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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 10:20

A quand le thermomètre à disposition dans la voiture afin de déterminer votre capacité à conduire en cas de fièvre?

thermometre-rectal-a-bout-souple.jpgThermometre-et-systeme-integree.jpgThermomètres manuels et intégrés

 

 

Des études médicales (Clinical Medica Laboratory  Science Technology) ont mis en évidence une incapacité relative à conduire en cas de fièvre corporelle…Ces études ont été validées par Le Centre de Recherches Français…qui a émis un rapport transmis au gouvernement français.

Le gouvernement français s’apprêtait à émettre une nouvelle réglementation afin d’obliger les français à intégrer à leur trousse de secours un tel équipement

Le projet a toutefois été mis en veilleuse car un sondage a mis en évidence que bien des salariés se rendaient à leur travail malgré une maladie génératrice de température excessive

Les grands constructeurs d’automobiles s’étaient déjà proposés d’incorporer de tels thermomètres tactiles au volant de leurs véhicules, voire éventuellement incorporés au siège ou à la ceinture de sécurité avec prise de température sous les aisselles.

Fist qui a une clientèle très féminisée avait même proposé un thermomètre rectal escamotable incorporé au siège conducteur… !

En option il était même proposé un couplage à l’ordinateur de bord afin de déterminer en fonction de l’âge, du sexe et du poids du conducteur de n’autoriser le démarrage du véhicule qu’en cas de conclusion positive de l’ordinateur de bord

Les Fournisseurs français ayant un certain retard dans la sophistication de tels équipements le projet fut mis en veilleuse

Toutefois …Sécurité et Finance obligent…

L’étude a été ressortie des dossiers en attente en vue d’une étude plus approfondie et mis en pratique éventuelle premier janvier 2012

Un sondage auprès des français ayant confirmé le bien fondé de cette éventuelle directive (83% pour toutes tranches d’âge, 90% chez les plus de 60 ans…).

Donc après l’éthylotest portatif, le gilet, le triangle de secours et l’interdiction de l’avertisseur de radar il faudra se préparer à de nouveaux développements sur le sujet

Le gouvernement nous ferait grâce d’un petit délai pour sa mise en application

Celle-ci rentrerait en vigueur début mars 2012 et début avril pour les systèmes intégrés (Justification de rendez vous auprès d’un installateur agréé serait exigé pendant ces deux dates en cas de requête des officiers de police ou de gendarmerie)

Nous voyons donc que notre gouvernement dans le cadre du plan d’austérité n’hésite pas à émettre les directives les plus farfelues et ce d’autant plus qu’il a l’approbation d’une large majorité des français

Notre liberté semble en pâtir mais la nécessité de recouvrer notre dette est à ce prix

Le Pèlerin

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 08:24

Algérie - M’Sila - Tremblement de terre à Béni-Ilmène

carte-sismique-algerie.jpg

Une secousse tellurique d’une magnitude 3,8 sur l’échelle de Richter a été ressentie hier vers 9h24 dans la daïra de Ouanougha, à 70 km au nord-ouest de M’sila.

Aucune victime ni dégât matériel ne sont à déplorer, selon l’officier chargé de la communication de la Protection civile, A. Saïdi. L’épicentre de ce tremblement de terre a été localisé à 14 km à l’est de Béni-Ilmène. A rappeler que la région de Béni-Ilmène a enregistré une forte secousse le 14 mai 2010, d’une magnitude 5,2, faisant 3 décès et 124 blessés et détruisant des centaines d’habitations.

Source Le Soir d’Algérie A Laïdi

Le Pèlerin

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 08:19

Algérie - L’aberration du tourisme algérien

10-mars-2007-.jpg

Un ministère entier est dévoué au tourisme en Algérie. Un ministre, un secrétaire général, un chef de cabinet, des directeurs centraux, des responsables en tous genres et des centaines si ce n’est des milliers de cadres et employés divers dans une profusion de structures horizontales ou verticales, tout cela pour gérer au fil des ans des budgets colossaux, des infrastructures hôtelières et autres établissements publics ou privés, des patrimoines aussi immatériels qu’irréels, des programmes annuels ou pluriannuels, des séminaires, de vains et coûteux salons aux quatre coins du monde, des agences de voyages, des partenariats, des jumelages, des promotions et des publicités inutiles, des discours sur des projets parfois farfelus comme le tourisme écologique, voire islamique etc. etc. Toute cette incroyable bureaucratie pour absolument rien. Pour pas l’ombre d’un touriste étranger. L’Algérie, voici une pyramide conçue par des fonctionnaires que personne ne daigne visiter si ce n’est, contraints et forcés, quelques hommes d’affaires de passage ou encore quelques fans d’un coin du Sahara – avec Aqmi en embuscade. Et le tourisme national alors, inventé dans les années soixante-dix par les pays dits «socialistes» où il ne faisait pas bon y aller ? On a vu ce qu’a donné ce tourisme par les masses et pour les masses : un effondrement généralisé de ce que la notion même de service, de prestation, d’accueil, peut encore signifier. L’Algérien lui-même va faire le touriste ailleurs. Ou à défaut la harga. Notre bureaucratie pléthorique ne s’est pas contentée de dissuader quiconque à venir chez nous, elle a tout fait pour pousser les nôtres à aller ailleurs juste pour trouver un bout de plage pro-pre et un restaurant correct. La disgrâce du tourisme a fini par gagner l’ensemble du pays. Pas d’activités culturelles, pas de cinémas ou de théâtre, pas d’animations nocturnes, pas de joie de vivre, pas de vie. Les Maîtres de l’hydre bureaucratique vous parlent dans le JT de 20h : «Visiteurs d’ici ou d’ailleurs, vous n’êtes pas les bienvenus !» Certains d’entre eux, qu’ils y furent ou pas, cultivent encore la nostalgie du maquis. Le fantasme de Medine, la cité bénie. L’appel du désert, disait feu Mohammed Dib. La haine du citadin. Le jusqu’au-boutisme des Khmers. Ce pays qui ne veut plus accueillir qui que ce soit et dont les bureaucrates continuent pourtant sur quelque prospectus improbable à vanter, avec leur vulgaire langue de bois, la «légendaire hospitalité» ou «les 1 200 km de littoral», comme on vanterait une chimère, ce pays est quasi naturellement entré en guerre civile avec lui-même pendant une décennie. La mort. Car pourquoi existerait-il si personne ne veut y vivre ou simplement venir le voir ? La question mérite d’être posée.

Source Le Jour d’Algérie Brahim Djalil

Le Pèlerin

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 08:17

Algérie - La culture du net, du coiffeur et du bain

hammam-algerie.jpg

En effet, la vie semble tourner en rond chez nous et le citoyen ne savoure plus les jours qui défilent avec une vitesse vertigineuse tout en semant l'émoi, la crainte et l'angoisse dans les esprits. Le quotidien de beaucoup de citoyens n'est qu'une médiocre photocopie usée qui pivote et qui fait tourner avec elle tous les occupants de la cité. L'individu de notre époque a l'air d'un mioche peureux et un peu agité et qui demeure agripper aux siège d'un manège rouillé d'une foire foraine.      Le citoyen est tellement dépassé par les évènements qu'il ne veut plus ouvrir le débat de peur de blesser les autres et il favorise le silence à l'imprudence d'un mot qui peut lui causer un tort.

A l'image des personnes, les cités algériennes demeurent des bourgades sans vie et sans joie. Des villes ternes, vides et tristes dans cette vaste Algérie qui tourne le dos à ses enfants et qui les considère comme un fardeau. L'Algérie demeure insensible au malheur de ses enfants qui n'ont aucun moyen de distraction pour meubler leur solitude. Le jeune d'aujourd'hui n'a pas où allé et les trois distractions reste le café du coin, où on critique gratuitement. Le hammam en second lieu qui permet d'oublier la fatigue provoquée par tant de désoeuvrement. Enfin, le cybercafé, où l'être quitte les siens pour aller vivre des moments de joie que la toile lui fait découvrir. Un monde certes virtuel, mais qui passionne les jeunes comme les vieux. Ces internautes qui n'ont tous, qu'un seul vœu, celui de trouver les failles pour fuir de ce ghetto qui ressemble un peu à celui des allemands de la deuxième guerre mondiale.

Le quotidien des jeunes est un enfer qui brûle chaque jour des centaines et qui fait basculer les autres dans la délinquance et on parle à la radio, comme à la télévision de projets de société. C'est la même erreur commise par le défunt Boumediene qui au lieu de créer des vrais postes d'emploi, il avait favorisé la politique du bricolage. Une façon de faire travailler tous les jeunes tout en comptant sur les revenus des hydrocarbures pour payer tous les fonctionnaires qui trimaient dès fois dix sur un poste au lieu d'un seul ouvrier. Une méthode qui avait conduit à la faillite des milliers d'entreprises. Personne n'est contre le travail des jeunes, mais en voyant tous ces jeunes entassés dans les mairies et dans les autres institutions Etatiques pour une période de deux ou trois ans, mais sans une réelle possibilité d'intégration, cela nous donne le frisson quand on ose voir un demain tout proche. Un demain sans gaz et sans pétrole. Laissons le côté sombre qui bousille la vie à tant de parents et passons à un autre volet très important dans la vie d'un être et qui lui permet d'accéder au rang des humains. Il s'agit de la culture, la vraie et non pas celle des slogans qu'on jette comme une poudre aux yeux devant les caméras de nos chaines publiques qui font trop de publicité aux réalisations de nos responsables, mais qui ne citent que rarement les maux de tout ce peuple que les responsables boudent, car ils ne peuvent le servir. En effet, la culture est le seul atout qui peut faire renverser les choses en offrant la chance à tous les jeunes de réussir à l'école pour les plus brillant et surtout offrir l'opportunité à ceux qui n'arrive pas à suivre les cours de trouver un moyen pour gagner leur vie. La culture est cette possibilité de s'élever au rang des nations cultivées. Elle fait de notre pays un royaume, où le savoir reprend sa place d'antan. C'est à travers la culture que nos enfants auront l'esprit vif et le cœur chaud pour tout ce qui est noble et sacré. C'est en éduquant nos enfants que nous gagnerons les grands défis et que celui qui gouverne aura une idée que son peuple est cultivé et que les jeunes auront un respect en vers le premier magistrat de la cité.

La culture est ce voyage qui mène vers des horizons vierges, où le bonheur est partout. Un monde qui enseigne l'amour de la patrie, le dévouement aux parents, le respect des voisins et surtout accorder la considération à tout ce qui est vivant sur terre. La culture ne se résume pas à l'invitation des chanteurs célèbres pour une poignée de fans qui habitent les grandes villes.

La culture est cette mère tendre qui avait nourrit Mouloud Feraoun, de Camus, de Dib et d'Assia Djebbar. La culture est cette instruction qu'on offre au jeune afin qu'il soit cultivé et qu'il adopte les bonnes manières et qu'il sache réfléchir devant une toile d'art et parler de littérature de Goethe , de Nietzsche, de Musil et Kundera. La culture est cette perche qu'on lance à tous les élèves qui échouent à l'école pour qu'ils trouvent un moyen de détourner le spectre de la drogue qui les menace. . La culture chez nous est malade et des réformes sérieuses sont exigées afin que ce secteur puisse jouer son rôle de protecteur contre tous les maux sociaux qui peuvent détourner les jeunes en utilisant leurs faiblesses et leurs naïvetés... Nos jeunes n'ont pas besoin uniquement d'école et d'instruction, mais ils ont besoin d'espace pour jouer et de rêver. Nous formons une génération de jeunes stressés et souvent assistés depuis la maternelle jusqu'à l'université. Il faut que l'Etat prenne en considération ce facteur culturel qui va aider les petits à aimer la vie, l'environnement et tout ce qui beau. Pourquoi on donne au jeune de l'argent pour le dépenser, alors que les chinois apprennent à leurs enfants comment pêché ?Pourquoi ne prévenir les maux et armer les jeunes d'un antidote contre le vol, le mensonge la drogue et la violence.

Apprendre aux mioches les meilleures façons de gagner leurs vies tout en respectant les autres. Une possibilité qui apportera un plus aux milliers de couples qui peinent à éduquer leurs enfants et qui pensent que ce qui bousillent les enfants est ce temps libre après l'école.

Dans l'attente du nouveau, nous sirotons nos cafés avec un silence d'un enfant ébahi devant la chaleur qui émane des pavés de ce hammam qui nous permet d'oublier un peu ce drame de la culture chez nous. Un drame qui mène vers la chute de nos valeurs et surtout la manipulation des jeunes par des forces occultes qui désirent semer le doute, la haine de l'autre et de briser la paix dans notre unique et si beau pays au monde.

Et même si nous n'avons pas de réponse pour le moment à la disparition de la culture du quotidien de beaucoup de petites villes, cela nous pousse à crier fort pour juste un rappel des autorités concernées afin que le jeune puisse trouver de la nourriture à son esprit et en étant cultivé, il préfère mourir que de nuire aux autres pour vivoter.

Source Le Quotidien d’Oran Boutaraa Farid

Le Pèlerin

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 08:04

Une action pour dénoncer le harcèlement sexuel contre les étudiantes

violences-envers-les-femmes.jpg

La campagne contre les violences faites aux femmes, qui s’étalera jusqu’au 10 décembre à Oran, n’est pas encore été très visible, malgré l’implication de nombreuses associations au niveau local.

Un programme initial a prévu des actions de sensibilisation dans les établissements scolaires et les cités universitaires, et il semblerait que l’aspect tabou et la difficulté de témoigner à visage découvert pèsent sur les victimes mais également sur les actions prévues dans le cadre de cette campagne. Ainsi, l’un des volets de cette violence peu évoquée et dénoncée est celui du harcèlement sexuel dont sont victimes les étudiantes. Ici, il est encore deux fois plus difficile de quantifier cette situation faite aux étudiantes qu’elles «portent ou non le hidjab». Un universitaire syndicaliste a déclaré avoir été informé personnellement et de manière informelle d’une dizaine de cas ces cinq dernières années rien qu’au niveau d’un seul centre universitaire d’Oran. «La réalité est bien plus grave que cela, les étudiantes victimes sont bien plus nombreuses», a-t-il déclaré, ajoutant que, très souvent, le harcèlement est le fait d’un enseignant, d’un responsable de département ou encore d’un encadreur. Dans ce contexte, un groupe d’étudiants et d’étudiantes, qui ont monté une association en attente d’un agrément, veulent organiser une journée d’action et de sensibilisation exclusivement sur cette question. Des dépliants, des affiches et l’apport d’enseignants pour les aider dans leur démarche sont prévus à cet effet. «Il s’agit d’aider les étudiantes, leur montrer qu’elles n’ont pas à subir ces harcèlements et qu’elles doivent réagir en déposant plainte, le silence doit être brisé», nous explique un étudiant de 5e année à l’ USTO. Gageons qu’entre étudiants et étudiantes, le message sera mieux véhiculé et les étudiantes victimes de harcèlement sexuel arriveront à se débarrasser du voile de coupable que l’on arrive systématiquement à leur faire porter lorsqu’elles osent parler. Le poids de la société et des tabous est si fort que bien souvent, des étudiantes victimes n’ont que les réseaux sociaux, qui leur assurent l’anonymat, pour crier leur douleur et l’injustice qu’elles subissent quotidiennement.

Source Le Soir d’Algérie Fayçal M.

Le Pèlerin

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 08:01

Habib Yousfi jette un pavé dans la mare

Mohamed-Boutafah.jpg

Le cahier des charges sur mesure serait une pratique très répandue dans plusieurs secteurs.

La corruption mine les marchés publics. La propagation de cette gangrène, un mal profond qui ronge l'ensemble du pays, atteint un degré très élevé. Cette pratique, qui touche tous les secteurs, concerne les entreprises publiques, privées ou étrangères. Le président de la Confédération générale des entreprises algériennes, Habib Yousfi, a levé le voile hier, sur une des formes de corruption touchant de plein fouet l'attribution des marchés publics dans le secteur du Btph. Il s'agit en des termes simples de «donner les marchés à ses amis». La corruption peut être commise lors du lancement où tout au long du déroulement des travaux de réalisation de projet. «La démobilisation des opérateurs économiques qui se retrouvent devant un problème insoluble», est l'une des conséquences directes de ce mal économique très grave, selon l'invité de la Radio nationale. La situation induite par l'absence d'une vision et stratégie économiques claires autrement dit la volonté politique d'en finir avec ce fléau, est telle que «les décisions prises dans les lois de finances en tant d'années sont vite annulées l'année suivante», déplore cet opérateur. Cela, à l'évidence, «fausse les règles du jeu», selon M. Yousfi. Ce mal ruine même les fondements démocratiques des Etats, selon les experts. Ce phénomène prolifère dans le secteur «à risque» du Btph car «il existe une énorme commande publique», fait-il savoir. Le plan quinquennal 2010-2014 a mobilisé 9600 milliards de dinars (130 milliards de dollars) au profit des secteurs de l'habitat, des travaux publics et des transports. Et si l'Etat n'arrive pas à créer un environnement adéquat en levant toutes les contraintes qui bloquent le développement de ces entreprises, les milliards dépensés pour leur assainissement ne seront qu'un pur gaspillage des deniers publics.

Certaines l'interprètent à leur façon, mais «il faut que le Code des marchés publics soit clair», a-t-il ajouté. Les violations de la réglementation concernant les marchés publics sont devenues la règle. Le président de la Cgea a évoqué l'une d'elles, le cahier des charges. C'est lors de la réalisation du cahier des charges que l'on peut, le plus facilement et le plus discrètement, mettre en place des éléments qui permettront de favoriser une entreprise par rapport aux autres concurrents. On justifie faussement que les prestations ne sont réalisables que par une seule entreprise. «Les cahiers des charges, élaborés à la faveur d'appels d'offres, sont faits de telle sorte que les opérateurs économiques honnêtes soient exclus. Des cahiers des charges sont faits spécifiquement pour en faire profiter des amis! Cela relève de la corruption. Il faut que les gens prennent conscience que c'est un mal qui touche l'ensemble du pays. Tous les services concernés de l'État doivent être mis en oeuvre pour éradiquer ce fléau. Il n'y a pas que l'approche répressive. Il y a d'autres politiques», a-t-il annoncé. L'appel d'offres restreint est utilisé pour écarter les entreprises les moins disposées à la fraude. L'appel d'offres infructueux est également utilisé pour faire obtenir le marché à l'entreprise la plus accommodante. Il n'existe encore aujourd'hui aucune statistique qui permette de mesurer l'ampleur réelle de ce phénomène en Algérie. Le nombre des affaires de détournements de fonds d'origine publique au profit des intérêts privés ou de groupes, qui sont révélées par la presse ne cesse d'augmenter. Parmi les procédés utilisés pour effectuer le transfert de l'argent des contribuables ou de la rente pétrolière, les prélèvements sur les marchés publics semblent être particulièrement nombreux, selon les observateurs. Parmi les facteurs facilitant les manoeuvres de corruption on retiendra une réglementation de plus en plus complexe et difficile à comprendre, la fausse facturation, le travail au noir, les commissions habillées, les pots-de-vin, etc. Le blanchiment d'argent, dit-il, «est la résultante de la propagation de la corruption et de l'informel». «Il faut dresser un contrôle absolu sur la circulation des fonds. Il est évident que l'argent gagné de façon malhonnête ne peut pas apparaître sur le plan de la légalité», dit-il. «Une exportation de capitaux est en train de se faire. Là aussi, il faut un contrôle rigoureux en matière de transfert de capitaux», a-t-il indiqué. «Nous souhaitons qu'il y ait plusieurs tripartites pour examiner une démarche globale de développement économique du pays», estime-t-il. Il faut un nouveau pacte économique et social, l'ancien est complètement dépassé. «On doit comprendre dans ce pays que si l'on veut gagner son pain, on doit pouvoir le faire à la force de son travail», conclut-il.

Source L’expression Mohamed Boutafah

Le Pèlerin

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 06:01

Algérie - L’art de la réforme sans changement

changement

En affirmant que “le principe déclaratif est dangereux”, le ministre de l’Intérieur avait exprimé l’esprit des réformes : renforcer le contrôle administratif sur la société en renforçant les instruments de répression de ses voies d’expression : les partis, les associations et les organes d’information.

Dans ce partage de rôle, l’Exécutif se charge de jurer de la finalité démocratique de ce grand tour de vis et le Parlement prend sur lui de resserrer le moindre rivet par lequel suinte encore l’expression citoyenne.

Pour justifier l’œuvre de verrouillage, le pouvoir convoque tous les démons par lesquels les dictatures tiers-mondistes se sont toujours légitimées, à commencer par la sempiternelle “main de l’étranger” qui, décidément, guide tout Algérien qui échappe au contrôle policier du pouvoir. Et comme si le registre des tabous traditionnels ne suffisait pas, on invente de nouvelles menaces : “l’atteinte à l’Histoire”, “l’apologie du colonialisme” ! Ce n’est plus à un effort de libération politique du citoyen qu’on assiste mais à un surplus de verrouillage de l’espace public. Les projets de loi en cours de débat ne peuvent pas échapper au réflexe grégaire d’un personnel politique de culture d’obédience et clientéliste et qui, naturellement, perçoit la démocratie et la compétition comme une menace contre ses positions.

Le secret, la défense, la sécurité, l’ingérence, les valeurs, les constantes, les traditions, les intérêts de la nation, dont ils sont évidemment les gardiens providentiels exclusifs, ont bon dos. Ils leur permettent de confectionner leur batterie d’obstacles aux prétendants à l’action et à l’expression publiques et de s’arroger un droit de contrôle total sur leurs activités. Des députés qui se scandalisent de “l’échec” du mouvement associatif, par exemple, c’est l’hôpital qui se f… de la charité ! Avec une productivité législative presque nulle, un record d’absentéisme et une légitimité de 26% du corps électoral pour des privilèges exorbitants, il faut un certain toupet pour émettre des avis sur une activité globalement fondée sur le volontariat, même si elle est parfois pervertie par les manipulations… budgétaires des… politiques.

On comprend que le ministre de la Communication s’agace de l’impossible crédibilité du processus et qu’il s’en prenne à “certains éternels professionnels du doute” et leur oppose l’argument “que la défense de toutes les libertés et, en particulier, la liberté de la presse n’est pas le monopole de certains et qui est interdit aux autres”. Mais il ne s’agit pas de doute ; il s’agit de faits qui fondent des légitimes convictions : un pouvoir qui a fait voter à son Parlement une révision constitutionnelle instaurant la présidence à vie peut-il faire voter une réforme démocratique au même Parlement ?

Si c’est le cas, c’est que nous sommes devant un système politique à géométrie variable. Il n’a donc pas de positions ; il n’a que des postures. Qui épousent le sens du vent, sans chercher à faire évoluer sa trajectoire réelle.

Ce n’est alors point de réformes politiques, aussi approfondies qu’elles soient, dont le pays a besoin, mais clairement de changement de système.

Source Liberté Mustapha Hammouche

musthammouche@yahoo.fr

Le Pèlerin

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 05:56

L'A380 en vitesse de croisière

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Aéronautique  - Airbus a fêté cette nuit le centième convoi de pièces de son superjumbo

Et de 100. Sept ans et demi après le premier convoi de pièces d'A380 sur l'itinéraire à grand gabarit, Airbus fêtait cette nuit l'arrivée du centième à Blagnac. Depuis 2004, le programme de l'avionneur européen est passé par de nombreux trous d'air. Après un premier vol couronné de succès en 2005, il plonge avec l'annonce d'un retard de livraison. Dans sa chute, il emmène l'action EADS qui s'effondre en bourse. Quelques mois plus tard, les dirigeants du groupe présentent Power 8, un plan de restructuration prévoyant la suppression de 10000 emplois, dont la moitié chez les sous-traitants.

63 Super Jumbos volent

Aujourd'hui, le ciel semble bien plus dégagé pour l'A380. Les problèmes de câblage électrique en phase d'industrialisation sont loin. Le programme enregistre 243 commandes et aujourd'hui 63 superjumbos d'Airbus ont été livrés, dont 22 cette année. Chaque mois, deux avions sortent des usines Lagardère et il devrait y avoir une montée en cadence. «C'est plutôt bien quand on se rappelle que pendant deux ans la production était quasiment bloquée. Mais ce n'est pas non plus sans risque car, après Power 8, il y a eu un éclatement de la chaîne de sous-traitance, notamment dans les pays low-cost, et il y a des problèmes d'approvisionnement», note Xavier Petrachi, délégué CGT d'Airbus.

Source 20minutes.fr Béatrice Colin

Le Pèlerin 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 05:02

Afrique du Sud – Le dérapage sexuel de Durex sur Twitter

Sensual Food01

 

 

Pourquoi Dieu a donné des pénis aux hommes ? Pour qu'ils aient au moins une manière de faire taire une femme. #Durexjoke".

Le Pèlerin

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 04:32

L’eucalyptus - Un anti-inflammatoire naturel

Eucalyptus.jpg

Arbre à la fièvre, tel est le surnom imagé de cet arbre majestueux dont les usages thérapeutiques sont nombreux. Ses feuilles, très riches en huile essentielle, sont utilisées sous des formes variées (infusion, teinture, soluté buvable, gélule) pour traiter de nombreuses affections, respiratoires notamment, mais pas seulement. Voici de nombreuses bonnes raisons d’utiliser l’eucalyptus.

L'eucalyptus, un antiseptique des voies respiratoires

- L'eucalyptus est utilisé pour traiter les affections de l'appareil respiratoire. Il augmente les sécrétions en agissant directement sur les cellules bronchiques et en détruisant le mucus. Résultat, il exerce une action antitussive, laquelle est renforcée par une action antiseptique, dans la mesure où l'eucalyptus inhibe le développement des bactéries et des champignons.

Au final, les feuilles d’eucalyptus sont antitussives, expectorantes et antiseptiques, et permettent de soigner : bronchite, maux de gorge, toux, rhume, nez bouché…

- En cas d’affections bronchiques, de maux de gorge et de toux, l’eucalyptus peut être utilisé sous forme de poudre, de teinture- mère, de sirop. Mais également en friction de la poitrine sous forme de baume ou pommade, ou d’huile essentielle.

- En cas de nez bouché ou de rhume, les inhalations sont très efficaces (infusion de feuilles ou huile essentielle), tout comme les solutions pour pulvérisations nasales (teinture)

- Les feuilles d’eucalyptus sont aussi employées en infusion.

- Comme antiseptique, l’eucalyptus est utile contre les infections des voies urinaires (inflammations de la vessie, colibacilloses…). Il améliore également les inflammations de la muqueuse gastrique et de la muqueuse intestinale.

Les autres vertus de l’eucalyptus

On prête à l’eucalyptus de nombreuses autres vertus : Contre les bouffées de chaleur, les gaz et les palpitations chez les femmes ménopausées.

Contre les rhumatismes.

Contre les migraines.

Contre la fatigue passagère.

Comme désinfectant sur les plaies, brûlures et ulcères cutanés. Enfin, l’eucalyptus possède des vertus hypoglycémiantes (qui abaissent le taux de glucose dans le sang), liées à la présence de flavonoïdes, mise en évidence expérimentalement et qui reste donc à démontrer chez l’homme.

L’eucalyptus est aussi désinfectant et insecticide

L’eucalyptus possède des propriétés désinfectantes, que l’on peut employer pour assainir l’air intérieur, en faisant par exemple bouillir des feuilles, en diffusant de l’huile essentielle d’eucalyptus, ou tout simplement en cultivant un plant d’eucalyptus en pot. Appliqué sur la peau, l’eucalyptus permet aussi d’éloigner les insectes indésirables, dont les moustiques. En friction sur les cheveux, l’eucalyptus tient les poux à distance. Et en friction sur la fourrure des animaux, l’eucalyptus éloigne les puces et autres parasites.

Précautions

L’huile essentielle d’eucalyptus est déconseillée chez les femmes enceintes, allaitantes et les jeunes enfants. Par précaution, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien.

Click here to find out more!Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

 

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