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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 00:00

A l'initiative de la Norvège et animé par Eva Joly

Création d'un Réseau international d'enquêteurs spécialisés dans la lutte contre la corruption

Ils appartiennent à une même confrérie, celle des gêneurs professionnels, quelques hommes et femmes n'ayant d'autre but que de traquer la corruption dans les moindres recoins, un peu partout dans le monde. Ils ont un point commun supplémentaire : ils sont membres d'un Réseau (Network en anglais) — une sorte de club des incorruptibles —, créé par l'ancienne juge franco-norvégienne Eva Joly, avec le soutien actif de la Norvège. Ils ne sont guère nombreux, une vingtaine, et se voient deux fois l'an, en toute discrétion.
En février, ils se sont donné rendez-vous en Zambie. Ils ont leurs héros à eux, les nouveaux martyrs de la lutte contre la corruption. Il y a d'abord Nuhu Ribadu, 48 ans, l'ancien responsable au Nigeria de la commission sur les crimes financiers, destitué, puis victime d'une tentative d'assassinat. Son seul tort est d'avoir poursuivi avec assiduité l'élite corrompue de son pays. Il y aura désormais Manuel Garrido, procureur argentin rigolard et impitoyable, patron pendant cinq ans de l'office d'enquêtes au sein de l'administration, qui a dû se résoudre, le 12 mars 2009, à une démission spectaculaire. Sa faute ? Avoir enquêté sur la corruption en Argentine, et plus particulièrement sur le financement de la campagne électorale de la présidente Cristina Kirchner. L'homme a le sang chaud, des principes, et son procureur général avait un peu trop tendance à bloquer ses investigations.
«Nous avons perdu le combat contre le pouvoir et la cupidité...»
Ces enquêteurs venus du monde entier, Bangladesh, Madagascar, Ethiopie, Grèce, Angleterre, Kenya, passent l'essentiel de leur temps à se raconter leurs mésaventures, leur confrontation avec le pouvoir. Des affaires se règlent sur un coin de table, on tente d'accélérer les procédures internationales d'entraide judiciaire. On parle d'argent sale, de circuits financiers occultes, de commissions illicites. Certains d'entre eux viennent pour la première fois. Ils se lèvent, se présentent, récitent leurs faits d'armes. Il faut être coopté pour entrer dans ce cénacle, où l'on n'accepte que les purs et durs de la lutte anticorruption. «C'est un combat que l'on ne peut pas gagner, nous avons perdu contre le pouvoir et la cupidité, mais cette lutte vaut la peine d'être menée», assure Eva Joly, qui sait de quoi elle parle, même si elle s'est refait une santé depuis l'affaire Elf, en France, qui l'avait laissée épuisée. «Elf aura été un symbole, pour nombre d'entre nous», confirme Richard Findl, un procureur allemand qui enquête sur l'affaire Siemens. Un symbole oui, mais pour quel progrès ? La corruption ne cesse de gagner du terrain dans les économies occidentales, gangrène les pays en voie de développement. Et partout le même constat : au prétexte de vouloir sauvegarder les intérêts de ses entreprises nationales, le pouvoir se protège. Les investigations sont freinées, voire stoppées. La Convention de l'OCDE, censée proscrire tout acte de corruption depuis 1997, est systématiquement contournée, via les paradis fiscaux, les comptes offshores. Fatalement, les enquêteurs anticorruption se retrouvent isolés, dans une position intenable, souvent dangereuse.
«On m’a tiré dessus, mais ma voiture était blindée, heureusement...»
Ainsi, Nuhu Ribadu aurait bien voulu poursuivre son œuvre au Nigeria. Il est têtu, persévérant. Sûr de ses compétences. En 2003, ce policier de haut rang dirige la commission contre les crimes économiques et financiers. Il s'en prend aux élites du pays. En quarante ans d'exploitation pétrolière, près de 320 milliards d'euros ont été volés ou gaspillés. «J'ai poursuivi tout le monde, raconte Nuhu Ribadu, la fille du président, le vice-président, les sénateurs, les gouverneurs. J'ai sorti 170 cas de corruption, portant sur plus de 4 milliards d'euros. Et puis un nouveau gouvernement est arrivé au pouvoir... » Et les ennuis ont commencé. En décembre 2007, il est «démissionné». On l'accuse d'avoir dissimulé des biens à Dubaï. «Ils ont tenté de salir mon image, mais ils n'avaient aucune preuve. Et, surtout, j'étais trop populaire.» Au pays, il devient une icône. Comment s'en débarrasser ? En 2008, il fait l'objet d'une tentative d'assassinat. «On m'a tiré dessus, en province, mais ma voiture était blindée, heureusement... » C'est là qu'intervient le Network made in Norvège, dont Nuhu Ribadu est l'un des membres. Officiellement, la Norvège ne s'est pas impliquée dans l'affaire. Mais c'est bien le gouvernement norvégien qui a exfiltré le Nigérian de son pays. Cela fait partie des garanties apportées par le Network.
«Je ne peux pas aller dans le privé, je retrouverai tous les corrompus sur lesquels j’ai enquêté...»
C'est aussi l'une des vertus de ce club très privé. Trouver un regard ami, un esprit complice. Manuel Garrido, le procureur argentin, va en avoir besoin, même si lui n'a pas été menacé physiquement. Le travail de sape fut plus insidieux. «Je vais probablement travailler dans une ONG, je ne peux pas aller dans le privé, je retrouverai tous les corrompus sur lesquels j'ai enquêté !» dit-il, de Buenos Aires. Manuel Garrido dirigeait depuis cinq ans le bureau d'enquête sur les délits financiers dans l'administration argentine. Un job en or : 70 enquêteurs, 60 investigations en cours, l'assurance constitutionnelle de ne pas être remercié au premier coup de tabac... Très vite, il expérimente les grands classiques de la profession : «Au début, on a essayé de me corrompre, j'étais furieux. Je me suis concentré sur l'essentiel : trouver les preuves.» Il s'acharne, ouvre des enquêtes, n'hésite pas à ferrailler avec le pouvoir. Il parvient à prouver que le gouvernement a trafiqué les chiffres de la pauvreté, pousse à la démission un ministre de l'Economie, un responsable de la banque centrale, le chef de l'armée. Au début, pas de souci. Même si les condamnations ne sont pas nombreuses. «L'impunité, avoue-t-il, c'est le vrai problème de l'Argentine...» Mais vient un moment, fatalement, où l'on frôle de trop près le pouvoir. Où l'on touche aux intérêts haut placés. «Ils nous ont créés, explique Manuel Garrido, mais le jour où j'ai commencé à enquêter sur eux, les ennuis ont débuté.» Eux, c'est le couple Kirchner. Nestor Kirchner, président argentin de 2003 à 2007, puis Cristina Kirchner, qui lui a succédé. Le frère du président est visé par une première enquête. Le procureur général argentin finit par s'irriter. Pour restreindre, au bout du compte, les pouvoirs d'enquête de son subordonné. M. Garrido tempête sur les plateaux de télévision, saisit le Parlement, mais rien n'y fait. Et, le 12 mars, il démissionne, las.
Scandaleuse immunité pénale pour le Premier ministre italien
Prenez le procureur Fabio de Pasquale, 51 ans. Lui vit en Italie, à Milan. Une des cibles des enquêtes de Fabio de Pasquale s'appelle Silvio Berlusconi, le Premier ministre italien. Il lui court après, le cerne, mais jamais ne le coince. Le procès contre M. Berlusconi a été suspendu en 2008, à la suite du vote d'une loi accordant au Premier ministre l'immunité pénale, le temps de son mandat ! Comme Yara Soto, âgée de 28 ans, quand elle à découvert ce qui allait devenir le plus gros scandale politico-financier du Costa Rica. «On ne pouvait imaginer les conséquences d'une telle tempête, se souvient-elle. On a découvert par hasard en 2004 que le président du bureau de sécurité sociale s'était fait construire une maison à 650 000 euros. C'est une somme, chez nous. L'argent venait d'une compagnie finlandaise, qui avait signé pour plus de 35 millions d'euros de contrats avec le gouvernement... » Deux ex-présidents costaricains avouent avoir perçu plusieurs centaines de milliers d'euros de commissions versés par Alcatel, firme française, en échange de l'attribution de marchés. Yara Soto a quitté le Costa Rica pour Genève, où elle est conseillère en matière de lutte contre la corruption. William J. Downer, membre du Réseau, aurait bien aimé profiter de ces ondes positives. Mais l'administration sud-africaine n'a pas permis qu'il se rende à la réunion du Réseau, le mois dernier, en Zambie. Pas question qu'il s'épanche. C'est que, le 22 avril, il y aura des élections générales en Afrique du Sud, et Jacob Zuma, le chef de file de l'ANC, part grand favori pour le poste de président de la République. Ce même Zuma sur lequel le procureur William J. Downer enquête avec obstination, en accumulant les preuves de sa corruption par le groupe d'armement français Thales. Bientôt, c'est probable, le Réseau devra lui venir en aide. Encore un incorruptible en péril.
Le début de quelque chose

Plusieurs pays africains sont représentés au sein de ce Réseau. Seuls, ils ne peuvent rien contre ce fléau, les volontés politiques sont rarement suivies d'effets, et les pays industrialisés continuent avec une belle allégresse de puiser dans les ressources naturelles de pays peu développés. «Les acteurs sont en Europe, l'argent est en Europe, estime le juge kényan Aaron Ringera. Ces corrupteurs viennent en Afrique compromettre nos dirigeants. Et l'argent de la corruption part ensuite en Europe, il faut que l'on rapatrie ces fonds frauduleux.» Certains plaident pour la création d'un organisme international chargé de traquer ces crimes financiers. «Il faut une cour internationale, déclare Maxwell Nkole, du «Groupe de travail» anticorruption zambien, les lois communes en vigueur n'ont aucun effet.» Ce Réseau international ne peut ni ne veut apporter de solutions définitives, et il n'y a pas de miracle à espérer de ce genre d'initiatives. Mais c'est déjà le début de quelque chose, et le combat vaut la peine d'être mené.

Source Le soir d’Algérie

Le Pèlerin

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 00:46

Le « Viagra féminin », un bon coup... surtout pour les labos

Une molécule qui ramènerait le désir féminin à un niveau « normal » devrait bientôt être mise sur le marché.
Avec environ 50 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel, dont 1,8 milliard généré par le Viagra à lui seul, les laboratoires Pfizer font des envieux et donnent des idées à leurs concurrents. Ainsi l'idée d'un Viagra féminin a naturellement germé dans leur esprit, et c'est Boehringer - Ingelheim qui semble être le mieux placé pour commercialiser en premier ce nouveau médicament.
Découverte par hasard
Qu'on ne s'y trompe guère, la molécule en question, la flibansérine, qui sera commercialisée sous le nom de Ectris, n'a pas grand chose en commun avec le Sildénafil ou viagra masculin, qui agit sur le flux sanguin. La sexualité féminine est plus complexe, plus psychologique, il en va de même pour ce médicament.
Celui-ci agit sur les neurones du système nerveux central, plus précisément sur les récepteurs à la sérotonine, un messager chimique impliqué notamment dans les circuits du plaisir et de l'humeur. Son mode d'action est analogue à celui de certaines drogues, d'ailleurs ses effets ont été découverts par hasard :  à l'origine la molécule était testée en tant qu'antidépresseur, mais ce sont ses effets secondaires sur la libido qui ont intéressé les chercheurs.
Actuellement la flibansérine est testée aux États-Unis chez 5000 femmes, mais son arrivée sur le marché n'est pas prévue avant 2011. Michel Bailly, responsable des relations extérieures chez Boehringer se veut très prudent :
« Nous cherchons les meilleurs critères d'évaluation, la sortie n'est pas pressée. Cette étude va permettre de connaitre les cibles privilégiées du médicament, pour le moment nous n'en savons rien. Ce qui est sur, c'est que la flibansérine n'est pas conçue pour faire passer une bonne soirée, c'est un réel traitement de fond pour aider les femmes n'éprouvant plus de désir sexuel. »Tout comme les hommes, les femmes souffrent parfois de troubles de la sexualité, aux origines variées : ils peuvent être liés à une dépression, une fatigue passagère, un conflit avec le partenaire... Les femmes ménopausées sont aussi concernées, pour prolonger leur vie sexuelle. Difficile d'imaginer qu'une seule molécule soit la réponse à tant de problèmes.
Du dysfonctionnement à la maladie
En 1974 est née la Société française de sexologie à l'initiative de Jacques Waynberg, médecin renommé dans ce domaine. Cette société organisait la totalité des congrès sur les troubles sexuels, définissait les approches thérapeutiques, les axes de recherche, etc. Depuis les années 90, le sexothérapeute déplore son évincement du circuit : il est désormais banni de tous ces séminaires :
« Ce sont les laboratoires pharmaceutiques qui organisent tout désormais. Ils financent les congrès, payent des médecins pour catégoriser, quantifier les troubles sexuels. Tout ceci dans le but de définir de nouvelles maladies qui justifient la mise sur le marché de nouveaux produits, et les laboratoires les payent grassement pour faire des discours élogieux sur tel ou tel produit. »
Ray Moynihan, journaliste, publie dans le British Medical Journal les résultats de son enquête sur ces congrès médicaux. Selon lui, la quasi-totalité des auteurs invités sont reliés financièrement aux laboratoires qui organisent ces événements. Difficile d'imaginer que les axes de recherche sont définis dans l'intérêt des patients et non dans un seul but de profit...
Le chiffre de 43% de femmes souffrant de troubles sexuels est souvent repris chez les médecins et même dans la presse. Avec un peu moins d'une femme sur deux concernée, on imagine facilement le feu vert pour la commercialisation.
Soupçonneuse, une équipe de sociologues de l'université de Chicago a réanalysé l'enquête ayant conduit à ce résultat. Il s'avère que ce chiffre a été obtenu en interrogeant 1500 femmes. Sept troubles sexuels leurs étaient présentés (manque de désir, anxiété...), et celles ayant rencontré un seul de ces troubles durant l'année précédente étaient catégorisées dans ces fameux 43%. Mesdames, vous avez rencontré une fatigue passagère l'an dernier ? Vous pourriez bien avoir besoin d'un traitement... Le Dr Waynberg connait bien cette pratique :
« Tout comme ils ont appelé dysfonctionnement érectile de simples problèmes d'impuissance, les laboratoires veulent mettre des noms de maladies sur des troubles qui relèvent parfois de réponses physiologiques normales. Tout cela dans le but de justifier la mise sur le marché. »
Chez Boehringer on se veut moins alarmiste :
« Nous ne connaissons pas exactement le type de dysfonctionnement que la flibansérine pourra soigner. Femmes ménopausées ou non, quels types de troubles... On ne galope pas pour sortir au plus vite ce médicament, on ne cherche pas d'effet d'annonce non plus. »
Ce que veulent les femmes
Les principales intéressées ne sont pas forcément enthousiastes de l'arrivée de la flibansérine. Si les hommes âgés peuvent désormais avoir des érections facilement, les femmes n'ont pas toujours envie d'être actives, notamment une fois la ménopause arrivée. Nicole, 59 ans, dont « aucune amie n'a envie de sexe », témoigne :
« Moi, la dernière fois qu'on a fait ça, j'ai failli vomir. Je suis mariée depuis plus de trente ans et je ne supporte plus. Je suis dégoûtée. La propagande de la presse féminine pour s'épanouir sexuellement jusqu'à 70 ans non seulement me parait très éloignée de la réalité, mais me choque :  jusqu'à quel âge va-t-il donc falloir se faire baiser ? »
Pour le Docteur Waynberg, il ne faut pas transposer ce que l'on sait de la sexualité de l'homme, chez la femme :
« Cela n'a rien à voir avec la sexualité des hommes. On tape sur les doigts d'une fillette qui se touche, et après on lui vend des aphrodisiaques. C'est une véritable dégradation de l'image féminine au bénéfice des hommes. Leur demande est affective, leur jouissance n'est pas naturelle. C'est un réel problème, il n'y a pas de bonheur dans ces conditions. »
Actuellement, la médicalisation des problèmes sexuels s'amplifie. Les scientifiques vont même jusqu'à étudier les troubles sexuels féminins sur des modèles animaux. Jacques Waynberg préconise, lui, une approche pluridisciplinaire humaniste, privilégiant l'écoute :
« Ce qui importe, c'est de savoir comment on obtient du plaisir à deux. C'est un dialogue ouvert entre le thérapeute, et le couple, qui est nécessaire. »
Aux dires du laboratoire, la flibansérine « ramène le désir à un niveau normal ». Qui décide de la norme du désir, si elle existe ? Comment imaginer qu'une molécule puisse répondre à tant de troubles différents ? Un début de réponse tombera peut être lors de l'International Consultation on Sexual Medicine qui se tiendra à Paris du 10 au 13 juillet cette année.

Source Rue89.com

Le Pèlerin
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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 18:53

Une amende de trente euros pour une pancarte… «casse toi pov'con»

 

Hervé Eon (G), poursuivi pour "offense au chef de l'Etat" après avoir brandi le 28 août 2008 une affichette "Casse-toi pov'con" devant la voiture de Sarkozy quitte le Palais de Justice de Laval, le 23 Octobre 2008

JUSTICE - Hervé Eon avait brandi l'affichette devant la voiture de Nicolas Sarkozy à Laval...
Non, ce n'est pas le chef de l'Etat qui a été condamné à payer l'amende mais un militant de gauche. Hervé Eon avait brandi une pancarte portant l'inscription «Casse toi pov' con» devant la voiture de Nicolas Sarkozy en visite à Laval. La cour d'appel d'Angers a confirmé mardi sa peine de 30 euros d'amende avec sursis pour «offense au chef de l'Etat». Une pancarte qui reprenait les termes exacts prononcés par le Président français au salon de l'Agriculture en 2007.
La cour d'appel a confirmé le délit d'offense en soulignant qu’Hervé Eon avait préparé son acte et délibérément brandi son affichette au passage du cortège présidentiel le 28 août dernier. «Son engagement politique et la nature même des propos employés, parfaitement prémédités, exclut définitivement toute notion de bonne foi», indique l'arrêt de la cour.
«On est encore dans le ridicule»
Hervé Eon, qui milite au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, a déclaré qu'il allait se pourvoir en cassation et qu'il était prêt à aller, si nécessaire, devant la Cour européenne des droits de l'homme. Ce procès «est un combat politique pour l'abrogation du délit d'offense», a-t-il expliqué, entouré d'une quinzaine de membres de son comité de soutien.
«On est encore dans le ridicule. On me condamne mais on me dispense de peine», a-t-il dit. Selon lui, 30 euros avec sursis «c'est quasiment une relaxe inavouée». L'avocate du militant, Me Dominique Noguères, a plaidé la relaxe, estimant que le délit d'offense, très peu utilisé sous la Vème république, «ne correspondait plus à la réalité d'aujourd'hui». «Au fond de moi-même, je n'ai pas le sentiment d'avoir offensé le chef de l'Etat» et «je n'irai pas m'excuser», avait déclaré Hervé Eon lors de l'audience le 3 février.

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 00:49

522 kg de déchets générés par personne dans l'Union européenne

522 kg de déchets ont été générés par personne dans l'Union européenne en 2007, dévoile Eurostat, lundi 9 mars. L'Office statistique des Communautés européennes souligne que près de 40% de ces déchets ont été recyclés ou compostés. En France, 541 kg de déchets ont été générés par personne, dont 16% ont été recyclés.
D'un état-membre a un autre, la quantité de déchets générée varie fortement. Ainsi, l'office relève que "le volume de déchets municipaux généré a varié de 294 kg par personne en République tchèque à 801 kg au Danemark". Ce dernier, avec Chypre et l'Irlande, constituent les plus gros producteurs de déchets.
La France se situe au-dessus de la moyenne européenne avec 541 kg de déchets générés par personne en 2007. La Roumanie, la Lettonie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque ont produit le moins de déchets (moins de 400 kg par personne).
Du côté du recyclage, Eurostat indique que l'Allemagne (46%), la Belgique (39%), la Suède (37%), l'Estonie et l'Irlande (34% chacun) ont recyclé le plus de déchets. En France, seulement 16% ont été recyclés et 14% composté. Le pays a incinéré 36% de ses déchets.

Les meilleurs élèves en termes de développement durable sont l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et l'Autriche où respectivement 64%, 62%, 60% et 59% des déchets ont été soit recyclés, soit compostés.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 11:54

Catholicisme - 57% des Français ont une mauvaise opinion du pape

Parmi les catholiques français, le mécontentement est presque aussi grand (55%), selon une enquête CSA réalisée après les propos controversés de Benoît XVI sur le préservatif.

Ci dessous - le pape Benoît XVI, jeudi 19 mars, au Cameroun (Sipa)

Cinquante-sept pour cent des Français disent avoir une mauvaise opinion du pape, selon un sondage CSA publié dans Le Parisien/Aujourd'hui en France du samedi 21 mars. Ce chiffre est plus du double de septembre 2008 (25%).

Le sondage a été réalisé après les propos controversés de Benoît XVI sur le préservatif, qui, a-t-il, "aggrave le problème du Sida".

Selon l'enquête, 23% des Français ont une bonne opinion du pape (-30 par rapport à septembre 2008).

Divorce avec les catholiques

Les catholiques français sont presque aussi mécontents: 29% affirment avoir une bonne opinion de Benoît XVI, et 55% une mauvaise opinion. Enfin, 52 % des catholiques pratiquants réguliers assurent garder une bonne opinion du pape, contre 28 % une mauvaise opinion.
Au premier jour de sa première visite en Afrique mardi, Benoît XVI avait déclaré que l'on ne pouvait "pas régler le problème du sida (...) avec la distribution de préservatifs" et que, "au contraire", leur "utilisation (aggravait) le problème".

- Sondage réalisé par téléphone les 18 et 19 mars auprès d'un échantillon de 1.012 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Source nouvelobs.com

Le Pèlerin

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 09:19

Zidane passe à l'attaque

Récemment égratigné dans plusieurs ouvrages, dont ceux d'Emmanuel Petit et de Jérôme Rothen, Zinédine Zidane a profité d'un passage à Paris en fin de semaine pour lancer une grande contre-attaque médiatique, via une interview dans L'Equipe et un Face aux lecteurs dans Le Parisien. Les deux anciens Monégasques en prennent pour leur grade, Rothen étant accusé de "manipulation", tandis que Petit se voit reprocher son "manque total de respect". Morceaux choisis...

ci dessous, Zidane, lors du Masters Series de Madrid avec un de ses fils, ne mâche pas ses mots...

La réponse du berger à la bergère ! Depuis les sorties de Vous n'allez pas me croire de Jérome Rothen et de A fleur de peau, signé Emmanuel Petit, deux ouvrages dans lesquels les deux anciens Monégasques avaient écorné son image, Zinédine Zidane s'était fait plutôt discret, refusant d'entrer dans le jeu de la polémique. Tout juste avait-il déclaré sur son site officiel il y a un mois, à propos du gaucher parisien qui, dans son livre, l'accuse de l'avoir traité de "fils de p..." lors d'un match de Ligue des champions entre lereal de madrid et l'ASM: "Il va dire que je l'ai insulté, moi que je ne l'ai pas fait. Ce qui est embêtant avec Rothen, c'est que j'ai essayé de l'avoir au téléphone. Pas pour lui mettre de la pression car il n'y a pas de "clan Zidane" comme j'ai pu le lire. Il n'y a aucune menace dans tout ça. Quand je prends mon téléphone, c'est simplement pour m'expliquer. Mais là, avec Rothen, pas de réponse", expliquait-il, avant de s'occuper du «cas Petit»: "Il voulait faire de la publicité pour son livre en lançant qu'on avait rien à se dire lui et moi. C'est quelqu'un que j'avais toujours respecté jusque-là. Maintenant, c'est différent."
Un mois plus tard, le ton se fait plus véhément, puisque dans un long entretien accordé à L'Equipe daté de ce vendredi 5 décembre, mais également un Face aux lecteurs du Parisien du même jour, l'ancien capitaine des Bleus se lance dans une contre-attaque médiatique de grande ampleur. "Quand les choses sont fausses ou malhonnêtes, je le dis", attaque-t-il dans le quotidien sportif, en évoquant "ces bouquins qui sortent, celui de Petit, celui de Rothen", mais aussi de "cette dame", en référence à la biographie, non autorisée, signée Besma Lahouri, dont la sortie a fait beaucoup de bruit, surtout parce que, à deux reprises, les manuscrits en ont été dérobés.
A propos de Jérôme Rothen, le discours reste identique:
"Quand Rothen dit que je l'ai insulté, c'est sa version, pas la mienne. Je sais d'où je viens, je pense que j'ai dit pas mal de bêtises dans ma vie, mais ce jour-là je n'ai pas tenu ces propos. Ce qui me dérange, c'est que cela sorte dans un livre alors que je l'ai croisé cinq six fois. Moi, quand j'ai quelque chose à dire aux gens, je ne le fais pas à travers les médias. Je prends mon téléphone et je parle avec le gars. Quand son livre a été publié, j'ai appelé et je lui ai laissé un message. Et puis plus rien... Après je l'entends dire que tout est réglé. En fait, tout est faux", affirme Zidane dans Le Parisien, avant d'ajouter dans L'Equipe: "Il m'avait promis de m'envoyer son livre en me disant que verrais que rien de méchant n'était écrit. J'attends toujours. Trois semaines après, j'ai vu que le bouquin sortait. Le voir dans une émission télé affirmer: «J'ai eu Zidane au téléphone, c'est réglé.» Je ne peux pas cautionner. Je ne l'ai pas eu au téléphone, rien n'est réglé (...) Il essaie encore de faire croire des choses fausses (...) Ce qui me dérange, c'est la manipulation, la malhonnêteté, le mensonge."

"Petit, je ne veux plus le voir"
Une fois évacué le cas Rothen, rhabillé pour l'hiver, et qui, n'en doutons pas, ne devrait pas rester silencieux après cette contre-attaque, Zidane passe à Emmanuel Petit avec visiblement davantage d'acrimonie. "Pour Emmanuel Petit, c'est le même procédé, en pire parce que lui, je le connais encore mieux", confirme «Zizou» qui ajoute, en référence à une interview de l'ancien gaucher d'arsenal dans laquelle ce dernier lui reprochait ses accointances avec des grands patrons: "J'ai horreur qu'on soit malhonnête, qu'on ne dise pas la vérité. Petit me critique alors qu'il fait la même chose que. Quand je le regarde, je me dis: «Mais tais-toi !» Il y a des choses difficiles à entendre. Je fais ce que je veux de ma vie."
Et «ZZ» d'aller plus loin dans L'Equipe: "Je ne veux plus le voir. Je l'ai croisé, déjà. Je lui ai dit ce que j'avais à lui dire. J'ai vu l'article dans Le Parisien. Il débinait sur moi, sur mes relations avec les grands patrons. Il fait quoi, lui, aujourd'hui, Petit ? Il se moque de qui ? On le voit partout. Il ne faut pas prendre les gens pour des idiots. (...) Ce qui m'énerve, c'est que j'ai croisé ces gens-là plusieurs fois et qu'ils ne m'ont rien dit. Et après, ils balancent ! Je dis non."
L'ancien joueur du Real, qui réside toujours à Madrid, reproche également à son ex-coéquipier en bleu de s'en prendre constamment à l'association France 98, qui réunit (presque) tous les champions du monde de 1998: "Petit, s'il n'est pas d'accord avec France 98, pourquoi ne s'exprime-t-il pas lors des réunions ? C'est un manque de respect envers tous les joueurs et tous ceux qui aiment France 98. Ça va même plus loin : le fait de ne pas venir pour l'anniversaire des dix ans (le 12 juillet 2008, ndlr), c'est un manque de respect total."

"Ribéry est sublime"

Les cas personnels réglés, Zidane revient ensuite à un discours plus convenu, évoquant justement ses relations avec les grands patrons, notamment Franck Riboud, celui de Danone ("Ce sont des gens intelligents qui ont fait des études, qui ont des boîtes, qui sont humains avant tout et qui me font voir ce qu'est un petit peu la vie") ou les sifflets à l'encontre de la Marseillaise lors du dernier France-Tunisie: "C'est comme le racisme dans les stades, c'est une minorité qui fait mal. 400 ou 500 personnes qui sifflent la Marseillaise, c'est horrible. Ça tue l'ambiance", commente-t-il dans Le Parisien, tout en se montrant fermement opposé à la proposition de Bernard Laporte d'arrêter le match si de tels incidents devaient se reproduire: "C'est n'importe quoi. Il faut surtout arrêter de dire ça. Comme il faut arrêter les sifflets."
Dans un tour d'actualité, Zinédine Zidane parle également des nouvelles stars du ballon rond, comme Franck Ribéry - "Il est sublime. Il est généreux et ça se voit" - ou Yoann Gourcuff, en qui beaucoup voient son successeur - "C'est surtout le maillot. Il est numéro 10, il fait jouer l'équipe. Après, les comparaisons, c'est pour les journalistes" -, de son intérêt pour le Vendée Globe, lui qui, même sponsor oblige, est le parrain du Generali de Yann Eliès avec lequel il a déjà navigué (heureux hasard, ce dernier a pris la tête de la course le matin même de la parution de l'interview), mais aussi pour le tennis ("C'est génial et c'est dur"). Il se prononce même, en réponse à une question d'un lecteur du Parisien sur l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis: "En France, les gens ne sont pas prêts à élire un président noir. Quand on est issu de l'immigration, c'est plus facile de réussir en étant joueur ou rappeur... Ce que je retiens de cette élection, c'est qu'il y a aujourd'hui un Noir à la Maison-Blanche. C'est la chose la plus extraordinaire. Après, il aura les mêmes difficultés que ses prédécesseurs et ce sera compliqué pour lui."
Pour finir, «Zizou», qui s'énerve lorsqu'un lecteur lui parle d'"entreprise Zidane", y voyant une connotation de "clan" qu'il réfute, évoque son avenir, à la fois proche et loin du foot: "Il y a plein de choses qui pourraient se faire dans le foot. De quelle manière ? Je ne sais pas encore. Peut-être que dans dix ans, je vous dirai: j'ai envie d'être entraîneur. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas", explique-t-il dans le quotidien francilien, avant d'ajouter dans L'Equipe: "Ce qui est sûr, c'est que je reviendrai dans le foot. C'est ce que j'ai appris à faire, c'est ce que je connais le mieux." Fin de l'interview, la mise au point est faite.

 

Source Le Parisien

 

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 00:37

Météo. Ces trois derniers mois, le thermomètre s'est situé à 1,2 degré de moins par rapport aux normales.

C'était bien parti, croyions-nous, persuadés que le soleil de ces derniers jours annonçait prématurément le printemps. Mais le retour du froid et du crachin nous ramène à plus de raison, dans les contradictions d'un hiver 2007-2008 décidément très dérangé. Ces trois derniers mois, la météo n'a cessé de prendre modèle sur la Bourse avec son très déconcertant effet de yo-yo.
Météo France s'est penché sur ces trois mois écoulés et a constaté que la température avait chuté de 1,2 ° en dessous de la normale. Paraitrait-elle infime, cette baisse de température n'en constitue pas moins un phénomène remarquable pour les climatologues. Il s'agit bien de l'hiver le plus froid enregistré depuis 20 ans avec les années 1990-1991 et 2005-2006. Mais avec une particularité supplémentaire: cette période hivernale a réuni tous les ingrédients de ce qui fait un hiver détestable inscrit désormais dans les mémoires. La vague de froid a touché l'ensemble du pays. Le Sud-est a connu un épisode neigeux rarement vu, mais aussi d'incessantes pluies avec des cumuls une fois et demie supérieurs à la normale, qui ont gonflé les cours d'eau et rempli les barrages après des années de sécheresse. Compte tenu de la baisse du thermomètre, ces précipitations se sont souvent produites sous forme de neige en plaine. En montagne, l'enneigement a été excellent et, précise Météo France, on n'avait pas observé de telles conditions dans les Alpes et les Pyrénées au cours des trente dernières années. Le mois de janvier surtout restera dans les annales de la météo avec une température inférieur de presque 2° aux normales saisonnières. C'est bien le mois le plus froid depuis 1989. On a enregistré jusqu'à -20 dans le Nord de la France.
Et puis surtout, cet hiver a été marqué, à l'égal de 1999, par le passage de Klaus, le 24 janvier. Une tempête d'une intensité jamais vue avec des vents jusqu'à 180 km/h, notamment dans l'Aude. Un hiver totalement déréglé marqué par une autre tempête d'intensité moindre, mais beaucoup plus étendue, qui a soufflé dans le nord de la France, les 9 et 10 février. Ça fait beaucoup.

Jacques Cartiaux, ancien directeur de Météo France à Albi : « Il n'a jamais autant plu »
Ce météorologue a passé vingt-deux ans à scruter le temps en Midi-Pyrénées et a accumulé au total quarante ans de carrière dans la météorologie. Son expérience permet de prendre du recul sur le climat régional même si le scientifique assure que s'il a observé des changements climatiques dans la région, il ne peut « pas en tirer de conclusions ». Dont acte. Néanmoins, Jacques Cartiaux assure que la saison que nous vivons actuellement est « un vrai hiver ». « On avait un peu perdu l'habitude d'avoir froid depuis le début des années 2000, confirme-t-il. Ce n'est pas un hiver très rigoureux mais peut-être un peu plus froid que la moyenne.
Mais sur les trente dernières années, les cinq les plus chaudes se recensent depuis les années 2000. ». Il faut donc s'attendre à des épisodes caniculaires plus fréquents surtout dans le sud du pays mais aussi à des pluies plus fortes mais « pas forcément plus fréquentes ».
Une chose est sûre pour cet hiver 2008-2009 : « Voilà longtemps qu'il n'avait pas autant plu » se félicite Jacques Cartiaux.
Fouillant dans sa mémoire, le météorologue se souvient qu'il faut remonter aux années 1995-1996 pour retrouver un hiver aussi pluvieux. Cette pluviométrie est plutôt une bonne nouvelle pour nos agriculteurs car les précipitations ont permis de reconstituer les nappes phréatiques. « Les puits sont enfin au niveau dans la campagne tarnaise et globalement dans la région » assure-t-il.

A quand le beau temps?

Les météorologues sont désemparés. Impossible selon eux de décrire le temps de ces prochaines semaines. « Compte tenu des divergences entre les différents modèles de prévision saisonnière, aucun scénario n'est privilégié concernant le printemps à venir », indique Météo France.
Il faut dire que la forte animation dans le ciel hivernal a bouleversé les prévisions. « Ces dernières années, il y avait une certaine récurrence des phénomènes. C'était facile d'en tirer des conclusions. Mais, cet hiver-là a chamboulé la circulation générale dans l'hémisphère -nord avec des records de froid aux USA, en Russie », rappelle Louis Bodin, météorologiste sur différents médias dont RTL.
La seule prévision est finalement d'ordre statistique. Où on peut observer qu'après des situations hivernales très tranchées, les mois qui suivent se révèlent plus chauds… Alors ?

Paradoxe - Vous avez dit réchauffement ?

À l'heure du bilan, ce constat d'un hiver froid contredit tout ce qu'on entend sur le réchauffement climatique. Prendre du recul est indispensable, répond Michel Schneider climatologue à Météo France (photo) : « « Effectivement, cet hiver a été plus froid que la moyenne. Sur le seul mois de janvier, on a même enregistré 1,7 ° de moins. Mais, le réchauffement est là : dans l'ensemble de l'hémisphère Nord, sur la même période, on a constaté le phénomène inverse avec, cette fois, une température en hausse de + 1°. On est même au 9e rang des mois de janvier les plus chauds sur la période qui s'étend de 1880 à 2009, et même au 6e rang si on englobe tout l'hémisphère, terre et océan compris. Autrement dit, ne faisons donc pas de la France une généralité », ajoute l'ingénieur. Ce qui est sûr, c'est qu'un petit degré de plus sur le thermomètre est la confirmation d'une forte évolution climatique. Il faut savoir, par exemple, que la température moyenne de la France a gagné 1 ° depuis 1860 du fait de l'augmentation des gaz à effet de serre.
Ces prochaines années, il faut s'attendre à des hivers plus chauds dans le sud de la France et à des pluies plus fréquentes dans le nord.

Le temps est venu de soigner son jardin

Même après la tempête et ses rafales de vent à plus de 130 km/heure, même après les abondantes chutes de neige, rien à craindre pour ceux qui ont la main verte. «Le grand froid, c'est même bien pour la faune et la flore», répond d'emblée Jamie Wagstass, paysagiste et gérant de Design nature, une petite entreprise toulousaine. D'ailleurs, la baisse des températures est une bête noire pour les parasites qui ne peuvent s'épanouir et donc a des vertus écologiques. Car moins de parasites égale moins de produits phytosanitaires.
Préparer son jardin. Un jardin d'hiver, ça se prépare. Ce n'est pas vraiment la période idéale pour les semences. On se contente en général de désherber, de labourer. On se concentre sur l'élagage et aux différentes coupes, à l'arrosage et aux apports en engrais organiques puis éventuellement à une nouvelle plantation. Mis à part les conifères et certains végétaux qui leur sont similaires, la majorité des plantes supportent mal le froid. En effet, la capacité des végétaux à pouvoir survivre durant la période de basse température de l'année est caractérisée par ce que l'on appelle leur rusticité, c'est-à-dire leur naturelle aptitude à s'adapter aux dures conditions climatiques, en particulier celles de l'hiver : vent froid, neige, gelée.
Arrosage. L'arrosage est une étape tout aussi délicate que les autres : il doit être régulier et bien dosé. Il ne doit pas être arrêté en aucun cas durant l'automne mais doit seulement avoir un peu d'ajustage lors des périodes de pluies, étant donné que s'il s'avère être trop abondant, il pourrait avoir un effet nocif aux végétaux en étouffant leur racine.
Quelques végétaux à planter. En cette période d'hiver, on peut mettre en terre quelques végétaux, sur les conseils de Jamie Wagstass : Viburnum, rhododendron, azalées, rosiers, capucines grimpantes, stipa, camélias, Kniphofia, vivaces et bulbes...

Source la Dépêche du Midi

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 00:48

Aragon – La Femme est l’avenir de l’Homme

Hillary Clinton : «Promouvoir les femmes est un investissement à haut rendement, qui engendre des économies plus fortes, des sociétés civiles plus vivantes, des communautés plus saines et davantage de paix et de stabilité»
TRIBUNE EXCLUSIVE - La secrétaire d'État américaine prend la parole à l'occasion de la Journée internationale de la femme, qui sera célébrée dimanche 8 mars 2009.
Lors d'un voyage en Chine, il y a onze ans, j'avais rencontré des militantes qui m'avaient parlé de leurs efforts pour faire progresser la condition de la femme dans leur pays. Elles m'avaient fait une description frappante des défis auxquels étaient confrontées les femmes : discrimination à l'emploi, couverture de santé inadaptée, violence domestique, législations dépassées entravant les avancées des femmes.
J'ai de nouveau rencontré quelques-unes de ces femmes il y a quelques semaines, lors de mon premier voyage en Asie en tant que secrétaire d'État. Cette fois, on m'a parlé des progrès qui ont été accomplis pendant la décennie écoulée. Mais, en dépit d'importants pas en avant, ces Chinoises n'ont pas fait mystère des obstacles et des inégalités qui demeurent, comme c'est le cas dans de nombreuses parties du monde.
J'ai entendu des histoires comme les leurs sur tous les continents, où les femmes tentent de participer pleinement à la vie politique, économique et culturelle de leur pays. Ce 8 mars, alors que nous célébrons la Journée internationale de la femme, une chance nous est offerte de faire le point, à la fois sur les progrès que nous avons réalisés et sur les défis qui demeurent - et de réfléchir au rôle vital que les femmes doivent jouer pour résoudre les problèmes planétaires complexes du XXIe siècle.
Les problèmes auxquels nous faisons face aujourd'hui sont trop grands et trop difficiles pour être réglés sans la pleine participation des femmes. Renforcer les droits des femmes est non seulement une obligation morale permanente, c'est aussi une nécessité, alors que nous sommes confrontés à une crise économique mondiale, à la prolifération du terrorisme et des armes nucléaires, à des conflits régionaux qui mettent en danger les familles et les communautés, aux changements climatiques et aux dangers qu'ils font courir au bien-être et à la sécurité du monde.
Ces challenges requièrent de mobiliser toutes nos forces. Nous ne les résoudrons pas avec des demi-mesures. Et pourtant, trop souvent, sur ces questions et bien d'autres, la moitié de la planète est laissée à la traîne.
Aujourd'hui, davantage de femmes dirigent des gouvernements, des entreprises et des organisations non gouvernementales que sous les générations précédentes. Mais cette bonne nouvelle a son revers. Les femmes constituent toujours la majorité des pauvres, des mal nourris et des non-scolarisés dans le monde. Elles sont toujours victimes de viols utilisés comme tactique de guerre et exploitées par des trafiquants internationaux dans un business à un milliard de dollars.
Les crimes d'honneur, mutilations, amputations sexuelles et autres pratiques violentes et dégradantes visant les femmes sont toujours tolérées dans de trop nombreuses régions aujourd'hui. Il y a quelques mois à peine, une jeune fille était sur le chemin de l'école en Afghanistan lorsqu'un groupe d'hommes lui a jeté de l'acide au visage, la blessant irréversiblement aux yeux, parce qu'ils s'opposaient à ce qu'elle reçoive une éducation. Leur tentative de terroriser la fillette et sa famille a échoué. Elle a déclaré : «Mes parents m'ont dit de continuer à venir à l'école même si je me faisais tuer.»
Le courage et la détermination de cette jeune fille devraient être une source d'inspiration pour chacun d'entre nous - femmes et hommes - afin que nous continuions à travailler aussi dur que possible pour garantir que les fillettes et les femmes se voient reconnaître les droits et les chances qu'elles méritent.
Tout particulièrement en pleine crise financière, nous devons garder en mémoire ce que nous dit un nombre croissant de chercheurs : promouvoir les femmes est un investissement à haut rendement, qui engendre des économies plus fortes, des sociétés civiles plus vivantes, des communautés plus saines et davantage de paix et de stabilité. Investir sur les femmes est aussi un moyen de soutenir les générations futures ; les femmes dépensent une part beaucoup plus importante de leurs revenus dans la nourriture, les médicaments et la scolarisation des enfants.
Même dans les nations développées, le pouvoir économique des femmes est loin d'atteindre tout son potentiel. Dans de nombreux pays, les femmes continuent à gagner moins que les hommes pour le même travail - un écart que le président Obama a commencé à combler aux États-Unis, en signant cette année la loi «Lilly Ledbetter pour une paie juste», qui renforce la capacité des femmes de s'opposer aux salaires inégaux.
Il faut donner aux femmes la chance de travailler pour des salaires justes, d'accéder au crédit et de créer des entreprises. Elles méritent l'égalité dans la sphère politique, avec un accès égal aux isoloirs, la liberté de demander des comptes à leur gouvernement et d'être candidates aux élections. Elles ont droit à une couverture maladie pour elles-mêmes et leurs familles. Elles ont droit à la scolarisation de leurs enfants - de leurs fils et de leurs filles. Et elles ont un rôle vital à jouer pour instaurer la paix et la stabilité à travers le monde. Dans les régions déchirées par la guerre, ce sont souvent les femmes qui trouvent le moyen de tendre la main à l'autre et d'identifier un terrain d'entente.
En voyageant à travers le monde dans mes nouvelles fonctions, je garderai à l'esprit les femmes que j'ai déjà rencontrées sur tous les continents - des femmes qui ont surmonté des obstacles extraordinaires pour modifier les lois, afin de pouvoir devenir propriétaires, bénéficier de droits dans le mariage, aller à l'école, subvenir aux besoins de leurs familles - et même préserver la paix.
Et je serai un défenseur audible - en travaillant avec mes homologues d'autres nations, ainsi que des organisations non gouvernementales, des entreprises et des particuliers - pour continuer à pousser de l'avant sur ces questions. Réaliser le plein potentiel et la promesse que représentent les femmes n'est pas seulement une question de justice. C'est une question de paix mondiale, de progrès et de prospérité pour les générations à venir.

Source 20minutes.fr


Le Pèlerin

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 09:25

Triangle rouge, attention danger

SECURITE - Son utilisation sur les autoroutes est déconseillée car jugée dangereuse pour les automobilistes...Il est censé vous protéger, il pourrait bien vous coûter la vie. Le triangle rouge de signalisation, qui doit être positionné sur le bord de la route en cas d'accident ou de panne, mettrait en danger les automobilistes lorsqu'il est utilisé sur les autoroutes. C'est ce que déclarent deux sociétés d'autoroutes, la Sanef et la SAPN, dans un communiqué publié sur leur site lundi à la suite des recommandations faites par la délégation à la Sécurité et à la circulation routière du ministère de l'Ecologie en février dernier.
«Pour le moment nous n'avons pas recensé d'accident mortel lié à la pose du triangle, mais nous voulons éviter que les automobilistes prennent ce risque», indique à 20minutes.fr Isabelle Lacroix, responsable de la communication pour la SAPN et la Sanef.

Pas de triangle, pas de sanction

Rendu obligatoire depuis juillet 2008, mais verbalisé que depuis le mois d'octobre, comme le gilet jaune, le triangle rouge ne doit donc pas être utilisé dans toutes les situations. «La loi oblige les automobilistes à avoir un triangle dans leur voiture, mais il ne doit être utilisé qu'en cas de panne ou d'accident sur des chaussées qui ne représentent pas de risque pour la personne qui le place», explique Isabelle Lacroix.
L'attitude à adopter en cas de panne sur une autoroute est plutôt d'«allumer les feux de détresse, d'enfiler le gilet de sécurité jaune avant de sortir de son véhicule puis se mettre à l'abri en passant de l'autre côté de la glissière de sécurité», explique la responsable de la communication. Elle précise qu'un automobiliste «ne pourra être verbalisé» s'il n'utilise pas de triangle de signalisation sur une autoroute.
Le triangle rouge n'en est pas à ses premiers déboires. Peu de temps après avoir été rendus obligatoires, de nombreux triangles avaient du être rappelés car ils ne résistaient pas au vent.

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 00:59

Dégâts causés par les gaz à effet de serre
La situation plus sérieuse que prévu
Les gaz à effet de serre s’accumulent plus vite que prévu dans l’atmosphère terrestre, augmentant le risque d’un changement irréversible du climat d’ici à la fin du siècle, à moins d’adopter des mesures agressives, a prévenu hier un des principaux experts sur le sujet.

« Les mesures montrent que les émissions de gaz à effet de serre s’accélèrent plus rapidement que nous ne le pensions », a expliqué, selon l’AFP qui a rapporté l’information, Chris Field de la Carnegie institution et membre du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat de l’ONU (GIEC). « Au cours de la dernière décennie, les pays en développement, comme la Chine et l’Inde, ont accru leurs capacités de production électrique en brûlant plus de charbon », a-t-il précisé. De ce fait, « les économies du monde en développement continuent à émettre de plus en plus de carbone (CO2) dans l’atmosphère et nous sommes désormais dans une situation nouvelle quant à l’évolution du changement climatique », a poursuivi ce climatologue dans une présentation à la conférence annuelle de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS), réunie à Chicago (Illinois, nord) depuis jeudi. « Ceci aura un impact très probablement bien pire que prédit dans le 4e rapport du GIEC », a-t-il prévenu.

De nouvelles études révèlent également des effets potentiellement dangereux dans le système climatique, qui pourraient convertir des zones d’absorption du CO2 en sources de ce puissant gaz à effet de serre, a également relevé Chris Field. Il a surtout évoqué la destruction de la forêt tropicale qui retient de vastes quantités de CO2 dans sa végétation et dont la grande humidité permet de bien résister aux incendies. Mais le réchauffement climatique et la modification de la distribution des précipitations sur le globe menacent d’assécher les forêts tropicales, les exposant à des incendies. Les chercheurs estiment que la perte de massifs forestiers, notamment à cause des incendies au cours de ce siècle, pourrait faire augmenter la concentration en CO2 dans l’atmosphère jusqu’à 100 parts par million (ppm) au-dessus des 386 ppm actuels et ce, avec des conséquences dévastatrices potentielles pour le climat terrestre.

Source AFP

Le Pèlerin

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