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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 00:31

Algérie – la Culture pourquoi faire ?

57 cinémas à Alger en 1962….Combien aujourd’hui ?

 Le Royal, dernier cinéma d'Hussein-Dey...écroulé...!!

Existe-t-il un cinéma algérien ? D’aucuns pourraient penser qu’il s’agit là d’une question vaine. Pour d’autres, elle peut revêtir un caractère de curiosité, voire de provocation.
Ici, un état des lieux et une interrogation : avons-nous une politique culturelle en Algérie, voire cinématographique ?
Historiquement, le cinéma algérien est né après le déclenchement de l’insurrection armée. La genèse des oeuvres proprement algériennes remonte à l’indépendance. En effet, les premiers films algériens - des documentaires pour l’essentiel - ont été tournés, en 1967, par Ali Djenaoui et René Vauthier («L’école», «Les infirmières de l’ALN», «L’attaque de l’Ouenza», «Yasmina») et, en 1958, par Djamel Chanderli («Djazaïrouna») et René Vauthier («L’Algérie en flammes»). Ainsi, peut-on dire que le cinéma algérien, né dans les maquis, avait pour but de témoigner sur les méthodes répressives utilisées en Algérie par l’administration et l’armée coloniales. Dans cette mesure, le cinéma algérien d’avant l’indépendance a contribué à sensibiliser l’opinion internationale en traitant de la guerre de libération nationale. Par la suite, la prétention des cinéastes fut de vouloir prendre en charge, par le truchement de la caméra, les questions les plus brûlantes de la société, dans un contexte qui comptait près de 80 % d’analphabètes et sans tradition cinématographique. Quoiqu’il en soit, la naissance du cinéma proprement algérien remonte aux longs métrages : «L’aube des damnés» (1964) et «L’opium et le bâton» (1970) de Ahmed Rachedi, «Le vent des Aurès» (1965) de Lakhdar Hamina et «La voie» (1968) de Slim Riad. Aussi, au plan historique, il y a lieu de distinguer trois périodes dans le cours du développement du cinéma algérien; ainsi, les films sur la guerre de libération nationale de 1963 à 1971, les films sur la terre depuis 1971 - date de la promulgation de l’ordonnance portant révolution agraire en Algérie -, et les problèmes de la vie quotidienne depuis 1976.

Cinéma et guerre de libération

Parmi les films de la première période, on peut citer «La nuit a peur du soleil» de Mustapha Badie, «Le vent des Aurès» de Hamina et «L’opium et le bâton» de Rachedi. Dans ces films, le cinéaste se révèle un témoin privilégié de l’histoire de son pays. Ce cinéma va céder peu à peu le pas à d’autres préoccupations ayant un rapport direct avec la politique en cours. Ainsi, des films comme «Les déracinés» de Lamine Merbah, «Les nomades» de Sid Ali Mazif, «Les pêcheurs» de Ghaouti Bendedouche et «L’olivier de Boulhilet» de Nadir Azizi traitent des problèmes du monde rural. D’autres thèmes viennent, quelque peu, supplanter les problèmes véhiculés dans les films de la seconde période; ainsi, «Omar gatlato» de Merzaq Allouache, «Premier pas» de Mohamed Bouamari, «Nahla» de Farouk Beloufa et «La nouba des femmes du Mont Chenoua» de Assia Djebbar.
D’évidence, beaucoup de films algériens, qui ont correspondu à l’actualité politique du pays, ne sont pas exempts de critiques. En effet, des films sur la guerre de libération nationale, on a pu dire qu’ils «se sont contentés de situer la signification au niveau de l’histoire du scénario, des jeux des acteurs, des photos, de la couleur; bref, une codification typique du cinéma commercial» (Lotfi Maherzi).
S’inscrivant dans une conception qui privilégie l’histoire dans son sens subjectif, la démarche cinématographique s’inspirant de la période d’avant l’indépendance met en exergue l’action et la reconstitution des batailles au détriment de l’analyse par la mise en relief des contradictions inhérentes à la période concernée. Certes, les cinéastes algériens ont tenté de reconstituer la politique d’expropriation des paysans de leurs terres par le colonialisme, il n’empêche que c’est à travers le prisme déformant du «héros positif» que cela a été fait; d’aucuns auraient parlé de «jdanovisme» pour qui l’héroïsme est nécessaire et utile au peuple.
A titre illustratif, on peut citer «L’opium et le bâton» de Rachedi où le docteur Lazrak (campé par feu Mustapha Kateb) arrive à rejoindre les rangs des maquisards, après maintes péripéties et difficultés. De même, dans «La nuit a peur du soleil» de M. Badie, le contremaître Youssef déclenche seul la grève contre les propriétaires de la palmeraie. En ces sens, un critique du cinéma algérien (G. Hennebelle) a pu écrire qu’il s’agit-là de «l’exaltation d’un lyrisme nationaliste fallacieux». Prenant conscience de ce fait, un cinéaste algérien, Lamine Merbah, a pu dire : «Le colonialisme est mort, bien mort. Il faut passer à autre chose, partir en guerre contre «les colons» actuels».

Cinéma djadid

Les films sur la terre semblent obéir à la thèse selon laquelle la lutte pour l’indépendance politique était le préalable à l’indépendance économique, révélant ainsi une conception de l’histoire dynamique et non plus événementielle. De la rupture ainsi amorcée avec une thématique devenue désormais vétuste (la lutte pour la libération nationale) va naître un «cinéma autre». De là, la quotidienneté devint, au fur et à mesure, la cible des caméras. En fait, à quelques exceptions près, la nouvelle thématique inspirée par les problèmes ruraux et quotidiens n’échappe pas également à la critique tant le lien avec la vie politique algérienne est manifeste.
D’évidence, les films sur le monde rural, avec pour environnement immédiat la campagne et les films se rapportant à la vie quotidienne avec pour cadre la ville, amorcent un tournant dans le cinéma algérien. A ce changement dans le fond sont venues se greffer des modifications formelles. Ainsi, on peut constater une structure du récit plus élaborée et l’utilisation d’acteurs non professionnels, entre autres.
Si le langage cinématographique, servant de soubassement à la thématique, demeure mal maîtrisé, la fiction fait son apparition. De cette manière, les cinéastes algériens, selon le genre qu’ils abordent, posent la question du récit cinématographique. En outre, la politique du pays entamée depuis l’indépendance en vue d’établir une société socialiste (d’où les axes de la stratégie de développement algérien : révolution agraire, industrialisation et gestion socialiste des entreprises et révolution agraire) a permis la naissance du cinéma d’auteur ou «cinéma djadid» (nouveau). De ce fait, au niveau du scénario, la théorie va prendre le relais du récit (feue Mouny Berrah).
A l’origine de la rupture avec le cinéma sur la guerre, une sorte de manifeste «Impératifs pour un cinéma national» qui a été élaboré le 17 octobre 1970 à l’occasion de la journée de l’émigration. A en croire M. Bouamari, ce cinéma djadid se situe moins en rupture avec le cinéma antérieur que dans son prolongement logique.
Deux caractéristiques semblent être à l’origine de ce mouvement cinématographique : d’une part, les adeptes de ce cinéma sont issus de la paysannerie pour certains d’entre eux et, d’autre part, l’adhésion à l’option socialiste du pays. Ainsi, à titre d’exemple, les propos de A. Tolbi (réalisateur de «Noua») corroborent cette analyse. En effet, pour ce cinéaste: «C’est l’expérience de ma jeunesse paysanne que j’ai retracée dans «Noua». Ce que je veux dénoncer, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, l’exploitation des fellahs par les féodaux».
A la recherche d’un nouveau langage filmique et caractérisé par des coûts de production relativement peu élevés (petits et moyens budgets), ce «cinéma djadid» n’en a pas moins été contesté. Ainsi, Mohamed Ifticène a pu déclarer : «je n’aime pas beaucoup, quant à moi, l’expression «cinéma djadid» qui a été lancée car je la trouve enrobée de folklore. Enfin, peu importe le nom que l’on donne à ce cinéma nouveau; le fait est qu’il existe». Stigmatisant les propriétaires fonciers et dénonçant la bourgeoisie bureaucratique en tant que «nouvelle classe», l’éclosion du «cinéma djadid» a été certainement favorisée par la nature du contexte politique de l’époque. La question se pose alors de savoir dans quelle mesure ce cinéma se rapproche - ou se différencie - de ce que Hennebelle appelle «les nouvelles conceptions politiques du cinéma», les exemples les plus réputés étant ceux de la Chine (avec la révolution culturelle), d’Amérique Latine (avec notamment les cinéastes Fernando Solanas et Octavio Getino), du Viet Nam et du cinéma militant européen.
La quasi-totalité des films de la période de 1971 à 1976 aborde une thématique identique.
Toutefois, il semble que c’est là l’effet de politisation des cinéastes. Aussi, «comme tous les cinéastes étaient enthousiasmés par la révolution agraire et les perspectives qu’elle offrait, les films illustrent tous...le même objectif» (M. Bouamari). Quant à l’esthétique du «cinéma djadid», il s’agirait là «d’esthétique de la frustration».
L’approfondissement du débat politique et idéologique a constitué la toile de fond dans laquelle les cinéastes algériens ne manquent pas de puiser leurs thèmes. Aussi, ne saurait-on être étonné à constater le caractère conformiste des idées véhiculées par la plupart des films de l’époque. Tentant de s’inscrire en faux contre le cinéma commercial (notamment égyptien, hindou et nord-américain), le cinéma algérien procéda à la rupture d’avec la thématique de libération nationale pour devenir plus éducatif.

Fiction et discours politique

La fiction, comme nouvelle donne dans le cinéma algérien, devint un instrument au service des idées politiques du régime en place. Pour illustrer l’idéal de la «société socialiste démocratique» qui se dresse contre l’oppression néo-coloniale et impérialiste, les cinéastes algériens ont utilisé une démarche, tant au plan de la mise en scène qu’au niveau du langage cinématographique, qui tend à énoncer le discours officiel par l’image et le son. Les protagonistes des films leur servent de porte-paroles à telle enseigne que chaque héros d’un film considéré devient, en quelque sorte, le représentant d’une «force sociale»; le paysan, le pêcheur et le nomade deviennent les symboles de la paysannerie, des pêcheurs et des nomades.
De cette façon, le discours artistique se subordonne au discours politique, privilégiant formellement le narratif. Le primat accordé au récit filmique qui s’appuie sur un travail sur l’image, le son et la musique, depuis 1972 et selon les thèmes abordés, laisse apparaître l’engouement pour les contes. Par ailleurs, d’aucuns ont pu observer que «c’est un principe d’économie maximale de moyens techniques et esthétiques qui a gouverné durant longtemps la production cinématographique algérienne» (R. Bensmaïa).
Aussi, le cinéma algérien qui s’est libéré d’une thématique étriquée n’a pas pour autant résolu ses problèmes. En effet, la linéarité du récit, la faiblesse de l’intrigue, les mises en scène essoufflées par l’absence d’imagination en matière de décor et le traitement des langues utilisées par les personnages marquent les faiblesses formelles du cinéma algérien quoique l’analyse de la production cinématographique algérienne (celle ayant trait aux problèmes ruraux ou sociaux) démontre la volonté artistique de dépassement de l’histoire aux fins de normalisation.
En tout état de cause, certains films algériens ont eu beaucoup de retentissement, à l’instar de «Chronique des années de braise» de Hamina qui a eu la palme d’or à Cannes, en 1975. De cette nouvelle volonté artistique qui demeure, toutefois, toujours en phase avec le politique de telle sorte qu’un écrivain algérien (feu A. Benhadouga) a pu dire du cinéma algérien qu’il est «un instrument de la révolution».
De fait, ce cinéma demeure un outil qui s’identifie à une fonction d’intégration politique (l’idéologie algérienne étant traversée par le nationalisme, l’Islam et le courant progressiste et démocratique), avec l’observation notable que l’Algérie n’a pu produire, en moyenne, que quatre films par an; ce chiffre traduit d’évidence la faiblesse de la production filmique algérienne et la précision non négligeable selon laquelle il a été constaté le décalage existant entre le contenu du scénario déposé et les films projetés plusieurs années plus tard.
De même, on a pu relever que ce cinéma s’est contenté, dans beaucoup de cas, de produire des films d’autosatisfaction, avec une approche dite narrative. Certains cinéastes algériens ont saisi l’importance de rompre avec une pareille approche; ainsi, Bouamari a pu déclarer qu’ «il faut dépasser le folklore guerrier, l’héroïsme, l’autosatisfaction». A cet égard, Mostafa Lacheraf a pu indiquer que «le nationalisme doit nécessairement disparaître après avoir accompli sa mission si l’on veut aboutir à une forme nouvelle de société».
A l’heure actuelle, face à l’absence d’une politique culturelle et de production de films en quantité et qualité due aux conditions de tournage et au manque de budgets, et la diffusion en Algérie d’un cinéma sans aucun lien avec les réalités de ce pays, force est de constater la difficulté de mettre en place une nouvelle thématique avec de nouvelles formes d’expression cinématographique. En effet, apparaissant de prime abord éclectique et fragmentaire - dans les thèmes qu’il traite -, le cinéma algérien semblait sortir des sentiers battus pour envisager sérieusement les préoccupations nouvelles de la société algérienne. Les canons officiels n’en étaient pas moins vivants. En ce sens, certains cinéastes s’étaient fait les thuriféraires du discours politique, engendré par la nécessité de la consolidation de la classe politique au pouvoir depuis l’indépendance.
La tentative d’approcher la société algérienne de l’intérieur élargit le champ des thèmes, sans pour autant faire reculer la censure et l’autocensure. Ainsi, ont été abordés la question de la redistribution de la terre («Barrières» de A. Lallem), la dénonciation de la bourgeoisie («El Moufid» de A. Laskri), le problèmes des composantes de la culture nationale («Les oiseaux de l’été» de A. Bouguermouh), l’emprise du capital privé sur le monde de la chanson («Marchands de rêves» de M. Ifticène), la délinquance juvénile («Les agresseurs» de R. Benhadj), l’évolution des mentalités («Premier pas» de M. Bouamari), le romantisme révolutionnaire («Les aventures d’un héros» de M. Allouache qui a tourné, entre-temps d’autres films de meilleure facture et en phase avec l’actualité politique du pays: «Bab El-Oued City»), les rapports de l’Algérie avec le monde arabe («Nahla» de F. Beloufa), l’émigration («Thé à la menthe» de A. Bahloul et «Prends 10.000 balles et casse-toi» de M. Zemouri).

Impératifs pour un cinéma national

Sans insister outre mesure sur le caractère conformiste des idées et de la forme de certains films algériens, il faut souligner le fait que l’écart est souvent grand entre la volonté affichée des cinéastes et l’inscription de celle-ci dans leurs œuvres.
A cet égard, comme indiqué plus haut, la filmographie algérienne laisse apparaître les propos politiques officiels tant à travers le discours suggéré par la mise en scène (lieux, costumes, jeux des acteurs...) que les répliques des personnages des différents films, sans pour autant essayer de démonter les mécanismes du système politique ou mettre en exergue ses contradictions, ne fut-ce qu’à partir de l’ambiguïté idéologique qui le caractérise. En ce sens, le cinéma algérien fut l’appendice de ce système.
Sans doute, faut-il dire, à la décharge des cinéastes algériens, que «le cinéma ne peut s’épanouir dans des conditions artisanales et qui renvoient à une structure artisanale» (F. Beloufa). Au total, faut-il penser, comme l’a fait feu M. Lacheraf (ancien conseiller culturel du président Boumediène, s’il en fut) que les films à caractère social «ont donné au cinéma algérien sa caractéristique propre, la tonalité dominante de son image» ?
Ou bien, serait-il plus juste de dire que ces films ne se donnent plus à lire comme reflets d’une réalité sociopolitique et socio-économique, mais comme symptômes d’une société en devenir tant il est vrai que la réalité politique n’a pas permis à ce jour l’émergence d’un cinéma qui oserait interroger le vécu algérien pour l’explorer.
Le plus grave demeure, en l’espèce, l’absence d’une politique culturelle des pouvoirs publics pour prendre en charge les préoccupations des artistes et des citoyens. Ainsi, les cinéastes ont été lassés par «la langue de bois». Pour JP. Lledo : «Le cinéma algérien n’a jamais été extrêmement vivant. Quand il allait pour le mieux, on ne faisait pas plus de deux films par an... chaque réalisateur pouvait espérer tourner un long métrage une fois tous les cinq ans». Après les événements d’octobre 88 et l’avènement du pluralisme : «On s’aperçoit que ni les pouvoirs publics ni les partis politiques ne revendiquent concrètement le développement culturel» (1).
Par ailleurs, M. Ifticène, après avoir indiqué que : «le cinéma algérien est un mythe», il s’interroge : «Comment pourrait-il exister sans une industrie et des infrastructures qui constitueraient sa base matérielle ? Comment pourrait-il exister sans instituts supérieurs de formation des métiers du cinéma et de la télévision qui constitueraient sa base humaine» (2).
En tout état de cause, l’urgence est telle que, dans une lettre ouverte au Premier ministre de l’époque (M. Bélaïd Abdesselem), des cinéastes algériens - suite à une loi de 1992 prévoyant un «Fonds destiné à encourager les réalisateurs et assimilés du secteur public à créer des coopératives indépendantes de production audiovisuelle» - font état de l’inactivité des cinéastes et notent que l’activité productive de l’audiovisuel national est quasiment à l’arrêt.
Voilà pourquoi «convaincus de l’importance que doit occuper l’audiovisuel aujourd’hui en Algérie», ils plaident ainsi la cause du cinéma : «Maintenir une telle situation, c’est prolonger l’absence du cinéma algérien de la scène nationale et internationale et provoquer sûrement la mort de ce secteur»; ils espèrent, tout naturellement, donner «un nouveau souffle à la création artistique audiovisuelle dans notre pays». Seront-ils entendus un jour ? Puissent-ils l’être !

Auteur-avocat algérien

Source Le Quotidien d’Oran

Le Pèlerin

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 00:11

Selon le ministre du Commerce

“L’Algérie va adhérer à la zone arabe de libre-échange en 2009”

 

 

 

 

La première Foire maghrébine a ouvert mercredi ses portes au Palais des expositions des Pins-Maritimes. Le ministre du Commerce El-Hachmi Djaboub a procédé à son inauguration dans l’après-midi. À l’issue de son passage dans les différents stands des exposants de quatre pays de l’Union du Maghreb, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Libye, le ministre n’a pas manqué de donner un certain nombre de clarifications sur le déroulement de cette manifestation dont la préparation a été lancée depuis une année et demie. Le ministre qui expliquera que cette foire a été justement organisée pour permettre “une amélioration des échanges intermaghrébins”, a annoncé, sur sa lancée que “l’Algérie va adhérer à la zone arabe de libre-échange en 2009”.
Interrogé sur le marché algérien et la hausse des produits de première nécessité, le ministre du Commerce a annoncé que l’État a l’intention d’intervenir en la matière. Comment ? “L’État va renouveler les offices de l’importation des produits de première nécessité à l’image de l’huile et du sucre.” “Ces produits-là qui connaissent des baisses sur les marchés mondiaux sans pour autant connaître de baisse sur le marché national”, dit-il. “Nous interviendrons pour maîtriser les prix et réguler le marché”, a-t-il encore expliqué.
Quoi qu’il en soit, il faut noter que cette foire, qui s’étendra sur six jours, connaîtra la participation de 267 exposants des pays de la région sur une surface totale de 12 100 m2 et accueillera, pour cette édition, des produits et services fabriqués ou développés dans les pays du Maghreb arabe, dans les secteurs de l'agroalimentaire, des services, du matériel pour les collectivités, de l'ameublement et de la décoration, de la sidérurgie, mécanique et métallurgie, de l'énergie, de la chimie et pétrochimie, des industries électriques et électroniques, du bâtiment et des matériaux de construction, des textiles, du cuir et prêt-à-porter et de l'artisanat, par 189 entreprises algériennes (147 du secteur privé et 42 du secteur public), 35 libyennes, 32 marocaines et 11 tunisiennes. Aussi cette manifestation économique, dont l'organisation est confiée à la Société algérienne des foires et expositions (Safex) par l'Union maghrébine des foires (UMF), a l’ambition d’être “un espace pour la communauté d'affaires maghrébines pour renforcer la coopération, les échanges économiques et le partenariat”. C’est du moins ce qu’avait expliqué Mouloud Slimani, responsable de l’exportation à la Safex.
La mise en évidence des opportunités d'investissement et de partenariat économique figure également parmi ses objectifs, précisera encore Slimani, tout en expliquant qu’elle sera aussi “un espace d'échange d'idées et d'expériences pour des éléments devant faciliter l'intégration économique dans le Maghreb arabe”. Quant à la prochaine édition de cette foire, elle devra se tenir en 2009 dans la capitale libyenne.

Source Liberté

Le Pèlerin

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 00:00

Un peu éméché….. !!!


4h du matin, Yann rentre au domicile conjugal un peu torché.
- Je vais me faire un jus de citron pour masquer l'odeur d'alcool.
Le matin, Sandrine l'enguirlande :
- T'as encore bu comme un trou hier, hein ?!
- Meuh non !
- Ah ouais ? Et le canari écrasé dans le presse-citron, il s'est suicidé tout seul peut être ?

De  la Part d’une Correspondante

Le Pèlerin

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:53

Ski. 19 stations en piste ce week-end

Ski. Nouvelle vague d'ouvertures.

 

 

Le Tourmalet, première station des Pyrénées françaises, lance sa saison ce week-end.

Neige, neige, neige. Après la disette des deux dernières saisons, l'enneigement est actuellement exceptionnel avec des valeurs dignes d'un mois de janvier. Ces derniers jours, il est encore tombé 50 cm de neige fraîche à 1 800 m où les hauteurs oscillent entre 50 cm et 80 cm, mais atteignent facilement entre 1,30 m et 1,50 m vers 2 400 m. Cet excellent enneigement accélère naturellement les ouvertures des domaines skiables. Le week-end de glisse s'annonce superbe.

« Oui, on a la neige mais il faut aussi avoir les clients. La qualité de l'enneigement est un atout important pour reconquérir la clientèle régionale qui représente 60 % du chiffre d'affaires des stations ». Jean-Henri Mir, maire de Saint-Lary et vice-président de la confédération pyrénéenne du tourisme indique par ailleurs que les réservations pour la Imaculada et les vacances de Noël sont « plutôt bonnes ».

Les stations ouvertes ce week-end : Pyrénées-Atlantiques : La Pierre Saint-Martin, Gourette, Iraty, Le Somport. Hautes-Pyrénées : Cauterets, Piau, Le Tourmalet, Luz, Val d'Azun, Nistos, Payolle (accès libre). Haute-Garonne : Peyragudes. Ariège : Beille, Ax, Goulier, Les Monts d'Olmes, Le Chioula. Pyrénées-Orientales : Les Angles, Puigmal.

Puis, une autre vague d'ouvertures est prévue le week-end du 6 et 7 décembre, pour la Imaculada : Saint-Lary, Hautacam (Hautes-Pyrénées) ; Luchon, Le Mourtis (Haute-Garonne) ; Cambre d'Aze, Puyvalador, Porte-Puymorens, Font-Romeu /Pyrénées 2 000 et Formiguères (Pyrénées-Orientales).

En Andorre, 25 % du domaine skiable de Grand Valira est opérationnel.

Source La Dépêche du Midi

 

Le Pèlerin

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 08:37

Terrorisme d'un nouveau genre en Inde : Terreur à Bombay

 

 

Une vingtaine de terroristes âgés entre 18 et 25 ans, lourdement armés et décidés, ont semé, jeudi et vendredi, la mort et la désolation dans la capitale économique indienne Bombay. 

A la violence terroriste et au drame, les politiques des deux «frères ennemis» que sont l’Inde et le Pakistan ont déterré leurs vieilles rivalités historiques. Inquiétant, parce qu’ils possèdent tous deux l’arme atomique et un contentieux frontalier.

Jeudi, les attaques terroristes simultanées dans la ville de Bombay, capitale économique de l’Inde, diffusées par les chaînes de télévisions mondiales, rappellent des scènes de guerre de films de fiction hollywoodiens, sauf que le film d’horreur n’était point une fiction mais bien la réalité tragique de l’Inde marquée par les violences interethniques et interreligieuses. Vendredi en fin de journée, à l’heure où nous mettons sous presse, le décompte macabre dépasse les 130 morts, dont huit étrangers et des blessés par centaines. Les quelques deux cents otages retenus par les assaillants dans deux hôtels de luxe ont étaient, selon les services de sécurité indiens, libérés à l’exception du Centre juif de Bombay où étaient retenus un rabbin américain et son épouse ainsi que quelques israéliens dont on ignore le nombre.

Sur les huit points d’attaques visés par les terroristes, dont l’aérogare de la ville, l’avenue principale de la ville... ce sont trois «cibles» qui focalisaient encore les accrochages entre forces de sécurité et terroristes. D’abord pour l’hôtel «Taj Mahal» des communiqués émanant tantôt du chef des forces spéciales, tantôt du ministère de l’Intérieur annonçaient qu’il restait un ou deux terroristes à déloger. La mission des forces spéciales s’était compliquée avec la découverte de lots d’explosifs disséminés aux étages de l’hôtel. Le risque d’un piège mis en place par les terroristes pour faire sauter tout l’hôtel au moment de son investissement par l’armée lui a compliqué la donne. Ailleurs, à l’hôtel «Oberoi», l’intervention était terminée en fin de matinée de vendredi. On a annoncé la découverte de 30 cadavres parmi lesquels ceux de un ou deux terroristes. Un autre communiqué a avancé le chiffre de 9 terroristes abattus et 15 membres des services d’intervention tués pendant les accrochages. Quant au Centre juif, le commando terroriste résistait encore ce vendredi. D’une manière générale, les responsables des services de sécurité ont laissé entendre qu’il n’était pas exclu que la situation perdure jusqu’à tard le vendredi soir, voire ce samedi matin, avant qu’elle ne soit totalement maîtrisée.

Ceci étant, sur le plan politique, la situation est tendue entre l’Inde et son voisin et «frère ennemi» le Pakistan. La surenchère politicienne a commencé dès l’annonce des premiers attentats. Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a laissé entendre que les terroristes comme les attentats ont été préparés et soutenus «à l’étranger», sans nommer le Pakistan. Puis ça a été au tour du ministre des Affaires étrangères indien, Pranab Mukherjee, d’enfoncer le clou et de nommer le Pakistan. «Ce sont des éléments pakistanais », a-t-il déclaré. Il ajoutera, vendredi en début d’après-midi, «que les preuves seront bientôt fournies». Il affirme que 3 terroristes capturés vivants ont reconnu appartenir à l’organisation terroriste «Lashka-Etaiba» (les partisans de la soumission) basée au Pakistan. Les autorités pakistanaises ont nié un quelconque lien du Pakistan avec l’organisation terroriste et affirment, au contraire, qu’ils sont eux-mêmes confrontés au phénomène terroriste. Ils accusent ouvertement des éléments d’Al-Qaïda disséminés dans leurs frontières montagneuses communes avec l’Afghanistan.

Dans cette «guerre» des communiqués et déclarations repris par les médias des deux pays, l’Inde et le Pakistan ressortent leurs vieilles rivalités nées depuis la partition des «Indes» en 1947, qui a marqué l’indépendance du Pakistan par rapport à l’Inde. La partition a été faite sur une base ethnique et religieuse. Le Pakistan accueillait les musulmans chassés par les populations hindouistes et l’Inde recueillait les «siens» fuyant le Pakistan musulman. On a cité le chiffre de 10 millions de réfugiés dans les deux sens. Depuis lors, les heurts entre ethnies et religions n’ont jamais cessé. Sporadiquement les deux communautés se font violence au Pakistan, mais surtout en Inde avec son milliard d’habitants.

Tout est prétexte à la violence extrême. Processions et fêtes religieuses, symboles, lieux de culte, etc. Il suffit parfois qu’une vache sacrée chez les hindous soit brutalisée par une quelconque autre ethnie pour que cela dégénère en bataille rangée avec des morts au bout. Et inversement, si des hindous provoquent des musulmans lors de fêtes religieuses, la guerre est déclarée. L’autre différence tient au fait que les musulmans sont minoritaires en Inde où ils représentent 14% de la population, soit 138 millions. Par ailleurs, au Pakistan comme en Inde, les partis politiques instrumentalisent ce genre de rivalités interethniques et interreligieuses pour accéder au pouvoir.

La communauté internationale n’est pas dupe quant au jeu de surenchère politique auquel se sont livrés les deux voisins dès les premières heures des attaques terroristes. Sans doute est-ce l’une des raisons qui les a poussés à baisser la tension et d’ouvrir la voie au dialogue pour affronter un ennemi commun : le terrorisme sous toutes ses formes. Ainsi vendredi, le ministre pakistanais des Affaires étrangères s’est rendu à New Delhi pour lever les équivoques et intensifier la collaboration des services de renseignement et de sécurité des deux pays. De son côté, le président pakistanais Asif Ali Zardani s’est entretenu par téléphone avec le Premier ministre indien. Rien n’a encore filtré de ces entretiens.

 

Source Le Quotidien d’Oran

 

Le Pèlerin

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 08:23

Lancement de projets d’envergure

dans le secteur de la santé

 

 Albert Camus à Tipasa

 Des projets verront le jour à travers d'autres daïras de la wilaya

La carte de la couverture géo-sanitaire de la wilaya de Tipasa s'est renforcée avec de nouveaux équipements ainsi que le lancement d'autres projets d'envergure.

Ces structures en question ont fait l'objet d'une visite d'inspection de M. Saïd Barkat, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, mercredi dernier.
En effet, il avait fallu une journée complète pour le membre de gouvernement afin de s'enquérir de l'état d'avancement des chantiers relevant de son secteur implantés pratiquement à travers les 10 daïras de Tipasa.
De ces acquisitions, on peut énumérer, à titre d'importance, l'inauguration officielle du projet de réalisation d'un hôpital psychiatrique à Nador, le service de chirurgie et de gynécologie obstétrique à Gouraya qui sera livré d'ici le mois de février 2009, projets de réalisation de deux hôpitaux respectivement dans le chef-lieu de wilaya et à Bou-Ismail ainsi que des polycliniques et des urgences médicochirurgicales verront le jour à travers d'autres daïras de la wilaya dont on citera celles de Hadjout et Cherchell.
En plus de ces équipements, la wilaya vient de bénéficier de deux scanners l'un à Koléa et l'autre à Sidi Ghilès. Ainsi et de l'avis même des praticiens spécialistes en psychiatrie de Tipasa, à l'instar du docteur Draoui, le projet de construction d'un hôpital psychiatrique à Nador est un acquis considérable pour la wilaya dans la mesure où tous les malades mentaux sont internés, actuellement, dans des structures appartenant à d'autres wilayas, notamment à Blida.
Doté d'une enveloppe financière de 350 millions de dinars, le futur hôpital psychiatrique de Nador occupera, avec tous ses aménagements et les espaces verts, une assiette de 6 hectares. A sa livraison, sa capacité sera de 120 lits et sera équipé de toutes les commodités modernes pour la prise en charge des malades.
Egalement visité par M. Saïd Barkat, le service de chirurgie et de gynécologie obstétrique, dont la date d'achèvement a été fixée pour le mois de février 2009, rayonnera sur une bonne partie de la région ouest de la wilaya de Tipasa considérée comme une zone déshéritée, dont plus de la moitié de sa population est établie dans l'arrière pays, notamment dans des villages situés dans les montagnes. Partant, si pour subir une césarienne, les patientes de ces localités sont évacuées en urgence à Sidi Ghilès, avec l'ouverture de cette structure, elles seront prises en charge et dans de bonnes conditions sur place. C'est dire le soulagement des citoyens de Damous et de Gouraya.
Pour ce qui est des centres d'hémodialyse, la wilaya vient de bénéficier d'un projet de réalisation d'une clinique à Sidi Ghilès qui s'ajoute à deux unités déjà en service à Hadjout et à Koléa. Celle-ci sera réceptionnée en août 2009.
Pour sa construction, les pouvoirs publics ont dégagé un budget de 50 millions. Au chef-lieu de la wilaya, le ministre de la Santé s'est rendu à l'unité médicochirurgicale de 84 lits, dont les travaux sont livrés. Néanmoins, son ouverture est subordonnée, selon les explications fournies à M. Saïd Barkat, à l'acquisition d'équipements médicaux d'une valeur de 100 millions de dinars. Toutefois, cette contrainte a été séance tenante levée par le ministre. Toujours dans la commune de Tipasa, une étude d'avant-projet de réalisation d'un hôpital de 120 lits a été présentée au ministre. Pour la concrétisation de cette opération, il a été demandé une rallonge financière de 398 millions.
Car, son autorisation de programme actuelle qui est de l'ordre de 1,5 milliard de dinars s'est avérée insuffisante. Cela dit, c'est une entreprise portugaise qui est pour le moment retenue pour sa construction. Sur le registre des équipements médicaux, la wilaya de Tipasa sera pourvue de deux scanners, l'un pour l'hôpital de Koléa et l'autre sera affecté à Sidi Ghilès.
Par ailleurs, d'autres structures sanitaires actuellement en état de construction renforceront à court terme la carte sanitaire de Tipasa.
Le développement qu'a connu le secteur dans la wilaya est en grande partie rendu possible grâce au programme quinquennal 2004/2009 ainsi que les efforts importants déployés par les autorités à tous les niveaux.

 

Source Horizons

 

Le Pèlerin

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 08:19

Biens des «Pieds-Noirs » : Zerhouni saisit les walis

 

Le ministère de l’Intérieur a adressé, il y a quelques jours, une correspondance à l’ensemble des walis dans le but de présenter, dans les meilleurs délais, des propositions et des recommandations afin d’amender la loi 01/81 concernant la cession des biens de l’Etat.
Selon le contenu de ladite correspondance, l’Etat, à travers les amendements à introduire, veut rectifier le tir et régulariser l’ensemble des cas litigieux. Pour rappel, des biens ont été cédés ou vendus à de tierces personnes et après la manifestation des vrais propriétaires qui disposent de documents faisant foi, il s’est avéré que les services concernés se sont trompés et ce, en application de la loi 01/81. Cependant, selon des personnes avisées, il y a anguille sous roche, l’Etat algérien veut mettre le holà au torrent de requêtes judiciaires introduites au niveau des cours de justice des grandes villes algériennes à l’image d’Annaba, Alger, Tlemcen, Constantine et Oran. Ces affaires ont, par ailleurs, pris des relents gravissimes et de vrais scandales dont particulièrement celles concernant les locaux d’Air Algérie et plusieurs institutions publiques. Il est judicieux de savoir que les pieds-noirs ont déposé des plaintes au niveau de plusieurs organisations internationales. Dans le même sillage, des analystes avisés ont indiqué que le timing de cette correspondance n’est pas fortuit. «Les Français ont judicieusement choisi le moment pour faire des pressions sur le pouvoir. C’est un troc pour le soutien qu’ils doivent apporter au 3e mandat de Bouteflika et c’est aussi une velléité de pousser le pouvoir à appliquer les accords d’Evian dans leur volet compensation des pieds-noirs» ont-ils estimé avec désarroi.

 

Source Le Soir d’Algérie

 

Le Pèlerin

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 08:04

Coopération douanière algéro-française : deux accords signés

Les institutions douanières algériennes et françaises viennent de convenir de deux importants accords de partenariat. Les documents ont été signés jeudi dernier à Paris par le directeur général des Douanes algériennes, Mohamed Abdou Bouderbala, et son homologue français Jérôme Fournel, rapporte l’APS. Le premier accord portant sur une convention de partenariat pour le jumelage des écoles nationales des Douanes d’Oran et de Tourcoing (dans la région de Lille) est considéré par les deux parties comme un cadre idéal pour le renforcement de la coopération en matière de formation professionnelle, d’ingénierie de la formation et d’échange d’expériences et des supports pédagogiques. Quant au second accord paraphé, il consiste en l’amélioration de la coopération opérationnelle entre les services douaniers des ports d’Oran et de Marseille dans le domaine de la lutte contre la fraude. Ces accords s’inscrivent dans le cadre de la convention d’assistance mutuelle entre les deux pays conclue en 1985 et qui vise à renforcer les échanges d’informations et de renseignements, notamment dans les domaines des stupéfiants et de la contrefaçon. La délégation algérienne a, par ailleurs, visité au cours de son séjour en France le site de Boulogne-sur-Mer et du port du Havre où elle a eu un aperçu des moyens aériens et navals dont disposent les Douanes françaises pour lutter contre la fraude.

 

Source Liberté

 

Le Pèlerin

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 08:01

Algérie - Chadli Bendjedid sort de sa réserve : « Je projetais un régime parlementaire »

 

 

L’ancien président de la République de 1979 à 1992, Chadli Bendjedid, a sorti ses vérités dans une intervention de trois heures devant les participants d’un colloque national sur Amara Bouglez, fondateur de la Base de l’Est, qui s’est déroulé jeudi dernier au centre universitaire d’El Tarf.« A la veille d’octobre 1988, au bout de 12 ans à la Présidence, je suis arrivé à la conclusion que le régime était condamné à disparaître, qu’il fallait se défaire de la légitimité historique et remettre le pays entre les mains de jeunes pour qu’ils construisent l’avenir qui leur convient.

 

Les réformes que je projetais et que j’ai annoncées ont soulevé des résistances dans le sérail. Elles se sont concrétisées dans les événements d’Octobre. Je voulais aller vers un régime parlementaire par un retour à la souveraineté populaire avec le retour de la confiance entre le peuple et ses dirigeants. Depuis, on fait le serment, la main sur le Coran, de respecter la Constitution et on fait autre chose. Je ne suis pas de ceux-là ! » Voilà que l’ancien président Chadli vient de faire exploser le silence auquel il s’était astreint dans une déclaration tonitruante et non moins allusive au président Bouteflika, qui vient de procéder à la révision constitutionnelle dans une ambiance lourde. Plus de 1000 participants, essentiellement des moudjahidine mais aussi des historiens, des universitaires, des étudiants, ont écouté religieusement l’ancien Président, interrompu parfois par des acclamations nourries lorsqu’il jurait devant Dieu et les hommes qu’il apportait un fait authentique pour en avoir été l’acteur ou l’observateur direct. « Je ne rapporterai pas ce que je sais par tel ou tel », a-t-il souligné à plusieurs reprises comme pour donner plus de poids à ses témoignages.« Depuis que j’ai quitté le pouvoir, je me suis imposé une réserve. J’ai été insulté, diffamé, calomnié, on a raconté des mensonges et je n’ai pas répondu car je crois en certaines valeurs. Mais le temps est venu de dire la vérité car aujourd’hui, on s’est approprié trop dangereusement l’histoire de la Révolution et sa légitimité. J’appelle les historiens, les vrais, à travailler en faisant preuve de neutralité et d’objectivité. Ceci pour l’avenir du pays et le bien-être des générations montantes. » Partant de la création de la base de l’Est, Chadli Bendjedid va se lancer dans un rappel historique peu commun des événements qui ont jalonné le cours de la Révolution et de la guerre d’indépendance. Une version moins idyllique, plus attrayante car différente, humaine donc, plus authentique et qui va tenir en haleine l’assistance. Pour Chadli Bendjedid, des dissensions, des conflits, des rivalités entre les chefs et leurs clans, moins pour les idées et les stratégies que pour les intérêts étroits de la responsabilité et l’exercice du pouvoir, ont fortement imprégné et déterminé les événements importants de l’histoire récente de notre pays et leur cours. Des rivalités qui ont mené souvent à des crises profondes, graves, désamorcées in extremis par la sagesse et la pondération de grands patriotes.

La base de l’Est est issue d’un conflit

« Je veux commencer par rectifier certaines choses sur la base de l’Est. Elle a remplacé la wilaya de Souk Ahras dont le QG était Béni Salah (El Tarf). Amara Bouglez (Laskri de son vrai nom) et Benaouda étaient déjà opposés au déclenchement de la Révolution. Nous avions demandé de tenir le congrès de la Révolution à Béni Salah, mais la décision finale a tranché en faveur de la Soummam. Notre zone a été qualifiée de zone de perturbateurs par ce congrès et on nous a coupé les vivres et l’armement. Amara Bouglez a alors demandé à Bourguiba qui, lui, a refusé à cause de nos contacts avec son rival Salah Benyoucef, de détaxer le chêne-liège que nous lui vendions pour acheter des armes. Ce n’est qu’à la suite d’un contact entre Amara Bouglez et Krim Belkacem qui était au CCE (Comité de coordination et d’exécution du FLN) de Tunis qu’on lui a expliqué que la zone, compte tenu de sa superficie, ne pouvait pas prétendre être une wilaya. C’est lors d’une réunion suivante avec M. Ouamrane, émissaire de Krim Belkacem et à laquelle Laskri (Amara Bouglez) nous avait conviés que la décision, après l’avis du CCE, que la zone de Souk Ahras est devenue la base de l’Est. Mais nous avons continué à manquer de tout. C’était une solution pour sauver les apparences. La base de l’Est est toujours restée en conflit avec le CCE qui était dirigé par les ‘3 B’ (Krim Belkacem, Bentobbal et Boussouf). »

Les rivalités ont provoqué des crises graves qui ont divisé la Révolution

L’ancien responsable militaire ajoute : « Ce n’est pas le CCE ou le GPRA qui commandait la Révolution, ce sont les ‘3B’. La direction de la Révolution a toujours été divisée à cause des conflits internes, des dissensions, des rivalités des dirigeants pour des intérêts étroits, pour la responsabilité. Et je dis, aujourd’hui, qu’il faut en parler et en témoigner. Les rivalités entre les chefs ont mené à des crises très graves qui ont mis en danger le cours de la Révolution. » Chadli Bendjedid cite des cas où ces rivalités entre chefs ont manqué provoquer un affrontement entre les fedayins (environ 10 000 hommes) de la base de l’Est et l’armée tunisienne (moins de 30 000 hommes). « Ils ont même fomenté un complot contre Bourguiba pour le remplacer par Salah Benyoucef. » Pour pallier ces situations provoquées par les rivalités, le GPRA a mis en place un commandement à l’Ouest, avec Slimane Hoffman et Houari Boumediène, et un autre à l’Est avec Saïd Mohammedi à sa tête. C’est ce dernier qui va prononcer la dissolution de la base de l’Est et envoyer Amara Laskri (dit Bouglez) à Baghdad comme attaché militaire. « A cette époque très trouble, avec la mort suspecte de Abane Ramdane, la Révolution consomme en haut lieu ses divisions très empreintes de régionalisme. Il y avait, d’une part les wilayas I et II avec la base de l’Est, d’autre part les wilayas IV et V avec le GPRA. Nous avons cherché à évincer les ‘3B’ et Ferhat Abbas en le remplaçant par Lamine Debaghine. Pendant ce temps, la base de l’Est, c’était aussi 10 000 hommes oisifs qui n’avaient pas de mission précise. Il y a eu beaucoup de purges et de nombreux responsables ont été arrêtés avec l’aide des militaires tunisiens. » Les conflits avec le CCE étaient tels que des conseillers militaires de la promotion Lacoste, « déserteurs tardifs de l’armée française », ont été affectés aux trois zones de la base de l’Est. « Pour nous espionner », affirme l’ancien chef de l’Etat, qui ajoute : « Moi, j’ai eu droit à Khaled Nezzar. » Les tensions étaient telles que le CCE a rencontré des difficultés avec les trois zones de la base pour contrer les projets des lignes Challe et Morice. Il y avait une défiance des uns à l’égard des autres. Ceci va mener à une crise profonde qui sera le motif de « la rencontre des commandants » avec Houari Boumediene qui va faire le bilan de ces divisions internes ; malgré cela, « la méfiance persiste car l’état-major (EMG) découvre que les gradés de l’armée française sont des informateurs pour le compte du GPRA et des ‘3B’ ». Chadli Bendjedid va ainsi, de témoignages en anecdotes parfois croustillantes, passer en revue plusieurs épisodes de la Guerre de libération en soulignant que les rivalités étaient omniprésentes et contribuaient aux décisions qui n’ont pas manqué d’affecter le cours de la Révolution jusqu’à la réunion de Tripoli de juin 1962.

Le coup de force de l’été 1962

« J’étais d’accord pour le coup de force militaire car les rivalités, les appétits, les conflits entre les chefs étaient si forts que j’étais convaincu que seule la force pouvait apporter le répit. Et je l’ai dit à Boumediène, que j’ai rencontré ici même à El Tarf. A ce propos, je tiens à rendre hommage ici à Mohand Oulhadj qui a œuvré en grand patriote pour réduire la confrontation inévitable avec les wilayas III et IV. Le premier Président devait être Mohamed Boudiaf, qui avait refusé pour ne pas être sous la tutelle de l’armée. Ahmed Ben Bella était hésitant, mais il a été choisi. »« Je jure que ce que je rapporte est la vérité, car j’ai vécu ces périodes, elles ne m’ont pas été rapportées. J’appelle les historiens à être neutres et objectifs pour que personne ne puisse se prévaloir d’une légitimité aux dépens de ses frères de combat, surtout ceux tombés au champ d’honneur. » « Je jure que durant toute cette période, je n’ai jamais cherché à être chef. Toutes les responsabilités que j’ai exercées m’ont été imposées. »

« Je n’ai pas cherché à être chef »

« Sur son lit de mort en Russie, Houari Boumediene a délégué une personne, dont je ne citerais pas le nom, pour me dire "Chadli doit me remplacer à la tête de l’Etat", mais ce délégué est allé voir d’autres personnes avant de venir m’apporter le message. Il y a eu 7 postulants à la succession de Houari Boumediene, dont 4 du Conseil de la révolution. Je n’ai jamais dit aux militaires de me porter à la Présidence. Je sais cependant qu’il y a eu une réunion dans une école primaire et les militaires en sont sortis pour dire : vous avez le choix entre Chadli et Bendjedid. »

Mohammedi Saïd, Chaâbani et Tahar Zbiri

Ahmed Ben Bella n’avait pas le souci d’écrire l’histoire telle qu’elle devait être écrite. A ce propos, Chadli Bendjedid rapporte l’histoire de Larbi Berredjem qui, en faisant remarquer à Ben Bella la nécessité impérieuse d’écrire l’histoire pour les générations futures, s’est vu rabrouer : « Les générations futures n’ont pas besoin de l’histoire. Berredjem, contrarié, va donner à son fils né quelques jours plus tard le prénom de Blatarikh. »A propos de Chaâbani, qui s’est rendu à Saïd Abid, dans le Sud, bien après sa rébellion contre Ben Bella, il a été jugé à Oran. « Bensalem, Saïd Abid et moi – j’étais à la Ve Région militaire – étions dans le tribunal désigné par Ben Bella avec un magistrat civil. Boumediene m’a informé que Ben Bella avait demandé de le condamner à la peine de mort. Nous avons tout fait pour que le Président revienne sur sa décision. Saïd Abid s’est fait insulter comme un malpropre, lorsqu’il y est retourné une seconde fois. Avant même que nous finissions de nous entendre, il y a eu des mouvements impressionnants de la gendarmerie. Nous avons compris l’acharnement et l’empressement pour le mettre à mort que par la nécessité de taire des révélations compromettantes. Je le dis ici aujourd’hui, devant vous, et je défie quiconque sur cette vérité. » « Tahar Zbiri est un ami, je l’ai connu bien avant de connaître Houari Boumediene. Lorsque j’ai compris, par une discussion avec Saïd Abid, qu’il se préparait quelque chose, j’ai dit à Tahar que je n’utiliserais pas la force et je n’ai envoyé que les bazoukistes contre ses chars pour le stopper à El Affroun. C’est un ami, mais Zbiri à la tête de l’Etat aurait été un désastre. Saïd Abid a été exécuté. Je le pense, car j’ai eu à le confirmer auprès de son épouse. Encore un règlement de comptes, car Ben Bella était derrière le groupe d’Oujda et les officiers de l’armée française derrière le problème de Tahar Zbiri. »

 

Source EL Watan

 

Le Pèlerin

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 07:56

Algérie - Retrait des billets de 100 DA d’ici le 31 décembre 2008

 

 

Les billets de banque issus des émissions des années 1964, 1970 et 1977 seront retirés de la circulation d’ici le 31 décembre 2008, a annoncé hier la Banque d’Algérie dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Après cette échéance, ces billets perdront leur valeur libératoire, a souligné la même source.

Les billets concernés sont ceux de cent (100) dinars, de cinquante (50) dinars, de dix (10) dinars et de cinq (5) dinars.

La Banque d’Algérie porte à la connaissance du public encore détenteur de ces billets de banque qu’il dispose d’un délai allant jusqu’au 31 décembre 2008 pour les échanger sans formalités particulières auprès des guichets de cette banque, et ce, à travers son réseau d’agences ouvertes dans toutes les wilayas. Cette opération avait été prescrite il y a dix ans par une note d’information lors de la promulgation du règlement no 98-01 du 10 juin 1998 ; le public dispose, en application de l’ordonnance no 03-11 du 25 août 2003, d’un délai allant au 31 décembre prochain pour les échanger. Les billets en question non présentés à l’échange auprès des guichets de la Banque d’Algérie perdront au 31 décembre 2008 leur valeur libératoire et leur contrepartie sera acquise au Trésor public.

 

Source EL Watan

 

Le Pèlerin

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