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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 00:10

Saint Jacques de Compostelle – Equipement – Tout ce qu’il faut, que ce qu’il faut - Soyez ferme sur les poids

Le Matériel

Le sac (à organiser)

Vos papiers / Carte bleue, Carte d’identité, Carte d’assurance européenne, la "Crédancial" à demander à l'évêché le plus proche ou à un organisme d'amis de Saint Jacques, voire à certains gites. Cette « Crédancial » que vous logerez dans une banane, ou dans le sac, vous sera précieuse tout le long du voyage; elle vous sera demandée dans la majeure partie des gîtes….et sans ce sésasmes l’accès au gîte vous sera refusé. Il vous restera à trouver l’hôtel le plus proche

La trousse de toilette ….Deux Serviettes de Toilettes (en synthétique si possible), un savon de Marseille, trois rasoirs jetables de bonne qualité,un tube dentifrice, une brosse à dent de voyage, un peigne, un petit flacon de shampoing

La trousse des affaires courantes comprenant un briquet, un couteau suisse, quelques piles de rechange, du cirage,cinq mètres de fil nylon, un nécessaire à coudre, une dizaine d'épingles à nourrice, une petite lampe de poche avec recharges (frontale), dix élastiques larges.

La Pharmacie.. De façon générale, n’emportez pas ce qui est quasiment inutile, vous trouverez tout ce qu’il faut sur place. Emportez vos médicaments usuels sous forme de distributeur aprés avoir oté les plastiques de protection.

Le kit de première urgence Aspirine, Biafine, Bétadine (ou équivalent en pommade), sparaplaie ou elastoplaste large, sparadrap, pommade anti-inflammatoire, quelques "compeed" (ou équivalent), bandes étroites larges, Ketum, une petite paire de ciseaux

Optionnel Boules Quiès, Collyre, Limodium, crème anti moustique, hexomedine ou bétadine

Les vêtements un couvre-chef, une  paire de lunettes de soleil, trois paires de chaussettes (normales, chaudes suivant la saison ...doubles chaussettes recommandées), trois tee-shirts polyester anti transpirants dont un à manches longues, deux shorts polyester, un ou deux pantalons longs polyester (dont un pour se protéger de la pluie), une paire de sandales, une chemise nylon infroissable, un foulard léger, un poncho(indispensable), un ensemble polaire / coupe vent séparables, une veste à poches, un pull léger très fin, deux caleçons polyester (à combiner avec shorts si possible)

Les accessoires

Le nécessaire un Sac de couchage léger, une gourde métallique d’un litre voire un litre et demi, une gourde à la taille 0.5 l, Copies d’un guide, des poches poubelles

Le Superflu Portable / Mobile, Appareil de photo, pellicules, piles (si vous ne le prenez pas, vous le regeterez), quelques cordons, un lacet pour lunettes de soleil,un tout petit nécessaire à couture, une petite couverture de survie, une paire de gants légers, une paire de guêtres pour se protéger de l'humidité de la prairie.

Le bâton qui vous sera bien utile tout au long du chemin

Le poids total maximum ne doit pas excéder 15% de son poids
vous risquez d'en transporter plus et ce sera "galère". Vous souffrirez..
A suivre
Le Pèlerin

 

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 00:03

Humour – massage érotique – que se passe-t-il au-delà de nos frontières ?

Un Italien raconte à ses amis :

"Hier soir, j'ai massé ma femme avec de l'huile aromatique, puis on a fait l'amour tellement intensément qu'elle a hurlé pendant cinq minutes!"
Le Français qui entend ça répond : 
"Oui, pas mal! Hier soir, j'ai massé ma femme avec du beurre aromatique. 
Après, on a fait l'amour tellement fort qu'elle a hurlé pendant 15 minutes!"
Le Québécois ajoute: 
"Moi, je l'ai massée avec du chocolat. Ensuite on a fait l'amour et elle a hurlé pendant 3 heures!"
Les deux autres, curieux: 
"Comment t'as fait pour qu'elle hurle pendant trois heures?"
- "Je me suis essuyé les mains avec les rideaux!"
Le Pèlerin

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:55

Des milliers d’étudiants assiègent le ministère

Algerie - Colere des etudiants

 

Le mouvement de contestation des étudiants s’amplifie et s’élargit à d’autres universités du pays. Hier, ils étaient près de 3 000 étudiants venus des quatre coins du pays à investir le siège du ministère de l’Enseignement supérieur à Ben Aknoun.

Outre les étudiants de huit grandes écoles en grève depuis plus d’un mois, les étudiants de la Faculté des sciences humaines de Bouzaréah, de l’Institut d’éducation physique et sportive, ont rejoint le mouvement de protestation. Les facultés qui n’étaient pas touchées par la grève intègrent le mouvement. Ni la matraque ni les dernières mesures adoptées lors du dernier Conseil des ministres, dont l’abrogation du décret 10-315, n’ont suffi pour dissuader les étudiants à continuer dans le chemin de la contestation.

La mobilisation est toujours intacte. Le département de Harraoubia, qui a annoncé l’abrogation du décret et la tenue d’ateliers de travail pour mettre en place les correspondances entre l’ancien et le nouveau système, est assiégé chaque jour davantage. Les étudiants hissent le smig de leur revendication. Outre l’annulation immédiate dudit décret et le départ du ministre de tutelle, ils exigent l’amélioration de leurs conditions socio-pédagogiques. Le mal est plus profond à l’université. «Le décret n’était qu’un déclencheur.

Nous avons d’autres revendications qui n’ont pas été évoquées par la tutelle. On demande l’amélioration de nos conditions d’études et une université performante», nous explique Hafid, étudiant en quatrième année à l’Institut national de commerce. Au départ, ce fut le décret présidentiel de décembre 2010 qui a mis le feu aux poudres. Ensuite, la contestation s’est propagée tant et si bien que chaque université ou école supérieure vient avec sa propre plate-forme de revendications.

Les étudiants de la Faculté de Bouzaréah sont venus également exprimer leur ras-le-bol. Ces deniers ont soulevé d’autres problèmes liés à l’insécurité à l’intérieur de leur campus et à l’indisponibilité des livres à la bibliothèque. Les étudiants de la faculté de Dely Brahim sont montés également en créneau. Ils dénoncent vigoureusement le système LMD.

«Nous demandons la revalorisation de nos diplômes. Le système d’équivalence mis en place est discriminatoire. J’ai étudié quatre ans à la fac pour avoir un diplôme bac+3. C’est inamissible !», déplore Walid, étudiant en quatrième année d’éducation physique et sportive. «Nous évoluons dans des conditions catastrophiques à la résidence universitaire ou à la fac», poursuit-il. Les étudiants dénoncent le traitement que réserve le ministère de tutelle à leurs revendications. Rachid Harraoubia a récemment promis de prendre en charge le dossier de l’équivalence des diplômes entre le système LMD et le système classique. Il a élaboré, en ce sens, un planning qui s’étale sur trois phases, du 27 février au 27 mars.

Les étudiants estiment que cette initiative a visiblement échoué. L’abrogation du décret présidentiel n°10-315, lors du dernier Conseil des ministres est loin de calmer les étudiants. «La décision ne peut être effective qu’après sa publication au Journal officiel», précise Azzedine, étudiant à l’École nationale supérieure des statistiques et d’économie appliquée (Enssea, ex-Inps).

«Le ministre se confine à un silence radio. Il n’a même pas daigné nous rassurer pour qu’on reprenne les cours», fait remarqué l’étudiant. A noter, enfin, que les étudiants de huit grandes écoles tiendront demain une réunion afin de décider de la suite à donner à leur mouvement de contestation. Un rassemblement à la place de la Liberté de la presse, rue Hassiba Ben Bouali, ou une marche vers le siège de la présidence de la République n’est pas à écarter.

Source Le Jour d’Algérie Hocine Larabi

Le Pèlerin

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:51

Une résolution contre l’impunité et pour l’espoir

Conseil-de-Securite

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies vient d’adopter à l’unanimité, le 26 février 2011, une résolution qui décide plusieurs sanctions d’une importance considérable à l’encontre du régime libyen et de ses dirigeants. Cette résolution constitue une condamnation des politiques et du système conduits par le colonel El Gueddafi et en même temps un avertissement pour les dirigeants d’autres systèmes politiques autoritaires du monde arabe ou d’autres régions.

En montrant que désormais les dirigeants libyens ne peuvent pas compter sur l’impunité de leurs crimes, les sanctions du Conseil de sécurité envoient en même temps un message clair aux autres dirigeants de nombreux pays qui seraient tentés, dans les jours ou les mois qui viennent, de recourir à la violence et aux meurtres pour se maintenir au pouvoir par la répression de leurs peuples.

Les sanctions portent en effet sur différents aspects qui sont de nature à punir les dirigeants libyens pour les politiques et les comportements qui ont été les leurs durant plusieurs décennies. «Agissant en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations unies» qui lui permet de prendre des sanctions, le Conseil de sécurité exige «qu’il soit immédiatement mis fin à la violence et que des mesures soient prises pour satisfaire les revendications légitimes de la population». Même si cet appel au respect des aspirations des populations est compréhensible, on peut se demander s’il n’est pas trop tard pour El Gueddafi de prendre de telles mesures, à supposer que la nature de son régime laisse une quelconque place aux droits de l’homme et aux droits humanitaires, que le Conseil lui demande de respecter alors qu’il n’a jamais cessé de les violer depuis plus de quarante ans.

Cette demande présente au contraire une grande importance pour les systèmes politiques autoritaires et leurs dirigeants, parce qu’elle préfigure ce qui leur sera demandé demain quand leurs peuples exigeront les réformes et les changements qu’ils ne veulent pas engager sérieusement puisque, d’après eux, leur pays n’est ni la Tunisie, ni l’Egypte  ni la Libye ! Le Conseil de sécurité demande à «tous les Etats membres de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire» des dirigeants libyens nommément désignés dans l’annexe I de la résolution.

Cette demande doit être complétée par une autre selon laquelle «tous les Etats membres doivent geler immédiatement tous les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques, se trouvant sur leur territoire, qui sont en la possession ou le contrôle» d’El Gueddafi et sa famille cités dans l’annexe II.

Chacun sait la démesure des fortunes accaparées par El Gueddafi et sa famille, mais aussi par des dirigeants et dictateurs arabes ou autres au détriment de leurs peuples. Il est donc important que les peuples récupèrent les biens et les richesses dont ils ont été spoliés. Mais dans ce domaine aussi, la résolution devrait être méditée par les autocrates de divers pays qui ne cessent d’acquérir et d’investir dans l’immobilier et autres affaires, notamment dans les pays développés. Les organisations internationales et les institutions démocratiques du monde, où qu’elles soient, doivent cesser de fermer les yeux sur cet enrichissement scandaleux des dirigeants de pays dont de larges parties de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le refus de laisser jouir les autocrates des fortunes arrachées à leurs peuples est un des moyens les plus sûrs pour les amener à plus de mesure dans la gestion des biens de leur pays.

Il faut bien voir en effet qu’en Tunisie, en Egypte ou en Libye, comme dans d’autres systèmes autoritaires de toute l’Afrique du Nord, l’affairisme est au cœur du système de gouvernements sans contrôle où la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice ne constitue qu’une façade constitutionnelle sans aucune réalité. Or, comment lutter sérieusement contre la corruption sans une justice indépendante et sans une presse libre capable d’investiguer. C’est dire qu’au-delà de l’urgence des mesures indiquées en ce qui concerne la Libye, il est nécessaire de poursuivre ce travail entamé par le Conseil de sécurité au niveau des relations internationales, si l’on ne veut pas que des régimes aux abois utilisent les armes pour sauvegarder les fortunes amassées à l’ombre d’un pouvoir sans contrôle. Le Conseil de sécurité a décidé de saisir la Cour pénale internationale sur «la situation dont la Libye est le théâtre depuis le 15 février 2011». La résolution affirme que «les attaques systématiques et généralisées qui se commettent contre la population civile pourraient constituer des crimes contre l’humanité».

Le Conseil s’inspire ici de la définition du crime contre l’humanité donnée par l’article 7 du Statut ou traité de Rome du 17 Juillet 1998 créant la Cour pénale internationale (CPI.) Or, les observateurs ont bien vu, sur Internet ou à la télévision, les «attaques généralisées ou systématiques contre les populations civiles» menées par les fidèles de El Gueddafi causant meurtres, disparitions et autres souffrances dont parle le Statut de Rome.

Certains corps de victimes déchiquetés semblent indiquer que des armes lourdes et des bombardements aériens ont été utilisés. Le Conseil préfère laisser le pouvoir de qualification à la Cour pénale qu’il saisit. Le Conseil de sécurité ne se réfère pas au crime de guerre et au crime de génocide, ce qui, indépendamment, des appréciations juridiques divergentes que l’on peut avoir sur le sujet, permet d’éviter des débats sur la nature juridique du conflit libyen et sur l’intention des criminels de commettre ou non un génocide.

On peut cependant se demander si le Conseil de sécurité n’aurait pas été plus prévenant et mieux avisé en prenant la décision d’interdire, sous peine de sanction immédiate, le décollage de tout avion militaire pour éviter le bombardement des populations civiles par un régime et des dirigeants qui ont annoncé très clairement qu’ils ne reculeront devant rien, y compris devant le massacre de populations qu’ils comparent à des drogués ou de vils animaux.  

Une telle décision aurait rapproché le Conseil de sécurité d’une intervention militaire sur le territoire libyen que tous ses membres n’auraient sans doute pas acceptée, d’autant que de très nombreuses déclarations des responsables insurgés ne cessent de fustiger toute intervention étrangère autre qu’humanitaire. Mais sur ce point, certaines forces insurgées demandent ce contrôle aérien, surtout si techniquement, cette décision n’implique pas une occupation du territoire libyen.  Certes, le Conseil de sécurité aurait été dans son rôle, conformément au chapitre VII. Mais il aurait alors dépassé le type de sanctions financières et autres, comme le recours à la CPI, qu’il a privilégiées. Le Conseil de sécurité a donc décidé de prendre des sanctions sans recourir à la force armée.

Aucune aide autre qu’humanitaire n’est également envisagée par exemple pour venir au secours des régions libérées en cas d’attaques des troupes du colonel El Gueddafi.

Dans ce domaine aussi, il n’est pas sûr que les membres du Conseil, notamment les membres permanents, particulièrement la Chine et la Russie, auraient accepté des formes d’intervention qui impliquent une appréciation politique sur la nature du régime politique futur de la Libye et en tout cas sur la nature politique des forces qui ont libéré une grande partie du territoire. Les problèmes soulevés par les silences de la résolution du Conseil de sécurité sont donc aussi importants que les points sur lesquels il a décidé d’intervenir. Malgré les réticences de certains membres à aller plus loin, sans doute pour les raisons que nous avons évoquées, la portée de la résolution est considérable non seulement à l’égard du leader libyen et de son régime mais également pour tous ceux qui finalement, dirigeants arabes et autres, lui ressemblent en ce qui concerne le musellement de leur peuple et la gestion sans contrôle et l’accaparement des richesses nationales, quelles que soient les spécificités dont ils se prévalent.

De ce point de vue, la résolution du Conseil de sécurité peut susciter l’espoir des peuples qui ont trop souffert de l’injustice et du mépris de dirigeants qui ont confisqué leur droit à l’autodétermination au lendemain des indépendances qu’ils ont pourtant chèrement acquises.

Source El Watan Madjid Benchikh.

Professeur émérite de l’université de Cergy-Pontoise.

Ancien doyen de la faculté de droit d’Alger

Le Pèlerin

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:48

Algérie - Tizi Ouzou : Visite de l’ambassadeur de France

xavier-driencourt-ambassadeur-de-france.jpg

 

Xavier Driencourt, ambassadeur de France à Alger,  s’est rendu, ce lundi, 7 mars, à Tizi Ouzou, où s’est entretenu avec le wali, notamment sur les possibilités de la réouverture de l’antenne du centre culturel Français  (CCF).

Cette structure est  fermée depuis 1994 après l’assassinat des quatre pères blancs dans un attentat terroriste. Le diplomate Français accueilli au siège de la wilaya, a visité ensuite, la chapelle  des pères blancs de Tizi Ouzou qui abrite l’antenne du CCF.

Notons que la réouverture de cette structure permettra  d’éviter, notamment,  à plusieurs candidats de la région, aux examens de TCF, DALF et DELF, des déplacements vers la capitale.

Source El Watan Nabila Amir

Le Pèlerin

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:46

Droits de l’homme en Algérie - Il y a beaucoup à faire

Reseau Wassila

réseau wassila

 

Le président de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme, Mustapha Bouchachi, a dressé un tableau noir sur la situation des droits de l’homme dans notre pays.

C’était à l’occasion de la célébration de la promulgation de la Charte onusienne des droits de l’homme de 1948. Selon lui, ils sont en régression continue. Me Bouchachi a avoué l’impuissance de l’instance qu’il préside quant à rassembler les militants des droits de l’homme.

La démobilisation sur cette question, selon lui, «ne fait que profiter au régime qui joue sur la corde de la division». Le président de la ligue, ne cachant pas son inquiétude, a saisi cette occasion pour réitérer son appel à la constitution d’un «groupe de pression», qui réunira les militants là où ils se trouvent.

Associations, partis politiques, avocats, presse…, doivent, selon lui, s’organiser et s’unir autour de la question des droits de l’homme. Il a regretté, toutefois, que les revendications des uns et des autres s’atomisent de plus en plus et se confinent dans le corporatisme. Le président de la Ladh a rappelé que les droits de l’homme «n’ont pas de couleur, il y a lieu de les défendre là où ils se trouvent».

Les droits de l’homme, selon d’autres intervenants, ne pourront s’épanouir que s’ils ont pour support la démocratie. Mme Salima Ghezali, prix Zakharov 1997, pessimiste, semble avoir perdu sa ferveur. Elle n’est plus «convaincue», selon ses dires, que la parole puisse changer la situation en Algérie, dans l’état actuel des choses. «Je pense qu’il n’y a plus de marge pour le militantisme en Algérie. 80% des gens auprès de qui je me battais il y a quelques années ont changé de camp. Ainsi je préfère le silence. Etre mort-vivant plutôt qu’un faux-vivant», a-t-elle avancé.

Maître Bouchachi, lui, a rappelé aux militants ayant pris part au débat, leur responsabilité morale devant les citoyens et l’impératif de se solidariser dans cette lutte pour la dignité. «Le régime divise pour régner. Nous constatons qu’aucun militant syndicaliste ou autre partisan politique ne soutient la revendication de l’autre.

Le silence est une prise de position pour le bourreau contre la victime. Or, le militant pour les droits de l’homme doit toujours être du côté de la victime. N’attendez rien du régime ou des gouvernements occidentaux. C’est la société civile qui doit bouger, ensemble, et s’inscrire dans l’universalité pour défendre la dignité des êtres humains.» «Les droits de l’homme ne sont jamais dans l’Etat. Ce dernier ne peut jamais les créer. Ils sont toujours en face de l’Etat», a, en outre, déclaré Me Ali Yahia Abdenour, lors d’une interview qu’il a accordée à l’association El-Karama. Toutefois, il a reconnu que des avancées en la matière ont été réalisées en Algérie, en dépit de toutes les difficultés rencontrées.

Source Infosoir

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:42

Une brèche est ouverte

manifestation-gardes.jpg

 

3600 gardes communaux ont été assassinés durant la décennie noire. Les manifestants ont décidé de «camper» devant le siège de l’APN jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

Les gardes communaux ont bravé hier l’interdit en marchant à Alger. Forts de leur nombre estimé à plus de 10 000 personnes venues des quatre coins du pays, ils ont forcé le cordon de sécurité dressé à la place des Martyrs et pu atteindre le siège de l’Assemblée populaire nationale (APN). Certains portaient leur uniforme, d’autres pas. Tout a commencé vers 11h, lorsque des milliers de gardes communaux se sont rassemblés à la place des Martyrs. Ils attendaient, sous l’œil vigilant de quelques policiers, le retour d’une délégation envoyée pour rencontrer le Premier ministre, Ahmed Ouyahia.

La délégation est revenue bredouille.

Le Premier ministre a refusé de la recevoir. «Ouyahia était trop occupé pour se consacrer aux problèmes des gardes communaux», fulmine un garde communal. La colère gagne les manifestants qui décident alors de marcher jusqu’au siège de l’APN. Ils ont forcé un premier cordon de sécurité, lançant de vive voix: «Durant la décennie noire, nous étions les premiers à avoir pris les armes pour protéger les policiers et la population. Alors aujourd’hui ne nous barrez pas la route pour nous empêcher de revendiquer nos droits.» Gênés, les policiers ont baissé les bras. Se trouvant sous pression, le cordon de sécurité a cédé, permettant aux manifestants d’atteindre le boulevard Zighout Youcef où ils ont été encerclés par un dispositif impressionnant de police. La circulation automobile a été également interrompue aux alentours. Des portraits du président Bouteflika sont exhibés.

«Est-il normal que les terroristes et leurs enfants ont plus de droits que nous ?», s’indigne un garde communal qui demande l’intervention du premier magistrat du pays. «La seule personne qui puisse annoncer des mesures concrètes en notre faveur, c’est le président de la République. Nous demandons son intervention», lance un autre groupe de manifestants. Des slogans hostiles au pouvoir, surtout au Premier ministre Ouyahia, sont scandés à pleine gorge. Sur les banderoles, brandies à bout de bras, les contestataires rappellent leur engagement dans la lutte contre le terrorisme. «Durant la tragédie nationale, on nous a utilisés comme une solution contre la horde intégriste. Nous étions un exemple de courage.

En 2011, on nous qualifie d’agitateurs», regrette un garde communal. Et de préciser : «Nous n’accepterons aucune autre solution que la mise à la retraite anticipée et l’octroi de l’indemnité de cinq millions de dinars pour les années que nous avons passées à combattre le terrorisme.» Evoquant la réunion tenue mercredi dernier avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, M. Dif, un garde communal, l’a qualifiée de non fructueuse. «C’est un échec. Le ministre s’est engagé verbalement et nous lui avons fait clairement savoir que nous n’acceptons ni la dissolution du corps ni son redéploiement au sein de l’ANP et de l’administration. Nous avons nos propositions», martèlent les contestataires.

Le lourd tribut

«On nous a dit : si vous partez, on vous retirera les armes. Nous avons bravé l’interdiction et nous sommes venus quand même. Nous resterons ici jusqu’à ce que nous obtenions gain de cause», nous certifie-t-on. Ils sont 94 000 gardes communaux à l’échelle nationale, 3600 d’entre eux ont été assassinés depuis 1994 en participant à la lutte antiterroriste. Hier, à la mi-journée, une délégation de manifestants a été reçue par le président de l’APN, M. Ziari, qui leur a promis d’informer le président de la République en lui rapportant leurs revendications.

Une réponse qui n’a pas été du goût des manifestants qui se disent déterminés à ne pas quitter les lieux, de jour comme de nuit, tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites. «Nous allons passer la nuit ici», affirme l’un d’entre eux.

Les gardes communaux réclament le versement de leurs indemnités et l’augmentation de leurs salaires. Ils revendiquent un reliquat de 540 millions de centimes pour chaque agent pour services rendus durant les années de terreur.

Ils demandent aussi des rappels de salaires depuis 2008 comme tous les autres corps (gendarmerie, police et ANP), le paiement de 9 jours de congé pour chaque année exercée et des primes de risque et de rendement. 

Source El Watan Nabila Amir

Le Pèlerin

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:39

Conjoints très mal informés par les organismes de Sécurité sociale

journee-des-femmes.jpg

 

A l'occasion de la Journée internationale de la femme, le «Soir Retraite» d'aujourd'hui est consacré à la femme qu’elle soit salariée, retraitée ou au foyer. Un grand nombre de femmes ne connaissent pas leurs droits en matière de retraite, d'assurance maladie, d'invalidité, de maternité, de réversion ou de capital décès quand leur époux – salarié ou retraité – décède.

Pension de retraite à partir de 55 ans pour les femmes

Les droits à pension de retraite sont ouverts à partir de 60 ans pour les hommes, à condition de réunir au moins 15 ans d'assurance dont 7 ans et demi au moins de travail effectif ayant donné lieu à versement de cotisations ; 55 ans pour les femmes avec une réduction d'une année par enfant (élevé au moins pendant neuf ans) et dans la limite de trois ; il n'est exigé aucune condition d'âge pour le travailleur atteint d'une incapacité totale et définitive qui ne remplit pas les conditions d'obtention d'une pension d'invalidité ; 50 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes, à condition d'avoir accompli au moins 20 ans d'activité salariée avec paiement de cotisations de retraite. Pour les femmes, il y a la possibilité de demander la retraite à partir de 45 ans avec 15 ans d'assurance, et sans condition d'âge, pour les hommes et les femmes à condition d'avoir accompli 32 ans d'activité salariée avec paiement de cotisations de retraite.

Allocation de retraite uniquement à 60 ans, pour les femmes et les hommes

Si à 60 ans, l'assuré ne remplit pas la condition minimale de 15 ans d'activité pour pouvoir prétendre à une pension de retraite, mais a accompli au moins 5 ans d'assurance, il peut prétendre à une allocation de retraite. Le montant de cette allocation est proportionnel au nombre d'années d'activité. Les allocations de retraite ne sont pas portées au minimum des pensions de retraite. La loi de finances 2009 prévoit le relèvement des allocations de retraite dont le montant est inférieur à 3 500 DA par mois au seuil de 3 500 DA par mois. L'indemnité complémentaire d'allocation de retraite (ICAR) permet de majorer l'allocation de retraite dont le montant net est inférieur à 7 000 DA/mois. Cette majoration varie de 10 à 50% selon le niveau de l'allocation perçue.

Droit à la réversion en cas du décès du retraité, même lorsque le conjoint vivant est salarié ou lui-même retraité

Le conjoint, les enfants à charge (âgés de moins de dix-huit ans, vingt et un ans en cas de poursuite d'études 25 ans en cas d'apprentissage), les ascendants à charge peuvent prétendre à une pension de réversion. Le conjoint, marié légalement avec l'assuré décédé, bénéficie de cette pension quel que soit son âge. Le montant de cet avantage est égal à un pourcentage du montant de la pension dont bénéficiait ou aurait bénéficié le titulaire décédé. La pension de réversion est calculée sur une période minimum de 15 ans, quel que soit l'âge de l'assuré ou quelle que soit la période de travail accomplie.

Montant de la pension :

Pour le conjoint lorsqu'il n'existe pas d'autres ayants droit : 75% de la pension du «décédé » par mois ; si un conjoint plus un deuxième ayant droit : 50% pour le conjoint et 30% pour l'autre ayant droit (enfant ou ascendant) par mois ; si plusieurs ayants droit : 50% pour le conjoint, les autres ayants droit se partagent 40% de la pension ; s'il n'existe qu'un seul ayant droit enfant : 45%. Le montant cumulé des pensions d'ayants droit s'élève au maximum à 90%, dans la limite de 45% lorsque l'ayant droit est un enfant et 30% lorsque l'ayant droit est un ascendant. Le total des pensions de survivants ne peut être inférieur au SNMG. L'indemnité complémentaire des pensions de retraite et d'invalidité (ICPRI) qui est une allocation différentielle, permet de porter le montant net de la pension à 11 250 DA par mois. Cette indemnité est attribuée aux pensionnés titulaires d'une pension de réversion dont le montant de la pension est inférieur à 10 000 DA/mois.

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droits des femmes salariees et des femmes au foyer Conjoints très mal informés par les organismes de Sécurité sociale

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Source Le Soir d’Algérie – Soir Retraite

Le Pèlerin

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:36

Koléa Sit-in devant le siège de la wilaya

ruines romaines tipasa

 

Le douar Haï Radar, sis dans la banlieue de Mouaz-Bilal, est un centre urbain secondaire de la ville de Koléa. Ce quartier qui abrite plus de 400 familles est composé essentiellement d'habitats précaires, n'ayant ni les commodités de base, ni aucune structure de proximité d'accompagnement.

Depuis jeudi passé, ce douar est en pleine effervescence à la suite du suicide d'un de ses habitants, un quinquagénaire, N.Y., 54 ans, ayant 3 enfants à charge, et qui s'était donné la mort par pendaison, jeudi dernier. Selon nos sources, le malheureux avait laissé une lettre dans laquelle il précisait que, n'ayant ni travail, ni logement, ni moyen décent de subvenir aux besoins de sa famille, il préféra se donner la mort que de se voir dégénérer. Un habitant du douar nous donna de plus amples renseignements sur cette mort : «Depuis son accident de la route, dans lequel il avait perdu son véhicule, le défunt souffrait de troubles mentaux. A ce problème, s'est ajouté le fait que devant cette misère, sa femme a décidé de travailler en tant que femme de ménage. Ce que le défunt n'avait certainement pas supporté, vu que son suicide coïncide avec le premier jour du travail de sa femme», nous a précisé un résidant du douar Haï Radar. La population de ce douar, en émoi, s'est chargée des préliminaires de l’enterrement et de prodiguer réconfort à la veuve et aux 3 orphelins dont l'aîné a moins de 15 ans. C'est devant le siège de la wilaya de Tipasa que le représentant de ce douar, Mohammed T., nous a informé que «plus de 200 personnes observent depuis le lundi 7 mars un sit-in devant le siège de la wilaya, pour demander une prise en charge décente des préoccupations de ce village. Malheureusement, après entrevue avec les responsables, nous n'avons rien reçu de concret à nos requêtes. Ce représentant de quartier a ajouté : «Le suicide de notre voisin a été le détonateur de nos revendications. Nous avons exposé nos problèmes aux élus locaux depuis 2007, le jour où la population de ce douar était composée de 128 familles. Aujourd'hui, nous allons persévérer dans nos réclamations même si aucune suite favorable pour notre recasement ne sera donnée.»

Source Le Soir d’Algérie Larbi Houari

Le Pèlerin

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:30

Engouement pour la formule

Logement-promotionnel-aide.jpg

 

L’opération est dans sa phase préparatoire, en attendant la parution des textes législatifs réglementant le financement.

Annoncée il y a quelques semaines, la nouvelle formule du logement promotionnel aidé ne cesse de susciter l’engouement des souscripteurs. Une semaine après le lancement de la phase de dépôt de dossiers, 632 demandes ont été reçues par les services de la daïra de Constantine. «Ce chiffre renseigne sur l’intérêt affiché par les postulants, surtout que nos services ont tout fait pour faciliter la procédure en simplifiant au maximum la constitution du dossier», a noté Radia Belarbi, administrateur chargé de cette opération.

«Toutes les catégories sociales justifiant d’un salaire variant entre 15 000 et 90 000 DA, y compris les revenus du conjoint, ouvrent droit à cette formule tout en bénéficiant de l’aide de l’Etat», a affirmé notre interlocutrice, qui ne manquera pas de préciser que le financement du logement est triangulaire. En plus de l’apport du souscripteur et le crédit bancaire bonifié à un taux de 1%, l’Etat n’interviendra par une aide qui variera en fonction des revenus des postulants. L’on saura que cette dernière sera de 700 000 DA pour des revenus équivalant de un à quatre fois le SMIG, qui est de l’ordre de 15 000DA, et de 400 000 DA pour des salaires estimés à six fois le SMIG.

 «L’avantage de cette formule inscrite dans le plan quinquennal 2010-2014, pour lequel la wilaya bénéficiera d’un quota de 14 000 logements, est que le citoyen aura comme seul interlocuteur l’administration, représentée par la daïra qui se chargera de toutes les procédures », fera remarquer la chargée de cette opération à la daïra de Constantine.

Ceci, en attendant la parution des textes réglementaires émanant du ministère de l’Habitat, lesquels préciseront les modalités de financement avec les détails concernant l’apport initial du souscripteur, le cahier des charges fixant les conditions soumises aux futurs promoteurs, qu’ils soient publics ou privés, ainsi que les modalités de réalisation des chantiers.

Il est utile de savoir qu’une commission siégeant au niveau de la daïra, composée du P/APC et des représentants des Domaines, la Dlep, l’OPGI, la CNL, la DUC, la DAS et l’agence foncière, aura à étudier les dossiers dans les prochaine semaines. «Nous tenons à assurer tous les postulants que leurs dossiers seront examinés, en attendant leur éventuelle convocation pour complément d’information», a déclaré la représentante de la daïra de Constantine.

Source El Watan Arslan Selmane

Le Pèlerin

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