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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 09:26

Humour - Deux petites vieilles se croisent dans la rue principale du village

nouilles-sautees.jpg

 

- Comment vas-tu Marguerite ?

- Oh ! J'ai pas le moral ...

Je viens de perdre mon mari !

- Ah bon ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Je l'ai envoyé dans le jardin chercher des carottes et des poireaux pour faire la soupe.

Il a été pris d'un malaise. J'ai appelé les pompiers.

Quand ils sont arrivés, il était mort d'une crise cardiaque ...

- Qu'est-ce que tu as fait alors ?

- Des nouilles !

Le Pèlerin

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 09:16

Le cosmétique plein les yeux

salon beauté

 

Le coup d’envoi de la 10e édition du Salon international de la forme et de la beauté, le Jouvençal, a été donné hier au Palais de la culture Moufdi Zakaria.

Le Jouvençal ouvre ses portes à la gent féminine pour dévoiler ses dernières nouveautés en matière de produits d’esthétique, de matériels de remise en forme. Pour les organisateurs, cette nouvelle édition revêt un cachet particulier dans la mesure où cette année le Jouvençal fête ses dix ans d’existence. Le président du comité d’organisation, Mustapha Chaouch, estime que le salon s’est instauré dans les mentalités des Algériens, suscitant des vocations. De même que les fidèles exposants ont acquis maturité et professionnalisme. Le Jouvençal 2011 regroupe une moyenne de 37 exposants représentant des firmes nationales et étrangères. Les différents exposants se sont surpassés en offrant des vitrines diversifiées en produits. La Sarl Sopalux, est présente avec toute une panoplie pour cette dixième édition avec deux nouveautés : un shampooing et une eau de parfum.

Contrairement aux autres années, des ventes promotionnelles seront effectuées sur l’ensemble de la gamme. A l’occasion de la célébration de la Journée de la femme, environ 1000 produits seront distribués au public. La firme Miss Flowers Paris occupe un espace aux couleurs feutrées assez important. Créée en 2002, cette société algéro-tunisienne, basée à Bordj Menaïel expose une quarantaine de produits oscillant entre des eaux de toilette et des eaux de parfum. La maison n’a pas opté pour la stratégie de ventes.

«Le salon n’est pas fait pour la vente mais pour promouvoir notre gamme», lance un  représentant de la marque. Pour sa part, Nataloe, laboratoires Algérie Cosmétique revient au Jouvençal avec d’anciennes marques, à l’image de l’écran solaire et de ses crèmes pour visage à base de caviar et d’escalift d’escargot et de nouvelles marques telles que le lait pour soins du corps, un anti-cernes, un stick et une crème anti-vergetures.

En somme, cette dixième édition du Jouvençal est une belle vitrine, offrant des services multiples liés à l’univers de la femme avec en prime des ventes promotionnelles alléchantes. Alors, Mesdames, un petit tour par le salon s’impose...

Source El Watan Nacima Chabani

Le Pèlerin

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 09:09

Paralysie totale du pays

gare-deserte.jpg

 

La réunion de négociations entre une délégation de la Centrale syndicale, conduite par son secrétaire national chargé des questions économiques et sociales, Achour Telli, et la direction générale de la SNTF se poursuit toujours. Ceci alors que les cheminots campent sur leurs positions et rejettent toute forme de reprise du travail, «tant que leurs revendications ne sont pas prises en considération».

La réunion à laquelle ont pris part des délégués syndicaux de la Fédération nationale des travailleurs des chemins de fer a débuté à 14 h et risque de se poursuivre tard dans la soirée. Et rien ne plaide pour un dénouement «immédiat de la crise». Une crise qui a provoqué une paralysie totale de toutes les activités ferroviaires durant la journée d’hier, 6 mars. Selon nos sources, la grève enclenchée par les syndicalistes de base, soutenue par la quasi-totalité des travailleurs du rail est celle de la dernière chance pour faire valoir leurs droits légitimes». Samedi, une réunion a regroupé au siège de la direction générale de la SNTF des responsables de l’entreprise et des représentants des travailleurs. Or, les positions des uns et des autres n’ont permis aucun compromis. Chose qui a amené les représentants des travailleurs à maintenir le mot d’ordre de la grève. Les syndicalistes dénoncent notamment le système d’attribution des échelons, qualifié de «défaillant» et les «flagrantes inégalités salariales entre les travailleurs ». L’attribution des échelons, la grille des salaires négociée en mai 2010, suivie d’une mauvaise application, selon les syndicalistes, constituent également la pomme de discorde. «Ces défaillances ont eu des conséquences négatives sur la carrière des cheminots, entre autres deux ans pour passer d’un échelon à un autre.» La direction générale de la SNTF a été destinataire d’une plate-forme de revendications, dont l’augmentation des primes de panier et de déplacement pour le personnel roulant, les indemnités du régime particulier (IDRP), les indemnités de l’expérience professionnelle (IEP) ainsi que la révision et le déroulement de carrière. Du côté de l’employeur, on indique que «la balle est dans le camp des syndicalistes ». Noureddine Dakhli, directeur des ressources humaines, dira à cet effet :«Nous avons tenté de raisonner les cheminots pour ne pas priver les citoyens de ce moyen de transport très prisé, notamment par les habitants des banlieues algéroises et ceux des autres wilayas du pays, en vain.» Pour ce même responsable, «le problème est d’ordre organisationnel ». «Nous avons proposé une solution alternative qui sera mise en application graduellement et qui touchera d’ici peu l’ensemble des cheminots, mais les syndicalistes campent sur leurs positions», a-t-il indiqué.

Source Le Soir d’Algérie Abder Bettache

Le Pèlerin

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 09:07

Chars, aviation, artilleries lourdes. Tels sont, entre autres, les moyens mobilisés par le colonel

pour contrer les raids aeriens des foces Khadafi

 

El Gueddafi pour récupérer les villes perdues  jusque-là par ses partisans. Entre temps, les opposants au dictateur de Tripoli s’organisent pour faire tomber le régime. Pour la première fois depuis sa création, le Conseil national de l’opposition s’est réuni samedi dernier et a pris des décisions pour mieux s’organiser sur les plans armé et politique.

Réuni pour la première fois samedi dernier à Benghazi, le Conseil national d’opposition a pris une série de décisions à même de gérer la révolte contre Mouammar El Gueddafi. Lors d’une conférence animée à l’issue de cette rencontre, son président, l’ex-ministre de la Justice, Moustapha Abdeljalil a déclaré que le Conseil est «le seul représentant de la Libye» Le Conseil a chargé Omar Al-Hariri, membre du Conseil, des «affaires militaires». Il a également désigné Mahmoud Jibril Ibrahim Al-Wourfalli à la tête d’une «équipe exécutive pour gérer la crise» qui sera également chargée des relations étrangères et de représenter la Libye.

Ali Abdelaziz Al-Issaoui, ambassadeur démissionnaire de Libye en Inde et ancien ministre de l’Economie, s’est vu confier les Affaires étrangères, selon le texte. Ces deux derniers responsables auront notamment pour tâche de «prendre des contacts avec l’étranger afin d’obtenir une reconnaissance internationale du Conseil». Moustapha Abdeljalil  a précisé que le Conseil considère toutes les délégations diplomatiques à l’étranger ralliées à la révolte comme ses «représentants légitimes». Plusieurs ambassadeurs libyens, dont celui à l’ONU Mohammed Shalgham, ont   démissionné pour protester contre la répression du mouvement insurrectionnel par les forces du régime de Tripoli. Hier, Paris a exprimé son soutien au Conseil national d’opposition.

La France «salue la création du Conseil national libyen», et «apporte son soutien aux principes qui l’animent et aux objectifs qu’il  s’assigne», a annoncé  le ministère français des Affaires étrangères. Dans un communiqué, son porte-parole Bernard Valero salue «la volonté  d’unité qui a présidé à l’instauration de ce Conseil et encourage les responsables et les mouvements qui le composent à poursuivre leur action dans cet esprit». Aussi, Paris «condamne l’usage inacceptable de la force contre les civils et  adresse sa sympathie aux proches des victimes des affrontements en cours en Libye», indique le même responsable. Les autorités françaises «rendent hommage au courage des populations soumises à la violence, à Zawiyah et dans d’autres localités libyennes», a-t-il poursuivi.

Comme la France «appelle au plein respect de la résolution 1970 du Conseil de sécurité», votée unanimement et appelant à l’arrêt de la répression, et «à une solution politique rapide qui permette la cessation des violences et l’établissement d’un gouvernement démocratique qui réponde aux aspirations du peuple libyen».

En visite hier au Caire, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé que l’Europe et la France ne pouvaient «tolérer la folie criminelle» du régime d’El Gueddafi. Il a indiqué ces derniers jours que le colonel devait partir car il s’était discrédité et disqualifié en faisant tirer sur son peuple.

Sur le plan militaire, la bourgade Ben Jawad, à l’est de la Libye, continue à subir les affres des affrontements meurtriers entre partisans et opposants au colonel Mouammar El Gueddafi, selon l’AFP. Des convois ont pris la direction de Ras Lanouf, un port pétrolier à quelques dizaines de kilomètres à l’est de Ben Jawad, dont les insurgés ont pris le contrôle vendredi dernier. Près du dernier point de contrôle, à la sortie de Ras Lanouf, à environ 30 minutes de route de Ben Jawad, des rebelles ont ouvert le feu avec des armes antiaériennes. Quelques heures plus tôt, des rebelles ont déclaré s’être retirés de Ben Jawad.

Selon des sources médicales, les affrontements d’hier dans cette bourgade ont fait deux morts et au moins 30 blessés. Cependant, des informations contradictoires des belligérants continuent à semer la confusion sur le sort de plusieurs villes. En effet, le régime de Tripoli a annoncé, hier, avoir repris Ras Raouf, Tobrouk et Misrata. Informations démenties par les insurgés.

Source El Watan

Le Pèlerin

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 09:04

Morceaux choisis d’une propagande aussi risible qu’illisible…

Khadafi out....

 

C’est un guide toujours aussi fantasque qui a reçu un journaliste de l’hebdomadaire français le Journal du Dimanche (JDD) pour s’ouvrir une fenêtre sur le monde qu’il a choqué par son entreprise criminelle contre son peuple.

El Gueddafi, sans rire, déclare à qui veut l’entendre et le croire qu’il ne jouit d’aucun pouvoir en Libye ; pas plus qu’il ne possède un sou, sinon sa «tente».

Pour autant, ce chef de guerre sans pouvoir fait choisir son peuple et le monde occidental entre lui ou Al Qaîda…

Eh oui, El Gueddafi a fini par s’emmêler les pinceaux à force de vouloir retrouver les bonnes grâce de l’Occident qui le fuit.

«Moi ou Al Qaîda» !

«Quand il y a eu la confusion en Tunisie et en Egypte (…) Al Qaîda a donné instruction à ses cellules dormantes en Libye de faire surface (…) Les jeunes ne connaissaient pas Al Qaîda ni l’idéologie de cette organisation. Mais les membres de ces cellules vont jusqu’à leur donner des pilules hallucinogènes. (…) Aujourd’hui, ces jeunes ont pris goût à ces pilules et pensent que les mitraillettes sont comme une sorte de feu d’artifice.»

«Il y aura un djihad islamique en face de vous, en Méditerranée (…) Les gens de Ben Laden viendront imposer des rançons sur terre et sur mer. On reviendra au temps de Barberousse, des pirates, des Ottomans qui imposaient des rançons sur les bateaux. Ce sera vraiment une crise mondiale et une catastrophe pour tout le monde.»

Enquête internationale

«Je voudrais qu’une équipe d’enquête des Nations unies ou de l’Union africaine se vienne ici, en Libye. Nous allons permettre à cette commission d’aller voir sur le terrain, sans aucune entrave.» «La France a de grands intérêts en Libye. Nous avons beaucoup travaillé avec M. Sarkozy, nous avons collaboré ensemble dans plusieurs dossiers, plusieurs causes. La France aurait dû être la première à envoyer une commission d’enquête. J’espère qu’elle changera son attitude à notre égard. (…) Que la France prenne vite la tête de la commission d’enquête, qu’elle bloque la résolution de l’ONU au Conseil de sécurité et qu’elle fasse arrêter les interventions étrangères dans la région de Benghazi.»

El Gueddafi, un dirigeant au-dessus de tout 

«Chez nous, le pouvoir est au peuple. Nous n’avons pas de président qui démissionne, pas de Parlement à dissoudre, pas d’élection qu’on falsifie, pas de Constitution qu’on peut amender. Nous n’avons pas de réclamations de justice sociale, parce qu’ici, c’est le peuple qui décide. Moi, je n’ai pas de pouvoir comme en avaient Ben Ali et Hosni Moubarak.»

Chantage à l’immigration

«Le régime ici, en Libye, va bien. Il est stable. Je veux bien me faire comprendre : si on menace, si on déstabilise, on ira à la confusion, à Ben Laden, à des groupuscules armés. Voilà ce qui va arriver. Vous aurez l’immigration, des milliers de gens qui iront envahir l’Europe depuis la Libye. Et il n’y aura plus personne pour les arrêter. Vous brandissez le spectre de la menace islamique…»

Les massacres ? Il s’en lave les mains

«Je n’ai jamais tiré sur mon peuple ! Et vous ne croyez pas que le régime algérien depuis des années combat l’extrémisme islamiste en faisant usage de la force ! Et vous ne croyez pas que les Israéliens bombardent Ghaza et des victimes civiles à cause des groupes armés qui s’y trouvent ? Et en Afghanistan ou en Irak, vous ne savez pas que l’armée américaine fait régulièrement des victimes civiles ? Est-ce que l’OTAN en Afghanistan ne tire jamais sur des civils ? Ici, en Libye, on n’a tiré sur personne.»

El Gueddafi n’a pas un seul dinar…

«Je mets tout le monde au défi de prouver que j’ai un seul dinar à moi ! Ce blocage des avoirs, c’est une piraterie de plus imposée sur l’argent de l’Etat libyen. Ils veulent voler de l’argent à l’Etat libyen et ils mentent en disant que c’est l’argent du guide ! Là aussi, qu’il y ait une enquête pour montrer à qui appartient cet argent. Moi, je suis tranquille. Je n’ai que cette tente.»

Source El Watan Hassan Moali

Le Pèlerin

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 08:55

La classe politique en ébullition

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Il faut remonter à loin, très loin même dans le temps, pour se souvenir d’une embellie comme celle que connait ces derniers temps la scène politique nationale, plongée jusque-là, dans une profonde léthargie.

Un nouveau souffle qui, comme l’espère plus d’un, ne sera pas éphémère comme il le fut à maintes reprises par le passé à l’occasion, principalement, de joutes électorales

Ce qui ne semble pas être le cas, cette fois-ci, avec un seul mot d’ordre que partage une grande partie de la classe politique, voire même du peuple : le changement. Un mot d’ordre leitmotiv, il n’y a pas longtemps d’une partie de la classe politique et que fait sien le reste depuis que la révolte a commencé à souffler sur la rive sud de la Méditerranée.

Un vent qui a déjà emporté avec elle deux dictateurs, les raïs égyptien et tunisien au moment où le guide libyen est en butte à une rébellion qui risque de lui coûter le fauteuil au même titre que nombre de ses compères arabes. Ceci dit, cet espoir de changement est diversement apprécié par les partis et autres personnalités politiques.

Chacun y va de son angle, de sa vision quant à l’analyse de la situation du pays et aux meilleurs voies et moyens à même de concrétiser cet idéal. S’il est vrai qu’il présente bien des particularités par rapport au reste du monde arabe, de par notamment, le fait d’avoir eu à subir, en silence, une longue période de terrorisme avec son long fleuve de sang et de larmes, il n’en demeure pas moins que le peuple algérien partage avec le reste des peuples arabes l’idéal de liberté.

Signe de ce dynamisme qui caractérise la scène politique nationale, les sorties sur le terrain de plus en plus en vue des leaders et autres acteurs politiques.

Ainsi, le RCD qui a été le premier d’annoncer la couleur, essaie encore à imprimer aux émeutes du tout début de l’année, un caractère politique. Ceci en organisant d’abord une marche en solo avant d’élargir l’action à des partis et personnalités et autres segments du champ syndical et associatif.

Un forcing et une pression qui ont eu pour effet la levée de l’état d’urgence, quoique suscitant bien des réserves, et une batterie de mesures de divers ordres : emploi, logements… adoptées par le dernier Conseil ministériel. Partageant le même objectif, le FNA estime que la «liberté s’obtient dans un cadre organisé, paisible et pacifique », insistant sur «l’urgence de trouver des solutions radicales et efficaces» aux préoccupations des jeunes et de la société algérienne par «l’investissement dans l’homme».

Moussa Touati invite les Algériens à «s’inspirer des principes et valeurs du 1er Novembre 1954, pour édifier un système républicain et démocratique ». Pour le FFS qui a assisté à la naissance de la Cncd (Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie) avant de s’en retirer presque aussitôt, la liberté et la démocratie sont des processus qui se construisent dans un cadre «pacifique».

Le premier secrétaire du parti qui a animé un meeting populaire dans la Capitale, vendredi dernier, ne souscrit pas aux manifestations de rue, estimant que «la démocratie et le changement ne s’improvisent pas». «Il faut faire un effort important pour aller vers un changement pacifique et ordonné», affirme Tabbou, reconnaissant l’existence de «divergences de fond sur la méthode et la nature de ce changement» au niveau des organisations politiques et sociales.

«Le pays a besoin d’une transformation politique sérieuse et la responsabilité incombe à la fois au pouvoir, à l’opposition et à l’élite du pays», a-t-il estimé. Autre acteur, autre position, Louisa Hanoune qualifie «d’importantes» les mesures prises lors du dernier Conseil des ministres en faveur de l’emploi et de l’investissement, estimant que les postes d’emplois temporaires «doivent être permanents »

La patronne du PT plaide également pour la réouverture des entreprises fermées, au nombre de «1.500 à travers le pays», avant d’appeler à la «nationalisation des cimenteries», en particulier l’usine de Hadjar Soud (près de Azzaba, ndlr).

Autre initiative ayant le même objectif de changement, celle du mouvement El Islah qui, en compagnie d’autres entités syndicales et associatives et personnalités dont l’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, ont créé l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement).

Cette nouvelle entité ouverte aux citoyens» et «à toutes les initiatives allant vers le changement» et qui compte organiser un meeting le 18 mars prochain à Alger dans l’attente d’autres à tenir à travers le pays, est au stade d’élaboration d’une plate-forme de revendications et un programme de travail.

«Nous n’avons pas de président ni de porte-parole. Nous n’avons pas encore terminé notre travail. Cela serait fait quand tout sera prêt», a affirmé Benbitour, lundi, dans une conférence de presse.

Source Le Courrier d’Algérie K.M.

Le Pèlerin

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:23

Santé - Les bienfaits du thé

the vert

 

En prévention contre le cancer

Il permettrait une nette réduction du pourcentage des risques du cancer du côlon, du pancréas et du rectum, du sein, de la prostate et des ovaires.

Pour éviter les caries dentaires

Activité antibactérienne : bu, après les repas, il a un effet significatif sur la prévention des caries dentaires, il est riche en fluor, oligo-élément protecteur de l'émail dentaire.

Pour lutter contre le mauvais cholestérol

La catéchine du thé vert réduit l'excès de mauvais cholestérol (LDL).

En cas de diabète

Les principes actifs du thé améliorent non seulement la sensibilité à l'insuline mais aussi ont aussi un effet hypolipidémiant. En résumé, une consommation régulière de thé vert diminue le diabète et le cholestérol.

Pour améliorer la digestion

Il est l'ami de vos intestins. Il stimule les réactions et les mouvements péristaltiques de l'intestin grêle et du gros intestin et vous aide à retrouver un transit régulier.

Contre la fatigue

C'est la théine et certains alcaloïdes qui rendent le thé tonifiant, lui permettant, d'une part, de stimuler les systèmes cardiaques, hépatiques et nerveux dont le cerveau et, d'autre part, de ralentir les sensations de douleur ou de fatigue.

En cas de grippe

Il a démontré son action sur les virus grippaux. En moins de 5 mn, le virus, mis en contact avec le thé vert, est annihilé.

Contre les infections urinaires et les calculs rénaux

Les polyphénols du thé ont une action très positive sur le retour à la normale d'un système urinaire affaibli, contribuant rapidement à un retour à la normale du taux d'urémie.

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:20

L’Algérie aurait-elle besoin d’une bonne boussole sur le cas de la Libye

Kadhafi

 

Les insurgés libyens, ou du moins certains d'entre eux, persistent à impliquer l'Algérie dans le soutien au régime de Kadhafi. Sans preuve. Mais à force d'être répétées, ces affirmations finissent par nuire et les démentis algériens, exprimés de manière routinière, n'ont pas de grands effets. Avec l'impact des chaînes satellitaires qui relayent ces déclarations, tout en prenant soin de souligner qu'elles attendent des preuves, cela devient perturbant.

L'assertion la plus évoquée par ces déclarations est que des avions ou hélicoptères surmontés de drapeaux algériens auraient été vus en Libye. En fait, c'est l'assertion la plus répétée et la moins crédible.

Même en supposant que les responsables algériens ont fait le choix de soutenir Kadhafi ce qui serait une monumentale erreur, car cet homme est politiquement fini, quelle que soit l'évolution de la situation en Libye, on ne voit pas pourquoi ils n'auraient pas pris la peine de camoufler le drapeau algérien. C'est la moindre des choses à faire dans ces conditions.

On peut supposer aussi que les responsables algériens n'ignorent pas que la Libye est sous observation des puissances qui disposent des moyens pour le faire et qu'ils ne prendront pas le risque de se retrouver impliqués aux côtés d'un homme qui a perdu toute légitimité. Et qui risque d'être poursuivi pour crimes contre l'humanité.

En outre, on comprend mal pourquoi le personnel de Sonatrach aurait eu maille à partir avec les milices de Kadhafi si l'Etat algérien agissait en sous-main en faveur de Kadhafi.

Ce qu'il faut constater est que les responsables algériens ne répliquent pas avec la vigueur nécessaire à ces assertions répétées qui finissent par passer pour des vérités établies. Il n'existe pas de preuves d'une implication algérienne et on peut supposer qu'une évaluation rationnelle commande clairement aux responsables algériens de ne pas s'engager dans une bataille perdue. Kadhafi et son clan jouent actuellement leur survie, mais ils n'ont pas d'avenir politique.

Il reste à essayer d'expliquer cette insistance de certains des insurgés à mettre en cause l'Algérie. La neutralité officielle de l'Algérie qui ne cadre pas avec les jugements peu amènes des Algériens avec le « zingua, zingua » de Tripoli déplaît fortement aux insurgés. En l'accusant, sans pour autant apporter des éléments de preuves, ils se livrent à une pression médiatique pour amener les autorités algériennes à une position plus tranchée. Les autorités algériennes, qui tiennent compte de la proximité et de la grande frontière avec la Libye, choisissent une prudence qui doit d'ailleurs déplaire autant à Kadhafi qu'à ses adversaires. C'est la position la plus inconfortable qui soit et le vainqueur dans l'âpre bataille en cours en Libye ne l'oubliera sans doute pas.

Des diplomates défendent certainement cette position au nom de la non-ingérence. Mais s'agissant de la Libye voisine, il est difficile de ne pas constater que cela concerne l'Algérie au plus haut point. On peut se demander si l'Algérie ne fait pas preuve d'un excès de prudence. A défaut d'être plus actifs, les responsables des affaires extérieures devraient parfois se faire l'écho de l'opinion dominante des Algériens. Ce n'est pas une mauvaise boussole.

Source Le Quotidien d’Oran K Sellim

Le Pèlerin

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:18

La guerre civile promise par Kadhafi a bien lieu

les insurgés gardent la raffinerie de Brega

Refusant d’accepter la réalité du terrain, le colonel Kadhafi est donc allé jusqu’au bout de sa logique meurtrière en lançant ses troupes contre les opposants, d’où un nombre impressionnant de victimes entre morts et blessés.

Des affrontements ont éclaté vendredi après-midi entre les forces fidèles à Kadhafi et les insurgés aux alentours du port pétrolier et de l’aéroport de Ras Lanouf, à 600 km à l’est de Tripoli. Dans la soirée, alors qu’aucune information fiable n’était disponible concernant le nombre de victimes et l’issue de ces combats, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères a annoncé que Ras Lanouf était tombée sous le contrôle des forces loyalistes, et les insurgés affirmaient le contraire. D’une manière générale, les hommes de Kadhafi ont pris pour cibles les installations pétrolières et militaires passées sous le contrôle de l’insurrection depuis plusieurs jours. Cela a été le cas notamment à Brega, Ajdabiya et Zoueïtina. Mais, là aussi, ni bilan ni résultat des combats ne sont disponibles. Dans la soirée de ce même vendredi, Benghazi a été violemment secouée par deux explosions qui ont détruit un dépôt d’armes et de munitions. Au moins 20 morts et 26 blessés sont à déplorer, selon des sources hospitalières. Il s’agirait vraisemblablement du bombardement aérien d’une base militaire tombée depuis plusieurs jours aux mains des insurgés. En fait, les forces loyales à Kadhafi semblent concentrer leurs efforts sur des cibles stratégiques de l’Est libyen libéré aux premiers jours du soulèvement par les insurgés. À l’ouest de la capitale aussi, des affrontements ont eu lieu vendredi à Zaouïah et dans ses environs. Au moins treize personnes y ont trouvé la mort, selon une chaîne satellitaire arabe, tandis que la télévision d’État libyenne affirmait que la ville a été reprise par les forces armées de Kadhafi. En fait, selon les informations disponibles, les forces pro-Kadhafi ont repris le contrôle de la quasi-totalité du territoire situé à l’ouest de Tripoli. Dans la capitale même, place forte du dictateur, la situation était très tendue, mais loin de la situation qui prévalait dans les zones de combat. Des manifestations d’opposants ont eu lieu dans certains quartiers périphériques, dispersées par les forces de l’ordre à coups de gaz lacrymogènes. Sur la place Verte, haut lieu de soutien au dictateur, des échauffourées entre partisans et opposants n’ont vraisemblablement pas occasionné de victimes. Le colonel Kadhafi est donc allé jusqu’au bout de sa logique meurtrière, et la guerre civile qu’il a promise au peuple libyen a bien lieu. Au-delà des victimes de la répression que des organisations locales estiment à plus de 6 000 depuis le début du soulèvement populaire, c’est aussi un véritable drame humanitaire qui se déroule à la frontière tunisienne où des dizaines de milliers d’étrangers fuyant les combats sont empêchés de quitter le pays et sont parqués dans des conditions inhumaines. On peut se demander à quel impératif peut bien répondre cette attitude des autorités libyennes et si, en définitive, il n’y aurait pas un projet de bouclier humain au cas où l’option militaire, très peu probable au demeurant, venait à être retenue par la communauté internationale. À moins qu’il s’agisse simplement d’une opération de communication destinée à prouver que le dictateur reprend les choses en main et contrôle encore les frontières. Pendant ce temps, la communauté internationale est gênée aux entournures et peine à définir quelque modalité d’intervention. Certes, l’option d’une zone d’exclusion aérienne, destinée à empêcher Kadhafi de bombarder les positions des insurgés, se précise. Encore faut-il pouvoir en assurer l’efficience, un tel dispositif nécessitant la destruction préalable des batteries antiaériennes de l’armée loyaliste, selon des spécialistes des questions militaires. C’est dire que l’équation libyenne est quasi insoluble. Certes, la chute du dictateur est inévitable. Mais dans combien de temps et à quel prix ? Ce prix, il l’a déjà annoncé : un bain de sang…

Source Liberté M. A. Boumendil

Le Pèlerin

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:14

Algérie - Fruit d’un partenariat entre Ferrovial et Alstom

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Produite par la société algéro-française Cital, la première rame de tramway « made in Algeria » sortira d’usine à Annaba au 1er trimestre 2013, a annoncé samedi à TSA, le PDG de Ferrovial, Salah Mellek. Cette rame sera fabriquée avec une intégration locale de 15 %. Le taux d’intégration, dont l’habillage des wagons, devrait atteindre 30 % dès 2015, a‑t‑il précisé.

Dotée d’un capital social de 2,1 milliards de dinars, Cital aura dans les prochains jours son statut d’entité industrielle algérienne. Elle est détenue à 51 % par Ferrovial et à 49 % par le groupe français Alstom, en charge de la réalisation des tramways d’Alger, d’Oran et de Constantine. Les deux partenaires comptent lancer en avril prochain un avis d’appel d’offres international pour la désignation d’un bureau qui sera chargé d’élaborer une étude sur la construction de l’usine Cital à Annaba. Dans ce cadre, Ferrovial a déjà dégagé une assiette de terrain dans l’enceinte de son unité de production de wagons, de matériels ferroviaires et du bâtiment, implantée à El Bouni près d’Annaba.

La construction de l’usine qui sera lancée fin 2011 devrait s’achever début 2013. Au démarrage de la production, quelque 300 postes de travail directs seront créés et trois fois plus en amont et en aval de l’activité de montage. La même société mixte Cital aura également en charge l’entretien et la maintenance du réseau national des tramways en exploitation à travers plusieurs régions du pays.

Source TSA

Le Pèlerin

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