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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 23:43

Humour - le poète provençal
 

C'est un type qui arrive dans une ferme de Bigorre et qui demande l’hospitalité. Le fermier lui demande ce qu'il fait dans la vie :
- Putain, moi je suis poète, poète provençal, un troubadour quoi !

Le fermier accepte de l’héberger dans la grange, puis il voit sa fille et lui dit :

- Oh y a un type bizarre dans la grange, y dit qu'il est poète !

- Je vais voir ca dit la fille !

Elle se pointe dans la grange.

- Alors comme ca, vous êtes poète ?

- Beh ouais, je fais des vers, des rimes, c'est quoi ton nom ?

- Moi c'est Gervaise !

- He ben Gervaise, viens par ici que je te baise !!!

Il la prends, la couche sur le foin et lui fait son affaire, bim -bam- boum! Ravie, la fille revient voir son père :

- Il est super ce gars, y fait des supers poèmes !!!

La mère dit :

- Bon beh moi aussi je vais voir ca !

- Alors comme ca vous faites de la poésie ? demande-t-elle

- Putain, vouais, je suis un barde, un troubadour, c'est quoi ton nom ?

- Moi c'est Pauline !

- Ah Pauline, viens par la que je te pine !!!

Il se rue sur elle et rebelote, bim - bam - boum! dans le foin. La mère retourne a la ferme.

-        Extra, y m'as fait un grand poème, Boudiou c’était beau !!!

-        Le mari dit alors :

-        - Vingt diou, y faut que j'aille voir ca moi aussi !!

-        La mère et la fille se jette alors sur lui en criant :

-        - HERCULE ! NON ! N'Y VAS PAS !!!

Le Pèlerin

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 23:00

Algérie - Mostaganem

Il était une fois Kharrouba-Plage...
 

A quelques jours de l’ouverture de la saison estivale, les anciennes familles de Mostaganem se posent toujours la même question : qu’adviendra-t-il de la plage de Sidi Mejdoub ?
Cette question lancinante, ils se la posent depuis plus de 15 ans et, à chaque début de saison, dès les premières chaleurs de mai, elle revient sur toutes les lèvres, non sans une certaine dose d’amertume. Car, il faut se rendre à l’évidence, cette plage fait partie intégrante de l’histoire des familles de Mostaganem. Alors que, durant l’époque coloniale, salamandre et les Sablettes étaient le réceptacle naturel des familles de colons, la plage de Kharrouba accueillait le plus normalement du monde les familles autochtones qui habitaient majoritairement dans le quartier arabe. Tout le monde se rappelle ce rituel singulier qui faisait qu’une partie de la plage était strictement réservée aux femmes, alors que les hommes se retrouvaient au fond de la plage, juste en-dessous du marabout de Sidi Mejdoub. C’était du temps où le respect des valeurs n’était pas un vain mot. D’ailleurs, la plupart des familles aisées y avaient leurs résidences secondaires. De superbes villas qui ceinturaient la plage dans un ordre parfait. Puis, comme frappée par un sort, la plage se laissera rapidement envahir par une lassitude qui frappera d’abord les responsables de la commune. Si bien que, durant maintenant trois décennies, aucun investissement digne de ce nom ne sera entrepris ni pour entretenir le site ni pour en améliorer les infrastructures. Le minuscule chemin communal qui desservait la plage n’a pas reçu le moindre revêtement.
Le songe d’une nuit d’été
Le réseau d’alimentation en eau potable est si vieux que plus personne ne songe à ouvrir son robinet, de peur de voir couler un liquide venu de nulle part. Mais le plus grand calvaire des habitués de Kharrouba sont ces canaux d’égouts qui déversent un flot nauséabond. Car, au fil du temps, la zone située dans l’immédiat arrière-pays a été fortement sollicitée pour accueillir des cités populeuses ; ce qui accentuera fortement la pression. Les uns après les autres, les accros de Kharrouba-Plage finiront par se dissuader de ne plus revenir à cet endroit mythique. Même les familles ayant un pied à terre finiront par aller voir ailleurs. Des villas qui furent somptueuses, il y a à peine 20 ans, se sont transformées en des maisons fantômes. Alors que sous d’autres cieux, elles coûteraient des fortunes, ici on n’ose même plus investir pour réparer une fenêtre, un escalier. Longtemps caressé comme le songe d’une nuit d’été, le prolongement de la route jusqu’à la plage voisine de Métarba, qui soulagerait grandement la circulation et ouvrirait de réelles perspectives de réhabilitation de l’ensemble du site, n’a plus aucun adepte dans la population locale. Chez tous, une lassitude s’est installée dans la durée. Même le fait de voir leur plage fétiche figurer en bonne place sur la liste officielle des plages ouvertes à la baignade ne rassure plus personne. Tous ceux qui connaissent l’endroit pour y avoir passé les plus belles années de leur vie sont conscients que l’eau de Kharrouba peut à tout moment réserver des surprises.
Source El Watan Yacine Alim
Le Pèlerin

 

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 20:51

Algérie - Les excès de la centralisation du pouvoir - L’Etat paralysé (2/2)

Des mesures impopulaires en cascade

Le mécontentement suscité par la dernière LFC tant dans les milieux d’affaires qu’au niveau populaire sont un autre symptôme patent du décalage sidérant entre le niveau « macro » de la politique économique et de la politique tout court, d’un côté, et la population. Les investisseurs étrangers sont de plus en plus nombreux à plier bagage, décontenancés par la « brutalité » des dernières mesures gouvernementales qui ne font que les conforter dans l’idée que l’environnement économique en Algérie est définitivement fâché avec le capital. Au niveau « micro », nos concitoyens ne reviennent pas encore de la suppression pure et simple du crédit à la consommation. Rappelons qu’avant la suppression du crédit auto, il y a eu l’épisode de la fameuse « taxe Ouyahia » sur les véhicules neufs. Autant de mesures « impopulaires » qui, en dépit de toutes les explications savantes fournies par l’Exécutif, ne parviennent pas à passer en raison précisément du manque de « tact » de nos gouvernants et la fâcheuse propension du régime à privilégier une gestion « autoritaire » de la société. « Ce qui compte pour un investisseur, c’est la visibilité, la prévisibilité et la permanence des règles de gouvernance. Ce que nous constatons est exactement le contraire de l’encouragement à l’investissement, qu’il soit national ou étranger », relevait l’ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, dans une interview accordée à El Watan (23 août 2009). Autre exemple édifiant : la loi scélérate sur les hydrocarbures qui avait choqué à juste titre les Algériens qui y voyaient pas moins qu’une manœuvre sournoise instituant le bradage pur et simple de la première ressource du pays. Ceci au point d’obliger Bouteflika à désavouer son ministre du pétrole, Chakib Khelil, et faire machine arrière. On peut évoquer dans ce même registre, toutes les promesses du programme présidentiel et ses initiatives velléitaires qui ont souvent opéré sur le mode « un pas en avant, deux pas en arrière ». En témoignent les amendements en demi-teinte apportés au code de la famille. Signalons également toutes les promesses euphoriques portant création d’un million d’emplois, la construction d’un million de logements, etc. L’emploi est de plus en plus précaire en Algérie, et l’ADDL a connu des fortunes diverses. Et si elle a fait des heureux, combien de mécontents, de laissés-pour-compte, ce programme n’a-t-il charrié, sans compter les retards dans les chantiers ? Idem pour le chantier du métro dont la mise en service est à chaque fois différée. Les experts regrettent également le mode de financement du fameux « projet du siècle », celui de l’autoroute Est-Ouest. La désinvolture avec laquelle a été décidé le lancement de mégaprojets comme la grande mosquée d’Alger ou encore « Alger Medina », des projets entérinés et engagés sans le moindre débat, ne fait qu’appuyer cette impression que tout se décide dans ce pays par un seul homme, dans l’exclusion totale des compétences, a fortiori des voix discordantes.

De grâce, laissez travailler l’équipe nationale !

Bouteflika s’est évertué à rattraper le retard accusé dans l’édification des infrastructures à la suite des longues années de chaos sécuritaire et de disette financière, mais avec un autoritarisme féroce et une forte dose de populisme, bref, un style de management parfaitement « années 1970 ». La preuve : le président n’a même pas jugé utile de remanier son gouvernement, ou alors d’une manière purement formelle, avec pour seul critère l’observance scrupuleuse des alliances et des allégeances qu’il a tissées autour de sa personne. Il n’est pas jusqu’au réaménagement du week-end qui n’a suscité la confusion tant il a été décidé dans la précipitation la plus totale. Les excès de l’autocratisme, la marginalisation des élites, la corruption des cadres, la domestication de l’Assemblée nationale : autant de facteurs qui sont venus aggraver la situation et plonger le régime dans l’autisme, loin des préoccupations du peuple.

L’on n’a que trop disserté sur la tendance du président de la République à légiférer par ordonnance, même si l’on ne fait aucune illusion sur la capacité de l’APN à lui apporter la contradiction et contrôler l’action du gouvernement. « L’Etat algérien se caractérise par l’autoritarisme et le patrimonialisme dans l’exercice du pouvoir et par la rente et la prédation dans l’allocation des ressources. Or, le totalitarisme et le patrimonialisme mènent à la corruption du pouvoir, alors que la rente et la prédation mènent à la corruption de l’argent. La présence, en même temps, de la corruption du pouvoir et de la corruption de l’argent ouvre la voie à la corruption généralisée de l’ensemble des composantes du régime. La corruption généralisée du régime débouche sur un Etat défaillant », avertit Ahmed Benbitour. Pourvu que nos imprévisibles dirigeants ne fourrent pas leurs gros sabots dans le vestiaire de l’équipe nationale…

Source El-Watan Mustapha Benfodil

Le Pèlerin

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 20:36

Algérie - Les excès de la centralisation du pouvoir - L’Etat paralysé (1/2)

Cinq mois se seront bientôt écoulés depuis la réélection de Abdelaziz Bouteflika à un troisième mandat, ceci, à la faveur d’une opération politique que d’aucuns ont qualifiée, comme de juste, de « coup d’Etat constitutionnel ». Et si l’on devait examiner, ne fût-ce que sommairement, la conduite des affaires du pays à l’aune des résultats réalisés et des chantiers lancés, au cours de ces derniers mois, force est de constater que le tâtonnement, l’improvisation, le cafouillage et le manque de rigueur demeurent les principales caractéristiques de l’action du gouvernement. En un mot : la gouvernance façon Boutef n’est pas près de changer. Et les contrecoups de la loi de finances complémentaire et ses contingents de mécontents ne sont que le dernier épisode d’une série de péripéties qui illustrent, si besoin est, l’impéritie décidément structurelle, qui frappe la gestion de l’Exécutif, et qui, en dix ans de « bouteflikisme », semble avoir irrémédiablement scellé de son emprunte indélébile la marche des affaires publiques dans notre pays.

Il suffit de sérier certains grands dossiers dont Bouteflika a hérités ou qu’il a lui-même instruits pour prendre la mesure de cette cacophonie au sommet. Au chapitre sécuritaire, on se souvient du flou qui embrumait déjà la loi sur la concorde civile, et qui nécessita la promulgation d’un « décret législatif » – un ovni juridique de l’avis des juristes –, pour faire passer sa grâce amnistiante. La loi sur la charte et la réconciliation nationale s’est illustrée également par son caractère hâtif et peu fouillé. Le référendum du 29 septembre 2005 qui l’a consacrée s’est fait sans débat contradictoire, faisant fi du sentiment des familles des victimes du terrorisme et de segments entiers de la société qui réclamaient une « moussalaha » plus équitable, fondée sur les valeurs cardinales de justice et de vérité. Depuis, le président n’a eu de cesse d’alterner un discours conciliant où il donnait du « Monsieur Hattab », et un discours qui empruntait parfois au ton « éradicateur » et une certaine littérature du « tout-sécuritaire ». Là encore, l’opinion ne savait plus comment décoder la politique sécuritaire bouteflikienne. D’un côté, le chef de l’Etat accorde de larges libéralités au courant islamiste en se répandant en générosités à l’endroit des djihadistes radicaux avec sa politique de la « main tendue ». De l’autre, il harangue les troupes de l’ANP et les services de sécurité en les appelant à plus de hargne et de vigilance dans la lutte antiterroriste tout en évoquant une « ligne rouge » qui le lierait à l’establishment militaire, et qui l’empêcherait, est-on tenté de croire, de valider le retour de l’ex-FIS sur la scène politique.

« Démobilisation » des troupes

Récemment, à l’occasion de la commémoration du 20 Août, Bouteflika maniait encore ces deux registres avec la dextérité d’un équilibriste vacillant, en déclarant : « L’Etat a tendu la main à cette catégorie d’égarés en leur offrant la chance de revenir au droit chemin et de réintégrer le peuple pour bénéficier des mesures de la concorde civile et de la réconciliation nationale. Cette main est encore tendue, compte tenu des convictions religieuses de notre peuple, de ses responsabilités historiques et ses choix stratégiques », avant de prévenir : « L’Etat reste fermement déterminé à faire face, avec toute la rigueur qui s’impose, à ceux qui ont dévié du chemin tracé par la nation, ceux-là mêmes qui refusent la main tendue en déniant à la nation le droit de vivre dans la sécurité et la quiétude et empruntent les voies de la désobéissance et du crime. » Le problème avec ce « double discours », estiment nombre d’observateurs, est qu’il a provoqué une « démobilisation » au sein de la société. En témoigne le statut des patriotes qui ont beaucoup perdu au change. Le très perspicace chroniqueur de Liberté, Mustapha Hammouche, relevait avec pertinence ce malaise dans l’une de ses récentes chroniques. Sous le titre : « Vraie guerre et illusion réconciliatrice », notre confrère écrit : « L’arrangement » a démobilisé la résistance citoyenne et sûrement perturbé le moral des troupes engagées dans la lutte antiterroriste. Les forces restées hostiles à l’aventure de « la réconciliation nationale » ont été neutralisées autrement : « Ceux qu’on n’a pas pu corrompre dans leurs convictions républicaines ont été terrorisés par les menaces qu’on a fait peser sur leur carrière, sur leurs intérêts ou sur leurs libertés », (in Liberté du 18 août 2009).

Rente, scandales et corruption

Au chapitre économique, les exemples ne manquent pas. A commencer par l’affaire Khalifa laquelle, on ne le dira pas assez, restera comme l’archétype des connexions malsaines entre le pouvoir politique et les milieux d’affaires. Elle incarne jusqu’à la caricature le laxisme, l’incompétence, l’inconséquence et le manque de sérieux des autorités économiques, particulièrement bancaires, et, bien sûr, politiques du pays qui ont mis en péril la trésorerie d’institutions entières et d’entreprises d’envergure après les avoir mises à la merci d’un aventurier de la finance déguisé en golden boy, fort de protections solides tapies dans les hautes sphères. Et c’est avec cette même légèreté faussement émue que l’on épilogue sur le « scandale du siècle ». Pour qu’à la fin, seuls les lampistes paient pendant que les gros parrains savourent tranquillement leurs dividendes, eux-mêmes protégés par une justice aux ordres. Citons, dans la foulée, d’autres scandales qui trahissent cette même impéritie managériale et ce manque flagrant de prévoyance : l’affaire Tonic Emballage, l’affaire de la BCIA bank, ou encore cette énième affaire, révélée par le quotidien El Khabar dans sa livraison d’hier, et qui oppose El Baraka Bank aux minoteries du général Larbi Belkheir à Ghardaïa. Autant d’esclandres financiers où des sommes colossales sont en jeu et dont le montant dépasserait largement le budget d’un ministère. Ils en disent long sur les conditions aventureuses de l’investissement en Algérie et les mœurs du « tbezniss » sous nos cieux. Dans le même ordre d’idées, on peut citer tous les dysfonctionnements relevés dans l’un des piliers du programme présidentiel, à savoir le Plan national du développement agricole (PNDA) et son corollaire, le FNDRA, deux instruments censés booster une agriculture moribonde. Là encore, les ratés sont légion. Cerise sur le gâteau : le scandale de la CNMA, la Caisse nationale de mutualité agricole qui a englouti quelque 70 milliards de dinars. C’est aussi cela l’ère Bouteflika : de l’argent qui coule à flot dans les caisses de l’Etat à la faveur de la bonne conjoncture pétrolière et cette même manne qui vient renflouer les comptes privés d’une tripotée de rentiers et autres « tycoons » fabriqués par le système et disséminés dans tout le pays. Cela explique, dans une certaine mesure, le soutien électoral inconditionnel apporté par la majorité de nos capitaines d’industrie au président Bouteflika et à son programme économique alors même qu’ils ne tarissent pas de critiques acerbes, « off the record », au sujet de sa stratégie économique et ses choix jugés néfastes pour la stabilité du marché algérien et le climat des affaires à Alger.

A suivre

Source El-Watan Mustapha Benfodil

Le Pèlerin

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 20:24

L'Algérie exige le respect de l'accord sur les visas avec la France

Annoncée pour « la fin de l'automne », la visite du président Bouteflika en France ne devrait pas intervenir avant le premier trimestre de l'année 2010, a-t-on appris auprès de source diplomatique française. Une source diplomatique algérienne a confirmé ce report, évoquant un délai encore plus long : l'été 2010. En mai dernier, le secrétaire d'Etat français à la Défense et aux anciens combattants, Jean-Marie Bockel, en visite à Alger, avait évoqué une visite à la fin de l'automne 2009.

En fait, Paris et Alger sont favorables à un tel déplacement mais les difficultés qui caractérisent les relations bilatérales depuis quelques mois rendent la préparation de la visite délicate. « Ce déplacement est à hauts risques pour les deux présidents. Il va nécessiter une préparation minutieuse. Aucun détail ne doit être laissé au hasard », explique la source française. « Le problème n'est pas la visite elle-même, poursuit la même source. Les deux présidents se parlent régulièrement et entretiennent une relation personnelle qu'on peut qualifier de normale. Mais la question est la suivante : sur quoi fonder la relation bilatérale? Pour l'heure, personne, d'un côté comme de l'autre, n'a de réponse à cette interrogation ».

Côté algérien, les sujets qui fâchent avec la France s'appellent visas et Sahara occidental.

Sur la question des visas, Alger reproche à Paris de ne pas appliquer les accords de 1968 en matière d'immigration. Ces accords ne prévoient en effet aucune restriction en matière de délivrance des visas aux Algériens. Mais les Français ont profité de la dégradation de la situation sécuritaire en Algérie dans les années 1990 et de la complexité des accords européens en matière d'immigration pour limiter à moins de 180 000 visas par an le nombre de visas délivrés aux Algériens. Or, pour le gouvernement algérien, la libre circulation des personnes constitue un enjeu politique interne important.

Sur le Sahara occidental, Alger reproche à Paris sont alignement systématique sur les positions de Rabat. Illustration de cet engagement en faveur du Maroc : le 30 avril dernier, la France avait bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU proposant l'élargissent du mandat du contingent des casques bleus au Sahara occidental (Minurso) à la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental. Un blocage dénoncé par plusieurs associations de défense des droits de l'Homme.

En face, les Français se disent prêts à discuter « sans tabous » de tous les sujets, y compris celui délicat de la repentance. Mais, selon eux, les Algériens ne peuvent plus continuer à demander des concessions à Paris tout en attribuant tous les contrats économiques et militaires aux Chinois, Allemands et Italiens. Paris entend mettre en avant sa « légitimité » en tant que principal partenaire d'Alger à participation à l'équipement de l'Algérie dans tous les domaines.

Avant la venue du président Bouteflika en France, des visites ministérielles devraient avoir lieu d'ici à la fin 2009. Parmi les ministres annoncés à Alger figurent ceux de l'Immigration, Eric Besson, et de la Justice, Michèle Alliot-Marie. Cette dernière, proche de Yazid Zerhouni, entretient des relations de confiance avec les responsables algériens. Le Secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, et le président du groupe parlementaire UMP (le parti de Nicolas Sarkozy), Jean-François Copé, préparent également des visites à Alger.

Source TSA Samir Alam

Le Pèlerin

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 23:51

Réchauffement de l’Atlantique -C’est la faute au... Sahara

 

L'accélération du réchauffement de l’océan Atlantique ces trente dernières années s’explique en grande partie par une diminution des tempêtes de sable au Sahara et une moindre activité volcanique dans les tropiques, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis.

Les chercheurs ont combiné des données de satellites sur la poussière et d’autres particules en suspension dans l’atmosphère qui font écran solaire, avec des modèles climatiques pour évaluer les effets sur la température à la surface de l’océan Atlantique. Ils ont pu calculer le réchauffement de l’Atlantique durant les 26 dernières années et l’impact sur les températures selon les changements dans les tempêtes de sable en Afrique et les activités volcaniques, surtout avec les éruptions du volcan El Chichón au Mexique en 1982 et du Mont Pinatubo aux Philippines en1991. « Une grande partie de la montée des température depuis 26 ans à la surface de l’océan Atlantique dans les tropiques — un quart de degré Celsius en moyenne par décennie — ne peut s’expliquer que par (une diminution) des tempêtes de sable et de l’activité volcanique », indique un climatologue de l’université du Wisconsin, principal auteur de cette étude parue dans l’édition en ligne du journal Science daté du 26 mars. « La combinaison de ces deux facteurs explique environ à 70% de cette hausse de la température et un quart est liée aux tempêtes de sable et de poussière » en Afrique, précise-t-il. Une hausse modeste peut avoir un impact important sur la fréquence et l’intensité des cyclones qui se forment davantage dans des eaux plus chaudes, explique ce chercheur. C’est ainsi que la différence de températures à la surface de l’Atlantique entre 1994, une année avec très peu d’activité cyclonique, et 2005 qui a battu un record en nombre de tempêtes tropicales et d’ouragans, n’a été que d’un demi-degré Celsius, note-t-il. Les résultats de cette recherche laissent penser que seulement 30% des hausses de la température de l’eau de l’Atlantique sont dues à d’autres facteurs tels que le réchauffement climatique, conclut ce climatologue. Sans minimiser l’importance du réchauffement du climat, ce chercheur note que cet ajustement permet de comprendre pourquoi l’Atlantique se réchauffe plus vite que le Pacifique. 
Source El Watan
Le Pèlerin

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 23:38

Les Paroles de l'Amour

Toute ma vie et c'est bien peu si l'on regarde
Avec des yeux d'avant la Terre la lucarne 

Où s'égosille un ciel de crin qui n'en peut plus 

D'être beau de travers et de porter ombrage 

Au plus dévoué au plus sincère des visages 

Toute ma vie pour te comprendre et pour t'aimer 

Comme on se couche à la renverse dans les blés 

En essayant de retrouver dans le silence 

L'alphabet maladroit d'un vieux livre d'enfance 

Je m'entoure de toi comme un enfant frileux 

Je pars je suis en route depuis des siècles je 

T'arrive un matin beau comme un matin de chasse 

Tu ne sais pas que je suis là et je me place 

Tout contre toi comme une porte mal fermée 

Qui boit son lait et qui respire doucement 

Je te regarde et tu souris sans mouvement 

D'un sourire venu de plus loin que toi-même 

Qui fait que tu es belle et qui fait que je t'aime.
René Guy Cadou, L'aventure n'attend pas le destin, 1948
Le Pèlerin

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 23:13

Humour - La première fois pour une fille.
 

C'est ta première fois. Pendant que tu mens en retour, tes muscles se détendent. Tu le lâches en cherchant une excuse, mais il refuse d'être balance et il s'approche de toi. Il te demande si tu as peur, mais tu secoues la tête bravement. Il a eu plus d'expérience, mais c'est la première fois que son doigt trouve le bon endroit. Il découvre profondément et tu frissonnes ; ton corps se tend; mais il est doux comme il l'avait promis. Il te regarde profondément dans les yeux et te dit de lui faire confiance, il te l'a demandé plusieurs fois avant. Son sourire te rassure et tu ouvres plus grand pour lui donner plus de place pour une entrée facile. Tu commences à le supplier et tu le pries de se dépêcher, mais il prend son temps lentement, voulant te causer le moins de mal possible. Pendant qu'il presse plus fort, va plus loin, tu sens la peau s'en aller ; la douleur ressort de ton corps et tu sens le mince filet de sang en même temps qu'il continue. Il te regarde, attentionné, et te demande si ça fait trop mal. Tes yeux sont pleins de larmes, mais tu secoues la tête et tu fais non en lui disant de continuer. Il commence à rentrer et sortir avec habileté, mais tu es trop engourdie pour le sentir en toi. Après quelques moments, tu sens quelque chose sortir de toi et il se sort de toi, tu restes haletante, heureuse d'en avoir fini. il te regarde et te sourit chaleureusement, te dit que tu as été sa plus têtue récompense jusqu'a maintenant. Tu souris et remercies TON DENTISTE. Après tout, c'était la première fois que tu te faisais arracher une dent.

Bande de Vilain, je sais, à quoi vous pensiez!

Le Pèlerin

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 06:17

Olympiade internationale de mathématiques

L’Algérie lanterne rouge

L’Algérie a été classée 104e sur 104 à la dernière olympiade de mathématiques, en Allemagne. Une compétition où les candidats s’affrontent à coups d’équations et de formules arithmétiques.

L’Olympiade internationale de mathématiques (OIM) est une épreuve de mathématiques sous forme de championnat du monde destinée aux étudiants et lycéens ; elle est tenue chaque année dans un pays différent. La première OIM a eu lieu en 1959 en Roumanie avec la participation de 7 pays. Ce chiffre a graduellement augmenté jusqu’à atteindre plus de 100 pays des 5 continents. Le comité consultatif de l’OIM s’assure que la concurrence a lieu tous les ans et que chaque pays d’accueil observe les règlements et les traditions de l’OIM.  Chaque pays envoie une équipe de 6 candidats au maximum (avec un chef de délégation et un adjoint, ainsi que d’éventuels observateurs). Les élèves doivent avoir moins de 20 ans et ne pas avoir commencé leurs études supérieures, mais aucune limite n’est imposée quant au nombre de participations. L’épreuve consiste à résoudre, sur deux jours, en deux séances de 4 heures et demie, deux séries de trois problèmes issus de la géométrie plane, de l’arithmétique, des inégalités ou de la combinatoire. Leur résolution fait appel plus au raisonnement qu’à des connaissances approfondies : les solutions sont souvent courtes. A chaque problème est attribué un total de 7 points.

Chaque pays, excepté le pays organisateur, peut proposer des problèmes au comité de sélection mis en place par le pays organisateur, qui en sélectionne certains afin d’en écourter la liste. Les chefs de délégation arrivent quelques jours avant les élèves et se regroupent alors pour choisir les 6 exercices. Etant donné qu’ils connaissent les sujets avant les épreuves, ils sont séparés des élèves jusqu’à la fin de celles-ci. Le Maroc s’est classé à la 74e place et la Tunisie à la 77e place. Ces résultats confirment que notre système éducatif n’a pas atteint les buts escomptés : il y a un écart entre les espérances et la réalité. Les organes de planification du ministère de l’Education nationale ont un pouvoir limité d’organisation et la préparation des enseignants est encore orientée, dans la plupart des cas, vers la réponse aux exigences de la réalité présente. Un peu partout, les mathématiques sont considérées comme la base de toute formation tournée vers la science et la technique. Ainsi, si les responsables de l’enseignement secondaire et technique, en Algérie, veulent – comme l’a souvent déclaré le ministre de ce département – rénover l’enseignement technique, promouvoir une évolution socioéconomique de compétence scientifique et technologique chez les jeunes, ils devraient placer les mathématiques au cœur de l’enseignement moderne car elles sont en fait la discipline formatrice par excellence, qui stimule l’épanouissement de la pensée scientifique.

Source El Watan K.B.

Le Pèlerin

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 05:27

Toulouse - Europa league - Toulouse s'en tire mieux que Lille

Les quelques actions d'André-Pierre Gignac (à g.) n'ont pas suffi à faire la différence

 

Les deux clubs connaissent leurs adversaires en Ligue Europa...

Ça aurait pu être pire. Toulouse a eu la main heureuse lors du tirage de la phase de groupes, vendredi à Monaco. Le club d'André-Pierre Gignac rencontrera le Chakhtar Donetsk, Bruges et le Partizan Belgrade. Lille devra retrousser ses manches face à Valence, le Genoa et le  Slavia Prague.
Dans les autres chocs prévus pour la première édition de la Ligue Europa, Hambourg jouera contre le Celtic et le Rapid de Vienne, le Panathinaïkos de Djibril Cissé contre le Galatasaray de Kader Keita, ou encore Villareal face à la Lazio. Les premiers matchs sont prévus à partir du 17 septembre.

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

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