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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 23:23

Menace anonyme sur le porno de Canal+

 

Marc Dorcel ¦ Yasmine, la nouvelle égérie de Marc Dorcel.

 

Monsieur X n'aime pas le X et l'écrit, avec menaces à l'appui. Selon une information de RTL, Canal+ aurait reçu plusieurs lettres d'un auto-revendiqué «Musulman» lui enjoignant de cesser la diffusion de films pornos sur le Moyen-Orient et le Maghreb, via le satellite Hotbird.

Faute de quoi, il envisage de s'en prendre «physiquement» à ses salariés et de faire sauter le siège de la chaîne. Si la chaîne n'a fait aucune déclaration officielle à ce sujet, elle prendrait l'affaire au sérieux et une enquête a été ouverte par la section anti-terroriste du parquet de Paris.

Dans la mesure où les précédents articles sur le même type de sujet ont entraîné un flot de commentaires nauséabonds et passibles de poursuites judiciaires,        20inutes.fr a été contraint de fermer cet article aux commentaires.

S
ource 20minutes.fr

Le Pèlerin

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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 23:30

La vérité sur le prix des carburants

 

. Khelil répond aux informations destinées à monter l’opinion publique européenne contre les pays producteurs

“Sur 1 dollar perçu par l’Opep, les États occidentaux en encaissent 4”

 

Le ministre de l’Énergie a rappelé que Sonatrach privilégie désormais les contrats de vente de gaz à court terme.

 

Sonatrach ne veut pas s'engager dans certains contrats de livraison à long terme en raison des difficultés rencontrées pour renégocier les prix. La compagnie pétrolière nationale a décidé de favoriser désormais les contrats à court terme. “Il n'y a pas de raison, pour Sonatrach, de s'engager dans des contrats à long terme pour certaines unités de productions déjà amorties”, a déclaré hier le ministre de l’Énergie et des Mines M. Chakib Khelil. Pour lui, les contrats à court terme donnent de la “flexibilité pour avoir des prix qui reflètent ceux du marché”. Expliquant sa position, Chakib Khelil estime qu’il est très difficile de trouver des accords dans la renégociation des prix de vente du gaz dans le cadre des contrats à long terme. Dans le cadre d'un contrat de livraison de gaz à long terme, affirmera-t-il, le prix est fixé pour l'avenir, avec des possibilités de le revoir à certaines échéances. Il faut noter que l'Algérie, qui est l'un des premiers producteurs de gaz au monde, a négocié beaucoup de ses contrats à long terme à une époque où les prix étaient beaucoup plus bas. Notre pays souhaite de ce fait les relever pour les rapprocher des prix internationaux du gaz, indexés sur ceux du pétrole qui ont connu une forte augmentation. “À partir du moment où votre unité de production de gaz naturel liquéfié ou votre pipeline ont été amortis, vous avez la flexibilité pour vendre à court ou long terme”, soulignera le ministre de l’Énergie lors du 19e Congrès mondial du pétrole qui se tient jusqu'à jeudi dans la capitale espagnole Madrid. M. Khelil a précisé que l'Algérie avait signé ces contrats à long terme dans le passé pour pouvoir obtenir des prêts auprès des banques, rassurées par la perspective de revenus gaziers stables. Mais maintenant, arguera-t-il, nombre de compagnies ont désormais beaucoup plus d'argent et ne sont plus soumises à ce genre d'impératif. “Je suis très heureux que Sonatrach ait les ressources pour s'autofinancer”, indiquera en outre M. Khelil. La 19e session du congrès mondial du pétrole revêt, faut-il le rappeler, un cachet particulier de par les événements qui caractérisent actuellement le marché international. À commencer par la polémique sur les réelles causes de la hausse des prix qui bat son plein. À ce propos, les opinions entre Opep, producteurs, consommateurs, AIE, divergent. Les directeurs des grandes compagnies pétrolières se sont joints à cette polémique pour accentuer davantage les pressions exercées sur l'Opep.

Les divergences entre acteurs du secteur  pétrolier persistent
Cette dernière soutient que l’envolée des prix n’est pas motivée par les fondamentaux du marché. L’organisation estime en effet, qu’elle n’est pas responsable de cette hausse qui est due “à la faiblesse du dollar, à la spéculation et à d’autres facteurs géopolitiques dont les tensions provoquées par le dossier nucléaire iranien”. Réunis à Madrid, les gérants des grandes compagnies pétrolières ont expliqué pour leur part que la spéculation n’y est pour rien dans la hausse des prix dénonçant au passage le manque de nouveaux approvisionnements. Les directeurs exécutifs de Royal Dutch, Shell, British Petroleum, et Repsol sont allés encore plus loin en appelant à la levée des restrictions sur les créneaux d’investissement et à la révision des régimes fiscaux imposés aux compagnies pétrolières. Ce qui reviendrait à ouvrir le champ de l’exploitation pétrolière devant ces compagnies sans que les pays détenant les richesses pétrolières aient un droit de regard. M. Chakib Khelil, président en exercice de l’Opep a battu en brèche tous les arguments avancés par les uns et les autres. M. Chakib Khelil, avait indiqué que la flambée des prix du pétrole a profité aux pays occidentaux qui perçoivent des taxes très importantes. La montée des cours du pétrole à des niveaux record a renfloué les recettes fiscales des pays occidentaux. En réponse, aux tentatives d’instrumentalisation de l’augmentation des prix de l’énergie dans les pays consommateurs pour monter l’opinion publique contre l’Opep, M. Khelil suggèrera que ce surplus pourrait être exploité pour soulager les consommateurs. Les taxes pétrolières étant fixées à 80% en particulier du prix du carburant à la pompe, pour chaque dollar perçu par l’Opep, a-t-il précisé, les pays occidentaux en encaissent quatre. Ils peuvent très bien, proposera-t-il, affecter ces recettes pour aider les secteurs les plus pénalisés par la hausse des prix. L’Opep est par ailleurs, “préoccupée”, dira son président, par une éventuelle stagnation de la demande pétrolière qui ne lui garantirait pas assez de retour sur investissement si elle dépense beaucoup pour produire plus d’or noir. “Nous sommes préoccupés par la stabilité de la demande à l’avenir”, a-t-il avancé. Il affirmera qu’une stagnation pourrait décourager les investissements dans les capacités de production, réclamés par les pays industrialisés. “Il y a de grosses incertitudes sur ces investissements”, a-t-il ajouté au cours des travaux du congrès

Source Liberté

 

Le Pèlerin


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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 23:01

Environnement de la Méditerranée – Quand les Jeune nous donnent la leçon






On parle beaucoup de l'environnement des deux côtés de la méditerranée, Je vous invite si vous avez 6 minutes à visionner l'intervention d'une gamine  de 12 ans à la tribune de l'ONU.
Absolument magnifique. Mais quand on le courage de parler ainsi, devant une telle assemblée, on n'est plus une gamine mais une Femme !.
http://www.youtube.com/watch?v=5JvVf1piHXg

De la part de mon ami René Rando

Le Pèlerin

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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 23:49

Le Cancer du côlon

Comment reconnaître le cancer du côlon ?

Longtemps dénué de symptômes évocateurs, le cancer colorectal est encore trop souvent détecté trop tardivement. Pourtant, c’est à des stades précoces qu’il est le mieux pris en charge. En plus de la généralisation du dépistage de masse, certains signes doivent vous alerter.

On diagnostique souvent trop tardivement le cancer colorectal. Il évolue dans un premier temps sans donner de signes avant coureurs. Pourtant, son pronostic est étroitement lié à son stade de développement au moment du diagnostic. Ainsi, pour les cancers colorectaux détectés au stade I, on observe un taux de survie à 5 ans de plus 90 %. Mais seul un sur 5 environ est diagnostiqué à ce stade.

Une meilleure connaissance des signes avant-coureurs

Certains symptômes doivent attirer votre attention. Ils peuvent faciliter la détection précoce du cancer colorectal. Ces signes sont les suivants :

La présence d’un saignement dans les selles (rectorragie ou méléna), qu’il ne faut pas attribuer spontanément à des hémorroïdes sans avis médical ;

Des troubles du transit d’apparition récente : diarrhée ou constipation inhabituelle, ou alternance de ces deux troubles ;

Des douleurs abdominales inexpliquées et d’apparition récente ;

Un amaigrissement inexpliqué.

Si l’un ou plusieurs d’entre eux apparaissent, il convient de consulter rapidement son médecin. Après l’entretien et l’examen clinique, il vous prescrira éventuellement une coloscopie (exploration visuelle de l’intestin) pour déterminer la cause. Le dépistage peut permettre d’identifier des cancers à un stade très précoce de leur développement et des polypes (adénomes), avant qu’ils n’évoluent vers un cancer.

Les recommandations de dépistage selon le risque

Au-delà des recommandations du dépistage de masse étendu d’ici la fin 2007 à l’ensemble du territoire, on peut distinguer plusieurs groupes selon leur risque de développer un cancer colorectal. L’opportunité d’un dépistage, l’âge auquel le réaliser, le rythme et les modalités de surveillance varient selon le groupe à risque :

    Personnes à risque moyen de cancer colorectal (la majorité des cas)
Les hommes et femmes de plus de 50 ans constituent la population présentant ce qu’on appelle un risque moyen de cancer colorectal : 94 % des cancers colorectaux surviennent après cet âge. En faisant un test de recherche d’un saignement occulte dans les selles tous les 2 ans, entre 50 et 74 ans, suivi d’une coloscopie en cas de positivité, il est possible de diminuer de 15 % à 20 % la mortalité par cancer colorectal, si la participation de la population atteint 50 %2. C’est pourquoi les pouvoirs publics proposent aux hommes et aux femmes de 50 à 74 ans un dépistage organisé du cancer colorectal par la recherche de sang non visible dans les selles. Ce dépistage sera effectif d’ici fin 2007 sur l’ensemble du territoire national3.

Personnes à risque élevé de cancer colorectal (15 à 20 % des cas)


Il s’agit :
      - Des personnes qui ont déjà eu un adénome de plus d’un centimètre ou un premier cancer colorectal ;
      - Des personnes dont un parent proche (père, mère, frère, soeur, enfant) a été atteint d’un cancer de l’intestin avant 65 ans, et de celles dont deux parents ont été atteints quel que soit l’âge au diagnostic ;
      - Des personnes atteintes de maladie inflammatoire chronique de l’intestin étendue au moment du diagnostic et évoluant depuis plus de 20 ans.
La méthode de dépistage préconisée pour ces personnes est la coloscopie dont le médecin déterminera la fréquence nécessaire, en fonction du profil et des antécédents du patient.

Personnes à risque très élevé de cancer colorectal (1 à 3 % des cas environ)


Certains cancers colorectaux, rares, sont liés à une maladie héréditaire : des gènes défectueux peuvent être transmis d’un parent à son enfant. Présentent ainsi un risque très élevé de développer un cancer colorectal :
      - Les membres d’une famille atteinte de Polypose Adénomateuse Familiale (PAF), caractérisée par la présence de très nombreux polypes sur le tube digestif ;
      - Les membres d’une famille avec HNPCC (Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer), également appelé syndrome de Lynch.

Une consultation d’oncogénétique est proposée en cas de suspicion d’une forme familiale de cancer colorectal. En fonction des résultats, une surveillance particulière sera proposée. Il existe en 2007 une centaine de sites de consultation oncogénétique en France, lesquels ont enregistré près de 20 000 consultations en 2005, soit 4 fois plus qu’en 19994.

Enfin, il est possible de réduire votre risque de développer un cancer colorectal. En effet, les légumes, et notamment les crucifères (choux et brocolis), riches en fibres et en anti-oxydants, diminueraient la concentration des substances cancérogènes naturellement présentes dans le côlon. Les céréales complètes, les yaourts… sont aussi recommandés. A contrario, les graisses animales sont à consommer avec modération. Enfin, la pratique régulière d'une activité physique est réputée favoriser le fonctionnement intestinal et éviter la stagnation des aliments.

Source Seniorplanet

Le Pèlerin

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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 23:33

Que veulent dire vos rêves


Dans vos rêves, vos désirs secrets s’expriment de façon déguisée, à travers des images, des symboles (eau, maison, vol, argent, mort...). Certains sont communs à une majorité de rêveurs, d’autres propres à votre vécu. Voici des pistes pour les décoder.

1. Rêver que l'on vole...

S’envoler, planer, survoler la terre… sont des images relativement fréquentes dans les rêves. Elles témoignent d’une envie de légèreté ou de prendre du recul, "de la hauteur", comme l’exprime d’ailleurs le langage courant.
N’avez-vous pas l’impression, en ce moment, que tout vous pèse ? Que vous êtes en quelque sorte prisonnier ou prisonnière du quotidien ? Il est possible que, dans votre rêve, quelqu’un vous porte ou vous aide à décoller. N’aimeriez-vous pas que cette personne soit une sorte de guide spirituel, de mentor, comme votre papa qui, lorsque vous étiez enfant, vous portait dans ses bras et vous montrait le chemin ?

2. Rêver d'une maison...

Symboliquement, la maison, c'est vous-même : la maison de votre rêve révèle votre état intérieur. Si elle est délabrée, cela peut signifier que vous vous sentez triste, déprimé(e) ; en travaux, vous voilà en route vers une nouvelle vie ou prêt(e) pour changer quelque chose qui ne vous plaisait plus.
Un incendie dans la maison, sauf si cela fait référence à un véritable épisode de votre histoire, peut symboliser le désir, certainement nouveau ou renaissant mais en tout cas impérieux, qui vous pousse vers une personne de votre entourage.

3. Rêver d'escaliers...

Dans un rêve, les escaliers peuvent revêtir plusieurs significations. Dans un contexte de bouleversements ou d’inquiétude professionnelle, ils seront, selon qu’ils montent ou descendent, symboles d’ascension sociale ou non, de difficultés à surmonter.
Mais s’ils sont nombreux, enchevêtrés, explorant des lieux sombres, ils peuvent être l’image d’une période d’introspection.
Enfin, pour certains, les escaliers peuvent également symboliser la relation sexuelle. Dans ce cas, le reste du contenu du rêve peut vous apporter des précisions sur la personne désirée, ce dont vous avez envie dans les rapports avec elle, ce que vous cherchez.

4. Rêver de boîtes, clefs et serrures...

Tous ces objets symbolisent très souvent le sexe : masculin pour la clé, féminin pour la boîte ou la serrure. De façon générale d’ailleurs, tout objet de forme oblongue, allongée, peut représenter un pénis.
Tout comme les cavités, grottes, etc. peuvent prendre la place du sexe féminin ou de l’utérus maternel.
Ensuite, l’interprétation dépend du contexte. Si ces images sont dans le rêve ressenties comme inquiétantes, cela pourrait signifier une peur du sexe, ou rappeler les menaces qui, enfants, pesaient sur votre curiosité face à la sexualité.
Faciles, voire soulageantes (par exemple une serrure qui s’ouvre enfin), elles viennent alors dire un désir de relation sexuelle
.

5. Rêver d'argent
...

Rêver que l’on gagne au loto ou que l’on plonge ses mains dans une cassette pleine d’or, voilà qui pourrait augurer fortune et gloire.
Eh bien non ! L’argent est, d’un point de vue psychanalytique, le symbole des excréments, objets de toutes les attentions de la mère lorsque l’enfant devient capable, vers deux ans, de maîtriser ses sphincters. Il découvre la possibilité de "faire" tout seul. Il s’aperçoit également qu’en se retenant ou non, c’est comme s’il offrait ou refusait un cadeau à sa mère.
De là naissent nos rapports à la puissance, à l’argent, au don. C’est donc sous cet angle qu’un rêve d’argent doit être analysé : à qui voulez-vous ou non faire plaisir ? Comment vivez-vous votre rapport à l’argent ?

6. Rêver d'eau...

C'est le liquide vital par excellence. L’eau peut symboliser le liquide amniotique, le désir de retourner à l’état fœtal, le paradis perdu où vous étiez en parfaite symbiose avec votre mère.
De même, la "mer" peut évidemment s’entendre "mère". Dans ce cas, l’ambiance du rêve peut révéler votre rapport à votre mère : chaotique ou serein, inquiétant (par exemple un rêve de noyade peut révéler la peur d’un rapport trop fusionnel) ou sécurisant.
Mais l’eau peut également symboliser la purification, l’envie se laver de ce que l’on a vécu comme une faute et de tourner la page. 

7. Rêver de sa mort ou de celle des autres

Rêver de la mort (la sienne ou celle des autres) est chose courante. Rassurez-vous, il ne s’agit jamais de rêve prémonitoire !
La mort, la sienne notamment, peut signifier une transformation profonde de sa vie, qu’elle soit souhaitée ou en train de s’accomplir. Elle exprime alors le changement d’un état vers un autre.
Mais rêver de la mort d’autrui peut tout simplement vouloir dire que l’on a envie de le tuer. Le rêve remplit alors parfaitement sa fonction : permettre à l’inconscient de réaliser, dans le songe, un désir qui ne peut évidemment jamais être assouvi dans le réel, ni même envisagé à l’état de veille.

8. Les chiffres et les nombres dans les rêves

Si, en sortant d'un rêve, vous avez le souvenir précis d'un chiffre, qu'il s'agisse d'une date ou d'un nombre d'objets (par exemple : il y avait trois oiseaux, ou deux arbres, etc.), c’est que le chiffre en question est important. Il fait référence à un point particulier de votre propre histoire : le couple parental, par exemple, si ce nombre est deux, ou bien une date essentielle, le nombre de vos frères et sœurs, le numéro de la maison de votre enfance…
Le rêve est comme une énigme, la résoudre implique d’être attentif(ve) au moindre indice et de se laisser aller à associer librement, c’est-à-dire à essayer de voir ce que tel ou tel de ces indices vous évoque. A vous de jouer !


9. Rêver de serpents, araignées, rats...

Voici une jolie collection d’objets phobiques, c’est-à-dire d’objets symbolisant un désir inavoué. Impossible à envisager car condamné par la morale sociale et l’éducation reçue, ce désir est une menace pour la tranquillité du sujet, il est donc refoulé dans l’inconscient. Mais plutôt que d’y rester silencieux, il fera tout pour déborder la censure et sortir au grand jour.
Il peut alors, dans le rêve, prendre la forme de ces animaux terrifiants menaçant le rêveur de l’extérieur. Les serpents, vers, rats symbolisent très souvent le sexe masculin. Cependant, à vous d’essayer de comprendre à quoi ces images effrayantes vous font penser... 

10. Les jeux de mots dans les rêves

L’inconscient utilise de nombreux subterfuges pour permettre aux désirs et pensées refoulées de devenir conscients dans le rêve. Le jeu de mots en est un. Aussi, au-delà des symboles courants que nous vous avons indiqués, exercez-vous, par un jeu de coq à l’âne, à voir à quoi les images du rêve vous font penser.
Un exemple : si la chaussure peut prendre une signification sexuelle (ne dit-on pas trouver chaussure à son pied ?) elle peut être aussi la représentation de "choses sûre" auxquelles se raccrocher. Si vous rêvez que vous étranglez un serin, n’y a-t-il pas dans votre entourage, une personne dont la sérénité affichée vous agace tant que vous avez envie de la tuer de vos mains ?


Source Seniorplanet

Le Pèlerin

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 23:22

Environnement et changement climatique
Qui dit vrai?


«L’homme n’est responsable que dans une proportion de 20% dans le phénomène du réchauffement de la planète...»

L’homme de la rue ou le simple observateur du temps qui a prévalu en ce début de mois de juin aurait remarqué, sans pour autant être un scientifique, le décalage de saison dans cette période de fin mai début juin. Les caprices du mois d’avril, en plein soubresaut énergétique en cette période de début d’été, ont relancé à bâtons rompus à travers, des médias, le thème des dérèglements climatiques.
Les monts de l’Atlas tellien d’ouest en est - passant par les montagnes d’Iffelaoussene de Tlemcen, l’Ouarsenis, le Zakar, l’Atlas blidéen, le relief escarpé du Djurdjura, les Babor et jusqu’aux confins des Aurès et de l’Atlas saharien - étaient couverts plusieurs jours de suite de cumulo-nimbus à vous donner des frissons d’un début de mois de février, et semblaient «d’humeur climatique» tout autre que celle habituellement débordante de couleurs et de signes avant-coureurs gorgés des lumières pétillantes du Midi.
De violentes chutes de pluie, surtout à l’est du pays, ont eu, comme à l’accoutumée, leur lot de victimes. Dans la région méditerranéenne, les impluviums ont enregistré d’importantes quantités d’eau, notamment en France, où à Ajaccio le record des précipitations a dépassé en 24h la quantité de pluie habituellement réceptionnée en un mois. En Asie, le cyclone Nargis a provoqué la mort de plus de 34.491 personnes, selon le bilan, officiel, et 2,5 millions de sans-logis. En 2006, un méga-tsunami accompagné d’un séisme qui dépassa les 9° sur l’échelle de Richter, a ébranlé 6 pays d’Asie, dont la forte magnitude a même fait bouger l’axe de la Terre. «Le profil climatique vécu en ce mois de mai, était tout à fait prévisible et facilement identifiable dans le premier modèle climatique et sismique déjà réalisé, en 2000, pour l’Algérie. D’ailleurs, même la canicule de 2003, qui a fait des milliers de morts, notamment en France, nous en avons parlé bien avant sa réalisation», relève le Dr Loth Bonaterro, professeur à l’université de Blida, lors d’une conférence tenue au siège de la wilaya, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.
Ces perturbations climatiques glosées dans les médias locaux et étrangers, revêtent depuis quelques années, faut-il le préciser, un caractère planétaire dans leur portée. Cela peut être perçu, de l’avis des spécialistes, on ne peut plus clairement, comme des signes annonciateurs de grands bouleversements climatiques, corroborés, par ces mêmes avis, à coups de chicanes scientifico-philosophiques. D’autres spécialistes qualifient tout simplement d’arnaque du siècle, ces «histoires» de bouleversements climatiques, de diversion, parfois, par rapport aux vrais problèmes de fond, qu’ils préfèrent situer ailleurs, que de parler de conflits naissants à cause de la raréfaction des ressources hydriques, des préoccupations d’ordre énergétique ou de la famine...
La Grande Arnaque, documentaire du producteur britannique Martin Durkin, diffusé le 8 mars 2007, s’inscrit dans une perspective tout à fait à l’antipode du film de l’ancien vice-président démocrate américain, Al Gore, une Vérité qui dérange, d’ailleurs co-primé, du prix Nobel de la Paix, la même année 2007 avec le groupe d’experts de l’ONU du Giec. Ce qui illustre, à bien des égards, l’écart des attitudes face à la problématique des changements climatiques.
Toutefois, beaucoup de scientifiques s’inquiètent. La sémantique des SOS lancés est à l’alerte rouge: que rien ne bouge, il faut rebrousser son chemin à ce mode de développement consommateur de temps, d’espace et de ressources naturelles. Le Groupe (onusien) d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), prédit une hausse de 1,8 à 4°C de la température moyenne planétaire d’ici 2100. La limitation de cette hausse à 2°C, selon les chercheurs, va engendrer une baisse de 0,12% du taux de croissance du PIB de la planète, à partir de 2030. L’Algérie consacre annuellement 1,36% de son PIB à la lutte contre la désertification. Sur des sites consacrés au thème du changement climatique, nous pouvons lire: Ça y est, la banquise commence à s’effondrer.
Le krach écologique est annoncé pour 2030 ou encore, «La fin du monde pour le 13 avril 2036?» À y regarder de près, sans présupposés d’ordre idéologique ou encore intérêts géostratégiques, les méthodes en usage dans l’étude et l’évaluation du climat, adoptées par l’ensemble de la communauté des chercheurs, puisent dans les mêmes outils que procurent les sciences dites fondamentales: les mathématiques, la chimie, la physique, l’informatique..., ce qui présuppose un écart d’appréciation un tant soit peu tolérable. Tous les scientifiques s’accordent à dire que l’activité solaire se caractérise par des phénomènes de périodicité qui peuvent s’étaler sur des siècles, voire des milliers d’années.
Les scientifiques lient directement les grandes phases de l’histoire de la climatologie du globe à cette activité du rayonnement solaire. La Terre ainsi a connu des périodes glaciaires et des phases de déglaciation ou de réchauffement. Les adeptes de la thèse du «tout va bien» s’accrochent mordicus à dire que la part anthropique (due à l’homme) dans le phénomène du réchauffement est insignifiante, ce qui suppose la poursuite du progrès dans le même modèle de développement, sans aucun risque majeur.
Alors faut-il crier haro sur les changements climatiques, ou chercher l’anguille sous roche des «tout va bien»? L’intérêt gouverne le monde...

Source l’Expression

Le Pèlerin

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 08:21

Alors que rien n'a filtré sur le niveau de participation algérienne : L'Elysée confirme le forfait de Kadhafi


http://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gifChargé d'immortaliser, pour l'histoire, la photo de la famille méditerranéenne réconciliée, le photographe officiel de l'Elysée en sait un peu plus sur l'allure de son cliché. Le colonel Kadhafi n'apparaîtra pas dans le viseur de son appareil photo. Sans surprise, l'Elysée a confirmé officiellement, hier, son forfait à la conférence constitutive de l'Union pour la Méditerranée. Rien n'a filtré, en revanche, sur la présence ou non du président Abdelaziz Bouteflika au rang de la quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement attendus pour la circonstance.

Gérée, jusque-là, comme une hypothèse probable, la défection de Kadhafi avait tenu en haleine les rédactions parisiennes et les chancelleries des pays Euromed. Jusqu'à hier, des milieux français n'excluaient pas de le voir poser ses pieds sur le tarmac d'Orly ou de Roissy Charles de Gaulle avec sa mise en scène coutumière. Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, avait prédit, voici quelques jours, la non-venue de l'imprévisible colonel. Mais ni l'Elysée ni le Quai d'Orsay ne s'étaient risqués jusque-là à officialiser son absence. Paris avait continué à croire à un changement d'avis dont le leader libyen a le secret. Jeudi, Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée et homme de confiance de Nicolas Sarkozy, a effectué une visite-surprise à Tripoli où il a été reçu par Kadhafi. Il n'en fallait pas plus pour relancer les spéculations médiatiques et diplomatiques autour d'un possible voyage de l'auteur du «Livre vert». La confirmation du forfait libyen annoncée à l'AFP, une source de la Présidence française s'est attachée à en réduire la portée au moyen d'une expression d'indifférence. «Cela ne me fait pas vraiment chagrin», a-t-elle déclaré à l'agence française. Début juin, recevant à Tripoli les dirigeants de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et de la Syrie, Kadhafi s'était livré à une diatribe contre le projet français au motif qu'il porterait atteinte à l'unité arabe et africaine. Dans un récent débat croisé avec le politologue Antoine Sfeir, directeur des Cahiers de l'Orient, le conseiller spécial de Sarkozy, Henri Guaino, a donné le sentiment de ne pas fermer définitivement la porte.

Lors du mini-sommet de Tripoli, la position de Kadhafi «a été négative non pas sur l'initiative initiale de la France, mais sur l'européanisation du projet», a-t-il fait remarquer.

Au départ, l'UPM devait embarquer les seuls pays riverains de la Méditerranée. Mais l'opposition de l'Allemagne et les réserves de la Commission européenne ont contraint l'Elysée à recadrer son projet dans le strict cadre défini par la Déclaration de Barcelone sur le processus euroméditerranéen.

 

Source Le Quotidien d’Oran

Le Pèlerin

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 06:26

Calendrier musulman
Dates des fêtes musulmanes 2008


Le calendrier musulman est basé sur le cycle lunaire qui avance de 10 à 12 jours chaque année. Chaque mois du calendrier lunaire débutant avec l'apparition (visible à l'oeil nu) du croissant de lune, les dates du calendrier indiquées ci-dessus sont estimées avec possibilité d'un décalage d'un jour en plus ou en moins. Voici les dates des fêtes principales de l'islam (Ramadan, fête du mouton,...)

 

 

Dates 2008

Fêtes musulmanes

calendrier musulman

calendrier chrétien

Jour de l'An

1 Mouharram 1429

10 janvier 2008

'Achoura

10 Mouharram 1429

19 janvier 2008

Hégire

1 Rabi'-oul-Aououal 1429

9 mars 2008

Naissance du Prophète

12 Rabi'-oul-Aououal 1429

20 mars 2008

Ascension nocturne

27 Radjab 1429

31 juillet 2008

Date début du Ramadan

1 Ramadhan 1429

2 septembre 2008

Bataille de Badr

17 Ramadan 1429

18 septembre 2008

Conquête de la Mecque

20 Ramadan 1429

21 septembre 2008

Révélation du Coran

27 Ramadan 1429

28 septembre 2008

Date Ramadan

30 Ramadan 1429

1 octobre 2008

Date Aïd el fitr

1 Chaououal 1429

2 octobre 2008

Date Aid el Adha
fête du mouton

10 Dou-l-Hidjja 1429

9 décembre 2008


Source ifrance.com

 

Le Pèlerin

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 23:00

Une bière Charles Martel 732. Bientôt une Choucroute 1940 ?

 


Dans le Poitou, on produit un breuvage célébrant la victoire des Francs sur les Maures. Ces grandes batailles de l’Histoire, ça donne des idées.

Même le dernier des arioûls (âne bâté en algérien) connaît deux dates en sortant de l’école primaire : Marignan 1515, première victoire dans les guerres d’Italie du tout jeune roi François I, et Poitiers 732, à mon avis personnel un terrible quiproquo. 12 000 Arabo-Berbères chevauchant pacifiquement vers l’ancienne Gaulle pour faire un peu de tourisme et goûter les spécialités locales, n’emportant avec eux que leur couteaux et leur plat à fromages, que les chroniqueurs de l’époque ont confondu avec des cimetières et des boucliers.

L’impatience presque enfantine de ses cavaliers à se jeter sur les gîtes et autres maisons d’hôtes du Poitou a été perçue par ces idiots du gouvernement franc comme une possible menace. Notamment un maire de palais qui a tout de suite paniqué, ce petit fonctionnaire, cadre C de la fonction publique et futur grand-père de Charlemagne n’ayant pas compris tout de suite le potentiel touristique qu’on pouvait tirer de cette belle transhumance.

Ce Charles Martel, il a fait du travail d’Arabe en plus, les Maures sont restés dans certains coins de Provence au moins jusqu’au Xe siècle, alors je ne vois pas pourquoi on en fait tout un plat de ce Poitiers 732 ; ni ce lieu, ni cette date, ni ce barbare n’auraient jamais dû exister !!!, dit-il avec un rire fou.

D’ailleurs on n’en fait pas qu’un plat, on en fait aussi une Bière ! La 732 Charles Martel ! Produite et vendue à Poitiers, cette ville impie. Je me la suis procurée par une amie qui était de passage dans cette cité du désastre, j’y serais bien allé histoire de pleurer un bon coup, mais je me suis interdit à moi et toute ma descendance d’y mettre les pieds, ça ainsi qu’épouser une Boche ou une Anglaise.

Au dos de la bouteille on peut lire ceci : « C’est vraisemblablement en octobre 732 à Moussais qu’au terme de la légendaire bataille dite de Poitiers, Charles Martel repoussa au-delà des plaines du Poitou les troupes Arabo-Berbères venues du sud. Ce sont ces mêmes plaines qui aujourd’hui produisent les orges nécessaires à la fabrication de la 732 …»

Une bière pour célébrer une victoire sur des troupes musulmanes… Avouez que c’est tordu quand même. C’est au moins aussi vicieux qu’un gardien de nuit noir. Bon, inutile de pleurer sur le lait renversé, quel goût elle a, cette bière ? Contrairement à ce que pourrait laisser penser la lecture de ce petit billet d’humeur, je ne me suis pas saouler avec, j’ai préféré la faire goûter à un ami issu de souche gallo-romano-germaine, son verdict : « Elle est bonne, elle a le goût de la victoire », dit-il content de lui. Mécréant !

Au passage, je dis ça comme ça, au cas où certains auraient des idées de djihad mal placé, la brasserie qui produit la 732 ne fait pas une fixette sur les bicots, ça c’est mon boulot, elle produit aussi la 507 et la 1356 ainsi que beaucoup d’autres, célébrant des batailles célèbres qui se sont déroulé dans le Poitou.

Je singe odieusement le rancunier d’un autre âge, mais finalement allier l’Histoire et les plaisirs du godet, je trouve ça sympa comme idée. A quand un « Gazouz 1962 » ou une « Choucroute mai 1940 » ?

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 23:01

Grandeur et Décadence

Pourquoi le monde musulman est paralysé?

C’est au niveau politique, des libertés fondamentales, de la justice sociale et des rapports entre l’Etat et la société que les réformes décisives attendent d’être menées.

Même si la situation est hétérogène, que des progrès ici ou là sont bien visibles, et qu’il représente une sorte de dernier résistant moral aux dérives de notre temps, le monde musulman, dans sa forme contemporaine, est comme paralysé, en retard et dépendant. Tout en pratiquant l’esprit critique, il doit sortir du sous-développement, se réformer en profondeur et s’arrimer au mouvement du monde.
Certains considèrent que sur le fond se pose le problème des valeurs, de l’universalité, de l’ouverture au changement et à la différence. L’histoire est parfois mythe, légende sublimée ou dénigrée, et non point laboratoire créant le présent et l’avenir. Sur le plan pratique et sociologique interne, le conservatisme et l’inculture semblent dominer, en raison des courants archaïques et rentiers qui freinent la dynamique de progrès, et à cause des effets pervers de la colonisation et du contexte international marqué par le désordre et le recul du droit. Sur le plan théorique, par contre, la possibilité de produire une autre modernité, de conjuguer le spécifique et l’universel, de progresser et d’échanger avec les autres le savoir est une donnée évidemment irréfutable. Le rapport à l’universel s’énonce tout au long du Coran. La question se présente sous la forme du binôme unité/pluralité. Le rapport à l’autre différent est au centre de l’épreuve de la vie. En premier lieu, la différence est une épreuve naturelle, un don et un mystère: «Si Dieu l’avait voulu, dit le Coran, Il aurait fait de vous une seule communauté. Mais Il voulait vous éprouver en Ses dons. Faites assaut de bonnes actions vers Dieu. En Lui pour vous tous est le retour. Il vous informera de ce qu’il en est de vos divergences.» Personne n’a le monopole de la vérité, on a besoin les uns des autres pour se développer. La fermeture est une voie sans issue. Faisant une analyse de contenu du Livre fondateur des musulmans, le Coran, Jacques Berque en parle ainsi: «Unité se manifestant en diversité, ou diversité se résolvant en unité, ce Message unitaire constitue un trait essentiel de la forme et du fond.» La majorité des 6200 versets a trait à la question de la connaissance, de la pluralité, de l’ouverture: «Méditez, observez Nos signes (...) Nous avons créé tout cela en vérité», précise le Coran. La structure mentale du musulman devrait donc être éclairée en profondeur par la pédagogie de réflexion sur la pluralité du monde.

Tout appelle à l’ouverture dans la vigilance
La première dimension qui illustre ce sens de l’ouverture est liée à un point visé par la révélation: l’égalité foncière des êtres humains. Il est rappelé avec clarté, que les êtres humains sont de la même espèce, ont la même origine et le même devenir: le retour au Dieu unique, créateur de la vie. Le Coran s’adresse à toute l’humanité sans exclusive. L’autre est mon semblable: l’autre est d’abord le même. L’égalité foncière des êtres est première. Il est inévitable qu’entre des hommes qui descendent d’un ancêtre unique, il y ait sur le plan de la prime nature (la fitra), une espèce d’union (muwassala), une nécessaire fréquentation (mukhalata) qui entraînent forcément un partage pour progresser. Pour un musulman authentique, il est logique d’être imprégné de l’idée que les êtres humains sont semblables dans leur humanité, à partir d’une racine unique et pour une destinée commune. De ce fait, il est vital de respecter les autres êtres humains dans un bénéfice mutuel. Ainsi, chercher à bénéficier de leurs expériences et de tirer des leçons de leurs réussites et difficultés dans la vigilance, est un devoir. Tout appelle à l’ouverture dans la vigilance
Ainsi, pour les musulmans raisonnables, tous les hommes sont égaux par leur humanité, même si le Coran distingue les croyants (en général) et ceux qui ne croient pas. Mais le fait de faire mention de ces derniers, qu’Il appelle infidèles, dénégateurs, oublieux, ingrats, montre que leur existence n’est pas niée. Ils peuvent, par l’exercice de la raison, accéder à des formes objectives de maîtrise du réel. Les règles du jeu sur terre (mais il ne s’agit pas d’un jeu) restent valables pour tous, croyants et incroyants. Sur ce point, il est significatif que le mouvement soit celui de la tolérance foncière et de l’ouverture.
Le Coran dit: «Que celui qui le veut croie, que celui qui le veut soit un incroyant.» La différence réside dans le fait que le Message se décline en promesses en direction des croyants et en menaces à l’adresse des incroyants. Mais Dieu seul connaît le secret des coeurs: nul être humain n’a le droit de se faire le juge d’un autre. Dans ce sens, la Révélation s’adresse à toute l’humanité sans exception, c’est le caractère universel du Message.
La deuxième dimension qui fonde le sens de l’universel, de l’ouverture et de la prise de conscience du caractère essentiel de la relation au devenir, c’est le fait que chacun est responsable. D’où qu’il n’y a pas d’institutions cléricales en Islam et chacun doit interpréter et raisonner. Assumer la difficulté du vivre, c’est s’engager dans la confiance, raisonnablement, sens de la foi. Cet engagement signifie effort, raisonnement, mouvement, travail et non point fatalisme et soumission passive. La vie doit être reçue par la raison, pas seulement par le coeur.
Exercer sa raison est le propre de l’homme afin d’atteindre l’universel et élever la condition humaine. Quarante-cinq fois le concept de raison est cité par le Coran qui précise «Ceux qui savent sont-ils semblables à ceux qui ne savent pas?». Ce privilège de l’intelligence et le besoin de la recherche commune avec les autres peuples est inscrit au coeur même du bien-fondé du Message: «Si Nous avons fait de vous des peuples et des tribus, c’est en vue de votre connaissance mutuelle. Le plus digne au regard de Dieu, c’est celui qui se prémunit davantage.» Il s’agit de pratiquer l’ouverture, l’interconnaissance par l’exercice du dénominateur commun, la raison; il s’agit de réfléchir sur la meilleure façon d’apprendre à vivre et de sortir des mythes et des fables pour civiliser et développer la société humaine. La pratique de l’interconnaissance comme objet de l’existence, la prise de conscience que l’exister se présente sous la forme d’une logique à découvrir et du rapport unité-pluralité, voilà qui est conforté par de nombreuses orientations majeures qui incitent à la réflexion et résonnent dans la mémoire. Certes, sans écoute de l’Appel qui retentit de l’infini, en nous ou par la révélation, mais aussi sans travail rationnel par l’échange et le débat, aucun peuple ne peut progresser et réaliser l’équilibre.
La troisième dimension majeure qui devrait orienter la structure mentale des musulmans est la question de la liberté, elle se résume en un verset décisif: «Pas de contrainte en religion.» Croire relève du mystère de l’âme, de la liberté de conscience, de la responsabilité de chacun, de l’intimité du coeur, de la prédisposition du caractère. Le Coran précise: «Il ne t’appartient pas de juger de leurs intentions, comme il ne leur appartient pas de juger les tiennes; (...) doux, humain, enclin à l’indulgence, adresse-toi à eux avec douceur.» Un célèbre dire authentique du Prophète (hadith) exprime avec éclat sa position sur la question de la différence: «La différence/divergence est une miséricorde», dit-il, ce qui signifie qu’elle est un axe clef du projet pour l’humanité. Sa dénégation est une faute, sa reconnaissance est un bienfait, tout en se gardant de relativisme, de toute confusion.
Selon l’Islam, en droite ligne du monothéisme, la liberté est le fondement de l’existence. Le respect de la liberté de l’autre, c’est la reconnaissance à la fois de sa singularité, tout être est unique. L’être humain a une dignité, une histoire et un devenir propre. La liberté de pensée est la condition du progrès. Certes, il n’y a pas de liberté sans loi, ni de valeurs communes sans responsabilité, mais on doit respecter la liberté de création, de critique et de recherche scientifique. L’épreuve de la vie, l’existence elle-même est portée par la liberté, le risque du vivre, en conséquence la contrainte, sans raison, est irrecevable. Refuser la créativité, l’opinion différente, le raisonnement objectif, c’est s’inscrire dans la dénégation. Les savants savaient que tout n’est pas religieux. La civilisation musulmane a orienté vers le vrai, et dominé le monde par sa tolérance et son esprit scientifique. Sans nostalgie, ni passéisme, on peut affirmer que c’est un argument historique irréfutable, que rien sur le plan des références originelles n’empêche le progrès scientifique aujourd’hui pour nos sociétés. Bien au contraire, nos sources recèlent des richesses, qui peuvent nous permettre de réinventer une nouvelle civilisation. Cependant, les obstacles sont nombreux.

L’absence de débats démocratiques
Certains considèrent qu’ils sont culturels, qu’il faut sortir des carcans religieux, des traditions fermées, et sclérosées. Lorsqu’on parcourt, comme Ibn Khaldoun, l’histoire dans cette région du monde, on constate que la décadence s’enclenche quand le système est rattaché uniquement à un souverain, un groupe ou une dynastie sans base. La marginalisation des individus et des peuples, l’absence de la prise en compte de leur situation culturelle, économique, sociale, de leurs besoins et aspirations aboutit au sous-développement. Les peuples réalisent leur autonomie relative de décision après une critique en règle des systèmes qui monopolisent les pouvoirs. D’autres affirment qu’il faut imiter l’Occident qui domine le monde sur la base du savoir technique. D’autres enfin prétendent que l’économie est le nerf de la guerre, qu’il faut se remettre au travail. Ces points de vue ont une part de vérité. Mais, il faut se rendre compte que, premièrement, tous les problèmes se posent en même temps. Une seule dimension ne peut résoudre la question du développement et de la civilisation.
Deuxièmement, la crise est générale, d’abord en Occident dont le modèle marchand s’éprouve en impasse et risque la déshumanisation, malgré des prodigieux progrès. Troisièmement, le point faible des sociétés musulmanes est politique. C’est d’injustice que se plaignent les citoyens. C’est au niveau politique, des libertés fondamentales, de la justice sociale et des rapports entre l’Etat et la société que les réformes décisives attendent d’être menées. L’absence de bonne gouvernance, de participation, de projet de société cohérent pose des problèmes d’avenir. Au centre de ce débat, l’école, la question des élites, celle des compétences et des ressources humaines.
Tant que l’on craint l’émergence de nouvelles élites, que l’on refuse les débats, on restera dépendants. Soumettre à la volonté de quelques-uns la masse des musulmans est un procédé qui ne peut plus fonctionner. La preuve: les taux d’abstention réels aux «élections» dans la plupart de ces pays. Sortir du sous-développement? C’est évidemment possible, mais cela relève d’une responsabilité collective et nécessite un prix, celui des ruptures et non du changement dans la continuité.
L’histoire des musulmans de notre temps est malheureuse dans la mesure, non pas où elle connaît, comme les autres, des avancées et des reculs, mais du fait que la fuite en avant persiste, et dans une sorte de malédiction, ne se manifeste pas la possibilité de tirer une leçon des impasses et paralysies. Cette possibilité s’appelle la démocratie. Le désespoir des nouvelles générations, la crise de confiance à l’égard des responsables, et le doute vis-à-vis d’eux-mêmes sont dus à l’absence de débats démocratiques.

Professeur des Universités

Site www.mustapha-cherif.net

Le Pèlerin

 

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