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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 00:00

Rions ensemble - Madame Pipi….Aie ! Aie…!!  

 

C'est une petite vieille qui marche sur le trottoir avec deux sacs verts, un dans chaque main. Il y a un trou dans un des deux sacs et, à quelques reprises, un billet de 20$ s'échappe du sac et tombe sur le ciment. 

 

Un policier qui remarque ce qui se passe l'arrête :  

 

- "Madame, il y a des billets de 20$ qui tombent de votre sac."  

 

"Oh mon Dieu, dit la petite vieille, je vais retourner sur mes pas pour voir si je peux en trouver d'autres, merci de m'en avertir!"

- "Attendez un peu, comment avez-vous eu tout cet argent, l'avez-vous volé?"  

 

- "Oh non, dit la vieille, voyez-vous, à l'arrière de ma maison, c'est le stationnement du stade de football. Chaque fois qu'il y a une partie, il y a plein de spectateurs qui viennent faire pipi dans les buissons, directement dans mes plates-bandes. Alors je me cache dans les buissons avec des cisailles et quand quelqu'un pointe son organe dans le buisson,

je dis : " C'est 20$ ou tu la perds!


- "Hey, c'est pas une mauvaise idée!" dit le policier en riant, OK, bonne chance! En passant, qu'est-ce que vous transportez dans l'autre sac?" 

- "Ben", dit la vieille dame, " c'est pas tout le monde, qui accepte de payer!" 

 

De la part d’une Correspondante, blaguounette relayée par:  

 

Le Pèlerin
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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 08:03

Ephéméride - 9 février 1596 - naissance de René Descartes

 

Né au sein d'une famille de petite noblesse tourangelle, René Descartes fit des études au collège des jésuites de La Flèche, obtint un diplôme de bachelier et une licence de droit (1616) avant de suivre une instruction militaire en Hollande et de s'engager dans les troupes du duc de Bavière. Quelques voyages à travers l'Europe vinrent compléter la formation de ce gentilhomme qui allait consacrer le reste de sa vie aux sciences et à la philosophie. Après un court séjour à Paris, où il rédigea les «Règles pour la direction de l'esprit» (1628), il s'installa en Hollande. Il renonça à publier son «Traité du monde». Mais le «Discours de la méthode» et les trois essais qui en sont l'application (»Dioptrique», «Météores» et «Géométrie») parurent en 1637, suivis des «Méditations métaphysiques» (1641), des «Principes de philosophie» (1644) et des «Passions de l'âme» (1649). Descartes revint trois fois en France avant de se rendre en Suède la demande de la reine Christine. Il y mourut peu après son arrivée (début 1650). N'admettre en sciences que la raison, telle est la doctrine de Descartes qui rompait avec la scolastique pratiquée jusqu'alors. Descartes est à la fois le père de l'idéalisme moderne et celui du matérialisme mécanique et géométrique.

 

Si vous désirez en savoir plus, cliquez sur les liens suivants:

 

http://perso.orange.fr/sos.philosophie/descarte.htm

 

http://ambafrance-ca.org/hyperlab/people/descart.html

 

 

 

http://www.bibmath.net/bios/index.php3?action=affiche&quoi=descartes

 

 

 

 

 

Le Pèlerin

 

 

 

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 00:43

 

AIRBUS -  LE PREMIER VOL DE PRESSE DE L'A380 A TENU TOUTES SES PROMESSES. ESPACE, SILENCE, INNOVATIONS…

 

LES SECRETS DU SUPERJUMBO D'AIRBUS ONT ÉTÉ DÉVOILÉS.

 

 

 

A380: enfin à bord

 

 

 

12 h 30. Embarquement immédiat pour le premier vol réservé à la presse. 200 journalistes vont enfin découvrir « la bête » dont ils parlent depuis des années. Deux passerelles permettent d'accéder à l'avion. Dès l'entrée, c'est la sensation d'espace et de clarté qui frappe. Avec à peine dix vols à son actif, l'avion sent encore le neuf ! Configuré en trois classes (première, affaires et économie), l'A380 offre une liberté de mouvement et surtout de circulation inédite. Avec 55 centimètres de largeur de plus qu'un Boeing 747, on ne se gêne pas quand on se croise dans les allées ! Je prends place sur mon siège 79 K, sur le pont supérieur. Une lumière violette est délicatement diffusée dans toute la cabine. Même la classe éco offre un espace des plus respectables pour les jambes. Un coffre de rangement sous les hublots permet de compenser la petite taille des compartiments bagages situés au-dessus des sièges, premier étage oblige.

 

13 h00. John Leahy, le directeur commercial d'Airbus en personne nous invite à rejoindre nos places. Les procédures de sécurité, d'ordinaire banales, prennent une saveur particulière avec les seize sorties de secours du super jumbo !

 

13 h 08. L'avion s'ébranle sur la piste. Gadget incroyable : une caméra juchée sur la dérive de l'avion permet de le voir évoluer en direct. Les ailes semblent gigantesques.

 

13 h18. La tour donne son autorisation de décollage. Le captain, Peter Chandler, met l'A380 n° 007 en ligne piste 32 L. Les quatre moteurs rugissent pour délivrer toute leur puissance. Le super jumbo s'arrache du tarmac à moitié piste. Les vibrations se font plus intenses sur les premières secondes de vol. Très vite Blagnac s'efface sur notre droite. Cap sur les Pyrénées avant de faire une boucle pour longer la côte Atlantique.

 

14 h06.Nous atteignons la vitesse de croisière au-dessus d'une mer de nuages. Le moment idéal pour pénétrer dans le cockpit alors que mes confrères admirent le grand bar aménagé derrière la première classe. Prendre un verre de champagne à bord du plus grand avion de ligne du monde se savoure… Dans le poste de pilotage, l'ambiance est détendue. Le captain me montre sur un écran que nous sommes à la hauteur de La Rochelle. Toujours pas de vibrations, le calme règne. Je me promène ensuite dans l'avion : c'est pas la place qui manque ! Il y a en fait deux avions en un, l'un sur l'autre. Un grand escalier principal à l'avant permet d'accéder aux 64 sièges business après lesquels on trouve 136 sièges économiques. Au fond de l'avion un autre escalier en courbe permet de redescendre sur le « plancher » qui offre 307 sièges économiques et douze sièges en première classe. Au total cet avion de démonstration peut transporter 519 passagers. Pour s'occuper de 500 passagers, il faudra un équipage d'une vingtaine de personnes.

 

15 h05. C'est déjà le début de la descente. Deux heures n'ont pas suffi à visiter tous les recoins de l'avion. À l'atterrissage, vers 15 h 20, l'avion tangue un peu avant de se poser sans encombre. Un pur moment de bonheur.

 

Source La Dépêche du Midi

 

 

 

Le Pèlerin

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 00:35

Gerer votre Freebox…Facile….

 

FreeGo 

Frapper freego sur Google et vous pourrez le télécharger gratuitement.

Gérer sa Freebox et son abonnement Free en toute décontraction, c'est ce que permet FreeGo. Grâce à une interface unifiée et ergonomique, l'abonné peut désormais se passer de l'austère et compliquée console proposée par le FAI sur son portail. Bien régler le routeur, configurer son accès de secours en bas-débit, consulter ses dernières factures, activer le multiposte pour regarder la télévision sur son ordinateur, enregistrer des programmes, activer le contrôle parental, mesurer son débit montant ou descendant, consulter son répondeur...

Bref, FreeGo va au devant des désirs des Freenaute et leur simplifie considérablement la vie. Avec l'intégration d'un module pour le multiposte dans la version 3.0, il relègue aux oubliettes
myFreeTV ou ADSL TV.

Pour ne rien gâcher, l'interface est très esthétique. Tout bonnement indispensable

 

 

 

Source Journal du Net, information relayée par:

 

 

 

Le Pèlerin

 

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 00:28

Procès Charlie Hebdo: la polémique naît d'un soutien inattendu de Sarkozy

 

 

 

La première journée du procès de Charlie Hebdo, poursuivi à Paris pour avoir publié des caricatures de Mahomet, a tourné au débat sur le statut de la liberté d'expression face au respect des croyances, une controverse nourrie par le soutien de Nicolas Sarkozy à l'hebdomadaire.

 

Prenant le parti de la liberté d'expression, le ministre de l'Intérieur et des Cultes et candidat UMP à la présidentielle, a, de manière inattendue, apporté son soutien à l'hebdomadaire satirique. Il a salué sa démarche qui s'inscrit, selon lui, "dans une vieille tradition française, celle de la satire".

 

Dans un courrier lu à l'audience par Me Georges Kiejman, l'un des avocats de Charlie Hebdo, le ministre affirme: "Je préfère l'excès de caricature à l'absence de caricature".

 

La lettre-surprise a rapidement trouvé un écho hors de l'enceinte de la 17ème chambre du tribunal correctionnel où se déroulaient les débats, le Conseil français du culte musulman (CFCM) organisant une réunion "exceptionnelle".

 

"Le Bureau exécutif du CFCM déplore la politisation d'une affaire judiciaire tendant à dénoncer (...) un acte de provocation créant l'amalgame entre terrorisme et islam", a déclaré Dalil Boubakeur, président du CFCM et recteur de la mosquée de Paris, qui lisait le texte adopté par cette instance.

 

"Il souhaite une plus grande retenue pour laisser dans son contexte propre une plainte qui vise deux caricatures injuriant les musulmans", a-t-il ajouté.

 

L'entourage de Dalil Boubakeur avait indiqué qu'une "démission en bloc du CFCM" était en jeu.

 

M. Boubakeur a justifié ce choix par "une démarche d'apaisement, de paix", invoquant en outre le fait que la lettre émanait du candidat UMP, et non du ministre des Cultes à l'origine de la création du CFCM, et qu'une telle décision n'aurait pu être prise "parce que le bureau n'était pas au complet".

 

La lecture du courrier de M. Sarkozy suivait l'interrogatoire de Philippe Val, directeur de publication du journal: celui-ci a longuement plaidé, dans une salle comble, qui lui était globalement acquise, pour le droit de "critiquer la religion en tant qu'idéologie".

 

 

 

Les débats se sont poursuivis dans l'après-midi avec l'intervention de quelques-uns des treize témoins cités par la défense, dont François Hollande: "Ce procès n'aurait pas dû avoir lieu. Il valait mieux un bon débat plutôt qu'un mauvais procès", a déclaré le Premier secrétaire du PS.

 

S'adressant à la Grande Mosquée de Paris et à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), parties civiles, M. Hollande leur a lancé: "Je ne vous dénie pas le droit de faire ce procès".

 

"Mais, quelle que soit la décision qui sera prise par ce tribunal, je ne pense pas que vous ayez fait progresser la cause que vous défendez", a-t-il ajouté.

 

"Je me réjouis qu'à l'occasion de ce procès, des hommes et des femmes viennent dire qu'ils défendent la liberté d'expression", a-t-il dit en allusion au message de M. Sarkozy, tout en ajoutant: "Mieux vaut tard que jamais".

 

Parmi les autres témoins cités par le prévenu figurait Fleming Rose, rédacteur en chef des pages culturelles de journal danois Jyllands-Posten qui avait, le premier, publié les caricatures. Il a estimé que "le droit de critiquer n'importe quelle idéologie religieuse ou politique (était) la clé de la liberté d'expression".

 

Les témoins de la défense devaient continuer à déposer dans la soirée et jeudi après-midi avant les plaidoiries et le réquisitoire. La présence de François Bayrou, candidat UDF à la présidentielle, est annoncée.

 

Comme le prévoit le code de procédure pénale, les avocats de Charlie hebdo auront les derniers la parole. Le jugement est attendu dans plusieurs semaines.  

 

Source Seniorplanet 

 

Le Pèlerin

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 00:09

Viola Tolosa en fête au Capitole 

Les 10 et 11 février sur la place du Capitole, la violette de Toulouse sera à la fête de 9h à 18h. La mairie organise deux jours de célébration qui regroupent celles qui se déroulaient les années précédentes par le biais des associations Terre de Violettes et les Amis de la Violette. 

Les divers exposants proposeront à la vente tous les produits dérivés de la violette. Un salon de thé offrira des dégustations de gâteaux et de confiseries aux plus gourmands. La Chambre d'Agriculture et l'ENFA organiseront pour l'occasion un forum sur l'expérimentation et les recherches sur la violette où les Toulousains pourront intervenir. Enfin, la Confrérie de la Violette, également de la partie, tiendra un atelier de décoration de chapeaux. 

La mairie de Toulouse proposera plusieurs ateliers différents dans une approche pragmatique et ludique : un atelier de rempotage de boutures de violettes, un atelier de senteurs où les Toulousains pourront s'amuser à reconnaître différentes odeurs et un atelier où l'on devra à l'aveugle reconnaître par le toucher tel objet ou végétal, fruits, feuilles, etc. 

Enfin, les jardiniers municipaux se tiendront à la disposition du public pour offrir de précieux conseils en matière de jardinage. 

* Retrouvez l'article complet sur toulouse.fr  : 

http://www.toulouse.fr/-1945.html <http://www.toulouse.fr/-1945.html>

Viola Tolosa, qui es-tu ?

 

 

 

La violette de Toulouse est nommée violette double car elle compte entre 30

 

et 50 pétales. Elle est la seule de ce type avec la Reine des Blanches, la

 

violette de Parme. « Sa spécificité fait d'elle une fleur rare qui réclame

 

beaucoup de travail et d'attention. Viola Tolosa n'a pas de graine, à son

 

pied apparaîssent de longues tiges que l'on appelle des stolons. Le travail

 

consiste à les retirer et à les bouturer, puis les mettre en pot, une fois

 

racinés », explique la responsable du Conservatoire national de la violette

 

aux serres municipales. Ces dernières cultivent 80 variétés de violette et

 

ont été sacrées Conservatoire national de la violette en 2002. 

Muséum d'histoire naturelle 

 

Le Pèlerin

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 00:03

Le lancement d'un concurrent chinois de Galiléo "irrite" les Européens

 

 

 

Chacun est souverain chez soi, les Européen ont toujours un train de retard, Airbus et maintenant Galiléo, les Chinois ne vont quand même pas arrêter leurs programmes pour les beaux yeux de l'industrie de défense des Européens.

Tout en étant partenaire de Galileo, la Chine se dote de son propre système de navigation par satellites.

APRÈS le GPS américain, le Glonass russe et le futur Galileo européen, la Chine est discrètement en train de se doter de son propre système de navigation et de positionnement par satellite.

Samedi, une fusée Longue Marche 3-A a placé sur orbite géostationnaire, à 36 000 km d'altitude, le premier satellite expérimental de la nouvelle constellation Beidou (« la Grande Ourse en chinois) qui devrait être opérationnelle d'ici à 2008, moyennant le lancement de cinq autres satellites.

Pour le moment, il ne s'agit que d'une « composante régionale » censée couvrir uniquement la Chine et une partie des pays limitrophes comme le faisaient, mais avec des performances limitées, les trois premiers satellites Beidou lancés entre 2000 et 2003. Mais Pékin ne cache plus son intention de se doter, à terme, d'un système global qui pourrait venir concurrencer Galileo et le GPS, suscitant « l'irritation » des Européens.

« Nous avons appris la nouvelle du lancement par la presse », s'indigne un responsable de la Direction transports de la Commission européenne, qui supervise le projet Galileo dont la Chine est un partenaire privilégié. « Le programme Beidou n'a pas été discuté de manière satisfaisante depuis l'accord de coopération signé en 2003, qu'il s'agisse de la compatibilité avec Galileo ou de l'accès au marché chinois qui doit rester non discriminatoire, explique au Figaro, un spécialiste de la Commission. Cela fait plus d'un an que nous demandons à Pékin de clarifier sa position. En vain. » Les Chinois ont-ils cherché à gagner du temps jusqu'au lancement de leur satellite, qui doit valider leur technologie et leur permettre de déposer les fréquences qu'ils comptent utiliser auprès de l'Union internationale des télécommunications (UIT) ? Mise devant le fait accompli, la Commission européenne s'apprête, en tout cas, à contacter « dans les prochains jours » leur ambassade à Bruxelles pour mettre fin au flou actuel.

Les Européens en retard

Les Européens veulent notamment s'assurer dans un premier temps que Beidou sera bel et bien compatible avec le signal de Galileo sur l'ensemble du territoire chinois. Quant à la composante globale du programme, dont le calendrier de mise en oeuvre n'a toujours pas été communiqué, Pékin doit d'abord s'entendre avec les Européens, mais aussi avec les Américains qui sont l'un et l'autre prioritaires sur les fréquences utilisées.

En novembre dernier, l'agence de presse Xinshua avait indiqué que la Chine offrirait le libre accès aux signaux de Beidou permettant un positionnement d'une précision inférieure à 10 mètres, mais cette proposition n'a toujours pas été officiellement actée.

L'initiative chinoise, qui arrive trois semaines après l'essai controversé d'une arme antisatellite, survient à un moment où le programme Galileo est en proie à des difficultés. Les négociations entre partenaires publics et privés en vue de la signature du contrat de concession n'ont pu se conclure avant la date butoir de fin 2006. En outre, le consortium Galileo Industries, officiellement rebaptisé European Satellites Navigation Industries (ENSI) à compter d'hier, est sur la sellette après les « problèmes d'organisation » révélés cet été par la défaillance dont a été victime le deuxième satellite de démonstration Giove-B, lors d'essais au sol. Du coup, le déploiement des 30 satellites de Galileo et l'entrée en service du « GPS européen » initialement prévue en 2010, devrait prendre quelque retard.

Source Le Figaro

 

 

 

Le Pèlerin

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 00:02

Hendaye – Cerbère à Vélo 

La chaussée des fantômes

Épisode 3 sur 3

 

 

 

 

La nuit passe comme une descente de col

 

 

 

 

Le temps de réaliser, d'apprécier, de récupérer n'est pas arrivé pour autant : il faut déjà penser au lendemain, à tenter de faire sécher les vêtements, à obéir à l'horaire inflexible de l'hôtelière appelant à dîner. La nuit passe comme une descente de col, trop vite, et quand notre patrouille s'élance vers la Cerdagne, nous dormons encore sur nos guidons. De s coups de klaxon nous réveilleront : un cyclo montalbanais, en tenue de coureur mais au vélo rangé dans le coffre, qui tient à nous encourager. Nos grelottements, un temps réchauffés par cette marque de sympathie, reviennent dès l'attaque du col des Ares. Avec son maillot violine et son vélo de même couleur, de marque Mercier, Robert Cazala s'est envolé, loin devant nous. En bas, frais comme un junior, alors qu'il a fêté ses 70 ans l'hiver dernier, l'ancien maillot jaune du Tour 1959 racontera l'opiniâtreté dont il dut faire preuve pour que ses parents, si modestes agriculteurs, lui achètent son premier vélo.

 

 

 

On  répare les petits bobos

 

Quelques kilomètres plus loin, au bout du premier raidillon du Portet d'Aspet, l'émotion s'emparera de lui devant le bouquet de fleurs et la plaque de marbre scellée dans le mur où Fabio Casartelli fracassa sa vie, en 1995. Quand on a appartenu au peloton des coursiers du Tour, chacun de ses membres, petits jeunes d'aujourd'hui comme fantômes d'hier, sont vos frères. À jamais. Le mauvais temps n'a pas desserré son étreinte de la veille : la pluie et le froid nous forment une escorte, menée par un autre Jean-Pierre, fraîchement retraité, qui a sacrifié son amour du vélo à nos besoins d'intendance. 

 

 

Pluie et froid forment notre caravane 

  

 

Et les cols défilent : Ares, Burret, Portet d'Aspet, Port. Au sommet du dernier, une auberge comme on n'osait pas en rêver : le feu de bois crépite, une soupe fume sur la table du pique-nique improvisé par nos épouses accompagnatrices, avec la béné­diction d'aubergistes que nous ne remercierons ja­mais assez. Mais les maillots n'ont pas eu le temps de sécher que, déjà, nous plongeons vers Tarascon-sur-Ariège et sa N 20.  

J'avais prévu de profiter de l'interminable montée du col de Puymorens (28 km) pour écouter Robert Cazala raconter la fameuse étape du Tour 64, durant laquelle Jacques Anquetil avait chassé derrière Ray­mond Poulidor, au lendemain d'un méchoui mal di­géré. Mais ce ne sont pas les fantômes de Maître Jacques et de Poupou qui m'escortent, hélas : à leur place a surgi le fantôme de l'homme au marteau, croqué jadis par le dessinateur Pellos, dans Miroir Sprint. Oubliée, l'impression de pédaler dans l'huile du premier jour. Effacée, la fierté d'avoir enchaîné les grands cols pyrénéens sans (trop) souffrir. D'un seul coup, toute force m'abandonne, bien que, moi, je n'ai pas mangé de méchoui. Des paysages grandioses traversés, je ne vois rien d'autre que la peinture blanche de la ligne disconti­nue matérialisant la chaussée, cette ligne blanche, et la roue du copain devant. Car deux ou trois m'ont at­tendu : bons Samaritains, comme la veille pour Jean- Pierre qui traîne une tendinite au talon d'Achille, Patrice et Jo se sacrifient pour moi. Sur mon comp­teur, je ne regarde plus la vitesse, ni la fréquence cardiaque, mais le nombre de kilomètres jusqu'au terme du calvaire. Un glacial vent arrière nous y pousse enfin. Le thermomètre peine à dépasser les 3 degrés et la descente, régal pour mes copains, n'est qu'un martyre de plus pour mon corps transi et épuisé. Au bout de 219 kilomètres et de 11 h 17 de route, oser pied à terre devant l'hôtel à Enveitg n'est même pas un soulagement, tant chaque muscle souffre, tremble, se demande ce qui lui arrive, alors qu'il devrait goûter à une paisible préretraite.

 

Les pleurs le disputent à la transpiration

 

 

Une nuit blanche plus tard et il faut remonter sur la machine qu'on a presque jetée dans un coin, la veille, sans même la laver. Le soleil qui pointe ne réchauffe pas le cœur : il ne parvient même pas à faire fondre la gelée matinale. C'est pourtant le dernier matin. Antoine vomit son riz au lait dans les premiers lacets du col dressé à la sortie de Bourg-Madame. Jean-Pierre semble moins souffrir. Au commencement, il y avait l'océan et enfin voici la Méditerranée, 741 kilomètres et plus de 36 heures de vélo plus loin. Nous avions prévu d'arriver sur la plage de Cerbère, mais dès la vision de la pancarte indiquant la ville, nous avons stoppé et sommes tombés dans les bras les uns des autres. Les pleurs le disputent à la trans­piration sur nos joues creusées. Sur quoi pleure-t-on ? Entre océan et Méditerranée, à travers bois et cols, sous le soleil et dans la pluie, rôdent des fantômes à vélo qui attendent, au coin de la chaussée, les prochains pèlerins à deux roues. 

 

 

 

 

Ouf ! Dernière étape avant l'arrivée

 

 

L'aventure déjà finie, certains se disent peut-être qu'à la revivre un jour, ce sera seul, en un voyage intérieur comme celui menant à Saint-Jacques-de-Compostelle ? Pleurs de joie après la réussite ? Pleurs en songeant à Denis, Aurélien, Emma, Marion ou Margaux, rencontrés à l'hôpital des enfants de Toulouse, peu avant le départ, et pour qui nous avons recueilli plus de 3 000 € pour les aider à guérir ?

 

Mes frères de raid sont cinq : notre capitaine de route, Robert Mata, la soixantaine gaillarde, ancien demi de mêlée de rugby tarbais, qui pensait ne jamais effectuer cette course, quinze ans après un contretemps qu'il crut fatal ; Antoine Courade, quinquagénaire de la vallée de Labassère, qui épate tout le monde, en hissant ses 94 kilos d'ancien pilier au sommet de chaque col ; le benjamin, Patrice Vignes, pas encore trente ans, Jean-Pierre Moliner, gendre de l'ex-pro Raymond Batan ; enfin Jo Cazajous, initié au vélo par son "pays", Robert Poulot.

 

 

 

741 KILOMÈTRES, PLUS DE 36 HEURES DE VÉLO, DE SOUFFRANCE ET DE BONHEUR

 

 

Source : Pyrénées ; texte relayé par :

 

Le Pèlerin

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 22:37

On ne badine pas avec la violette de Toulouse  

 

« Oui, ça me revient maintenant. Il s'appelait Jean-Paul. Jean-Paul Montois. 

Boah, c'était un type sympa. Plutôt avenant et souriant. Mais voilà. Il a commis l'irréparable. Dommage. 

- Dites-nous en plus sur "l'incident"... 

- Oui. L'incident... Et bien voilà. Je l'avais croisé par hasard ce jour là, 

au marché. Il avait l'air radieux (je crois qu'il avait eu une augmentation la veille). En fait, je dis radieux mais il était presque surexcité. Enfin bref. Il se dirige donc vers le fleuriste et... non c'est trop dur... 

- Reprenez-vous, continuez pour nos lecteurs s'il vous plait. 

- Oui, oui... Et donc il demande un bouquet de violettes pour sa femme. Et là, le fleuriste lui demande quel type de violette.

Et Jean-Paul répondit cette phrase qui raisonne encore dans ma tête « Parce qu'il y en a plusieurs variétés ». Et c'est là que tout a basculé. 

- Continuez... 

- Non, je ne peux pas c'est trop horrible. 

- Pour les « lecteurs du Pèlerin » 

- D'accord. Et bien la foule en furie s'est jeté sur lui et l'a planté dans un pot géant. Ensuite, ils l'ont élagué

- C'est affreux en effet. 

- Oui, mais il y a des symboles sacrés auxquels on ne peut toucher. La viola tolosa en fait partie. 

Merci pour ce témoignage poignant. » 

Inspiré par lettre « « Jeudimaire » 

Le Pèlerin

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 00:59
Le Rameur et les barreurs
 
 
Une firme japonaise et une société française décident de faire une course d'aviron. Les deux équipes s'entraînent dur. Les japonais gagnent avec plus d'un kilomètre d'avance. Les français sont très affectés. Leur management se réunit pour rechercher la cause de l'échec. Une équipe d'audit constituée de seniors managers est désignée. Après enquête, ils concluent que l'équipe japonaise est constituée de huit rameurs pour un barreur, alors que l'équipe française a un rameur pour huit barreurs.
A la lecture de l'audit, le management décide de louer les services de consultants. Après avoir perçu d'énormes honoraires, ils rendent leur avis : l'équipe française doit avoir plus de rameurs et moins de barreurs. La structure de l'équipe française est réorganisée. mais comme personne ne veut devenir rameur, il est décidé de créer quatre postes de barreurs superviseurs, trois de barreurs de super intendant assistants managers.
Les français mettent ainsi en oeuvre un système de stimulation pour encourager le seul rameur de l'équipe à travailler beaucoup plus. Baptisé "LA QUALITE ET LE ZERO DEFAUT", il repose sur des réunions, des dîners et une prime sur objectif pour le rameur.
La course a lieu, et cette fois, les japonais gagnent avec deux kilomètres d'avance. Humiliée, la direction française licencie le rameur, stoppe la mise en chantier d'un nouvel aviron, vend le bateau et annule tout investissement. Puis elle récompense les barreurs managers de leurs efforts en leur donnant le prix de la performance. Enfin, elle distribue l'argent économisé par ces mesures de restriction à tous les directeurs seniors.
Tout cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?
 
De la part d’une Correspondante
 
Le Pèlerin
 
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