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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 00:42

L'Algérie en 50 mots-clés De A à Z (6/8)

Aujourd'hui O, P, R

 

Oasis

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C'est le lieu de la vie au milieu du néant désertique, le refuge des palmeraies, jar­dins et ksour grâce au miracle de l'eau sans lequel aucune vie n'est possible. L'eau précieuse est canalisée et répartie grâce à d'ingénieux et ancestraux systèmes. Les palmiers protègent les arbres fruitiers et les cultures maraîchères de l'ardeur du soleil. A côté de ces jardins tranquilles, sont cons­truits les ksour aux maisons de terre ocre. Quand on sait que le mot oasis décrit au sens figuré un lieu de calme et de paix, un refuge, on peut se faire une idée de l'atmosphère de ces jardins protégés par le couvert d'une pal­meraie. Malheureusement, en raison d'une mauvaise irrigation ou d'inondations incon­trôlées qui font remonter le sel à la surface du sol ou tout simplement par manque d'en­tretien, beaucoup de palmeraies dépérissent et offrent un triste visage au promeneur...
 
Parabole

Image saisissante, quelles que soient la région et la ville d'Algérie dans laquelle on se trouve, chaque immeuble arbore depuis 1986 sa façade aux fenêtres ou balcons régulièrement frangés de soucoupes géan­tes, toutes orientées de manière à capter Eutelsat ou Hotbird et les chaînes étrangères, notamment celles du Golfe, qu'on regarde en priorité. Il faut dire que les programmes diffusés par l'unique chaîne nationale (ENTV, "l'unique" ou "l'orpheline") sont, comment dire, sans grand intérêt et propagent jus­tement une pensée unique. Dans le Grand Sud, il n'est pas rare de voir des paraboles d'un diamètre si important qu'on croirait les toits et les jardins transformés en stations de communication. Que TPS "saute" pendant plusieurs jours ou change ses codes d'accès pour contrevenir au piratage, et la rue s'éner­ve, en manque, frôlant la révolution !

Pétrole

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Principale ressource algérienne (presque 97 % des rentrées de devises), le pétrole et le gaz sont directement acheminés des puits du sud par pipeline jusqu'aux raffineries des villes portuaires (Arzew et Bejaïa) où ils sont transformés puis envoyés vers l'Europe ou redistribués dans le pays. D'où des difficultés d'approvisionnement en carburant dans le Grand Sud pourtant producteur et de lon­gues files d'attente à Tamanrasset ; situation que vivent mal les habitants. La compagnie nationale d'exploitation du pétrole est la Sonatrach et l’enseigne nationale orange des stations-service est Naftal


Pieds-noirs

On connaît d'eux leur accent souvent imité voire grossièrement parodié, une certaine grandiloquence ou le couscous et l’anisette; on sait aussi qu'un tel du monde des affai­res ou du spectacle est né "là-bas" dont ils parlent jusqu'à l'écooeurement ou taisent pudiquement Mais les Pieds-noirs, ce aont aussi des familles souvent modestes qui se sont un jour de 1962 retrouvées sur le quai d'un port ou le tarmac d'un aéroport quand ils avaient pu prendre le dernier avion, avec pour bagages la peur de l'avenir et, pour beaucoup, l'obligation de repartir à zéro. Souvent accusés d'être des "fauteurs de guerre" ou d'avoir profité du système colonial alors que la plupart d'entre eux vivaient avec des revenus de 15 % inférieurs à ceux des "Français de France", ils ont entretenu leur mémoire au travers d'un milliers d'associa­tions et d'amicales. Si quelques-uns sont restés après 1962, les autres ont longtemps hésité à revenir. Depuis deux ou trois ans cependant, ils sont de plus en plus nombreux à participer à des voyages de retour aux sources et regretter de ne pas avoir franchi la Méditerranée plus tôt...

Police

Qu'ils surveillent les entrées des villes, règlent la circulation ou gardent les édifices publics, qu'ils portent ou pas un uniforme (bleu nuit pour la police et kaki pour l'armée ou la gendarmerie), les agents de sécurité sont omniprésents dans tous les recoins du pays et même dans le désert où ils se font accompagner par des guides locaux. En ce qui concerne la circulation qui vous paraîtra folle et ne répondant à aucune logique, les règles sont pourtant strictes - pas de téléphone portable au volant, ceinture obliga­toire, etc. - et en cas de manquement, vous aurez peut-être du mal à attendrir l'agent qui vous a fait ranger sur le bas-côté.

Ramadan

Pendant toute la durée du carême, l'un des cinq piliers de l'islam dont les dates de début et de fin sont basées sur la position de la lune, tout musulman en âge et en bonne santé doit jeûner depuis le lever jusqu'au coucher du soleil, "jusqu'à l'heure où l'œil ne distingue plus un fil blanc d'un fil noir".

Pendant toute cette période, toute l'Algérie vit au rythme de la préparation du repas du soir et de la nuit et déploie toutes ses talents et son savoir-faire culinaire, chaque repas devenant une cérémonie où doivent figurer nombre de plats traditionnels régionaux. On rompt  le jeûne (f'toui) avec un verre de lait et des dattes ou un morceau de kesra juste préparée et encore chaude. Suivent tout au long de la soirée et de la nuit une multitude de plats différents dont la chorba (soupe), accompagnée de briks (à la viande, au thon...), de plats de viande et de légumes safranés et de ragoûts divers. Figurent aussi en bonne place des plats du Ramadan, le couscous, la Tchatchoukha et bien sûr les dont le kalb ellouz automatiquement servi avec le thé du soir. Le ramadan se termine par la fête de l’Aïd El-Fitr, où la

coutume veut que chaque famille prépare ses recettes do gâteaux et les partage avec l'entourage auquel on rend visite durant toute la durée de la fête. Saha ftourkoum ! Saha ramdhankoum ! "Bon appétit ! Bon ramadan !"

A suivre……Demain S

Source : Le Petit Futé

Le Pèlerin

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 00:41

Chèque en bois.

  
Un homme arrive chez Cartier, Place Vendôme à Paris, en compagnie d'une
jeune femme splendide, et ensemble, ils choisissent un bijou de 50 000 Euros.
 
Au moment de payer, l'homme sort son carnet de chèques et, sans sourciller, le rédige.
Le vendeur, lui, est un peu ennuyé car c'est la première fois qu'il voit ce couple à la bijouterie.
 
L'homme s'aperçoit du malaise du vendeur et, avec beaucoup d'aplomb lui dit :
 
J'ai le sentiment, très cher, que vous pensez que ce chèque est peut-être sans provision, n'est-ce pas ?...
 
Heu... Et bien...
 
Bien ! voici ce que nous allons faire :
Vu qu'aujourd'hui c'est samedi et que ma banque est fermée, je vous propose que vous gardiez ce chèque ainsi que le bijou.
Dès lundi, procédez à son encaissement et lorsque le paiement sera honoré, fait livrer le bijou chez Mademoiselle.
 
D'accord ?
 
Le vendeur, rassuré, donne son aval à cette solution sans l'ombre d'une hésitation, assurant même, que la bijouterie prendrait à sa charge la livraison du bijou et qu'il s'assurerait en personne du bon déroulement de l'opération.
 
Le lundi matin, à la présentation du chèque à la banque, celui-ci est,
bien évidemment en bois !!!
 
En colère, le vendeur appelle le client qui lui dit :
 
Mais ce n'est pas grave ! Cela ne vous a rien coûté et moi, j'ai baisé tout samedi soir !!!...
 
Et merci beaucoup pour votre collaboration !

De la part d’une Correspondante
 
Le Pèlerin
 
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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 00:32

Huile, sucre, café et lait infantile en hausse

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Les prix des produits de première nécessité enregistrent depuis quelques jours une hausse fulgurante. Les prix grimpent… encore ! Il faut dire que l’événement de ces derniers jours, pour de nombreux ménages, c’est la flambée des prix des produits de large consommation. Si le prix des pâtes a quelque peu diminué, ce n’est pas le cas pour certains produits dits de première nécessité, notamment l’huile, le sucre, le café, les produits laitiers, composants essentiels de la consommation quotidienne, qui rendent le quotidien des citoyens de plus en plus difficile.

Pour certains produits, la hausse a frôlé en moyenne les 15%. Mais la folie a surtout touché l’huile dont le prix a presque doublé en quelques mois seulement. La bonbonne de 5 litres d’huile de table oscille désormais entre 750 DA et 950 DA, selon les marques, contre 630 DA (Elio) et 830 DA (Fleurial) auparavant. Au même moment, le café a été propulsé à 130 DA le paquet de 250 g chez certains détaillants, alors qu’il ne dépassait guère les 100 DA. Le sucre aussi. De 50 DA le kilo, le prix du sucre a augmenté de 5 DA. Du coup, chez certains cafetiers, la tasse de café est affichée depuis quelques jours à 20 DA. Ce n’est pas tout ! Le lait en poudre pour enfants n’arrête pas de bouillir et se vend entre 240 DA et 290 DA selon les marques. Le prix de la marque Célia a atteint 290 DA la boîte contre 280 DA alors que Nursie qui était à 245 DA a franchi les 270 DA la boîte. Cette flambée des prix n’a épargné ni les œufs ni les produits laitiers. Un œuf a franchi les 9 DA chez certains détaillants contre 5 DA auparavant. La boîte de fromage La vache qui rit se vend à 125 DA, contre 100 DA auparavant.

Comment expliquer que les prix disjonctent à ce point ? A quel mécanisme économique obéit cette hausse exponentielle des prix des aliments de base ? Les thèses mises en exergue jusque-là par le gouvernement pour expliquer la flambée des prix sont la spéculation, la pénurie ou l’argument en vogue consistant à prétexter la montée des prix des matières premières sur le marché international. Le ministre de l’Agriculture, qui avait été interrogé l’été dernier à l’Assemblée populaire, n’avait pas trouvé mieux pour justifier les augmentations ayant touché certains produits de première nécessité que d’avancer le phénomène de « la spéculation qui tend à se généraliser ». « Je persiste et signe que la semoule et la farine sont disponibles, en quantités suffisantes, sur le marché national, que les prix resteront tel quel et qu’aucun changement ne peut être opéré. Si augmentation de prix il y a, c’est à cause de la spéculation », avait indiqué Saïd Barkat à l’Assemblé populaire. M. Barkat avait estimé à cette époque que la production agricole nationale, notamment les céréales, a augmenté considérablement ces dernières années.

Le pouvoir d’achat des Algériens largement érodé

Or, la réalité du terrain est tout autre. Une virée aux marchés permettra de contredire les assurances des pouvoirs publics. La mercuriale donne le vertige au consommateur. Les prix des fruits et légumes, même ceux de saison, sont toujours inabordables, du moins pour les petites bourses. Les prix changent chaque jour. La pomme de terre reste toujours hors de portée. Elle n’a pas enregistré une grande baisse. Elle se vend entre 40 et 55 DA. En août 2007, un conseil interministériel a été tenu sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Un comité de veille ad hoc, chargé de suivre l’évolution des cours du marché, a été installé. L’opération devait servir à prévoir « les sautes d’humeur » d’un marché mondial qui n’a fait que malmener le marché national. Mais depuis, la flambée des prix n’a fait que continuer son ascension. La hausse des produits de large consommation continue d’éroder le pouvoir d’achat du consommateur algérien et accentue sa précarité. Au point où même les augmentations promises avec effet rétroactif pour avril prochain sont déjà « bouffées » par ces flambées, estiment des syndicalistes.

Les pouvoirs publics, au lieu de trouver des mesures à même de lutter contre la pauvreté au moment où les caisses de l’Etat connaissent une embellie, se montrent presque impuissants face à cette dégradation du pouvoir d’achat des familles algériennes. Une chose est certaine, les couches sociales à faibles revenus voient de jour en jour leur panier se rétrécir comme une peau de... chagrin. Où s’arrêtera cette flambée des prix ? Que compte faire le gouvernement pour arrêter la saignée du pouvoir d’achat et assurer la paix sociale ? Jeudi dernier, à une question sur la hausse des prix des produits de large consommation, le ministre des Relations avec le parlement, Mahmoud Khedri, a rappelé les mesures prises par les pouvoirs publics dans le but de réduire l’impact de cette augmentation et protéger le pouvoir d’achat du consommateur. Ces mesures comprennent, a précisé le ministre, la création d’un office national du lait chargé de l’importation de la poudre de lait à des prix internationaux et qui sera revendue par la suite à des transformateurs à des prix subventionnés. Il s’agira également du plafonnement des prix de la semoule et de la farine ainsi que la création d’un office pour maîtriser les prix des produits de large consommation, a-t-il ajouté. Le coût global des mesures prises à ce jour dans ce domaine, outre celles qui pourraient être prises dans le futur pour faire face aux fluctuations éventuelles des prix d’autres produits de consommation, avoisine les 2,5 milliards de dollars/an (environ 180 milliards de dinars), selon des estimations du ministère du Commerce. Mais ces mesures sont-elles suffisantes pour enfin protéger le pouvoir d’achat et assurer la paix sociale ? La situation est en tout cas explosive. Les pouvoirs publics sont aussi interpellés pour contrôler et vérifier si la flambée des prix — pas seulement dans les magasins ou les grandes surfaces, mais aussi chez les producteurs et fournisseurs — est justifiée.


Source El Watan

 

Le Pèlerin

 

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 00:14

Le Château de Purpan

 

La famille du Barry, au XVIIT siècle,, s'ins­talla en trois lieux, toulousains remarquables pour leur maison et leur jardin. Guillaume fit édifier Reynerie, Jean-Baptiste l'hôtel de la place Saint-Sernin, Claire-Françoise etjeanne-Marie-Berthefirent construire Purpan. Chacun des frères et sœurs voulut éblouir Vautre par la richesse de la décoration de leurs demeures res­pectives. Malheureusement celle de Purpan a entièrement disparu...

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 Galerie de Purpan, aujourd'hui disparue

 

Léonard Rolland possédait, en 1487, un vaste domaine appelé alors Lavelanet. Ses héritiers en prirent possession dès 1502 mais, vendirent leur bien vers 1533 au conseiller au Parlement, Mariet d'Angilbaud, seigneur de Saint-Simon. Le nouvel acquéreur, devant messire Jean de Narbonne, abbé de Moissac et prieur de la Daurade, se déclara prêt à payer les quatre livres tournois d'oblie qu'il devait pour arrérages, à condition qu'on lui montrât les titres authentiques des anciennes reconnaissances. Lors de rétablissement du cadastre de 1571, Lave lanet, fort de quatre-vingt-dix arpents appartenait à Béranger de Caylon, officier subalterne au greffe du Parlement. Sa fille hérita du domaine qu'elle vendit un peu plus tard à la famille de Gargas.

Au début du xviie siècle, le fief de Lavelanet passa aux Purpan - étymologiquement le pain pur. Cette famille, lors de son accession à la noblesse, blasonna ses armes en y plaçant une main tenant des épis de blé. « Parpan », quelquefois employé pour désigner cette pro­priété, procède d'une erreur étymologique... Le 29 juillet 1608, Bour-guine de Forés, veuve du conseiller au Parlement, François de Gargas, vendit au maître chirurgien François de Purpan sa métairie de Lar­denne haute avec ses édifices et quatre-vingt-dix arpents de terre. Le 30 octobre 1621, à sa mort, le domaine revint à son fils aîné Pons François de Purpan. Marié à Peyronne de Cocural qui lui donna neuf enfants, il allait être le doyen de la faculté de médecine puis de l'uni­versité. Il fut l'auteur d'une Pharmacopée toulousaine dédiée à Jean de Berthier-Monrabe, premier président au Parlement. Le domaine resta entre leurs mains jusqu'au mois de juin 1696.

Pour rembourser certaines dettes de famille, l'avocat au Parlement, Pierre de Purpan, seigneur de Vendine, vendit la propriété à noble Pierre de Colomès, ancien capitoul. Son fils aîné, Jean-Pierre de Colomès, qui avait succédé à la charge paternelle de receveur général des finances dans la généralité de Toulouse, hérita du domaine le 15 octobre 1712 : une maison à haut et bas étage, avec ses offices et autres bâtiments, sol, jardin, bois et vigne, tout en un tenant, de contenance en tout de 72 arpents, 2pugnères, 2 boisseaux, à ce compris 18 arpents de vigne tenus par divers particuliers en locatairie perpétuelle du dit sieur de Colomès, sous la forme de censive pour tout de 4 sols tolzas valant 10 livres... un grand enclos dans lequel est une fontaine ou vivier avec un pigeonnier, le tout au-devant de la dite maison, le chemin étant entre deux qui était là ou on a mis la chapelle..

Marié à Marie-Anne du Breuil, Jean-Pierre de Colomès eut huit enfants. L'aîné, baptisé Jean-Pierre comme son père, hérita de Purpan qui passa ensuite à ses deux fils Joseph et Hugues. Le 22 janvier 1768, Joseph de Colomès testa en faveur d'Isidore de Poulhariès, conseiller au Parlement. Mais la mauvaise gestion de sa fortune et ses perpé­tuelles difficultés financières conduisirent le Parlement à prendre un arrêt sévère. En effet, le 27 avril 1784, il attribua Purpan à Claire-Françoise du Barry, dite Chon, et à sa cadette Jeanne-Marie-Marthe, dite Bischi. C'étaient les sœurs de Guillaume et de Jean-Baptiste du Barry dit le Roué, et les belles sœurs de Mme du Barry la favorite de Louis XV. Elles consacrèrent d'importantes sommes d'argent pour élever un magnifique château là où n'était qu'un rustique manoir : Les demoiselles considèrent Purpan comme leur ouvrage, aussi devient-il pour elles un lieu de telle prédilection que, si on en juge par les travaux d'embel­lissements exécutés jusqu'à la Révolution, aucun sacrifice d'argent ne leur semble trop lourd pour en augmenter l'agrément. Elles s'y amusent à jouer aux fermières ; elles plantent de la vigne et sont bientôtfières d'avoir comme cliente leur propre belle-sœur Madame du Barry qui envoie, de sa main, à Chon un reçu pour fourniture de vin.(2}

Sur la terrasse qui domine Lardenne basse, au milieu de prairies qu'ombrageaient des frondaisons multiples, le château se compose de deux ailes se faisant face, reliées entre elles par une galerie. Dans l'un de ces bâtiments, les sœurs firent aménager les appartements de récep­tion, salons et boudoirs au rez-de-chaussée, les chambres à l'étage. La galerie du levant, formant le salon d'été, conduisait à la seconde aile qui abritait la salle à manger, les cuisines et les communs. Cette demeure à l'architecture typique de la fin du règne de Louis XVI s'inscrivait dans cette période de transition qui annonçait le Directoire. Sa seule ornementation consistait en d'élégantes terres cuites : frises de pal-mettes et rinceaux, couronnes civiques, tympans de fenêtres en éven­tail, lions et sphinges.

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Purpan Sphinge en terre cuite dominant la cour d’honneur

 
 

Chon et Bischi quittaient à la belle saison leur hôtel de la rue Saint-Rome pour s'installer à Purpan. À mesure que passaient les années, leurs vies apparaissaient de plus en plus austères. Devenues très pieuses, elles se montraient secourables envers les pauvres de leur quartier. Au moment de la Révolution, leur simplicité n'amadoua cependant pas les représentants du peuple. Le 12 octobre 1793, des per­quisitions furent effectuées à Purpan où leur jardinier, Jacques Clerc, avait été nommé séquestre. Les deux sœurs furent arrêtées le 9 novembre 1793 et incarcérées à la maison de Saint-Sernin. Dans le registre d'écrou, Chon et Bischi apparaissaient comme d'un caractère suspect et immoral^ ayant manifesté des sentiments inciviques, regrettant fort l'An­cien Régime.^ Entre temps, le 9 juin 1794, le bail de la ferme de Purpan fut adjugé pour trois ans au citoyen Robert, moyennant six mille sept cents livres. Le 18 juin, Jean Bach commissaire délégué par le bureau de la sûreté générale se rendit au château pour dresser l'inventaire du mobilier. Il demanda au citoyen Clerc, le jardinier gardien du séquestre, de le guider à travers la vaste demeure. Mais, sur intervention d'un officier municipal, les demoiselles du Barry furent remises en liberté le 26 frimaire de l'an III par le représentant Mallarmé. Vieillies, dimi­nuées, appauvries, elles retrouvèrent cependant Purpan : La Chon et la iy les confidentes de la favorite ; les familières des petits cabinets de Versailles, s'étaient transformées en deux vieilles, austères, revêches, très dignes, auxquelles leurs rares intimes ne pouvaient reprocher qu'une sévé­rité un peu hautaine et une pruderie trop susceptible.^

Après la mort des sœurs du Barry, Purpan revint à leur nièce Albanie Guillemette Madeleine Dubarry-Conty d'Hargicourt. Elle était la fille unique du marquis Dubarry d'Hargicourt marié en secondes noces à Rosalie de Chalvet. A son tour, l'héritière épousa le marquis Jean-Jacques de Narbonne-Lara, vicomte de Saint-Girons. Le 12 mars 1846, ce dernier ouvrit toutes grandes les portes du château pour accueillir quatre-vingts convives célébrant le succès remporté par Jasmin(5) à L'Athénée. Le chroniqueur du Journal'de Toulouse nota : Une demoiselle a placé sur le front du poète une couronne d'immortelles et de pensées unies par un ruban terminé en tresse d'or sur lequel était tracée aussi en lettres d'or cette devise : Vos pensées sont immortelles.^ Les Narbon­ne-Lara avaient une fille, Ernestine-Hortense -Marie, à qui revint la propriété. Le 2 septembre 1849, elle épousa Henri Brunet de Castel-pers, vicomte et marquis de Panât.

Le château, en 1870, était transformé en ambulance. En effet un camp de volontaires, placé sous la responsabilité d'Armand Dupor-tal(7), fut créé en contrebas de Purpan dans le cadre d'un décret du 12 novembre qui prévoyait la mise sur pied d'un corps d'armée du Midi. Les Catelpers vendirent leur propriété aux banquiers Courtois de Viçose. Cette famille le garda au-delà de la guerre de 1914-1918. Mais l'extension de la cartoucherie avait fait disparaître une partie du domaine et certaines de ses essences. Les nouveaux acquéreurs étaient des marchands de biens dont la société parisienne avait pignon sur rue au n° 7 de la rue de Londres. En un an, MM. Roux et Bringer, hommes sans scrupule, firent procéder à un abattage d'arbre en coupe réglée. Ayant réussi en peu de temps à exploiter Purpan pour en retirer le maximum de revenus, ils décidèrent de le revendre.

Pendant la Première Guerre mondiale, des propriétaires terriens du Sud-Ouest, sous l'inspiration d'un jésuite le père Dubruel, avaient cherché les moyens d'assurer à la jeunesse paysanne de la région un minimum de formation technique, humaine et chrétienne. Le besoin s'était fait sentir d'un centre permanent pour assurer une structure et une base matérielle à leurs désirs. Dès 1919, sous l'instigation du père Dubruel et d'Henri Théron de Montaugé - voir Gramont -, s'ouvrit à l'institut catholique de Toulouse une section agricole dirigée par le père Boule. Un an plus tard, le 8 décembre 1920, elle s'installa sur le domaine que venaient d'acquérir à dessein le marquis de Villeneuve, MM. Satgé, Dubois, Ambroise-Rendu, de Fraisse. Ce fut la naissance de l'école supérieure d'agriculture de Purpan. Les débuts déjà difficiles de la maison furent stoppés par la guerre en 1939. Le « retour à la Terre », préconi­sé plus tard, favorisa un regain de l'établissement dont l'activité allait connaître désormais une courbe ascendante. À partir de 1947, une classe préparatoire à Purpan fut même installée au château du Mirail - voir ce nom. Depuis 1964, l'école était reconnue comme établissement d'en­seignement supérieur par le ministère de l'Agriculture et donnait, après cinq années d'études, le titre d'ingénieur en agriculture.

Les élèves de cette école et leurs professeurs occupèrent tout naturellement le château dont l'intérieur devait subir de profondes transformations dans la seconde moitié des années 1960 : disparition des colonnes aux extrémités de la grande galerie, restructuration de certaines salles. Toutes ces pièces perdirent leur décor d'origine au profit de la fonctionnalité. À l'issue d'une visite les Toulousains de Toulouse et Amis du vieux Toulouse constatèrent : La dernière restau­ration du château a fait disparaître les colonnes (fausses en vérité, et ne jouant qu'un rôle de décor, comme à l'Hôtel Dubarry, place Saint Sernin). Les volumes des trois pièces visitées par nous en 1965 (vestibule, salle à manger, salon) ont été modifiés pour les adapter aux fonctions actuelles, et à peu près plus rien ri y apparaît de leur structure d'autrefois^ Purpan n'en était pourtant qu'au début de ses meurtrissures...

Dès 1969, la profonde saignée de la rocade ouest vint séparer le château de ses bâtiments agricoles. Une passerelle en béton, lancée sur le trafic automobile, fut chargée de rétablir la liaison entre les deux parties... Grâce à l'indemnité reçue, les jésuites firent édifier un ensemble fonctionnel à l'architecture de contraste ! Le nouvel édifice qui comprenait de nombreuses salles de cours, vint s'adosser contre la façade sud de la demeure des du Barry. Plus tard, un grand hôtel - Novotel-Purpan -, fut construit au début de l'ancienne allée du domaine, là où s'étalaient jadis les vignes de Chon et de Bischi... Non loin se dessinaient les artistiques volutes de la grille en fer forgé, du portail principal, qui fut volée au cours d'une nuit. Dans la décennie 1970, la ville de Toulouse traça une nouvelle rue, la voie du toec, en contrebas de la propriété, puis réalisa en bordure un vaste espace vert ouvert au public : les Jardins du Barry.

Le domaine de Purpan offre quelques curiosités : un étang tra­versé d'un pont de fer datant du xvme siècle ; un magnolia considéré comme le plus grand d'Europe. On ne saurait oublier la massive fon­taine qui, après celle de la place Saint-Etienne, est la plus ancienne de Toulouse, édifiée par décision capitulaire en 1745. L'édicule carré en brique et en pierre s'achève en dôme à quatre pans. Chacune des faces présente une niche formant coquille à sa partie supérieure. Dans le bas, le précieux liquide jaillissait d'un mascaron et se répandait dans un bassin rectangulaire. L'eau de Purpan était célèbre à Toulouse et réputée excellente. En 1769, un particulier avait même obtenu des capitouls de la vendre sur la place Rouaix et celle du Capitole - place Royale. Aujourd'hui un écriteau « Eau non potable » met en garde les éventuels amateurs.

 

Source : Les Châteaux de Toulouse

 

Le Pèlerin

 

 

 

 

 

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 06:47

Marché mondial du Tourisme

«La destination Algérie doit se frayer une place»,

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Le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, a indiqué jeudi à Paris que la participation de l’Algérie au salon «Monde à Paris» vise la promotion de la destination Algérie qui doit se frayer une place dans le marché mondial et méditerranéen.

Dans ce cadre, il affirmera que «nous voulons promouvoir cette destination Algérie, destination émergente. La participation de l’Algérie aux salons internationaux, tels celui de Berlin et de Paris, s’inscrit dans le cadre de l’action et l’offensive internationales.

Le ministre dira que «nous voulons soigner et promouvoir l’image de l’Algérie, attirer l’investissement international, nouer des réseaux avec ceux qui font le tourisme mondial, les tour-opérateurs et les agences de voyages de dimension mondiale et régionale et travailler avec les institutions qui s’occupent du tourisme pour mener des actions d’échange sur les plans de l’information, de la prestation, de la qualité et du marketing».

S’agissant des entretiens qu’il a eus avec le secrétaire d’Etat français chargé de la Consommation et du Tourisme, Luc Chatel, il précisera que le plan qualité vise «l’amélioration des prestations en direction du tourisme et du consommateur.

C’est pour cela que nous avons besoin du soutien, du savoir-faire des institutions en pointe dans le domaine, comme celles de la France, de l’Espagne et de l’Italie». La stratégie de mise en tourisme de l’Algérie à l’horizon 2025 a été évoquée par le ministre. La mise à niveau des institutions et établissements existants est nécessaire pour améliorer la qualité de leurs services. Une quarantaine d’opérateurs algériens, dont l’Ont, l’Onat, Gestour ont pris part à ce salon.

Par ailleurs, l’Algérie prend part à la 2e édition de la fiera de Rome qui se tient actuellement dans la capitale italienne, et à laquelle prendront part des opérateurs nationaux publics et privés. En plus du stand de 24 m2 au niveau du salon, un autre espace d’exposition est prévu sur l’une des plus grandes places de Rome.

L’Algérie veut marquer, à travers cette participation, sa présence au niveau d’un marché très porteur, notamment en ce qui concerne les produits culturels et sahariens. Il est à souligner que plus de 45 pays prennent part à cette manifestation.

 

Un vif succès pour le guide sur l’Algérie

 

La destination Algérie et ses multiples facettes continuent de susciter l’engouement des touristes. Le guide de l’Algérie touristique, réédité par le Touring Club d’Algérie (TCA), connaît un vif succès au salon international du tourisme "Le monde à Paris" où l’Algérie est présente en force.
Cette publication de plus de 500 pages, constituant un large rétrospectif des sites touristiques, a été élaborée par des cadres du secteur, des spécialistes et des journalistes.

Dès les premières pages, le lecteur ou l’utilisateur est guidé presque pas à pas à travers cette "Algérie d’aujourd’hui" pour découvrir "un pays qui avance" avec tous ses atouts naturels, économiques et sociaux, toutes ses potentialités touristiques et la stratégie mise en œuvre par les pouvoirs publics pour réhabiliter ce secteur et en faire "un véritable enjeu économique".

Plus de 110 pages sont consacrées à une sorte de mise en conditionnement et de préparation du touriste qui part à la découverte de l’Algérie. "L’homme et son milieu", "un pays, une histoire" et "un patrimoine, une culture" et "arts populaires, art de vivre": trois chapitres qui donnent avec précision toutes les données sur un pays aux multiples facettes naturelles et géographiques, aux richesses culturelles et artistiques plongeant leurs racines dans un passéhistorique et "sur une nation qui s’est forgée une personnalité dans les replis de l’histoire, par la lutte, par la résistance et par l’unité".

Le reste du guide est constitué de balades à travers les régions d’Alger, de Constantine, d’Oran, du Sahara avec le M’zab et les somptueuses oasis.

Dans la présentation de ce guide, élaboré sous la direction d’un vieux routier du secteur Saddek Zerrouk, les éditeurs soulignent avoir "privilégié, pour cette nouvelle édition, un ciblage plus orienté tant dans l’organisation par zones touristiques qu’au niveau thématique, où l’accent a été mis sur ce qui est communément admis comme composant du produit touristique".

Source Liberté

Le Pèlerin

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 06:43

Liberté livre les axes du futur projet de Paris

Les propositions de Sarkozy pour l’union Méditerranéenne

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L’ambitieux projet de l’union pour la Méditerranée de Nicolas Sarkozy, revu et corrigé par les dirigeants de l’Union européenne, a fait l’objet ce jeudi d’un accord à Bruxelles à la faveur d’un sommet européen.

La grande réunion économique, politique et culturelle entre les pays de la Méditerranée avait, faut-il le souligner, subi un subtil glissement sémantique, illustrant la concession faite à Angela Merkel, puisqu’il ne s’agit plus d’une “union méditerranéenne” qui devait en principe réunir seulement les 22 pays du nord et du sud riverains du bassin, mais d’une “union pour la Méditerranée” qui rassemblera désormais 39 pays : les 27 de l’Union européenne et 12 pays du sud de la Méditerranée (Algérie, Mauritanie, Maroc, Tunisie, Libye, Égypte, Jordanie, Turquie, Liban, Syrie, l’Autorité palestinienne et enfin Israël). C’est au prix d’une version, dont les objectifs ont été revus à la baisse, avec toutefois des projets concrets, qui démontrent que l’idée est grosse d’une valeur ajoutée, que le président français a réussi à vaincre les réticences de ses pairs européens. Liberté a réussi à se procurer un document qui définit les grands axes sur lesquels va reposer cette union pour la Méditerranée plus efficace, selon son initiateur, que les politiques européennes actuelles. Il faudra peut-être souligner que de nombreux gouvernements, dont l’Algérie, associés à cette idée, demandaient d’abord à voir avant de se prononcer.
En effet, tout le monde était curieux de savoir ce que recouvre exactement cette union de la Méditerranée. Et il semble bien que c’est désormais chose faite, du moins dans les grandes lignes. Ainsi cinq à dix projets concrets “bien avancés”, note le document en notre possession, pourraient être lancés le 13 juillet prochain, lors du premier sommet de l’union pour la Méditerranée (UPM). Des projets auxquels ne sauraient ne pas souscrire les pays associés à l’idée de Nicolas Sarkozy puisqu’ils consistent surtout à préserver l’avenir des générations futures vivant au nord et au sud du bassin. Parmi les idées généreuses véhiculées, retenons le projet éminemment écologique de dépollution de la Méditerranée : il s'agit de réhabiliter d'ici à 2020 l'environnement de quelque 130 sites “sales” recensés sur l'ensemble du pourtour méditerranéen. Un autre projet aussi généreux à retenir, celui de l’eau potable. Un projet qui consiste à améliorer l'accès à l'eau dans l'ensemble de la zone méditerranéenne. C’est à travers de nombreux projets existants, comme la construction de canaux d'adduction d'eau entre la mer Morte et la mer Rouge ou l'utilisation de nappes phréatiques en Libye, que l’union pour la Méditerranée compte éloigner le spectre de conflits futurs dont l’eau sera la source.
Autre projet concret, celui à travers lequel l’union va s’atteler à développer un plan solaire méditerranéen : il consiste à développer le recours à l'énergie solaire dans les pays du Sud. Rappelons en ce sens l’intérêt manifesté par les Allemands et les Français pour le Sahara algérien. Les responsables algériens ont tôt fait de saisir la balle au bond pour entrevoir autrement l’après-pétrole. Preuve en est le projet de réalisation d’un câble électrique long de 3 000 km devant relier Adrar à la ville allemande d’Aachen. Une occasion donc qui peut rapporter gros pour notre pays avec une production industrielle d’énergie solaire dont la demande se fait de plus en plus insistante sur le Vieux continent.
Par ailleurs, l’union pour la Méditerranée compte promouvoir ce qui est appelé “les autoroutes de la mer” : déjà évoqué dans le livre blanc sur les transports publié par la Commission européenne en 2001 ; ce projet vise à multiplier les liaisons maritimes entre les différents ports méditerranéens pour “développer les échanges commerciaux”. La jeunesse est également l’objet de préoccupation de cette union puisque parmi les projets retenus, il y a la création d’un office méditerranéen de la jeunesse. L’économie et la recherche scientifique font également partie de la feuille de route qui va être discutée en juillet prochain.
En effet, il est question de la création d’une agence méditerranéenne de développement de petites et moyennes entreprises (PME) et le développement d’un espace scientifique méditerranéen avec la promotion des liens entre les centres de recherche et de formation des pays du nord et du sud de la Méditerranée. Enfin, le dernier projet retenu consiste en la mise en place d'un centre méditerranéen de protection civile afin de “mutualiser” les moyens d'intervention en cas de catastrophe naturelle (séismes, incendies de forêts).

Source Liberté

Le Pèlerin

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 06:35

Tipaza : Clôture du 1er atelier de mosaïques contemporaines

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Laurent Hunzinger a répondu à l’invitation de l’association nationale Trait d’Union Solidarité Algérie pour encadrer le 1er atelier de mosaïques contemporaines en Algérie, inscrit dans le programme d’action de cette association nationale.

« Nous tenons à préciser qu’en Algérie, il existe certainement des mosaïstes contemporains », déclare Paul Faizant. « Donc nous ne sommes pas les premières personnes à avoir introduit cet art au pays, d’autant plus que nous n’avons pas de contact avec les mosaïstes contemporains algériens », ajoute-t-il. Cet atelier, qui a été clôturé à la fin de la semaine écoulée, avait eu lieu au niveau de la villa Angelvy (Tipaza), un superbe espace pour la création artistique, suite à un accord avec les autorités de la wilaya de Tipaza. Les jeunes artisans de la région de Tipaza étaient emballés durant la durée de cet atelier. Laurent Hunziger est un mosaïste d’envergure internationale, venu d’Alsace (France). Nous avons pu voir des bouts de galets de plage, de pierres vertes et grises, de marbres, de briques rouges ; des matériaux récupérés de différentes zones de la wilaya de Tipaza qui serviront par la suite à la production des œuvres aux motifs géométriques sur des panneaux d’apprentissage. Laurent Hunziger a mis l’accent sur les techniques d’approche de base durant les travaux d’apprentissage, d’une part, et il a insisté auprès des jeunes stagiaires afin qu’ils fassent appel à beaucoup d’imagination pour produire leurs œuvres, d’autre part. L’expérience de Laurent Hunziger avec les écoliers en France lui a permis de s’investir dans les petits villages. La mosaïque contemporaine a servi à la décoration des carrefours et des bâtiments publics. Laurent Hunziger avait encadré un atelier en Croatie avant de venir en Algérie. Les stagiaires ont remarqué que l’art de la mosaïque contemporaine n’exige pas de gros moyens. Développer des structures de mosaïques contemporaines dans la wilaya de Tipaza, afin de faire bénéficier les jeunes des techniques d’apprentissage de cet art, telle est l’idée qui s’est dégagée à l’issue de cet atelier. « Il faut que cela perdure », dira Paul Faizant. « Les jeunes dans les autres communes ont beaucoup d’idées, et sont en mesure de les traduire sur des panneaux », conclut-il.

Source El Watan

Le Pèlerin

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 06:32

Jeudi 20 mars, c’est le Mouloud, la fête du mawlidPétards: une drôle de chimie

Un mélange explosif

Un pétard est composé de poudre. Telle que l’ont inventée les Chinois au Xe siècle (voir encadré), elle est faite d’un mélange de deux éléments très combustibles, le soufre et le charbon, avec un corps très oxydant : le salpêtre (nitrate de potassium). Les proportions de ce mélange combustible/comburant sont calculées différemment selon les effets souhaités.

Transfert d’électrons

Le secret d’un pétard réside dans la combustion. Pour qu’elle se déroule efficacement, les composants doivent être moulus en poudres fines, et mélangés de façon très homogène. L’oxydant libère de l’oxygène, le combustible l’absorbe. Au cours de la réaction chimique, appelée oxydoréduction, deux réactions se produisent en réalité : une oxydation (perte d’électrons) et une réduction (une perte d’électrons). Un transfert d’électrons se produit sur combustible vers l’oxydant. Les atomes du combustible se lient aux atomes d’oxygène libérés par l’oxydant et forment des produits plus stables que les produits initiaux. Ces produits formés sont le plus souvent du dioxyde de soufre (SO2 ou du dioxyde de carbone (CO2). Ce gain de stabilité des produits s’accompagne d’un dégagement d’énergie, sous forme de chaleur.

Combustion et pas explosion

Ce qui différencie une combustion d’une explosion c’est la vitesse d’émission de gaz. La réaction est semblable à une combustion normale, mais la source des atomes d’oxygène n’est pas l’air, c’est le mélange du pétard lui-même, de sorte que la libération de chaleur s’effectue dans un très petit volume. Plus la poudre est confinée et entassée, plus la force et la vitesse de combustion seront grandes, car la chaleur et les gaz seront concentrés dans un plus petit volume. Plus le mélange est homogène, plus l’échange d’électrons est facile. En allumant la mèche, on provoque une combustion, qui va créer une onde de combustion (ou front de flamme) qui va se déplacer moins vite que les gaz libérés par la combustion (exemple CO2), donc elle ne produira pas de choc. Autrement dit, c’est une combustion à effet de souffle et non pas à effet de choc comme les explosifs.

Le bruit, résultat de la pression

La déflagration est obtenue par le fait que les gaz produits par la combustion sont confinés dans un volume qui permet une élévation de la pression de ces gaz. Ils finissent donc par produire une détonation ou déflagration (le bourrage du pétard de part et d’autre par de la terre permet d’obtenir un volume assez étanche). La présence du plâtre permet d’éliminer l’humidité de la poudre

Des particules métalliques pour les feux d’artifice

C’est l’ajout de particules métalliques (cuivre, sodium, bore, magnésium, titane...) qui permet de modifier la couleur de la flamme de combustion. Cette combustion permet d’obtenir des oxydes métalliques, à l’origine des couleurs. L’oxyde de titane donne de l’argenté, l’oxyde de cuire du bleu et l’oxyde de magnésium, du blanc.

Source El Watan

Le Pèlerin

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 06:29

Bouteflika s’exprime sur son avenir présidentiel

«Terminer correctement mon deuxième mandat»

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Tout est clair… ! », a déclaré le 8 janvier dernier, le président Bouteflika à Tamanrasset, tout heureux d’avoir écouté à satiété le refrain bien connu de « oûhda thalitha ». Rien n’est désormais clair quand on lit, même entre les lignes, les réponses qu’il a fournies mercredi au journaliste de Reuters qui, pour la circonstance, offre à son agence une deuxième exclusivité présidentielle.

Ceux qui attendaient, impatiemment, que Bouteflika sonne le clairon du troisième mandat, via Reuters, doivent donc attendre. « Pour l’instant, il s’agit pour moi d’achever correctement mon deuxième mandat en espérant atteindre tous les objectifs que je m’étais fixés et qui faisaient l’objet de mon programme électoral. » Le président Bouteflika n’a pas jugé utile d’abattre prématurément ses cartes alors qu’il est préoccupé par… son deuxième mandat. Il préfère terminer d’abord « correctement » son bail pour prétendre éventuellement postuler à un troisième. Il suggère que la rallonge de sa présidence ne tient plus uniquement, comme le croient ses soutiens zélés, à sa propre volonté, mais également et surtout à son bilan qui doit être « correct », c’est-à-dire irréprochable à tous points de vue.

Contrat de performance

Visiblement soucieux de ne pas contrarier les autres sphères décisionnelles du régime, le président Bouteflika sous-entend que c’est à la lumière de ses résultats comptables que son destin présidentiel sera tranché. Une sorte de contrat de performance qu’il se doit de réaliser pour prétendre se mettre en orbite. C’est, peut-être, la première fois que Abdelaziz Bouteflika, pour qui les choses sont souvent « tout à fait claires » pour reprendre sa propre réplique, met aussi clairement un bémol à ses certitudes, voire hésite aux entournures. Il n’est donc pas question qu’il se prononce avant d’achever « correctement » son mandat qui n’interviendra qu’à la veille d’avril 2009. Comment, ce faisant, pourra-t-il préparer, convaincre, promouvoir puis organiser un référendum sur la Constitution en un laps de temps aussi court ? S’il est vrai que les voies du système sont impénétrables, il n’en est pas moins vrai que l’exécution d’un tel agenda procédural relève de la gageure et que Bouteflika apparaît plus comme un lièvre qu’un candidat potentiel, comme l’a suggéré récemment Abdelaziz Rahabi. Dans ses réponses, le chef de l’Etat envoie un signal à ses soutiens parmi les partis et la société civile en y décelant via leurs pressants appels, « un signe de maturité politique dont je ne peux que me réjouir ». Ceci, au moment où d’autres acteurs de la vie nationale dénoncent un spectacle aussi théâtral que folklorique indigne d’une démocratie. « Que des organisations ou des partis politiques se préoccupent déjà des prochaines élections présidentielles, je n’y vois que la manifestation de l’intérêt que notre population et la classe politique apportent à la vie politique et au devenir de notre pays », a-t-il concédé. Il faut noter néanmoins que Bouteflika n’a à aucun moment évoqué le thème de la révision constitutionnelle, pourtant seule rampe de lancement à l’assaut d’un 3e mandat. Mais, s’adressant à une agence étrangère dont on connaît l’influence, le Président a produit un discours à consommation externe, à savoir qu’on ne peut retourner le fusil sur une partie de la « population » qui vous porte aux nues même en usant de méthodes archaïques, voire anachroniques. Il invite, allusivement, cependant ses ouailles à ranger « pour l’instant » les clairons, en attendant un hypothétique feu vert. En insistant sur son « espoir » d’atteindre les objectifs (projets) qu’il s’était fixés dans son programme, d’ici à la fin de son 2e mandat, le président Bouteflika démolit de fait l’argument majeur de ses soutiens qui motivent leurs appels pressants et incessants à un 3e mandat par le souci de lui permettre de « parachever ses chantiers ». Or, ne voilà-t-il pas que c’est le Président himself qui détruit leur « exposé des motifs », en déclarant sa détermination à tout entreprendre pour achever ce qu’il a entrepris pour être dans les délais quand l’heure des bilans sonnera… Sans le vouloir peut-être, Bouteflika a battu en brèche le thème de campagne des partisans de la « oûhda thalitha » centré autour du générique d’un « chef de chantier » qui ne saurait ni ne devrait quitter son fauteuil tant que les projets restent au stade de projets… Quant à l’armée, réputée jadis pour être la « faiseuse des rois », Bouteflika lui a une nouvelle fois tressée des lauriers et plus si affinités… « L’armée, il est vrai, a joué un rôle très important dans la vie de notre pays tout en respectant le cadre qui lui a été fixé par la Constitution », a-t-il dit.

Clair-obscur

Il s’est même positionné pour la première fois contre le « Qui tue qui ? » qu’il a expliqué par le fait qu’il « est intervenu à un moment où cette lutte n’était pas très bien connue à l’étranger et où certains voulaient l’entourer de confusion quant à la responsabilité, pourtant évidente, des méfaits du terrorisme ». Mieux encore, le Président concède que « l’intégrisme qui a animé le terrorisme n’est partagé que par les terroristes eux-mêmes », rejoignant ainsi la thèse de ceux qui pensent que l’intégrisme est la matrice idéologique du terrorisme. Une thèse estampillée « éradicateurs ». Bouteflika n’en pense pas moins aussi que le rôle de l’armée « décroît en importance à mesure que les institutions politiques du pays se renforcent et gagnent en efficacité pour prendre entièrement en charge leurs responsabilités ». Mais au-delà du terrorisme, le président de la République a glissé tout au long de l’entretien accordé à l’agence Reuters des messages politiques faits de clair-obscur qui réinstallent plus que jamais le doute sur ses intentions.

Source El Watan

Le Pèlerin

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 00:51
Le jour parfait pour un homme
 
6H Le réveil sonne
6H15 Faire l‘objet d’une fellation
6H30 Gros caca qui soulage tout en lisant la page sport de son journal quotidien
7H Ptit dej composé de rumsteck, œufs, café bien noir, toasts beurrés par la femme de ménage à poil
7H30 Sortir la Ferrari du garage
8H Vol en jet privé
9H Limousine avec chauffeur pour se rendre au club de golf (!!!), se faire tailler une pipe en route tout en dégustant quelques verres de whisky.
9H30 Jouer au golf, et gagner
11H45 Déjeuner dans un grand restaurant : charcuterie, bavette à l'échalote, bouteille de Dom Perignon
12H15 Faire l‘objet d’une seconde fellation
12H30 Terminer son parcours de golf
14H30 Retour à l'aéroport, en limousine, avec quelques verres de whisky en route
14H30 Vol en direction de Monte Carlo
15H30 Pêche au gros, les accompagnatrices étant toutes à poil
17H Retour en jet privé. Massage complet effectué par une jeune femme ressemblant étrangement à Pamela Anderson
18H45 Deuxième caca, prendre sa douche, se raser
19H Regarder les informations
19H30 Dîner : homard, Dom Perignon 1953, steak juteux sauce roquefort, et en dessert, sorbet servi sur deux gros seins bien fermes
21H Cognac Napoléon, cigare Cohuna, regarder le rugby devant un énorme écran, dans un fauteuil en cuir. La France bat l'Australie 110 à 20.
22H30 Sex with 3 femmes à la fois
23H15 Massage et jacuzzi accompagnés d'une bonne bière bien fraîche et d'une pizza bien grasse
23H45 Faire l‘objet d’une troisième fellation avant le dodo
0H Se coucher seul, faire un pet de 15 secondes qui change 4 fois de ton et oblige le chien à quitter la chambre.
 
De la part d’une Correspondante
 
Le Pèlerin
 
 
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