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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 18:28

Dieudonné condamné au Québec à payer 75.000 dollars à Patrick Bruel

L'humoriste controversé français Dieudonné a été condamné au Québec à payer 75.000 dollars (46.872 Euros) au chanteur-acteur Patrick Bruel pour avoir tenu des propos injurieux à son égard, rapporte samedi le quotidien montréalais La Presse.
Lors d'une émission diffusée en 2006, Dieudonné avait traité Patrick Bruel de "menteur" et de "militaire israélien", affirmant qu'il soutenait les bombardements de l'armée israélienne au Sud-Liban.
Le chanteur avait intenté en 2007 au Québec une action en diffamation contre l'humoriste, à laquelle ce dernier n'a jamais répondu, rappelle La Presse en indiquant que Dieudonné a été condamné par défaut cette semaine par Me Danièle Besner, greffière spéciale de la Cour supérieure à Montréal.
La plainte déposée par Patrick Bruel contre Dieudonné M'Bala M'Bala se chiffrait au départ à 175.000 dollars. Le chanteur y soulignait le "caractère répétitif" des agissements de Dieudonné ainsi que sa "mauvaise foi".
Me Besner a toutefois réduit les dommages réclamés car l'émission n'a été diffusée qu'une seule fois, le 29 novembre 2006, à Télé-Québec. Le producteur de l'émission avait décidé de ne pas la rediffuser.
Habitué aux poursuites, Dieudonné M'Bala M'Bala, d'origine camerounaise, a été condamné à plusieurs reprises pour des propos sur la Shoah et les juifs.
Il s'est produit à plusieurs reprises ces dernières années au Québec ou ses spectacles sont appréciés.

Source MSN

Le Pèlerin
 

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 08:52

La Commission européenne pourrait les imposer
Les OGM dans l’UE ?
Egoïsme ou Profit - Malheur ou Bienfait pour l'humanité

La Commission européenne est en passe d’imposer la culture des organismes génétiquement modifiés (OGM) à l’ensemble des pays de l’UE, car leurs adversaires ne parviennent pas à rallier suffisamment d’alliés pour les bloquer, estiment experts et diplomates, à Bruxelles.
Le dossier est géré directement par le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, favorable aux OGM, et les règles du jeu communautaire lui sont favorables.
Les décisions sont, en effet, soumises à un vote à la majorité qualifiée des Etats — chaque pays dispose d’un nombre de voix proportionnel à sa population — qui impose de réunir 255 des 345 suffrages.
Si les partisans et opposants des OGM se neutralisent, l’exécutif européen impose sa solution, en dernier ressort.
Les prochaines semaines vont être décisives. Les experts des Etats se réunissent, aujourd’hui, au sein du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, pour se prononcer sur une demande d’homologation de deux variétés de maïs génétiquement modifiés : le BT 11, de la multinationale Syngenta, et le BT 1507, des groupes Pionner/Dow.
«Il est pratiquement certain qu’il n’y aura pas de décision», ont assuré des responsables de la Commission et de plusieurs pays. Ce qui ouvre la voie à une décision in fine, laissée à l’exécutif européen.
A ce jour, un seul OGM a été homologué pour la culture, dans l’UE, le maïs transgénique MON810, de la firme américaine Monsanto. L’autorisation avait été accordée en 1998, pour 10 ans, et l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) examine son renouvellement. «La procédure a été suspendue, car l’EFSA est en train d’évaluer les informations supplémentaires requises au demandeur. Elles concernent l’impact environnemental», a précisé un porte-parole de l’agence.
L’avis est attendu pour le printemps, a-t-on indiqué de source communautaire. L’EFSA est moins affirmative.
«Pour le moment, il n’est pas possible de donner une date», a déclaré son porte-parole.Quatre pays — la France, l’Autriche, la Hongrie et la Grèce — ont suspendu la culture du MON810, en raison de «préoccupations au regard des risques potentiels pour l’environnement».
La réponse de l’EFSA doit dissiper ces préoccupations, mais la Commission ne souhaite pas attendre. Elle veut forcer les quatre réfractaires à lever leurs clauses de sauvegarde, un mécanisme permettant à un Etat de l’UE d’échapper à une autorisation au plan européen, à condition de le justifier scientifiquement par la suite.
Les votes au niveau des experts, sur ces clauses, n’ont pas permis de trancher et la décision a été renvoyée aux gouvernements.
Ils se prononceront lors d’une réunion de ministres de l’Environnement, le 2 mars, sur les clauses de l’Autriche et de la Hongrie. La Commission voudrait, ensuite, soumettre celles de la France et de la Grèce lors d’une réunion de ministres des 23 et 24 mars.

Source Le Monde

Le Pèlerin

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 00:36

 Qui aurait dit qu’un noir serait président des USA ?

Cette scène a réellement eu lieu dans un vol de la compagnie British Airways entre Johannesburg et Londres.

Une femme blanche, d'environ cinquante ans, s'assied à côté d'un noir.

Visiblement perturbée, elle appelle l'hôtesse de l'air.

L'hôtesse : 'Quel est votre problème, Madame ?'

La femme blanche : 'Mais vous ne le voyez donc pas ? Vous m'avez placée à côté d'un noir. Je ne supporte pas de rester à côté d'un de ces êtres dégoûtants. Donnez-moi un autre siège, s'il vous plait!!'.

L'hôtesse : 'Calmez-vous, presque toutes les places de ce vol sont prises. Je vais voir s'il y a une place disponible'.

L'hôtesse s'éloigne et revient quelques minutes plus tard.......  'Madame, comme je le pensais, il n'y a plus aucune place libre dans la classe économique. J'ai parlé au commandant et il m'a confirmé qu'il n'y a plus de place dans la classe exécutive.  Toutefois, nous avons encore une place en première classe'.

Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l'hôtesse de l'air continue :  'Il est tout à fait inhabituel dans notre compagnie de permettre à une personne  de classe économique de s'asseoir en première classe. Mais, vu les circonstances, le commandant trouve qu'il serait scandaleux d'obliger quelqu'un à s'asseoir à côté d'une personne aussi répugnante'. L'hôtesse se tourne vers le noir et lui dit :

'Donc, Monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main car un siège vous attend en première classe'.

Et tous les passagers autour, qui, choqués, assistaient à la scène, se levèrent et applaudirent...

Cher frère blanc,

Quand je suis né, j'étais noir

Quand j'ai grandi, j'étais noir,

Quand je vais au soleil, je suis noir,

Quand j'ai peur, je suis noir,

Quand je suis malade, je suis noir...

Quand je mourrai, je serai noir....

Tandis que toi, homme blanc....

Quand tu es né tu étais rose,

Quand tu as grandi, tu étais blanc,

Quand tu vas au soleil, tu es rouge,

Quand tu as froid, tu es bleu,

Quand tu as peur, tu es vert,

Quand tu es malade, tu es jaune,

Quand tu mourras, tu seras gris...

Et après cela, tu as le toupet de m'appeler Homme de couleurs

De la part d’une Correspondante

Le Pèlerin

 

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 00:40

Football féminin en Algérie - Il y a 30 ans, les filles bravaient l’interdit
 

Histoire du football féminin en Algérie

Pour faire de cette discipline un moyen de développement et d’épanouissement, toutes les conditions pour une meilleure pratique sportive ont été réunies par les instances concernées et certaines associations sportives d’une part, mais aussi et surtout grâce aux sacrifices consentis par les joueuses elles-mêmes, d’autre part.

Ces équipes iront certainement très loin avec une meilleure prise en charge dans la perspective de renforcer davantage l’équipe nationale. C’est une ambition à la mesure des talents que recèle cette pépinière dont les premiers résultats sont fort encourageants aux plans arabe et africain. Nos jeunes footballeuses, et certainement beaucoup d’autres, ignorent certainement l’histoire du football féminin en Algérie. Ce n’est pas une tare mais tout simplement un manque de médiatisation et surtout un manque de considération des instances qui ne se sont point interrogées comment l’idée de créer une équipe féminine de football a germé dans les esprits.
Dans ce modeste témoignage, des témoins de l’époque, c’est-à-dire un regard dans le rétroviseur pour nous plonger dans la fin des années 1970, s’efforcent de restituer ce que furent les premiers pas de celles qui ont brisé les tabous en laissant le soin aux historiens d’écrire la véritable histoire de ce sport populaire auparavant exclusivement réservé aux hommes. Dans nos quartiers populaires, des jeunes filles bravaient les interdits et jouaient avec les garçons de leur âge à l’occasion des tournois, comme ce fut le cas à Tiaret et Frenda précisément où justement furent créés les tout premiers noyaux de sections filles afin de mettre en valeur leurs capacités sportives. Cette opération s’est déroulée à la faveur de l’adhésion des jeunes au sein de l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA).
Des lycéennes de ces deux villes des Hauts-Plateaux que sont Tiaret et Frenda drainaient la foule lors de leurs matches de démonstration. Pour exemple, à l’occasion du 8 mars 1978, une grande rencontre a opposé les filles tiareties dans une rencontre de football, où pas moins de 10 000 spectatrices et spectateurs étaient présents pour assister et témoigner de la présence de la fille algérienne dans un match de football. Les tabous venaient de tomber. Ce match était considéré comme un déclic. Au sein du journal L’Unité, organe de la jeunesse, une équipe de football féminin verra le jour grâce à la mobilisation des travailleurs mais aussi à la participation active des lycéennes du lycée Aïcha d’Hussein Dey. Ces dernières, prédisposées à cette pratique sportive, ont été encouragées à jouer au football.
L’équipe de L’Unité, pour sa première sortie « officielle », a donné la réplique à son homologue de la sélection Tiaret-Frenda en mars 1979 dans la capitale des Hauts-Plateaux. Le match retour a eu lieu au stade du 5 Juillet, le 29 décembre 1979. Les journaux El Moudjahid et Echaâb ont publié le compte-rendu de cette première à Alger. L’équipe s’est ensuite produite à Constantine au stade Benabdelmalek face à des Constantinoises nullement impressionnées par les Algéroises qui démontraient de jour en jour une supériorité évidente. D’autres rencontres ont eu lieu également un peu partout en fonction des moyens disponibles pour vulgariser cette discipline. Les jeunes filles ont su et pu concilier les études et le foot.
Pratiquement toutes ont réussi au bac et poursuivi des études supérieures, ce qui a permis par ailleurs de motiver davantage les hésitantes à fouler les pelouses. En second lieu, il faut souligner l’apport des parents qui n’ont à aucun moment bloqué leurs filles à la pratique du football. Certains ont même assisté à des matches et vécu des moments d’émotion inoubliables. Sur le plan technique, une amélioration sensible a été observée par rapport à la spontanéité, pour ne pas dire la naïveté du tout début. Certaines joueuses étaient très à l’aise même sur les balles aériennes, les débordements, les retraits... mais manquaient de condition physique due à l’absence d’entraînements.
Elles étaient enthousiastes de jouer et avaient beaucoup de cran dans un environnement pas tout à fait acquis à la chose footballistique féminine. Aujourd’hui, les pionnières sont oubliées, une rencontre avec leurs benjamines serait la bienvenue pour leur rendre hommage : Nassira (pharmacienne), Hammama (universitaire), Saliha (diplômée en mathématiques), Lila (commerçante), Djamila de Relizane, Fatima de Frenda... et beaucoup d’autres qui se sont distinguées de fort belle manière, voudraient certainement se revoir le temps d’une rencontre pour la nostalgie et pour l’histoire.


Source El Watan A. Ouchen

Le Pèlerin

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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 09:57

A la veille de l’élection présidentielle de 2009
L’école de formation politique du FFS ouvre ses portes fin janvier

Conformément à l’article 02 du règlement intérieur du parti du FFS, l’ouverture d’une école de formation, destinée aux militants du parti, se fera fin janvier, au siège national du parti. Cette école, la première du genre en Algérie, sera dirigée par un animateur des programmes, nommé par le président sur proposition du secrétariat national.
L’animateur des programmes de cette école de formation, M. Tamadartaza Moussa, est nommé pour un mandat de deux années à compter de la nomination du premier secrétaire national. Cette annonce a été faite lors de la rencontre, jeudi dernier, de la section fédérale au siège national du parti à Alger. Selon le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition, Karim Tabbou, un millier d’étudiants, issus de 18 universités du pays, se sont d’ores et déjà précipités pour bénéficier de cette formation. Dans les premiers temps, l’école sera ouverte uniquement aux étudiants et sera élargie ensuite aux autres catégories, en attendant que d’autres écoles ouvrent leurs portes. Karim Tabbou a précisé que l’encadrement de cette formation politique sera assuré par des universitaires et des experts nationaux et étrangers, issus de l’Internationale socialiste, des parlements de pays européens, en plus d’animateurs de fondations proches des partis socialistes occidentaux. Ainsi, le but de cette nouvelle démarche est de réactualiser les différentes méthodes d’action, de renouveler les énergies, d’établir des ponts entre le parti et la société, et de créer les conditions les plus adéquates pour un rapprochement et un dialogue social. Au-delà de l’objectif commun de lutte pour la démocratie et la liberté, cette école, précise  M. Tabbou, peut vous permettre d’en apprendre davantage sur le système politique algérien, de défendre vos idées et vos enjeux, de faire connaissance avec les animateurs, les experts et les cadres politiques du pays.


Source La Nouvelle République

Le Pèlerin
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 13:28

Ma petite entreprise (de sexe) ne connait pas la crise


En ces temps de crise, des irréductibles gaulois résistent toujours à l’envahisseur… Votre intuition vous a aidé et vous avez deviné: il s’agit d’industries du sexe.

vibromasseur en or 18 carats à l'expo de Melbourne 

Je n’ai pas écrit "les industries" ou "l’industrie" du sexe, car il y en a des diverses. La morale est sauve, ce ne sont pas des industries de la prostitution ou assimilées dont il s'agit ici mais bien des instruments de sexualité du couple (préservatifs en premier, sex toy et lingerie fine en second, sites de rencontres en troisième) qui prospèrent
Il ne suffit pas de faire partie des industries du sexe pour échapper à la crise. En République tchèque, le NY times rapporte que les bordels pour touristes sont directement victimes de la crise du secteur touristique.
En revanche, le roi de la capote m’expliquait à l’occasion de ma (longue) enquête sur les préservatifs que son chiffre d’affaire avait augmenté de 40 à 50% en 2008 par rapport à 2007 "et c’est pareil pour mes potes qui s’occupent de sex toys".
Une amie, qui vient de trouver un CDI très bien payé dans la vente de sex-toys, me confirmait: "Un CDI à plus de 3000 euros par mois, ça ne se trouve plus en dehors de ce secteur.

Un secteur qui résiste à la crise ou qui en profite?

Les avis des experts ont tendance à pencher pour la seconde option: le secteur profite de la crise.
A l’échelle mondiale, les médias de tous les pays se font l’écho de ce que Claire Cavanah co-fondatrice de Babeland, sex shop haut de gamme new yorkais (qui vend des vibro masseurs à 109$ et se réjouit d’une hausse importante de son chiffre d’affaire), appelle dans 24 heures "le réflexe du nid", c'est-à-dire le fait de se réfugier au lit face à la morosité ambiante, pimenter sa vie de couple et privilégier le sexe à tous les autres loisirs. Elle a notamment enregistré une forte hausse de ses ventes lors de moments d’angoisse collective (notamment après le 11 septembre 2001).
L’étude anglaise reprise par eco89 ne disait pas autre chose en montrant que "se glisser sous la couette est élu l'activité la plus populaire en temps de crise par 37% des deux milliers de Britanniques interrogés par l'institut YouGov".
Le Financial Times faisait également état de "salariés de firmes financières licenciés ou des banquiers d’affaires déprimés à Londres [qui] se bousculent sur le site Illicit Encounters, spécialisé dans les relations extra-conjugales."

Effet de substitution

Pas étonnant (et c’est même heureux d’ailleurs) que les ventes de préservatifs augmentent et échappent complètement à la crise. Un paquet de préservatif coûte moins cher qu’une sortie… En économie, on appelle ça l’effet de substitution.
Substituer les calins aux moments de déprime? En voila une bonne résolution pour l’année prochaine que je vous souhaite excellente!

Source rue89.com

Le Pèlerin

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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 00:54

Société – Sexualité - L’orgasme – Secrets et mécanismes

Y a-t-il un mode d’emploi de l’orgasme ? Toutes les femmes peuvent-elles l’atteindre ? La taille du sexe de l’homme est-elle déterminante ? Le point G existe-t-il ? Les réponses aux 10 questions que presque tout le monde se pose, avec le médecin sexologue Gérard Leleu.

1. Y a-t-il un mode d’emploi ?


S’il n’y a pas de parcours imposé, certaines conditions doivent être réunies. Un, il doit évidemment y avoir désir. La vue, le contact, l’attente de l’autre y contribuent. Deux, des caresses et des mots doivent entraîner une première phase d’excitation ascendante, lors de laquelle les tissus érectiles de la femme (vulve, clitoris, vagin) se dilatent, ce qui rend les organes sexuels hypersensibles. Trois, il doit y avoir lubrification vaginale. Quatre : l’excitation doit perdurer pour se stabiliser "en plateau"… avant que la courbe de plaisir grimpe à la verticale vers le pic orgasmique !


2. A quoi reconnaît-on un orgasme ?


Peu avant l’orgasme, le rythme respiratoire s’accélère. La femme lance parfois quelques paroles passionnées avant que sa respiration ne se suspende totalement durant quelques secondes. Les muscles de son corps se tendent… Puis "l’apnée cède, un cri fuse, et c’est l’orgasme", explique le Dr Gérard Leleu. Son intensité varie selon les individus, le point de départ de l’excitation (caresse du clitoris, coït…), selon les jours et l’humeur. Il peut être très doux, mais aussi tonitruant, au point que certaines femmes croient perdre la tête !

3. Toutes les femmes peuvent-elles atteindre l’orgasme ?

"On dit souvent qu’il n’y a pas de femme frigide, qu’il n’y a que des hommes malhabiles", explique le Dr Gérard Leleu. Il est vrai que toute femme est dotée des mêmes neuro-hormones et points sensibles, et que si l’homme ne raffole pas des préliminaires prolongés, il réduit de beaucoup les chances d’orgasmes chez sa partenaire. Toute femme peut donc physiologiquement atteindre l’orgasme… à condition toutefois de lever d’éventuels blocages psychologiques (éducation rigide, par exemple.

4. La taille du sexe de l’homme est-elle importante ?


La taille du sexe de l’homme n’entre pas en jeu, même s’il faut, pour l’orgasme vaginal par exemple, stimuler le fond du vagin… "Sachez messieurs que la nature a fait cette cavité plus courte que la verge !", rassure le Dr Leleu. Le col de l’utérus se trouve à 6 cm de l’entrée vaginale, alors que les autres points sensibles sont à 8 cm. Donc, même si on ajoute un allongement du vagin de 2 cm, lié à l’excitation, la majorité des sexes masculins suffisent encore largement à satisfaire la gent féminine puisque leur moyenne en érection oscille entre 13 et 15 cm !


5. Orgasme vaginal : mythe ou réalité ?


Beaucoup de femmes confient ne rien sentir et s’ennuyer lors du coït… "Les statistiques confirment qu’une majorité d’entre elles n’obtiennent pas d’orgasme par pénétration du pénis dans le vagin", explique le Dr Gérard Leleu. Pourtant, l’orgasme vaginal n’est pas un mythe ! "C’est un plaisir souvent long et global parce que ressenti dans la totalité du vagin et du bassin, puis dans tout le corps", précise le médecin. Il peut être caractérisé par une sensation de contractions agréables partant du vagin vers l’utérus et parcourant le ventre, le dos, la tête et les jambes !

6. Le point G existe-t-il ?

Son nom vient de celui de Grafenberg, le médecin qui l’a découvert en 1944... Les recherches d’Alice et Harlold Ladas, puis de John Perry et Berverly Whipple ont confirmé son existence en 1977 et 1980. Toutes les femmes en sont dotées. En réalité, il s’agit plutôt d’une zone de tissus un peu rugueuse, constituée de petits plis parallèles, le plus souvent située sur la paroi vaginale antérieure à 4 cm environ de l’entrée de la cavité.

7. Quels sont les différents types d’orgasmes ?

Contrairement aux idées reçues, il y a plusieurs types d’orgasmes. Si l’orgasme clitoridien est le plus facile à obtenir et le plus rapide, celui qui nécessite le moins d’attention, de connaissances et de pratique, il y a aussi, on l’a dit, des orgasmes vaginaux... Et il y a encore "des orgasmes de l’urètre, du méat urinaire, voire de la zone ano-rectale", détaille le Dr Leleu. Il faut aussi noter qu’une femme peut éprouver un plaisir orgasmique à partir de n’importe quelle zone érogène (sein, nuque, dos…).


8. L’orgasme, une histoire d’âge ?


C’est une évidence… Et contrairement à ce qu’on croit souvent, les jeunes ne sont pas les mieux loties ! Il faut compter en effet, avec l’expérience. "Les chiffres le démontrent, les femmes jouissent plus, et plus souvent, à partir de 30 à 35 ans… Beaucoup de mes patientes découvrent l’orgasme à partir de 50 ans avec l’arrivée de la ménopause, souvent vécue comme une libération (c’en est fini des risques de grossesse !), donc comme le commencement du véritable plaisir sexuel", précise le Dr Gérard leleu.

9. Ejaculation féminine = plaisir ?

L’éjaculation féminine existe : elle se manifeste par l’émission de jets liquide (5 à 200 ml) par l’urètre de la femme au moment de la jouissance ultime (lorsqu’elle est provoquée par la stimulation du point G). "Elle est synonyme de plaisir et d’orgasme généralement intense, explique le Dr Gérard Leleu. Mais elle ne fait pas partie des conditions sine qua non à la survenue du pic orgasmique". Elle est liée à la sécrétion par certaines glandes d’un liquide au moment de la contraction des muscles du périnée. Seules 10 à 15 % des femmes auraient déjà expérimenté ce phénomène.

10. Une femme peut-elle jouir plusieurs fois d’affilée ?


Si l’orgasme féminin est plus long à venir que celui de l’homme, il présente l’avantage de pouvoir se répéter. Ainsi, une femme peut atteindre l’apogée du plaisir plusieurs fois d’affilée "et même enchaîner les orgasmes jusqu’à un quasi état de transe de quelques minutes", explique le Dr Gérard Leleu.
Sources :
- Le traité des orgasmes. Dr Gérard Leleu. Edition Leducs. 18 €.
- enquête sr le contexte de la sexualité en France 

Source Medisite

Le Pèlerin

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 00:10

Après le Teléthon, le Spermothon

 

 La France est en manque de spermatozoïdes

 

 

Les spermatozoïdes sont de meilleure "qualité" s'ils sont évacués du corps fréquemment

 

Après la Grande Bretagne, c'est au tour de la France d'en appeler à la générosité des donneurs. Le pays manque de sperme, et l'Agence française de la biomédecine lance ce lundi une campagne nationale d'information. L'objectif: rétablir l'offre à la hauteur de la demande, et diminuer les délais d'attente, pouvant aller jusqu'à deux ans pour les couples candidats à la procréation médicalement assistée. 20minutes.fr fait le point sur le don de spermatozoïdes.

 

Le manque est-il réel?

 

Oui. En 2006 moins de 350 hommes ont fait la démarche du don de spermatozoïdes, tandis que plus de 2.000 couples ont fait une demande d’assistance médicale à la procréation avec don. Et la loi limite le nombre de naissances issues du don d’un même donneur pour éviter les risques de consanguinité des générations futures.

 

Qui bénéficie du don?

 

Tout couple en âge de procréer mais qui ne le peut pas pour raisons médicales. Celles-ci peuvent être l'absence ou la mauvaise qualité des spermatozoïdes, congénitale ou suite à un traitement, comme une chimiothérapie, ou le risque élevé d'une transmission de maladie grave à l'enfant. Les demandes des receveurs sont strictement encadrées au niveau médical et légal.

 

Qui peut donner?

 

Les hommes de moins de 45 ans qui ont déjà un enfant, et sont en bonne santé. Si le donneur vit en couple, le consentement écrit du conjoint est également nécessaire. Les antécédents personnels et familiaux des volontaires sont listés au cours d'un rendez-vous médical. Des examens sont aussi pratiqués, à la recherche de maladies (hépatite, VIH) ou d'anomalies génétiques.

 

Le jour J, comment ça se passe?

 

La technique employée pour le recueil a fait ses preuves et est totalement indolore: c'est la masturbation. Pour l'accueil, pas de souci, discrétion assurée, garantie sans ricanement. Les personnels sont spécialement formés à cette activité. Le donneur devra cependant se débrouiller sans eux dans l'intimité de la salle spécialement prévue à cet effet. Il pourra cependant y être accompagné d'une personne de son choix. Des revues sont fournies, mais on peut aussi apporter les siennes.

 

Que se passe-t-il ensuite ?

 

Le premier échantillon est analysé à la recherche d'infections, et pour déterminer les caractéristiques des spermatozoïdes. Il est ensuite congelé et conservé dans de l'azote liquide à -196°C. En fonction des résultats des examens, et d'un test évaluant la résistance des spermatozoïdes à la congélation, le nombre de dons à effectuer est déterminé. Après chacun de ceux-ci, les mêmes analyses sont pratiquées. Un délai de 6 mois est respecté, avant de faire de nouvelles recherches de virus à incubation longue. Les échantillons sont ensuite stockés en laboratoire avant d'être attribué à un couple de receveurs.

 

Peut-on vendre ses spermatozoïdes?

 

Non, la loi de bioéthique du 6 août 2004 interdit la rémunération du don de spermatozoïdes, ainsi que tout autre tissu humain. Il s'agit d'éviter ainsi toute tentative de trafic. C'est donc un acte de générosité pure, et seuls les frais occasionnés peuvent être remboursés.

 

Peut-on retrouver un donneur?

 

Le couple receveur ne connaît pas l'identité du donneur, et réciproquement. La loi indique que l'enfant né à la suite de ce don n'aura pas accès aux informations lui permettant d'établir une filiation. L'anonymat est donc garanti.

Et vous, Messieurs, êtes-vous prêts pour le don de spermatozoïdes? Donnez votre avis dans les commentaires ci-dessous

 
Source 20Minutes.fr

 

Le Pèlerin

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 00:25

à la Conférence africaine des ministres de l’Environnement sur les changements

M. Michel Jarraud, SG de l’organisation mondiale de la météorologie

«Les phénomènes extrêmes vont devenir plus fréquents, plus intenses»

 

Il a consacré une partie de sa carrière au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT). De renommée mondiale, Michel Jarraud a été membre de la Société météorologique américaine (Etats-Unis), de la Société météorologique de France, de la Royal Meteorological Society (Royaume-Uni) et de la Société météorologique africaine avant d’être élu à la tête de l’Organisation mondiale de la météorologie. Invité a prendre part climatiques tenue la fin de la semaine dernière, le chercheur, qui a bien voulu nous accorder un entretien, évoque les conséquences des phénomènes météorologiques notamment sur les régions les plus vulnérables comme l’Afrique.

On parle des effets néfastes des changements climatiques ; comment gérer une telle situation ?
Les changements climatiques et plus généralement les phénomènes météorologiques ont un impact important sur l’ensemble des secteurs socio-économique. Prenant par exemple la santé. De nombreuses maladies sont liées aux moustiques comme la malaria, à la sécheresse comme la méningite. Il y a donc d’autres maladies qui sont liées à des facteurs météorologiques ou climatiques. Il est à mon avis important pour lutter contre ces maladies d’avoir les meilleures prévisions et informations possibles.
Dans le secteur de l’eau à titre d’exemple, il vraiment impératif, pour bien gérer les ressources devenues de plus en plus critiques dans plusieurs pays, de savoir de combien de ressources on dispose. Et je pourrais multiplier les exemples sur les transports, l’énergie… Pour tous ces domaines, il est important que les décideurs aient l’accès à l’information. Les services météorologiques nationaux doivent disposer de bonnes infrastructures et de moyens humains et financiers pour fournir des informations au gouvernement. Il faudrait investir dans ce domaine. A mon sens, une bonne gestion des informations et des prévisions pourrait nous éviter des catastrophes.

Quel est le rôle de l’Organisation mondiale de la météorologie ?
L’Organisation mondiale de météorologie compte comme adhérents 188 pays. Notre rôle consiste à coordonner à l’échelle de la planète les observations et les échanges climatiques. C’est connu, un phénomène météorologique ne s’arrête pas aux frontières. Et pour disposer de prévisions dans un pays, il faut pouvoir disposer des observations sur l’ensemble des autres pays de la planète.
Ce qui fait, l’échange des données en temps réel et la coopération internationale est fondamentalement important et nécessaire. C’est dans ce cadre que l’Organisation mondiale de la météorologie œuvre pour que cette coopération soit faite de façon optimale. Mais aussi pour les pays qui n’ont pas les moyens, nous travaillons pour mettre à leur disposition des partenariats afin de renforcer leurs capacités de lutte contre les changements climatiques. Coordination, standardisation, renforcement des capacités et développement des applications qui peuvent servir des secteurs spécifiques sont nos principales missions. Je citerais par exemple le secteur de l’agriculture. Chaque décision prise dans ce cadre est directement liée aux conditions météorologiques. Une raison pour dire qu’une bonne gestion des prévisions permet d’améliorer la sécurité alimentaire. Nous ne pouvons pas faire face à une catastrophe si nous ne sommes pas préparés préalablement.
Il faut savoir que 80% des catastrophes naturelles sont dues aux changements climatiques et hydrologiques. Ces catastrophes peuvent fournir des alertes précoces, dont la durée dépendra du phénomène lui-même. Par exemple, pour une tornade, on peut la prévenir 15 à 20 minutes à l’avance, une sécheresse plusieurs saisons à l’avance. Donc il s’agit de renforcer les réseaux d’observation pour, déjà accomplir un suivi mais également améliorer la qualité de ces alertes. Les décideurs doivent être au courant à l’avance pour pouvoir prendre les mesures préventives adéquates et tracer une cartographie de risques.
J’insiste pour dire qu’une bonne utilisation des prévisions météorologiques permet d’éviter que la catastrophe soit plus gigantesque.

Quelles sont vos observations quant aux conséquences des changements climatiques sur la planète ?
Sur le phénomène des changements climatiques, nous savons déjà qu’un certain nombre de phénomènes extrêmes risquent de devenir plus fréquents et plus intenses. En Afrique, nous nous attendons à de fortes sécheresses. Les vagues de chaleur vont devenir plus fréquentes. Dans d’autres régions de la planète affectées par les inondations, il y a un risque que les pluies intenses augmentent et nous pensons également que les cyclones tropicaux vont s’accentuer.
L’essentiel est d’agir vite parce que plus on attend, plus l’action sera coûteuse et plus difficile. Il y a urgence, c’est pourquoi je pense que tous les gouvernements doivent se présenter dans un esprit de coopération lors de la réunion de Pologne qui se tiendra dans quelques jours et dans une année lors de la réunion de Copenhague. A notre niveau, nous préparons l’organisation de la troisième conférence mondiale sur le climat. Celle-ci se tiendra en 2009 à Genève. Elle permettra de mieux définir les informations météorologiques qui doivent être mises à la disposition des gouvernements. C’est un problème multiforme qui doit être réglé unanimement avec l’implication de tous.

La déclaration d’Alger prône l’instauration d’une alliance continentale et intercontinentale ; qu’en pensez-vous ?
C’est une très bonne initiative. La déclaration d’Alger permettra à l’Afrique de parler avec une seule voix et d’avoir une position commune lors des négociations. C’est très important dans la mesure où l’Afrique constitue le continent le plus affecté par les changements climatiques et celui qui a le moins de moyens pour s’y adapter

Source Horizons

Le Pèlerin

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 00:20
L’OPALS publie les résultats d’une étude sur les professionnelles du sexe


Les résultats d’une enquête réalisée en janvier 2008 auprès de 500 prostituées viennent de paraître au Maroc. Précocité de l’âge du premier rapport sexuel rémunéré, complicité de la famille, niveau d’études élevé, cette étude infirme de nombreuses idées reçues sur la prostitution et met en lumière une réalité du royaume chérifien souvent tue.

13% des prostituées sont des « célibataires vierges »

D’autres chiffres surprennent. 13% des prostituées interrogées sont des « célibataires vierges » qui ont toujours leur hymen. Ce chiffre met en lumière le problème de la sacro-sainte virginité demandée avant le mariage et les pratiques exercées par certaines femmes pour avoir malgré tout une activité sexuelle. Les fondements de la société marocaine sont à nouveau ébranlés dans cette étude lorsqu’on apprend que 59,4% de ces femmes ont eu leur premier rapport sexuel rémunéré entre 9 et 15 ans. Une femme interrogée avoue même avoir eu son premier rapport à 9ans. Par ailleurs 32,6% des femmes ont pratiqué ou subi un acte sexuel entre 6 et 15 ans. La faible probabilité que l’enfant de 6 ans soit consentant renvoie encore une fois aux problèmes de la pédophilie et aux violences sexuelles infligées aux jeunes filles, dans un pays où la sexualité est taboue. Les mariages forcés malgré l’interdiction récente de se marier avant 18ans sont encore monnaie courante.
La situation familiale des prostituées marocaines interrogées est assez révélatrice. 39,5% d’entre elles sont divorcées. Outre les problèmes économiques, la difficulté sociale à retrouver un mari est grande. De nombreuses femmes divorcées sont rejetées par leur famille ou leur entourage, accusées d’avoir causé le divorce. Sur le panel de femmes questionnées, 4% sont mariées. Ce chiffre est faible mais pourtant éloquent. Elles se prostituent généralement en cachette pour subvenir aux besoins de la famille quand le mari est pauvre ou absent. Cependant certaines ont reconnu être poussées par leur conjoint ou leur famille dans cette voie-là. Le cliché de la femme qui vend son corps sous le regard honteux et accusateur de sa famille est égratigné. La prostitution est parfois encouragée par une famille complice voire coupable.

43,5% des prostituées n’utilisent pas de préservatifs

L’OPALS s’est également penchée sur l’exposition au SIDA des prostituées. Bien que la prévalence du VIH au Maroc soit seulement de 1%, la maladie est surreprésentée chez les prostituées. 2,59% des péripatéticiennes sont séropositives. L’étude met en cause le manque de campagnes de sensibilisation mais aussi le refus courant d’utiliser le préservatif chez les prostituées et leurs clients. 43,5% des prostituées ne se protègent pas. Coût trop élevé des préservatifs, difficulté à s’en procurer, manque d’informations sur les risques et les symptômes de la maladie, le chemin à parcourir est encore long. La peur d’être arrêtée par la police est également importante. Lors des campagnes de ratissage de la police, « un préservatif dans le sac à main d’une fille est une preuve (suffisante pour estimer) que celle-ci se livre à la prostitution », indique l’étude

Source http://www.afrik.com

Le Pèlerin

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