les communes favorables à la réintroduction du planti­grade.

Et comment accepter que l'ac­cord de 4 communes isolées puisse engager l'avenir de l'en­semble du massif pyrénéen? », clamaient les responsables de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège Pyrénées, l'Aspap.

 

 

 

En réaction, le maire d'Arbas annonçait hier soir qu'il démis­sionnait du PS, en raison de la présence d'élus socialistes parmi les manifestants, et l'association «Pays de F ours» demandait la dissolution de l'Aspap. 

 

LE MAIRE QUITTE LE PS 

 

Les causes de désaccord tiennent au préjudice subi par la mort des brebis du fait de l'ours, ainsi qu'à la dangerosité de l'animal pour les habitants et les utilisateurs de la montagne. « Vous voulez l'ours sur votre commune, mais tout le monde sait qu'il n'y restera pas. 

 

Ariège : une brebis tuée à Miglos 

 

Hasard du calendrier, une brebis a été égorgée par un ours vendredi, .vers 22 heures, aux portes du village de Miglos. Alertés par l'affolement du troupeau et l'aboiement des chiens, les éleveurs se sont précipités et ont mis le plantigrade en fuite. Hier, les relevés effectués par un tech­nicien de la fédération départementale de la chasse ont confirmé la culpabilité de l'ours. ll pourrait s'agir de Boutxy qui hiberne traditionnellement

Information paru dans la dépêche du 2 avril 2006, relayée par Le Pèlerin

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13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 16:16

 

J’apprends par France 2 de 13h00 aujourd’hui, que la Ministre de l'Ecologie Nelly Olin a décidé, après une large consultation de personnes concernées,  l’introduction de 5 ours slovènes ( un mâle et quatre femelles). De source gouvernementale on apprend que ce « premier relâcher » de cinq ours, et ce dès le début avril 2006 devrait «  permettre le retour d'une population viable d'ours » dans les Pyrénées

Selon toute vraisemblance, le lâcher doit s’effectuer dans deux départements favorables à l’introduction de l’ours, soit la Haute Garonne et les Hautes Pyrénées. Il semblerait que ce lâcher devrait être suivi par d’autres afin de permettre la survie de l’espèce. L’ours slovène est paraît-il, sur le plan génétique, un cousin de notre ours des Pyrénées et l’adaptation devrait être facile....plus précisément ces ours seraient lachés les territoires proches d' Arbas, Bagnères de Bigorre,  Bagnères de Luchon et Burgalays, tous favorables à cette ré-introduction.  

Interrogés par France 3 de nombreux éleveurs ont précisé vouloir redorer les Pyrénées d’un déficit d’image positive. Certains commercialisent leurs produits avec le label « Brebis du pays de l’ours » et disent en tirer profit, tout comme le Tourisme pyrénéen qui devrait ebn tirer profit également. L’Ariège plutôt hostile n’a pas été retenue…mais qui connaît  l’ours le sait fort baladeur. L’ONG attend de son coté une douzaine d’ours  au cours des prochaines années.  

La rapidité d’exécution après décision serait dûe aux avis des écologistes qui considèrent qu’à l'automne, les ours n'auraient plus le temps de surmonter le stress lié à leur déplacement et de préparer leur hibernation.

Vendredi dernier(10 mars) environ 350 personnes, venues des 5 départements pyrénéens, pressentant la décision avaient manifesté accompagnés d'ânes et de brebis à Toulouse pour protester contre la réintroduction d'ours slovènes dans les Pyrénées. Venus en autobus, bergers, habitants, élus locaux et éleveurs ont commencé à défiler jusqu'à la Direction régionale de l'environnement Midi-Pyrénées (Diren), à la cité administrative de Toulouse.. Les bergers agitaient des clochettes avec leur bâton, d'autres brandissaient sous la pluie des pancartes et banderoles hostiles au projet d’introduction. Après quelques échauffourées, la manifestation s'est terminée sans autre incident.

Je sais que cette décision ne donnera pas satisfaction à nombre de mes amis ariégeois car nombre d’entre eux ont été soit éleveur, soit ancien éleveur… à priori le projet ne devrait pas toucher leur territoire…

Je pense que les concernés, tout comme les animaux devraient pouvoir vivre ensemble si chacun respectait l’avis d’autrui dans un mutuel respect. Les éleveurs se veulent respectueux, et de leurs traditions et de leurs bêtes, les écologistes avançant de nombreux arguments très respectables.

Vos commentaires sont les bienvenus.

 Le Pèlerin

 

 

 

 

 

 

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