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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 23:00

La suppression du crédit automobile porte ses fruits

Des constructeurs veulent s’installer en Algérie

Le gouvernement redouble d’imagination pour pousser les concessionnaires à investir localement.

Pour acheter un ordinateur, un réfrigérateur, une chaîne hi-fi ou des meubles à crédit, ce sera à nouveau possible dès l’année prochaine mais seulement s’ils sont produits localement. Exit donc les véhicules, toujours bannis de cette procédure. C’est que les orientations du gouvernement sont claire, à ce sujet. Il n’est plus question de financer la création d’emplois dans les pays étrangers alors que des milliers de personnes sont au chômage en Algérie.
Le maintien de l’interdiction pour les banques d’octroyer des crédits aux particuliers dans l’objectif de l’achat de véhicules ne vise rien moins que l’encouragement des constructeurs à installer des usines en Algérie. Ce n’est d’ailleurs pas la seule mesure prise dans ce sens. Depuis l’année dernière, il y avait déjà obligation pour les clients de s’acquitter d’une taxe pour l’achat de nouveaux véhicules. Ces mesures contraignantes semblent avoir donné leurs fruits. Selon le ministre des Finances, Karim Djoudi, qui s’exprimait, il y a quelques jours devant la presse, certains constructeurs ont déjà émis le souhait de s’installer en Algérie non seulement pour le montage mais aussi pour la fabrication des véhicules. Pour l’instant, on ne connaît pas l’identité des constructeurs intéressés par cette démarche. On sait néanmoins que l’Iran, la Chine et la Corée sont sur les starting-block. Les Européens ont toujours hésité à s’associer à la stratégie de l’Algérie de semer les prémices d’une industrie automobile. Les arguments sont multiples et variés. L’absence d’un réseau de sous-traitance est le premier obstacle évoqué par les constructeurs. Dans ce cas, la logique voudrait que tous les composants d’un véhicule soient importés.

Le résultat serait qu’il n’y aurait pas d’emplois locaux créés dans ce domaine. En outre, il y a de fortes chances pour que les chaînes de montage puissent donner lieu à des produits plus chers que ceux importés.

La difficulté pour les citoyens d’acquérir ce bien ne serait que plus grande. En visant l’objectif de création d’usines de fabrication, l’Etat n’est pas loin d’espérer en même temps une baisse de la facture des importations qui s’est élevée à 3,7 milliards de dollars en 2008. Cet objectif s‘explique aisément lorsqu’on le replace dans son contexte. D’abord, ce n’est pas le seul bien dont la réduction des importations est ciblée puisque d’autres produits comme le médicament et les produits alimentaires sont dans ce cas. Globalement, c’est la réduction de la facture des importations, qui s’est élevée à 40 milliards de dollars en 2008, qui est visée. Les revenus décroissants de l’Algérie, à cause de la baisse du prix du pétrole au niveau mondial, font qu’il n’est plus possible de dédier des montants énormes à l’importation sans subir le risque de puiser dans les réserves de change. Or, celles-ci ne suffisent que pour couvrir 36 mois d’importation. D’ailleurs, lors des sept premiers mois de l’année, l’Algérie n’a engrangé que 24,6 milliards de dollars contre presque le double à la même période de l’année dernière (47,8 milliards). 23,2 milliards de dollars est le montant des importations pour les sept premiers mois de 2009 contre 22,5 milliards lors de la même période de 2008.

137 millions de dollars ont été consacrés à l’importation des véhicules en ce laps de temps en 2009. 177 millions étaient consacrés à cette même activité en juillet de l’année dernière. La simple lecture de ces chiffres montre clairement que l’importation des véhicules commence à être impactée par les mesures du gouvernement.

Mais c’est encore loin d’être la Berezina pour les concessionnaires. Dans l’ensemble, ils introduisent sur le territoire environ 200.000 véhicules par an. Cette donne n’a pas la même signification pour tout le monde. Pour le gouvernement, c’est un indice suffisant pour étayer l’idée selon laquelle le marché national a une capacité d’absorption suffisante pour se lancer dans la production. Pour les constructeurs, il est hors de question de miser sur les achats dans un seul pays pour bâtir une stratégie. L’exportation est alors un impératif pour pouvoir assurer la pérennité des affaires. Mais dans un contexte de crise économique, il est peu probable qu’il soit facile de trouver des acheteurs.

Les Algériens aimeraient bien disposer de véhicules neufs mais pas à n’importe quel prix, car avec la suppression du crédit il devient de plus en plus difficile pour une certaine frange de la population d’effectuer cet achat très coûteux.

Source L’Expression Ahmed Mesbah

Le Pèlerin

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 14:18

Algérie - Un métro pour Oran avant 2014

Après Alger, Oran aura son métro. La réalisation d'une première ligne de métro dans la deuxième ville du pays fait partie des grands projets du ministère des Transports pour la période 2009-2014. L'annonce a été faite, lundi 24 août, au cours de l'audition du ministre des Transports Amar Tou par Abdelaziz Bouteflika dans le cadre des traditionnelles rencontres de travail entre le président et les ministres durant le ramadhan. Aucun détail n'a été fourni sur la longueur de cette ligne ou les quartiers qu'elle reliera.

Outre le métro d'Oran, le ministère des Transports compte poursuivre le développement des transports urbains, avec la réalisation de tramways dans de nombreuses villes du pays : Annaba, Sétif, Sidi Bel Abbès, Ouargla, Batna et Mostaganem. D'autres villes devraient bénéficier aussi de programmes de tramways. En échange de contrats de réalisation de tramways, le gouvernement espère attirer un investissement étranger dans le montage de tramways et de rames de métro.

Par ailleurs, Amar Tou a annoncé la mise en service du métro d'Alger pour cette année et celle des tramways d'Alger, d'Oran et de Constantine pour 2011.

Le ministre des Transports prévoit également la mise en concession des ports à conteneurs d'Oran et d'Annaba et le lancement de l'étude de la réalisation d'un nouveau port commercial au centre du pays, afin de décongestionner le port d'Alger, asphyxié par la ville. Le président Abdelaziz Bouteflika a toutefois demandé au ministre des Transports de prendre en compte dans le développement de ces projets les moyens financiers de l'Etat à moyen terme.

Source TSA

Le Pèlerin

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 14:12

France - Calendrier des vacances scolaires 2010, 2011 et 2012

Mercredi 2septembre, ce sera le grand jour, pour tous les écoliers de France. La grande rentrée, apr ès les grandes vacances… jusqu'aux vacances prochaines, celles de la Toussaint, qui arrivent le 24 octobre. Eh oui, le calendrier de l'année scolaire est arrivé. Cette année, il a, pour la rentrée du nouveau ministre de l'éducation, Luc Chatel. Avec plusieurs dossiers chauds sur le feu, il tente de ménager la chèvre et le chou à quelques jours de la rentrée, caressant tantôt les enseignants dans le sens du poil, se montrant tantôt plus inflexible.

Sur des œufs prévues dans l'Education, tout en défendant les enseignants attaqués sur leur absentéisme. Il publie d'un côté des décrets controversés sur la réforme de la formation des enseignants, mais leur rend une visite de courtoisie au conseil supérieur de l'éducation.

Luc Chatel marche sur des œufs, et il le sait. « L'impression est que M. Chatel est prudent, prend la mesure de son ministère, et affiche une volonté de dialogue. Mais est-ce que cette impression sera même été publié jusqu'à l'année 2012-2013... de quoi voir venir pour les parents, qui peuvent prévoir leurs vacances d'été quatre ans à l'avance !

Moins de visibilité, en revanche confirmée ? » s'interroge Gilles Moindrot, du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, avant de remar

« Je serai le ministre de l'écoute » expliquait-il dès sa prise de fonction en juin. Objectif avoué : instaurer un bon rapport avec les syndicats enseignants, après des rapports exécrables de ces derniers avec son prédécesseur, Xavier Darcos… Tout en souhaitant s'inscrire « dans la continuité de l'action » de ce dernier. Le nouveau ministre assume d'un côté les 16 000 suppressions de postes quer que « Xavier Darcos aussi avait affiché cette volonté au début. »

Le ministère de l'Education a décidé, hier, de se pourvoir en cassation pour tenter de maintenir les retenues sur salaires de deux professeurs des écoles « désobéisseurs » de Marseille. Le ministre a choisi d'adopter dans cette affaire une ligne dure, qui pourrait entamer la qualité de sa relation avec les enseignants.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 11:16

Conséquence de la suppression du crédit véhicule

M. Baïri : “Nous allons baisser nos importations”

Le président de l’Association des concessionnaires automobiles estime que cette décision sera effective si les ventes baissent.
“S’il y a une baisse des ventes automobiles, on s’acheminera inexorablement vers une baisse des importations.” C’est du moins ce qu’a déclaré, hier, le président de l’Association nationale des concessionnaires automobiles (Ac2a) Mohamed Baïri contacté par téléphone. “Si nous importons c’est bien pour vendre”, renchérit-il.
Surpris par la suppression du crédit à la consommation, les concessionnaires automobiles n’ont, à ce jour, pas eu de discussions avec le gouvernement. Devant pareille situation, ils n’ont aucune marge de manœuvre.

Le président de l’Ac2a reconnaît cet état de fait, précisant que la mesure gouvernementale “a tout chamboulé”. “Nous avons fait des prévisions sur les commandes et les projections et du jour au lendemain, l’Exécutif supprime le crédit à la consommation et par ricochet celui lié à l’automobile.”

La conséquence ? “On aura un stock”, note-t-il. Interrogé sur la manière dont les concessionnaires auront à écouler leurs stocks actuels, M. Baïri mettra en exergue la nécessité d’entamer un travail de marketing et d’agressivité commerciale. Il sera question de promotions. “Chacun à sa manière, en fonction de sa politique commerciale, de sa communication et de son personnel”, ajoute-t-il.

À ce propos, il est utile de noter la baisse du rythme des promotions automobiles à travers les médias depuis plusieurs semaines. Interrogé, en outre, sur l’attitude et la démarche des concessionnaires par rapport à la suppression du crédit automobile, M. Baïri expliquera que “l’État a décidé de supprimer le crédit automobile, on va s’adapter à cela” précisant qu’“on ne va pas demander au gouvernement de remettre en cause cette mesure pour que nous puissions vendre mieux.” Concrètement parlant, notre interlocuteur expliquera qu’“on ne peut pas remplacer les banques.” “C’est vrai que cela affecte notre chiffre d’affaires avec cette suppression mais c’est aussi le rôle des banques de défendre le crédit automobile”, indique-t-il avant de noter que “GB, la Société Générale, BNP Paris Bas et Cetelem qui est une banque dont la vocation est de financer le crédit à la consommation n’ont pas soufflé mot”. Interrogé sur une éventuelle alternative pour pallier la suppression du crédit automobile, notre interlocuteur expliquera qu’“on ne peut remplacer les banques et à chacun son métier.” “Le crédit automobile, c’est tout un mécanisme et nous ne sommes pas outillés pour cela.” Quoi qu’il en soit les temps sont durs pour les concessionnaires autos.
La suspension des crédits à la consommation va certainement avoir des répercussions sur le chiffre d’affaires des concessionnaires.

La vente des véhicules est, en effet, appelée à connaître une véritable dégringolade. Il faut noter à ce sujet que la vente à crédit a constitué 30% du chiffre d’affaires globale des concessionnaires depuis que la formule des crédits à la consommation est en vigueur.

Cette formule a permis à beaucoup d’Algériens d’acquérir un véhicule

Source liberté Nadia Mellal

Le Pèlerin

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 11:12

La région retrouve son calme après le rush estival

27 millions de personnes ont visité Tipasa cet été

Les 13 communes côtières de la wilaya de Tipasa ont retrouvé leur calme après un été “chaud” sur tous les plans, marqué par le rush de près de 27 millions de visiteurs, selon les chiffres des services de la Protection civile (du 1er juin au premier jour du Ramadhan).

Les axes routiers avaient connu un encombrement inouï mettant à rude épreuve les nerfs des automobilistes, des riverains, des éléments des services de la Gendarmerie et de la police.

Ils connaissent depuis le début de la semaine une fluidité, interrompue les après-midi par des jeûneurs qui viennent s’approvisionner en diverses denrées le long de la RN 11, devenue un marché à ciel ouvert, ou pour casser la monotonie des jours de carême.
Cette année, l’affluence des estivants a été plus importante en juin et juillet (Ramadhan oblige), selon les premières analyses des chiffres détenus par les services de la Protection civile qui indiquent que cette tendance a été très perceptible dès l’ouverture de la saison où il a été enregistré des pics de visites sur l’ensemble des 44 plages ouvertes à la baignade, dans les structures d’hébergement et le long des axes routiers des RN11 , 67, 42 et autres CW (chemins de wilaya) longeant la corniche tipasienne.
Cette arrivée massive de vacanciers n’a pas été sans son lot d’incivisme à l’origine d’accidents mortels qui ont causé une dizaine de victimes de la route suite à 286 sinistres enregistrés et 9 autres décédés en mer dont cinq sur les plages surveillées, un chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes (4 décès en mer en 2008).
Les éléments de la Protection civile, mobilisés en force, en plus de ceux de la Gendarmerie nationale et de la Police déployés à travers les plans Delphine et Azur aussi bien sur les plages que sur les routes, ont eu du mal à réduire l’hécatombe et sont intervenus près de 6 500 fois pour venir en aide à des personnes en danger.
4 059 personnes ont été sauvées de la noyade, cinq autres sont décédées sur les cinq plages surveillées du Chenoua (2 morts), Hamdania (1) et Tizirine (2) tandis que quatre autres corps ont été récupérés dans les zones rocheuses, et par conséquent non surveillées, de Beldj et de Tipasa.

Toujours sur les plages, 2 382 personnes ont été prises en charge pour des blessures diverses dont 2 144 soignées sur place et 230 évacuées vers les structures sanitaires de la wilaya qui s’est enrichie, cet été, de l’ouverture de l’unité médico-chirurgicale (UMC) du chef-lieu de wilaya dont le personnel a vécu une saison estivale “laborieuse”, selon des praticiens.

L’autre “front”, qui a mobilisé l’ensemble des responsables de la wilaya, a été celui des forêts où pas moins de 150 interventions ont été nécessaires pour éteindre des départs de feux, tenter de les circonscrire ou d’en réduire les dégâts avec un premier bilan de plus de 230 ha de pins d’Alep détruits et des centaines d’hectares de récoltes, arbres fruitiers, céréales, bottes de foin et autres broussailles qui ont été la proie des flammes.

Source Liberté

Le Pèlerin

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 11:06

L’opération a été faite dans une totale discrétion
L’Etat dévalue le dinar

Le taux de change est passé de 65 à 73 dinars pour un dollar entre décembre 2008 et juillet 2009.
Le glissement de la valeur du dinar se révèle comme un bon moyen de réduire la facture des importations et de gonfler en même temps celle des exportations. D’ailleurs, cet objectif est visible à travers la lecture des lois de finances successives. En six mois, période qui sépare les lois de finances initiale et celle complémentaire de 2009, la valeur de la monnaie nationale est passée de 65 à 73 dinars pour un dollar. La démarche du gouvernement n’est pas jugée positive par tout le monde.

Ainsi, l’analyste financier, Mohamed Ghernaout, estime que les achats des intrants seront plus chers y compris pour les investissements de l’Etat. Il y a d’autres achats incompressibles qui vont subir les effets de cette mesure comme les médicaments et les produits alimentaires. Pour réduire les transferts en devises à l’étranger, les importations ne sont pas seulement rendues plus chères artificiellement mais il est exigé des importateurs de recourir au seul crédit documentaire pour effectuer ces opérations.

Devant le tollé soulevé par le patronat, il semblerait que le gouvernement soit disposé à exempter les matières premières de cette exigence. Et cela avant même l’élaboration de la loi de finances de 2010. Car, il y a urgence pour les patrons qui veulent continuer à mener leurs affaires dans des conditions de confiance avec leurs fournisseurs.

Les opérateurs économiques, à l’instar de Mohand Arezki Aberkane, président-directeur général du groupe Sogemetal, trouvent légitime que la loi de finances complémentaire 2009 (LFC) introduise des dispositions pour aboutir à un encadrement efficace des flux internes et externes au plan économique et financier. Malgré ce jugement, il est estimé que les mesures relatives aux échanges extérieurs seraient nocives dans certains cas. Ce responsable ne veut pas que la logique d’équilibre de la balance des paiements prenne le pas sur la logique de la dynamique de l’entreprise algérienne. Et c’est un avis partagé par de nombreux autres entrepreneurs, qui se trouve ainsi résumé en quelques mots.

Vouloir à tout prix que la facture des importations soit réduite à sa plus simple expression et par tous les moyens peut porter atteinte à l’indispensable flexibilité des entreprises, selon la même source.

Il est ajouté que le recours exclusif à un moyen de paiement extérieur tel le crédit documentaire n’est pas de nature à réduire les volumes et les valeurs des flux des importations. Pour ce faire, il est expliqué que le meilleur moyen est celui d’augmenter l’offre locale de biens et services.

C’est dans ce sens qu’il est jugé que pour les entreprises de production, le maintien des divers moyens de paiement participent financement du secteur industriel national et à sa pérennité. Le même responsable souligne que lorsqu’il s’agit de réduire les importations et de mettre fin à l’informel ou de rationaliser la gestion des ressources et des moyens de paiement extérieur, il y aurait sûrement d’autres mesures à prendre mais elles ne sauraient se limiter à quelques aménagements à la portée limitée.

Source L’Expression Ahmed Mesbah

Le Pèlerin

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 05:32

Société. L'art de la séduction est pratiqué à Toulouse, avec ses codes et ses lieux.
Tour d'horizon sur ce phénomène que ne dédaignent pas les femmes.

                  Les terrasses de café restent un lieu de drague qui ne se démode pas

Comme beaucoup de villes du sud, Toulouse n'est pas timorée en matière de drague. Que ce soit dans des lieux classiques, comme les transports ou les salles de sport ou dans des endroits comme les terrasses de cafés ou les discothèques, rentrer en contact revêt une large palette jamais épuisée. Cet art de la rencontre possède ses codes, ses références, selon les âges et la personnalité de chacun. On ne drague pas en 2009 comme on draguait en 1970 : les codes ont changé au fil des années. En 2009, on n'offre plus un verre à l'élu(e), mais on donne son site à celui ou celle qu'on veut attirer dans sa toile. Au XXIe siècle, on drague aussi sur Meetic ou par SMS, se mettant à l'abri, croit-on, d'erreurs de casting.

Œillade et salsa…

Autre nouveauté qui s'installe, les femmes draguent de plus en plus, exprimant avec aplomb à la gent masculine leurs désirs dans le jeu de la séduction. Ce qui n'est d'ailleurs pas pour déplaire aux hommes, ravis de se faire courtiser quand cette audace ne les effraie pas. Petite consolation pour les acharnés du romantisme absolu, offrir une rose séduit encore une femme, toujours flattée par ce geste délicat. Enfin, le regard et la façon de bouger, restent tous sexes confondus, les meilleurs atouts de drague : de l'avis de tous, une œillade et une salsa déhanchée peuvent en dire long sur la suite à donner à une rencontre d'un soir.

Les filles aussi s'y mettent !

En 2009, les filles sont audacieuses et ne jouent plus les timorées. Elles draguent, osant affronter celui qui leur plaît : « Quand un garçon nous attire, les filles ont des codes bien précis, précise Laetitia, 22 ans. Si on veut simplement rentrer en contact, on amorce un petit sourire et on enroule une mèche de cheveux autour de son doigt en le regardant droit dans les yeux. Le garçon concerné comprend très vite. Si on désire un peu plus, autre code : On passe sa main dans les cheveux l'air détaché, bien sûr ». Les hommes ne se plaignent pas de cette séduction amazone, bien au contraire : « J'adore me faire draguer, n'hésite pas à dire Jean-Roch, 46 ans, directeur de restaurant. C'est flatteur et j'aime jouer avec le feu. Dans mon métier, je fais beaucoup de rencontres, j'entretiens cette flamme très souvent sans l'éteindre. C'est plus bien plus excitant ». Selon certaines, les femmes auraient pris le flambeau de la drague, parce que les hommes n'assurent plus : « Ces messieurs ont peur. Certains repères leur échappent. Désormais, c'est la femme qui décide », note Sophie, les yeux pétillants de celle qui gagne.
les lieux classiques

La salle de danse : le contact physique entre deux partenaires au cours d'une danse facilite le rapprochement. Chez Raymond, il n'est pas rare de voir des couples se former. « Ils arrivent seuls mais repartent main dans la main. La danse facilite les tentatives d'approche, les corps se touchent, une confiance s'établit rapidement entre les deux partenaires », explique le professeur. Chaque année, cinq mariages sont célébrés grâce aux leçons de Raymond.

La salle de sport : l'effort physique attise les appétits comme le confesse Pascal, coach sportif : « À la fin d'une séance très intensive, nous organisions un apéro-dinatoire. Deux femmes qui avaient assisté à mon cours sont venues me voir en me disant : vous nous avez donné faim, est- ce qu'on peut passer à table maintenant ? »

Au travail : les rapports entre collègues quittent parfois le cadre professionnel. C'est ce qui est arrivé à Sophie. « Un jour sur ma boîte mail je vois un message de mon supérieur disant tu es très séduisante aujourd'hui ». S'en suit une longue romance.

Parfois ce sont les clients qui font du charme aux vendeuses comme cette coiffeuse à qui un habitué du salon a offert un énorme bouquet de fleurs.

Les transports en commun : les métros et les bus sont des lieux prisés par les dragueurs : Nadine lisait un livre quand un homme l'a abordé en lui disant « Est ce que tu voudrais partager une page de ton livre ou un moment de ta vie avec moi ? »

Le supermarché : faire ses courses en draguant permet de joindre l'utile à l'agréable : « Une jolie fille n'arrivait pas à attraper un produit placé en hauteur, je l'ai aidée en lui disant que c'était l'avantage d'être grand. C'est comme ça que j'ai pu entamer la conversation », raconte Jean.

Les lieux de l'été

En été, la chaleur, la lumière rend les corps plus désirables. On vit dehors et la rencontre prend une autre saveur : « Draguer en terrasse est un pur bonheur, remarque Franck, 41 ans, responsable de bar, qui chaque jour, peut témoigner du fait. Aujourd'hui, la drague en terrasse passe par la musique. On se branche sur un morceau et on entame la conversation. On peut aussi draguer sur la préparation d'un cocktail en échangeant son site ». Autre lieu, autre code : les bancs publics. Même si le mobilier urbain si cher à Georges Brassens a perdu un peu de son romantisme, question drague, ça marche plutôt bien. Rue d'Alsace, ce mobilier a ses adeptes : : « Je viens ici chaque jour vers 19 heures, avoue Cédric, 18 ans. Je mate les nanas qui sortent du métro. Si j'en vois une qui me plaît, je me lance. En attendant, je suis assis, c'est cool ». Et puis il y a les incontournables lieux estivaux : Toulouse plage est de ceux-là. Si on oublie l'aspect familial, l'espace est aussi un lieu de drague incontournable : « Les transats sont un excellent moyen pour draguer, note un fidèle de l'endroit. On s'allonge, le regard perdu au loin et on engage la conversation avec sa voisine d'à côté, si elle vous plaît bien sûr. On parle du paysage, du fleuve, ça marche très souvent ». Hyper glamour, l'Envol à Lasbordes est le rendez-vous idéal pour se confronter à de jolies filles version magazine mais aussi à de beaux garçons, bronzés, athlétiques, en un mot bien dans leurs baskets : « Je suis célibataire et j'y vais avec ma copine, c'est un peu notre petit plaisir d'été », lance Magali, belle blonde, qui attend le Prince charmant si possible riche ! Enfin, les discothèques sont toute l'année réputées pour la rencontre. Que ce soit au Purple ou au Studio One : « Le regard et la façon de danser restent toujours les meilleurs atouts pour draguer ». Propos de spécialiste.
Source La Dépêche du Midi
Le Pèlerin

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 00:00

Algérie - Tipasa. Quand le Ramadhan s’invite en été

Une courte balade dans la partie centre de la wilaya de Tipaza nous a dévoilé beaucoup de changements du décor en milieu urbain, notamment en cette période estivale.

La circulation automobile a chuté énormément. Les magasins et les marchés de fruits et légumes sont pris d’assaut par les citoyens. Ramadhan, le mois de piété, signifie pour de nombreux commerçants et individus l’anarchie totale. Cette cohue enregistrée au niveau de ces lieux publics ne semble nullement gêner les institutions chargées de mettre de l’ordre et du contrôle. L’absence d’hygiène dans les lieux publics, le manque de respect en matière de déontologie dans le commerce des denrées alimentaires, l’indiscipline dans le comportement des indus commerçants, de nouveaux commerces surgissent, l’occupation illégale des trottoirs dans certains quartiers fréquentés par des marées humaines, telles sont les images affreuses qui s’offrent aux visiteurs ayant envie de sillonner quelques localités en ce mois d’août. Les élus locaux se fichent allègrement de l’état d’insalubrité de leurs cités. La fréquentation des plages a subitement chuté. Certaines familles, peu nombreuses, sont venues des wilayas de Médéa, Blida et d’Alger si l’ont tient compte de l’immatriculation des bus et des véhicules en stationnement au niveau des superbes plages de la corniche du Chenoua. La mer était calme, limpide et transparente, dévoilant ses couleurs naturelles aux baigneurs. Pâtisseries orientales, zlabia et kelbelouz cotoient les fruits et légumes sur les bords de la route. Les amas de galettes sont de plus en plus nombreux le long de la route. Les sachets en plastique et les monticules d’ordures sont abandonnés le long de la route. Chenoua s’est vidée de ses milliers d’estivants. Les magasins ont baissé rideau. « Nous avons consacré la journée d’aujourd’hui au nettoyage de notre magasin », nous déclare Ali. Au chef-lieu de la wilaya, nos interlocuteurs se plaignent déjà de la hausse rapide des prix. Les commerces qui avaient orné leur devanture de vêtements de baignade et d’été sont fermés. Des restaurants, fast-foods y compris, les gargotes ont suivi « la symphonie ».

Les familles algériennes et des Chinois avaient du mal à trouver des lieux afin de s’attabler pour leur déjeuner ou prendre des glaces. Au niveau de la rue piétonnière de Tipaza, le restaurant «Cléopatrâ» est resté par contre ouvert. Il affiche complet. En plus des menus proposés, des clients prennent place autour des tables pour se rafraîchir dans un espace ombragé. « Nous allons travailler durant le mois de Ramadhan, nous déclare Rachid, mais je vous précise que l’ouverture aura lieu après la rupture du jeûne. Nous proposons tout sauf la restauration », ajoute-t-il. Certains restaurants réputés à Tipaza, de surcroît fréquentés par des délégations étrangères et qui vendent également des boissons alcoolisées ont préféré fermer leurs commerces depuis une semaine. Les touristes étrangers de confession non musulmane qui se rendent à Tipaza pour visiter ce site classé sur la liste du patrimoine culturel mondial par l’Unesco doivent revenir sur Alger pour prendre leur déjeûner. La petite Samira, enveloppée sous son voile pas du tout propre, avec son regard d’enfant innocent, victime de la tragédie sociale algérienne, telle une fourmi à la rencontre d’autres fourmis dans son chemin, tend sa main pour mendier. « Je suis agée de 13 ans, mon père est handicapé, il n’a pas ses deux pieds, il est diabétique », nous murmure-t-elle. J ’habite à Hadjout. Il est déjà tard pour prendre le bus, mais je dois faire des achats pour ma famille. J’ai récolté 2000 DA aujourd’hui, cela peut m’aider pour aller chez le dentiste, car j’ai mal aux dents », avoue-t-elle avant de nous quitter. La plage du Chenoua enregistre l’arrivée de plusieurs familles accompagnées de leurs enfants. Les campings du Chenoua sont fermés aussi. Il fait extrêmement chaud. Le mois de Ramadhan est le sujet principal des conversations des familles qui convergent vers la mer. Au port de Tipaza, l’un des jeunes gardiens du parking qui ont l’habitude d’arnaquer les automobilistes se plaint de la chute brutale de sa recette à la veille du Ramadhan. Les restaurants implantés dans ce port ont fermé à leur tour, sauf celui de Mustapha « el migri » qui tente de briser l’ambiance triste et morose qui plane dans ce port. Au niveau du complexe touristique de la « Corne d’Or », le nombre impressionnant de véhicules en stationnement surprend. « Nous avons juste une trentaine de bungalows qui seront occupés pour la première semaine du mois de Ramadhan, nous déclare le réceptionniste, nous proposons des tarifs promotionnels spéciaux pour ce mois de Ramadhan, allant de 200 0DA à 8000 DA », indique-t-il.

C’est la forte chaleur et l’absence de vent qui ont obligé aujourd’hui les automobilistes qui disposent de macarons d’entrée à investir ce complexe touristique, tout juste pour l’après-midi. « Demain, vous n’allez voir personne ici », nous indique un ancien employé du complexe touristique. A l’ouest de la ville de Tipaza, le complexe touristique « Matarès » n’enregistre pas plus de 5 chambres d’occupées, bien que les prix de réservation journalière proposés varient entre 1200 DA et 5000 DA. « Tous nos clients ont quitté leurs chambres, déclare le réceptionniste de l’hôtel de la Baie, mais nous avons bon espoir qu’ils reviennent ». Au niveau du 3e complexe touristique de l’EGTT, en l’occurrence « Village Tipaza » (ex-CET), M. Aklouchi, le directeur de cette unité touristique affirme qu’à l’instar de la « Corne d’Or », son complexe propose aussi le f’tour, le s’hour et l’animation durant les soirées en ce mois de Ramadhan, « avec des prix défiant toute concurrence », tient-il à préciser. L’ambiance ramadhanesque aura finalement envahi l’esprit des citoyens, bien que la saison estivale demeure en cours. L’environnement économique de la saison estivale n’a pas pu s’adapter aux réflexes du mois sacré d’une part, et d’autre part, les citoyens considèrent la fréquentation des plages et la baignade comme étant un sujet tabou, « layadjouz ». C’est dans cette atmosphère que la wilaya de Tipaza s’apprête à vivre le mois de Ramadhan, qui devrait être d’abord un mois de solidarité, de sacrifice, de travail et de prière, une période qui précède la rentrée sociale et scolaire.
Source El Watan   M’hamed H.
Le Pèlerin

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 23:42

Chloë Mortaud dans le "Top Ten" des dix meilleures candidates au titre mondial

Le concours international de beauté "Miss Univers 2009", tenu dans le cadre paradisiaque des Bahamas le 23 août dernier, a rendu son verdict : Miss Venezuela a remporté la couronne suprême.

Mais c’est bien sûr vers Chloë Mortaud que les regards français - et ariégeois - se sont tournés. La jeune bénacoise de 19 ans n’a pas démérité, loin de là. Elle figure même dans le "Top Ten" des dix meilleures candidates au titre international. Une belle performance, quand on sait que plus de 80 jeunes femmes venues de toute la planète étaient en lice

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 23:17

Après une semaine de tractations syndicats-ministère: Week-end complet pour le secteur scolaire

Les écoliers bénéficieront désormais de deux journées et demie de repos, mais l’année scolaire sera constituée de 35 semaines au lieu de 27 par le passé. Le ministre de l’éducation nationale, en concertation avec les partenaires socioprofessionnels du secteur, a décidé après plusieurs réunions de consacrer le vendredi et le samedi (week-end) comme journées de repos, en sus du mardi après-midi.
L’option de la réduction de la durée de la séance des cours de 60 minutes à 45 minutes n’a pas été retenue, car son application nécessite une préparation sérieuse. Hier, après plus de deux heures de débats, certains leaders de syndicats ont avancé des propositions concrètes allant dans le sens de l’intérêt de l’élève, alors que d’autres, à l’image de Boudjenah de la SNTE, ont fait beaucoup plus dans la démagogie. En dépit de la décision du gouvernement décrétant le vendredi et samedi jours de repos, M. Boudjenah trouve le moyen de demander au ministre l’application au secteur de l’éducation l’ancien week-end (jeudi et vendredi), comme il a informé l’assistance d’une lettre adressée au président de la République lui suggérant de revoir la décision du week-end semi-universel! Benbouzid en a pris acte...

Revenant à l’ouverture des débats et partant du principe que l’ensemble des concernés était favorable à la réduction de la séance de cours de 60 minutes à 45 minutes, M. Ider, conseiller du ministre, a présenté à l’assistance le nouveau projet qui prend en considération cette nouvelle donne. Après réflexion, les syndicats n’ont certes pas rejeté le travail exposé par le conseiller du ministre, mais ont estimé que son application dans l’immédiat allait poser un énorme problème, d’où la proposition du ministre de reporter cette nouvelle disposition à l’année prochaine. « Le projet n’a pas fait l’objet d’un examen approfondi et n’a pas pris en compte les préoccupations des enseignants », ont relevé les syndicats. Le coordonnateur national du Conseil national autonome des enseignants du secondaire et technique (Cnapest), El Arbi Nouar, a réfuté le nouveau projet de réduction de l’unité pédagogique qui consacre 24 sessions hebdomadaires pour l’enseignant du secondaire, en expliquant qu’ils ne font pas de concession sur le volume horaire actuel qui est de 18 sessions. De son avis, ajouter une nouvelle séance de 45 minutes pendant la matinée réduira la pause-déjeuner de l’élève à 40 minutes sans tenir compte de l’absence de cantines scolaires et le demi-pensionnat dans beaucoup d’écoles, ce qui pourrait, selon lui, exposer de nombreux élèves aux dangers alimentaires et à l’insécurité dans la rue.

Un autre syndicaliste a souligné que l’enseignant attendait un allégement du programme, d’autant qu’il assure de 22 à 24 heures de cours par semaine, précisant que « l’élève sera abattu psychologiquement après 10 heures de cours par jour ». Suite à ces répliques, le ministre a tenu à préciser que « cette méthode appliquée dans plusieurs pays est à mon sens excellente, mais nous n’allons pas l’appliquer cette année, car il nous faut du temps pour la peaufiner, pour bien l’étudier afin de bien l’assimiler. Nous allons pour le moment recourir à des opérations pilotes au niveau des trois paliers et à travers tout le territoire national », a expliqué le ministre. Sur ce point M. Mériane conteste le recours à des expériences pilote et estime que « nos enfants » ne doivent pas être utilisés comme des cobayes de laboratoire. « Au lieu de recourir à des expériences sur les élèves, le département de Benbouzid aurait dû consulter au préalable les spécialistes en la matière », a lancé M. Mériane, qui regrette la politique du tâtonnement suivie en Algérie alors qu’à travers le monde, il y a l’installation de groupes spécialisés chargés de trouver des solutions à des problèmes qui se posent au niveau du secteur de l’éducation. Le responsable du secteur promet d’étudier la proposition en annonçant l’installation après le Ramadhan d’une commission chargée de se pencher sur la thématique des 45 minutes et son mode d’application, le partenaire social y siégera.

Pour ce qui est de la journée du vendredi, selon certaines indiscrétions, le ministre de tutelle a refusé de consacrer sa demi-journée à l’enseignement de crainte que quelques enseignants exploitent cette matinée à des fins autres que la dispense de cours programmés. S’agissant de la répartition des sessions de cours hebdomadaires, le ministre compte sévir en menaçant de recruter 1000 inspecteurs qui contrôleront les enseignants « tricheurs ». Il affirme dans ce sens que les enseignements seront effectivement assurés jusqu’à la fin de l’année scolaire, qui sera clôturée le 4 juillet 2010, tout en précisant que l’année scolaire 2009-2010 sera constituée de 35 semaines contre 27 semaines les années précédentes. De ce fait et contrairement aux pratiques des années passées, le mois de juin sera consacré exclusivement aux cours et à l’évaluation des connaissances et des compétences acquises. M. Benbouzid veut, à travers une progression équilibrée des cours et une plus grande rationalité dans la gestion pédagogiques, la finalisation du programme scolaire dans les règles et bannir à jamais le recours à la précipitation ou au bourrage. « Il existe des enseignants qui tentent par tous les moyens de finir le programme avant même le mois de mai. Ce qui est insensé. Des inspecteurs contrôleront chaque étape d’enseignement pour vérifier si l’enseignement de chaque chapitre est respecté par les enseignants », menace M. Benbouzid qui a, en outre, critiqué ceux qui ont plaidé pour le report de la rentrée scolaire. Cette dernière aura lieu le 13 septembre, les cours s’étaleront jusqu’au 20 juin 2010 et l’année se terminera le 4 juillet. Par ailleurs, les élèves bénéficieront de 45 jours de vacances, soit 5 jours de plus que l’année précédente. Concernant les examens de fin d’année, le bac aura lieu du 13 au 17 juin 2010, le BEM du 20 au 22 juin 2010, alors que celui de fin du cycle primaire, la première session aura lieu le 9 juin et la seconde le 29 juin 2010.

Source El Watan Nabila Amir

Le Pèlerin

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