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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 23:00
28 août 430 - Mort de Saint Augustin
à Hippone (aujourd'hui Annaba).St-augustin.jpg
Le théologien Saint Augustin décède à l'âge de 75 ans dans la colonie romaine d'Hippone (Afrique du Nord), alors assiégée par les Vandales. Convertit tardivement en 387, il devint évêque d'Hippone en 396. Ses ouvrages, dont "La Cité de Dieu", auront une influence considérable sur l'Eglise catholique et la culture occidentale.
Saint Augustin est, chronologiquement parlant, le premier grand philosophe chrétien de l'histoire. Son action fut autant politique que doctrinale. Son œuvre est immense 
Les sources de sa pensée
Saint Augustin est d’abord un philosophe chrétien et, bien sûr, toute sa pensée en est influencée.
Fais il a aussi lu Platon, le néo-platonicien Plotin (204-270). Il tente de réaliser la synthèse du christianisme et du platonisme.
La vie de Saint Augustin 
Aurelius Augustinus naît le 13 novembre 354 à Thagaste en Numidie (aujourd'hui Souk Ahras en Algérie). C'est un romain d'Afrique, issu d'une famille assez modeste : son père, Patricius, est un petit propriétaire foncier. L'éducation à donner au jeune Augustin cause de la tension entre les parents car le père reste attaché à la religion du paganisme romain alors que sa mère, Monique, est une fervente chrétienne (l'Eglise la fera Sainte Monique). Augustin sera élevé dans la religion maternelle. Augustin reçoit une formation intellectuelle solide et envisage un temps de devenir avocat mais, en réalité, devient professeur dans sa ville natale, puis à Carthage, où il fonde une école de rhétorique, et enfin à Rome et Milan. Pendant cette période, au désespoir de sa mère, il s'éloigne de la religion de son enfance, menant une vie intense, une vie de débauche, dira-t-il dans les Confessions, une vie tourmentée, divisée entre son amour pour la femme avec laquelle il est lié depuis l'âge de 17 ans (et dont il a, en 372, un fils, Adéodat), sa passion pour la littérature et le théâtre et ses inquiétudes métaphysiques.
Il découvre la philosophie vers 15 ans, en lisant
Cicéron, mais c'est d'abord au manichéisme qu'il se convertit. Cette religion connaît à cette époque une grande expansion. Elle enseigne une vision dualiste et tragique du monde (le conflit entre le Bien et le Mal) et préconise une morale ascétique par laquelle l'âme ferait son salut en s'arrachant au monde mauvais. Augustin, déchiré par ses conflits internes, est séduit par cette doctrine et y adhère pendant 9 ans. A son arrivée à Milan, il s'éloigne déjà du manichéisme. Il subit alors l'influence du grand théologien chrétien Ambroise (plus tard Saint Ambroise) qui lui fait découvrir le néo-platonisme. Il se tourne alors vers le christianisme, mais cette adhésion intellectuelle n'est pas encore décisive.
C'est dans un jardin de Milan que lui vient la révélation. Il entend une voix qu'il interprète comme celle de Dieu. Abandonnant l'enseignement, il se retire avec quelques amis et rédige ses premiers dialogues philosophiques. Puis ce sera trois ans de vie monastique et enfin les charges ecclésiastiques. A partir de ce moment, la vie d'Augustin se confond avec l'activité qu'il exerce comme prêtre puis comme évêque d'Hippone (395). Participant activement à tous les grands conflits qui secouent l'Eglise d'Afrique, il produit en même temps une œuvre immense, à la fois philosophique et théologique. Les trois œuvres les plus célèbres seront les Confessions (396-397), La Trinité (400-416), La Cité de Dieu (411-426).
La fin de la vie d'Augustin est assombrie par l'effondrement de l'Empire romain d'Occident. C'est dans une ville assiégée par les Vandales qu'Augustin meurt le 28 août 430 à Hippone (aujourd'hui Annaba).
Apport conceptuel.
La philosophie de Saint Augustin est intimement liée à sa vie et en particulier à son expérience de la culpabilité. S'il finit par rejeter le manichéisme, c'est parce qu'il exonère l'homme de toute faute. Il existe une liberté du pécheur. Néanmoins, et en ce sens il s'opposera vigoureusement à l'hérésie pélagienne, l'homme ne peut pas se sauver tout seul. Il n'appartient pas à l'homme de faire lui-même son salut. Tout dépend de la grâce que Dieu accorde ou non. (cette idée influencera plus tard la religion réformée de Calvin). L'homme est incapable de se libérer seul des sollicitations de la concupiscence. La puissance des passions est liée au péché originel.
Augustin découvre, avant Descartes, le cogito : je puis me tromper mais " si je me trompe, c'est que j'existe" C'est par la participation à la lumière divine que l'esprit humain acquiert sa sagesse, reflet de ce Divin que l'homme peut saisir au sein même de son âme. Il existe donc des vérités éternelles qui nous sont révélées par une lumière intérieure (théorie de l'illumination), ce qui permet à Augustin de conserver la théorie platonicienne des Idées tout en rejetant le mythe de la réminiscence et de la métempsycose.
La religion est affaire de foi, adhésion de l'âme nous faisant saisir les principes premiers et qui nous met en possession de la vérité. Néanmoins, la Raison, conçue comme faculté discursive, n'entre pas en conflit avec la foi, mais la complète : il faut comprendre pour croire. De ce point de vue les mystères (par exemple celui de la Trinité) doivent être expliqués. On commence par la foi qui appelle ensuite la connaissance. "La foi cherche, l'intellect trouve."
La notion de devenir historique (qui d'ailleurs n'est pas explicitement formulée) existe chez Saint Augustin : le fait que, par le Christ, Dieu soit intervenu dans le cours naturel du monde est un événement fondamental qui donne son sens à la cité des hommes et à son devenir vers la Cité de Dieu. Il existe en effet deux cités qui coexistent dans ce monde : la cité terrestre qui a pour principe l'amour de soi allant jusqu'au mépris de Dieu et la cité céleste qui regroupe toutes les nations vivant sous la loi de Dieu et a pour principe l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi. Si la cité terrestre est historique et donc contingente, la cité de Dieu a pour fin la paix dans la perfection. Les malheurs terrestres sont des épreuves et des châtiments qui nous préparent à l'éternité.
Dans Les Confessions, Saint Augustin développe une intéressante conception du temps. S'opposant à la conception classique, qui faisait du temps une dimension des choses, Saint Augustin montre que le temps n'a pas d'être puisque le passé n'est plus, l'avenir n'est pas encore et le présent est cet instant infinitésimal immédiatement retourné au néant. Ainsi le temps n'a pas d'autre réalité que la réalité subjective que lui confère ma conscience, par ma mémoire (passé), mon attente (avenir) ou mon attention (présent). Il n'est nulle part ailleurs que dans l'esprit des hommes. Ce qui distingue le temps de l'éternité divine est que cette dernière échappe à la succession. 
Les principales œuvres 
Les œuvres les plus connues de Saint Augustin sont Les Confessions, La cité de Dieu et De la trinité.
 
Sources Internet diverses
 
Le Pèlerin
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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 07:11

Algérie -Tipasa: L'autoroute Alger-Cherchell en bonne voie

Ce fut au mois de juillet 2009 que nous avions évoqué, dans ces mêmes colonnes, le retard pris pour la réalisation des travaux de la 2e tranche de ce que sera la future autoroute Alger-Cherchell de cet important ouvrage qualifié de majeur pour la wilaya de Tipasa.

La récente décision de procéder au lancement des travaux de réalisation des 48 kilomètres d'autoroute constitue une initiative très louable qui a soulagé les riverains des grandes villes côtières de la wilaya de Tipasa. Il faut préciser que durant la période estivale, de nombreux et graves accidents de la circulation étaient dus à l'inadéquation des routes RN.11 et RN.67. L'attente des riverains date de près d'une décennie, malgré des promesses données depuis 2005 pour le lancement des travaux. Il y a lieu de rappeler qu'en inaugurant le démarrage des travaux de la voie express Bou Ismaïl-Mazafran, le ministre des Travaux publics avait alors déjà lancé la configuration de ce que sera l'autoroute Alger-Cherchell. Dans ce cadre, il avait insisté sur le respect des délais, tant de la part des bureaux d'études que du côté des entreprises de réalisation. Il avait alors impérativement requis que les travaux de la 2e tranche de ce projet, c'est-à-dire de l'autoroute Bou Ismaïl-Cherchell, soient opérationnels dans les délais prévus. L'entreprise chinoise CSCEC, qui a été chargée de la réalisation de cet important projet de 48 kilomètres, s'est engagée à procéder à sa livraison en juillet 2011, soit dans 24 mois.

Le montant de ce projet est de 19 milliards de dinars pour la réalisation des 48 kilomètres dans le cadre d'une autorisation de programme de 40 milliards de dinars consacré à la réalisation de 34 ouvrages d'art, 2 échangeurs, un viaduc de 355 mètres linéaires, 8 trémies pour des passages supérieurs et 23 trémies pour des passages inférieurs. Rappelons en outre que l'expropriation des terrains périphériques a concerné plus de 312 hectares de terres agricoles en vue de permettre le passage de cette autoroute, tant à proximité de la route nationale RN.11, sur la côte, qui s'avère être saturée et surchargée, que sur la proximité de la route nationale 67, reliant Hadjout à Bou Ismaïl, en passant par Hattatba. Cette expropriation a coûté plus de 743 millions de dinars.

Sur le plan technique, il est précisé que cette autoroute prévoit la réalisation de plusieurs kilomètres de glissières de sécurité et de plusieurs centaines de plaques de signalisation.

Source le Quotidien d’Oran Larbi Houari

Le Pèlerin

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 06:47

Algérie - Marchés des fruits et légumes

Vers une baisse des prix entre 15 et 20% à partir d'aujourd'hui, selon l'UGCAA

La flambée des prix qui a caractérisé le marché depuis le début du mois de Ramadhan semble tirer à sa fin puisque, selon l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), les prix vont connaître une certaine baisse qui, selon les estimations de l'union, variera entre 15 et 20%, et ce, à partir d’aujourd’hui, ce qui peut être qualifié de bonne nouvelle pour les citoyens.

Contacté par nos soins afin de confirmer cette information, le porte-parole de l'UGCAA, en la personne de El Hadj Tahar Boulenouar, a déclaré qu'«une certaine baisse des prix a été constatée ces deux derniers jours, où quelques produits de large consommation, en particulier les fruits et légumes, ont observé une assez remarquable diminution en matière de tarification. Cette baisse vient confirmer les prévisions données par l'UGCAA à la veille du mois de ramadhan, et qui avait annoncé qu'au bout de la première semaine du mois sacré, les prix connaîtront une certaine stabilité.
L'orateur donnera l'exemple des marchés de gros qui, selon lui, ont enregistré une forte baisse de la demande, ce qui s'est répercuté automatiquement sur les prix qui vont baisser chez les détaillants.  La seconde raison qui a contribué d'une manière directe à cette réduction des prix est la disponibilité des produits.

La tomate entre 15 et 25 DA au marché de gros !

D'après le président de la commission nationale des marchands de fruits et légumes de l'UGCAA, Farid Touami, les marchés de gros sont presque vides, ce qui illustre l'absence de demande. Concernant la mercuriale au niveau des marchés de gros, notre interlocuteur citera le cas de la tomate qui s'affichait hier entre 15 et 25 DA, alors qu'à l'entame du mois de ramadhan, elle se vendait à 80 DA/kg,

tout comme la pomme de terre qui est actuellement à 30 DA le kilo.  En tout cas, cette baisse de la flambée, si elle venait à perdurer, ne fera qu'attirer le consommateur qui, ces jours-ci, a par la force des choses réduit la quantité et la qualité de ses achats.

Source le Temps Youcef Rekhroukh

Le Pèlerin

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 06:36

Le dernier des Kennedy s’en va : Le défenseur des causes justes

Edward M. Kennedy, communément appelé Teddy, le plus jeune frère du président John Fitzgerald Kennedy et de l’ex-sénateur Robert Kennedy, assassinés respectivement en 1963 et 1968, est décédé hier matin.

Il avait 77 ans dont 47 passés  comme sénateur du Massachusetts. Sur le Capitole, il s’est imposé depuis qu’il a succédé à son frère élu président des Etats-Unis,  comme un ténor de la politique et le patriarche de la dynastie Kennedy. Défenseur des causes justes, militant de l’éducation et de dénucléarisation, partisan acharné de la réforme du système de santé, un chantier titanesque de 2.500 milliards de dollars, il s’est opposé  à George W. Bush après l’invasion de l’Irak en 2003.
« Nous avons perdu le pilier irremplaçable de notre famille », peut-on lire dans le communiqué de la famille qui redoute que cette mort ne sonne le crépuscule du clan Kennedy. Un crépuscule qui a commencé avec les deux assassinats pour se poursuivre par l’anéantissement de l’ambition de sénateur de viser la Maison Blanche en 1969 par la mort par noyade d’une jeune femme qui se trouvait à ses côtés, au retour d’une soirée arrosée et en 1980 quand il fut vaincu à l’investiture démocrate en 1980, par le président sortant, Jimmy Carter. Sur chaque continent, la mort du sénateur, qui sonne le glas d’une dynastie politique qui a marqué l’histoire des Etats-Unis pendant près de cinquante ans, sur fond d’ambition, de scandales, de mystères et de tragédies, a été ressentie.
Obama dit avoir eu le cœur brisé. A l’étranger, tous les responsables qui se sont exprimés ont laissé penser qu’ils ont «perdu un véritable ami». «Ted Kennedy a fait entendre sa voix dans la lutte contre l’apartheid à une époque où le combat pour la liberté n’était pas soutenu largement dans les pays occidentaux. Nous restons reconnaissants pour le rôle  qu’il a joué», déclare Nelson Mandela, l’ancien président sud-africain.

Source El Watan D.B.

Le Pèlerin

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 06:29

Port de Marseille - Le trafic de marchandises vers l’Algérie en forte chute

Le trafic de marchandises du port de Marseille (sud-est de la France) vers l’Algérie est fortement pénalisé, depuis début août, par de nouvelles mesures du gouvernement algérien « destinées à freiner les importations », a déploré hier l’Union maritime et fluviale (UMF).
L’UMF, qui représente les entreprises du secteur portuaire, vient d’adresser une lettre à la secrétaire d’Etat française au Commerce, Anne-Marie Idrac, pour faire part de « l’inquiétude des professionnels français travaillant avec l’Algérie ». Alger a adopté, fin juillet, une loi de finances complémentaire qui durcit les modalités d’importation des marchandises et interdit de faire entrer des engins de travaux publics d’occasion, « pièce maîtresse » des échanges entre les deux pays, selon l’UMF. Ces mesures « menacent directement l’activité dans les bassins est de nombre de nos adhérents », poursuit-elle, précisant que 35 à 40% du trafic y est destiné à l’Algérie. Le chiffre d’affaires de certaines sociétés dépend même à 75% de ces exportations.
« Les 4/5 du trafic ont disparu », a déclaré un porte-parole de l’organisation patronale à l’AFP, citant notamment l’exemple de la compagnie maritime Marfret. Interrogé, le directeur général de Marfret, Bernard Vidil, évoque un « recul massif » de l’activité, soulignant que « sur le port, c’est le désarroi total ». « Des marchandises sont bloquées », a-t-on confirmé au Grand port maritime de Marseille (GPMM). En 2008, les échanges entre le port de Marseille-Fos et l’Algérie, son troisième partenaire, avaient progressé de 8% pour totaliser 8,7 millions de tonnes, soit 9% du trafic global du port. L’UMF souhaite que la France « entame des négociations pour que soient trouvées des solutions intermédiaires à ces mesures radicales qui pénalisent l’Algérie comme la France ».

Source A.F.P.

Le Pèlerin

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 06:24

Société - Football, footballeurs et Ramadhan

La polémique récurrente

Le Ramadhan et le sport est un thème récurent. Chaque année pendant la période du jeûne, qu’observent les musulmans, il est au centre d’un débat qui, souvent, dérape faute de données scientifiques les plus à même de départager les avis sur cette question.

Ramadhan 2009 n’a pas échappé à la règle. De nombreux entraîneurs européens, les Français Guy Roux et Anthoine Kambouaré, respectivement ancien coach d’Auxerre et actuel entraîneur du Paris Saint-Germain, ainsi que « spécial one », le Portugais et entraîneur de l’Inter de Milan, José Mourinho, se sont prononcés ouvertement contre le jeûne le jour du match. Ils ne sont pas les seuls à préconiser cette attitude. Beaucoup de leurs collègues européens adoptent la même position à l’égard de leurs joueurs musulmans. Forts du statut et de la puissance financière des clubs européens, les dirigeants et entraîneurs font le forcing pour obliger les joueurs de confession musulmane à ne pas faire le Ramadhan le jour de la compétition. Cette démarche ne repose sur aucune argumentation scientifique et médicale. Elle est fondée sur des convictions personnelles et « l’expérience du terrain », comme l’indiquent bon nombre d’entre eux. L’idée répandue qu’il y avait une totale incompatibilité entre la pratique sportive, la performance et le Ramadhan est en train d’être battue en brèche par des données scientifiques. Longtemps « cadenassé », le sujet a fini par intéresser des médecins et des scientifiques qui voulaient l’approfondir et ne plus s’en tenir aux clichés. Le professeur algérien Yacine Zerguini, membre de la commission médicale à la FIFA, de la Confédération africaine de football (CAF) et le Comité olympique international (CIO), a été l’un des premiers spécialistes en la matière à prôner une recherche dans ce domaine.

L’aspect psychologique en question

A force d’arguments et de persuasion, il a fini par convaincre les instances de la FIFA de l’utilité de mener cette recherche. Après plusieurs mois de travail et de recherches en milieu de footballeurs, la recherche a abouti. Abordant ce chapitre, le 24 août 2009, le président de la FIFA, Joseph S. Blatter, dira : « La recherche concernant les effets du Ramadhan sur les joueurs musulmans, menée par le docteur Zerguini, s’est révélée être positive. » Les conclusions de cette recherche scientifique contredisent les assertions avancées par des coaches européens. Le Ramadhan n’est pas incompatible avec la pratique du football. Les conclusions de la recherche préconisent d’entourer la pratique sportive durant le Ramadhan de « précautions utiles », à savoir se réhydrater plusieurs fois dans la soirée, rééquilibrer la prise des repas et aliments entre la rupture et le début du jeûne, la récupération maximale dans la journée, s’entraîner en soirée... Cette recherche bat donc en brèche l’idée reçue selon laquelle Ramadhan ne rime pas avec la pratique du football. Une ébauche, dans ce sens, a été élaborée par le docteur Yacine Zerguini, sous l’égide de la FAF. La commission médicale fédérale a fait subir une batterie de tests à des joueurs de club évoluant en DI pour être fixée sur les capacités des footballeurs à produire des efforts et des performances pendant le Ramadhan.

L’équipe chargée de cette recherche n’a rien relevé de particulier ou qui plaiderait en faveur de la non-observation du jeûne. Bien au contraire. Un aspect ignoré jusque-là a pris toute son importance à l’issue de ces examens. Il s’agit de l’aspect psychologique. Un joueur « forcé » à manger le jour du match sera handicapé psychologiquement dans la réalisation de la performance sportive. Nul besoin de souligner l’importance que revêt l’aspect psychologique dans la réalisation d’une performance sportive. Selon de nombreux médecins et scientifiques, qui se sont penchés sur cette question, il n’est pas recommandé d’imposer aux joueurs de manger pendant le Ramadhan. L’influence de l’observation du jeûne sur le footballeur musulman, qui veut faire le Ramadhan, n’est pas à prouver.La recherche menée par Yacine Zerguini a rassuré le Comité international olympique (CIO). Les centaines d’athlètes musulmans,qui prendront part aux Jeux olympiques de Londres (2012), qui auront lieu probablement durant le Ramadhan, pourront faire les deux choses en même temps. Pour souligner l’importance de l’aspect psychologique dans ce débat, il faut rappeler qu’en 1996, lors de la CAN, disputée en Afrique du Sud, les joueurs de l’équipe nationale avaient refusé de manger avant le match contre le Burkina Faso, et ce, malgré qu’une feetwa d’un religieux égyptien, exhibée par des responsables de l’époque, leur indiquait qu’ils pouvaient rompre le jeûne avant l’heure pour jouer. Ramadhan-football continuera de faire débat.

Source El Watan Yazid Ouahib

Le Pèlerin

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 06:12

Algérie - Les banques assouplissent la procédure du crédit documentaire

Le gouvernement fait marche arrière

Critiqué de toute part, l’Exécutif cède et concède : le crédit documentaire « imposé » comme seul moyen de paiement des opérations du commerce extérieur sera assoupli. « Les banques sont prêtes à prendre les dispositions nécessaires avec leur clientèle qui importe des produits semi-finis et des intrants nécessaires à la production nationale, pour atténuer au maximum les contraintes de trésorerie et les coûts d’engagement et de mobilisation des crédits documentaires », nous révèle Abderahmane Benkhalfa, délégué général de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), joint hier par téléphone.

D’après lui, il sera question du rééchelonnement de la couverture du crédit sur une période pouvant aller jusqu’à une année. « Les banques mettront en place des formules moins contraignantes pour atténuer les coûts de la trésorerie au profit du client », ajoute-t-il, précisant que ces mêmes banques vont intervenir en aval pour diminuer les coûts des commissions bancaires même pour l’exportateur. « L’exportateur et l’importateur payent les commissions. Pour éviter qu’elles soient trop importantes, les banques algériennes peuvent demander à ce que l’exportateur ne soit pas frappé d’un fort taux », note un banquier. La Banque extérieur d’Algérie (BEA) a pris des mesures d’assouplissement, selon Mohamed Loukal, président-directeur général de la BEA, cité hier par l’APS. Ainsi, les importateurs des matières premières pourront disposer de crédits documentaires (Credoc) à paiement différé et le crédit-relais pour des échéances respectivement de 30, 90 et 180 jours et pouvant aller jusqu’à même un an. « Il s’agit de mettre en place une ligne de trésorerie supplémentaire à l’effet de permettre aux clients importateurs de bénéficier d’une aisance de trésorerie sous forme de crédit-relais », argue-t-il. Dans le cas où l’importateur, à la fin de l’échéance, est incapable d’honorer son crédit, la BEA, estime M. Loukal, se propose de transformer son Credoc en crédit-relais. Ne sont concernées par ce moyen de paiement que les entreprises bancables « importatrices des matières premières », rappelle le patron de la BEA. Exit donc, selon lui, les importateurs spécialisés dans la revente en l’état à l’exception de « certains produits stratégiques ».

En outre, la BEA affiche sa disponibilité à accompagner les entreprises dans des négociations en matière de délais, prix et frais, en recourant à son réseau de correspondants à l’étranger, souligne encore M. Loukal. Il faut dire que la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 n’a pas jeté autant de trouble dans les milieux économiques. Deux mesures, à savoir l’institution du crédit documentaire ainsi que l’annulation de la procuration, ont suscité un tollé général. Organisations patronales et dirigeantes d’entreprises n’ont pas cessé de crier au loup dans la bergerie. Dénonçant l’incongruité d’une telle disposition qui risque de grever les trésoreries des entreprises nationales productrices et de faire disparaître bon nombre d’entres elles, les opérateurs économiques nationaux et étrangers ont presque unanimement stigmatisé la démarche unilatéraliste des pouvoirs publics dans la prise de décision. Même ceux qui ont prêté le flanc au président de la République le temps d’une campagne électorale, le FCE pour ne pas le citer, ont émis des critiques acerbes à l’endroit des concepteurs de ladite loi. Cette reculade du gouvernement, bénéfique au demeurant aux opérateurs économiques, sur le sujet du crédit documentaire, démontre une gestion à la hussarde des affaires économiques et confirme un détestable comportement. Autiste, le gouvernement pond des lois sans consulter les concernés, envoie ses représentants les défendre bec et ongles, avant de revenir en arrière sur ses premiers choix.

Source El Watan Hocine Lamriben

Le Pèlerin

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 04:13

Pour Noël, vos feux rouges seront décorés de radars

Sécurité routière. A Toulouse, mise en place de quatre appareils d'ici la fin de l'année.

Nouveau rebondissement dans la longue success story de l'été : les feux-radars ne seront mis en place qu'« en fin d'année » selon la DDE. Début juillet, la préfecture de Haute-Garonne avait sélectionné quatre carrefours qui devaient voir fleurir des radars dès la rentrée. Si la date est repoussée, les sites, eux, ne changent pas, à une exception près. Les appareils seront positionnés sur le boulevard Riquet au-dessus des allées Jean-Jaurès (le long du canal du Midi), à l'intersection de la rue Chaubet et de la rue de l'Ayga, au croisement de la route de Saint-Simon et de la rue Abadie, et à l'intersection de l'avenue Jules Ferry et de la rue Paul Verlaine (voir infographie).

Ces radars font suite à ceux déjà mis en place à Lyon, au Vésinet (région parisienne) et à Bordeaux. Le feu-radar sera placé 20 mètres en amont du feu tricolore qu'il contrôle. Le système fonctionne avec des boucles inductives magnétiques installées dans la chaussée. La première série de boucles est installée juste devant le feu rouge, et la seconde série environ 3 mètres après le feu. Quand un véhicule franchit les premières boucles alors que le feu est rouge, une première photo est prise. Si le véhicule franchit aussi les secondes boucles, une seconde photo est prise et l'infraction est enregistrée. Ces radars ne seront toutefois pas signalés par des panneaux comme le sont les radars routiers. Si vous êtes « obligés » de passer au rouge, par exemple pour laisser passer une ambulance ou les pompiers, les deux photos prises permettent d'identifier la situation et la contravention ne sera pas établie. Le procès-verbal adressé au conducteur contient un formulaire de requête en exonération qui lui donne la possibilité de contester la contravention. Il devra l'envoyer à l'adresse indiquée sur le formulaire. L'infraction sera punie de 135 € d'amende et quatre points en moins sur le permis de conduire.

Source La Dépêche du Midi

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 23:52

Humour - Les avantages de la lune de miel

- Moi, dit le proprio d'un motel, je fais tout notre marketing autour des lunes de miel.

- Ah oui, pourquoi?

- Parce qu'avant, on recevait plein de jeunes qui faisaient un ram dam épouvantable. En plus ils démolissaient tout.

- Et maintenant?

- Avec la lune de miel, on ne les entend plus. Ils se font des câlins nuit et jour. C'est la paix totale

Le Pèlerin
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 23:17

Algérie - Société - Jeûne : Le «bras de fer» entre médecins et malades

Pour plus d’un milliard de musulmans à travers le monde, le ramadhan est un mois durant lequel on doit purifier son corps et soin esprit par le jeûne.

Durant ce sacré mois, on ne doit ni boire ni manger de l'aube jusqu'au crépuscule. Cependant, il est très dangereux de faire carême lorsque l’on est souffrant. Certains malades risquent leur vie en refusant de suivre cette indication. Est-ce une manière de mettre à l’épreuve leur foi ? Ou tout simplement un risque inconsidéré ?
Depuis quelques jours, les malades affluent pour avoir l’avis de leur médecin et tous ont la même interrogation : «docteur, puis-je jeûner cette année ?».   Faut-il se résigner à rompre le jeûne ou résister à l’épreuve en cas de maladie pendant le
ramadhan ? La question fait débat dans les hôpitaux et les cabinets de consultation privés, dans la mesure où certains malades refusent de prendre leurs médicaments, et mettent leur santé en danger. Pour le personnel soignant du service de diabétologie du CHU Mustapha, les malades souhaitant jeûner sont ceux qui posent le plus de problèmes.
«Il est assez difficile de les sensibiliser sur les dangers qu’ils encourent, car la plupart veulent vivre leur foi, et souffrent de ne pouvoir faire comme les autres musulmans», nous indique-t-on à l’hôpital. Il arrive que malgré l’avis du médecin, ils jeûnent tout de même.
Dans ce cas, ils ne prennent pas leurs comprimés, et refusent de s’alimenter, ce qui peut avoir des conséquences fâcheuses (complications,...) sur leur état de santé. «Ceux qui souffrent de diabète type 1 ou insulino-dépendant ne doivent en aucun cas jeûner surtout que les journées sont très longues. Il arrive cependant que des personnes diabétiques ne suivent pas nos consignes, et nous obligent à intervenir pour des cas d’hypoglycémie par exemple», ajoute le diabétologue.
Les autres malades qui jeûnent pendant le ramadhan doivent consulter régulièrement leur médecin et respecter les posologies réadaptées et autres indications médicales. Généralement, la prise de comprimés est répartie à raison de deux heures d’intervalle, une fois l’heure du f’tour. Cela se fait généralement en deux ou trois prises. Il est conseillé de respecter les prescriptions du médecin, mais surtout de ne pas faire bombance, afin d’éviter tout risque de complications.

Source Horizons Lamia Baïche.

Le Pèlerin

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