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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 12:59

Algérie - Conséquences de la généralisation du crédit documentaire : Des usines ferment, des produits se raréfient
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Imposé aux entreprises comme unique mode de financement de leurs importations, le crédit documentaire est sur le point de paralyser les unités de production algériennes et d’installer progressivement la pénurie. Faute de matières premières et de pièces détachées, de nombreuses usines ont déjà commencé à ralentir leur cadence de production, lorsqu’elles ne sont pas carrément à l’arrêt, de même qu’il est loisible de constater la disparition d’un large éventail de produits de consommation au niveau des commerces de détail. Les chefs d’entreprise et les commerçants interrogés sur la question imputent la situation à la loi de finances complémentaire pour l’année 2009 qui a subitement fait obligation aux banques de n’accepter comme mode de paiement des importations susceptibles d’être engagées par leurs clients (entreprises de production ou simples importateurs de produits destinés à la revente en l’état) que le crédit documentaire.
C’est un mode de paiement de plus en plus abandonné de par le monde en raison de sa rigidité, son excès de prudence au seul avantage des fournisseurs et l’exigence d’une disponibilité de trésorerie que très peu d’entreprises peuvent se permettre. S’il est tout à fait vrai que le crédit documentaire offre l’avantage de la traçabilité dans les mouvements de capitaux exportés dans la mesure où les transactions commerciales ne peuvent s’effectuer que sur présentation des documents requis, il n’en demeure pas moins que son imposition sans préparation aucune, aussi bien pour les banques que pour les entreprises, n’a pour l’instant produit que des nuisances déjà largement perceptibles à travers les pénuries et les arrêts de production qui affectent certaines usines.
Les chefs d’entreprise et importateurs imputent ce malaise à l’excès de précipitation à mettre en œuvre ce mode de paiement subitement imposé à tous les opérateurs économiques algériens, sans exception, sans avoir donné aux banques le temps d’aménager leurs locaux en conséquence et de former leur personnel aux procédures complexes du crédit documentaire. En a résulté un encombrement des guichets de commerce extérieur des banques, qui ne sont plus en mesure de répondre dans les délais impartis aux sollicitations des entreprises, qui voient ainsi se rompre les cadences d’approvisionnement qu’ils étaient parvenus à assurer grâce aux relations de confiance patiemment tissées avec leurs fournisseurs. Imposé par la loi de finances complémentaire dans le souci de réduire la facture d’importation qui avait explosé en 2008 et de réduire les financements informels générant des fuites de capitaux, le crédit documentaire est perçu par les banques non pas comme un moyen de paiement parmi tant d’autres, mais comme un moyen de contrôle d’opérateurs qu’il faut surveiller de près.
D’où ce vent de méfiance, tournant parfois même à la paranoïa, de certains préposés aux banques qui refusent de prendre le moindre risque en faveur de leurs clients, quand bien même la vie des entreprises en dépendrait. Pour un simple document ou une somme dérisoire qui viendrait momentanément à manquer, des banquiers se sont ainsi subitement mis à refuser le montage de crédits documentaires au profit de fidèles clients avec lesquels s’était pourtant instaurée une certaine confiance. De nombreuses entreprises, parmi lesquelles des unités de production employant des milliers de travailleurs, sont de ce fait en rupture d’approvisionnement et beaucoup d’autres sont sur le point de les suivre, avec tout ce que cela va entraîner en matière de mise au chômage et de pénuries.
Des informations en provenance des zones industrielles de Rouiba et Oued Smar – mais cela ne doit certainement pas épargner certaines autres régions du pays – font état de nombreuses usines, notamment privées, à l’arrêt ou en voie de l’être faute de matières premières qu’elles peinent à importer depuis l’entrée en vigueur de cette obligation. Toutes les autorités politiques concernées sont informées du problème mais feignent de l’ignorer pour ne pas s’exposer aux foudres de ceux qui ont pris la responsabilité d’imposer, sans en mesurer les conséquences, le crédoc comme unique mode de financement des importations.
Source El Watan Nordine Grim
Le Pèlerin

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 00:36

Engouement des femmes pour la mosquée - «rencontrer l’âme sœur tout en priant dieu»

Nombreuses sont les femmes qui vont a la mosquee pour la priere des taraouih, une aubaine pour des rencontres amoureuses.
travailleuses, etudiantes ou femmes au foyer, les journees des femmes algeriennes, durant le mois de ramadhan sont identiques. leurs soirees aussi. apres une journee epuisante entre les courses, les enfants, la cuisine et autres taches menageres, comment la femme algerienne passe-t-elle ses soirees ramadhanesques?
alors que les hommes, celibataires ou maries, preferent passer les veillees de ce mois sacre dans des cafes a discuter entre copains et a jouer aux dominos, a aller dans des kheïmas ou simplement a flaner dans les dedales de la ville, les femmes, elles, n’ont pas cet embarras du choix. jugez-en.
de nos jours, tout porte a croire qu’aller a la mosquee est devenu «tendance» pour les femmes lors des ramadhan de ces dernieres annees. les sketchs, feuilletons et autres varietes diffuses par la television algerienne ne semblent plus attirer autant de telespectatrices qu’autrefois. apres une journee harassante a s’affairer autour des fourneaux, nombreuses sont les femmes, vieilles, jeunes et moins jeunes, a choisir la mosquee pour passer les soirees. pas toujours pour les memes raisons.
une petite viree aupres des mosquees a demontre les multiples facettes d’un acte cense etre religieux. mis a part une minorite qui, convaincue, y va pour se rapprocher de dieu en ce mois de piete, et cela en accomplissant la priere des taraouih, les autres semblent avoir d’autres motifs derriere la tete. ainsi, il y a celles qui frequentent ces lieux de culte uniquement pour avoir «un moment de detente», rencontrer d’autres femmes et discuter avec elles. «c’est toujours un plaisir de pouvoir joindre l’utile a l’agreable», comme l’a fait remarquer, doctement, keltoum, une habituee de la mosquee el badr a blida. pour nachida, la vingtaine, rencontree a la sortie de la mosquee othmane de bouzareah a alger, aller a la mosquee est «un projet matrimonial».
selon cette etudiante universitaire, «il n’y a pas mieux que de rencontrer le grand amour sur le chemin de dieu». a ce sujet, son accompagnatrice a explique que nombreuses sont les femmes a s’etre mariees «via cette methode». d’apres elle, il y a celles qui laissent leurs photos collees a un bout de papier ou est mentionne leur numero de telephone a l’intention de ceux qui nettoient les salles de priere qui sont, pour la plupart, de jeunes celibataires. «moi-meme je me suis mariee de cette façon. je trouve cela avenant et ingenieux en meme temps. c’est une chance pour celles qui n’ont pas l’occasion de sortir de chez elles et de rencontrer l’ame soeur. mais aussi pour les celibataires d’un certain age et les femmes divorcees», a confie ilham, une moutahadjiba, rencontree pres de la grande-mosquee d’alger. une bonne chasse est tout ce qu’on peut souhaiter a ces femmes en quete d’une idylle amoureuse.
dans ce contexte, rappelons une anecdote qui s’est passee durant le ramadhan de l’annee derniere. l’imam d’une mosquee a blida a du, lors de son preche, mettre en garde les parents sur un phenomene qui prenait de l’ampleur. en effet, des jeunes filles se rendaient a la mosquee pour, soi-disant, faire la priere «en groupe». cinq minutes plus tard, elles en ressortaient pour rejoindre leurs copains gares dans des vehicules de luxe ou d’occasion tout au long de la rue mitoyenne a la mosquee. des «situations» de ce genre ont ete rapportees dans beaucoup de nos grandes villes.
des comportements que deplorent les nostalgiques de la qaada d’antan. et comment! jadis, a l’epoque de nos meres et grands-meres, elles se reunissaient, chaque soir, chez l’une d’entre elles. elles jouaient a la boukala (jeu de devinettes), s’adonnaient a des activites de broderie, de chbika, de fetla et de medjboud.
le tout agremente d’un the parfume a la menthe fraiche et de gateaux tels que makrout, kalb ellouz, ktaïf ou encore la delicieuse ghribia et la fameuse samsa. les soirees, a cette epoque-la, se succedaient sans se ressembler. c’etaient de grands moments de plaisir et de complicite, mais aussi de partage et de communion. cependant, autres temps, autres moeurs.
avec la vague de terrorisme integriste qui s’est abattue sur l’algerie pendant plus d’une decennie, les comportements au sein des familles ont change. plus de veillees a l’exterieur des maisons jusqu’a des heures tardives de la nuit. durant cette periode ou les attentats et assassinats ont connu une forte recrudescence, passe 17h00, il etait impossible de rencontrer une femme dehors, meme accompagnee.
dans ce decor de peur et de terreur qui a marque les annees 90, les femmes se sont detournees des veillees d’autrefois. du coup, les traditionnelles soirees chez la voisine de l’immeuble d’en face ont disparu. «malgre la nostalgie, les femmes ne voulaient pas jouer aux temeraires et risquer leur vie pour un moment de papotage entre voisines», s’est rappelee nadia, femme au foyer, en regrettant, toutefois ces «moments inoubliables ou le savoir-vivre avait sa place dans les mentalites et le comportement des algeriens». fataliste ou plutot philosophe, elle a explique que les femmes ont fini par s’habituer a cette enieme «privation».
malgre tous ces chamboulements, les femmes algeriennes s’accordent a dire que le ramadhan est une periode particuliere sur le plan religieux comme sur le plan social. cela se ressent d’ailleurs sur la vie quotidienne pendant tout ce mois.
Source L’Expression Meriam Sadat
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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 00:21

Le caviar d'élevage des Pyrénées espagnoles arrive en FranceDu caviar d'élevage pyrénéen

La quasi-extinction de l'esturgeon en Asie centrale ayant stimulé la production mondiale de caviar d'élevage, le caviar des Pyrénées espagnoles arrive sur le marché français en cette fin 2008, faisant suite au succès du caviar d'Aquitaine
Dans le Val-d'Aran, région franco-espagnole du versant nord des Pyrénées, près des sources de la Garonne, le groupe NéoElectra a installé à Lès ses bassins de pisciculture il y a neuf ans
Ce groupe, spécialisé dans la cogénération d'électricité et de chaleur à partir de gaz, devait construire des piscines pour absorber de la chaleur et s'est diversifié dans la pisciculture
Les première boîtes de caviar sont sorties de l'usine sous la marque "Caviar Nacarii" en 2003, car la maturation des femelles esturgeons est longue
Depuis, la production a une croissance explosive, à partir d'esturgeons sibériens "Baeri" de la région du lac Baïkal, "la race la mieux adaptée à l'élevage", selon Sara Morales, directrice commerciale et marketing
Passée de 70 à 700 kg en cinq ans, "Caviar Nacarii" prévoit une production de 950 kg en 2009, puis 2 tonnes par an à partir de 2010. "Ce sera le niveau optimal, compte tenu de la taille de nos bassins et du rythme de maturation de nos Baeri", ajoute Mme Morales.
Il faut six ans, contre treize dans la nature, pour que les femelles arrivent pleines d'oeufs à l'atelier, où le caviar est extrait et la chair de l'esturgeon conditionnée pour les poissonniers et restaurateurs
Le cycle a été raccourci "grâce à la régulation de la température de l'eau, à une alimentation en granulés à base d'algues, de plancton et de vers", explique Sara Morales
Des alevins de quelques centimètres, achetés à l'âge de 2 mois en Italie, premier éleveur mondial, passent de bassin en bassin. A 30 mois, on sépare les femelles des mâles, qui se retrouvent rapidement sur l'étal du poissonnier
Les femelles les plus pleines atteindront près d'1 mètre pour 7 à 8 kg et donneront environ 10% de leur poids en "or noir"
La ferme de Lès achète actuellement 12.000 alevins par an pour obtenir 3.500 femelles lourdes de caviar
Le caviar des Pyrénées espagnoles est encore loin du caviar d'Aquitaine, dont 20 tonnes ont été produites en 2008 par 4 grosses entreprises, selon la Fédération française de l'aquaculture
Fort de son ancienneté et d'une production de 11 tonnes en 2008, le leader aquitain, Sturgeon, né en 1995, ne craint pas le petit poucet, d'autant qu'il a sa propre station d'alevins Baeri. "Nous avons deux nouveaux sites dont le cheptel pourra fournir, dans deux ans, deux tonnes de haute qualité de plus", assure son patron, Alan Jones
"Nous sommes plus chers que l'aquitain, mais nos procédés d'extraction et de conditionnement sont entièrement manuels et nous avons la pureté de l'eau de source de la Garonne", rétorque Mme Morales
Alors que le caviar sauvage, presque introuvable, dépasse les 6.000 euros le kg, ces caviars d'élevage sont vendus entre 2.000 et 2.200 euros le kg au détail.
La production d'élevage approche désormais 150 tonnes dans le monde, soit 90% du total contre 10% il y a 10 ans, selon les professionnels.
Caviar Nacarii, qui vient de signer avec un distributeur toulousain un contrat de diffusion pour toute la France, espère y réaliser 20% de ses ventes en 2009, tout en s'attaquant au Japon dès mars prochain
Source l’Internaute
Le Pèlerin

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 00:16

Humour - Le porte-jarretelles
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Dans le vestiaire, après une séance de sauna, les deux hommes se rhabillent. Le premier enfile un porte-jarretelles.

- Hé! Tu mets des trucs de filles maintenant?

- Ouin... Ma femme a trouvé ce machin entre derrière le sofa à son retour de ses deux semaines chez sa mère en Gaspésie.

- Naturellement, tu va me dire que tu portes ça?!

- Oui. Oui que je lui ai dit et ça fait trois jours que je les porte.

Le Pèlerin

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 08:11

Semaine culturelle de Tipaza à Tindouf : Au rythme des «Verts»
guide-tipasa.jpg

«J’imaginais Tindouf autrement», dira un des jeunes artistes de la wilaya de Tipaza qui a entamé, ce dimanche, sa semaine culturelle à Tindouf dans le cadre des échanges inter-wilayas.

Et comme autre première impression après la soirée artistique inaugurale, « un public épatant ». Un public qui a pu apprécier le « hawzi » de la troupe El Kaïssaria, la chanson amazigh de l’association Yourayen et la variété de styles rythmée du cheb Salim avec le groupe Sahylia Fouka. La salle de cinéma, qui abritait cette première sortie des « ambassadeurs culturels » de Tipaza, a carrément vibré lorsque le poète Tayane Boulerbah a glorifié le « Verts » et leur épopée qualificative au Mondial. En parallèle des activités artistiques ont été programmées du 06 au 11 du mois en cours. L’exposition qui s’est tenue au niveau de l’auberge des jeunes a permis aux visiteurs de découvrir Tipaza et « sa culture aux multiples facettes », comme l’a qualifiée le wali qui a présidé à l’ouverture officielle de cette manifestation.

Source El Watan M. Milagh

Le Pèlerin

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 07:55

Etrange avatar de l’histoire, les Oranais se rappellent des épisodes de la célèbre saga littéraire d’Albert Camus, La Peste.
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«Les professeurs et les chefs de service se réuniront aujourd’hui avec le directeur général du CHU pour débattre des conditions de la prise en charge des malades de la grippe porcine et des dernières évolutions du virus», a indiqué un professeur exerçant à l’hôpital d’Oran.

8h du matin: le directeur général du CHU d’Oran gagne discrètement son bureau. Quelques minutes plus tard, d’autres personnes aux cheveux grisonnants lui emboîtent le pas sans pour autant faire grand bruit. «Ceux-là, sont les chefs de service et les maîtres assistants, ça va sûrement barder», a expliqué notre professeur. Alors que les débats suivent leur cours normal dans le bureau du directeur général, les couloirs du plus grand hôpital de l’ouest du pays sont livrés à l’intox ravageur et à la rumeur stressante, laissant le soin aux infirmiers, agents de sécurité et de gardiennage d’assumer des missions qui ne sont pas les leurs: rassurer la population en quête du minimum d’information. «Tout ce qui brille n’est pas or et toute toux ou fièvre ne peuvent forcément être les symptômes de la grippe porcine», apaise-t-on un peu partout dans les services et structures sanitaires d’Oran qui peinent à contenir le flux humain grandissant. Ainsi, des dizaines de femmes enceintes, souffrant de grippe et de toux, continuent d’affluer vers les services des maladies infectieuses. Même situation aux urgences médicales et chirurgicales, notamment celle de la maternité où pareil constat est relevé. Une vingtaine de ces femmes, ne portant pas le virus H1N1, ont regagné leurs domiciles après qu’une dizaine d’entre elles aient été vaccinées contre la grippe saisonnière. Par ailleurs, d’autres ont subi des prélèvements sanguins. La panique est générale tandis que les populations ne croient plus au Père Noël. Même les vaccins antigrippe A font désormais peur.

La maternité et la rumeur de la mort

Il est 9h du matin: le corps médical et paramédical entame une nouvelle journée aux sempiternels casse-tête. «Mille égarements nous attendent à la faveur de toutes les angoisses qui s’accumulent dans les salles d’attente et les couloirs des différents services», s’inquiète une infirmière cachant mal son visage à l’aide d’une écharpe en laine. Un psychologue, se dirigeant vers le service de la médecine du travail, voit mal le port, dans les allées du CHU, des bavettes. «Pourquoi sème-t-on la pagaille de la sorte?», s’est-il emporté avant d’annoncer sa sentence: «L’hôpital d’Oran n’est pas ce grand réservoir de virus H1N1 que l’on croit», a-t-il démenti révolté. A l’autre bout de l’hôpital, en particulier dans les couloirs et les salles d’attente, les débats sont houleux.

En effet, le «oui-dire» le «m’a-t-on raconté» font part de décès de plusieurs dizaines de femmes enceintes et autres enfants.

Ainsi et selon les rumeurs, à Arzew, El Mohguen et Aïn El Türck, Oran-ville, El Hassi, etc., la grippe porcine a fait des ravages parmi les populations. Une infirmière hoche les épaules et ricane en rassurant, vainement, ces femmes au discours insensé. «Ce n’est là que de l’intox et des rumeurs, il n’y a rien d’officiel», a-t-elle expliqué. Un débat de vive voix s’enclenche lorsqu’une patiente extériorise sa crainte et soutient que «tous les journaux en parlent en annonçant le décès de plusieurs femmes enceintes tandis que plusieurs autres de ces pauvres femmes sont en sursis».

L’infirmière passe à l’offensive et réplique en annihilant les dires «farfelus» de la femme en jurant par tous les saints qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer. «Seulement une femme enceinte, porteuse du virus, est décédée.» «Ce n’est pas notre faute si elle est décédée», a-t-elle justifié dans l’espoir de rassurer cette patiente visiblement convaincue des ravages de la grippe sur les femmes enceintes. Loin de ces assurances, les populations locales sont-elles réellement tranquilles? Pas si sûr. En le ton n’est pas à l’indifférence, surtout pour les femmes enceintes dont plusieurs ont perdu leur calme et cédé à la panique. «Cette situation est prévisible face à l’absence totale de communication des chiffres et bilans réels», regrette un médecin qui poursuit: «Vous savez que nous n’avons pas le droit de parler aux médias sauf si le ministère de la Santé nous en accorde l’autorisation!», se plaint encore ce médecin. Le dernier communiqué du ministère de la Santé n’est pas connu de toutes les populations. Aussi, le même communiqué latent et dissimulé dans l’une des icônes du site de la tutelle n’est pas accessible à toutes les populations locales ou encore au simple citoyen. Face à cette rétention de la communication, la rumeur prend inévitablement le relais et ce n’est pas pour rassurer...

Cette spéculation n’est pas tout à fait différente de celle qui régit les prix et la disponibilité des légumes et des fruits dans les marchés. «Qu’on nous dise toute la vérité!» s’exclame, excédé, un autre médecin. «Le ministre de la Santé est-il à ce point insensible aux cris de détresse de toute une population, pourquoi ne viendrait-il pas à la télévision pour rassurer au moins toutes ces femmes enceintes?» Le mal est-il fait? Aucune des déclarations tardives, du ministre, et encore moins celles des directions de wilaya de la santé ou encore celles provenant directement de tout autre responsable, ne peuvent être convaincantes.

Les populations prennent leur mal en patience. En effet, se rendre à la maternité du CHU d’Oran constitue l’un des cauchemars qu’il faut éviter à tout prix. Seulement, cette évidence est incontournable. «Il faut passer par l’hôpital, malgré l’angoisse», affirme Mounia, presque à terme. Celle-ci n’a pas dissimulé sa crainte quant à la propagation rapide des rumeurs. «On m’a dit que plusieurs femmes devant accoucher ont été contaminées et sont décédées là-bas», a-t-elle lâché. Les services de la maternité et ceux des maladies infectieuses vivent à un rythme infernal. Des personnes, venues de partout, se rendent au niveau de ces deux services aux fins de se faire ausculter. «Il faut en avoir le coeur net, je crains fort bien que je sois porteuse du virus», s’inquiète Manel, étudiante rencontrée près des UMC de l’hôpital d’Oran. Là encore, la jeune étudiante ne sait plus à quel saint se vouer. Elle cherche vainement la bonne destination. Le virus se propage rapidement. Les Oranais se rappellent des épisodes de la célèbre saga littéraire d’Albert Camus, La Peste. Le virus est au rendez-vous au moindre virage, les blouses blanches, qui ont peur, inquiètent le premier citoyen qui met les pieds dans l’enceinte du CHU d’Oran. Ceux-là, masqués de bavettes, ne semblent pas badiner avec leur santé. Qui est qui? Telle est la question qui revient, comme un leitmotiv dans les bouches des médecins et infirmiers. «Tout ce beau monde est susceptible d’être porteur du virus alors que le risque d’une contamination est partout», s’est exclamé un autre médecin. «Nous ne pouvons plus rien faire, nous sommes les premiers remparts à faire face au virus» a-t-il ajouté.

«La femme enceinte est plus exposée au virus»
La mort est-elle devenue aussi banale? Avec la vitesse de la propagation et des effets ravageurs de la rumeur, au même titre que la diffusion rapide du virus H1N1, persuader ceux-là mêmes qui ne risquent pas de contracter la grippe porcine, de leur immunité même formelle, relève de l’utopie.

D’autant que le bilan des porteurs du virus s’alourdit au fil des jours. Jusque-là, 20 cas avérés et un décès d’une femme enceinte sont enregistrés.
Intervenant à l’occasion des 5es journées de gynécologie-obstétrique et de médecine de reproduction à l’Hôpital central de l’Armée (HCA), le docteur Belida Allouache, obstétricienne dans le même établissement, a affirmé que la femme enceinte était la plus exposée au virus H1N1 en raison de son état et de la vulnérabilité de son système immunitaire. L’affection de la femme enceinte par le virus H1N1, l’expose à deux risques: une difficulté respiratoire sévère et, dans certains cas, le décès, a-t-elle mis en garde. En cas d’apparition de certains symptômes, une forte toux, des douleurs articulaires et une hyperthermie notamment, la femme enceinte doit obligatoirement consulter un médecin pour s’assurer qu’elle n’a pas contracté le virus de la grippe A/H1N1 ou, si sa contamination est avérée, se soumettre au traitement antiviral, le «Tamiflu» en l’occurrence.

Source L’Expression Aït Ouakli Ouahib

Le Pèlerin

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 07:00

Mise en vente des billets du Mondial 2010 - Ce que doit débourser le supporter algérien
alg-rie-football-la-fete.jpg
Le porte feuilles aura des difficultés à suivre

Les candidats algériens, voulant acheter des billets pour les matchs de la Coupe du monde 2010, qui aura lieu l’été prochain (10 juin-10 juillet) en Afrique du Sud, peuvent déjà postuler pour l’acquisition du fameux sésame qui leur permettra d’assister aux rencontres de l’équipe d’Algérie lors du premier tour du prochain Mondial. Dès la fin du tirage au sort des huit groupes, le 4 décembre dernier à Cape Town, la FIFA a lancé l’opération achat de tickets à travers le monde. Les supporters algériens qui souhaiteraient acheter des tickets doivent rapidement prendre leurs dispositions, car la procédure s’annonce un peu difficile, notamment pour ceux qui ne possèdent pas de carte de crédit.
Il faut savoir, d’abord, que la FIFA a déjà arrêté le quota de billets qui seront mis à la disposition de la Fédération. Il représente (le quota) 12% de la capacité du stade où aura lieu le match. A titre indicatif, pour le premier match des Verts en Coupe du monde face à la Slovénie, le 13 juin à Polokwane, la FAF disposera de 3000 billets, car la capacité du Peter Mokaba Stadium est de 45 000 places. Lors du second match contre l’Angleterre au Green Point Stadium, le 18 juin, 4000 places environ seront mises à la disposition de la Fédération. Pour l’ultime sortie des Verts au premier tour devant les Etats-Unis, le 23 juin au Loftus Versfeld à Pretoria, les Algériens récupéreront un peu plus de 3000 tickets. Ce sont ces milliers de tickets, mis à la disposition de la FAF et des supporters algériens, que cette instance devra gérer. Tout cela, concerne la première offre de la FIFA. La seconde étape est orientée vers le grand public. Le système de vente est un peu complexe, dans la mesure où nous ne sommes pas habitués à ce système. Tous ceux qui désirent acquérir un ticket doivent obligatoirement passer par la Fédération. Cette dernière est tenue de mettre en place un lien afin que les citoyens résidants en Algérie puissent postuler à l’achat du billet. Le système d’achat repose sur une demande écrite que doit présenter chaque individu qui veut aller suivre la Coupe du monde en Afrique du Sud. Le formulaire à remplir comporte plusieurs questions (nom, prénom, date et lieu de naissance, profession, situation familiale .... disposez-vous d’une carte de paiement (visa), carte de crédit ?). La troisième et dernière étape concerne la fourniture des renseignements sur la carte de crédit ou paiement (visa) qui s’étalera jusqu’au 13 janvier 2010.
La FIFA répondra dans les 10 jours qui suivront l’introduction de la demande. Ce délai lui permettra d’opérer toutes les vérifications, de valider la carte et enfin de donner la confirmation. Juste après la réponse positive de la FIFA, le supporter pourra retirer son billet. Cette ultime étape se déroulera sur place, c’est à dire en Afrique du Sud. Des distributeurs automatiques de billets seront mis à la disposition des supporters dans pratiquement toutes les villes de ce pays. L’Algérien qui ne possède pas de carte de crédit aura bien du mal à acheter un billet. C’est pour cela que la FAF et les banques algériennes, ou celles installées en Algérie, vont se pencher sur ce problème pour trouver une solution qui arrangerait les Algériens non-détenteurs de cette carte. Le citoyen qui ne possède pas un compte-devises devra faire le deuil du voyage en Afrique du Sud. A moins que d’ici là, les banques trouveront une solution à ce problème. Combien de tickets peut acheter un supporter algérien ? La FIFA a fixé la barre à 4 tickets par personne et par match lors du premier tour. Au maximum, un supporter algérien peut acheter 3 tickets en plus, mais qui ne concernent pas les rencontres de l’Algérie. C’est à dire, il peut obtenir des tickets pour assister aux autres rencontres du même groupe (C). En raison du calendrier des Verts, durant le premier tour, trois matchs dans trois villes différentes (Polokwane, Cape Town, Pretoria), il faudra régler, préalablement, tous les aspects liés à ces voyages (vols, tickets, déplacement aéroport-ville, hébergement...). La solution réside, certainement, dans une collaboration étroite entre la FAF et la compagnie Air Algérie. La formule package (achat de tickets, billets d’avion et réservation de chambres d’hôtels) est sans nul doute la meilleure solution. On croit savoir que déjà 4 tour-opérateurs étrangers se sont portés candidats pour prendre en charge les supporters algériens. Les demandes seraient sur le bureau de la FAF qui se chargerait de les orienter vers Air Algérie, la mieux habilitée pour ce type d’opération. Combien coûtent les billets ? La FIFA a déjà fixé le barème. D’abord, il faut savoir que dans chaque stade d’Afrique du Sud, il y aura trois emplacements, c’est à dire trois prix différents. Ils varient de 90 à 176 dollars, selon une source qui traite ce dossier. Pour le second tour, les prix seront de l’ordre de 120 à 330 dollars. Au troisième tour, ils atteindront la barre des 450 dollars (premier emplacement). Ils passeront à 660 dollars pour les demi-finales et à 1000 dollars pour la finale. Donc, les (bonnes) tribunes ne seront pas accessibles à toutes les bourses. Les places les moins chères seront celles situées loin du rectangle vert. Le fameux sésame (billet) sera individualisé et comportera tous les renseignements cités plus haut ( nom, numéro de passeport, numéro d’enregistrement, le nom de la partie qui l’a vendu ....). Il ne peut être revendu. Celui qui, pour une raison ou pour une autre, ne peut pas assister au match aura la possibilité de le remettre à la FIFA pour qu’elle le vende et lui rembourse le prix du ticket, si ce dernier n’est pas revendu, son propriétaire ne sera pas remboursé.

Source El Watan Yazid Ouahib

Le Pèlerin

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 00:51

 Football – Laurent Blanc parmi les grands
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Laurent Blanc
A 44 ans, la côte du technicien français ne cesse de monter. Pressenti pour succéder à Raymond Domenech, l’entraîneur champion de France est courtisé par les grands clubs européens. La belle qualification de Bordeaux en huitièmes de finale de la Ligue des champions n’a fait qu’accroitre l’aura du Président.

 

On ne réalise pas en France à quel point la qualification de Bordeaux en huitièmes de finale de la Ligue des champions, et surtout la manière avec laquelle les Girondins ont survolé leur groupe, a crée une onde de choc « Laurent Blanc » dans le gotha du football européen et de se dirigeants. Avec 16 points pris sur 18 possibles, Bordeaux est sorti premier de la poule A, avec six longueurs devant le Bayern de Munich, deuxième qualifié. Les Marine et Blanc ont obtenu leur ticket dès la cinquième journée après un retentissant 2-0 à la maison face à la Juventus. Une campagne de qualification, rondement menée, sans concéder la moindre défaite (5 victoires, 1 nul). Grâce à ce sans faute, le champion de France aura un 8e de finale plus à sa portée, un adversaire qu’il tirera le 18 décembre parmi le CSKA Moscou, le FC Porto, l’Olympiakos, Stuttgart, l’Inter Milan et le Milan AC.

Derrière ce succès, un homme Laurent Blanc. Le Président a frappé les esprits. Pour qu’un champion de France mate le Bayern et la Juve, deux places fortes historiques de la C1, il fallait bien qu’un être hors du commun se cache derrière cet exploit. Une semaine après le 2-0 infligé début novembre au Bayern sur les terres bavaroises, le Sunday Mirror annonçait que le Sorcier Blanc était la priorité d’Alex Ferguson pour sa succession à la tête de Manchester United. Selon le quotidien, le boss des Red Devils plaçait même Blanc devant Jose Mourinho et Carlos Queiroz, pourtant ancien assistant et complice de Fergie à Old Trafford… L’Ecossais n’a jamais caché son admiration pour l’ancien libero international. C’est lui qui avait fait des pieds et des mains dès 2000 pour faire venir le champion du monde à Manchester. Il y parviendra en 2001, débauchant l’Intériste pour deux saisons (2001-2003), conclues par un titre de champion d’Angleterre. Ferguson : « J'ai toujours eu des grands joueurs sous mes ordres. Blanc est un grand, un très grand joueur. Mais c'est aussi - surtout - un type bien. », avait-il déclaré fin 2002, après le match de charité organisé par l’Alésien entre les Bleus et l’Olympique de Marseille au bénéfice des sinistrés des inondations dans le Gard

Après Ferguson, Moratti

Laurent Blanc a le chic pour être sur la short list de ses anciens présidents. A en croire le quotidien sportif italien Tuttosport, Massimo Moratti, le président de l’Inter Milan, qui a connu le joueur Blanc deux saisons durant (1999-2001), voudrait en faire son futur entraineur, en cas de départ de Jose Mourinho.

Convoité par les grands clubs européens, le Cévenol est quasiment adoubé pour succéder à Raymond Domenech aux destinées de l’équipe de France après le Mondial 2010. Déjà pressenti en 2004 pour l’après-Jacques Santini, l’homme aux 808 matches professionnels et aux 97 sélections en équipe de France, avait alors payé son manque d’expérience en tant qu’entraineur. Six ans plus tard, Lolo et devenu le Président : un coach qui a pris les Girondins en 2006 et qui les a mené au triplé championnat-Ligue-Trophée dès sa deuxième saison… Les sollicitations ne lui ont jusqu’à présent pas monté à la tête. Vendredi, Laurent Blanc, interrogé en conférence de presse à 48h du choc face à Lyon, a une nouvelle fois coupé court au débat : « Pour l’instant, en ce qui me concerne, je ne me pose pas beaucoup de questions. Laissez-moi me concentrer sur Bordeaux. » Une chose est sûre cependant : la côte du technicien français ne cesse de monter.

Le sans faute du champion de France lors de la phase de poules de la Ligue des champions n'a faut qu'augmenter la cote de Laurent Blanc, plus que jamais pressenti pour succèder à Raymond Domenech.

Source RMC.fr

Le Pèlerin

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 00:46

Humour – Photo de classe – Une vacherie de Toto
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Quelques jours après la rentrée des classes, on procède à la traditionnelle photo

La semaine suivante, l'institutrice essaie évidemment de persuader les enfants d'en acheter une chacun

« Pensez à l'avenir, vous serez bien contents dans quelques années, quand vous serez grands, de vous dire en regardant la photo.

Tiens, là c'est Julie, elle est médecin maintenant ou encore là c'est Kevin, il est ingénieur et là c'est Amélie, elle est manucure ... »

A ce moment une petite voix se fait entendre du fond de la classe : c’est Toto qui s’écrit :

« Et là c'est la maîtresse Mme Planchon, elle est morte ! »

Les enfants sont terribles NON ? Allez

Le Pèlerin

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 00:14

Moscovici: «Quand on a un candidat comme Strauss-Kahn dans la manche…»
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Dominique Strauss-Kahn, directeur du Fonds Monétaire International et Anne Sinclair

PRESIDENTIELLE - L'ancien lieutenant du directeur du FMI pense déjà aux primaires et à 2012...

Difficile de dire si sa stratégie est la bonne ou si sa mise au point avec Nicolas Sarkozy a fait de lui un présidentiable en puissance. Mais, actuellement, du côté de Solférino, Dominique Strauss-Kahn - bien aidé par les sondages - a vraiment le vent en poupe.

Dimanche, c’est le député socialiste Pierre Moscovici, ex-lieutenant du patron du FMI, qui est venu ajouter sa pierre à l'édifice estimant que si DSK «est une chance pour la France» en 2012, «il faut la saisir» et surtout ne pas fixer la date des primaires pour l'exclure de la consultation.

«Moi, je ne suis pas pour des primaires au premier semestre 2011. C'est trop tôt. Une primaire, ça ne marche - regardons ce qui se passe aux Etats-Unis - que si c'est suffisamment proche de l'élection. Il faut que la primaire crée un effet de souffle et de légitimité durable», a-t-il déclaré sur Radio J.

Stop au lynchage de Royal

«Il ne s'agit pas de fixer le calendrier pour Dominique Strauss-Kahn mais je n'accepterai pas qu'on fixe un calendrier contre Dominique Strauss-Kahn. J'ai l'impression que quand on veut faire une primaire très tôt, on se dit ‘il ne pourra concourir’», a ajouté l'élu du Doubs tout en soulignant qu'il n'était plus le lieutenant de DSK.

Le mandat de Dominique Strauss-Kahn, actuellement favori des sondages à gauche pour 2012, à la tête du FMI s'achève normalement en 2012.

«Je crois qu'il doit pouvoir concourir. Est-ce qu'il va concourir? Je n'en sais rien. Est-ce que ce sera la solution idoine? Je ne le sais pas encore. Si c'est une chance pour la France, il faut la saisir... Il ne faut pas exclure Dominique Strauss-Kahn. Quand on a un candidat comme lui dans la manche, on ne bâtit pas un système pour l'exclure», selon Pierre Moscovici.

S'agissant de l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, Pierre Moscovici a réaffirmé son désaccord politique avec elle. «Mais ce que je souhaite, c'est qu'on la traite de manière loyale, qu'elle puisse participer à nos primaires, qu'on arrête de la dauber», a-t-il dit.

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

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