Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
  • Contact

De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

Recherche

Archives

10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 08:08

Le match Algérie-Maroc s’annonce difficile

algerie CAN 2010

 

Le match entre l’équipe d’Algérie et son homologue du Maroc prévu le 27 mars prochain s’annonce difficile selon Rabah Madjer.

L’ex gloire de la sélection nationale de football, Rabah Madjer a souligné qu’il s’attendait à une opposition de taille entre l’Algérie et le Maroc et “Les Verts” doivent impérativement arracher les trois points de la victoire pour rester dans la course à la qualification. Dans une déclaration à “Radio Soleil, l’Ambassadeur de l’Unesco et de l’Union africaine a indiqué que “Notre objectif c’est de se qualifier à la Coupe d’Afrique des Nations.

Cela sera difficile. Il faudra bien préparer cette confrontation pour enregistrer les trois points”. “Ce match sera difficile tant pour les Algériens que pour les Marocains. L’avantage pour les Marocains, c’est qu’ils nous reçoivent au match retour à Casablanca. Il nous faut impérativement les trois points de la victoire face au Maroc”, a-t-il affirmé.

Source APS

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 06:10

Humour - La fécondité...

sexy

Un éleveur de poulet entre dans un bar, s'assoit à côté d'une femme et commande un verre de champagne.

La femme sursaute et dit : « Parle-moi de ça ! Moi aussi je viens de demander un verre de champagne ! »

« Quelle coïncidence », dit l'éleveur, « c'est un jour très spécial pour moi que je veux célébrer. »

« C'est très spécial pour moi aussi, et moi aussi je célèbre cette occasion », dit la femme.

« Non mais, quelle coïncidence, » dit l'homme.

Comme ils cognent leur verre ensemble, l'éleveur demande, « Et que célébrez -vous?

« Mon mari et moi avons essayé pendant des années pour avoir des enfants, et aujourd'hui mon gynécologue m'a annoncé que j'étais enceinte ! »

« Quelle coïncidence, » dit l'homme, « je suis éleveur de poulet et pendant des années mes poules ont été infertiles ,mais aujourd'hui finalement elles se sont mises à pondre des oeufs féconds. »

« Formidable! » dit la femme, « comment vos poules sont-elles devenues fertiles ? »

« J'ai utilisé un coq différent, » répliqua-t-il.

La femme sourit et dit, « Wow ! Quelle coïncidence!!! »

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 00:55

Santiago, dur, dur.. mais quel plaisir..!!

 

Tous les chemins mènent à Saint Jacques de Compostelle...un voyage à travers la France, puis l'Espagne. Saint Jacques de Compostelle c'est 4 chemins, de 1500 /1600 km en moyenne chacun, pour une soixantaine de jours de marche, (Voies de Vézelay, d'Arles, de Tours et du Piémont). Ils vous permettront de découvrir diverses régions de France (Languedoc, Auvergne, Midi Pyrénées, Aquitaine) et toutes leurs particularités. La tradition veut que l'on parte de chez soi et prenne le chemin le plus proche pour se diriger vers l'Espagne en direction d'un point de convergence unique : Puente la Reina. Ensuite On poursuivra son chemin vers Saint Jacques de Compostelle (Santiago de Compostella). Les chemins sont dans l'ensemble bien balisés et l'on ne devrait pas s'égarer; mais parfois la fatigue n'aidant pas ....En Espagne les sentiers sont hyper bien balisés et il n'y a guère que moi qui réussira à se tromper. Les chemins sont dotés de nombreux gîtes où de maisons d'hôte. En Espagne les gîtes sont très nombreux, ce qui permet d'adapter la longueur de la marche à son état de fraîcheur du moment.  Le Conseil de l'Europe, associant la tradition de Compostelle à la formation d'une culture commune européenne, qualifia formellement l'ensemble des pèlerinages à Saint-Jacques de Premier Itinéraire Culturel Européen. En novembre 1999 l'UNESCO inscrivait les chemins de Saint-Jacques au Patrimoine mondial de l'humanité prônant ainsi la sauvegarde du patrimoine historique, littéraire, musical et artistique créé par les pèlerinages.

Les différents chemins en France

  Les différents chemins en Europe

Le chemin le plus usité en France est le Chemin du Puy. C'est semble-t-il le plus magnifique.

Quant à moi de Toulouse, je prendrai la voie d'Arles, celle ci ayant le mérite de traverser Toulouse. J'y traverserai des contrées magnifiques, de Toulouse à Santiago dans un premier temps, d'Arles à Toulouse dans un second temps puis je refis l'an dernier Saint Jean Pied de Port - Saint Jacques. cette année je compte bien terminer les deux chemins en effectuant Le Puy - Saint jean Pied de Port. Le chemin ce sont des rencontres que l'on ne fera nulle part ailleurs, des amis de toujours, un moyen d'afiirmer ou d'appronfondir sa spiritualité, des sites magnifiques, un pari ave'c soi et un challenge sportif. Chacun y prend ce qu'il veut . Tout le monde se respecte..et il n'y a pas le moindre problème de sécurité.
Il est à noter qu'il y a de nombreuses variantes à ces chemins
Les chemins dont on parle beaucoup actuellement sont pour l'Espagne:

La Voie du Nord qui longe la cote atlantique depuis le Pays Basque jusqu'à proximité de Santiago, un problème ...les hébergements...De plus il vous faudra être en excellente forme car cela ne cesse de monter et de descendre
La Via de la Plata depuis Séville jusqu'à Santiago que l'on peut démarrer plus tôt dans l'année avec les mêmes problèmes d'hébergements que pour la Voie du Nord.
Le Pèlerin

 

 

Partager cet article
Repost0
9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 10:46

A peine sortie de sa révolution, la Tunisie mobilisée pour les réfugiés

refugies-de-libye-en-tunisie.jpg

 

Tout sourire, un groupe d'étudiants offre eau et réconfort à deux Somaliens qui arrivent épuisés de Libye. Ils viennent à peine de faire "leur" révolution mais les Tunisiens font preuve d'une solidarité sans faille depuis trois semaines.

Devant le poste-frontière de Ras Jdir, franchie par des grappes de migrants hagards, Wahid Abbes, 29 ans, propose tous les matins ses services au Croissant-Rouge, dont le stand grouille de volontaires.

"Aider les réfugiés, pour nous c'est un examen des principes qui ont guidé notre révolution: la dignité, le respect de la personne humaine", explique cet étudiant en troisième cycle d'anglais, un "vétéran" de la Kasbah, la place gouvernementale au coeur de Tunis et haut-lieu des manifs qui ont fait tomber le président Ben Ali à la mi-janvier.

"C'est une manifestation de citoyenneté", assure-t-il devant une petite tente où il campe avec quelques amis rencontrés à Tunis pendant les "sit-ins" organisés pour faire chuter l'ancien régime.

Ils sont là depuis quelques jours, ils sèchent tous les cours mais "c'est pour la bonne cause". Depuis le 20 février, plus de 110.000 personnes ont quitté la Libye pour la Tunisie.

"On étudie pour servir notre pays. Ici, c'est ce qu'on fait aussi", assure Ibrahim Moussa, 21 ans, étudiant en aquaculture à Bizerte, dans le nord du pays.

A quelques kilomètres, au camp de Choucha, d'autres jeunes Tunisiens montent des tentes et distribuent des repas chauds à d'interminables files de réfugiés. Une aide précieuse pour l'armée tunisienne et l'ONU qui gèrent ce camp de 16.000 personnes. Essentiellement des travailleurs bangladeshis coincés là faute de moyens pour les rapatrier.

"Je suis là depuis dix jours. Des locaux paient notre chambre d'hôtel", explique Oussama Mrassi, 28 ans. Son groupe de bénévoles attend des renforts ce soir pour aider à ramasser les déchets qui jonchent le sol du camp: une trentaine de jeunes de Tunis, armés de pelles et de balais.

Entre deux coups de main, il tourne des vidéos destinées à Facebook, "pour illustrer les efforts des Tunisiens" et contrecarrer selon lui les "informations fausses" d'Al Arabiya, une chaîne de télévision saoudienne qu'il accuse de dénigrer les efforts humanitaires du pays à la frontière.

Ici, la vague de générosité dépasse même les besoins, assurent les volontaires.

"Les boulangers du coin donnent tellement de pain qu'il en reste. Les gens des environs le récupèrent pour nourrir leurs animaux", explique l'un d'entre eux, tout en épluchant des carottes.

Plus loin, à Ben Guerdane, la ville la plus proche de la frontière, les deux garages de Salah Jennifen regorgent de cartons remplis de lait, de pâtes, de couches pour bébé. Jusqu'au plafond, les matelas s'empilent. "Un fabricant de literie de Monastir en a envoyé tout un semi-remorque", explique ce pré-retraité de 61 ans.

Lui aussi veut apporter sa pierre: il a mis ses locaux à disposition pour entreposer une partie des dons qui affluent de tout le pays. A l'étage, il prête quatre appartements aux employés du Croissant-Rouge algérien.

Même les plus démunis y vont de leur contribution. "Dans un carton de dons récoltés dans un village voisin, il y avait un tout petit sac plastique contenant de la farine. C'est une femme pauvre qui a donné ce qu'elle pouvait", raconte-t-il.

Depuis fin février, le Croissant-Rouge de Ben Guerdane, 80.000 habitants, a reçu des dizaines de tonnes d'aide humanitaire et récolté autant de dons financiers en trois semaines qu'au cours des deux dernières années, selon ses responsables.

"Les Tunisiens font preuve d'un fantastique élan de solidarité, alors que ce pays n'est pas habitué aux crises humanitaires", salue Gérard Lautrédou, responsable Afrique du Nord de la Fédération internationale de la Croix Rouge

Source El Watan AFP

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 10:42

Algérie - Une marche en cache une autre

manifestation alger

 

Etait-ce le nombre, la qualité des manifestants ou un autre paramètre qui ont fait que les gardes communaux, qui ont battu le pavé mardi à Alger dans une imposante marche, ont réussi à forcer, sans coup férir, le dispositif de sécurité mis en place et à faire parvenir leurs doléances au président de l’APN, Abdelaziz Ziari ? Alors que les marches successives organisées à Alger à l’initiative de la Commission nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) depuis ces dernières semaines ont toutes été émaillées d’incidents, de provocations et traitées de façon musclée par les forces de sécurité, la marche des gardes communaux semblait avoir bénéficié d’une espèce de tacite bienveillance de la part des pouvoirs publics.

Contrairement aux premières marches de la CNCD où les autorités ont multiplié les goulots d’étranglement pour empêcher les sympathisants de la coordination de l’intérieur du pays d’accéder à Alger décrétée Zone interdite, les milliers de gardes communaux, qui ont afflué vers Alger, n’ont éprouvé aucune difficulté à se rendre à leur marche d’Alger. En dehors des lignes touchées par le mouvement de grève des cheminots, les trains n’ont pas cessé de circuler. Les bus et les taxis n’ont pas chômé. Pourquoi ce traitement de deux poids, deux mesures ? Dans un cas comme dans l’autre, on avait pourtant affaire à des marches interdites ! Le secret de la tolérance, dont a manifestement bénéficié la marche des gardes communaux, réside-t-il dans le feeling de ces hommes en bleu qui se sont mis sous l’aile protectrice de Bouteflika en inondant les carrés des marcheurs de portraits et de banderoles de soutien au président ? N’étaient les revendications socioprofessionnelles que l’on pouvait lire sur certaines banderoles brandies par les marcheurs, on aurait juré que la marche était dédiée à Bouteflika.

Une situation que les policiers et leurs responsables hiérarchiques n’avaient pas prévue. A-t-on le droit de bastonner un manifestant qui exprime son soutien à Bouteflika ? Douloureux dilemme auquel furent confrontés les policiers et les responsables politiques et administratifs interpellés par cette marche quelque peu atypique. Des images qui nous rappellent les manifestations des pays du Golfe où les portraits des monarques sont hissés bien haut, tandis que l’on crie sa haine et son ras-le-bol contre le gouvernement rendu seul responsable des maux de leurs sociétés. Par les temps qui courent, on ne voit pas un chef d’Etat arabe qui n’apprécierait pas de voir son portrait trôner dans des manifestations publiques au milieu de ces clameurs qui s’élèvent de la vox populi arabe pour exiger le départ de leurs dirigeants.

N’est-ce pas précisément ce genre de message que le président Bouteflika et son pré carré cherchent à répercuter à l’intérieur et à l’extérieur du pays ? Pour dire que la confiance et l’amour que voue le peuple algérien à son président sont intacts et que les responsables de la colère des Algériens sont à rechercher ailleurs. Question subsidiaire : les pouvoirs publics vont-ils, sans les autoriser, fermer les yeux sur les marches qui font du deux en un, qui ont un contenu revendicatif , socioprofessionnel tout en défendant le label présidentiel ? A l’opposé, tout indique que les marches politiques à Alger continueront encore pour longtemps à être frappées de suspicion et d’interdit ?

Source El Watan Omar Berbiche

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 10:40

Comment faire tomber El Gueddafi ?

armée libye

 

C’est la question qui continue à tarauder la communauté internationale. Jusque-là, deux options sont mises en lumière. Il s’agit du gel des avoirs libyens à l’étranger et la possibilité de créer une zone d’exclusion aérienne pour empêcher les forces du régime de Tripoli de bombarder les civils.

Sur le plan financier, les 27 pays de l’Union européenne se sont mis d’accord hier pour décréter de nouvelles sanctions à l’encontre de la Libye, visant notamment un fonds souverain et la banque centrale, après le gel des avoirs du colonel Mouammar El Gueddafi et de 25 de ses proches fin février, selon l’AFP citant des sources diplomates. Cet accord doit encore faire l’objet d’une approbation formelle par les 27 gouvernements en vue d’une entrée en vigueur d’ici au sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement, prévu vendredi à Bruxelles, a précisé un diplomate. Ces nouvelles sanctions concernent notamment les avoirs de la Libyan Investment Authority (LIA), un fonds souverain qui gère les revenus du pétrole libyen et détient des parts dans plusieurs grandes entreprises européennes, dont la banque italienne UniCredit, le groupe italien d’aéronautique et de défense Finmeccanica ou le groupe britannique d’édition Pearson.

La délégation maltaise, soutenue par d’autres délégations, avait formulé des réserves lundi denier à propos du gel de ces avoirs, redoutant qu’il n’affecte indirectement les activités des entreprises européennes dont une partie du  capital était détenue par la LIA.   Selon un diplomate européen, «une clarification a été trouvée pour éviter des effets indésirables des sanctions contre la LIA sur des entreprises européennes». Le même jour, deux comptes libyens suspects ont été gelés dans des banques à Luxembourg pour un montant de moins d’un milliard d’euros, a annoncé, sur une chaîne de télévision luxembourgeoise, le ministre des Finances, Luc Frieden, a indiqué hier l’AFP. «Deux comptes ont été bloqués, nous avons agi de façon préventive, car nous avions remarqué des mouvements suspects», a expliqué Luc Frieden. Le ministre a précisé que le gel des avoirs suspects libyens avait été effectué à la suite de dénonciation de banques auprès des autorités luxembourgeoises après la publication le 26 février dernier d’une liste de seize personnes liées à Mouammar El Gueddafi et à sa famille et  visées par les sanctions de l’ONU. Selon le ministre des Finances, les avoirs identifiés au Luxembourg ne sont pas directement rattachés à Mouammar El Gueddafi ni à sa proche famille.

Les  sommes en jeu s’élèvent «à moins d’un milliard d’euros», a-t-il précisé. Un des comptes identifiés appartient à une entité de la Banque centrale de Libye et le second compte est celui d’un fonds souverain libyen. «L’argent provenait de la vente de pétrole», a indiqué Luc Frieden. Les autorités luxembourgeoises ont agi à titre préventif «pour éviter en ces temps de chaos que le clan El Gueddafi ne se serve de ces fonds», a-t-il dit. Luc Frieden a par ailleurs affirmé qu’aucun compte appartenant directement aux anciens dirigeants tunisien Zine El Abidine Ben Ali et égyptien Hosni Moubarak n’avaient été identifiés dans les banques luxembourgeoises.

Côté militaire, les puissances occidentales tenteront de trouver un consensus demain et vendredi prochains à Bruxelles au sein de l’Union européenne et de l’OTAN pour trouver une solution à la crise libyenne. Solution qui passe par la chute du dictateur de Tripoli.

Ainsi, le Premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, a déclaré hier qu’une intervention militaire en Libye ne doit être envisagée qu’en «dernier recours» et toujours avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU. 

«Toute intervention ne doit être envisagée qu’en dernier recours.» Et «j’insiste, en dernier recours», a indiqué Luis José Zapatero lors d’une conférence de presse conjointe avec le président chilien Sebastian Pinera. «Face à l’hypothèse d’une intervention en Libye, il faut rappeler les principes à suivre : tout d’abord le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU et du Parlement espagnol», a relevé le Premier ministre espagnol. Le même jour, l’Organisation de la conférence islamique (OCI) a recommandé, à l’issue d’une réunion extraordinaire sur la Libye, l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne dans ce pays, mais rejeté toute intervention militaire directe. Dans son communiqué, l’OCI appelle «à une réunion ministérielle dans les meilleurs délais pour qu’elle adopte sa recommandation d’une zone d’exclusion aérienne». Néanmoins, l’Organisation est hostile à «toute intervention militaire directe dans ce pays».

De son côté, le délégué libyen, Mohammad Al Chakl, a exprimé de profondes réserves à la recommandation. A son avis, ce qui se passe en Libye est «une conspiration visant la sécurité nationale» de son pays.Rappelons que lundi dernier, lesmonarchies arabes du Golfe se sont elles aussi déclarées favorables à la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne «pour protéger  les civils». La France et la Grande-Bretagne travaillent sur un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU imposant une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye, qu’ils veulent présenter dès cette semaine, selon des diplomates

Source El Watan Amnay Idir

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 10:37

Yemen: La police ouvre le feu, 65 blessés

manifestations yemen

 

La police yéménite a ouvert le feu mardi sur une manifestation dans la capitale Sanaa, faisant au moins 65 blessés parmi les protestataires qui demandaient le départ du président Ali Abdoullah Saleh au pouvoir depuis 32 ans.

Six des victimes se trouvent dans un état grave, a-t-on précisé de source hospitalière.

Des policiers et des membres en civil des services de sécurité ont fait usage de leurs armes pour empêcher des personnes de rejoindre les milliers de manifestants rassemblés depuis plusieurs semaines devant l'université de Sanaa, a indiqué un témoin.

L'agence de presse officielle Saba a indiqué que la fusillade visait des hommes armés liés à un chef tribal et a précisé que trois manifestants et trois policiers ont été blessés.

Source 20minutes.fr Reuters

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 10:36

Algérie - Un décideur «imaginaire» parle

la-vie-en-algerie.jpg

 

Comment faire semblant de réformer sans même rien toucher ? Côté estomac, on promet tout : emplois, logement au bout de l'index du demandeur, crédits, semoules et autres aliments. Côté politique, à peine une levée d'état d'urgence, elle-même à peine ressentie comme un début de retour à la norme, c'est-à-dire au 1er GPRA. La preuve ?

Cette information discrète sur de prochaines élections communales et de wilaya anticipées. Pourquoi ? Qui le demande ? Personne en vrai mais c'est une belle manœuvre. Selon les scénaristes, cela permet de verrouiller le jeu avant d'être obligé d'agréer de nouveaux partis.

Donner le quitus à de nouvelles formations, aujourd'hui, en pleine révolutions arabes, serait leur donner le temps de se consolider, de recruter des sympathies et de rafler les majorités lors des élections «normales» de 2012. Autant donc prendre tout le monde de vitesse et fausser les calculs : des élections anticipées avec les partis alliés puis agrément de nouveaux partis qui auront à remplir le vide de quelque quatre ans d'agitations. De quoi avoir le temps de les dissoudre à petit feu. Ruse et intelligence. C'est ce que l'on peut conclure sur ce qui se passe chez nous.

Un curieux «entretien» paru dans un journal français (Le Monde diplomatique) résume bien l'esprit des décideurs.

Même si l'interlocuteur peut être fictif, il donne l'impression d'appartenir aux gens qui tiennent le volant et mêle ce ton ravissant de confiance, d'intelligence, d'outrecuidance, de capacité à la manipulation et au machiavélisme serein et féroce qui est une marque algérienne de l'exercice du pouvoir. En voici quelques morceaux avec une réécriture du chroniqueur mais avec les réponses in texto, entre guillemets. Pourquoi tous les journalistes étrangers qui ont voulu «couvrir» la marche du 1er février dernier ont été tous accrédités ?

Réponse : «Les gouvernants ne redoutent aucune révolution. Ils sont confiants car ils savent que la police algérienne est plus professionnelle que les polices tunisienne et égyptienne. Ces manifestations sont maîtrisées à 100 %.». Un nota bene : «La CNCD est infiltrée et certains de ses membres ont été achetés.». Info réelle ou manœuvre classique d'intoxication des esprits ? Mieux encore : «Maintenant, nous travaillons comme les Anglo-Saxons qui prônent la gestion avec les résultats». C'est pour cela que nous avons choisi d'attaquer la CNCD par le fond, en l'infiltrant et non par la violence. Même les bombes lacrymogènes qui ont été acquises au Brésil pour l'occasion sont moins dangereuses que ce que la police utilisait dans le passé.». Et pour les journalistes étrangers invités ?

Réponse: «L'image était choisie : une manifestation est interdite et les forces de l'ordre viennent faire respecter la loi. Il était important que les médias étrangers montrent qu'on ne réprime plus en Algérie comme on le fait en Tunisie ou en Egypte.». Et l'état d'urgence ? Réponse : «La levée de l'état d'urgence est déjà en partie effective» mais pour le reste des dispositions encore en vigueur.., «il lui sera mis un terme sur le papier seulement. Jamais la levée de l'état d'urgence ne sera totale !».

Et si les tensions persistent ? «Ce sera Ahmed Ouyahia, le Premier ministre, qui sera sacrifié. D'ailleurs, on a commencé à le marginaliser au sein du gouvernement (), d'autres plans sont déjà prêts. C'est comme dans le foot, quand l'équipe A ne peut plus jouer, on envoie l'équipe B. Le nouveau gouvernement, déjà désigné, sera à l'image de l'administration tunisienne actuelle : il comptera des noms de divers horizons, même des partis de l'opposition.». Et le régime lui-même ? Réponse : «Si la rue maintient la pression, ils sont prêts à sacrifier Bouteflika et à mettre quelqu'un d'autre à sa place». Le reste du papier parle de «clans» qui sont en train de disparaître au profit de lobbys d'affaires, et de corruption et de la nouvelle règle de consensus : «Celui qui se fait prendre s'en va». Les révolutions ont donné l'alerte sur les placements à l'étranger ?

Réponse : «Les fortunes des dirigeants algériens en Europe sont en train d'être déplacées vers les pays du Golfe.». De bonnes nouvelles cependant : on apprend que selon cette «gorge profonde» que «l'armée ne réagira pas contre le peuple. Son rôle est désormais limité à la lutte antiterroriste. De plus, contrairement à la Tunisie et à l'Egypte, l'Algérie a décentralisé l'autorité militaire. Il y a cinq régions militaires et chaque responsable se débrouille tout seul.».

Ajoutant que «le régime compte désormais des diplômés qui partagent les aspirations du peuple. Si ces civils n'ont pas le poids suffisant pour faire basculer le pouvoir, ils pourraient profiter de ce moment pour imposer un virage politique positif dans la gestion du pays.».

Et donc, même si on ne peut savoir qui parle, il parle bien. Et même si celui qui parle peut être une invention, c'est une invention qui voit profond.

Source Le Quotidien d’Oran Kamel Daoud

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 10:34

Plantu et Dilem réunis pour un même combat

Les-caricaturistes-Dilem-et-Plantu-jpg

La caricature : un dérapage contrôlé est le thème d’une rencontre animée  lundi à Oran l’initiative du CCF par Plantu, dessinateur au quotidien français le Monde (40 ans d’expérience) et Dilem, caricaturiste à Liberté.

Le premier a initié en 2006 au siège des Nations unies à New York, avec Kofi Annan, alors secrétaire général de cette institution, «Cartooning for peace» (dessiner pour la paix), une exposition regroupant des dessinateurs de plusieurs pays. Le mouvement né de cette rencontre poursuit aujourd’hui sa mission qui consiste à participer et à rapprocher les peuples et les civilisations. Les adhérents à ce mouvement ont la particularité d’avoir un regard critique sur leurs propres pays ou cultures avant de parodier celles des autres, ce qui leur confère une crédibilité. Comme il l’a déjà exprimé à plusieurs occasions (telle l’émission «Ateliers des médias» de Radio France International), Plantu, connu pour ses engagements et sa liberté de ton, pense néanmoins qu’il y a des limites à ne pas franchir, non pas par soumission aux pressions des puissants mais par respect pour le public.

«Je veux être dérangeant mais pas humiliant envers les croyants», explique-t-il au sujet des caricatures danoises (exemple donné à titre illustratif) représentant le prophète Mohamed et qui avaient soulevé un vent de protestations dans plusieurs pays musulmans. «A partir du moment où les gens le vivent comme un blasphème, je ne vois pas l’intérêt de le faire», estime-t-il en ayant à l’esprit qu’avec le dessin, il y a toujours un moyen de contourner les interdits. Plantu a eu la même retenue lors de l’attaque des Tours jumelles du World Trade Center,  mais il ne s’est pas gêné, quinze jours plus tard, de parodier la politique américaine et les conséquences de l’instrumentalisation de la mouvance islamiste lors de la guerre froide qui a fini par se retourner contre elle. Ses caricatures militent par ailleurs pour la paix au Moyen-Orient mais n’épargne pas les injustices commises contre les Palestiniens par l’Etat d’Israël. Les extrémismes religieux sont néanmoins dénoncés de part et d’autre.

«Il n’y a pas de 50/50 dans mon travail car j’ai une subjectivité qui ressort et une opinion politique à défendre», a-t-il indiqué. Exerçant dans un pays ayant une tradition démocratique effective, il évoquera cependant certaines pressions légères qui n’ont rien à voir avec les procès intentés à Dilem. Ce dernier qui n’est pas à présenter pour le public algérien est intervenu pour raconter sa propre expérience entamée avec le quotidien Alger Républicain qui a reparu en 1989, au lendemain des événements d’octobre 1988 qui ont permis une ouverture des médias (réelle au début mais relativisée par la suite). «La caricature d’un président algérien en exercice, inconcevable auparavant, a été publiée pour la première fois par Alger Républicain et cela a crée un certain événement à l’époque», rappelle-t-il.

Par la suite, les icônes parodiant les Présidents et les figures du pouvoir sont monnaie courante  chez lui et ont largement contribué à asseoir sa renommée en plus de ses positions anti intégristes islamistes. «C’est tout ce qui nous reste des acquis d’octobre», déplore-t-il en relativisant la portée des dessins de presse car, pour lui, «ce qui est ‘‘dangereux’’, ce n’est pas l’opinion mais plutôt l’information.» A défaut, comme c’est le cas pour les caricatures exécutées sur place ou exposées, cette rencontre s’est déroulée dans une ambiance pleine d’humour, un vrai moment d’évasion.

Source El Watan Djamel Benachour

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 10:27

Libye - Pas d'échappatoire pour Kadhafi

kadhafi tripoli 13 02 2011

 

La première semaine de la révolte populaire ayant éclaté contre lui et son régime, le colonel Kadhafi apparaissait abattu, désemparé, au bord de l'effondrement. Il s'est depuis ressaisi et a contre-attaqué aussi bien sur le plan militaire, pour tenter de reprendre aux insurgés les régions qu'ils ont affranchies de son autorité, que diplomatique et médiatique en vue de contrer les pressions internationales le poussant à abandonner le pouvoir. Ces deux contre-offensives lancées en parallèle par le dictateur libyen visent à faire comprendre qu'il a les moyens de faire avorter l'insurrection populaire et que de ce fait la communauté internationale doit se faire à la raison et admettre qu'il est toujours le représentant du «pouvoir légal» en Libye.

 Si Kadhafi l'emporte militairement sur les insurgés, ça en sera fini de la révolte populaire en Libye mais aussi du printemps arabe libertaire né avec la révolution du jasmin. C'est dire que la contre-révolution qu'il tente de mener est suivie avec une attention secrètement approbatrice par les régimes arabes que le vent de ce printemps menace. D'où leur silence et le peu d'empressement qu'ils mettent à se prononcer sur les sanglants événements qui se déroulent en Libye, Etat membre de la Ligue arabe. Leur attitude contribue irrécusablement à ce que la communauté internationale tergiverse à s'entendre sur une position commune et nette à l'égard du dictateur libyen et de ses agissements criminels contre son peuple.

 Ce que cette communauté internationale doit néanmoins impérativement faire valoir en dépit des arrière-pensées de ces régimes arabes de sinistre morale, c'est que Kadhafi a fait son temps et que son régime n'est plus en aucune façon légitime. Déclarer par conséquent qu'il n'est pas question pour elle d'entériner le fait accompli de l'éventuel écrasement de l'insurrection populaire libyenne si cela devrait être le résultat de l'offensive de ses troupes fidèles et des mercenaires qui leur prêtent main-forte.

 Il faut par conséquent que le message de cette communauté internationale en direction du dictateur libyen et de son clan soit catégoriquement fort et sans ambiguïté. A savoir qu'ils doivent céder le pouvoir et rendre des comptes au peuple libyen s'entend. Au prétexte d'éviter le bain de sang provoqué par Kadhafi et ses partisans, Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe, a émis l'inacceptable proposition que s'engage entre le dictateur et les insurgés «un processus de réconciliation». Dans le cas libyen, au point où en sont arrivées les choses, il n'y a plus de place à un tel scénario. Le peuple libyen n'en veut pas et le pousser à l'accepter reviendrait à lui voler la révolution qu'il est en train de mener dans la douleur et le sang. C'est aussi le signal le plus démoralisant qui serait adressé aux autres peuples tentés de se révolter contre leurs potentats nationaux respectifs.

 Sans recourir à l'intervention militaire directe, la communauté internationale dispose d'arguments pour contraindre Kadhafi à mettre fin à son agression contre son peuple. Mais en tout état de cause, il faut que soit entendu que le dictateur ne puisse bénéficier d'aucun compromis et surtout pas celui qui lui garantirait l'impunité. Un sort pour lui à la Ben Ali ou Moubarak n'est plus envisageable pour le peuple libyen et pour tous les autres peuples arabes. Kadhafi a été trop loin, il doit en payer le prix qu'un tribunal libyen lui fixera dans le respect d'une justice équitable et sereine que la révolution en cours aura à cœur d'instaurer.

Source Le Quotidien d’Oran Kharroubi Habib

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0