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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 07:39

Bienvenue chez les Ch’tis

Carton magistral pour deux fils d’Algérie

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La boussole de l’identité nationale perd le Nord. Ou plutôt, elle a trouvé le bon filon avec le film Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon qui cartonne sur les écrans français.

Déjà plus de 4,4 millions de spectateurs ont vu cette comédie qui donne un visage si contrasté sur la façon dont s’est créée la France, résultat de tant d’apports multiples, dont ceux de l’ancienne Picardie dont le parler ch’timi est une résurgence du passé. 4 millions, c’est tout juste la population du Nord-Pas-de-Calais où au moins un million d’entrées pour le film ont déjà été décomptées. Au Nord, c’était les corons, chantait le regretté Pierre Bachelet, les mines où les étrangers y ont mêlé leur sueur. Ils étaient Belges pour les plus proches, Polonais pour beaucoup, et bien sûr Maghrébins, pour qui le Nord a été, en raison des possibilités d’emploi offertes il y a quelques décennies, un des bassins de prédilection. Paradoxalement, l’une des chansons qui reste dans les mémoires de tous sur cette région, nous vient un peu d’Algérie, avec ce refrain inoubliable d’Enrico Macias : « Les gens du Nord ont dans les yeux tout le bleu qui manque à leur décor. Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors ». Ce soleil, il est complètement dans le cœur des deux personnages principaux du film puisque tous les deux sont, par leur père, originaires d’Algérie. Kad Merad, on s’en doute par son nom (même s’il l’a transformé, pour le spectacle, Kaddour en Kad) est né en Algérie, à Sidi Bel Abbès, en 1964, d’un père algérien et d’une mère française native du Berry. Quant à Dany Boon, natif d’Armentières dans le nord, il s’appelle sur l’état-civil Daniel Hamidou. Sa biographie est peu prolixe sur son origine algérienne sauf que son père, ex-boxeur devenu chauffeur routier, est « kabyle » (les guillemets s’avérant nécessaires, puisque sa biographie officielle et les articles parus après la sortie de ses films, mentionnent uniquement cette origine, à tel point que beaucoup de ses admirateurs l’ignorent). On n’en sait pas plus sur ce père. Quand est-il arrivé en France ? Quand et comment a-t-il connu sa femme (la maman de Dany), femme de ménage ? On sait seulement qu’il est décédé (comment ?) avant que l’artiste ait du succès. Divorcé de l’actrice Judith Godrèche, Dany Boon s’est remarié en 2002 avec Yaël qui travaille désormais étroitement avec lui. Il se convertit au judaïsme en 2005, ce qui vaut alors un échange surréaliste dans une émission de télévision, chez Ardisson (Tout le monde en parle) : « Mais alors, tu comptes te faire circoncire ? » Réponse embarrassée du comédien, lui qui a un père musulman, une mère catholique et maintenant une épouse juive : « Mais je le suis déjà ». Etonnement d’interlocuteurs qui vont devoir poser des questions insistantes pour que Dany Boon parle de son origine musulmane, pardon, « kabyle ». Peut-être, un jour fera-t-il un film sur tout ce qui fait sa personnalité, et pas seulement son ancrage nordiste, qu’il a si magnifiquement transposé à l’écran ! C’est tout le bien qu’on lui souhaite, car les racines, sans vouloir faire dans la psychologie de série B, ne peuvent pas être coupées aussi facilement… Kad Merad, lui n’a pas rompu avec l’Algérie. Dans un entretien à Paris Match le 28 février dernier, il reconnaît donner beaucoup d’importance à ce pays, disant y être beaucoup allé lorsqu’il était enfant, et affirmant y retourner régulièrement pour voir la famille. En tout cas bravo les artistes !

Source El Watan

Le Pèlerin

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 06:59

Le lancement de l'ATV ouvre une nouvelle porte sur l'espace pour l'Europe

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Le lancement du ravitailleur européen ATV dimanche vers la Station spatiale internationale (ISS) à l'aide d'une fusée Ariane 5, un mois après l'amarrage à l'ISS de son laboratoire Columbus, ouvre une nouvelle ère dans l'accès de l'Europe à l'espace.

"Une page totalement nouvelle s'ouvre dans l'histoire de l'Agence spatiale européenne" (Esa), a souligné son directeur général, Jean-Jacques Dordain, au centre spatial guyanais de Kourou, désormais troisième "port" pour des liaisons avec l'ISS, après Cap Canaveral aux Etats-Unis et Baïkonour au Khazakstan.

Avec Columbus, les chercheurs européens disposaient d'un laboratoire spatial leur permettant des expérimentations de longue durée en microgravité. Avec le lancement de l'ATV dimanche, l'Europe a fait la preuve qu'elle possédait également un accès tout européen - lanceur et véhicule - à la Station.

L'ATV (Automated Transfer Vehicle), dont le premier exemplaire a été baptisé Jules Verne, est un véhicule de 20 tonnes destiné à ravitailler l'ISS en eau, ergols, vivres et matériel scientifique, et à rehausser son orbite. Chargé ensuite des déchets de la Station, il sera à la fin de sa mission de six mois précipité dans l'atmosphère, où il se désintégrera.

Il s'agit, a rappelé le président du Centre national d'études spatiales (Cnes), Yannick d'Escatha, du "plus important et du plus complexe des programmes réalisés par l'Esa".

Ce "camion de l'espace", construit par Astrium Space Transportation, est un cylindre de 10,3 m de long et 4,5 m de diamètre capable d'emporter neuf tonnes de cargaison, soit trois fois plus que les actuels ravitailleurs russes Progress.

Mais aussi, il va permettre à l'Europe d'effectuer pour la première fois un rendez-vous spatial automatisé, avec un amarrage à l'ISS le 3 avril sans intervention humaine : un banc d'essai "pour de futurs vols spatiaux humains et pour des missions de retour d'échantillons" de Mars, s'est félicité Jean-Jacques Dordain.

L'ATV, participation de l'Europe à l'ISS en contrepartie de son droit à un laboratoire spatial installé à demeure, Columbus, "contribue directement à l'aventure des vols spatiaux habités", a insisté pour sa part Jean-Yves Le Gall, président d'Arianespace.

L'avenir des vols habités européens est en effet désormais conforté jusqu'à la fin de l'exploitation de l'ISS, avant 2020. Le spationaute français Léopold Eyharts installe actuellement le laboratoire Columbus, où commenceront les expérimentations dans les mois qui viennent. Et "10 ans de recherches en microgravité apporteront un progrès scientifique", a assuré M. Dordain.

Déjà, les succès de Columbus et du lancement de l'ATV projettent les regards vers l'avenir, l'après-ISS. Pour François Auque, PDG d'Astrium, "il faut trouver des motivations pour relancer les dépenses en faveur de l'espace, et une des meilleures, ce sont les vols habités".

Le directeur général de l'Esa se déclare de son côté sûr qu'il y aura un jour - "Je ne sais pas quand" - un système de transport d'équipages européen, car "l'Europe ne pourra pas toujours dépendre des autres pour son accès à l'espace". "Nous devons garder la capacité industrielle" pour le réaliser, affirme-t-il.

Pour Yannick d'Escatha, l'avenir des vols habités ne fait aucun doute : "L'Homme a exploré, explore, et explorera le milieu qui est le sien, et aujourd'hui, l'espace est son milieu".

EADS: salue le lancement réussi de l'ATV d'Astrium.

Astrium Space Transportation, groupe EADS, salue le lancement de l'ATV (Automated Transfer Vehicle) depuis le Centre Spatial Guyanais, à Kourou, dont la mission est de ravitailler la station spatiale internationale (ISS).

Comme le rappelle Nicolas Chamussy, Chef de programme chez Astrium : ' nous n'en sommes qu'à la première des cinq grandes phases que compte la mission ATV '.

' A l'issue des premières opérations en orbite, l'ATV rejoindra l'orbite de l'ISS et effectuera les manœuvres nécessaires pour s'approcher de la station. Viendront ensuite les phases très délicates du rendez-vous et de l'arrimage, puis la période pendant laquelle l'ATV, arrimé, deviendra un module à part entière de l'ISS. La mission du Jules Verne se terminera avec son désarrimage, sa désorbitation et sa destruction dans les couches denses de l'atmosphère. ' ajoute-t-il.

Source L’Internaute er Cercle Finance

Le Pèlerin

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 00:44

Pour les fans de feu Desprogres

 
 
Quelle est la différence entre un meurtrier et un homme qui vient de faire l'amour ?
Aucune. Ils ne savent pas comment se débarrasser du corps.
 
Quelle est la dernière chose qu'on a pu entendre juste avant que la navette Challenger explose ?
Touche pas a ca, connasse !
 
Quelle est le point commun entre une femme au volant et une fraise
Les deux se ramassent dans les champs.
 
Qu'est ce que tu dis a une femme qui a les deux yeux au beurre noir ?
Rien, tu lui a déjà dis deux fois
 
Quel est le moyen de contraception le plus sur au monde ?
Etre grosse et moche
 
Pourquoi vaut-il mieux une bonne gueule de bois qu'une femme ?
Parce que la gueule de bois finit par disparaître.
 
Quelle est la femme idéale ?
Une jolie blonde, nymphomane, muette, sourde, qui a perdu sa mère et dont le père tient une boite de cul.
 
Pourquoi les hommes choisissent-ils toujours des femmes qui pleurent tout le temps sans raison, et qui mettent 3 heures à s’habiller?
Il ne choisissent pas, il n'y en a pas d'autres
 
Quand Dieu a-t-il donne une âme aux femmes ?
Aux noces de Cana, lorsque Jésus a dit : "remplissez moi ces cruches"
 
Dépourvue d’âme, la femme est dans l’incapacité de s’élever vers Dieu. En revanche elle est en général pourvue d'un escabeau qui lui permet de s’élever vers le plafond pour faire les carreaux. C'est tout ce qu'on lui demande.
 
Dire a une femme "A quoi penses-tu ?" c'est déjà lui faire un compliment !
 
De la part d’une Correspondante
 
Le Pèlerin
 
 
 
 
 
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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 00:17

Circulation des Algériens vers l’Europe, Bruxelles pose ses conditions.

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La facilitation des déplacements des personnes vers l'Europe est l'une des questions phares abordées par la commissaire européenne chargé des Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, lors de sa visite de deux jours en Algérie.

L'accord d'association UE/Algérie est entré en vigueur depuis 2 ans. Il prévoit la libre circulation des marchandises et des capitaux, rétrécissant le champ aux déplacements des personnes vers l'Europe. Cependant, lors d'une interview accordée à la Chaîne III de la Radio nationale, la commissaire européenne n'est pas allée par quatre chemins pour exposer l'ordre que l'Europe veut établir à travers sa politique de voisinage.

L'Union européenne, par la voix de Benita Ferrero-Waldner, a conditionné la signature d'un accord de facilitation d'attribution des visas aux Algériens, par la participation de l'Algérie aux patrouilles maritimes pour lutter contre l'immigration illégale. Cela veut dire que les Algériens doivent jouer aux gendarmes de l'Europe, comme le font certains pays méditerranéens, pour avoir des facilités de déplacements. "Nous sommes prêts à négocier avec l'Algérie un accord spécial sur la facilitation des visas si, en contre partie, un accord de réadmission des personnes sera conclu", a annoncé la commissaire européenne. "J'ai soumis cette proposition aux autorités algériennes". "Maintenant il faut connaître les détails de notre offre et après il faut entrer dans les négociations", a-t-elle ajouté.

L'Algérie se trouve déjà devant le fait accompli. Le projet de réadmission des expulsés et de lutte contre l'émigration clandestine a été finalisé par l'Union européenne sans la concertation de ses partenaires méditerranéens. Ces derniers n'auront aucune marge de manœuvre pour exposer leur vision des choses et évaluer les avantages et les inconvénients qu'une telle offre peut leur apporter.

A ce propos, la commissaire européenne, Benita Ferrero-Waldner, a noté : "Naturellement nous (UE) comprenons que les Algériens veulent une facilitation, mais vous devez aussi comprendre que nous devons avoir une sécurité envers l'émigration clandestine".

Cependant, pour faciliter l'octroi des visas aux Algériens, notamment à des catégories professionnelles ciblées (cadres, étudiants, hommes d'affaires, etc.), comme ça se fait avec la Russie, l'Ukraine et les pays des Balkans, l'Algérie doit collaborer avec l'UE, dans la lutte contre les marées humaines qui cherchent une vie meilleure en Europe.

Par ailleurs, l'énergie est l'autre sujet phare qui été abordé avec beaucoup de sérieux par la commissaire européenne avec les autorités algériennes.
L'Algérie et l'Union européenne ne sont toujours pas des partenaires stratégiques, l'heure est toujours à la négociation. Pour la commissaire européenne, il s'agit surtout de discuter de la question de la sécurité énergétique de manière globale. Benita Ferrero-Waldner a annoncé que "l'Europe et l'Algérie seront des partenaires stratégiques à la fin des négociations". L'Europe qui veut diversifier ses sources d'approvisionnement est en négociation avec l'Algérie. A travers la mise en place d'un partenariat stratégique, l'Europe veut garantir des fournisseurs fiables pour éviter tout chantage à l'avenir.

 

Source Le Maghreb

Le Pèlerin

 

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 00:08

L’année du doute de Bouteflika

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A une année de la présidentielle, Abdelaziz Bouteflika observe un silence pesant qui rend la visibilité politique très aléatoire. De la même manière qu’il est en mesure de foncer droit à l’assaut d’un 3e mandat, le Président est aussi capable d’un retrait spectaculaire qui lui ouvrirait les portes de la postérité.

Et si tous ces appels hystériques et vaudevillesques à une « ouhda thalitha » n’étaient qu’une mise en scène destinée à amuser la galerie, avant que l’oracle ne soit rendu ? Pour farfelue qu’elle paraît, cette hypothèse n’en est pas moins envisageable. Quand on observe, régulièrement, la baisse brutale de leur entrain et le ton plutôt saccadé des clameurs du « public » acquis sans réserve à la révision constitutionnelle et son pendant le troisième mandat pour Bouteflika, on se rend compte finalement que tout n’est pas tranché en haut lieu. A commencer par le président de la République, lui-même, qui n’a pas jugé utile de glisser ne serait-ce qu’une allusion sur ses intentions. La question mérite qu’on s’y attarde, d’autant qu’on est pratiquement à une année de la présidentielle, voire quelques mois seulement avant la convocation du corps électoral. C’est que suivant l’architecture constitutionnelle actuelle, Bouteflika est légalement hors course. Il lui faudra donc triturer le texte fondamental pour pouvoir se mettre en orbite. Et une telle démarche suppose une préparation et un argumentaire politique solide qui ne peut se réduire à la piteuse danse du ventre à laquelle se livrent, sans état d’âme, les zélateurs et autres thuriféraires de tout poil. Le président Bouteflika est sans doute conscient que son dessein est politiquement très coûteux en ce qu’il tord le cou au sacro-saint principe de l’alternance au pouvoir. Et ce n’est certainement pas en comptant sur le soutien du FLN de Belkhadem, de Bounedjma ou encore des élus de… Aïn Sefra et de cette mystérieuse académie de la société dite civile, qu’il va convaincre l’opinion publique nationale et internationale qu’il est à ce point irremplaçable…

Coup de force ou coup de maître ?

Le commun des Algériens préoccupés par le couffin de la ménagère de plus en plus cher a déjà divorcé d’avec les JT ronronnants de la télévision nationale. Le spectacle offert par ces « souteneurs » avant l’heure ne prête même plus à rire tant le quotidien des Algériens est rythmé par la cherté de la vie, les agressions, les viols et les vols. En marquant soudainement le pas, ces « troupes » ont dû être rappelées à l’ordre en haut lieu. En attendant un contre-ordre, peut-être. Il est pourtant évident que l’agitation des comités de soutien, façon comités populaires libyens, cadre très mal avec le terrain des luttes syndicales qui renvoie l’image d’une Algérie opprimée, marginalisée et privée du bénéfice des pétrodollars. L’image de ces enseignants, ces médecins, ces magistrats et tous ces bataillons de fonctionnaires criant leur malvie depuis quelque temps obscurcit à elle seule tous les bilans maquillés et les chiffres démesurément rondelets qu’affichent les tableaux de bord officiels. Et si l’on ajoute l’intérêt porté par certaines chancelleries occidentales aux préoccupations premières des Algériens via les partis politiques, on déduirait ipso facto que la façade du régime, à sa tête le président Bouteflika, a subi une lézarde. Comment donc « vendre » aux partenaires de l’Algérie un troisième mandat alors que des pans entiers de la société s’enfoncent dans la précarité à cause, précisément, de ces hommes qui ont échoué dans leurs politiques ? Le pari est difficile autant au niveau interne qu’à celui externe. D’autant plus difficile qu’il va falloir retoucher la Constitution pour permettre à Bouteflika dans la peau d’un « sauveur » de terminer ses chantiers comme si l’Algérie avait besoin d’un chef de chantier. Or, il aurait fallu poser la question autrement, à savoir pourquoi le Président, deux mandats durant, n’a pas pu terminer ces chantiers ? Là est la question. Il va de soi que le silence pesant du Président sur ses intentions à une année de la présidentielle pourrait suggérer un ultime examen de conscience à la lumière de son bilan et de l’accueil réservé aux ballons sonde qu’il a lancés sur le terrain du soutien. Une année c’est en effet très court pour un Président qui doit faire une gymnastique constitutionnelle pour se mettre aux starting- blocks. A moins qu’il ne décide de foncer tête baissée et, quand il veut, se lancer à l’assaut d’un troisième mandat quel qu’en soit le prix. Auquel cas, ce serait un coup de force en bonne et due forme. Imprévisible, Bouteflika est également capable d’un coup de maître qui le ferait sortir par la grande porte comme l’a fait avant lui le président Zeroual. Et dans tous les cas de figure, en Algérie c’est désormais l’année du doute.

Source El Watan

Le Pèlerin

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 00:00

Une balade à travers la forêt qui offre un beau point de vue sur le village médiéval et sa cathédrale, et passe par le gouffre de Lespugne.

Rando. Autour de Saint-Bertrand

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Cette balade familiale d'une dizaine de kilomètres (compter 3 heures) passe par Saint-Martin et la forêt. Elle permet de découvrir le gouffre de Lespugne et offre surtout un point de vue unique sur Saint-Bertrand de Comminges.

Cette petite agglomération rurale s'est d'abord dénommée Lugdunum Convenarum (Lyon des Convènes). Il s'agit en effet d'une ancienne capitale romaine qui compta plusieurs dizaines de milliers d'habitants. Des fouilles ont révélé qu'elle possédait des thermes, une basilique chrétienne, un temple consacré à Auguste, un forum. Elle était particulièrement bien située à la sortie de la vallée pyrénéenne de la Garonne (les vallées de Luchon et d'Aran se rejoignent un peu plus au Sud).

Mais si son histoire a commencé bien avant la conquête de la Gaule par Jules César, les invasions vandales ont eu raison du village originel, détruit au moins en partie aux Ve et VIe siècle. La vie recommença sous la houlette de saint Bertrand, évêque de Comminges (1083-1123), qui fit construire la cathédrale et le cloître (il entreprit également la construction de la Basilique Saint Just de Valcabrère). Un autre Bertrand, qui allait devenir pape sous le nom de Clément V, en 1305, donna à la cathédrale son visage actuel. Il y transporta les reliques de Saint Bertrand et fit ainsi de son tombeau le centre d'un grand pèlerinage.

Du haut de son rocher, Sainte-Marie domine l'entrée de la haute vallée de la Garonne. Elle abrite un trésor et des orgues du XVIe siècle.

La Révolution française avec la suppression du diocèse du Comminges en 1793 fit que la ville amorça alors son déclin, devenant simple chef-lieu de canton dans le district de Saint-Gaudens, puis commune en 1887. Mais la ville haute actuelle révèle encore aujourd'hui la splendeur passée dans ses nombreux vestiges : remparts, portes, maisons anciennes, rues étroites.

Rando pratique

Situation : Saint-Bertrand-de-Comminges, à 16 km au Sud-Ouest de Saint-Gaudens par les D 8, N 125 et D 26.

Parking: à l'entrée du bourg.

Balisage: 1 à 2 jaune, bleu jaune; 2 à 4, blanc , rouge; 4 à 8, jaune, bleu, jaune; 8 à 2, blanc, rouge; 2 à 1 jaune, bleu, rouge.

Difficulté particulière: Terrain parfois boueux et gué entre 2 et 3.

1. Du parking, partir à droite et prendre à gauche l'étroite route pour s'engager sur un chemin caillouteux qui monte au lieu-dit Le Mont.

2. Tourner à droite sur un large chemin. Il conduit au-dessus de Saint-Martin.

3. À hauteur du village, obliquer à gauche sur un sentier en lisière du bois de Ruère et atteindre une fourche.

4. Bifurquer sur le chemin à gauche, pour rester en lisière. Franchir le ruisseau. S'orienter vers l'Ouest en longeant la bordure des champs. Couper la piste forestière et descendre à la route. La suivre à gauche. Elle franchit un pont de fer et se poursuit sur 300 m. Continuer le chemin sur 30 m.

5. S'engager à droite sur un sentier qui rejoint la forêt. Au premier croisement, emprunter le chemin d'exploitation à droite sur 400 m.

6. Tourner à gauche sur le large chemin qui entre dans la forêt. Il oblique plein Nord en restant à niveau et gagne une intersection. Le chemin, à gauche, conduit au gouffre de Lespugue.

7. Continuer sur le chemin. Au croisement, suivre le sentier à droite qui passe un collet et descend dans la forêt. Il vire à droite en lisière. Prendre la route à gauche.

8. Franchir le pont à droite et monter à Labat. Traverser le hameau, poursuivre sur la route. Au carrefour, emprunter la route à droite sur 100 m. S'engager sur le chemin à gauche.

9. Partir à gauche et, par l'itinéraire utilisé à l'aller, retrouver le parking.

Carte IGN 1847 07 Extrait du topguide Midi-pyrénées à pied par la FFR.

Source la Dépêche du midi

Le Pèlerin

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 00:40

Haut-débit pour tous : la nouvelle promesse de Nicolas Sarkozy

En ouverture du CeBit, le président s'est engagé à ce que 100 % des Français aient accès au haut-débit d'ici à quatre ans. Une promesse irréalisable sans un bon coup de pouce du Gouvernement.

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Je veux en deux ans porter à 70 % la part des ménages français équipés d'un ordinateur et je veux que 100 % des Français aient accès à l'Internet à haut débit, fixe et mobile, avant la fin de mon quinquennat. » La nouvelle promesse de Nicolas Sarkozy, glissée dans son discours inaugural du CeBit de Hanovre (Allemagne), aurait de quoi séduire les centaines de milliers de Français qui n'ont toujours aucun moyen d'accéder au haut-débit. Mais l'eldorado du « haut débit pour tous » est un vieux serpent de mer... Alors, à l'heure où 49 % (1) des Français disposent d'un accès haut débit à leur domicile (53 % tous types de connexion confondus), l'engagement de Nicolas Sarkozy est-il seulement réalisable ?

« C'est faisable, se lance Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de PriceMinister et membre fondateur de l'association Renaissance Numérique. Mais il va falloir que l'Etat y mette les moyens et prenne des mesures adaptées. » Des mesures, Renaissance Numérique en a justement proposées une quinzaine l'an dernier pour parvenir à l'objectif « 2010 : l'Internet pour tous ». Et l'une d'entre elles a déjà trouvé écho auprès des pouvoirs publics : le don d'ordinateurs par les entreprises à leurs salariés, qui participera à l'amélioration du taux d'équipement des foyers en ordinateur. Un prérequis indispensable à la généralisation du haut-débit.

1 % des Français n'a aucun mode d'accès haut débit

En matière d'équipement, le gouvernement avait par ailleurs déjà lancé quelques mesures, telles que le « portable à 1 euro » pour les étudiants, le « PC à 1 euro » pour les foyers à faibles revenus ou les packs « Internet accompagné » , avec formation incluse. Des initiatives qui ont quelque peu contribué à la bonne croissance du taux d'équipement français (+ 7 % cette année selon le Crédoc), de toute façon dopée par la baisse des prix du secteur high-tech. De fait, l'objectif de 70 % de foyers équipés en 2010 annoncé par Nicolas Sarkozy devrait être atteint sans encombre.

Il n'en sera pas de même pour l'accès Internet lui-même, puisque la moitié du chemin reste à parcourir d'ici à 2012. Certes, l'Etat se montre actuellement assez moteur concernant le déploiement du très haut-débit par fibre optique. Mais bien avant cela, il ne faut pas oublier qu'une frange de la population est toujours exclue de l'ADSL et condamnée au bas-débit. Selon l'observatoire Ortel du cabinet Tactis et de l'Idate (voir carte ci-dessous), à la fin de l'année 2007, un peu moins de 1 % de la population française n'avait accès à aucun moyen de connexion haut débit, ni à l'ADSL ni à une alternative (satellite, câble, etc.). Soit environ 600 000 personnes.

La 3G et le Wimax en roue de secours

Mais la résorption des zones blanches est soumise au bon vouloir des opérateurs télécoms. Pour pallier leur frilosité, le gouvernement a autorisé en 2004 les collectivités locales à monter elles-mêmes des réseaux télécoms, pour alimenter leurs administrés. De nombreux projets d'initiative publique ont ainsi vu le jour à travers tout le pays. La technologie sans fil Wimax a également pour but de combler ces « zones blanches », mais elle tarde malheureusement à être déployée.

Les opérateurs de Wimax ont toutefois des obligations de couverture, comme le stipulent leurs licences, et qui varient fortement d'un département à l'autre. Dans le Limousin par exemple, Bolloré Télécom devra rendre le Wimax accessible à 97 % de la population d'ici à la fin de l'année 2011. De même, pour l'accès haut débit par téléphonie mobile (3G), les opérateurs mobiles ont des obligations de couverture d'ici au mois d'août 2009, par exemple de 99,3 % pour SFR. Mais dans tous les cas, aucune obligation n'impose du 100 %...

Un monsieur haut-débit au gouvernement ?

Selon Renaissance Numérique, la nomination d'un secrétaire d'Etat au numérique, spécifiquement chargé des NTIC, est une des mesures clés pour parvenir à la généralisation du haut débit. « C'était d'ailleurs une des promesses de campagne de M. Sarkozy... », relève Pierre Kosciusko-Morizet. Quant aux budgets publics que l'association estime nécessaire, « ce sera de l'argent vite récupéré, compte tenu de l'impact des nouvelles technologies sur la production de valeur  ». Un avis partagé par la récente commission Attali, qui a d'ailleurs aussi proposé plusieurs mesures en faveur de la généralisation du numérique. L'heure du « haut-débit pour tous » est donc peut-être venue. Réponse dans quatre ans.

Source 01Net

Le Pèlerin

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 00:40

Dans la rubrique Les Belges : "Rat" de marée


Un touriste belge vient en vacances dans une petite station balnéaire du Finistère. Arrivé sur le port, il demande à un pêcheur :
- Dites-moi, une fois... Il n'y avait pas une jetée l'année dernière ici ?
- Si, fait le pêcheur, mais elle a été entièrement détruite par un raz de marée.

- Pas possible ! Jamais je n'aurais cru qu'un petit rongeur comme ça puisse faire autant de dégâts!

 

De la part d’une correspondante

 

Le Pèlerin

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 00:16

Expansion de l’industrie chinoise dans la construction automobile

Une délégation en prospection à Mostaganem

La wilaya de Mostaganem a reçu la visite d’une délégation forte de près d’une dizaine de personnalités chinoises, dont des hauts responsables de la firme de fabrication automobile JMC.

Les hôtes de la wilaya, qui ont été reçus par Madame le wali sont venus en prospection dans l’intention de concrétiser le projet de la mise en place d’une zone de coopération industrielle algéro-chinoise. Une zone qui requiert une assiette foncière de l’ordre de 30 à 50 hectares.
Dans une première étape, le constructeur chinois compte réaliser une usine de montage de véhicules utilitaires et de tourisme. Accompagnée par le directeur de l’Agence foncière de la wilaya et du directeur des services agricoles, la délégation a visité de nombreux sites localisés à Mesra, Fornaka et dans la plaine des Bordjia susceptibles d’abriter le projet. Les visiteurs n’ont pas manqué de manifester un vif intérêt pour la région, quant au dynamisme de l’activité agricole, des opportunités de développement du secteur industriel, mais surtout de la disponibilité d’importantes infrastructures que sont le port de commerce de la ville, de l’aérodrome et de la proximité des grandes voies de communication. JMC Landwind, Jiangling Motors Landwind en l’occurrence, est un jeune constructeur automobile chinois. C’est une firme née il y a quelque quatre ans de l’alliance de deux constructeurs bien connus en Chine : Chang An Automobile et JiangLing Group. Le premier était leader dans le domaine des petites voitures citadines, le second vendait des véhicules utilitaires sous sa propre marque.  Puissante, décomplexée, imaginative, mais surtout grâce à son redoutable atout d’un coût notoirement accessible, la voiture chinoise ose concurrencer, voire défier, les plus prestigieux constructeurs de par le monde. Lentement, mais sûrement, la Chine semble en bonne voie pour détrôner les marques françaises de leur propre fief maghrébin. En s’inquiétant, outre mesure de la situation sécuritaire, les constructeurs français dont le prestige de la robustesse de leurs véhicules perd énormément de terrain, risquent de payer fort le prix de leur réticence. La réalisation d’une usine de montage à la porte de leur continent profile une menace réelle. La Chine est en marche ! Pour relancer leurs industries, les Chinois ne semblent point rechigner quant à l’exportation de leurs technologies.
De son côté, l'Algérie occupe une place particulière dans l'histoire de la coopération sino-africaine. Depuis plusieurs années, la Chine fait preuve d’une volonté manifeste d’établir avec elle des relations de coopération stratégique, nourrissant l’ambition de conquérir non seulement le marché local ou maghrébin, mais également continental et outre-méditerranéen. Ainsi, à la faveur de l’amélioration de la situation sécuritaire en Algérie, les échanges algéro-chinois connaissent une expansion particulièrement dynamique ces dernières années.

Source l’Expression

Le Pèlerin

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 00:07

Les jardins publics d'Alger laissés à l'abandon

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Le jardin d'essai était en cours de rénovation ces drniers temps...?


La capitale “ Alger la blanche ” voit sa situation se dégrader au fil des jours. Manque d’hygiène et d’entretien des lieux publics, constructions anarchiques et empiétement sur le domaine public constituent le lot quotidien de ses habitants.

Les espaces verts, censés être des lieux de détente, de repos et d’évasion, sont devenus des repaires de voyous ; de vagabonds et des lieux de debauche. Il arrive souvent que de paisibles citoyens y soient agressés et délestés de leurs biens. Ces jardins publics qui faisaient la fierté d’Alger et qui contribuaient à sa beauté il y a quelques années encore, dans lesquels des scènes de films cultes ont été tournées et cela pour leur beauté, sont à présent désertés par les familles et les personnes agées. Ces dernières préférant encore errer dans les rues plutôt que de tenter la mésaventure et le risque de s’y rendre. Ammi Kaki retraité se souvient: J’avais l’habitude de me rendre tous les matins au jardin de St-Raphaël situé sur les hauteurs d’Alger, mais depuis que j’ai été délesté de mon téléphone et du peu d’argent que j’avais sur moi, je me suis juré de ne plus remettre les pieds là-bas, ce n’est plus comme avant, nos jardins sont livrés à eux-mêmes et ce depuis l’Indépendance. Jadis, les balades en famille les week-ends étaient coutumières mais hélas notre société en a décidé autrement ". Ainsi la violence et le vandalisme sont monnaie courante dans ces lieux où drogués et SDF se côtoient. Ainsi peu à peu, ces lieux sont investis par ces individus inquiétants.

“ Que voulez-vous, on n’a pas où aller, il n’y a pas où aller, il n’y a ni stades ni forêts le seul grand jardin (Jardin d’éssai) a été fermé, ” nous dit un jeune homme rencontré sur place, “ c’est la faute de l’Etat qui n’a pas aménagé des lieux pour les jeunes afin de fuir la précarité,” martèle un autre.

Chacun s’adonne à une pratique, il y en qui se droguent, d’autres jouent au poker avec des mises. Le parc de la Liberté d’Alger en est le meilleur exemple, Fateh qui habite juste à coté nous dira que ce jardin est déserté par les familles et les enfants pour laisser place aux clochards et femmes aux mœurs légères. De prime abord, on est subjugué par le charme de ces lieux mais l’impression est de courte durée et on a vite fait de déchanter. Des personnes de tous âges s’adonnent à des beuveries et sous l’effet de l’alcool et des psychotropes viennent importuner les paisibles promeneurs. Il y a quelques années, ce jardin avait été fermé pour permettre de faire des travaux de réabilitation mais selon notre source, ces travaux se sont élevés à plus de 700 millions de centimes peine perdue et argent gaspillé, à peine rouvert les anciennes habitudes ont vite repris leurs droits et les voyous ont réinvesti les lieux.

Pourtant, il n’est pas difficile de mettre un terme à cette situation déplorable, pour peu que les services concernés mettent en place des gardiens, nous dira un citoyen. Le square Sofia situé à la Grande-Poste subit lui aussi le même sort. Là aussi, des sommes importantes ont été dépensées pour lui donner une nouvelle jeunesse, mais les choses n’ont pas pour autant changé. Comme pour les autres jardins, il constitue un refuge pour les jeunes oisifs et les marginaux. Les citoyens ne comprennent pas ce laisser-aller car, estiment-ils, il existe un arsenal juridique lequel, s’il était correctement appliqué, mettra fin à cette situation déplorable. " Presque, aucun autre jardin digne de ce nom n’a été construit après l’Indépendance, même l’entretien on n’arrive pas à l’assurer ", déplore un autre citoyen.

Alger souffre également d’un autre phénomène, à savoir le non-respect des règles d’urbanisme et les empiétements sur le domaine public, des kiosque salons de thé, des fast-food et autres commerces sont érigés sur des espaces publics avec une telle rapidité, ceci pour prendre de court les éventuelles plaintes des riverains. Un occupant d’une bâtisse située sur l’avenue Ahmed-Ghermoul squatte le trottoir depuis 2 ans pour une construction. On oblige les passants à marcher à même la chaussée, deux personnes ont été percutées par des voitures et cela dure toujours sans que les travaux avancent d’un pouce. Devant toutes ces situations, le citoyen s’interroge. Nombreux sont les habitants qui ne comprennent pas pourquoi on attribue des autorisations à des privés pour s’approprier le domaine public pour de surcroît défigurer l’esthétique de la ville ? Comment peut-on fermer les yeux face à de tels agissements ? Pathétique réalité pour ces lieux censés offrir une bouffée d’oxygène afin d’évacuer le stress et se ressourcer. Si on ne prend pas de mesures urgentes pour faire recouvrer aux lieux indûment occupés leur vocation originelle, Alger risque d’être défigurée à jamais.

Source
 La Dépêche de Kabylie

 

Le Pèlerin

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