Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
  • Contact

De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

Recherche

Archives

1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 00:56

Algérie - Cherchell: Quinze blessés dans une collision

L'Aïd El-Adha a été marqué par des accidents sur l'axe Alger - Cherchell, et surtout sur le tronçon Sidi Ghiles - Cherchell et Sidi Amar - Cherchell. C'est ainsi que dans la nuit de jeudi à vendredi, vers deux heures du matin, au niveau du tronçon Sidi Ghiles - Cherchell, un micro-bus transportant des marins-pêcheurs de retour d'une sortie de pêche, au large de la côte de Gouraya, a été heurté par un véhicule de marque Renault Megane provenant de Cherchell. Le micro-bus sous la puissance du choc s'est renversé sur le bas-côté de la route en percutant un arbre. Selon des témoignages, cela s'est passé sur une voie à grande circulation, la nuit, et heureusement en l'absence d'autres véhicules qui empruntent régulièrement cette partie de la chaussée. Bilan : 15 personnes blessées, dont trois dans un état grave et qui ont été orientées vers les urgences de Sidi Ghiles et de Hadjout. Plus loin, à cinq kilomètres à l'est de Cherchell au niveau du lieu-dit Cochard, dans la commune de Sidi Amar, une 406 est entrée en collision avec une Peugeot 404. Quatre personnes ont été blessées.
Source le Quotidien d’Oran par Larbi Houari
Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 07:39

Selon la CACI : Des entreprises françaises cherchent des produits «made in Algeria»

Des entreprises françaises sont en quête de partenariat avec des entreprises algériennes spécialisées dans les exportations hors hydrocarbures, dans le domaine agricole et agroalimentaire notamment.
C’est ce qu’indique un communiqué rendu public par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI). Ces entreprises «cherchent, en vue de l’établissement d’un partenariat, des exportateurs de produits agricoles en grande quantité (coopératives, grands exportateurs)», explique la CACI. L’intérêt de ces sociétés, ajoute le communiqué, est porté essentiellement sur les agrumes, tomate, pomme de terre, courgette, haricots verts et melon. Par ailleurs, la CACI annonce également dans son communiqué que des sociétés françaises sont aussi intéressées par des partenariats de distribution et contrats d’exclusivité dans l’exportation de produits «made in Algeria», à savoir les produits d’épicerie, boissons, confiserie, conserves et biscuiterie.
Cela dit, ces entreprises exigent de leurs futurs partenaires algériens qu’ils réunissent les standards internationaux, notamment en termes de normes, conditionnement et emballage. « Des outils qui font malheureusement défaut en Algérie», affirme Naceur Eddine Kara, vice-président de l’association des exportateurs algériens. «Le problème ne se situe pas dans les produits, qui sont disponibles et dont la qualité répond aux normes. Le problème se situe dans les équipements nécessaires pour l’exportation», déplore-t-il en suggérant que le partenariat entre les entreprises françaises et les nôtres doivent inclure le volet formation. «L’Algérie peut fournir à ces entreprises les produits agricoles frais dont l’Europe a besoin.
Car il faut savoir que la marchandise sera écoulée dans un marché estimé à 450 millions d’euros. Il faut savoir aussi qu’après la qualification de l’équipe nationale au Mondial, les produits algériens sont demandés à l’étranger par les communautés algériennes. Mais les outils posent problème.
C’est pour cette raison que nous appelons les entreprises françaises à combler nos lacunes dans le domaine de l’emballage, du calibrage, du recyclage, du conditionnement, selon les normes internationales», explique-t-il.  Du côté algérien, conclut-il, le marché de l’exportation est à construire. «Nous ne sommes pas à jour avec ce qui se passe ailleurs.
L’Algérie a toujours exporté les produits agricoles mais aujourd’hui, il n’y a pas une véritable relève. Nous avons un potentiel agricole énorme. Le Sahara à lui seul peut couvrir en produits agricoles l’Europe entière. Mais pour cela, il faut des mesures, de la formation et des moyens».
Source Horizons Farida Belkhiri
Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 07:04

Un manque à gagner estimé à 16 mille euros par formation, chaque 18 mois pour l’Egypte

Les universités algériennes ont décidé de ne plus envoyer leurs étudiants pour effectuer des formations dans des universités et instituts égyptiens, et de recourir à d’autres pays arabes, à l’exemple de la Syrie et la Jordanie. Une décision préjudiciable pour l’Egypte, qui encaissait environs 16 mille euros pour la formation d’un professeur spécialisé dans les droits et les sciences humaines, s’étalant à 18 mois.
Dans ce cadre, une source bien informée à déclaré à El Khabar que « les autorités pensaient à prendre la décision relative au boycott des universités égyptiennes, depuis quelques mois, bien avant la rencontre de l’EN contre l’Egypte, mais après l’incident de la torture des professeurs algériens par les services secrets égyptiens, elle est devenue indispensable ».
Selon la même source, « une instruction sera transmise, dans les quelques prochains jours, aux recteurs, leur demandant de transférer le programme des formations vers d’autres pays frères, et de transférer tous les étudiants algériens en formation dans des universités égyptiennes, vers les universités algériennes, notamment après les évènements qui ont eu lieu ces derniers temps au Caire.
De sa part, le coordinateur national du Conseil national de l’enseignement supérieur, CNES, M. Abdelmalek Rahmani, à affirmé à El Khabar « qu’une demande officielle a été adressée au ministère de l’enseignement supérieur, dans laquelle nous avons exhorté le ministère à prendre une décision mettant fin aux formations effectuées en Egypte ».
Par ailleurs, M. Rahmani se dit inquiet de la situation de six professeurs chercheurs, « ils sont bloqués dans un hôtel au Caire, nous n’avons pas de leurs nouvelles depuis deux jours, ajoutant que 5 d’entre eux sont de la faculté des lettres et des langues de l’université de Tizi Ouzou, ainsi qu’un professeur de la faculté de droits d’Alger ». Le même interlocuteur a exhorté les autorités algériennes à intervenir pour rapatrier les algériens bloqués en Egypte.
A relever que 23 universités sont concernées par cette décision, l’équivalent de mille professeurs algériens. Par ailleurs, M. Rahmani a indiqué que les autorités algériennes ont fait preuve d’une grande sagesse dans la gestion de la crise, tout en soulignant que la presse algérienne a été professionnelle.
Source El Khabar Z.F.
Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 06:16

Algérie - Douaouda (Tipaza) - Un ambitieux programme de logements

Un ambitieux projet de logements est programmé au sud de Douaouda-ville, à l’extrême est de la wilaya de Tipaza. Ainsi, 1278 logements collectifs, confiés à six entreprises privées du secteur du bâtiment sont en cours de réalisation.
Aussi, un terrain vient d’être choisi pour ériger 150 autres logements inscrits dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire (RHP). En plus de ce programme, la construction d’un lot de 600 logements est projetée dans le même site. L’absence de coordination entre les différents secteurs et administrations concernés par la gestion de ce programme de logements, dès son lancement, aura, toutefois, constitué une entrave ayant entraîné naturellement un retard dans son exécution. Les patrons des entreprises de réalisation privées se sont néanmoins engagés, lors d’une énième visite d’inspection du chef de l’exécutif de la wilaya sur les chantiers, à livrer 810 logements avant le mois d’avril 2010. Quant aux 468 logements restants, ils ne seront distribués qu’à la fin de l’année 2010. Ceci étant, des retards risquent d’être enregistrés encore, si aucune mesure concrète n’est prise pour accélérer les travaux de voirie, d’assainissement, d’alimentation en eau potable (AEP) et d’éclairage. Officiellement, ces travaux ont été lancés le 25 octobre dernier. Le délai accordé aux entreprises chargées des travaux de l’AEP et de l’assainissement ne doit, en aucune manière, aller au-delà du 31 décembre 2009, selon les responsables locaux. Compte tenu de l’importance de ce programme de logements, un ensemble d’équipements publics sera implanté au milieu de ce secteur urbanisé, dont 3 établissements scolaires (2 écoles et 1 CEM), une maison de jeunes, un centre commercial, un stade, une placette, une brigade de Gendarmerie nationale, une polyclinique, une mosquée et une unité de la Protection civile.
Source El Watan M’Hamed
Le Pèlerin

 

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 00:32

Humour - Le vieil arabe et l’informatique

 

Un vieil Arabe vit depuis plus de 40 ans dans les montagnes des Alpes de Haute Provence. Il aimerait bien planter des pommes de terre dans son jardin, mais il est tout seul, vieux et faible. Il a eu la chance de participer à des séances d’initiation à l’informatique.
Il envoie alors un courriel à son fils qui étudie à Paris pour lui faire part de son problème.
Cher Ahmed,
Je suis très triste car je ne peux pas planter des pommes de terre dans mon jardin. Je suis sûr que si tu étais ici avec moi, tu aurais pu m'aider à retourner la terre.
Ton père qui t'aime. Jamil.
Le lendemain, le vieil homme reçoit ce courriel:
her Père,
S'il te plaît, ne touche surtout pas au jardin! J'y ai caché ce que tu sais.
Moi aussi je t'aime.
Ton fils Ahmed.
À 4 heures du matin arrivent chez le vieillard,  la Brigade Antiterroriste , le GIGN, les RG, le FBI, la CIA et même TF1, Antenne 2, FR3 Marseille. Ils fouillent tout le jardin, millimètre par millimètre, et repartent bredouilles.
Quelques heures plus tard, le vieil homme reçoit un nouveau courriel de son fils
Cher Père,
Je suis certain que la terre de tout le jardin est désormais retournée et que tu peux planter tes pommes de terre. Je ne pouvais pas faire mieux.
Ton fils qui t'aime,
Ahmed.
Le Pèlerin
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 08:05

Algérie - Premières victimes de la grippe (h1N1)

Trois personnes, dont un nouveau-né, sont décédées des suites de la grippe A(H1N1) en Algérie, où 274 cas au total ont été enregistrés depuis avril dernier, a annoncé jeudi le ministère de la Santé. Ces trois premiers cas mortels confirmés dans le pays concernent une femme de 50 ans décédée suite à des complications liées à son état de santé, à Biskra, et une jeune femme de 27 ans ainsi que son bébé sont morts à Oran ; ces derniers sont originaires de Relizane, selon le communiqué du ministère de la Santé, qui précise que 50 nouveaux malades atteints de grippe A ont été confirmés jeudi, portant à 274 le nombre total de cas enregistrés, dont ces trois décès.

Pour les 47 cas confirmés, il s’agit de 7 cas à Tizi Ouzou, dont une femme de 33 ans, deux adolescentes de 14 et 17 ans, un jeune homme de 24 ans, trois garçons de 10, 11 et 15 ans. Tous sont des sujets contact de cas déjà confirmés. Six cas ont été également signalés à Oran. Il s’agit de 4 jeunes hommes récemment revenus du Soudan, âgés de 29, 41 et 32 ans pour deux d’entre eux ainsi qu’un enfant de 5 ans et une jeune femme de 35 ans récemment revenus de France. La wilaya de Bouira a aussi recensé 4 cas, concernant deux jeunes hommes de 20 et 23 ans et deux garçons de 8 et 12 ans. Quatorze cas ont été aussi confirmés positifs au virus A(H1N1) à Alger. Il s’agit d’un jeune de 20 ans récemment revenu du Soudan, deux femmes de 50 et 42 ans, un homme de 74 ans, deux jeunes âgés de 23 et 29 ans, trois jeunes filles dont deux âgées de 16 ans et une de 15 ans, quatre garçons de 3 ans, 5 ans 6 ans et 9 ans et une fille de 8 ans. Trois autres cas, selon le même communiqué, ont été confirmés à Blida ; il s’agit de 3 jeunes récemment revenus du Soudan âgés respectivement de 17, 19 et 24 ans. A Guelma, un cas a été enregistré concernant un jeune de 24 ans et à Aïn Témouchent, un seul cas a été confirmé ; il s’agit d’un homme de 35 ans.
Le ministère de la Santé signale également un cas confirmé à Tipaza, il s’agit d’un jeune de 20 ans, un autre à M’sila (une femme de 51 ans récemment arrivée d’une zone touchée par la grippe A), un cas à Béjaïa, concernant une femme de 51 ans récemment arrivée de France et un cas à Annaba, concernant un homme de 37 ans. Trois autres cas ont été enregistrés à Constantine, deux fillettes de 11 ans et un garçon de 16 ans. Enfin, quatre cas ont été confirmés à Batna : un bébé de 14 mois et trois jeunes femmes de 21, 25 et 27 ans. L’augmentation continuelle du nombre de cas confirmés ces deux dernières semaines montre bien que le virus est en activité intense en Algérie. C’est d’ailleurs ce qui explique le décès de ces trois personnes. Des investigations épidémiologiques autour de ces cas se poursuivent, précise le ministère de la Santé. L’épidémie risque de connaître une flambée dans les prochains jours. La grippe saisonnière pointe déjà du nez en Algérie et les centres de santé enregistrent un flux important de patients. Afin de faire freiner l’évolution rapide de cette épidémie, le ministère de la Santé recommande le respect de certaines règles. Il s’agit, a-t-il indiqué, du lavage régulier et fréquent des mains au savon liquide de préférence, notamment en rentrant à la maison et avant chaque repas, l’utilisation des mouchoirs jetables pour se moucher, éternuer ou tousser. Il signale aussi qu’un numéro vert, le 3030, est à la disposition de la population ; l’appel est gratuit. Toute personne ressentant une forte fièvre, toux, courbatures, une grande fatigue est priée de contacter ce numéro ou de consulter la structure de santé la plus proche, ajoutant que des informations supplémentaires sur cette maladie sont fournies sur le site web www.sante.dz.
Source el Watan Djamila Kourta
Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 04:26

Algérie - Plaidoyer pour «l'algérien, langue nationale»

Qu'est-ce que l'algérien ? C'est une carte d'identité, un homme qui passe dans un pays étranger, un plat, un fait divers, un genre de terrorisme, mais aussi une langue. L'algérien est une langue et elle est nationale, n'en déplaise aux puristes de l'ethnie, qu'ils soient fanatiques de l'amazighité, réduite à une bataille linguistique, ou aux fanatiques de l'arabité, développée comme une identité exclusive de tout le reste, racines et mères à la fois. Le chroniqueur, enfant des années 70, se rappelle de cette époque où «l'algérien» comme langue immédiate était traité comme un dialecte face à «la langue pure» avant qu'il ne découvre qu'une langue peut être morte même si elle est officielle et qu'une langue peut être immensément vivante même si elle n'a pas encore son académie mais seulement ses joueurs de flûtes et paroliers anonymes. L'algérien est une langue vivante car elle absorbe toutes les langues de son histoire et de sa géographie, le reste n'est que récitation et discours officiels.
Le pire est que le débat de la langue nationale a été depuis toujours enfermé dans le duel amazigh/arabe classique, excluant l'évidence de l'existence de la vraie langue nationale, l'algérien parlé par tous. Au nom de quoi ? De la honte de soi. Ce vaste concept de la sociologie algérienne où l'identité se résume à étrangler la sienne propre et avoir honte de ses expressions, au nom d'identités importées, endossées comme des vêtements étroits et une démarche de corbeau face à l'élégance de la perdrix.
Le plus ridicule dans cette maladie de la «honte de soi» sera la cécité face aux évidences: non seulement l'algérien est parlé par tous les algériens, sauf par l'ENTV, les présidents de la RADP (sauf Boudiaf), mais il se trouve que même les avocats de l'arabité supérieure comme les Egyptiens parlent leur langue. Les Marocains s'expriment en marocains, les chaînes TV égyptiennes s'expriment en égyptien, etc. Et là où, par exemple, leurs ministres parlent aux Egyptiens en égyptien, notre ministre des Sports s'est retrouvé coincé à répéter des phrases impossibles en langue «pure» lors de ses interviews pendant le dernier match et la dernier crise.
La Raison ? La réponse, il faut être historien et sociologue pour en démêler les plus grosses racines. L'essentiel est pourtant sous les yeux: on a trop lié la question de la religion à celle de l'arabité, au point d'en faire un mythe et un acte de naissance, alors que l'Islam n'a rien à voir avec l'appartenance ethnique ou raciale. On n'est pas obligé d'être arabe ou, pire encore, de jouer à l'arabité, pour être musulman.
La seconde raison est que rien n'est fait pour valoriser l'algérien comme langue mais tout est fait pour le mépriser et mépriser en soi une grosse partie de sa propre histoire et avenirs. L'algérien est encore une langue «faible», sans grammaire, sans civilisation ? Oui, le français et toutes les langues nationales de l'Europe de la fin du Moyen-Age, l'avaient été face au latin des clercs, de l'église et de la domination des monarchies. Il suffit d'accepter cette langue pour accepter en soi son identité et, du coup, renouer avec le réel, le changer, le chanter, l'écrire, le commémorer et inventer les objets et les fusées de notre décollage. Il y a quelques années, cette affirmation aurait été perçue comme une insulte, mais aujourd'hui, tout le monde a cette intuition que l'avenir est là, au bout de la langue. Parlez algérien car vous l'êtes déjà, en attendant que le pouvoir, son ENTV et ses clercs le deviennent autant que nous tous.
Source Le Quotidien d’Oran Kamel Daoud
Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 00:55

Les Chemins de Saint Jacques de Compostelle

 

 

J’ai marché au cours des quatre dernières années 3200 km sur les chemins de Saint Jacques...Je me propose de vous dire tout, depuis les préparatifs...ce qu'il vous faut emmener pour pouvoir effectuer ce voyage...jusqu'au vécu des étapes. Certains le font en VTT, mais la tradition veut qu'on le fasse à pied. Je vous donnerai tous les conseils utiles et toutes les recommandations nécessaires...

Naturellement  j'alternerai avec l'Algérie ou tout autre article touchant à l'actualité ou au domaine cité dans mon éditorial. En fait je peux parler de tout ce qui vous intéresse.....A demain donc...

La Religion,  pratiquons la sans excès... . J'ai plus de considération pour un Athée qui veillera au bien de ses compagnons de route,  qu'en un Religieux excessif (pour ne pas dire extrémiste) qui fautera mais n'oubliera pas de se "laver" en allant à la prière ou au confessionnal.

Le Pèlerin (de Saint Jacques)

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 00:36

Humour - Une blague d'enfer !

Un mec se réveille en enfer et tire légèrement la gueule. Satan passe par là et l'interpelle :

Satan : " Salut toi ! Pourquoi tu fais la gueule ? "

Le mec : " Eh bien, premièrement je suis MORT et deuxièmement je suis en enfer, y a pas de quoi se réjouir !"

Satan : " Bof, tu sais, c'est pas mal ici-bas ... tu fumes ? "

Le mec : " Quelle question, bien sûr ! "

Satan :  " Alors tu vas aimer les lundis car pendant toute la journée on fume des cigares, des clopes, sans devoir se soucier du cancer on est déjà mort ! "

Le mec : " Ouais, pas mal."

Satan :  " Tu bois ? "

Le mec : " Bien sûr ; comme un trou..... "

Satan :  " Alors tu vas aimer les mardis car pendant toute la journée on picole du pinard, de la goutte, de la bière ... puis on vomit et on continue à boire sans se soucier de la cirrhose ... on est déjà mort ! "

Le mec : " Ah, pas mal le début de la semaine ... "

Satan :  " Tu bouffes ? "

Le mec : " Comme un porc "

Satan :  " Alors tu vas te régaler les mercredis car pendant toute la journée on s'empiffre de gras, de desserts, de viandes sans se soucier du cholestérol ... on est déjà mort !"

Le mec : ' Aaah, de mieux en mieux.'

Satan :  " Tu te drogues ?"

Le mec : " Régulièrement."

Satan :  " Alors les jeudis c'est pour toi, on a tout ici herbe, poudre, seringues, on se pique sans se soucier d'une overdose... on est déjà mort !"
Le mec : " Ouaiiis, super l'endroit, je ne croyais pas que c'était si cool en enfer... "

Satan :  " Tu baises ? "

Le mec : " Et comment... dès que je peux ! "

Satan :  " Les vendredis on tire dans tous les coins, des jeunes, des vieilles dans toutes les positions, tout est permis et on ne risque pas d'attraper des saloperies, on est déjà mort .... !!! "

Le mec : " Putain c'est trop super l'enfer.... "

Satan :  T'es Pédé ?

Le mec : Ah ben non !!!

 Satan :  Oulala tu vas pas aimer le Samedi ... !

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 06:43

Transports. Le 15 janvier, le comité de pilotage arrêtera le tracé de la future ligne à grande vitesse.

Alors que François Fillon vient tout juste de nommer un médiateur pour tenter d'accélérer le dossier de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, la LGV Bordeaux-Toulouse suit à la lettre sa programmation. Voilà quelques jours, Réseau Ferré de France a identifié sur une carte les différentes bandes de 1 000 mètres de large où la future LGV est susceptible de passer. Maintenant que les différents scénarios de passage sont posés, le processus d'élaboration va pouvoir s'accélérer. Prochains rendez-vous début décembre pour informer les élus départementaux des différents scénarios.
Le 15 janvier, le comité de pilotage composé d'élus, de représentants de l'État et de RFF rendra sa décision concernant le choix des faisceaux. Une étape décisive à partir de laquelle les riverains cerneront mieux les répercussions éventuelles du futur tracé sur leur commune.
Une chose est sûre, de Bordeaux à Toulouse, ce vaste chantier de 3 à 4 milliards d'euros, dont plus d'un million à la charge des collectivités, impactera les territoires. Des parcelles seront expropriées, des habitats, des exploitations agricoles et des terres viticoles déplacés. Chaque agglomération, chaque territoire a sa propre problématique. Les Agenais par exemple se posent la question de savoir si la future ligne opérationnelle en 2020 passera par la gare d'Agen en suivant un tracé arrêté depuis dix ans dans le schéma directeur de l'Agenais, ou bien empruntera une large voie de contournement par le sud de l'agglomération ? Réponse donc à la mi-janvier, tout comme on devrait être fixés sur l'emplacement de la future gare de Montauban vers Bressols, à la croisée de tous les chemins y compris autoroutiers.
« On va entrer dans la phase la plus intense de concertation sur le projet. Depuis la rentrée, nous travaillons avec tous les acteurs à un recensement des enjeux environnementaux en élaborant une carte de sensibilité », indiquait hier encore Christian Dubost. Pour le délégué régional de RFF Midi-Pyrénées, il y a eu dès le début un réel consensus pour que la LGV soit enfin construite. Mais si les difficultés ne revêtent pas la même acuité que sur la liaison Sud-Atlantique Bordeaux-Hendaye, les contraintes restent multiples.
C'est le relief, c'est la présence d'activités industrielles à la périphérie des villes, c'est en vrac le canal latéral, les petits massifs forestiers comme Montech... Un paysage dans lequel va essayer de se couler une ligne à grande vitesse qui devrait être la première à faire circuler ses trains à 360 km/h. Nous serons alors en 2020, si tout va bien, et Toulouse sera à 2 h 50 de Paris.

Montauban: consensus au sud
La partie semble plus aisée à Montauban où, bien avant les études, l'idée de créer une gare nouvelle interconnectée faisait déjà l'unanimité. Cette gare destinée à desservir tout le nord toulousain jusqu'à Cahors, Albi et Auch constituera le véritble lien entre la LGV, l'actuelle voie classique Toulouse-Montauban, mais aussi l'autoroute et l'ex-RN20. Il est probable que cette gare sera construite au sud de Montauban, vers Bressols, dans le triangle Verlhaguet-Albasud- Pérayrols. La réalisation de cette gare s'accompagnera de l'aménagement d'une zone avec ses services (parkings, hôtels, commerces…), sur une superficie qui devrait couvrir 60 à 80 ha. Comme l'indique la carte ci-dessus, deux faisceaux sont en compétition, l'un en limite de la forêt de Montech, l'autre plus rapproché de Montauban. Depuis le début, tout le monde s'accorde pour la création d'une desserte de 7 km entre gare nouvelle et gare actuelle. Une desserte qui pourra être utilisée par les usagers arrivant de Cahors par exemple. Au sud de Labastide-Saint-Pierre, s'ouvrent trois faisceaux possibles. Dans le Frontonnais, après avoir lutté contre le projet de nouvel aéroport, certains riverains craignent que leur commune et le vignoble soient très impactés. Bien plus au sud, à Castelnau-d'Estrétefonds, la LGV rejoint la desserte actuelle vers Toulouse élargie à quatre voies.
Depuis le tout début des études, un consensus s'est dégagé en faveur de la création d'une gare nouvelle vers Bressols-Montbartier qui sera reliée à la gare actuelle par une desserte de sept kilomètres.
Agen : course à l'échalote pour la gare
Les voyageurs de la ligne TGV entre Toulouse, Bordeaux et Paris prendront-ils le train à Agen, ou devront-ils franchir la Garonne pour rejoindre leur correspondance ? C'est la question centrale des négociations et des discussions qui ont lieu autour de l'implantation de la gare TGV en Lot-et-Garonne.
Au début de l'histoire, quatre sites potentiels étaient en course. La proximité de l'aéroport et l'urbanisme galopant aurait écarté l'option Estillac, en rive gauche aussi. Toujours du même côté de la Garonne, l'éventualité de Layrac n'a pas résisté aux études d'implantation. Cette commune est en partie en zone inondable et comme le rappelait un responsable de RFF récemment, « cela voudrait dire que l'on construirait alors une gare sur pilotis. »
En finale donc, Agen, sur le site de l'actuelle gare. Problème : il faut franchir à deux reprises la Garonne, et comme le pont reste encore la meilleure solution pour sauter au-dessus d'un fleuve, l'impact financier est plus lourd. Mais l'option agenaise a quand même des atouts, dont une desserte TER et autoroutière plus facile.
Dixit RFF, qui n'oublie pas non plus qu'une gare TGV à deux pas du parc d'attractions Walibi a aussi des avantages, à condition de prévoir des dessertes (navettes) avec la gare d'Agen. Avis consultatif des élus la semaine prochaine.
Info-rail
La difficulté à boucler le tour de table financier pour la jonction LGV Tours-Bordeaux, conduit l'État à nommer un médiateur. C'est Claude Libermann, ingénieur général des Ponts et Chaussées, déjà sauveur du dossier TGV Est. Sa mission ? Convaincre les Landes, la Gironde et les élus du Pays Basque de signer aussi le protocole de financement qui implique 58 collectivités.
Mercredi, à Toulouse, a été installé le comité de pilotage des études préparatoires au débat public de la liaison ferroviaire Toulouse-Narbonne. Début des études en janvier.
Région Midi-Pyrénées, conseil général de Haute-Garonne et la Communauté urbaine du Grand Toulouse, ont créé en juillet une association de soutien au projet de LGV Sud Europe Atlantique. Ce lundi 30 novembre, les collectivités impliquées dans le financement de la LGV ainsi que des membres de la société civile se réuniront à l'Hôtel de Région.
Les différentes étapes
Fin 2005 : A cette date eut lieu le premier débat public sur la LGV Bordeaux-Toulouse.
Automne 2009 à l'automne 2010 : L'an prochain, sera défini le projet de tracé de la nouvelle ligne dans un faisceau de passage de 500 mètres de large environ. A cette étape, on ne parle plus de « faisceaux » qui, par définition, sont larges de 1 000 mètres mais de « tracés » dont la largeur est donc réduite de moitié. Ces prochains mois seront consacrés aussi à l'étude des impacts environnementaux et des mesures à arrêter. Estimation financière et premiers bilans trafics et socio-économiques.
15 janvier 2010 : Le comité de pilotage réunissant représentants de l'État, RFF et les élus des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées se prononcera à cette date sur le choix des faisceaux.
Automne 2010 à automne 2011: Étude approfondie du tracé, des mesures environnementales et compensatoires à verser au dossier de l'enquête d'utilité publique. A cette étape, l'État demandera la mise en DUP.
Fin 2011: Engagement de la procédure de mise à l'enquête publique. Les riverains pourront s'informer et exprimer ses appréciations. À l'issue de l'enquête, les commissaires rédigeront un rapport et formulent leur avis.
Juin 2013: A cette date interviendra au plus tard la DUP prise en Conseil d'Etat.
2020: Date présumée de l'ouverture de la nouvelle ligne.
Source La Dépêche du Midi
Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0