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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 00:46

Le Point G

 
Quelle est la différence entre une balle de golf et le point G?
Un homme passera deux heures à chercher sa balle de golf!
 
De la part d’une Correspondante
 
Le Pèlerin
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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 00:43

Le Curcuma – des effets thérapeutiques puissants

La grande majorité du curcuma provient de l’Inde. C’est un des ingrédients des célèbres «currys» leur donnant une couleur et odeur bien caractéristique. De la même famille que le gingembre, on utilise la racine et le rhizome pour leurs vertus médicinales.

La médecine ayurvédique (de l’Inde ancienne) utilise abondamment cette plante pour ses qualités dans les cas d’arthrite et autres inflammations, de même que pour les problèmes de vision. Au cours des vingt dernières années, l’efficacité du curcuma (erq esfar) dans le traitement des troubles digestifs et hépatiques a été confirmée par les études scientifiques.

Bienfaits  

L’élément actif du curcuma est connu sous le nom de curcumine, cet antioxydant serait plus actif que la vitamine E. Il semble avoir une grande variété d’effets thérapeutiques. Il protège des dommages causés par les radicaux libres par son effet puissamment antioxydant.


Arthrite:

Il réduit les inflammations, il serait même plus efficace que l’hydrocortisone, en réduisant le niveau d’histamine et probablement en augmentant le taux dans le sang de cortisone naturelle produite par les glandes surrénales. Il est aussi puissant que les anti-inflammatoires non stéroïdiens, et ne présente pas les effets secondaires nocifs. Au contraire, il agit comme protecteur hépatique.

Protecteur hépatique

Il protège également le foie contre un grand nombre d’agents toxiques. Des expériences effectuées sur des animaux confirment l’effet protecteur du curcuma contre les effets toxiques de certains médicaments ou substances dommageables pour le foie. Les personnes utilisant régulièrement des médicaments, notamment un usage fréquent d’acétaminophène ou autres analgésiques, de même que les personnes qui consomment régulièrement de l’alcool, devraient recourir au curcuma pour protéger le système hépatique.

Système cardiovasculaire

 Le curcuma peut aider à abaisser le taux de cholestérol dans le sang et il augmente la fluidité du sang en ralentissant l’agrégation plaquettaire. Cette double action lui confère donc des qualités protectrices du système cardiovasculaire.


Antibactérien

 Le curcuma possède des propriétés antibactériennes qui sont notamment utilisées en cuisine pour prévenir la putréfaction de la viande. Pour prévenir une infection, lors de blessure légère ou égratignure, on peut saupoudrer celle-ci de poudre de curcuma, après l’avoir bien nettoyée.

Parasites intestinaux

Des tests effectués en laboratoire ont confirmé l’efficacité du curcuma à combattre les protozoaires, justifiant ainsi son utilisation dans les cas de dysenterie.

Protection contre le cancer

Le curcuma fait partie de la liste de neuf aliments à consommer quotidiennement pour réduire de plus de 50% la possibilité d’apparition d’un cancer. Un rapport publié dans le Cancer Letters rapporte que le curcuma inhibe la croissance de lymphomes, tumeurs cancéreuses. Certaines études démontrent qu’il aide à prévenir le développement de tumeurs chez les animaux.
Utilisation : Il y a plusieurs façons de consommer le curcuma. Une des plus habituelles est dans la cuisine. Selon les spécialistes, le poivre noir augmenterait de 1000 fois l’absorption de la curcumine. On peut également le consommer sous forme d’infusion. Une cuillère à café de curcuma en poudre pour une tasse de lait ou mieux dans une boisson de soja. On peut également faire une infusion mixte de curcuma et de gingembre (skandjbir). Faire une décoction de cinq minutes d’un morceau de 2 centimètres de racine de gingembre et ensuite ajouter une cuillère à café de curcuma. Laisser infuser cinq minutes.

Source La Nouvelle république

 

Le Pèlerin

 

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 00:37

Tassili N’ajjer: aux sources des premières formes d’expressions artistiques et scripturaires signifiantes

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De plus en plus sont nombreux, aujourd’hui, les ethnologues, sociologues, linguistes et chercheurs de diverses disciplines qui se penchent sur l’étude des cultures traditionnelles populaires, allant jusqu’à vivre des années parmi les peuplades africaines, comme l’Anglais Jack H. Driberg (14 ans parmi les peuples du Soudan et de l’Ouganda) afin de recueillir les éléments oraux, entre autres, les plus divers de ce riche patrimoine ancestral, y compris ce qui a trait à l’archéologie, l’art pariétal, les peintures rupestres... etc.

Faut-il rappeler que «l’apparition du livre est liée aux supports de l’écriture», comme le note Albert Labarre dans son «Histoire du Livre» ? Parmi ces supports, «le plus ancien semble être la pierre, depuis les pictographies rupestres jusqu’aux stèles et inscriptions de l’ancien Orient et de l’Antiquité classique (...)». L’étude de ces «textes», revêtant une valeur documentaire évidente, a suscité la discipline de l’épigraphie, mentionne notre auteur dans son intéressante «Histoire du livre» (Collection Que sais-je ?, PUF, Paris 1970, Dahlab, Alger 1994). Discipline, entre autres, qui a permis d’explorer des univers artistico-culturels antiques inconnus jusqu’ici...

 Dans le cas de notre pays l’Algérie, un témoin à ce jour de ce monde antique ancestral enfoui n’est autre que l’immense plateau du Tassili N’Ajjer. Autrement dit cette forme ancienne, préhistorique, de discours émotionnel, «artistico-littéraire», à sa manière, des temps anciens, ou formes traditionnelles de communication artistique et spirituelle qu’est l’art protohistorique de l’écriture idéographique et pictographique des parois rocheuses antiques de l’immense plateau du Tassili des Ajjer. Car, ce majestueux musée préhistorique, à ciel ouvert, comme le qualifia son découvreur Henri Lhote, avec ses innombrables gravures rupestres, motifs constellés et fresques diverses, exprime à sa manière, en un riche langage iconographique, hautement coloré et élaboré, toute la panoplie des croyances, préoccupations, modes de vie et de pensée de notre ancêtre l’»Homo sapiens», nous dévoilant notamment son univers magico-religieux, émotionnel, artistico-artisanal, voire idéologique, éducatif, et mythologique surtout, inhérent à ce paradigme culturel et civilisationnel évanoui de l’ère protohistorique.

 Comme le souligne Julia Kristeva à propos du graphisme primitif en général, cet art pariétal est incontestablement porteur de sens langagier: «(...) pour nous, sujets appartenant à une zone culturelle dans laquelle l’écriture est phonétique et reproduit à la lettre le langage phonétique, il est difficile d’imaginer qu’un type de langage - une écriture - ait pu exister et existe aujourd’hui pour de nombreux peuples, qui fonctionne indépendamment de la chaîne parlée, qui soit par conséquent non pas linéaire (comme l’est l’émission de la voix), mais spatiale et qui enregistre ainsi un dispositif de différences où chaque marque obtient une valeur d’après sa place dans l’ensemble tracé. Ainsi, dans les grottes de Lascaux, on peut remarquer les rapports topographiques constants entre les figures des animaux représentés (...) D’après Leroi-Gourhan: «une part importante de l’art figuré relève de la «picto-idéographie», manière synthétique de marquage qui, tout en représentant des images (latin: pictus, peint, représenté), transmet une «conceptualisation», ou plutôt une différenciation et une systématisation irreprésentables («idée»). Ce type d’écriture n’est pas une simple transposition du phonétisme et peut-être même se construit de façon tout à fait indépendante de lui, mais elle ne constitue pas moins un langage» [...]. De tels dispositifs spatiaux semblent constituer le support graphique matériel, et par conséquent durable et transmissible, de tout un système mythique ou cosmique propre à une société donnée, on pourrait dire que ces graphismes mi-écriture mi-représentation «artistique», magique ou religieuse, sont des mythogrammes. D’autre part, «la multi-dimensionnalité» de ces graphismes s’observe dans nombre d’écritures non alphabétiques, comme en Egypte, en Chine, chez les Aztèques ou les Mayas. Les éléments de ces écritures [...] peuvent être considérés comme des pictogrammes ou des idéogrammes simplifiés, dont certains obtiennent une valeur phonétique constante [...]. Telle est l’écriture hiéroglyphique égyptienne, dans laquelle chaque pictogramme a une portée phonétique [...] (Julia Kristeva in «Le langage cet inconnu», Ed.. Seuil, Paris 1974).

 On peut citer également en guise d’exemple de ces «écritures ancestrales», celle des Australiens Churingas qui traçaient de façon abstraite les corps de leurs ancêtres et leurs divers environnements. D’autres trouvailles paléontologiques confirment la thèse selon laquelle les premières écritures marquaient le rythme et non la forme d’un processus où s’engendre la symbolisation, sans devenir pour autant une représentation. Autrement dit, ces «représentations humaines» qui perdent leur caractère «réaliste» et deviennent «abstraites», construites à l’aide de triangles, de carrés, de lignes, de points, comme sur les parois du Tassili ou des grottes de Lascaux, constituent l’ébauche d’un langage iconographique préstructuré.

 Abondant dans ce sens, le chercheur suédois en arts dramaturges, George Cristea, écrira à propos des gravures rupestres du Tassili:» Chaque rocher gravé et chaque paroi de grès peinte représente une page d’un ouvrage où des maîtres de la préhistoire inconnus ont inscrit, en l’absence de l’alphabet, par des images, la chronique souvent bouleversante de leur vie quotidienne» (in: Eléments de manifestation dramatiques dans le Sahara mésolithique et néolithique, éditions ILVE université d’Oran, Algérie 1990). Ce qui semble évident c’est l’utilisation de ces images, motifs - signes et figures symboliques, entre autres, comme éléments langagiers, ou supports pédagogiques, servant à des cérémonies de chasse (pratique de la simulation tel qu’on simule l’action virtuellement de nos jours sur nos ordinateurs ?) ou qui sont utilisés pour des rituels religieux, et initiations éducatives, sexuelles notamment, comme le suggère la présence de points de scarifications sur des figures féminines (site de Aourent). D’autres corpus de motifs suggèrent des cérémonies magiques ou des festivités organisées de mains de maître, à la manière des grands spectacles chorégraphiques modernes !...

 Nous avons un exemple similaire probablement de ces peintures rupestres antiques dans le Wezda du Zimbabwe, et à propos desquelles la chercheuse Jacqueline Roumeguere-Eberhardt note: «(...) les animaux si abondants sur cette paroi représentent les groupes totémiques et la morphologie, connotant tous les grands événements historiques tels que batailles, alliances (véritable apprentissage de récits d’événements à lire (...) à travers cette sténographie symbolique, support d’un savoir détenu par les gardiens des traditions et que possède également l’instructeur spécialisé dans l’enseignement de cette histoire» (in Le signe du début de Zimbabwe, Ed. Publisud, Paris 1980).

 Ce qui semble montrer clairement que le graphisme imagé, ou les motifs, signes, figures ou tout autres formes d’expression symbolique - ou idéographique, étaient utilisés dès l’aube de l’humanité à des fins pédagogiques, rituelles, sociales, magico-religieuses... etc., lors des cérémonies d’initiations dans les sanctuaires consacrés. On pourrait citer à côté de cette forme d’écriture antique tassilienne, l’écriture africaine ancestrale «N’sibidi» ou celle aztèque des Mayas, et autres formes hiéroglyphiques surgies après, qui narraient le vécu complexe de nos ancêtres «primordiaux» (convient-il de dire et non pas primitifs, car ayant été les grands initiateurs de la civilisation souvent ignorés) tout comme on pourrait évoquer le legs culturel de ce langage ancestral du tatouage corporel qu’on retrouve un peu partout à travers le globe et dont les signes ou motifs singuliers «identificatoires» ( ?) picotés sur les corps témoignaient vraisemblablement du symbole totémique d’appartenance tribale, clanique, patrilinéaire ou matrilinéaire... le motif-signe servant de la sorte de moyen de repère et d’identification, de balisage du tissu social, c’est-à-dire de moyen langagier qui servait tout autant pour d’autres formes d’expression et de communication.

 «Bien avant l’apparition de l’écriture, l’art visuel véhiculait la mémoire de l’homme; et il en est toujours le dépositaire», écrit Emmanuel Annati (un des meilleurs spécialistes mondiaux dans ce domaine), dans son récent ouvrage «Aux origines de l’art» (Ed. Fayard, Paris 2004), observant par ailleurs, que l’art qui préexistait à l’apparition de l’écriture a engendré celle-ci, puis a accompagné les développements du langage et de la technique jusqu’à nos jours... «L’art révèle l’essence des processus cognitifs de l’esprit humain. Le comprendre, c’est comprendre la société qui l’a produit, et plus encore l’homme», conclut E. Annati. C’est à partir de trois catégories de signes repérées dans les arts, abstraits et figuratifs, de l’homme préhistorique et tribal (les pictogrammes, les idéogrammes et les psycho-grammes) que les explorateurs décryptent, généralement, ces «processus cognitifs». Les thèmes les plus souvent privilégiés par ces modes d’expression, et qu’on retrouve un peu partout à travers les sites de gravures rupestres du globe, concernent les préoccupations liées à la nourriture, le territoire et la sexualité. Ces représentations véhiculent incontestablement des «messages», nous dit Emmanuel Annati, et en plus des préoccupations matérielles, des «révélations spirituelles», comme le témoigneraient vraisemblablement, ce que d’aucuns ont qualifié de «Sixtine de la préhistoire» de Lascaux, ou les détails témoignant de l’existence d’une riche mythologie du plateau du Tassili N’Ajjer d’Algérie.

 Notons également ce qu’écrit Albert Labarre à propos des origines du livre, en rappelant notamment que c’est seulement «entre le IXème et le IVème millénaire avant notre ère que l’écriture s’est constituée. On peut considérer comme une démarche préliminaire l’art rupestre des hommes de l’époque glaciaire, dans lequel l’image devient peu à peu signe par la schématisation. Puis cette image-signe évolue; de la pictographie naissent tous les vieux systèmes d’écriture: cunéiformes sumériens, puis mésopotamiens, hiéroglyphes égyptiens, créto-minoens, hittites, caractères chinois; c’est le stade des idéogrammes où les représentations ne suggèrent plus seulement des objets, mais aussi des idées abstraites. Dans une étape postérieure, l’écriture s’accorde peu à peu au langage pour aboutir aux signes phonétiques qui sont des symboles de sons: il y a d’abord les systèmes où chaque son correspond à un signe (aux Indes par exemple), puis des systèmes syllabiques, enfin des écritures consonantiques qui se développent à travers le Moyen-Orient pour aboutir à l’alphabet, en Phénicie, peut-être dès le XVIème ou le XVème siècle avant J.-C. Au IXème siècle avant J.-C., les Grecs adoptent l’alphabet phénicien, y ajoutent les voyelles et ordonnent l’écriture de la gauche vers la droite: c’est de cet alphabet que sont issus l’alphabet latin et les alphabets modernes» (in Histoire du livre, chapitre 1, p.7, collection «Que sais-je ?», PUF, Paris 1970, Dahlab, Alger 1994).

 Cette «écriture pictographique» antique reflétait ainsi, à sa façon, selon son mode d’expression spécifique recourant au signe iconographique, pictographique ou idéographique, divers aspects du vécu de nos ancêtres que des recherches suivies permettront, un jour peut-être, d’en dévoiler l’extraordinaire richesse enfouie en ce vaste patrimoine culturel et artistique préhistorique, notamment le symbolisme ayant trait au totémisme qui y prévalait comme le laissent suggérer nombre de figures pariétales. Ce qui permettra également de mieux identifier les peuplades et tribus autochtones, ou les premiers ancêtres d’aspect négroïde selon les anthropologues, ou la préhistorienne algérienne Malika Hachid qui, dans ses recherches méritoires, évoque ces héros civilisateurs du Maghreb d’origine subsaharienne, c’est-à-dire noire africaine, issus d’une brillante civilisation négro-africaine au Sahara, cinq mille ans avant les pyramides ! Autochtones négroïdes primordiaux attestés par des scientifiques et auxquels ont succédé les Berbères, et c’est surtout avec ces derniers que le Maghreb est entré dans l’Histoire: chaotique à ses débuts, mais qui se devait se fondre dans la grande épopée du monde antique, médiéval et au-delà par la suite, et qui vit s’interpénétrer et se féconder l’Africanité, l’Amazighité, l’Arabité-Islamité et la Méditerranéité, paramètres culturels-identitaires diversifiés et convergents, ou à la fois distincts et complémentaires constitutifs de l’Algérianité en son devenir synthétique évolutif historique, accoucheur de cette synthèse historique de l’unité dans la diversité consacrée de la culture plurielle mosaïcale homogénéisée de l’Algérie, soit la RADP ou la République Algérienne Démocratique et Populaire: dénomination géniale des historiques prévenants, qui renvoie justement à toute une orientation moderne, ouverte et pluraliste, aux antipodes des partis pris déviants des cultures sectaires, chauvines, extrémistes ou impopulaires des uns et des autres égarés de l’histoire, cultivant sournoisement ou inconsciemment les germes de la discorde, de l’exclusion et de l’exil forcé, intérieur ou extérieur, des compétences nationales ou forces juvéniles d’un pays plein de promesses, de confraternité et de prospérité citoyenne générale pourtant !

 

 

Source Le quotidien d’Oran

 

Le Pèlerin

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 00:30

Algérie: Métro d’Alger: C'est pour quand?

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La mise en service des autres stations se fera graduellement, en fonction de l’état d’avancement des travaux. Après la mise en service du métro, les voyageurs auront la possibilité de parcourir la distance allant de la station Haï El Badr à la Grande-Poste en moins de quatre minutes.

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La mise en service du métro d’Alger aura lieu en décembre 2008 et concernera en premier lieu le tronçon Haï El Badr, cité Mer-et-Soleil, cité Amirouche vers les Fusillés, selon l’Entreprise du métro d’Alger (EMA). « La mise en fonction partielle du métro, à savoir le tronçon Haï El Badr, cité Mer-et-Soleil, cité Amirouche et les Fusillés, aura lieu en décembre, après un essai technique qui aura lieu juste avant son lancement officiel », a déclaré, la responsable de la communication de l’EMA, Mme Rachida Amirouche. L’ EMA avait annoncé, le 15 août 2007, la mise en service de la première ligne du métro en septembre 2008. Une ligne qui compte dix stations (Tafourah, Khelifa Boukhalfa, 1er Mai, Aïssat Idir, Hamma, Jardin d’essais, les Fusillés, cité Amirouche, Mer-et-Soleil et Haï El Badr) sur une longueur de 9,1 km.
Ainsi, la mise en service annoncée par Mme Amirouche ne sera que partielle et concerne seulement le tronçon allant de Haï El Badr aux Fusillés. La même responsable a indiqué que la réception des rames, qui sont construites en Espagne, aura lieu le « premier semestre » de cette année et doivent être fournies par le groupement constitué des entreprises françaises Siemens et Vinci-construction ainsi que de l’espagnole CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles).
L’EMA avait signé en janvier 2006 avec le groupe Siemens-Vinci et CAF le contrat portant sur les équipements fixes, le matériel roulant et les aménagements intérieurs des stations. Il s’agit d’un contrat d’équipement de la ligne n°1 allant de Tafourah à Haï El Badr, dont le coût est de 35 milliards de dinars (300 millions d’euros pour la partie devises étrangères et 4 milliards de dinars non convertibles). Il s’agit également de l’acquisition de 14 rames, de l’installation de la signalisation à base numérique, de 23 escaliers mécaniques et des postes de commande centralisés. Mme Amirouche a fait savoir également que la mise en service des autres stations se fera « graduellement », en fonction de l’état d’avancement des travaux. Le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, avait déclaré que le métro d’Alger qui coûtera à l’Etat quelque 65 milliards de dinars (dont 30 milliards de dinars pour le creusement des tunnels), est la pièce maîtresse du plan de développement des transports de la capitale 2005-2009.
Trois extensions seront mises en service en 2009 dont deux relieront Haï El Badr à El Harrach et Aïn Naâdja, tandis que la troisième reliera la Grande-Poste à la place des Martyrs. Quelque 150 millions de voyageurs devraient emprunter annuellement ce moyen de transport après sa mise en service. Ils auront la possibilité de parcourir la distance séparant la station Haï El Badr et la Grande-Poste en moins de quatre minutes.


source:Tunisie Affaire

 

Le Pèlerin
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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 00:06

Centre universitaire de Khemis Miliana

Espace électronique

Le département des sciences juridiques et administratives de Khemis Miliana organise depuis hier, et durant deux jours, le premier colloque national sur la problématique de l’internet et le système juridique.

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Plusieurs participants, venus des universités du pays, tenteront durant ce colloque de soulever les multiples problèmes liés à cet espace électronique particulièrement, ses aspects négatifs et le vide juridique entourant ce domaine. Un vide qui ouvre la voie à toutes sortes de dérapages et de dépassements dont les internautes sont les premières victimes. A l’ouverture du colloque en présence du wali, de El Hadj Titaouni chef du département des sciences juridiques, un intervenant se demande si on peut parler en Algérie de société électronique sachant, dira-t-il, que l’accès à la Toile demeure encore très limité. Toujours est-il que ce colloque contribuera sans doute à soulever des questions d’ordre juridique à même d’inciter le législateur à faire plus d’efforts pour combler le vide. Signalons enfin que les conférences animées le premier jour de cette rencontre ont suscité un grand intérêt de la part des étudiants.

Source El Watan

Le Pèlerin

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 00:46
Internet Explorer 8 en route vers les standards ?

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Quelques nouveautés sont au programme de la future version du navigateur. Mais l'apport majeur d'IE8, c'est sa mise en conformité aux normes du W3C. De quoi inquiéter Firefox 3 ?







C'est à l'occasion du Mix08 de Las Vegas que Microsoft a présenté la version d'Internet Explorer 8. Cette version bêta est destinée aux développeurs, et est disponible au téléchargement en ligne.

Selon Microsoft, cette version du navigateur devrait respecter les standards du W3C, être compatible avec HTML 5 et Ajax. Il faut dire que le concurrent le plus conséquent d'Internet Explorer, Firefox, gagne en popularité, et que la mise aux normes de l'outil Microsoft pourrait permettre de regagner quelques utilisateurs qui avaient délaissé cet outil, lassés par les problèmes d'affichage de certains sites. La nouvelle de la mise aux normes d'Internet Explorer a été bien accueillie dans le milieu professionnel.

Mais même si Firefox taille des croupières à Internet Explorer, ce dernier reste ultra-dominant en termes de parts de marché puisque trois internautes sur quatre utilisent encore le produit de Microsoft.

Quelques nouvelles fonctionnalités sont annoncées, comme la sauvegarde des onglets si le navigateur se bloque et des outils de sécurité anti-phishing avancés. Il faut cependant constater que ces innovations n'en sont que pour Microsoft puisque ces dernières sont déjà présentes dans les produits concurrents.

Autre nouveauté, les WebSlices, qui pourront permettre à l'internaute de suivre des services comme ceux de la météo ou d'eBay depuis un menu déroulant du navigateur. De même, une nouvelle fonctionnalité portant le nom d'Activities listera dans un menu contextuel les actions qu'il est possible de réaliser en sélectionnant une portion de contenu sur la page.

Pour finir, Dean Hachamovitch, le responsable d'Internet Explorer chez Microsoft, explique que ce nouveau produit sera plus rapide que ses concurrents. Côté esthétique, rien ne change ou presque par rapport à la version précédente.

Internet Explorer 8 s'annonce donc, s'il respecte ses promesses, comme un concurrent de Firefox 3, en attendant d'en savoir plus sur ce dernier.

Source JDN

Le Pèlerin

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 00:42

Mon père

Un bambin entre en courant dans un poste de police: 
- Venez vite, monsieur l'agent, il y a un salaud qui est en train de casser la gueule à mon père.
Le policier sort dans la rue et voit deux hommes en train de se battre. Se tournant vers le p'tit il dit:
- Je vais aller les séparer, lequel est ton père?
- Je l'sais pas encore: c'est justement pour ça qu'ils se battent..

De la part d’une Correspondante
 
Le Pèlerin
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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 00:19

Voyage au cœur des Zibans :

Le jour où Biskra a failli devenir un port sur mer
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Un projet totalement fou ! Une mer au nord du Sahara allant de Gabès jusqu'au cœur des Zibans. 

Une utopie dont on trouve le récit dans le dernier livre de Jules Verne publié, de son vivant, en 1905. Une œuvre gigantesque qui avait passionné, durant la deuxième moitié du XIXe siècle, la société savante, la classe politique, le gouvernement, le monde des affaires, mais qui finit par se noyer elle-même dans les sables du Sahara.

C'était un projet totalement fou ! Créer une mer au nord du Sahara en creusant un canal allant de Gabès, dans le Sud tunisien, jusqu’à Biskra. Cette idée, qui avait défrayé la chronique en 1990 lorsqu’elle fut médiatisée par le président d’un parti, aujourd’hui noyé par l’oubli, était en fait un très vieux projet colonial.

Elle fut émise pour la première fois par Georges Lavigne dans un article paru en 1869 à Paris dans la Revue moderne sous le titre «Le percement de l’isthme de Gabès». L’auteur avait alors proposé, ni plus ni moins, d’inonder le désert par le biais d’un canal dix fois plus court que celui de Suez.

«Le Sahara, dit-il, c’est le cancer qui ronge l’Afrique ; puisqu’on ne peut pas le guérir, il faut le noyer». Ce coup de gueule avait été publié quelques jours après l’inauguration par l’impératrice Eugénie, le 17 novembre 1869, du Canal de Suez, qui avait nécessité dix ans de travaux pharaoniques.

C’était l’ère de la démesure. Une mer intérieure en Afrique du Nord ne pouvait donc que susciter la fièvre dans les milieux savants de l’époque. Pendant une décennie, les débats firent rage parmi les techniciens et les érudits. Et l’on s’était mis aussitôt à éplucher les ouvrages anciens et à fouiller les sols.

 

Source La Nouvelle République

 

Le Pèlerin

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 00:07

Les jardins publics d'Alger laissés à l'abandon

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Le jardin d'essai était en cours de rénovation ces drniers temps...?


La capitale “ Alger la blanche ” voit sa situation se dégrader au fil des jours. Manque d’hygiène et d’entretien des lieux publics, constructions anarchiques et empiétement sur le domaine public constituent le lot quotidien de ses habitants.

Les espaces verts, censés être des lieux de détente, de repos et d’évasion, sont devenus des repaires de voyous ; de vagabonds et des lieux de debauche. Il arrive souvent que de paisibles citoyens y soient agressés et délestés de leurs biens. Ces jardins publics qui faisaient la fierté d’Alger et qui contribuaient à sa beauté il y a quelques années encore, dans lesquels des scènes de films cultes ont été tournées et cela pour leur beauté, sont à présent désertés par les familles et les personnes agées. Ces dernières préférant encore errer dans les rues plutôt que de tenter la mésaventure et le risque de s’y rendre. Ammi Kaki retraité se souvient: J’avais l’habitude de me rendre tous les matins au jardin de St-Raphaël situé sur les hauteurs d’Alger, mais depuis que j’ai été délesté de mon téléphone et du peu d’argent que j’avais sur moi, je me suis juré de ne plus remettre les pieds là-bas, ce n’est plus comme avant, nos jardins sont livrés à eux-mêmes et ce depuis l’Indépendance. Jadis, les balades en famille les week-ends étaient coutumières mais hélas notre société en a décidé autrement ". Ainsi la violence et le vandalisme sont monnaie courante dans ces lieux où drogués et SDF se côtoient. Ainsi peu à peu, ces lieux sont investis par ces individus inquiétants.

“ Que voulez-vous, on n’a pas où aller, il n’y a pas où aller, il n’y a ni stades ni forêts le seul grand jardin (Jardin d’éssai) a été fermé, ” nous dit un jeune homme rencontré sur place, “ c’est la faute de l’Etat qui n’a pas aménagé des lieux pour les jeunes afin de fuir la précarité,” martèle un autre.

Chacun s’adonne à une pratique, il y en qui se droguent, d’autres jouent au poker avec des mises. Le parc de la Liberté d’Alger en est le meilleur exemple, Fateh qui habite juste à coté nous dira que ce jardin est déserté par les familles et les enfants pour laisser place aux clochards et femmes aux mœurs légères. De prime abord, on est subjugué par le charme de ces lieux mais l’impression est de courte durée et on a vite fait de déchanter. Des personnes de tous âges s’adonnent à des beuveries et sous l’effet de l’alcool et des psychotropes viennent importuner les paisibles promeneurs. Il y a quelques années, ce jardin avait été fermé pour permettre de faire des travaux de réabilitation mais selon notre source, ces travaux se sont élevés à plus de 700 millions de centimes peine perdue et argent gaspillé, à peine rouvert les anciennes habitudes ont vite repris leurs droits et les voyous ont réinvesti les lieux.

Pourtant, il n’est pas difficile de mettre un terme à cette situation déplorable, pour peu que les services concernés mettent en place des gardiens, nous dira un citoyen. Le square Sofia situé à la Grande-Poste subit lui aussi le même sort. Là aussi, des sommes importantes ont été dépensées pour lui donner une nouvelle jeunesse, mais les choses n’ont pas pour autant changé. Comme pour les autres jardins, il constitue un refuge pour les jeunes oisifs et les marginaux. Les citoyens ne comprennent pas ce laisser-aller car, estiment-ils, il existe un arsenal juridique lequel, s’il était correctement appliqué, mettra fin à cette situation déplorable. " Presque, aucun autre jardin digne de ce nom n’a été construit après l’Indépendance, même l’entretien on n’arrive pas à l’assurer ", déplore un autre citoyen.

Alger souffre également d’un autre phénomène, à savoir le non-respect des règles d’urbanisme et les empiétements sur le domaine public, des kiosque salons de thé, des fast-food et autres commerces sont érigés sur des espaces publics avec une telle rapidité, ceci pour prendre de court les éventuelles plaintes des riverains. Un occupant d’une bâtisse située sur l’avenue Ahmed-Ghermoul squatte le trottoir depuis 2 ans pour une construction. On oblige les passants à marcher à même la chaussée, deux personnes ont été percutées par des voitures et cela dure toujours sans que les travaux avancent d’un pouce. Devant toutes ces situations, le citoyen s’interroge. Nombreux sont les habitants qui ne comprennent pas pourquoi on attribue des autorisations à des privés pour s’approprier le domaine public pour de surcroît défigurer l’esthétique de la ville ? Comment peut-on fermer les yeux face à de tels agissements ? Pathétique réalité pour ces lieux censés offrir une bouffée d’oxygène afin d’évacuer le stress et se ressourcer. Si on ne prend pas de mesures urgentes pour faire recouvrer aux lieux indûment occupés leur vocation originelle, Alger risque d’être défigurée à jamais.

Source
 La Dépêche de Kabylie

 

Le Pèlerin

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 00:01

Conseil d’association Union Européenne-Algérie

Evolution lente du dossier des visas

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L’Algérie veut passer à « une logique de partenariat » avec l’Union européenne (UE).

Le message est délivré par Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, qui a coprésidé une réunion nocturne du Conseil d’association, lundi 10 mars à Bruxelles. Ce conseil est censé évaluer l’application de l’accord d’association liant Alger à l’UE, entré en vigueur en septembre 2005. La réserve du chef de la diplomatie algérienne signifie-t-elle l’existence de bâtons dans les roues dans la mise en pratique de cet accord ? Car, comment expliquer que Mourad Medelci invite la partie européenne, dans une déclaration reprise par l’agence officielle APS, à sortir de « la logique commerciale ». L’accord d’association, qui a été négocié en secret sans l’avis des opérateurs économiques algériens, est aujourd’hui critiqué à Alger mais à voix basse. Les exportateurs algériens disent affronter des obstacles qui les empêchent de pénétrer le marché européen. En visite à Alger, début février 2008, Peter Mandelson, commissaire européen au Commerce, a estimé que l’accord d’association ne fonctionne pas suffisamment bien pour l’Algérie. « Je pense qu’il faudrait le revoir d’ici 2010 pour que l’Algérie puisse en tirer plus d’avantages », a-t-il déclaré. Venue en Algérie un mois plus tard, Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne aux Relations extérieures et à la politique de voisinage, a tenu un autre discours. « L’accord d’association avance bien. Les deux parties respectent leurs engagements, ce qui permet l’installation d’un vrai climat de confiance et facilite la coopération », a-t-elle déclaré. Qui croire alors, Peter Mandelson ou Benita Ferrero-Waldner ? Passons. La principale question qui préoccupe Bruxelles est l’énergie, considérée dorénavant comme un axe essentiel de coopération avec l’Algérie. Les deux parties ont engagé, selon les termes de Mourad Medelci, des discussions exploratoires avant d’établir un mémorandum d’entente sur l’énergie. Considéré comme « partenaire historique et fiable », l’Algérie est le troisième fournisseur de l’Union européenne en gaz naturel après la Russie et la Norvège. Après des hésitations qui ont duré plus d’une année, accentuant les inquiétudes européennes surtout après l’émergence du facteur instabilité né des réserves russes sur les fournitures en gaz au continent, les discussions doivent, théoriquement, entrer dans une phase active à partir d’avril prochain. Outre « la sécurité énergétique », seront abordées la distribution de l’électricité vers l’Europe (même si on ne connaît pas exactement les capacités algériennes en la matière) et la promotion des énergies renouvelables. « Nous attendons des partenaires européens une assistance pour aller dans le sens de la préparation de l’Algérie à l’après-pétrole, car nous sommes concernés, comme tous les pays, par la promotion des énergies renouvelables », a précisé Mourad Medelci, cité par l’APS.

Interconnexion des réseaux d’énergie

Dans ce domaine, un projet de coopération avec l’Allemagne vient d’être lancé, notamment en matière d’énergie solaire. Leader mondial, l’Allemagne est disposée à aider l’Algérie à développer les énergies renouvelables. Tout dépend de la vision stratégique qu’a Alger pour ce secteur encore méconnu. L’interconnexion des réseaux d’énergie est l’un des principaux dossiers développés par le groupe informel des 5+5 qui regroupe l’Espagne, la France, l’Italie, Malte et le Portugal et les cinq pays du Maghreb. C’est également l’un des points figurant dans le projet du président français Nicolas Sarkozy de créer une Union méditerranéenne. La circulation des personnes a été le deuxième thème discuté lors du conseil d’association. Le chef de la diplomatie algérienne a estimé que l’amélioration des conditions de délivrance des visas aux Algériens n’est pas suffisante. Il a parlé toutefois de « progrès » concernant, entre autres, l’attribution moins lente – mais sélective – des visas, la décentralisation de l’examen des dossiers de demande et la suppression de la consultation des membres de l’espace Schengen avant d’accorder un visa (cette condition avait été introduite par l’UE à cause de la situation sécuritaire en Algérie au milieu des années 1990). « La facilitation des visas est la question nationale en Algérie, nous le savons et le comprenons parfaitement. L’UE a déjà accompli un pas important, demandé de longue date par l’Algérie, avec la suppression des consultations préalables. C’est une avancée appréciable », a déclaré Benita-Ferrero Waldner au Quotidien d’Oran avant sa dernière visite à Alger. Elle a souligné qu’un travail se fait actuellement pour améliorer les conditions d’octroi des visas de courte durée pour les officiels, les hommes d’affaires, les étudiants et les chercheurs. L’UE associe la question des visas à celle de la réadmission (retour des migrants clandestins dans leur pays d’origine). Sur ce point, Alger souhaite que les démarches économiques et humaines aillent ensemble. « Une cohérence à laquelle ne sont pas encore parvenues les deux parties », a regretté Mourad Medelci, disant que des accords de réadmission fonctionnent déjà avec certains pays européens. A Bruxelles, on estime que les deux parties doivent suivre « une approche pragmatique » aux fins de trouver « un point d’équilibre » entre leurs attentes réciproques. Benita-Ferrero Waldner considère la facilitation des visas comme « un aspect-clé » de la politique européenne de voisinage (PEV). Politique que l’Algérie refuse pour l’instant, souhaitant une meilleure application de l’accord d’association. Lors d’une précédente visite à Bruxelles, en novembre 2007, Mourad Medelci avait évoqué la question du flux migratoire et ses liens avec la mobilité. Alger et Bruxelles s’étaient entendus sur une approche intégrée qui prendrait concomitamment en compte la coopération en matière de lutte contre l’immigration illégale et la facilitation des procédures d’octroi des visas. Alger cite les exemples du partenariat liant l’UE à la Russie et à l’Ukraine. Cela dit, le phénomène des harraga affaiblit considérablement la position de l’Algérie dans ce dossier. L’Algérie n’est pas seulement un pays de transit mais un pays d’émission de migrants clandestins, ce qui complique les choses. A noter enfin que la coopération en matière de lutte contre le terrorisme (échange de renseignements) a été évoquée lors du conseil d’association.

Source el Watan

Le Pèlerin

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