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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 00:15

Menaceur (Tipaza) : Un patriote assassiné

Les Patriotes paient un lourd tribu dans leur lutte face à la barbarie

Un patriote assassiné et deux autres blessés, dont l’un se trouve dans un état grave, tel est le bilan de cette incursion d’un groupe terroriste qui a eu lieu dans la soirée de dimanche dernier aux environs de 19h, au niveau du douar Sidi Abdellah, une zone montagneuse située à environ 7 km au sud de la localité rurale de Menaceur, daïra de Sidi Amar (Tipaza).
Selon les témoignages, de fortes détonations ont été entendues. C’était en effet des patriotes qui étaient tombés dans une embuscade tendue par un groupe terroriste et qui a ciblé le patriote D. Mohamed, âgé de 54 ans. La victime avait résisté à cette attaque avant que l’explosion d’une bombe ne l’atteigne. Les hordes criminelles l’ont achevé à l’arme blanche. Son cadavre a été transféré à la morgue de l’UMC (Urgences médicochirurgicales) de Tipaza. Les assaillants ont récupéré l’arme à feu de la victime (kalachnikov, ndlr). Alertés, les éléments des forces de sécurité se sont rendus sur les lieux pour mener une opération de recherche du groupe de criminels au niveau de cette région montagneuse limitrophe avec celle de la wilaya de Aïn Defla.
Source El Watan M’Hamed
Le Pèlerin

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 00:08

Les épices - Des vertus santé fabuleuses

Du curcuma contre le cancer, du piment pour la digestion, du poivre contre la douleur, du safran pour le cerveau… De plus en plus d’études démontrent les vertus santé des épices.
Voici ce dont vous pourrez bénéficier en parfumant votre cuisine ou en infusion avec les épices des plus connues.
Le curcuma, anticancer
L’OMS reconnaît l’efficacité du curcuma (erq lasfar) pour traiter des troubles digestifs comme les maux et les brûlures d’estomac, la perte d’appétit. Des études sur des animaux ont montré aussi des effets protecteurs sur la muqueuse gastrique. Le curcuma inhiberait la bactérie helicobacter pylori, responsable des ulcères gastriques.
D’où viennent les vertus du curcuma ? L’étude a identifié la substance responsable : la curcumine. En plus d’agir sur les troubles digestifs, elle présente un fort potentiel antioxydant pour la prévention contre les cancers.
Consommation : 3 à 4 pincées par jour. C’est l’épice qui est à la base du curry. Seul hic : la curcumine semble mal absorbée par l’organisme. La solution : toujours la cuisiner avec un peu d’huile.
Du poivre contre la douleur
Selon une étude allemande, la capsaïcine (substance présente dans le poivre de Cayenne) réduirait la douleur. La Food and Drug Administration américaine a approuvé l’usage de crèmes à base de capsaïcine pour soulager la douleur due à l’arthrite rhumatoïde, l’arthrose…
D’où viennent les vertus du poivre ? La capsaïcine stimule localement la production de la substance P, un neurotransmetteur qui déclenche la douleur lorsque l’organisme subit une blessure. Résultat : le corps en a moins en réserve.
Voir en pharmacie des gels à base de capsaïcine.
A éviter si vous êtes allergique au piment.
Le piment pour la digestion
Le piment de Cayenne améliore la digestion. En 2002, une étude italienne a montré qu’il agit sur les lourdeurs. L’extrait en poudre était plus efficace (à raison de 2,5 g/jour sur 5 semaines) que le placebo sur ce symptôme.
D’où viennent les vertus du piment de Cayenne ? La capsaïcine, composé actif contenu dans le piment, a la capacité de stimuler les sécrétions gastriques et d’améliorer la digestion.
Consommation : 1 à 2 pincées/jour dans vos plats en cas de mauvaise digestion.
Attention : à éviter si vous êtes allergique au piment ou souffrez du syndrome de l’intestin irritable.
Cannelle : elle ferait baisser la glycémie
Selon une étude pakistanaise (2003), la cannelle pourrait contribuer à la prévention et au traitement du diabète. Chez les personnes atteintes de diabète de type 2, la prise d’un extrait de 1,3 ou 6 g par jour pendant 40 jours ferait baisser la glycémie de 18 à 29 %, les taux de triglycérides de 23 à 30 %, et le «mauvais cholestérol» (LDL) de 7 à 27 %. Une étude allemande (2006) sur a donné les mêmes résultats à raison de 3 g de cannelle durant 4 mois.
D’où viennent les vertus de la cannelle ? «La cannelle réduit l’augmentation postprandiale de la glycémie et pourrait aider les pré-diabétiques à mieux tolérer les repas», expliquent les nutritionnistes.
Consommation : 1 c. à café/jour dans vos plats.
Du gingembre contre les nausées
Deux études en 2005, l’une allemande, l’autre américaine, ont montré que le gingembre (skandjbir) a un effet antiémétique. En clair, il s’avère efficace pour prévenir ou stopper les nausées et les vomissements.
D’où viennent les vertus du gingembre ? Les gingérols, shoagols et zingérones du gingembre réduiraient les mouvements de l’estomac qui provoquent les nausées.
Consommation : l’équivalent d’un tiers de cuillère à café/jour en poudre ou une tranche de gingembre frais en cas de nausées. Vous pouvez le consommer cru, en infusion, haché frais ou en poudre dans les plats. Veillez à choisir des racines fermes et à le conserver dans un endroit frais et sec.
Le safran contre la dépression
Deux études iraniennes sur des personnes souffrant de dépression clinique légère à modérée ont montré que le safran est plus efficace que le placebo contre les symptômes de la dépression. Dans l’une des études, les chercheurs sont allés jusqu’à comparer les effets du safran à ceux de la fluoxétine (Prozac). Résultat : le safran s’est avéré aussi efficace que le médicament.
D’où viennent les vertus du safran ? On ignore à ce jour le mécanisme par lequel le safran exercerait une action antidépressive. En médecine traditionnelle persane, la dépression est traitée avec cette épice.
Consommation : ajouter régulièrement à votre cuisine si possible.
Le fenugrec pour l’appétit
Le fenugrec (halba) est une épice très utilisée en Inde
, notamment dans le curry. En 1990, la Commission E (chargée en Allemagne, par le gouvernement, d’évaluer les effets des plantes) approuvait déjà l’usage médicinal des graines de fenugrec pour stimuler l’appétit et les fonctions digestives.
D’où viennent les vertus du fenugrec ? Les résultats d’une étude française sur les rats en 1995 indiquent que ce sont les saponines du fenugrec qui stimulent l’appétit.
Consommation : faire macérer 500 mg de graines écrasées en poudre dans 1 verre d’eau froide 2 à 3 h; filtrer et boire. Préparer et boire 3 à 4 verres/jour jusqu’à ce que l’appétit revienne.
Déconseillé : aux femmes enceintes, le fenugrec provoque des contractions utérines.

Source L’Expression M.B.

Le Pèlerin

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 00:07

Les moines de Tibhirine : Histoire noire sur écran blanc

Un film sur les moines assassinés de Tibhirine est en cours de tournage. Il sera sur les écrans l’année prochaine, alimentant de nouveau la chronique sur l’un des événements sanglants de la décennie noire, qui, avec le massacre de Bentalha, a fait le tour du monde de l’émotion.
Un film sur Tibhirine est en cours de tournage au Maroc par Xavier Beauvois. Les trois personnalités fortes du monastère seront incarnées par des acteurs de premier plan. Lambert Wilson (l’abbé Pierre dans Un Hiver 54) interprétera Christian de Chergé, le supérieur du monastère. Olivier Rabourdin (le policier du film Welcome) se mettra dans la peau de Christophe Lebreton, et Michaël Lonsdale jouera le doyen des sept moines, Luc Dochier, médecin, présent dans le monastère depuis le début des années 50. A lui seul, il y aura vécu la guerre de Libération nationale, et, cinquante ans plus tard, les événements terroristes des années 90. Le scénariste, Etienne Comar, a concentré une tranche de vie des moines entre 1993 et mars 1996, lors de leur enlèvement, puis leur assassinat en mai 1996.
Cet événement avait suscité, à l’époque, une vive émotion en Algérie, mais aussi en France où les moines qui ont fait vœu de se retirer du monde et de vivre dans la prière représentent une réelle réserve spirituelle. Pour s’en faire une idée, il n’ y a qu’à voir les visiteurs qui se rendent chaque week-end au monastère trappiste d’Aiguebelle (Drôme), dans le sud de la France. Ce monastère, qui est la maison mère de Tibhirine, trappe algérienne créée dans les années 30, a, bien sûr, été consulté sur le projet. Comme toujours, par la voix de leur père supérieur, la circonspection a été de mise. La même démarche a été effectuée à Tamié, autre monastère trappiste, en Savoie, avec la même retenue. Selon nos informations, des remarques ont été avancées sur le premier scénario présenté.
Même cas de figure pour les familles des moines qui, à défaut de pouvoir demander que le film ne se fasse pas, ont proposé de substantielles corrections. Elles craignent l’image que le film donnera des frères assassinés, en contraction avec leur réserve naturelle de moines. Comme c’est une fiction, nul tiers ne peut s’opposer à la réalisation, ce qui aurait par contre été possible juridiquement pour un documentaire. Mais Etienne Comar, pour verrouiller la rédaction du scénario, s’est appuyé sur les ouvrages écrits sur la question, dont Passion pour l’Algérie de John Kiser. Son traducteur de l’américain, Henry Quinson, a été recruté comme conseiller technique. Homme de conviction, il est proche de l’Algérie (lire son livre Moine dans la cité paru en 2006) des familles et des moines trappistes.
Ancien trader pour des grandes banques, il a tout plaqué pour devenir lui-même moine avant de fonder à Marseille une fraternité au milieu d’un quartier où est concentrée une forte population musulmane. Why not production, la société qui produit le film, a, en 24 ans d’existence, de beaux succès au compteur dont le tout dernier, Le Prophète, de Jacques Audiard, et Samson et Dalilah, Caméra d’or à Cannes 2009 qui sort cette semaine sur les écrans français.
19 religieux chrétiens assassinés en Algérie entre 1994 et 1996
En mars 1996, sept moines étaient enlevés à Tibhirine, dans leur monastère près de Médéa. Leur assassinat, en mai, venait s’ajouter au meurtre de 11 religieux chrétiens depuis le mois de mai 1994. La liste macabre s’était ouverte avec la liquidation, dans leur bibliothèque de La Casbah de Paul Vergès et Paule-Hélène Saint-Raymond, puis en octobre 1994, d’Esther Paniaga et Caridad Maria. En décembre de la même année, après l’affaire du détournement de l’Airbus d’Air France, quatre Pères Blancs étaient assassinés à Tizi Ouzou. En septembre 1995, ce sont deux sœurs qui périrent à Alger : Denis Leclerc et Jeanne Littlejohn et enfin, en novembre 1995, Odette Prévost, à Kouba. Après les moines, c’est l’évêque d’Oran, Pierre Claverie qui sera assassiné à Oran en août 1996.
Source El Watan Walid Mebarek
Le Pèlerin

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 00:05

Humour – Gare à l’erreur

Dimanche 6 heures du matin, l'homme se lève sans faire de bruit pour ne pas réveiller son épouse.

Il charge son VTT dans la voiture, et s'en va.
Arrivé sur le parcours il se met à tomber des trombes d'eau. Sa matinée est foutue, il décide de rentrer chez lui.
Il se déshabille sans faire de bruit, Et se recouche doucement tout près de son épouse, et lui chuchote à l'oreille : «Il pleut comme vache qui pisse»
Et elle, répond : Quand je pense que l'autre con est en train de pédaler.... 
Le Pèlerin

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 00:59

Week-end à Chréa - Les hivernants à la recherche de trace de neige
Votre serviteur à Chréa

 

La station de Chréa n’a pas désempli le week-end dernier. Beau temps oblige, les hivernants sont montés par route ou par téléphérique pour profiter de la neige. Mais c’était bien dommage pour eux car il n’y en avait pas beaucoup.
Fondue alors qu’elle avait coiffé toutes les montagnes de l’Atlas au début de la semaine passée, il en est resté quelques traces qui se sont amassées en congères sur les bords des routes et les flancs des collines. Ce peu de neige a fait tout de même des heureux. Les enfants, notamment, se sont dépensés à cœur joie. Confection de bonhomme de neige ou autre jeu qui consiste à cingler le visage de son vis-à-vis à l’aide de boules de neige, étaient le lot de tout ce flux de visiteurs qui ont préféré passer leur week-end sur les hauteurs de Blida. C’est dire que durant les deux jours de cette fin de semaine, la route étroite qui mène de la placette vers le ski club, endroit privilégié des amoureux de la neige car il y a chance d’en trouver, était congestionnée par le nombre important de véhicules qui voulaient tous passer en même temps et surtout de piétons désirant à tout prix atteindre le site. Et se frayer un chemin n’était pas chose aisée en raison de la ruée désordonnée des personnes qui accentuait les bouchons. Sur place, c’est l’allégresse. La joie illuminait le visage des bambins, et même les adultes folâtraient comme des petits enfants. Cependant, le froid glacial provoque des creux et comme la faim est mauvaise conseillère, l’on s’abat vite sur les gargotes improvisées sur place car, là, il est impossible de trouver des snacks dignes de ce nom où l’on peut manger à l’aise. Et quand il s’agit de se soulager, l’on est vite en face d’une réalité à tout le moins amère. En effet, les sanitaires y font cruellement défaut. Et c’est dans la nature que les gens vident leurs vessies voire leurs panses. C’est pour dire tout l’inconvénient de Chréa qui aspire à devenir un site touristique haut de gamme. Face à tous ces aspects qui répugnent, l’Association les amis de Chréa lutte continuellement pour redonner à ce fleuron de la nature, le visage qui était le sien il y a quelques décennies.
Source L’Expression M.B.

Le Pèlerin

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 00:18

50e anniversaire du décès d’Albert Camus : L’humaniste incompris

 

Le monde de la pensée littéraire s’apprête à célébrer, le 04 janvier 2010, le cinquantième anniversaire du décès d’Albert Camus. Cet écrivain français, natif d’Algérie et prix Nobel de littérature en 1957, n’est plus à présenter. Il y a eu en effet tant d’écrits le concernant depuis la publication de son roman L’Etranger » (1942), et ceci à travers le monde dans son ensemble, qu’il serait impossible d’en comptabiliser le nombre.
De tous les écrivains français de son époque, il est à coup sûr le seul à avoir connu une renommée mondiale fulgurante, mais aussi une controverse par rapport non seulement à son œuvre, mais aussi à ses engagements politiques. Adulé par certains, pourfendu par d’autres, Albert Camus continue, 50 ans après son décès, à susciter l’intérêt et à provoquer la polémique. Mais il est en tout cas certain que la majorité s’accorde sur une chose et de taille : Albert Camus l’humaniste. Et encore, ce n’est pas très sûr. Plus que l’écrivain qui a fait ses preuves et qui a été récompensé par le prix Nobel de littérature, c’est davantage l’homme qui nous intéresse à travers cette célébration. En effet, qui était Albert Camus ? L’avenir a-t-il donné raison ou tort à l’écrivain engagé ? Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui on pourrait dire qu’Albert Camus est toujours et plus que jamais d’actualité ?
Entre ma mère et la justice
Qualifié de philosophe ou de romancier de tous les temps, et quelle que soit la catégorie où l’on placerait Albert Camus, l’homme et l’écrivain, reste, quoi que l’on dise à son sujet, un nom qui a marqué de sa plume prestigieuse l’histoire mondiale de la littérature, mais aussi l’histoire de la politique. En effet, l’homme n’est guère resté indifférent aux soubresauts du monde, et encore moins à ceux de son pays natal, l’Algérie. Le prix Nobel ne récompensa pas seulement le talent, mais aussi l’écrivain engagé. « Il ne se dérobe à aucun combat, après avoir été un des premiers à protester contre les inégalités frappant les musulmans d’Afrique du Nord, il devint l’ami secourable des exilés espagnols antifascistes, des victimes du stalinisme, des jeunes révoltés, des objecteurs de conscience. En lui décernant le prix Nobel, l’académie suédoise le cita comme l’un des plus engagés parmi les écrivains opposés au totalitarisme », écrit H.R. Lottman. Mais pour ses détracteurs, dont nombre d’Algériens et d’intellectuels français de gauche, point d’humanisme en Albert Camus.
Et ils remettent sur le plateau cette fameuse phrase prononcée par l’écrivain célébré à Stockholm en 1957 : « Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice. » José Lenzini écrit à ce sujet : « Ce jour-là, c’était le lendemain de la réception du prix Nobel, au cours d’une conférence de presse, Albert Camus apparaissait comme un renégat à la face de bien des intellectuels de gauche et de la quasi-totalité des nationalistes algériens en passe d’obtenir l’indépendance de leur pays ». Mais Albert Camus, qui ne cherchait certainement à blesser personne, et qui ne s’attendait pas à ce qu’un militant algérien l’interpellât sur la question algérienne, à Stockholm même, alors qu’il venait d’obtenir le prix Nobel de littérature, a peut-être répondu sans mégarde pris dans le flot de l’émotion.
Mais l’écrivain est connu pour ne jamais parler (ou écrire) pour ne rien dire. Quels que soient les justificatifs que l’on pourrait trouver à Albert Camus d’avoir prononcé une phrase qui a blessé nombre d’Algériens, et qui colle à ce jour à sa mémoire, et que ses détracteurs brandissent pour lui renier sa part d’algérianité, il est sûr que le combat de l’homme pour la justice ne souffre aucune controverse sérieuse, car sa vie entière a été un combat permanent contre l’injustice et le totalitarisme. Mais Albert Camus qui appelait les Algériens mes frères, n’avait assurément pas droit à l’erreur, même s’il précisa à celui qui l’avait interpellé à Stockholm qu’« il avait été le seul journaliste français obligé de quitter l’Algérie pour avoir défendu les musulmans ».
Les Algériens, mes frères
Il appelait les Algériens mes frères, et eux le considéraient comme tel, parce qu’Albert Camus a toujours joint la parole aux actes. Parce que beaucoup de ses vrais amis étaient Algériens, et parce qu’il était le premier à les défendre lorsqu’ils étaient brimés. Autant dire qu’il a toujours défendu le peuple opprimé. Dans ses jeunes années de journaliste à Alger Républicain, il a dénoncé la misère en Kabylie. Et ceci est une première venant d’un jeune pied-noir, dans une période où il ne faisait pas bon être du côté indigène, et durant une période où le mouvement national algérien faisait déjà parler de lui. Albert Camus en paya le prix fort, puisqu’à cause de ses articles dérangeants sur la misère en Kabylie, Alger Républicain fut interdit et Albert Camus privé d’écriture. On pourrait même dire qu’il fut interdit de séjour à Alger, puisqu’on lui refusa le droit d’y professer la philosophie. On lui proposa un poste de professeur de latin à Sidi Bel Abbès, une ville de l’ouest du pays où il lui fut insupportable d’y rester un seul jour. Il finit par accepter un poste à Oran. Une ville qu’il n’aima point. Albert Camus fit ressortir toute sa souffrance intérieure d’être condamné à vivre loin de sa ville, Alger, source de son inspiration première, dans son deuxième roman au titre révélateur La Peste (1947).
Il était celui qui appelait les Algériens « mes frères », et s’était insurgé contre l’administration coloniale lorsque cette dernière avait emprisonné des militants nationalistes algériens. Ceci bien sûr n’était pas bien vu des Français d’Algérie qui ne toléraient pas que l’un des leurs, et non des moindres, fasse de ses amitiés algériennes une affaire publique. Les romanciers français d’Algérie eux-mêmes, plutôt ceux regroupés autour d’un mouvement appelé algérianisme, et à leur tête Jean Pomier, fustigèrent l’écrivain de leur rancœur. Pomier écrit en effet que Camus était « malgré lui un des plus brillants naufrageurs de son pays natal ». José Lenzini précise à ce sujet : « Les pieds-noirs dans leur immense majorité accuseront Camus de lâcheté et le conspueront le 23 janvier 1956 quand il viendra proposer une trêve civile ». Albert Camus était pourtant celui qui cherchait continuellement le consensus, n’arrivant pas à se faire à l’idée de renoncer à vivre avec ses frères algériens, comme il n’arrivait pas à accepter l’idée que plus d’un million de pieds-noirs puissent un jour quitter ce pays qu’Albert Camus considérait comme étant aussi le leur. Une double souffrance.
Cette double souffrance est celle-là même qui fera de lui un incompris, chacun exigeant du prix Nobel de littérature qu’il choisisse son camp. Pour les Algériens, Albert Camus a bel et bien choisi le sien, celui des Français d’Algérie et la phrase prononcée à Stockholm est un aveu. Pour les Français d’Algérie, il a au contraire choisi le camp de ses frères algériens puisqu’il n’a jamais parlé d’une Algérie française. Aux uns et aux autres, Albert Camus répond : « Je ne veux pas, je me refuse de toutes mes forces à soutenir la cause de l’un des deux peuples d’Algérie, au détriment de la cause de l’autre. » (Actuelle III). Contre la guerre d’indépendance, et dénonçant la violence d’où qu’elle vienne, il accentua les rancœurs de ceux qu’il appelait ses frères, et des intellectuels français de gauche partisans de l’indépendance de l’Algérie, dont le plus célèbre d’entre eux, Jean-Paul Sartre, qui se détournèrent de lui. Et auxquels il explicite sa pensée :« Français, je ne puis m’engager dans les maquis arabes. Français d’Algérie, et dont la famille est exposée sur les lieux-mêmes, je ne puis approuver le terrorisme civil qui frappe d’ailleurs beaucoup plus les civils arabes que les Français. On ne peut pas me demander de protester contre une certaine répression, ce que j’ai fait, et de justifier un certain terrorisme, ce que je ne ferai pas. » (José Lenzini).
Lorsqu’il parla de fédéralisme, ce ne fut rien qu’un pavé dans la mare, car il ne fut entendu ni de ses frères de sang ni de ses frères algériens. Face à la polémique et aux surenchères qui ne faisaient qu’enfler, Albert Camus choisit de se taire en « s’exilant » dans le Limousin : « J’ai décidé de me taire en ce qui concerne l’Algérie, afin de n’ajouter ni à son malheur ni aux bêtises qu’on écrit à son propos. » (Actuelle III)
Tort ou raison?
Pour Ahmed Taleb El lbrahimi, « Camus a manqué de courage et de lucidité à l’heure des choix décisifs. » Pour Abdelkhébir Khatibi, « Camus est bien mort pour plusieurs générations dans le cœur des Maghrébins ». Pour René Quinn, « si l’on pense aux épisodes sanglants qui précédèrent et suivirent l’indépendance, à l’exil auquel ont été condamnés la plupart des pieds-noirs, à l’état de crise latente, économique et politique où semble vivre l’Algérie actuelle, on ne peut s’empêcher de penser que les faits n’ont pas jusqu’ici donné tort à Camus ; il serait probablement un des premiers à le regretter ». Pour Albert Camus qui se débattait avec la question algérienne, celle de l’URSS qui surgit dans le débat français, n’arrangea pas les choses. Mais l’avenir plus rapide que prévu, lui donna raison, avec certitude au moins sur ce registre. René Quinn rendant hommage à l’écrivain engagé écrit : « On peut cependant espérer que l’avenir lui rendra justice et saura apprécier à sa juste valeur en lui ce personnage rare à toutes les époques, un homme de cœur qui savait malgré tout garder la tête froide. »
L’écrivain est encore aujourd’hui un billet gagnant pour les éditeurs (exemple La Peste vendu à ce jour à plus de 5 millions d’exemplaires) car son œuvre se vend toujours avec la même régularité. Mais Albert Camus, l’homme, est toujours au cœur des polémiques par rapport à l’œuvre elle-même, ou par rapport à l’engagement de son auteur sur la question algérienne. C’est ceci qui fait justement la grandeur de son œuvre et la pérennise, car elle interpelle le lecteur de génération en génération. Raison pour laquelle l’écrivain est toujours et plus que jamais d’actualité. La noblesse de ses idéaux et sa pensée profonde ont fait de lui, comme le dit à juste titre René Quinn, « un personnage rare à toutes les époques ». Et l’humaniste qui de son Algérie natale a intercepté le cri de détresse de Stefan Zweig, l’écrivain juif autrichien persécuté par les nazis, interdit d’écriture et dont l’œuvre a été brûlée, et décida à la suite du suicide de son auteur de la véhiculer à travers sa propre œuvre afin de lui permettre de perdurer à la barbe des nazis, et ceci au péril de sa propre vie et au risque d’être fustigé par ceux qui ne comprendraient pas son geste, démontre que l’humaniste était dédoublé d’un homme au courage insoupçonné.
« Sachons gré à Camus de nous avoir montré que l’art est la noblesse de l’homme. Mais qu’il ne saurait subsister d’art là où l’homme est avili ». (Pierre de Boidesffre)
L. B. B. : Docteur en communication

Notes :
Camus (Albert), Actuelle 1/1. 1939-1958, Gallimard, Paris, 1958. De Boidesffre (Pierre), Métamorphose de la littérature, Asatia, Paris, 1951. Khatibi (Abdelkhébir), Le roman maghrébin, SMER, Rabat, 1979. Lottman (H.R), Albert Camus, Beauchesne, Paris, 1990. Lenzini (José), L’Algérie de Camus, Edisud, Paris, 1987. Pomier (Jean), Chronique d’Alger (1910-1957) ou le temps des algérianistes, La pensée universelle, Paris, 1972. Quinn (René) Albert Camus devant le problème algérien, in revue des Sciences humaines, n° XXXII, octobre-novembre 1967. Taleb El Ibrahimi (Ahmed), De la colonisation à la révolution culturelle (19621972), SNED, Alger, 1973. En ce qui concerne Albert Camus-Stefan Zweig, voir le résultat de notre recherche publié dans El Watan du 23 et 24 avril 2006 et intitulé « La vérité sur L’étranger d’Albert Camus. Le coauteur de Stefan Zweig »
Source El Watan Leïla Benammar Benmansour
Le Pèlerin
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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 00:09

Humour – Un amour débordant

Une dame va renouveler son passeport.
Le fonctionnaire lui demande :
- Combien d'enfants avez vous ?
- 10
- Et leur prénoms
- Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard et Bernard.
Ils s'appellent tous Bernard ??? Et, comment vous faites pour les appeler quand ils jouent tous dehors, par exemple ?
- Très simple, je crie Bernard et ils rentrent tous.
- Et si vous voulez qu'ils passent à table ?
- Pareil. Je crie Bernard et tous se mettent à table.
- Mais, et si vous voulez parler particulièrement avec l'un d'entre eux comment vous faites ?
- Ah ! dans ce cas là je l'appelle par son nom de famille...
Le Pèlerin

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 10:44

Le ministre des finances l’a affirmé -
90 milliards de DA ont été dégagés par l’Etat pour le relèvement du Snmg.

La décision relative à l’augmentation du Salaire national minimum garanti (Snmg), prise par la dernière tripartite (gouvernement-syndicat-patronat), «s’appliquera à tout le monde», a affirmé hier, Karim Djoudi, ministre des Finances. La décision «s’applique à tout le monde» et cet ajustement du Snmg «va permettre un rattrapage du pouvoir d’achat en touchant les travailleurs qui sont dans l’échelle des bas revenus et toute une gamme de retraités dont les retraites sont indexées sur le Snmg», a précisé le ministre à la Radio nationale.
L’Etat va également intervenir pour réguler le marché afin que cette augmentation ne soit pas «asséchée» par l’inflation, a ajouté M.Djoudi, assurant à cet égard que «les prix seront régulés par une régulation des marges de bénéfice».
L’augmentation du Snmg se traduira par un impact de 90 milliards de DA sur le budget de l’Etat, a observé le ministre, soulignant à cet effet que la masse salariale, qui est de l’ordre de 1300 milliards de DA en 2009, se rapprochera de 1500 milliards de DA en 2010.
Le ministre, qui a indiqué que cette augmentation du Snmg «a une certaine contrainte relative» sur les recettes budgétaires de l’Etat, a mis l’accent sur la nécessité de conforter la production nationale et de ne pas dépendre des hydrocarbures.
«Le schéma est clair, il faut créer des richesses pour les redistribuer», a-t-il estimé, en faisant observer à cet effet que l’Algérie connaît ces cinq dernières années une croissance «positive» hors hydrocarbures se rapprochant des 6%, voire plus. Elle se situera entre 9 et 10% cette année, a-t-il précisé.
S’agissant de la poursuite de la prise en charge par l’Etat des allocations familiales, le ministre a souligné que cette décision a été prise pour ne pas gêner l’équilibre financier des entreprises, ajoutant que le désengagement de l’Etat se fera «graduellement». «Il faut que les entreprises qui ont les moyens puissent payer.
Les modalités et le timing seront définis en fonction de l’impact sur les équilibres financiers des entreprises», a-t-il indiqué.
Concernant le crédit documentaire, le ministre qui a affirmé que la loi ne sera pas modifiée, a souligné qu’il y a des facilitations ainsi que des discussions pour pouvoir affiner la méthodologie de travail entre la banque et les hommes d’affaires.
«La régulation, la transparence et la sécurité» des transactions restent les principes de base de cette démarche, a rappelé M.Djoudi.
Source Horizons R.N.
Le Pèlerin

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 10:37

Algérie - Allocations familiales - A terme, l’Etat veut s'en dégager

La politique de revenus doit tenir compte de l’amélioration réelle du niveau de productivité des performances de l’économie nationale et de l’évolution du coût de la vie.
Le Trésor public paie les allocations familiales des administrations mais aussi celles du secteur productif. Une cinquantaine de milliards de dinars est attribuée à cet effet, dont 25 milliards hors administration. «On se demande aujourd’hui si la collectivité doit encore payer pour les entreprises qui réalisent des revenus et des profits et qui ont la capacité aujourd’hui de participer à cet effort au bénéfice de la population», a déclaré ce matin le ministre des Finances sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.
La Tripartite a abordé ce sujet, et il y a un accord sur la nécessité de trouver des modalités pour la prise en charge de ces allocations par les entreprises. «Nous sommes dans un groupe de travail qui s’est constitué suite aux conclusions de la Tripartite, conclusions qui donneront lieu à des prises de décisions», a souligné M. Djoudi. L’enjeu pour l’Etat est de se désengager graduellement pour ne pas gêner les déséquilibres financiers des entreprises, car il ne s’agit pas de transférer un problème vers les entreprises et de les mettre en difficulté.
Interrogé sur l’impact de l’augmentation du Snmg et de l’inflation sur le pouvoir d’achat des travailleurs, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a expliqué que cette augmentation touchera tous les travailleurs et toute une gamme de retraités dont les retraites sont indexées au Snmg, par conséquent il y aura un effet de rattrapage en terme de pouvoir d’achat qui est opéré par l’ajustement du Snmg. Selon M. Djoudi, il faudrait, par ailleurs, réguler l’inflation pour éviter de neutraliser les effets bénéfiques d’un ajustement de salaire sur le pouvoir d’achat. «Parmi les points que nous avons discutés lors de la rencontre de la Tripartite, la régulation des prix par le biais de celle des marchés, et cela au titre d’une reconfiguration d’une modification du code de commerce», a précisé le ministre des Finances.
A une question sur l’incidence de l’augmentation du Salaire national minimum garanti (Snmg), sur les équilibres financiers nationaux, M. Djoudi a expliqué que la décision prise à la suite de la Tripartite sur l’ajustement du Snmg de 12 000 DA à 15 000 DA traduit, au niveau du budget de l’Etat, l’impact qui a été annoncé dans le plan du Premier ministre qui se rapproche de 90 milliards de dinars.
L’élément additionnel à considérer c’est que notre pays a aujourd’hui une masse de rémunération au niveau du budget de l’Etat qui est de l’ordre de 1 300 milliards de dinars pour 2009, alors que nous approchons une masse de 1 500 milliards de dinars pour l’année 2010. «Il faut créer de la richesse pour pouvoir la redistribuer», a affirmé M. Djoudi. «Créer de la richesse veut dire créer plus de valeur ajoutée dans l’économie de manière à ce que cette valeur ajoutée puisse se répartir en terme de rémunération du travail et en terme de rémunéraration du capital», a-t-il conclu.
Source Horizons Madjid Dahoumane
Le Pèlerin

 

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 10:29

Réchauffement climatique : L’homme face à ses responsabilités

La terre change. Elle n’est plus ce qu’elle était dans sa constitution glacière et ses niveaux d’eau. La main de l’homme en a décidé ainsi. Le développement économique effréné mené depuis la révolution industrielle a eu raison de la bonne santé de la terre. Les changements climatiques, conséquence directe de cette croissance soutenue, continuent à s’opérer en dépit de la prise de conscience et des appels à la réduction des gaz à effet de serre (GES).
Les études réalisées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) durant les dernières décennies, ont confirmé avec un degré de certitude jamais atteint auparavant que le climat change. Un changement dû aux activités humaines. Celles-ci engendrant le plus d’émissions de gaz à effet de serre (GES) sont la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz), les exploitations pétrolières et gazières, les décharges d’ordures ménagères, la déforestation, l’agriculture intensive et l’élevage.
Les projections climatiques faites par le GIEC prévoient d’ici la fin du siècle, une augmentation moyenne de la température de 1,8 à 4 degrés. Le réchauffement le plus important est attendu sur les terres émergées (îles et archipels notamment) et aux latitudes élevées et le moins important devrait apparaître dans le Sud de l’océan Indien par une augmentation des précipitations.
Le changement climatique a aussi différents impacts sur les systèmes écologiques et socioéconomiques vulnérables, tels que les ressources en eau, l’agriculture, la sécurité alimentaire, les zones côtières, la diversité biologique et les écosystèmes, la santé, les catastrophes climatiques et le climat extrême, la pollution, l’habitat et la société. La vulnérabilité des différentes régions du monde face au changement climatique futur n’est pas similaire. L’Afrique et l’Asie semblent être les continents les plus menacés. La région du Maghreb est l’une des régions qui devrait connaître un réchauffement fort.
Toutefois, les engagements annoncés par les pays industrialisés à l'horizon 2020 représentent une baisse de 12% à 16% de leurs émissions par rapport à 1990, loin de la fourchette de 25% à 40% mise en avant par les scientifiques pour se placer sur la bonne trajectoire. De ce fait, une stratégie d’adaptation planifiée et de moyens technologiques, financiers et humains est déjà mise sur pied.
Mécanisme pour un développement propre
L’atténuation des émissions des gaz à effet de serre est possible avec l’adoption de projets propres. L’Algérie dont les émissions par habitant sont estimés à 3,4 tonnes de CO2 équivalent par an, largement derrière la Chine et les Etats-Unis, classés par les Nations unies comme les premiers pollueurs de la planète avec respectivement 19 et 18,4% du taux mondial des émissions de GES, a adopté une série de mesures notamment, dans le secteur de l’énergie qui reste prédominant en matière d’émission de GES. 
Ainsi, une station souterraine de récupération des gaz torchés, des projets d’énergies solaires et des projets de parcs éoliens ont été lancés. Un intérêt accru pour développer les hauts-plateaux est manifesté par l’Etat.   Dans son ouvrage sur les changements climatiques en Afrique intitulé « La menace climatique en Algérie et en Afrique-les inéluctables solutions » M. Kamel Mostefa Kara, président de l’Agence nationale des changements climatiques (ANCC), membre du GIEC, explique les raisons de ce phénomène et sa dangerosité pour notre pays. Selon cet expert, « on a commencé à ressentir, en Algérie, ces changements au début des années 1970. Les sécheresses signalées au Sahel, au Hoggar Tassili dans le sud dans les années 1970 sont des indicateurs que notre pays était, depuis longtemps, menacé par ce genre de changements climatiques ».
Il affirmera que « les hauts-plateaux, qui sont semi-arides et arides sont les plus exposés à ce phénomène parce qu’ils se trouvent en transition entre un système climatique d’origine méditerranéenne au nord et un autre sud-tropical au sud. Les émissions de GES provoquées essentiellement par les industries des grandes puissances, les plus industrialisées demeurent l’élément le plus important qui entraîne ces réchauffements climatiques ».
Pour M. Kamel Mostefa Kara, l’homme a une énorme responsabilité dans ces dérèglements climatiques. Les grands glaciers d’Afrique sont en train de fondre. Le mont Kilimanjaro a perdu ainsi 82% de sa calotte. Alors que le lac du Tchad a presque quasi disparu. Chaque année, une superficie équivalente à celle de la Belgique est atteinte par la diversification. La mousson est très perturbée. Il y a une réelle menace de désertification sur les hauts-plateaux, d’où risque de déstabilisation de la région.
L’Algérie présente une grande sensibilité au climat, notamment dans les hauts-plateaux et la steppe. Ceux-ci sont les plus touchés. Ils emmagasinent 60% des terres viables dans le nord du pays.
L’environnement y subit une forte dégradation
Deux grands projets phares pour l’Afrique  qui grâce aux avancées technologiques sont rendues possibles en termes de faisabilité. Le premier grand projet structurant est l’aménagement d’un canal fluvial lié au fleuve Congo qui dispose d’une grande capacité hydrique, avec un débit moyen de 4.200 m3 à la seconde et pouvant développer 40.000 mégawatts avec la maîtrise de ses chutes. Pas moins de 100 milliards de mètres cubes d’eau douce peuvent être exploités. Le lac Tchad menacé de disparition pourra entre autres être sauvé. Ce mégaprojet favoriserait un plus grand équilibre climatologique, hydrologique et écologique dans ces régions grâce à l’apport d’eau douce. Cette route fluviale transafricaine est jugée d’un apport considérable. Le deuxième grand projet consiste en la construction d’une tour solaire qui pourrait jouer le rôle de disque collecteur. Elle est à la portée de l’industrie locale.
C’est un concept novateur pour exploiter l’énergie solaire, avec une économie de 9 millions de CO2 sur 10 ans.     
COPENHAGUE : RENCONTRE DES GRANDS ENJEUX       
A partir d’aujourd’hui, 192 pays se retrouveront à Copenhague pour la 15e Conférence de l'ONU sur le climat afin de trouver un accord qui permette de freiner le réchauffement climatique, et de s'y adapter. L'objectif de la réunion est aussi de donner une suite au protocole de Kyoto, premier traité contraignant sur le climat, dont les engagements s'achèvent fin 2012.
Cette conférence doit garantir le renouvellement des engagements internationaux en enrôlant cette fois dans l'effort l'ensemble des grands pollueurs, soit au sein d'un protocole de Kyoto amendé, soit par un nouveau traité. Les Etats-Unis, l’un des premiers pollueurs au monde, n’ont toujours pas parafé le traité de Kyoto. Une attitude décriée par les pays en développement qui subissent de plein fouet les conséquences de leur industrialisation.
Un véritable paradoxe
L’Afrique apparaît comme le continent le plus menacé et le plus vulnérable, alors qu’il émet le moins de gaz à effet de serre. Des solutions existent, mais il faut une réelle volonté politique.
L’Algérie qui représentait le groupe africain pour le protocole de Kyoto et qui a préparé le dossier qu’elle défendra sans nul doute, avec véhémence, a déjà mis en œuvre des solutions pour réduire les émissions de CO2 comme la tour solaire en collaboration avec les Allemands dans la wilaya de Blida.
Elle s’est également dotée de plusieurs dispositifs réglementaires tel le Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) qui prend en considération cette vulnérabilité des ressources naturelles, caractéristiques, spécifiques aux régions arides et désertiques, situation aggravée d’une façon dangereuse par le réchauffement climatique en cours, et la loi de l’aménagement du littoral.  
Alors que sur le plan de la météorologie, l’Office national de la météo s’est doté récemment d’un appareillage en mesure d’établir des prévisions sur une superficie très large. Mieux, nous sommes l’unique pays au Maghreb qui édite un BMS à l’attention des responsables locaux et des citoyens. Des informations prises en compte devant les crues mortelles enregistrées depuis la catastrophe de Bab El Oued en 2001 Les études réalisées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) durant les dernières décennies, ont confirmé avec un degré de certitude jamais atteint auparavant que le climat change. Un changement dû aux activités humaines. Celles-ci engendrant le plus d’émissions de gaz à effet de serre (GES) sont la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz), les exploitations pétrolières et gazières, les décharges d’ordures ménagères, la déforestation, l’agriculture intensive et l’élevage.
Les projections climatiques faites par le GIEC prévoient d’ici la fin du siècle, une augmentation moyenne de la température de 1,8 à 4 degrés. Le réchauffement le plus important est attendu sur les terres émergées (îles et archipels notamment) et aux latitudes élevées et le moins important devrait apparaître dans le Sud de l’océan Indien par une augmentation des précipitations.
Le changement climatique a aussi différents impacts sur les systèmes écologiques et socioéconomiques vulnérables, tels que les ressources en eau, l’agriculture, la sécurité alimentaire, les zones côtières, la diversité biologique et les écosystèmes, la santé, les catastrophes climatiques et le climat extrême, la pollution, l’habitat et la société. La vulnérabilité des différentes régions du monde face au changement climatique futur n’est pas similaire. L’Afrique et l’Asie semblent être les continents les plus menacés. La région du Maghreb est l’une des régions qui devrait connaître un réchauffement fort.
Toutefois, les engagements annoncés par les pays industrialisés à l'horizon 2020 représentent une baisse de 12% à 16% de leurs émissions par rapport à 1990, loin de la fourchette de 25% à 40% mise en avant par les scientifiques pour se placer sur la bonne trajectoire. De ce fait, une stratégie d’adaptation planifiée et de moyens technologiques, financiers et humains est déjà mise sur pied.
L’environnement y subit une forte dégradation
Deux grands projets phares pour l’Afrique  qui grâce aux avancées technologiques sont rendues possibles en termes de faisabilité. Le premier grand projet structurant est l’aménagement d’un canal fluvial lié au fleuve Congo qui dispose d’une grande capacité hydrique, avec un débit moyen de 4.200 m3 à la seconde et pouvant développer 40.000 mégawatts avec la maîtrise de ses chutes. Pas moins de 100 milliards de mètres cubes d’eau douce peuvent être exploités. Le lac Tchad menacé de disparition pourra entre autres être sauvé. Ce mégaprojet favoriserait un plus grand équilibre climatologique, hydrologique et écologique dans ces régions grâce à l’apport d’eau douce. Cette route fluviale transafricaine est jugée d’un apport considérable. Le deuxième grand projet consiste en la construction d’une tour solaire qui pourrait jouer le rôle de disque collecteur. Elle est à la portée de l’industrie locale.
C’est un concept novateur pour exploiter l’énergie solaire, avec une économie de 9 millions de CO2 sur 10 ans.     
Copenhague : Rencontre des grands enjeux       
A partir d’aujourd’hui, 192 pays se retrouveront à Copenhague pour la 15e Conférence de l'ONU sur le climat afin de trouver un accord qui permette de freiner le réchauffement climatique, et de s'y adapter. L'objectif de la réunion est aussi de donner une suite au protocole de Kyoto, premier traité contraignant sur le climat, dont les engagements s'achèvent fin 2012.
Cette conférence doit garantir le renouvellement des engagements internationaux en enrôlant cette fois dans l'effort l'ensemble des grands pollueurs, soit au sein d'un protocole de Kyoto amendé, soit par un nouveau traité. Les Etats-Unis, l’un des premiers pollueurs au monde, n’ont toujours pas parafé le traité de Kyoto. Une attitude décriée par les pays en développement qui subissent de plein fouet les conséquences de leur industrialisation. Des informations prises en compte devant les crues mortelles enregistrées depuis la catastrophe de Bab El Oued en 2001.
Source Horizons Souhila Habib
Le Pèlerin

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