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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 05:17

Pour faire face à la chute continue des prix du pétrole
Les 3 mesures du gouvernement




Il faut réduire les dépenses de l’Etat, revoir le prix de référence du baril dans la loi de finances et enfin baisser la facture des importations.

Imprévisible et capricieux, l’or noir est à son plus bas niveau depuis janvier 2005. Après plusieurs mois de yo-yo déroutant, le voilà qu’il chute sous la barre des 40 dollars. Ce retournement soudain des cours pétroliers donne désormais des sueurs froides au gouvernement algérien, lequel compte élaborer au moins trois scénarii à même d’atténuer un effet boomerang inéluctable. C’est là une évidence surtout que l’inquiétante évolution des marchés pétroliers semble plus que jamais contrarier les projets de l’Etat, lequel est théoriquement contraint à revoir à la baisse sa politique de dépenses tous azimuts. En fait, en Algérie, le glas sonne pour les bacchanales.
L’heure, pour le gouvernement, est aux grands choix stratégiques, ceux à même d’offrir des alternatives au recours exclusif à la traditionnelle manne générée par le Brent. Aussi, les cours qui ont perdu plus de 100 dollars depuis leur record du 11 juillet dernier, à plus de 147 dollars, obligent-ils aujourd’hui le gouvernement à revoir en priorité sa copie. Notamment à propos de la loi de finances 2009 qui établit le prix de référence du baril sur la base de 37 dollars. Un barème bien équivoque quand l’on sait que des analystes prédisent que «le pétrole risque de tomber sous la barre des 20 dollars en 2009». De fait, l’Algérie semble se diriger tout droit vers la zone rouge et voit s’ébranler bien des assurances. En effet, un pétrole à moins de 20 dollars le baril, affecterait sérieusement la croissance de l’économie nationale et réduirait l’importance d’un éventuel troisième plan de relance économique actuellement en élaboration. La sagesse voudrait donc que les dépenses publiques, le train de vie de l’Etat et autres budgets de fonctionnement soient révisés afin d’atténuer un impact qui pourrait être des plus désastreux. Aussi, maintenir des coûts superflus comme entretenir toutes les charges mortes liées à l’entretien des fonctionnaires, serait pure gabegie. Que d’économies pourraient donc être engrangées si à côté venaient à être drastiquement réduits à l’instar des résidences d’Etat, voitures non remboursables et autres factures d’hôtels et de portables ou encore de bons d’essence, acquis «aux frais de la princesse», alors que les classiques primes de représentation pourraient largement suffire à couvrir les besoins de nos cols blancs. Par ailleurs, estiment des observateurs, «à quelque chose malheur est bon», comme dit l’adage. La crise qui se profile devrait, avant tout, servir d’enseignement à nos gouvernants et au commun des citoyens et restaurer définitivement la valeur travail. Une notion intimement liée aux dépenses publiques et à la fameuse question des salaires. Ce qui rappelle à juste titre la sentence pleine de vérité de l’actuel Premier ministre, Ouyahia. Penser à l’après-pétrole est devenu chose incontournable, disait justement M.Ouyahia qui s’exprimait, en marge de la cérémonie commémorative du 54e anniversaire du déclenchement de la lutte de Libération nationale, sur la crise financière, affirmant que cet événement a un avantage: il «nous rappelle que nous sommes gravement dépendants». Le seul moyen pour se mettre à l’abri des effets de cette crise reste le travail, a-t-il expliqué tout en lançant, «il faut qu’on travaille. Il faut qu’on cesse de penser que nous sommes devenus un pays riche et ne plus parler d’aisance financière». En un mot, il faut que la productivité suive, c’est-à-dire que le salaire devrait définitivement être tributaire de la force du travail si l’on veut espérer des lendemains qui chantent.
L’autre ventre mou du pays n’est autre que ces doublons d’institutions qui deviennent carrément une aberration par ces temps qui s’annoncent difficiles. L’on en veut pour exemple un ministère du Travail assorti d’un ministère de l’Emploi, et leur corollaire d’armées de fonctionnaires à entretenir. L’autre exemple frappant d’un secteur tertiaire budgétivore est celui de la poste. Quels motifs poussent, en effet, nos responsables à continuer de payer des divisions entières de facteurs alors que le courrier n’arrive pas? En définitive, il est plus que temps que le pétrole laisse place à d’autres sources de richesses. Pour atteindre pareil objectif louable, nos gouvernants doivent non seulement s’armer de volonté politique mais songer à des alternatives idoines.
De même qu’ils doivent s’unir pour annihiler bien des résistances au changement. Ce dernier qui sera, dans le meilleur des mondes, induit par des recettes de substitution lesquelles pourraient jaillir de créneaux assurément porteurs et prometteurs comme l’agroalimentaire, le tourisme, l’économie numérique et la pêche, ce dernier domaine où le voisin mauritanien nous dépasse de loin. Autant de solutions qui impliqueraient une sensible baisse de la facture d’importation supportée par l’Etat.

 

Source L’Expression


Le Pèlerin

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 05:08

Selon l’ambassadeur de France, 
40 000 ressortissants français vivent
en Algérie


Quelque 40 000 ressortissants français vivent et travaillent en Algérie,
a déclaré l’ambassadeur de France, M. Xavier Driencourt, lors de la soirée de bienfaisance au profit des enfants malades, organisée par l’Union des Français à l’étranger (UFE), jeudi dernier à l’hôtel Sofitel.
Selon la même source, parmi ces ressortissants, 24 000 sont installés à Alger. Mais le plus important, selon l’ambassadeur, c’est que 45 % de cette communauté est jeune : son âge se situe entre 18 et 40 ans.
Quelques-uns étaient présents à la soirée pour apporter leur contribution à l’initiative de l’association «Tous unis pour les enfants en Algérie».
Cette soirée a été une occasion pour récolter des fonds pour des hôpitaux ou des associations qui s’occupent d’enfants handicapés.
Mme Donot Blandine, présidente de l’UFE Algérois, a indiqué que «les dons récoltés lors de cette soirée de gala seront remis aux enfants malades du service pédiatrique du professeur Larada du CHU de Bab El-Oued, aux enfants abandonnés de la pouponnière d’El-Biar et au Centre d’aide par le travail d’Hussein Dey.
«Le slogan choisi pour cette soirée définit cette opération et notre objectif. Ensemble nous manifestons notre engagement pour les enfants aux besoins spécifiques», a-t-elle fait savoir en substance en annonçant que des initiatives similaires interviendront en 2009. Pour assurer un succès à cette opération, UFE Algérois a fait appel à un grand nombre de partenaires, dont Zohara parfums, dépositaire exclusif des grandes marques de parfums, qui a participé activement à cette soirée en offrant des cadeaux à chacun des invités ainsi que des lots de prestige pour la tombola. Mme Perotte, P-DG de la Société Helene B (Zohara parfums), a indiqué que son enseigne «soutient activement ce genre d’initiatives à but humanitaire pour aider les enfants démunis». Elle fait savoir qu’elle est membre de l’UFE.
Le clou de la soirée a été le défilé de la créatrice Yasmina qui a permis aux présents, grâce à ses tenues inspirées de notre terroir, de frapper aux portes du désert. L’entrée a été faite par… Djelfa.
Des robes aux couleurs de sable et le chant bedoui ont fait vibrer la salle en attendant le tirage au sort de la tombola qui, non seulement permettra de récolter des aides pour les associations de prise en charge des enfants, mais aussi d’offrir aux heureux gagnants des cadeaux, dont un voyage à l’île de la Réunion

Source Le Jeune Indépendant

Le Pèlerin

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 00:45

Djanet suspend ses espoirs au statut de wilaya

 

A 2200 kilomètres de la capitale Alger, la ville de Djanet semble soumise à la damnation d’avoir une telle distance géographique la séparant du pouvoir décisionnel. Comme si le temps s’était arrêté dans cette daïra de l’extrême sud-est du pays, la ville est restée figée dans son décor d’antan.

Les choses semblent évoluer très lentement, et même à tâtons comme si la machine du progrès a décidé de bouder cette parcelle du pays qui pourtant, de par sa surface, dépasse de quatre fois le territoire belge. Chômage, absence de loisirs, manque d’infrastructures, mauvaise couverture sanitaire et éducative, et cherté de la vie, l’envers du miroir idyllique de la capitale du Tassili N’ajjer n’est perçu que par ses habitants, ceux qui voient à longueur d’année ce qu’un touriste de passage ne peut percevoir. Ce qui est vu comme une pointe d’exotisme par un étranger à la région, est ressenti comme une régression, voire une privation de la modernité. Même le bulletin météo télévisé est ressenti comme une atteinte, voire même l’expression de la vision des gens du nord pour le sud.

Même le bulletin météo est décrié

La phrase « le reste du pays », prononcée par les présentateurs de la météo est perçue par les habitants de la région comme un déni de droit à une citoyenneté pleine et entière. « C’est un reste qui reçoit des restes », nous dit bon nombre de personnes. La ville de Djanet et ses habitants réclament un meilleur sort, une plus belle destinée digne de témoigner du présent d’une région riche de milliers d’années d’histoire. Ils dénoncent le statut de citoyens algériens de seconde zone et réclament une répartition équitable des richesses du pays émanant de surcroît des mamelles du sud. Le ksar Mihan ou Mizan selon les choix linguistiques, trône, comme par défiance au temps, à l’entrée de la ville en signe d’attachement à ce qui constitue les racines identitaires de la région et de ses habitants. Difficile toutefois de discerner du premier coup d’œil les vieilles des nouvelles demeures. Le blanc couvrant les murs de la ville cache mal la dégradation de ses habitations. Exception faite des édifices publics qui témoignent d’une présence étatique en bonne et due forme. Les venelles menant aux hauteurs de la ville sont quasi impraticables, pourtant la résidence présidentielle y est perchée et y manifeste une présence très remarquée de la plus haute autorité de l’Etat.

L’oisiveté s’empare des jeunes

C’est aussi le point de rencontre des jeunes gens. Garçons et filles se pavanent dans la « cité » à glaner la moindre nouveauté venant du nord ou bien du sud. Il faut savoir que Djanet est une région frontalière avec le Niger et la Libye ; elle est de ce fait un passage sensible qui s’ouvre sur des influences multiples. De nombreux Maliens et Nigériens y élisent domicile, d’autres l’utilisent comme une passerelle pour atteindre la Libye où ils bénéficieront d’une carte de séjour leur permettant de patienter un moment avant de tenter d’atteindre l’Europe. Il est 16h, le soleil a quitté son zénith, la température est à la baisse, le moment est propice pour sortir profiter des dernières heures de la journée et voir du monde. C’est la haute saison touristique, le va-et-vient des touristes étrangers est là pour le prouver. Ces touristes qui arrivent avec leurs yeux pleins de curiosité, en scrutant la ville à la recherche d’exotisme, deviennent eux aussi un objet de curiosité pour les autochtones. Ils deviennent même un moyen de distraction pour les jeunes de la ville qui, installés dans les cafés où juchés sur des barrières, regardent passer le temps et les touristes. Du haut de ses 36 ans, Abassi Mohamed est assis à la table d’un des cafés du centre-ville. Les jambes croisées et l’esprit semblant ailleurs, Mohamed Abassi ne se fera pas toutefois prier pour répondre à nos questions. Il semble même étonné de voir quelqu’un venir lui demander de s’exprimer sur son vécu. « Je suis chômeur », nous dit-il de prime à bord. Un statut qu’il collectionne depuis de nombreuses années et qui semble lui coller comme une seconde peau, et ce pas faute d’avoir essayé de s’en débarrasser en tout cas. « J’ai une formation de soudeur, mais je n’ai pas trouvé de travail. J’ai fait des demandes un peu partout, je me suis inscrit à la commune et à la daïra mais pas de réponse », nous dit-il presque honteux d’avoir ce sort qui dessine sur ses yeux tristesse et désespoir. D’une voix timide et d’un verbe hésitant, notre interlocuteur nous confie que c’est son frère aîné, infirmier de son état, qui subvient à ses besoins. S’asseoir et siroter un café est la seule distraction que Mohamed est en droit de s’offrir. « La seule salle de cinéma qui existait a été fermée il y a une année. Il n’y a pas de lieux de rencontres excepté ces trois cafés que vous voyez », déplore-t-il. Dans un autre coin de la rue, deux jeunes adossés au mur discutent. « Je ne suis pas d’ici. Je suis un militaire qui est là pour quelque temps », nous dit l’un d’eux très disposé à nous répondre. Nous lui demandons alors ce qu’il pense de Djanet, il ne tarde pas à dire que « la vie est trop chère ici, surtout pour un père de famille », en déplorant que les jeunes de la région n’aient pas des moyens de distraction « à l’exception de ceux qui peuvent accompagner les touristes, je ne vois pas d’autres moyens d’évasion pour les jeunes de la région », affirme notre interlocuteur dans un élan de compassion pour ses congénères de Djanet. Plus le soleil se fait clément, plus des groupuscules de jeunes se forment ça et là. Le même jugement est avancé par un autre jeune de la région qui est assis sur une barrière d’un mini pont dressé sur l’oued de Djanet. « Tout est plus cher ici qu’ailleurs à cause du mauvais état des routes, ce qui fait que le transport des marchandises est toujours plus cher », nous dit-il pour confirmer le constat que nous avons nous mêmes fait et que de nombreux citoyens ont décrié. Les prix des denrées alimentaires atteignent des seuils ahurissants ; à Djanet, c’est Ramadhan toute l’année. Les transporteurs de marchandises semblent faire payer aux consommateurs le prix de la distance parcourue entre le nord et le sud et surtout le mauvais état des routes. « Heureusement que je travaille à In Amenas dans une des bases de Sonatrach. Je m’estime chanceux d’avoir pu trouver du boulot. Il faut savoir que le chômage est le grand problème ici », nous confie ce jeune homme qui s’étonne de nos questions, pensant être interrogé par les services de sécurité. Une fois rassuré sur notre appartenance, le jeune homme semble plus détendu et nous lance : « C’est une région pétrolière et les jeunes ne trouvent pas de travail, ce n’est pas pour rien si les jeunes se sont révoltés il y a quelques années. »

« Il faut mener une guerre contre le chômage »

Il faut savoir que la localité de Djanet a connu, à l’instar d’autres villes du pays, des émeutes d’abord en 2001 pour réclamer le travail et une meilleure vie, puis en 2005 pour dénoncer la mauvaise prise en charge des citoyens suite aux inondations. Depuis, la confiance entre les citoyens et les autorités n’est plus que lettre sans portée. Nous quittons le jeune touareg à ses espoirs de se voir marié dans deux ans, pour rejoindre un autre groupe qui réclame pour sa part d’être interviewé. C’est un homme d’une quarantaine d’années qui ouvrira la liste des revendications sans même attendre les questions.« Nous voulons qu’une guerre soit menée contre le chômage. A mon âge, je n’ai pas trouvé de travail. Je vis chez ma sœur qui a aussi une famille à nourrir », nous dit-il avec une pointe de désarroi. Le cœur lourd et la patience entamée, il ajoute : « nous sommes privés de tout, même des journaux. Voyez les jeunes comment ils passent leur temps, ils n’ont que les cafés pour les accueillir. Pourquoi ne pas construire des bibliothèques, des clubs de sports et de jeux d’échecs. J’aimerais bien voir s’organiser ici des colloques sur l’histoire ou sur l’art dans cette patrie des touaregs source de notre grande histoire », martèle notre interlocuteur pour dénoncer une injustice multiforme. « Notre salut est dans le travail, nous manquons de sociétés et d’entreprises. Et lorsque nous tentons de proposer des projets, c’est le refus que nous rencontrons », lance-t-il encore en guise de dernière salve qu’il espère salvatrice. A ses côtés, un élève de quatrième année dénonce le manque d’enseignants à Djanet : « Même ceux qui existent passent leur temps à s’absenter. » Tel un malade aux mille maux, Djanet collectionne les souffrances. Ses habitants se sentent lésés et condamnés pour être nés dans le sud du pays, une terre riche qui ne nourrit pas ses enfants. Ils espèrent qu’avec le statut de wilaya, Djanet sortira de sa torpeur.

 

Source El Watan

 

Le Pèlerin

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 00:10

Humour – De l’art de la viticulture

 

Un viticulteur appelle l'INAO et fait un scandale au téléphone…
Vous comprenez, c'est inadmissible : ma parcelle de vigne est en bordure de l'appellation Saint Estèphe. Juste un chemin les sépare. C'est la même terre, le même soleil, la même exposition et pourtant moi je n'ai pas le droit de produire du Saint Estèphe… Mon voisin vend ses bouteilles 150 €, et je ne trouve pas d'acheteur pour les miennes si je dépasse 15 €

Excédé, l'expert de l'INAO finit par lui dire : Vous êtes marié ?
Oui fait le viticulteur un peu surpris…
Et bien ce soir, reprend l'expert, mettez un doigt dans le cul de votre femme et un autre dans sa chatte. Goûtez et vous verrez : c'est juste à coté et pourtant ça n'a pas du tout le même goût !

 

De la part d’un Correspondant

Le Pèlerin

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 07:00

Ariège Pyrénées – Le Gouter des Anciens à Vèbre en Ariège

Hier après midi à 14h00 , La Municipalité de Vèbre organisait le gouter des Ainés….
Un amical rendez vous bien sympathique
.
.

Les organisateurs



Aide à l'assistance

 Madame la Mairesse en support Une assistance attentive
On en profite pour causer un peu

Un Loto, doté de nombreux lots offerts par les commerçants locaux permettait à nombre d’entre nous de repartir avec des présents fort appréciables d’autant plus que ce Loto était gratuit et offert par la Municipalité....Les friandises et les fruits disposés ça et là nous permettaient de gâter le palais de tous les participants
Le Loto c'est du sérieux

Le gouter après l'effort...du Loto

Ensuite ce fut le chocolat traditionnel que nous prépara Madame la Mairesse….et pour ceux qui ne désiraient pas de chocolat, il y avait également café et infusions diverses…

Pour digérer tout cela, une blanquette de Limoux fort appréciable nous fut offert ….Je ne devais pas conduire pour rentrer donc j’en profitais pour m’adonner quelque peu à ce nectar de notre département voisin…et me laver ainsi le palais… !!!

L'équipe municipale au chocolat

Lulu et Cloclo

Les fêtes s’approchant , Monsieur le Maire en profita pour souhaiter par anticipation, à tous les Vèbrois, et ce au nom du Conseil Municipal, tous ses vœux de bonheur et de santé dans ce village si propice au « Bien Être et au Bien Vivre »

Un grand Merci à tous les organisateurs…De telles manifestations permettent à tous les participants de mieux se connaître et se conter les dernières nouvelles du village pour le plus grand plaisir de tous…

Votre Correspondant, un Vèbrois d’adoption ….depuis 1981

Le Pèlerin

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 00:55

« Les Pieds-Noirs ne votent pas massivement pour le Front National »

 

 

Doctorante, Emmanuelle Comtat termine une thèse sur les relations que les pieds-noirs d’Algérie et leurs enfants entretiennent avec la politique aujourd’hui. Parmi ses terrains d’étude : les Alpes-Maritimes.

 

Les pieds-noirs sont-ils des conservateurs ?

 

« Contrairement à ce que l’on croit, les pieds-noirs étaient, avant 1962, majoritairement à gauche. Toutes les opinions politiques existaient en Algérie mais la population française, essentiellement constituée de fonctionnaires et d’ouvriers, votait un peu moins à droite qu’en métropole. Au moment de la guerre, les hommes politiques de tous bords ont tergiversé. Les pieds-noirs ont fait preuve d’une certaine naïveté. Ils ont cru le « je vous ai compris » de de Gaulle en 1958. Ils se sont sentis trahis par la droite en 1959 lorsque de Gaulle a appelé à l’autodétermination du peuple algérien. Un nombre assez élevé de pieds-noirs étaient membres ou proches du PCF en Algérie. De nombreux militants du PCF et de la SFIO ont soutenu le FLN. Une minorité de pieds-noirs, les « pieds-rouges », a choisi de ne pas quitter le pays jusqu’en 1965, après le coup d’Etat de Boumediene, qui a souhaité leur départ. Les autres se sont souvent éloignés, par déception, de la mouvance communiste. »

Une fois rapatriés, se sont-ils rapprochés de la droite ?

« Les pieds-noirs ne se sont pas sentis bien accueillis par leurs concitoyens métropolitains et par l’Etat français. La génération qui s’est repliée en France en 1962 est la même que celle qui a participé à la libération de la Provence en 1944. Elle ne s’attendait vraiment pas à un tel rejet des métropolitains qui les percevaient comme de riches propriétaires terriens. L’image du gros colon faisant suer le burnous a encore la peau dure. Le gros colonat a certes existé, mais il était très loin d’être majoritaire en Algérie. De plus, la France traversait une crise du logement. Heureusement, l’époque était encore au plein emploi. Cela a, malgré tout, facilité l’absorption du million de nouveaux arrivants. Lors des présidentielles en 1965, les pieds-noirs ont souvent voté pour Jean-Louis Tixier-Vignancourt, candidat proche de l’extrême droite et de l’OAS, puis au second tour pour François Mitterrand et la SFIO. Plus qu’un vote d’extrême droite, il s’agissait surtout d’un vote sanction à l’égard de de Gaulle. En 1974, les pieds-noirs ont soutenu Giscard qui défendait l’idée d’une indemnisation pour les rapatriés. Plus globalement, durant ces années, ils sont passés majoritairement à droite, se sentant rejetés par la gauche prompte à les assimiler au colonialisme. »

Le succès du Front National en Provence doit-il quelque chose au vote des pieds-noirs, nombreux dans notre région ?

« C’est clairement un cliché d’affirmer que les pieds-noirs votent massivement pour le Front National. Bien sûr, ils restent marqués par la perte de l’Algérie. Bien sûr, ils sont parfois animés par un ressentiment à l’égard des immigrés algériens ou des français d’origine algérienne. Certains ne comprennent pas pourquoi les algériens veulent maintenant vivre en métropole après avoir voulu leur indépendance, ce qui a provoqué le départ des Français d’Algérie. Mais la grande majorité d’entre eux ne sont pas racistes, sont opposés au FN, attachés aux valeurs républicaines et hostiles à toute forme de fascisme. Le problème des rapatriés s’est posé le plus vivement en France dans les vingt années qui ont suivi les accords d’Evian. Or, le FN n’apparaît qu’en 1972 et reste très marginal jusqu’en 1984. A Nice, par exemple, Jacques Médecin a su accueillir les rapatriés. Ils lui en ont été longtemps électoralement reconnaissants. Ce n’est pas vraiment une adhésion au médecinisme. A Echirolles, une mairie PCF qui elle aussi a su gérer correctement leur arrivée, le vote de reconnaissance a bénéficié aux communistes. A Nice, le vote FN est plus élevé dans les quartiers populaires marqués par le chômage. Les pieds-noirs se répartissent dans la ville en fonction de leur appartenance sociologique, leurs votes également. Il n’y a donc pas que des pieds-noirs qui votent pour le FN, loin de là ! Quant à leurs enfants, leur positionnement politique est désormais assez comparable à celui des Français. On observe qu’ils sont nombreux à se rapprocher des partis de gauche. »

La communauté des rapatriés est-elle particulièrement politisée ?

« Vis-à-vis de la politique, les pieds-noirs sont tiraillés entre deux attitudes : ils s’en méfient, comme l’ensemble des Français et aussi parce qu’ils ont toujours le sentiment de ne pas avoir été compris par les élus de tous bords, mais ils se souviennent aussi que tout s’est joué sur le terrain politique en Algérie. Ils participent donc aux consultations électorales « pour ne plus se faire avoir ». »

Les pieds-noirs, en fin de compte, se sont-ils réellement intégrés en France métropolitaine ?

« On prête souvent aux pieds-noirs une grande capacité à faire jouer les solidarités internes. L’entraide, cela a fonctionné les premières années. Aujourd’hui, ils ne forment plus véritablement une communauté. La majorité d’entre eux n’adhèrent pas aux associations de rapatriés qui sont pourtant nombreuses. Ils ne les condamnent pas toutefois, et elles jouissent le plus souvent d’une véritable légitimité. La plupart des pieds-noirs ont retrouvé au prix de nombreux efforts la position sociale qui était la leur avant 1962 même si, lors de l’arrivée en métropole, ils ont perdu un temps leurs emplois et leurs repères. Il n’y a pas eu, véritablement, de déclassement social. De fait, la nostalgie s’estompe. Certains parviennent enfin à faire le deuil de l’Algérie. Et à admettre qu’il fallait bien décoloniser. 

 

Source http://www.leravi.org

 

Le Pèlerin

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 00:10

Après le Teléthon, le Spermothon

 

 La France est en manque de spermatozoïdes

 

 

Les spermatozoïdes sont de meilleure "qualité" s'ils sont évacués du corps fréquemment

 

Après la Grande Bretagne, c'est au tour de la France d'en appeler à la générosité des donneurs. Le pays manque de sperme, et l'Agence française de la biomédecine lance ce lundi une campagne nationale d'information. L'objectif: rétablir l'offre à la hauteur de la demande, et diminuer les délais d'attente, pouvant aller jusqu'à deux ans pour les couples candidats à la procréation médicalement assistée. 20minutes.fr fait le point sur le don de spermatozoïdes.

 

Le manque est-il réel?

 

Oui. En 2006 moins de 350 hommes ont fait la démarche du don de spermatozoïdes, tandis que plus de 2.000 couples ont fait une demande d’assistance médicale à la procréation avec don. Et la loi limite le nombre de naissances issues du don d’un même donneur pour éviter les risques de consanguinité des générations futures.

 

Qui bénéficie du don?

 

Tout couple en âge de procréer mais qui ne le peut pas pour raisons médicales. Celles-ci peuvent être l'absence ou la mauvaise qualité des spermatozoïdes, congénitale ou suite à un traitement, comme une chimiothérapie, ou le risque élevé d'une transmission de maladie grave à l'enfant. Les demandes des receveurs sont strictement encadrées au niveau médical et légal.

 

Qui peut donner?

 

Les hommes de moins de 45 ans qui ont déjà un enfant, et sont en bonne santé. Si le donneur vit en couple, le consentement écrit du conjoint est également nécessaire. Les antécédents personnels et familiaux des volontaires sont listés au cours d'un rendez-vous médical. Des examens sont aussi pratiqués, à la recherche de maladies (hépatite, VIH) ou d'anomalies génétiques.

 

Le jour J, comment ça se passe?

 

La technique employée pour le recueil a fait ses preuves et est totalement indolore: c'est la masturbation. Pour l'accueil, pas de souci, discrétion assurée, garantie sans ricanement. Les personnels sont spécialement formés à cette activité. Le donneur devra cependant se débrouiller sans eux dans l'intimité de la salle spécialement prévue à cet effet. Il pourra cependant y être accompagné d'une personne de son choix. Des revues sont fournies, mais on peut aussi apporter les siennes.

 

Que se passe-t-il ensuite ?

 

Le premier échantillon est analysé à la recherche d'infections, et pour déterminer les caractéristiques des spermatozoïdes. Il est ensuite congelé et conservé dans de l'azote liquide à -196°C. En fonction des résultats des examens, et d'un test évaluant la résistance des spermatozoïdes à la congélation, le nombre de dons à effectuer est déterminé. Après chacun de ceux-ci, les mêmes analyses sont pratiquées. Un délai de 6 mois est respecté, avant de faire de nouvelles recherches de virus à incubation longue. Les échantillons sont ensuite stockés en laboratoire avant d'être attribué à un couple de receveurs.

 

Peut-on vendre ses spermatozoïdes?

 

Non, la loi de bioéthique du 6 août 2004 interdit la rémunération du don de spermatozoïdes, ainsi que tout autre tissu humain. Il s'agit d'éviter ainsi toute tentative de trafic. C'est donc un acte de générosité pure, et seuls les frais occasionnés peuvent être remboursés.

 

Peut-on retrouver un donneur?

 

Le couple receveur ne connaît pas l'identité du donneur, et réciproquement. La loi indique que l'enfant né à la suite de ce don n'aura pas accès aux informations lui permettant d'établir une filiation. L'anonymat est donc garanti.

Et vous, Messieurs, êtes-vous prêts pour le don de spermatozoïdes? Donnez votre avis dans les commentaires ci-dessous

 
Source 20Minutes.fr

 

Le Pèlerin

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 00:01

Une histoire touchante d'amour et de mariage

 

 

Un très vieil homme était étendu mourant dans son lit.

Soudain, il sentit l’odeur de ses biscuits aux pépites de chocolat favoris.

Il prit le peu de force qui lui restait pour se lever du lit.

Se tenant après le mur, il se dirigea hors de la chambre à coucher.

Et avec un plus grand effort, il descendit l’escalier en tenant la rampe 

Avec ses deux mains.

En respirant péniblement, il se tint dans le cadrage de porte regardant

vers la cuisine.

S’il n’avait pas été à l’agonie, il se serait cru déjà rendu au ciel.

Là, dans la cuisine, sur la nappe, il y avait des centaines de ses

biscuits favoris.

Était-ce le ciel ?  Était-ce un acte héroïque de sa femme dévouée

désirant qu’il quitte ce monde en homme heureux ?

Dans un ultime effort, il rampa vers la table.

Se soulevant péniblement avec ses mains tremblantes, il tenta de prendre un biscuit.

Soudainement, il reçut un coup de spatule que lui donna sa femme.

« Tiens-toi loin » dit-elle « c’est pour les  invités  à tes funérailles »

                                                                                          

De la part d’une Correspondante


Le Pèlerin
 

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 00:00

Imam Bayuldi (aubergines farcies à la turque)


Ingrédients (2 pers) :

1 aubergine
60 ml d’huile
Sel
1 oignon
1 tomate
2 gousses d’ail
Persil
1 ou 2 feuilles de laurier
1 bâton de cannelle
Poivre

Astuce :


Possibilité de rajouter des olives noires
ou de l’anchois avant de servir

Préparation :


Coupez l’aubergine dans sa longueur.
Retirez la chair à l’aide d’une cuillère.
Réservez.
Récupérez vos demies aubergines évidées, huilez et couvrez avec du film transparent. Réservez.
Coupez la chair d’aubergines en dés. Parsemez les de sel et laissez dégorger environ 20 minutes.
Pendant ce temps faites chauffer 40 mL d’huile dans un poêle.
Coupez l’oignon en rondelles et faites le revenir dans la poêle.
Une fois les aubergines bien rincées et égouttées, les sécher.
Pelez la tomate, retirez les graines et coupez en dés.
Ajoutez les aux oignons.
Faites cuire le tout à feu doux.
Préchauffez votre four thermostat 6 (180°C).
Pelez et hachez l’ail.
Hachez également le persil.
Ajoutez le tout ainsi que les feuilles de laurier et la cannelle. Mélangez et laissez cuire encore 10 minutes environ.
Retirez alors le bâton de cannelle et les feuilles de laurier.
Versez la préparation dans les demies aubergines évidées.
Enfournez 20-30 minutes dans un plat à four beurré ou huilé.
A servir froid !

Source Bahdja.com

Le Pèlerin

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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 13:56

La compagnie Etihad confirme une commande négociée à Farnborough



L'A380 lors d'une présentation à Toulouse. La compagnie Etihad, qui en achète 6 exemplaires, est le grand concurrent dans le Golfe d'Emirates, 1er client de l'avion géant. Ph. DDM, X. de Fenoyl

Etihad, compagnie aérienne d'Abou Dhabi (émirats Arabes Unis), a confirmé hier une commande de dix milliards de dollars à Airbus. Une commande majuscule rapportée au chiffre d'affaires annuel de l'avionneur basé à Toulouse : de l'ordre de 36 milliards de dollars.

Ce méga contrat vient en fait confirmer une annonce faite lors du dernier salon britannique de Farborough à la mi-juin.

« Il s'agit de 20 moyen-courrier A320, 25 long-courriers A350 et 6 gros porteurs A380 », a précisé un porte-parole du constructeur européen.

Certains détails commerciaux demeuraient à régler, a ajouté le porte-parole pour expliquer le laps de temps qui s'était écoulé entre l'annonce du contrat et son inscription au carnet de commande de l'avionneur.

En fait, l'affaire avait paru compromise par une crise qui n'épargne pas les monarchies pétrolières, les cours du brut ne cessant de plonger en raison des sombres perspectives de la conjoncture mondiale.

On peut penser que les choses ont probablement été facilitées par un accord distinct de production de composites conclu entre EADS, maison mère d'Airbus, et le fonds d'Abou Dhabi Mubadala Development.

Une partie de la structure des composites de l'A350 sera construite dans une nouvelle usine à Abou Dhabi.

En faisant état de son intention d'achat à Farnborough, Etihad avait souligné qu'il ne s'agissait pas d'une contrepartie mais rien n'est moins sûr.

EADS est incité à opérer un transfert d'une partie de sa production dans des régions à moindres coûts salariaux qu'en Europe. Déjà un accord pour l'assemblage de monocouloirs en Chine dès l'an prochain témoigne de cette évolution. Là aussi, il s'agissait de sécuriser de futures commandes sur un marché stratégique.

Airbus est très tributaire d'une région du Golfe qui représente une part importante de son carnet de commandes, en tout premier lieu pour l'A380.

 

850 commandes cette année pour Airbus


Si la nouvelle largement reprise hier n'est en fait qu'une confirmation de commande, elle n'en reste pas moins historique par sa taille. Le contrat passé avec Etihad représente pour l'avionneur européen quatre mois pleins de travail pour un seul client. Airbus qui s'est refusé hier à tout commentaire ne cherche pas à pavoiser, conscient qu'avec la crise, il y a tout lieu de redouter des annulations de contrat.

Pour l'heure, l'industriel dispose d'un carnet de commande équivalent à cinq ans de production. Pas moins de 3 000 appareils sont programmés.

Alors qu'Airbus attendra fin décembre pour dresser son bilan définitif, le constructeur pense dépasser cette année les 850 commandes. Ce chiffre officiel, annoncé récemment par le président d'Airbus Tom Enders devant la presse aéronautique, se révèle meilleur que les prévisions. En début d'année, Airbus tablait sur 700 appareils, au lendemain d'une année 2007 exceptionnelle pour l'avionneur, mais aussi pour son concurrent Boeing. Par ailleurs, le constructeur européen espère décrocher (sous réserve de turbulences géopolitiques) une nouvelle commande de la Chine d'ici à début 2009. Le marché chinois (qui représente 20 % des livraisons totales d'Airbus) doit connaître une forte croissance ces prochains mois.

Lors de l'inauguration de l'usine de Tianjin, premier site d'assemblage hors d'Europe de l'avionneur, Airbus annonçait avoir signé des protocoles d'accord avec des compagnies chinoises pour 280 appareils.

La confirmation de la commande Etihad est intervenue alors qu'est annoncé un nouveau retard pour le Dreamliner du rival Boeing. Confronté à des difficultés industrielles et à l'impact d'une grève de ses mécaniciens qui a paralysé ses usines, Boeing doit repousser de six mois les premières livraisons. Ce ne sera pas avant l'été 2010. C'est le quatrième report que subit le long courrier.

 
Source La Dépêche du Midi


Le Pèlerin

 

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