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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 09:42

Relations algéro françaises - Claude Guéant demain à Alger

claude gueant

Claude Guéant, ministre français de l’Intérieur sera demain à Alger. Une visite qui intervient dans un contexte doublement critique pour la France. Il s’agit, en l’occurrence, des échéances présidentielles françaises attendues pour 2012 (même si Sarkozy n’est pas encore officiellement candidat) d’une part, et d’autre part, l’insécurité au Sahel accentuée  par l’enlèvement la semaine dernière de deux Français dans le nord du Mali qui viennent s’ajouter aux quatre enlevés au Niger et toujours détenus par l’Aqmi. Voici donc les raisons essentielles du déplacement de ce fervent exécutant de la politique sarkorzyenne, notamment celle concernant l’immigration. Outre la coopération bilatérale, il est prévu que Claude Guéant s’entretienne avec son homologue algérien, Daho Ould Kablia, sur la libre circulation des personnes qui reste une revendication récurrente de l’Algérie. Un autre dossier tout aussi épineux : l’immigration qui constitue plus que jamais ces derniers temps la préoccupation majeure du gouvernement de Sarkozy, rejoignant presque celle du Front national. A cet effet, rappelons que la France souhaite relancer les négociations sur la révision des accords de 1968 sur le séjour des Algériens en France. D’ailleurs, pour ce qui concerne la libre circulation des personnes, il n’est pas sûr que M. Guéant viendra cautionner cette revendication algérienne, en ce sens où il est connu, voire reconnu, pour ses propos anti-racistes, anti-immigration à la limite de la xénophobie. Pas plus tard que la semaine dernière, il a déclaré qu’«il y a trop d’étrangers en France», invitant ainsi le thème de l’immigration dans la campagne dans l’espoir de prendre des voix au Front national, et promettant le 27 novembre dernier sur Europe1 de s’attaquer à l’immigration légale, affirmant hautement qu’«il faut qu’il y ait moins d’immigrés accueillis chaque année, pour que l’intégration se fasse». Il juge qu’«il est plus facile de s’intégrer si on est un peu moins nombreux que si on est plus nombreux, c’est tout simple». En outre, le 4 avril dernier, à la veille du débat sur la laïcité, le locataire de Beauvau  avait soutenu que «l’accroissement du nombre de fidèles, en l’occurrence les musulmans, et un certain nombre de comportements posent problème». A souligner que suite à ces propos, la Cour de justice de la République, française (CJR) a alors  rejeté la demande d’enquête de SOS Racisme sur le ministre de l’Intérieur Claude Guéant pour «incitation à la discrimination raciale». Il est ainsi un nombre indéfinissable de propos émanant de M. Guéant qui témoignent de sa position vis-à-vis de l’immigration, de l’islam…

A ces déclarations, on ne peut moins explicites et révélatrices du membre assidu du parti de Sarkozy, l’UMP qui propose dans son programme pour les présidentielles de 2012  plusieurs points à même de «mieux maîtriser les flux migratoires» dont le durcissement des conditions du regroupement familial et d’obtention de la nationalité française, l’augmentation du nombre de reconduites à la frontière et l’accroissement de la capacité d’accueil des centres de rétention administrative. Voici donc un avant-goût de ce que sera le dossier de l’immigration pour le futur gouvernement français si Sarkozy venait à être réélu. D’ailleurs, il n’en sera pas meilleur si le Front national devait prendre les rênes de la France.  Les deux ministres auront également à débattre de la lutte commune contre le terrorisme et de toutes les autres formes de criminalité et de délinquance transfrontalières. Dans ce contexte, il est à noter que la France souhaiterait voir le Maroc intégrer les pays du champ (Algérie, Mali, Niger, Mauritanie). Pour rappel, Claude Guéant s’est déjà rendu deux fois à Alger, en février et en juin de l’année dernière, en tant que secrétaire général de l’Elysée, mais son déplacement de demain, en tant que fidèle avéré du Président Sarkozy, sera le premier en sa qualité de membre du gouvernement français.  D’un autre côté, en vue de préparer la visite de Claude Guéant,  Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a reçu avant-hier au siège de son ministère à Alger le secrétaire général du ministère français des Affaires étrangères et européennes, Pierre Sellal.

L’entretien a porté sur l’état des relations bilatérales, y compris sur certaines questions liées aux conditions de séjour des ressortissants algériens en France, ainsi que celles régionales telles que la crise syrienne, la situation au Maghreb en général, et en Libye en particulier.

Source Le Jour d’Algérie Lynda Naili Bourebrab

Le Pèlerin

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 09:35

Des églises clandestines activent en Algérie

Ghlamallah.jpg

La déclaration de Ghlamallah sonne comme un rappel à l’ordre  à l’égard de  l’archevêque d’Alger, Ghaleb Bader qui a émis de vives critiques sur l’exercice des cultes  non-musulmans  en Algérie,  soumis à une double autorisation.

L’Algérie respecte la liberté de culte et n’impose aucune restriction à sa pratique, mais cette dernière doit obéir aux lois de l’Etat. C’est ce qu’a laissé comprendre, jeudi,  le ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah, démentant une fois encore une quelconque restriction à l’encontre des Chrétiens en Algérie. Dans ce sens, le ministre a relevé  qu’une quinzaine d’églises activent dans la clandestinité en Algérie. Le ministre qui s’exprimait en marge d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales, a affirmé que les Chrétiens exerçaient librement leur culte dans un cadre réglementé. «Tous les individus sont égaux devant la loi, a insisté le ministre, soulignant que des sanctions étaient prévues par la loi contre toute atteinte aux cultes» a-t-il affirmé. Cette déclaration sonne comme un rappel à  l’ordre  à l’égard de  l’archevêque d’Alger, Abdallah Ghaleb Bader qui a émis de vives critiques à travers les médias contre la loi sur l’exercice des cultes en Algérie. A titre indicatif, l’Algérie – pays où l’islam est religion d’Etat – a adopté en 2006,  une loi réglementant la pratique des rites religieux non-musulmans. Il s’agit de l’ordonnance n°06-02 bis du 28 février 2006, fixant les conditions d’exercice des cultes autres que musulman. En vertu de cette loi, l’exercice d’un culte autre que l’Islam en Algérie est soumis à une double autorisation des autorités.  La première, liée à la sécurité du lieu d’exercice, est délivrée par les services du ministère de l’Intérieur. La seconde, en rapport avec le prédicateur, doit être agréée par le ministère des Affaires religieuses. L’on se rappelle également  de l’affaire  Habiba Kouider, la jeune femme de 37 ans  de confession chrétienne, arrêtée à  Tiaret en 2008  par la gendarmerie et jugée par le tribunal correctionnel de la même wilaya pour «pratique sans autorisation d’un culte non-musulman» et contre laquelle le procureur a requis une peine de trois ans de prison. Evoquant le prétendu manque de lieux de culte réservés aux Chrétiens, Ghlamallah a  fait savoir que ces derniers pouvaient s’organiser  en associations pour collecter des fonds et construire des églises. Il convient de rappeler que la décision du  wali de Béjaïa datant  du 8 mai  dernier et ordonnant  la fermeture de sept églises  existant sur le territoire de la wilaya, a soulevé une onde de choc parmi la communauté chrétienne, minoritaire en Algérie.

Source Le Jour d’Algérie Yazid Madi

Le Pèlerin 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 09:24

Lancement prochain d’un appel d’offres national

barrage-de-Kef-Eddir.jpg

Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a déclaré jeudi à l’APN que les travaux du barrage de Kef Eddir, dans la wilaya de Tipasa, seront relancés. Le projet, en souffrance depuis deux années, après l’abandon du chantier par l’entreprise italienne Pizzaroti-Todini, sera confié, a affirmé Sellal, à des entreprises nationales.

Le ministre a fait part du lancement prochain d’un avis d’appel d’offres national. «Le barrage connaît déjà un taux d’avancement de 80%. Nous allons lancer prochainement un appel d’offres national pour parachever ce projet d’ici deux ans», a-t-il souligné, précisant, au passage, que cette réalisation couvrira les besoins en eau potable des régions de l’ouest de Tipasa. Une couverture qui s’étalera sur certaines régions de Aïn Defla et Chlef. Rappelons que la réalisation du barrage en question a été dotée initialement d’une enveloppe financière de 7,5 milliards de dinars. Confié aux entreprises italiennes Pizzaroti-Todini, le projet s’est retrouvé à l’arrêt depuis mars 2010, date à laquelle ce groupement d’entreprises a décidé de l’abandonner, suite à un différend financier avec l’Agence nationale des barrages. Le barrage Kef Eddir est d’une capacité de 120 millions de mètres cubes.

Source Le Soir d’Algérie Sofiane Aït Iflis

Le Pèlerin

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 08:58

Au hit-parade mondial de la corruption, l'Algérie perd 7 places en passant au 112e rang sur 183.

corruption 2

Les 183 pays concernés par le rapport de Transparency International (TI) relatif à l'indice de perception de la corruption (IPC) pour l'année 2011, rendu public le 1er décembre.

Dans un communiqué, l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) considère que «l'Algérie obtient la très mauvaise note de 2,9 sur 10, la même que celle de l'année dernière, et la 112ème place, reculant de 7 places par rapport au classement de 2010».

Les «sept enquêtes et études» menées par des «organisations internationales indépendantes» convergent toutes «vers les mêmes résultats», assure AACC pour qui la dégringolade de l'Indice de perception de la corruption (IPC) de l'Algérie «pour la 9ème année consécutive» n'est «pas une surprise». Il s'agit du résultat de «l'explosion des affaires de grande corruption», et «l'absence totale de volonté politique» de lutter contre la corruption.

Selon le communiqué de l'AACC, «une note inférieure à 3 sur 10 signifie l'existence d'un haut niveau de corruption au sein des institutions de l'Etat».

L'Association estime que «le pouvoir algérien ne fait pas uniquement semblant de lutter contre la corruption – ce qui ne trompe plus personne –, il s'acharne surtout à combattre les organisations et les militants politiques et associatifs qui dénoncent la corruption et essaient de multiplier les initiatives pour la contrer ».

Parmi les pays de la région, l'Algérie est ex aequo avec l'Egypte (112e place également), mais loin derrière la Tunisie, 73e place avec un IPC de 3,8, et le Maroc, 80e rang, 3,4 d'IPC.

Le premier pays arabe est le Qatar qui se classe au 22e rang avec 7,2, devant les Etats-Unis et la France respectivement 24e et 25e places. Parmi d'autres pays arabes bien classés, il y a : les Emirats Arabes Unis (28e) avec un IPC de 6,8 sur 10 et Bahreïn (46e) et 5,1 en IPC. Oman (50e), Koweït (54e), Jordanie (56e) et Arabie Saoudite (57e), tous avec des IPC inférieurs à 5.

Les six premiers pays sont respectivement la Nouvelle Zélande, le Danemark, la Finlande, la Suède, Singapour et la Norvège, avec des scores d'IPC supérieurs ou égaux à 9 sur 10.

Transparency International estime que les résultats de l'IPC 2011 confirment «une crise de la gouvernance, et les manifestations de l'année 2011, un peu partout dans le monde, témoignent de la colère ressentie contre la corruption dans le monde politique et le secteur public».

«Cette année, nous avons vu la corruption dénoncée sur les banderoles des manifestants, riches ou pauvres. Que ce soit dans l'Europe touchée par la crise de la dette ou dans le monde arabe qui entrent dans une nouvelle ère politique, les dirigeants doivent entendre ces aspirations à de meilleurs gouvernements », a déclaré Huguette Labelle, la Présidente de Transparency International.

Source Le Quotidien d’Oran Mohamed Mehdi

Le Pèlerin

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 16:29

Au Maroc, Renault démarre la production du premier monospace low cost

Renault-Maroc.jpg

Les premiers véhicules de présérie sont déjà sur les chaînes d'assemblage. Renault s'apprête à inaugurer sa nouvelle usine de Tanger, qui va doper la famille low cost de Dacia déjà garnie. Un investissement de 1 milliard d'euros, qui risque de relancer le débat sur les délocalisations.

Dans l'extrême nord du Maroc, entre Tanger et Tétouan, à près de 40 kilomètres à vol d'oiseau des côtes espagnoles, les bulldozers se sont tus et les véhicules de présérie commencent à passer sur les chaînes d'assemblage flambant neuves. Des monospaces compacts baptisés « Lodgy », dernier-nés de la gamme Dacia. Ils seront bientôt exportés à plus de 90 % vers l'Europe et d'autres régions du monde, à partir du nouveau port Tanger Med situé à 27 kilomètres de là.

Dès janvier si tout se passe bien, le « go industriel » sera donné et ces véhicules seront fabriqués à la cadence nominale de 30 unités par heure, par 2.000 ouvriers marocains fraîchement formés, momentanément épaulés par 230 « commuters », des salariés d'autres sites de Renault, notamment en Roumanie et en France. Quatre mois plus tard, le Lodgy sera rejoint sur les chaînes par un utilitaire Dacia dérivé du même véhicule. Une concurrence frontale à l'horizon pour les produits Renault assemblés en France, vendus plus cher, Grand Scénic et Kangoo.

Ici, Renault n'a pas hésité à investir environ 1 milliard d'euros (dont 400 millions pour la première ligne) en vertu d'un accord ratifié avec le roi Mohammed VI par Carlos Ghosn à l'été 2007, avec une feuille de route explicite : construire « l'usine la plus compétitive du groupe, en termes de coût rendu au client ».

L'idée est simple : il s'agit de construire des véhicules à des conditions encore plus économiques qu'en Turquie ou en Roumanie. A une ou deux journées des côtes européennes par bateau. Pour cela, le royaume chérifien a déroulé le tapis rouge, prévoyant de nombreuses exemptions fiscales et mettant à disposition un vaste terrain de 314 hectares, plus un centre de formation. Autre argument de poids : les salaires des nouveaux ouvriers Renault ne dépassent pas 240 euros par mois.

Un challenge inédit pour le groupe : « On démarre des produits nouveaux dans un site nouveau », explique aux « Echos » Michel Faivre-Duboz, le directeur général de Renault au Maroc. C'est en effet la première fois, depuis 1998 avec l'usine de Curitiba au Brésil, que le constructeur bâtit un site à partir de rien, pour installer son système de production. Ses autres usines étrangères acquises entre-temps, en Corée du Sud, à Moscou ou à Pitesti en Roumanie, étaient utilisées avant lui par d'autres constructeurs.

Sur le site de Melloussa,au sud-est de Tanger, le chantier ne fut pas de tout repos. L'impact de la crise économique de 2009 a contraint le groupe à retarder les travaux d'une bonne année et Nissan, qui devait construire un petit utilitaire à côté du Lodgy, a déclaré forfait.

Les oueds canalisés

En outre, les pluies diluviennes, durant les hivers 2008 et 2009, ont sensiblement gêné le chantier. En cause, la pélite, cette argile noire friable qui se transforme en poudre sous les effets du ruissellement. Cinq mois de retard au total, qu'il a fallu rattraper courant 2010, avec l'aide d'équipes de Vinci, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Les oueds, au beau milieu du site, ont été canalisés dans des égouts ad hoc et le terrain raviné passé au bitume.

A terme, Tanger sera l'une des plus importantes usines du groupe. Car non content de la phase 1, qui représente déjà 220.000 mètres carrés de bâtiments (emboutissage, peinture, carrosserie, montage...), Renault a déjà dessiné la phase 2, dont les travaux débuteront dès avril prochain : 120.000 mètres carrés couverts supplémentaires, pour une mise en service prévue mi-2013.

Côté cadences, tout dépendra évidemment de la demande. La première ligne devrait tourner sur un rythme d'environ 70.000 véhicules l'an prochain, mais pourrait grimper par la suite à 170.000 unités. Et avec l'appoint de la deuxième ligne, la production totale pourrait atteindre quelque 250.000 véhicules par an en deux équipes, voire un maximum théorique de 340.000 en ajoutant une équipe de nuit.

Pour quels modèles ? Là aussi, Renault a vu grand :la première ligne assemblera le Lodgy et son dérivé fourgonnette, et la deuxième chaîne un modèle encore secret, plus un éventuel surplus des deux premiers. « Tout n'est pas gelé, nous aurons des outillages flexibles pour pouvoir passer plusieurs types de plates-formes », explique Michel Faivre-Duboz. Quant à Nissan, il y a encore une place pour lui si besoin.

Source Lesechos.fr

Le Pèlerin

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:52

« Quand Toulouse va, une partie de l'Ariège va bien »

La-magie-de-l-ariege--2-.JPG

La CCI de l'Ariège vient de tenir son assemblée générale. L'occasion pour Paul-Louis Maurat, le président, d'accueillir Alain Di Crescenzo, le président de la CCI de Toulouse, qui a animé une conférence-débat sur la métropolisation et les retombées en Ariège. Interview.

Qu'est-ce que l'Ariège peut espérer de la métropolisation autour de Toulouse ?

L'Ariège peut espérer des retombées économiques notamment dans l'aéronautique. Nos entreprises s'organisent pour recruter, EADS regarde les montées en charge. Quand Toulouse va bien (dans l'aéronautique, NDLR), une partie de l'Ariège va bien.

Quid des grands projets ?

Il faut continuer à travailler sur l'E9, l'itinéraire Toulouse-Barcelone à 2 x 2 voies. C'est une route d'intérêt international. Je vais entamer des démarches auprès du Parlement européen. L'autre projet est le second aéroport régional. Dans quinze ans, Toulouse sera saturé et l'Ariège reste le seul site en lice. Il faut être candidat et faire les réserves foncières. Quelle entreprise serait capable d'amener 25 000 emplois ?

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:45

Libye: des femmes brisent le tabou du viol devant des enquêteurs de la CPI

femme-battue

 

 

Des femmes libyennes ont osé briser les tabous dans une société très conservatrice pour raconter les agressions sexuelles subies sous le régime de Mouammar Kadhafi aux enquêteurs de la Cour pénale internationale (CPI), qui commençaient jeudi une enquête sur ces crimes sexuels.

Une équipe de la Cour pénale internationale (CPI) est arrivée mercredi en Libye pour enquêter sur des crimes sexuels qui auraient été commis par des fidèles de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi durant les huit mois de révolte contre son régime.

"Nous sommes ici pour mener une enquête sur des crimes sexuels" commis durant le soulèvement, a déclaré à l'AFP Jane O'toole, qui dirige l'équipe de la CPI, expliquant que l'enquête porterait sur tous les aspects des principaux crimes sexuels commis contre les femmes.

"Nous n'enquêtons pas sur chaque crime mais sur les plus graves et ceux qui constituent des crimes majeurs", a-t-elle expliqué en marge d'une conférence sur les femmes, ajoutant que l'objet de l'enquête était également de savoir qui avait ordonné ces crimes.

"Nous en sommes encore au stade préliminaire", a-t-elle précisé.

En juin, le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, avait déclaré que les enquêteurs de la CPI disposaient de preuves que Mouammar Kadhafi avait ordonné des viols en série durant la révolte et fait distribuer pour cela des stimulants sexuels de type Viagra à ses soldats.

L'équipe de Mme O'toole, qui demeurera en Libye jusqu'à vendredi, a pris part mercredi soir à une conférence au cours de laquelle des Libyennes ont raconté les atrocités qu'elles disent avoir subies aux mains de responsables du régime de Kadhafi avant et durant la révolte.

Latifa Mesbah Humayar a raconté avoir été violée par des fonctionnaires de Kadhafi en 1999 à l'orphelinat de Tripoli où elle a grandi et a passé une grande partie de sa vie adulte.

"Je suis restée dans cette institution durant 38 ans et c'est là où j'ai souffert le plus", dit-elle.

"J'ai été violée à l'orphelinat par des fonctionnaires du ministère de la Santé parce que j'ai parlé ouvertement contre Kadhafi. C'était choquant. Des gens qui étaient censés prendre soin des orphelins comme moi, se sont transformés en ennemis".

"Il y avait des agressions sexuelles régulières. J'ai souffert de séquelles physiques et sexuelles. Tout cela a été commis par l'ancien régime", a-t-elle dit, accusant les hauts responsables du régime d'être au courant de ces agissements.

Elle a appelé la CPI à "enquêter et à traduire les criminels devant la justice".

Militante féministe et blogueuse, Ghaida Touati, a évoqué sa détention durant trois mois dans la tristement célèbre prison d'Abou Slim à Tripoli.

Elle a été emprisonnée durant l'insurrection contre le régime de Kadhafi, seulement quatre jours après sa rencontre avec l'ancien "Guide" dans sa résidence de Bab al-Aziziya.

"Je l'ai rencontré pour lui parler des violences contre les femmes en Libye et il a dit: +vous êtes une brave fille, et nous avons besoin de nombreuses filles comme vous en Libye+. Quatre jours plus tard, j'ai été arrêtée", a-t-elle dit.

Elle a précisé avoir été détenue du 16 février au 15 mai, la plupart du temps à l'isolement.

"J'ai été menacée, agressée et insultée. Tout cela pour avoir écrit sur les violences contre les femmes. Il est de notre devoir de traduire ces criminels de Kadhafi devant la justice... des criminels qui ont violé nos vies privées juste parce que nous avons réclamé la liberté".

"J'espère que la communauté internationale nous aidera en portant nos cas devant la Cour (pénale) internationale", a-t-elle déclaré.

Source El Watan AFP

Le Pèlerin

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:41

Algérie - Les réformes politiques ou comment le pouvoir va resserrer les boulons

Bouteflika 2

Presque huit mois après l’annonce de réformes par le président Bouteflika, et alors que la Tunisie et le Maroc viennent de passer à une nouvelle étape après des élections, que fait l’Algérie ? Partis politiques, associations, presse et régime électoral : les lois sont en train d’être votées une à une, sans grande surprise. Une ouverture ? Oui. Mais très contrôlée.

La loi sur les partis politiques ou l’opposition choisie

«Ce projet de loi est encore pire que l’ancien. Le ministère de l’Intérieur a présenté un texte dans lequel il garde la mainmise sur la vie politique du pays, nous explique Madjid Bektache, député de l’Alliance nationale républicaine (ANR). De l’article 17 au 33 du texte, ce ne sont que des obstacles que le régime a décidé de mettre en place pour décourager toute personne désirant lancer un parti. En réalité, ce pouvoir a décidé de choisir ses adversaires.» En passant d’un système déclaratif à un système d’agrément, le ministère de l’Intérieur a allongé durablement les procédures. Il s’est constitué une série de mesures qui lui permettent de pouvoir refuser, à n’importe quelle étape de la procédure, la délivrance de l’agrément. Une fois le récépissé de dépôt de dossier délivré (art. 19), les membres fondateurs ont une année pour tenir leur congrès (art. 23), lorsqu’une autorisation administrative leur est remise (art. 26).

Mais si, pour une raison quelconque, le congrès ne peut avoir lieu dans la période impartie, l’autorisation devient caduque (art. 28). Durant toute la préparation du congrès, il est interdit aux membres fondateurs de mener des activités politiques. Il ne leur est accordé que la possibilité de recruter des adhérents, mais sans pouvoir s’exprimer sur l’actualité. Enfin l’agrément est attribué sous la forme d’un arrêté signé par le ministre de l’Intérieur, publié au Journal officiel (art. 33). Daho Ould Kablia s’est défendu, lors du débat général à l’APN, en disant qu’il ne connaît «aucun pays qui permette la création de partis politiques sur la base d’un système déclaratif. Ce serait un raccourci trop dangereux et complètement illégal».

Le ministre a assuré que le rôle de l’administration se limiterait uniquement «à accompagner les partis pour obtenir leur agrément». Ali Brahimi, député indépendant de Bouira, n’en croit pas un mot. «Il faut compter entre 16 à 28 mois pour qu’un parti politique obtienne son sésame !, souligne-t-il. En philosophie du droit, il y a deux concepts : celui qui stipule que ‘‘tout acte est libre tant qu’il n’est pas interdit’’, comme dans les régimes démocratiques, et celui qui affirme que ‘‘tout ce qui est permis par la loi est autorisé’’. Le ministère de l’Intérieur a décidé de s’appuyer sur le deuxième concept.»

Loi sur l’information : on supprime la prison mais on garde ses valets

«Ce nouveau projet de loi est constitué d’une batterie d’interdits (art. 2) pour l’exercice du métier de journaliste. Avec cette nouvelle loi, le pouvoir ne leur accorde plus que la possibilité d’écrire sur les chiens écrasés ou sur les accidents de la route», souligne un député de l’opposition. L’autorité de régulation (art. 38) de la presse écrite, composée de quatorze membres, sera désignée comme nouveau gendarme de la profession. Parmi ses membres (art. 51), trois seront nommés par le chef de l’Etat dont le président de l’autorité, deux par le président de l’APN, deux par le président du Conseil de la nation, sept par la profession, renouvelables tous les six ans.

Sept contre sept : l’équilibre semble parfait. Or, la réalité de la presse rend cette égalité factice. Car il suffirait que parmi les sept journalistes désignés, un seul appartienne à un journal proche du pouvoir – et ce n’est pas ce qui manque – et les voix basculeraient rapidement en faveur du pouvoir. Pour s’assurer de sa mainmise sur l’autorité de régulation, en cas d’égalité des voix, celle du Président sera prépondérante (art. 53). «Dans l’ancienne loi, on parlait de ‘‘conseil’’, aujourd’hui on parle ‘‘d’autorité’’», souligne malicieusement Ali Brahimi. La terminologie employée par les concepteurs de ce projet de loi renseigne sur la volonté du pouvoir de verrouiller le champ médiatique.»

Dans ce nouveau projet qualifié de «moderne» et «entièrement nouveau» par Nacer Mehal, ministre de la Communication, le délai d’agrément pour lancer un journal passera à 60 jours (art.13), au lieu d’être déclaratif. En cas de refus, aucune disposition de recours n’est inscrite dans la loi. Pire : en cas de non-parution 90 jours après avoir obtenu l’agrément, l’autorisation est annulée (art. 15). A croire que Nacer Mehal n’a pas lu le même projet, puisque le ministre y voit «une avancée» et «une meilleure protection des journalistes et des libertés», vu que les peines de prison à l’encontre des journalistes ont été supprimées. Tout ce qui touche à l’audiovisuel est relégué à plus tard. «On a l’impression qu’il y a deux poids, deux mesures dans ce nouveau projet de loi, s’étonne Tarek Mira, député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Des mesures ont été mises en place pour la presse écrite et rien pour la télévision. Je pense que le régime va procéder par voie réglementaire pour l’ouverture des télés privées. Le sujet est trop sensible.»

Loi sur les associations : Même les associations n’en veulent pas

«Ce sont les lois les plus restrictives que le gouvernement ait mises en place, affirme un député. Il y a une réelle volonté de contrôle du ministère de l’Intérieur sur les associations. Le régime a peur que la société civile lui échappe, car cela pourrait laisser émerger une citoyenneté.» Concrètement, le projet de loi renforce surtout le contrôle du pouvoir sur les associations qui souhaitent travailler avec un partenaire étranger. L’article 23 les contraint par exemple à demander une autorisation auprès du ministère de l’Intérieur et celui des Affaires étrangères pour adhérer à des plateformes étrangères. De même, il est exigé aux associations voulant coopérer dans un cadre de partenariat avec des associations étrangères et organisations non gouvernementales internationales d’en faire la demande auprès du ministère de l’Intérieur (art. 24).

Pour Daho Ould Kablia, les conditions de demande d’agrément ont été allégées, puisque beaucoup de contraintes sont levées, le dossier ne comportant désormais qu’une déclaration et une inscription et non une demande d’agrément, comme c’est le cas pour les partis politiques. Problème : les associations ne sont pas d’accord avec lui. A Oran, elles sont plusieurs à avoir signé une pétition réclamant son retrait. «Ce projet de loi est en recul par rapport à la loi 90-31 du 4 décembre 1990 qui a apporté une impulsion significative à l’ouverture démocratique en Algérie et à l’essor du mouvement associatif, est-il écrit dans le texte. Ce projet est contraire aux engagements internationaux de l’Algérie, dont le pacte international relatif aux droits civils et politiques (1966) ratifiés par l’Algérie en 1989.»

Pourquoi les proches du Président attaquent les députés

Pourquoi des personnalités politiques proches du président de la République accusent, depuis quelques jours, les députés de vouloir saboter les réformes annoncées lors du discours télévisé du 15 avril ? Zohra Drif Bitat, vice-présidente du Sénat, Louisa Hanoune secrétaire générale du Parti des travailleurs, ou encore Bouguerra Soltani, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), fustigent les amendements apportés aux projets de loi et demandent au président d’intervenir pour «sauver ses réformes». Ces proches du sérail préconisent de légiférer par ordonnance après avoir dissous l’APN.

«En réalité, toute cette agitation est destinée, via sa médiatisation, à camoufler l’absence de volonté d’ouverture du régime. Le pouvoir algérien a parié sur l’essoufflement des révolutions arabes, et il a perdu. Maintenant que les Américains lui mettent la pression pour de véritables réformes politiques, il tente de louvoyer», déclare un ancien ministre. Pour Ali Brahimi, député indépendant (Bouira), il y a une volonté de la part des conseillers du Président de trouver des boucs émissaires.

Chorba

«Ces accusations sont cousues de fil blanc. Les conseillers de Bouteflika veulent disculper le président de l’absence de volonté d’ouverture en faisant porter le chapeau aux députés. En réalité, ses textes sont une nouvelle chorba politique préparée dans les laboratoires du régime.» Ce sont les amendements apportés par les députés au texte de loi sur la représentativité de la femme, qui lui accordent entre 20 et 40% des postes – en fonction de la densité de la population locale – mais sans obligation de figurer en tête de liste, qui sont les plus violemment dénoncés. La sénatrice Zohra Drif Bitat les qualifie d’«inéquitables et contraires aux engagements du Président» et en «violation des dispositions de la Constitution» qui garantit la parité des droits entre l’homme et la femme.

«Ils ont choisi de concentrer leurs attaques sur cette réforme parce qu’elle a une portée symbolique auprès de l’opinion publique internationale, poursuit Ali Brahimi. L’émancipation des femmes dans les pays musulmans est un sujet porteur. Les conseillers du Président veulent le faire apparaître comme un ardent défenseur des droits de la femme et les députés comme de vulgaires rétrogrades, alors qu’en réalité, Bouteflika nous avait déjà vendu cette réforme lorsqu’il a modifié la Constitution pour s’offrir un troisième mandat. Dans l’article 33 bis de la Constitution, il est fait mention de la promotion de la femme.»

En attendant Hillary

Mourad Medelci avait, en 2010, annoncé sa visite pour 2011 : il ne resterait donc plus qu’un mois à Hillary Clinton pour venir à Alger. La secrétaire d’Etat et chef de la diplomatie américaine devrait insister sur une série de décisions que Washington attend des autorités algériennes. «Les Américains mettent la pression sur le pouvoir algérien pour que les réformes politiques et économiques soient rapidement engagées, confie un ancien membre du gouvernement sous couvert de l’anonymat. Ils conseillent aux responsables algériens de profiter de cette relative accalmie pour désamorcer une éventuelle explosion. Ils disent aux responsables algériens que l’Algérie ne pourra pas éviter une très grave crise s’ils n’entreprennent pas tout de suite des réformes politiques.

La Tunisie et l’Egypte leur sert d’exemples pour imposer leur démarche.» Lors de son séjour en Algérie début novembre, Jeffrey D. Feltman, secrétaire d’Etat adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et en Afrique du Nord, et après lui Raymond Maxwell, sous-secrétaire d’Etat adjoint américain chargé du Maghreb, avaient insisté sur la nécessité pour l’Algérie de répondre aux aspirations de son peuple. Les diplomates américains plaident également pour la normalisation des relations entre l’Algérie et son voisin marocain et surtout sur l’obligation faite aux responsables algériens d’accompagner la transition démocratique que connaissent ses voisins. 

«Les Américains craignent que les Algériens jouent avec le feu et tentent de miner l’expérience islamiste menée actuellement en Tunisie et au Maroc, et que certains cercles du pouvoir voient d’un très mauvais œil. Les Américains sont favorables à une intégration plus importante des islamistes dans le jeu politique des pays arabes et conseillent fortement aux dirigeants algériens de ne pas les exclure de la vie politique», souligne un ancien cadre du pouvoir. Autre dossier que la secrétaire d’Etat américain compte aborder avec les responsables algériens : la coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. Les deux pays s’inquiètent de la circulation d’armes libyennes à la faveur du conflit. Ils craignent que le trafic ne profite notamment à Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), active dans cette région, d’autant que l’union entre les pays voisins tarde à se concrétiser sur le terrain.

Nabni, l’heure de la remise en question

«L’initiative Nabni a fait pschitt. Ils se sont fait un peu de pub et ceux qui sont venus sont vite repartis retrouver leur confort à l’étranger», affirme un responsable politique. Pourtant, les 100 propositions avancées par le réseau de la diaspora algérienne (médecins, enseignants, économistes, chefs d’entreprises, fonctionnaires algériens) issue de la génération post-indépendance pour un changement en Algérie, avaient tout pour plaire. Ce réseau voulait soumettre au pouvoir une série de propositions et d’actions concrètes pour une réforme profonde et durable du pays pour les dix prochaines années.

«C’est vrai qu’on est un peu surpris par le peu d’empressement des autorités officielles à étudier nos propositions, reconnaît Elies Chitour, économiste, membre du comité de pilotage de Nabni. On sait que certains ministères ont porté de l’intérêt à ce que nous proposions. Mais il n’y a pas eu un large écho au sein de la population. Pourtant, ces mesures sont destinées à améliorer leur quotidien…» Principal reproche teinté d’ironie qui leur est adressé à Alger : celui d’être déconnecté de la réalité algérienne. Pour Elies, cette accusation ne tient pas la route.

«Parce que nous vivons à l’étranger, nous serions disqualifiés pour parler de l’Algérie ? Je trouve cela idiot comme raisonnement. Nous avons peut-être élaboré des propositions qui ne faisaient pas partie des préoccupations des Algériens, c’est pour cela que nous avons rectifié le tir et mis l’accent sur l’amélioration des conditions de vie et de travail. Je peux rassurer tous ceux qui doutaient de nous que nous comptons relancer la machine à réflexion et à débat.»

Source El Watan Salim Mesbah

Le Pèlerin

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:21

Quand l’Algérie importe le sable… !

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«Il est scandaleux et ridicule de savoir que le sable utilisé pour les systèmes de freinage du tramway d’Alger provient d’Espagne», regrette un des cadres de l’entreprise française Alstom, gestionnaire technique du tramway d’Alger.

Les rames du tramway d’Alger sont dotées d’un système de freinage utilisant du sable lorsque la vitesse ne dépasse pas les 4 km/h. Il convient alors de sabler dans certains cas, c’est-à-dire d’envoyer du sable sur la voie au moyen de sablières, pour éviter le patinage des roues, garantissant ainsi au tramway un freinage en toute sécurité. Les Algérois empruntant le premier tronçon du tramway auront remarqué la présence de sable sur les voies au niveau des stations. Au Poste de commandement et de contrôle (PCC) de Bordj El Kiffan, chaque matin, les sablières des rames sont remplies de sable : «Il s’agit d’un sable ordinaire, traité d’une manière à ce qu’il réponde à la granulométrie exigée par le constructeur pour le bon fonctionnement du système de freinage», nous explique un des ingénieurs d’Alstom qui a requis l’anonymat. «C’est l’un des secrets les mieux gardés de l’entreprise», précise-t-il.

Car ce sable est importé à coups de milliards d’Espagne. «Il est entreposé dans les silos à Bordj El Kiffan. Selon des informations que j’ai pu obtenir auprès de mes collègues, l’entreprise est en train de construire de gros silos à côté de la future usine de montage à Annaba, qui serviront de stock pour les futurs tramways», nous renseigne-t-il. Nous avons tenté d’approcher la direction d’Alstom, sans succès. Au ministère de l’Energie et des Mines, un des cadres crie au scandale : «Si l’information s’avère vraie, il serait ridicule d’importer du sable d’Espagne, le tiers de la surface de l’Algérie est sablonneux. S’il y a un traitement spécifique à opérer sur le sable pour répondre aux spécificités et à la granulométrie exigée par cette entreprise, je pense qu’en Algérie, nous avons et la compétence et la matière pour en fabriquer localement.»

Selon un douanier au port d’Alger, ce sable est catalogué «spécifique». «L’entreprise de surcroît paie uniquement la TVA et est exonérée des droits de douane, tel que prévu dans les accords d’association avec l’Union européenne.» Alstom aurait exigé, dans les dispositions du cahier des charges signé avec les autorités algériennes, l’importation de ce sable de son partenaire espagnol. Concernant l’origine de ce sable, une source craint qu’il ne «provienne du Sahara occidental», un territoire qui connaît depuis plusieurs années un pillage sans précédent de ses richesses naturelles, notamment le sable qui est classé par l’ONG sahraouie Western Sahara Watch comme étant la principale richesse de ce territoire.

Source El Watan Zouheir Aït Mouhoub

Le Pèlerin

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 00:40

‘Une blonde à 'Qui veut gagner des millions ?'

Millionaire

Un car de blondes va voir Jean-Pierre Foucault à "Qui veux gagner des millions ?".

Une des blondes est par miracle sélectionnée.

Jean-Pierre lui dit :

- Si vous répondez à la question, je vous offre 1 million d'euros. Voici la question : combien font 2+3 ?

- 4, répond la blonde.

- Et non ce n'est pas 4. Soudain toutes les autres blondes du publics crient :

- Laissez lui une autre chance ! Laissez lui une autre chance !

Sous l'influence des blondes, Jean-Pierre craque et pose une autre question :

- Combien font 1+2 ? La blonde répond 4.

- Et non ce n'est pas la bonne réponse !

Les autres blonde se "remanifestent" et crient laissez lui une autre chance ! Laissez lui une autre chance ! Jean-Pierre accepte mais cette fois c'est la dernière :

- Combien font 2+2 ? La blonde répond 4 et les autres blondes crient :

- Laissez lui une autre chance ! Laissez lui une autre chance !

Le Pèlerin

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