Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
  • Contact

De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

Recherche

Archives

13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 07:23

Fonction publique L'Etat sonne le rappel des salaires

undefined

 

Qualifiée de «révolutionnaire» par le ministre de la Communication M. Abderrachid Boukerzaza, la nouvelle loi organique portant élaboration des lois de finances, présentée en conseil du gouvernement hier, comporte pas moins de 90 articles, a déclaré le ministre des Finances, Karim Djoudi.

Intervenant lors de la conférence de presse hebdomadaire qu'organise le département de la communication au CIP après chaque conseil du gouvernement, Karim Djoudi a affirmé que la nouvelle loi accorde plus de liberté aux gestionnaires des deniers publics (les ministres notamment), mais qu'en parallèle leur responsabilité est plus grande et plus accrue. «Les gestionnaires disposent d'une plus grande liberté mais aussi d'une plus grande responsabilité», a indiqué le ministre des Finances en soulignant que la loi, adoptée en conseil du gouvernement, oblige aussi les gestionnaires de l'argent public à des résultats probants. La nouveauté aussi dans le nouveau dispositif, c'est que les départements ministériels peuvent, avant l'élaboration de la loi de finances, faire des recommandations pour notamment la réalisation de tel ou tel projet, ce qui n'était pas le cas auparavant où l'on se contentait de «dispatcher» les budgets sur la base des bilans de fin d'année. Les départements ministériels ont ainsi toute latitude de présenter un programme pluriannuel avant l'élaboration de la loi de finances. Mais ce qui a été qualifié de «révolutionnaire» dans cette loi par le ministre de la Communication qui présentait, avant Karim Djoudi, ce qui a été discuté en conseil du gouvernement, c'est les larges prérogatives accordées aux députés pour le contrôle des finances du pays.

Sans trop donner de détails là-dessus, le ministre des Finances a déclaré que grâce au nouveau dispositif, le contrôle parlementaire sur les deniers publics se voit ainsi largement renforcé. «Ces mesures ont été revendiquées depuis plusieurs années par les parlementaires», a rappelé pour sa part Abderrachid Boukerzaza en annonçant que désormais des «mécanismes importants» sont prévus dans la loi pour le contrôle de l'argent public par les deux chambres parlementaires. Selon le premier argentier du pays, les nouvelles mesures adoptées en conseil du gouvernement entrent également dans le cadre de la modernisation du système financier algérien. Ceci étant, Karim Djoudi n'écarte pas cependant l'éventualité de la promulgation de lois de finances complémentaires, quand cela, dit-il, s'avèrera nécessaire. Interrogé par ailleurs sur la nouvelle grille des salaires, le ministre des Finances a indiqué que son entrée en vigueur commence ce mois de mars et se poursuivra durant le mois d'avril pour les catégories inférieures (de 1 à 6) qui ont bénéficié d'une prime forfaitaire complémentaire instaurée en application d'une instruction présidentielle visant à soutenir les salaires de ces catégories. Le montant prévisionnel de cette hausse des salaires de la fonction publique s'élève à 166 milliards de dinars, a annoncé M. Djoudi. Concernant le gel de la privatisation du CPA, le ministre des Finances explique que la décision fait suite à la crise de l'immobilier aux USA qui a, a-t-il déclaré, une influence directe sur l'économie mondiale. «Nous allons réfléchir à la stratégie à suivre», conclut-il.

A noter que le conseil du gouvernement a adopté également hier un projet de décret exécutif fixant les modalités de constatation de la propriété foncière, comme il a entendu en première lecture un projet de loi sur le mode d'exploitation des propriétés agricoles (EAC et EAI). Enfin, questionné sur le kidnapping des deux touristes autrichiens en Tunisie, le ministre de la Communication a souligné que les autorités sont en train d'enquêter sur cette affaire.

Source El Watan

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 00:56

Le portail de la sécurité informatique voit le jour


undefined

Le (SGDN) et la Direction du développement des médias (DDM) ont lancé,LE le portail de la sécurité informatique. Objectif du site : sensibiliser les PME et le grand public aux vols de données, au spam, au phishing, bref, à toutes les attaques dont ils peuvent être les victimes. Le budget de ce portail a été d'environ 400 000 euros.

 

Source JDN

 

Partager cet article
Repost0
13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 00:36
Beignets de bananes

 

4 personnes


Préparation : 10 mn
cuisson : 5 mn

 

Ingrédients :


4 bananes ; 120 g de farine ; 1 œuf ; 1 cuillère à soupe d’huile ; 1 cuillère à soupe de sucre ; 1 dl de bière ; huile de friture ; sel

Réalisation :

Préparation

 

Versez la farine dans une terrine, faites un puits ajoutez une pincée de sel, le sucre, l’huile, mélangez et versez la bière peu à peu en continuant à mélanger. Laissez reposer pendant 30 minutes.

Faites chauffer l’huile de friture.

Pelez les bananes, coupez-les en deux. Plongez-les dans la pâte à beignets puis dans la friture. Retirez les beignets avec une écumoire dès qu’ils sont dorés. Déposez-les dur un papier absorbant, puis sur le plat de service. Accompagnez de sucre en poudre.

 

 

 

Source : Seniorplanet

 

Le Pèlerin

 

Partager cet article
Repost0
13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 00:25

Sexualité – Les Français se sont ils émancipés ?

undefined

L'érotisation de la société au travers des différents médias ou de la publicité a-t-elle eu des conséquences sur l'évolution des comportements sexuels des Français ? Age moyen de la "première fois" en baisse pour les garçons et les filles, diffusion de la contraception ou encore légalisation de l'avortement... L'Internaute revient sur les changements constatés dans la sexualité des Français.

 

La "première fois"

La sexualité est partout. Des écrans de cinéma aux panneaux publicitaires, des ondes radios aux messages de prévention du ministère de la Santé, le sexe fait désormais partie de la sphère publique. Cette évolution a-t-elle eu un impact sur la sexualité des jeunes adultes ? L'âge du premier rapport sexuel en a-t-il été bouleversé ?

Les Français et les Françaises ont leur première expérience sexuelle en moyenne à 17 ans et demi.

Une première fois de plus en plus égalitaire

Selon une enquête publiée en mars 2007 et menée conjointement par l'Inserm et l'Ined, l'âge moyen du premier rapport sexuel a, contrairement à certaines idées reçues, peu changé ces 30 dernières années. Le véritable changement est le rapprochement de l'âge du premier rapport sexuel des femmes, 17,6 ans, de celui des hommes, 17,2 ans. A noter cependant, les femmes "sexuellement actives" d'aujourd'hui sont plus jeunes de trois ans qu'en 1950, un changement rapide ayant eu lieu durant les années 1960.

Si, en Europe aussi, la tendance est la baisse de l'âge de la première fois, Michel Bozon, chercheur à l'Ined, distingue deux modèles de sexualité. Dans les pays d'Europe du Sud, comme le Portugal et la Grèce, il existe "une différence de calendrier" entre les hommes et les femmes. Ces dernières commencent leur initiation sexuelle plus tardivement que leurs partenaires, la tradition culturelle voulant que la jeune femme conserve sa virginité jusqu'au mariage. A l'inverse, dans les pays du Nord, l'initiation sexuelle est dite "égalitaire" entre les hommes et les femmes, puisque l'âge moyen du premier rapport sexuel est le même. Pour Michel Bozon, les comportements sexuels en France, proches des pays latins dans les années 1950, se sont donc rapprochés de ceux des pays nordiques au XXIe siècle.

Une première fois protégée

L'enquête révèle aussi que les comportements ont évolué. Le premier rapport sexuel est devenu un acte réfléchi, où la contraception a une grande importance. 90 % des femmes et des hommes ont déclaré avoir utilisé un préservatif et/ou un autre moyen de contraception lors de leur premier rapport sexuel. En 1987, ils n'étaient que 8 %. Un bond important qui s'explique notamment par la prise de conscience et les mises en garde sur les dangers du sida.

Autre évolution importante : aujourd'hui, le premier partenaire sexuel n'est que rarement le premier conjoint. 6 % seulement des hommes de 20 à 24 ans vivent en couple avec leur première partenaire, contre 20 % des femmes.

Une constante est enfin à noter : la différence de perception de la "première fois" entre filles et garçons n'a pas vraiment changé. Les jeunes femmes continuent d'associer fortement sexualité, amour et vie conjugale. A l'inverse, 57 % des hommes de 18 à 24 ans considèrent qu'il est possible d'avoir des rapports sexuels avec quelqu'un sans l'aimer (contre 28 % de femmes).

Education sexuelle : est-ce plus facile d'en parler ?

A la découverte des dessous du baiser, les préados de 9 à 14 ans trouvent des réponses à leurs questions à l'exposition de la Cité des sciences

Que signifie "faire l'amour" ? Pourquoi mon corps change ? Qu'est-ce qu'un préservatif ? Toutes ces questions se bousculent dans la tête des pré-adolescents. Et c'est souvent avec embarras que les parents essayent d'y répondre. Depuis 1973, date à laquelle l'éducation sexuelle entre officiellement dans les programmes scolaires, les enseignants relayent les parents pour expliquer la sexualité aux ados. Mais est-il plus facile aujourd'hui, dans une société plus libérée, d'aborder ces questions ? Et qui est le plus à même d'y répondre ?

La sexualité dans l'école

En 2001, la loi relative à l'interruption volontaire de grossesse et la contraception prévoyait une refonte des programmes d'éducation sexuelle dispensés au cours de la scolarité. Auparavant, elle était prévue pour les classes de quatrième et de troisième.

A partir de 2003, la sexualité est abordée dès le primaire. Les petits écoliers abordent des sujets tels que le respect entre homme et femme ou la lutte contre les préjugés masculins et féminins. Ensuite au collège et au lycée, au-delà de la biologie de la reproduction, les élèves sont sensibilisés aux méthodes de contraception et à la prévention des maladies sexuellement transmissibles (MST). Un projet ambitieux, mais les moyens mis à la disposition des enseignants ne sont pas à la hauteur. Syndicats et associations de professeurs soulignent le manque de supports et de formations pour élaborer leurs cours.

"Zizi sexuel l'expo" fait débat

Si parents et enseignants se trouvent parfois dans l'impasse pour expliquer la sexualité aux plus jeunes, qui peut le faire ? Et pourquoi pas Titeuf ? Le héro de la BD éponyme créée par Zep se pose les mêmes questions que tous les préados. Surfant sur le succès du "Guide du Zizi sexuel" (dérivé de la BD), la Cité des sciences à Paris a décidé de s'en inspirer pour réaliser "Zizi sexuel l'expo". "Tunnel du coup de foudre", "amouromètre", "essoreuse à langue", "course à l'ovule"… A travers ces installations, appelées "manips", les 9-14 ans s'amusent en obtenant des réponses à leurs questions sur l'amour et la sexualité. Cette exposition événement, inaugurée en grandes pompes au mois d'octobre 2007 par la ministre de la Culture Christine Albanel, est une réussite en termes de fréquentation : plus de 100 000 visiteurs à ce jour, dont 18 000 enfants venus avec leur classe.

Pourtant l'expo fait débat. L'association SOS Education a lancé une pétition pour appeler les parents à se mobiliser contre le "Zizi sexuel". Les auteurs de la pétition n'hésitent pas à employer des termes très forts comme "corrompre les enfants", "le vase de la pureté se brise" et conclue sur "nous devons nous mobiliser pour protéger nos enfants de la pieuvre du sexe cru". Mais l'expo ne désemplit pas : cars scolaires et familles continuent d'affluer. Et les témoignages des enfants sont tous largement positifs, relevant à la fois l'humour et les bonnes informations véhiculées par l'exposition. SOS Education et la Cité des sciences s'accordent toutefois sur un point : c'est aux parents que revient la responsabilité de prendre le temps d'aborder les problèmes de la sexualité avec leurs enfants. Mais pas d'inquiétude : magazines féminins et à destination des parents publient de manière récurrente des dossiers pratiques et les conseils de pédopsychiatres sur la meilleure façon de le faire.

 

La contraception est-elle toujours tabou ?

L'enquête sur le "Contexte de la sexualité en France" publiée en 2007 révèle que les femmes apparaissent plus libérées et épanouies dans leur sexualité. Une évolution qui s'explique en partie par les progrès des méthodes de contraception et leur diffusion. Trente ans après sa légalisation (loi Neuwirth de 1967), la contraception s'est généralisée et est entrée dans les mœurs des Français.
Pilules et préservatifs sont les moyens de contraception les plus utilisés par les Français

Une contraception largement répandue

Dans la dernière enquête du Baromètre Santé de 2005, parmi les personnes âgées de 15 à 54 ans, 7 sur 10 ont déclaré "faire quelque chose pour éviter une grossesse" lorsqu'elles ont des relations sexuelles. Les jeunes (15-24 ans) sont ceux qui ont le plus recours à un moyen de contraception (85,1 %), suivis des 25-44 ans (76,6 %) et des 45-54 ans (50,2 %).

A l'occasion de la campagne "Choisir sa contraception" en octobre 2007, une étude BVA diffusée par le ministère de la Santé révèlait que 58 % des Françaises avaient choisi la pilule pour ne pas avoir d'enfant, et 71 % d'entre elles étaient des jeunes femmes de 21 à 30 ans. La stérilisation à but contraceptif, qui est très répandue aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique latine et en Asie, se pratique très peu en France (moins d'1 %).

La contraception : sujet tabou ?

Pourtant, si la contraception s'est généralisée en France, l'enquête montre aussi que de nombreuses idées reçues persistent dans l'imaginaire des Français, surtout chez les plus jeunes. Manque d'information, lacunes dans l'éducation sexuelle dispensée au collège et au lycée… Encore un quart des Français et 34 % des 15-20 ans pensent ainsi que la pilule peut rendre stérile. 53 % croient qu'une femme ne peut pas tomber enceinte si un rapport sexuel a eu lieu pendant ses règles et 64 % qu'il existe des jours sans aucun risque de grossesse, identifiables en surveillant le cycle féminin. Des représentations erronées qui s'expliquent par une gêne persistante à parler de sexualité et de contraception. Si les moyens contraceptifs sont de plus en plus utilisés, les connaissances autour de la contraception se seraient donc mal diffusées, et pour les Français, elle resterait un sujet tabou.

L'avortement, un paradoxe français

Sur la question de l'avortement, la France se trouve dans une situation paradoxale. En 1974, l'avortement était autorisé par le législateur avec l'idée que la contraception ferait de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) un recours exceptionnel. Mais si le taux de diffusion de la contraception est l'un des plus élevés d'Europe, le nombre d'IVG, un peu plus de 200 000 par an, n'a pas diminué. Il augmente même dans certaines tranches d'âge. Comment alors expliquer ce paradoxe ?

Pour une maternité choisie

Promulguée il y a 32 ans, la loi Veil traduisait l'évolution de l'opinion publique sur le droit des femmes à disposer de leur corps et à choisir la maternité. La stabilité du nombre d'IVG n'est pas à chercher dans l'échec de la contraception, mais dans la hausse de la propension à recourir à l'avortement en cas de grossesse non désirée. En 1975, sur 10 grossesses non prévues, 4 étaient interrompues. Aujourd'hui, elle l'est dans plus de 6 cas sur 10.

Les Françaises sont passées d'un modèle de maternité sous contrainte à celui de maternité choisie. Etudes, travail, relation amoureuse… L'enfant est aujourd'hui "programmé" pour arriver au bon moment et dans un contexte stable. Le taux d'IVG atteint d'ailleurs son maximum pour les femmes âgées de 20 à 24 ans (27,4 ‰) et décroît par la suite.

Des réticences

L'avortement n'est pas pour autant une pratique banalisée et reste pour la grande majorité des femmes une étape éprouvante. Pour certaines, l'IVG relève même d'un véritable parcours du combattant, dû en partie à l'absence d'accompagnement dans les démarches. Aujourd'hui encore, les capacités d'accueil sont insuffisantes en France et ne cessent de se restreindre : entre 1999 et 2005, 50 centres IVG ont fermé sur 176. Entre 3 000 et 5 000 femmes sont ainsi obligées d'avorter à l'étranger.

En 2005, une enquête réalisée par la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS) a montré qu'une demande de prise en charge d'IVG sur deux était refusée. Les motifs rapportés les plus fréquents étant : le manque de rendez-vous disponibles, la prise en charge impossible au-delà de 10 semaines de grossesse, ou la réticence du personnel médical qui invoque la clause de conscience. Si dans les années à venir les femmes n'ont pas à craindre une remise en cause de leur droit à l'avortement, la dégradation de sa prise en charge risque, à terme, de poser des problèmes.

Contraception : avez-vous la bonne méthode ?

Pilule, stérilet, implant... Les modes de contraception sont nombreux. Etes-vous sûre d'avoir trouvé la méthode qui vous convient ? Enquête, interview et témoignages.

 

Source : L’Internaute

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 00:24

Prostitution - Sept personnes arrêtées à Fouka

undefined

 

Sept personnes, dont 3 femmes, inculpées dans une affaire de création de lieu de débauche dans un bungalow situé à la plage Colonel Abbes à Fouka (w. Tipasa), ont été présentées et mises sous les verrous en attendant leur comparution devant les juges.
«C’est suite à des renseignements fournis par des citoyens que des éléments de la gendarmerie nationale relevant de la compagnie de Koléa, munis d’un mandat de perquisition, ont procédé, tôt le matin de la journée de vendredi, à l’arrestation de quatre hommes et de trois femmes», précise le commandant Ali Rouane, chef d’état-major de la compagnie de gendarmerie de la wilaya de Tipasa.
Surprises en plein sommeil, les sept personnes arrêtées n’ont, selon notre interlocuteur, rien nié au cours de leur audition, des faits qui leur sont reprochés. Dans la déposition de l’un des inculpés, il ressort que le bungalow appartient à son ami.
Selon ses aveux, le propriétaire n’est absolument pas au courant de ce qui se pratiquait dans son bungalow. «Il a avoué que c’est à l’insu du propriétaire qu’il a transformé le bungalow en un lieu de débauche. A l’origine, ce réseau est constitué de deux personnes, en l’occurrence lui et une femme.
Le deal passé entre ces deux malfaiteurs consistait en la location des chambres de cette habitation à des couples contre la somme de 1500 DA», révèle le commandant Rouane. Selon toujours lui, parmi les personnes arrêtées, une femme a été déjà interpellée dans le passé pour les mêmes délits.
Sur un autre registre, le chef d’état- major de la compagnie de gendarmerie de la wilaya de Tipasa a révélé que les différentes descentes menées, jeudi dernier, par les gendarmes sur le terrain, se sont soldées, entre autres, par le retrait de 31 permis de conduire, la saisie de quatre armes blanches ainsi que le constat de 10 délits relatifs à l’attentat à la pudeur. «Pendant cette opération, nous avons procédé au contrôle d’identification de 270 citoyens et de 80 véhicules toutes catégories», conclut le commandant Rouane.

Source Horizons

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 00:19

L'Algérie en 50 mots-clés - De A à Z (3/8)

Aujourd’hui H, I

 

Hadj et omra

 
Traditionnellement, le hadj est celui qui a accompli au moins une fois dans sa vie le long voyage que tout fidèle musulman doit effectuer à La Mecque et à Médine, dans la lointaine Arabie Saoudite. Ce "grand" pèlerinage, s'il est effectivement imposé par Mahomet lui-même, ne concerne cependant que ceux qui sont en état physique de le faire et capables de subvenir aux besoins de leur famille durant leur absence. Autant dire que cela ne touche pas la totalité de la population. L'appellation de "hadj" ou "hadja" pour les femmes est une marque de respect et de révérence accordée à ces fidèles exemplaires. Le "petit" pèlerinage (omra) s'effectue à n'importe quel moment de l'année et précède le hadj.

Hammam

Le hammam ("faire chauffer"), héritier des bains romains, possède une fonction sociale importante. On s'y rend pour se laver, mais aussi pour rencontrer ses semblables et bavarder. Traditionnellement situé à proximité des mosquées, il représente encore la purifi­cation indispensable avant la prière collective. Selon les heures de la journée, le hammam est strictement réservé aux hommes ou aux femmes. Prenez garde à l'hygiène : les cri­tères de propreté n'y sont pas forcément les mêmes qu'en France. Si des amis vous proposent d'y aller, n'hésitez pas... Pour réussir un bon "bain maure", vous devez vous procurer du savon noir, appelé localement savon beldi (en vente dans les hammams), ainsi que le fameux gant el-kiss, fait de toile noire râpeuse et bordé d'un élastique. Frottez énergiquement votre corps, de la tête aux pieds, à l'aide de ce gant préalablement mouillé à l'eau chaude (vous pouvez aussi vous faire masser par les spécialistes mais peaux sensibles s'abstenir !). Ce traitement, un véritable gommage, débarrassera votre corps de toutes les peaux mortes. Après un passage par le "sauna" qui peut être éprou­vant, les femmes ont l'habitude de s'enduire le corps d'une préparation à base de henné et de jus de citron qui fait la peau douce et ambrée mieux qu'un autobronzant !

Terminez par une revigorante douche froide, un massage aux huiles et un bon thé dans la salle de repos ou il est bon de traîner après ce traitement épuisant ! Sachez aussi qu'on est plus pudique dans les hammams algé­riens que dans ceux de Paris ou du Maroc, cachez donc votre nudité sous une foufa, un tissu enroulé autour du corps.

A lire, un joli texte sur wwwpianetexpo.fr/sa/page4. php3?l=nbelloula

 
Harkis

Le mot vient de harka,  "mouvement" ou "milice", et désigne les supplétifs musul­mans de l'armée française. Si les tirailleurs ou les spahis algériens avaient participé aux batailles menées par la France dans les tranchées boueuses de la Première Guerre mondiale, lors de la libération de la France en 1944 comme à Monte Cassino ou pendant la guerre d'Indochine, et qu'ils avaient participé aux "opérations de maintien de l'ordre" dans leur pays, les harkis étaient recrutés pour lutter contre les actions de l'ALN dans les campagnes.

A la fin de la guerre d'Indépen­dance, même si quelques-uns ont pu retrou­ver une place dans la société jusqu'à occuper des postes dans l'administration, nombre d'entre eux se sont pourtant retrouvés dans une situation délicate parce que considérés comme des traîtres par ceux qui s'étaient battus pour l’indépendance.
Oubliés pendant des décennies, on savait pourtant d'eux que craignant avec raison pour leur vie et qu'abandonnés par la France qui avait émis l'ordre d'interdire "toute ten­tative individuelle visant à aider l'installation de Français musulmans en métropole", 60 000 anciens harkis ont tout de même réussi à prendre les bateaux qui "rapatriaient" les Pieds-noirs en 1962.

A leur arrivée, ils n'ont trouvé que des camps plus que sommaires - le dernier a fermé en 1975 -, quand ils n'étaient pas refoulés... Mais il a fallu, après des années de revendication et de manifestations diverses souvent menées par la seconde génération, que leur soit rendu un "hommage particulier" le 25 septembre 2001 pour que le drame qu'ils avaient vécu soit reconnu dans toute sa sordidité. Engagés volontaires ou non, par tradition familiale ou par conviction profonde, leur déchirement continue puisqu'ils ne sont toujours pas trai­tés comme d'anciens combattants et qu'ils hésitent à retourner en Algérie..

Henné
 

C'est avec le henné qu'on dessine les tatoua­ges traditionnels non permanents des mains et des pieds. Le henné, ou henna ou encore hanna, s'obtient en réduisant en poudre les feuilles séchées de l'arbuste du même nom (Lawsonia inermes).

La poudre, mélangée à de l'eau chaude, du jus de citron qui en renforce l'effet et à plusieurs autres ingré­dients si possible d'origine naturelle (huile d'olive, eau de rosé...) donne une pâte de couleur foncée peu ragoûtante qui sent un peu les épinards cuits.

On l'applique sur les cheveux pour les teindre en roux, sur les ongles pour les rougir ou sur les mains et les pieds avec ou sans motifs qui seront de couleur marron, bordeaux ou noire selon la quantité ou les Ingrédients ajoutés à la poudre de base. Il est réputé pour assainir la peau et la magnifier, pour renforcer les chevelures un peu fatiguées en leur donnant une belle couleur, pour éloigner le mauvais œil ou encore cicatriser les brûlures et les petis bobos comme les ampoules (ça marche !). Son application sur la paume des mains des futurs mariés donne lieu à une véritable cérémonie au cours de laquelle officie la hennayat,  la poseuse de henné. Toutes les civilisations anciennes orientales l'ont utilisé – Les Pharaons dont Ramses avaient les cheveux teints et les dignitaires perses arboraient une barbe flamboyante pour marquer leur rang.

Le henné, véritable produit miracle, s'efface au bout d'un mois au plus, sauf sur les ongles et les cheveux.

Bon à savoir : si vous avez teint vos cheveux tu henné, signalez-le à votre coiffeur avant tout autre traitement parce qu'il gaine com­plètement le cheveu et peut entraver l'action d'autres produits et pire encore

Hidjab, haik, kamis, etc.

Le hidjab, ou hidjeb, est le foulard qui a crispé tant de discours en France. Laissons là le débat... Le foulard ne doit pas être con­fondu avec le voile islamique intégral qu'on aperçoit de temps en temps. Ce dernier, le niqab ou chadri, couvre la tête, les épaules rt les bras jusqu'aux mains quelle que soit la tenue dessous et n'a rien de traditionnel. Pour beaucoup de jeunes filles et de femmes, plus qu'une marque de soumission à Dieu, le foulard peut faciliter l'accès à l'espace public en permettant une certaine liberté de mouvement ou être un "cache-misère". Le hàik, traditionnellement blanc à Alger et noir ii Constantine en deuil de Salah Bey dit-on, couvre tout le corps. En complément du hidjab, les Algéroises portent également devant le bas du visage un triangle de tissu blanc orné ou non de dentelle, dont le pli central est si marqué qu'on dirait un énorme bec... Si le foulard est très fréquent en Algérie, il n'est pas obligatoire et il n'est pas rare de croiser une fille voilée donnant le bras à une amie "en cheveux" (comme on disait il y a quelques dizaines d'années en France) bien moins pudique.

Le pendant masculin du voile est le kamis, une tunique longue que les "barbus" ont adoptée dans les années 1980 et qui là non plus n'a rien de traditionnel puisqu'elle est d'inspiration afghane.

Hôtels

Puisque même les autorités touristiques commencent à penser qu'il faudrait envisa­ger de peut-être revoir le classement des hôtels algériens... Parlons donc de ce clas­sement qui ne correspond à rien de ce que vous connaissez ! Du moins pour les hôtels nationaux, parce que les établissements de chaînes internationales ont leurs propres standards et les appliquent ici aussi.

Bon, plus il y a d'étoiles plus cela risque d'être cher. D'accord, ou presque... Mais en ce qui concerne la qualité, on entre alors dans une autre dimension. Dans chaque ville d'impor­tance, l'Etat gère un hôtel, souvent construit dans les années 60 et la plupart du temps dessiné par Fernand Pouillon. Ces hôtels, tou­jours très bien situés, ont malheureusement vieilli quand ils ne sont pas déjà agonisants. Ils ont vécu leurs heures de gloire, certaine­ment de belles heures, dans les années 70, mais la fin des années 80 a marqué le début de la débâcle. Les touristes se sont alors faits moins nombreux, limités aux déplacements d'affaires, aux séminaires ou aux groupes de sportifs en déplacement. Le personnel a pris de l'âge en même temps que les piscines se vidaient, que les jardins s'asséchaient, que la 

plomberie s'engorgeait de détritus divers ou que la moquette aux spirales psychédéliques pourrissait. Bref, la dégradation et l'ennui s'installaient tout doucement...Aujourd'hui, à de rares exceptions près, ces hôtels sont devenus plutôt sordides et le service très aléatoire. Quand les bouteilles aux étiquettes pâlies du bar sont devenues invisibles sous le regard de quelques habitués "qui font vivre le commerce", les couloirs et les chambres ne sont plus hantés par beau­ coup. Au restaurant, presque toujours vide et froid, la carte ne propose que des plats bienmieux traités dans le boui-boui du coin ou de mauvaises imitations de plats internationaux...

 

En bref, ces hôtels dégradés et vidés de leur clientèle sont devenus une charge et certains d'entre eux ne sont pas près de trouver repreneur dans le cadre de leur pri­vatisation. Mais comme ils sont quelque fois la seule possibilté de logement vous aurez peut-être l'occasion d'en découvrir un Mieux vaut vaut être prévenu…..Quelques établissements ont cependant mieux vécu la 'désertification' et s'en tirent un peu mieux que leurs confrères. Et, l'arrivée tant espérés de touristes encourageant les initiatives priveés, gageons que de nouveaux établissements vont voir le jour et diversifier bientôt l'offre touristique 

Hittistes
 

Littéralement "ceux qui tiennent le mur" (hit = mur). Le terme est apparu dans les années 1980 et désignait les jeunes hom­mes désœuvrés en attente d'un petit boulot à défaut d'un job, voire d'un travail. Et ils paraissent nombreux les hittistes... 

Hospitalité 

"Ô, toi qui passes le seuil de ma porte, tu es le maître et je deviens ton serviteur", enseigne un vieux dicton. Sans bornes et encore désintéressée, l'hospitalité algérienne se manifeste d'abord par l'invitation à boire le thé, un rituel auquel vous n'échapperez pas dès lors que vous sortirez des sentiers battus, à manger des petits gâteaux ("Vas-y sers-toi ! - Merci, je n'ai pas faim. - Mais si, il faut manger !"). Dans le Sud, les dattes et le verre de lait précèdent quelquefois le thé ou le repas offert à l'hôte de passage. Les Algériens ouvrent leur porte avec une rapidité déconcertante et quelquefois gênante et il s'agit de s'en montrer digne et de ne pas en profiter.

 

Inch'allah, bismillah et el-hamdouillah

 

Les trois expressions font référence à Dieu Inch'allah, "par la grâce de Dieu", que vous entendrez très souvent termine la plupart des phrases impliquant un projet ("A demain ! - Inch'allah !"). Cette expression de soumis­sion à la volonté divine façonne la mentalité
musulmane et peut devenir inquiétante pour les esprits naturellement anxieux parce que, finalement, n'implique-t-elle pas que quel­que chose peut venir perturber nos plans humains?

Bismillah, "au nom de Dieu", ponctue les prières. C'est aussi ce qu'on dit en commençant un repas ou pour saluer un éternuement, comme une bénédiction.

El-hamdoulillah, "grâce à Dieu", est l'expression de la reconnaissance envers ses bienfaits.

 

Imazighen (Berbères)

 

Dérivé du nom "barbare", d'origine grecque, d'abord donné par les Romains à tous les peuples conquis, puis par les Européens qui appelaient ainsi les habitants de la côte de la Barbarie, le nom "berbère" désigne aujourd'hui les peuples du Maghreb présents à l'arrivée des Phéniciens. De cette épo­que datent les premiers témoignages écrits de leur existence. L’origine de ces peuples reste très mysterieuse lorsqu'elle n'est pas totalement méconnue. Probablement venus successives du Moyen orient, ils out peu à peu investi tout te Maghreb et quelques-uns ont fait souche aux iles Canaries mais ceux qui nous sont les plus « familiers » par le fait qu'ils commerçaient avec les Carthaginois, puis furent annexés par les Romains sont les Numides, peuple d'agriculteurs sédentaires. Les plus énigmatiques d'entre eux restent les peuples du Sahara, en particulier les ancêtres des Touaregs, dont les origines paraissent insaisissables, les uns soutenant la thèse de Berbères du Nord et de la côte Atlantique chassés par les multiples inva­sions, les autres, celles de tribus nomades venues de la péninsule arabique...

Aujourd'hui, les Berbères - Kabyles au nord, Chaouis dans les Aurès ou Touaregs dans le Grand Sud - qui revendiquent leur langue (tamazight pour les Kabyles, chaouïa pour les Chaouis ou tamachek pour les Touaregs) et leurs cultures propres qu'ils ont toujours défendues âprement de leurs montagnes ou plai­nes sahariennes préfèrent le terme Imazighen (au singulier Amazigh), "hommes libres".

 
Indépendance

On ne peut comprendre la société algérienne si l'on occulte cette partie de son histoire moderne : elle l'a façonnée tant par les nombreuses marques laissées par cent trente-deux années de présence française que par la guerre d'Indépendance qui y a mis fin et par le rêve révolutionnaire qui s'est brisé sur la course au pouvoir dans les années qui ont suivi.

 
A suivre……Demain K,L

Source : Le Petit Futé

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 07:37

Airbus - 366 commandes en janvier et en février pour Airbus

undefined

 

Airbus (EADS) a annoncé qu'Airbus avait enregistré 366 commandes et livré 75 appareils en janvier-février. La filiale du groupe européen d'aéronautique et de défense a également indiqué qu'il avait reçu 341 commandes nettes. Enfin, l'avionneur annonce avoir reçu une commande d'un client privé pour le futur A350XWB.

Activite de la Societe Né en juillet 2000 de la fusion entre l'Allemand Dasa (DaimlerChrysler Aerospace), l'Espagnol Casa et le Français Aérospatiale, EADS est aujourd'hui le premier groupe aéronautique européen et le second à l'échelle mondiale. Ses activités se répartissent entre l'aviation commerciale et militaire, l'espace, les systèmes de défense et les services. EADS compte cinq divisions : Airbus (le grand concurrent de Boeing sur le marché des avions commerciaux de plus de 100 places), Avions de Transport Militaire, Eurocopter, EADS Astrium et enfin Defense & Sécurité. En réaction aux difficultés d'Airbus autour de l'A380 et de l'A350, EADS a lancé un plan de restructuration baptisé "Power 8".

EADS emploie environ 116 000 personnes sur plus de 70 sites, principalement en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne, ainsi qu'aux Etats-Unis et en Australie.

 

Source L’Internaute

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 06:52

L’Algérie attend le contenu opérationnel de l’union pour la Méditerranée

undefined

Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a estimé, avant-hier à Bruxelles, que le projet français d’«union pour la Méditerranée» est une «proposition d’ouverture» à laquelle l’Algérie «adhère, mais elle (l’Algérie, NDLR) est obligée de constater qu’il n’y a pas encore de contenu tout à fait opérationnel à cette proposition».


Cette «observation» de M. Medelci intervient au moment où Sarkozy devra tenter demain, lors du sommet de l’UE, de rallier le reste des pays européens à son projet toujours controversé d’union pour la Méditerranée. L’Algérie se donne apparemment le temps jusqu’au premier sommet de cette union, prévu le 13 juillet prochain à Paris, pour «préciser» sa réaction et sa contribution à cette nouvelle entité. «Dans les prochaines semaines, en tout cas lors du sommet de juillet prochain, les choses vont se clarifier», prévoit M. Medelci qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue avant-hier soir à Bruxelles, au terme du troisième conseil d’association UE-Algérie.
Le chef de la diplomatie algérienne qui s’est félicité que l’UE se soit saisie de ce projet dit, toutefois, attendre que «les choses se clarifient du point de vue du nord de la Méditerranée». Dès lors que ces clarifications seront apportées, «les pays de la rive Sud, dont l’Algérie en tant que pays méditerranéen mais aussi en tant que membre de l’UMA (Union du Maghreb arabe), préciseront leur réaction et leur contribution».
Le ministre des Affaires étrangères voit dans l’initiative chère à Sarkozy deux valeurs ajoutées par rapport au processus de Barcelone. Si ce processus gère des accords bilatéraux, le projet d’union pour la Méditerranée «donnera plus de poids à des projets communs à plusieurs pays des deux rives de la Méditerranée», a-t-il argué.
Quant au second avantage, il concerne, selon Medelci, les flux financiers de soutien à ces projets. Le volume des financements de ces projets seront plus importants, «pas obligatoirement grâce aux fonds européens, mais grâce aussi à l’association du secteur privé, des banques et du système financier international ainsi que des capitaux qui cherchent à être employés», a expliqué l’ex-ministre des Finances.
Un projet qui perd le nord
Mais il se trouve que beaucoup d’Etats européens s’interrogent, justement, sur le financement de ces projets. En effet, si le processus de Barcelone, lancé en 1995, bute en particulier contre l’opposition entre Israël et les pays arabes, les Européens estiment que celle-ci pourrait peut-être dépassée par une union méditerranéenne faite de projets concrets, comme la dépollution de la Méditerranée. Toutefois, sans l’accord unanime des Etats membres, aucun fonds européen ne pourra être utilisé. C’est ce à quoi s’attellera, dès demain, le président Sarkozy. Cependant, «c’est (le financement des projets) la pomme de discorde, et je pense que Sarkozy n’arrivera pas à persuader ses partenaires sur ce point», prédit Rosa Balfour, analyste à l’European Policy Center, un centre de réflexion bruxellois, citée par l’AFP.
Après avoir dû réviser ses ambitions à la baisse pour contenter l’Allemagne, Nicolas Sarkozy devra faire, lors du sommet de demain – première discussion à 27 sur ce projet –, d’autres concessions pour espérer rallier le reste des pays de l’UE à son projet.
La Grande-Bretagne et les pays nordiques «ne sont pas très contents du projet», selon Rosa Balfour, alors que la Grèce, la Slovaquie ou la Slovénie, qui préside l’UE jusqu’en juin, sont réservées. Ces pays s’opposent à une structure semblant exclure les pays européens non riverains de la Méditerranée. La semaine dernière, un accord franco-allemand a été trouvé au sujet de ce projet.
«On a trouvé un compromis autour de
cette union pour la Méditerranée que nous voulons tous les deux et qui n’exclura personne», avait assuré le président français, alors que la chancelière allemande, Angela Merkel, avait tenu à souligner que l’Allemagne est «d’accord pour que ce soit un projet de l’Union européenne».

Source el Watan

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 06:48

Visas, cartes de résidence et démarches consulaires

Ce qui va changer pour le séjour des étrangers

undefined

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nourredine Yazid Zerhouni, sera aujourd’hui devant la commission juridique de l’APN. Il devra présenter devant les membres de cette structure, présidée par le député du FLN Messaoud Chihoub, l’avant-projet de loi relatif aux conditions d’entrée, de séjour et de circulation des étrangers en Algérie.

Cet avant-projet de loi déposé cette semaine par le gouvernement à l’APN se propose de réviser la législation sur la situation des étrangers en Algérie au regard du “développement de la criminalité transnationale organisée et du phénomène du terrorisme”, lit-on dans l’exposé des motifs du texte de loi. Ces deux fléaux “imposent aux États de nouveaux défis exigeant une parfaite maîtrise de la circulation des étrangers, notamment transfrontière, dès lors que l’immigration clandestine devient souvent un vecteur privilégié de la criminalité transnationale organisée”, est-il expliqué dans le document du gouvernement. Les concepteurs de ce projet de loi expliquent que leur copie tiendra compte à la fois des “impératifs du développement de notre pays et du contrôle du mouvement des étrangers”.
C’est ainsi qu’il est expliqué que ce texte de loi tient compte précisément “des intérêts diplomatiques et stratégiques de l’Algérie”. Il est également question “du souci de réglementer l’établissement des étrangers compte tenu des choix en matière de politique nationale de l’emploi et des impératifs liés à la sécurité et à l’ordre public”, lit-on dans l’avant-projet de loi qui fait également mention du souci de répondre à la préoccupation de “l’accès des étrangers au territoire national qui sera également réglementé d’une manière plus précise pour faciliter l’action des services chargés du contrôle des étrangers”. Le souci d’assurer une juste protection des étrangers entrés régulièrement en Algérie ou ayant la qualité de résidents, dans le cadre du respect des lois du pays, est également mis en avant dans la conception de l’avant-projet de loi en question. Qualifiée de “majeure”, une autre préoccupation est également mise en exergue : il s’agit de la mise en place d’un dispositif juridique “efficace et dissuasif en vue de prévenir le développement de l’immigration clandestine et renforcer le dispositif juridique de prévention et de lutte”. Ceci étant, dans les faits l’avant-projet de loi élaboré par le département de Zerhouni se propose de “revoir les conditions de délivrance de la carte de résident, préciser les principes généraux de l’octroi du visa consulaire, de supprimer le visa de sortie du territoire national pour les résidents, prévoir la fixation par la loi de finances des droits de chancellerie pour la délivrance du visa”.

Des cartes de résidence de 2 ans et de 10 ans


Dans le même temps, il est défini “l’attribution d’une carte de résident d’une durée de validité de deux ans aux étrangers désirant fixer leur résidence permanente en Algérie et adaptation de la durée de validité à la durée de la formation ou du contrat de travail par la possibilité de délivrance de cartes de moins de deux ans”.
L’institution d’une nouvelle carte de résident d’une durée de validité de dix ans, qui peut être délivrée à un ressortissant étranger qui justifie d’une résidence en Algérie d’une façon continue et légale pendant une durée de sept ans ou plus pour faciliter le séjour de résidents de longue durée, est également une nouveauté en la matière.
La durée d’absence autorisée du territoire national pour l’étranger résident a été portée à un an dans cet avant-projet de loi sans pour autant que l’étranger perde la qualité de résident. Le regroupement familial de la famille de l’étranger résidant est également possible, selon les concepteurs de l’avant-projet de loi en question. Ces derniers ont également décidé de réduire “le délai de déclaration de l’emploi d’un étranger de trente jours à quarante-huit heures”. Aussi, ils ont fait obligation au logeur professionnel “qui héberge un étranger de faire une déclaration dans un délai
n’excédant pas les 24 heures et prévoir des sanctions pénales sévères contre les contrevenants”.
La possibilité de mise en œuvre de visas biométriques (empreintes et photographies) au niveau des ambassades et consulats et des relevés d’empreintes et des prises de photographie des étrangers au niveau des postes frontières ou à l’occasion des contrôles de police, effectués sur le territoire national par les services de sécurité, ainsi qu’un traitement automatisé de ces informations sont également prévus.
Cette disposition est expliquée par l’impératif de “lutter contre l’immigration irrégulière en Algérie, d’une part, et de pouvoir appliquer la réciprocité dans ce domaine en pleine mutation dans le monde pour prendre en charge des exigences de sécurité liée à la circulation transfrontière, d’autre part”.

Des centres d’accueil pour l’hébergement des étrangers
Des centres d’accueil destinés à l’hébergement provisoire des ressortissants étrangers en situation irrégulière, en attendant l’accomplissement des formalités pour leur reconduite à la frontière ou leur rapatriement vers leur pays d’origine, sont également prévus. “Prévoir la possibilité de protéger certaines catégories vulnérables des étrangers contre une éventuelle mesure d’expulsion, hormis les cas portant atteinte à la sûreté de l’État, à l’ordre public, aux mœurs et à la législation en matière de stupéfiants.”

Des sanctions prévues contre les réseaux de passeurs
Aussi, il a été décidé par le département de l’Intérieur d’actualiser les dispositions des sanctions pénales applicables aux infractions à la législation sur l’entrée et le séjour des étrangers en Algérie : “La criminalisation du franchissement illégal des frontières par l’immigrant clandestin et l’aggravation des sanctions pénales contre les immigrants clandestins récidivistes ; l’institution d’une nouvelle mesure consistant en la reconduite à la frontière d’un étranger entré illégalement en Algérie”. Cette mesure est prononcée par arrêté du wali territorialement compétent. La mesure d’interdiction de séjour sur le territoire national comme peine complémentaire pouvant être prononcée par le tribunal est également prévue. D’autres dispositions tout autant dissuasives sont également incluses dans la copie de Zerhouni à l’image de “l’aggravation systématique des sanctions pénales contre les réseaux de passeurs exploitant la misère des immigrants illégaux considérés actuellement dans le monde plus comme des victimes que comme des délinquants”.
Il est prévu à ce propos des sanctions pénales à l’encontre des personnes facilitant l’immigration clandestine : “Aggravation des peines quand l’infraction est commise, notamment avec le port d’arme, l’utilisation des moyens de transport, d’équipements scientifiques et logistiques.”
La sanction contre des mariages “mixtes fictifs et peines aggravées pour les mariages mixtes fictifs en bandes organisées” est également au programme de cet avant-projet de loi.

Source Liberté

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 06:45

Union pour la Méditerranée

Sarkozy va tenter de vendre à l'UE son projet contesté

undefined

Après avoir dû réviser ses ambitions en baisse pour contenter l'Allemagne, le président français Nicolas Sarkozy veut  tenter demain, lors du sommet de l'UE, de rallier le reste des pays européens à son projet toujours controversé d'Union pour la Méditerranée. La semaine dernière, après des semaines de désaccord diplomatique profond entre Berlin et Paris sur ce projet, Nicolas Sarkozy avait finalement fait des concessions à la chancelière allemande Angela Merkel, qui s'opposait à une structure semblant exclure les pays européens non riverains de la Méditerranée. "On a trouvé un compromis autour de cette Union pour la Méditerranée que nous voulons tous les deux et qui n'exclura personne”, avait assuré le président français. “Nous sommes d'accord pour que ce soit un projet de l'Union européenne”, avait souligné Mme Merkel. Mais malgré ce compromis, Mme Merkel n'a pas encore décidé si elle participerait au sommet prévu à Paris le 13 juillet avec les pays du sud pressentis pour lancer cette Union (du Maroc à Israël, en passant par la Turquie) a indiqué lundi son ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier. Et l'accord entre Paris et Berlin risque de faire sortir du bois d'autres pays européens méfiants, qui se "cachaient" jusqu'ici derrière l'opposition publique de Mme Merkel, soulignent des diplomates européens. La Grande-Bretagne et les pays nordiques “ne sont pas très contents du projet”, note ainsi Rosa Balfour, analyste à European policy centre, un centre de réflexion bruxellois. Comme la Grèce ou la Slovaquie, la Slovénie, qui préside l'UE jusqu'en juin, est elle aussi réservée.
“Nous n'avons pas besoin de duplication, ou d'institutions concurrençant les institutions de l'UE”, avait déclaré en janvier le Premier ministre slovène Janez Jansa. Le dîner de jeudi, première discussion à 27 sur ce projet, permettra enfin de clarifier la position des États membres, près d'un an après le lancement de cette idée par Nicolas Sarkozy. Idée interprétée alors comme une volonté française de promouvoir une alternative à l'entrée de la Turquie dans l'UE, à laquelle M. Sarkozy s'est toujours opposé. “Je ne pense pas que le projet sera complètement abandonné, simplement pour des raisons d'affichage diplomatique. Mais le risque est qu'il n'apporte pas beaucoup de valeur ajoutée”, pronostique Rosa Balfour. Même si ce projet a été “maladroitement présenté”, “cela ne veut pas dire que rien de bon ne peut en sortir”, tempère Michael Emerson, du Centre for european policy studies. Avec un nom plus parlant que les programmes de coopération existants entre l'UE et les pays du sud de la Méditerranée comme le “processus de Barcelone” et la “politique européenne de voisinage”, M. Emerson estime qu'il peut “revitaliser les politiques actuelles de l'UE”, frappées de "léthargie". Le processus de Barcelone, lancé en 1995, bute en particulier sur l'opposition entre Israël et les pays arabes, opposition qui pourrait peut-être être dépassée par une Union faite de projets concrets, comme la dépollution de la Méditerranée.
Mais certains États s'interrogent sur le financement de ces projets. Sans l'accord unanime des États membres, aucun fonds européen ne pourra être utilisé. “C'est +la+ pomme de discorde et je pense que Sarkozy n'arrivera pas à persuader ses partenaires sur ce point”, estime Rosa Balfour. Si malgré tout l'Union pour la Méditerranée était avalisée par les 27, il resterait à la vendre aux pays méditerranéens, dont certains n'ont pour l'instant manifesté qu'un intérêt poli.

Source Liberté

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0